HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Venezuela. Hugo Chavez réélu pour six ans
Le président du Venezuela Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999, a été réélu ce dimanche pour un mandat de six ans qui lui permettra de poursuivre sa « révolution socialiste », face à Henrique Capriles Radonski, qui affiche le meilleur score jamais enregistré par l’opposition.
Selon des résultats portant sur 90 % des bulletins de vote, Hugo Chavez a obtenu 54,42 % des voix, contre 44,97 % à Henrique Capriles, selon les autorités électorales.
Récoltant plus de 7,44 millions de voix dimanche, contre 6,15 millions à Henrique Capriles, le président Chavez a rassemblé plus de suffrages que lors de sa précédente réélection, en 2006, lorsqu’il avait pourtant battu l’opposant Manuel Rosales de plus de 25 points, avec 62 % des suffrages.
Forte participation
« Nous avons atteint une des participations les plus élevées de ces dernières décennies », à 80,94 %, a indiqué la présidente du Conseil électoral national (CNE), Tibisay Lucena, en dévoilant les résultats.
L’annonce de la réélection de M. Chavez, qui avait promis durant la campagne d’« approfondir (sa) révolution bolivarienne », a été saluée par des tirs de feux d’artifice dans la capitale Caracas.
« Merci à mon peuple aimé !!! Vive le Venezuela !!! Vive Bolivar !!! » et « Merci mon dieu ! Merci à tous et à toutes », a immédiatement écrit le vainqueur sur son compte Twitter.
Gracias Dios mío! Gracias a todos y a todas!!
Henrique Capriles « félicite » Hugo Chavez
Peu après, dans une allocution depuis son siège de campagne, Henrique Capriles a respecté son engagement de ne pas contester les résultats en félicitant le président réélu et a remercié les plus de 6 millions de personnes lui ayant accordé leur confiance.
« Pour gagner, il faut savoir perdre », a déclaré l’ex-gouverneur de l’Etat de Miranda, le deuxième plus peuplé du pays, qui était parvenu à fédérer sur son nom la majorité des courants de l’opposition, de droite comme de gauche, ce qui lui permet d’enregistrer un score historique pour un opposant depuis l’accession de Hugo Chavez au pouvoir.
15 scrutins en moins de 14 ans de pouvoir
Élu président en 1998 avec 56 % des voix, il avait été réélu en 2000 avec 56,9 % des suffrages. En 2002, cet ancien militaire lui-même putschiste est victime d’une tentative de coup d’Etat fomentée par les milieux d’affaires avant de remporter en 2004 un référendum révocatoire convoqué par l’opposition.
Insubmersible, il remportait à nouveau très largement la présidentielle de 2006, avant d’essuyer son seul échec électoral, en 2007, quand les Vénézuéliens ont repoussé une nouvelle réforme constitutionnelle. En 2009, il a toutefois fait adopter par référendum un amendement permettant la réélection indéfinie du président.
Des programmes sociaux populaires
L’ancien lieutenant-colonel, âgé de 58 ans, un temps affaibli par un cancer diagnostiqué en juin 2011, a encore bénéficié dimanche de l’appui des classes populaires, majoritaires parmi les 28,9 millions de Vénézuéliens, en raison notamment des nombreux programmes sociaux mis en place par son gouvernement.
Financés par la rente pétrolière - le pays dispose des plus importantes réserves de pétrole au monde -, ces programmes ont permis d’améliorer la vie de nombreux Vénézuéliens dans les domaines de la santé, du logement ou de l’éducation. Mais le pays reste en proie à une forte criminalité, une inflation galopante (26,7 % en 2011 selon la Banque centrale) et une corruption endémique (le Venezuela est 172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International).
Ce scrutin a été observé de près à l’étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés, notamment aux Etats-Unis, premier partenaire commercial du pays et premier client de ses exportations de pétrole.
Vingt personnes ont été tuées à Karak al-Charqi (sud) dans une offensive lancée par l'armée à l'aube, selon l'OSDH. Au moins cinq rebelles figurent parmi les victimes de Karak et parmi elles certaines ont été tuées dans des attaques ayant visé des voitures transportant des blessés vers des hôpitaux, a précisé l'OSDH.
«Cette ville a été la cible d'offensives répétées et de violents bombardements. Elle est assiégée depuis ces trois derniers jours, les conditions humanitaires y sont très mauvaises et les médicaments manquent», a indiqué l'ONG.
Dans la nuit, des affrontements ont éclaté à Alep entre armée et rebelles à Midane, quartier du centre de la ville, à Sakhour (est), à Salaheddine et à Seif al-Dawla (sud-ouest), selon l'ONG.
Des bombardements de l'armée ont visé les bastions rebelles dans l'est d'Alep Tariq al-Bab, Hanao et Sakhour, et les quartiers du sud-ouest Boustane al-Qasr, Ansari, Fardous, Kalasseh et As-Soukkari, selon la même source.
Dans cette grande métropole du nord, enjeu d'une bataille cruciale depuis la mi-juillet, 15 personnes, dont cinq enfants, ont été tués dimanche.
«Il y a de violents bombardements ainsi que des combats dans cette zone, mais les rebelles résistent aux assauts de l'armée», a indiqué le chef de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Houla, également dans la province de Homs, était aussi la cible de violents bombardements faisant plusieurs blessés. En mars, au moins 108 personnes dont 49 enfants, avaient été tuées lors d'une offensive militaire contre cette ville.
Par ailleurs, des bombardements ont visé lundi Douma, au nord est de Damas, selon l'OSDH, faisant état de la découverte des corps de cinq membres d'une même famille dans la ville de Qoudsaya, au nord ouest de la capitale.
Dimanche, au moins 120 personnes, 54 civils, 27 rebelles et 39 soldats, ont été tuées en Syrie, selon l'OSDH. Ce bilan n'inclut pas 28 corps, dont ceux de trois rebelles, retrouvés à Hamé, près de Damas après plusieurs jours d'opérations militaires.
Les violences ont fait plus de 31.000 morts depuis le début du conflit en Syrie, mi-mars 2011, selon l'OSDH.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
S'il est une question, aujourd'hui, qui oppose réellement Jean-François Copé et François Fillon, c'est sans doute celle-ci: quelle crédibilité accorder aux enquêtes d'opinions concernant la bataille pour la présidence de l'UMP? «Aucune» pour le secrétaire général sortant du parti, qui répète depuis des semaines que les sondeurs, ne disposant pas du fichier des adhérents, ne peuvent effectuer que des enquêtes partielles en interrogeant les sympathisants.
Ainsi se plaît-on, du côté des amis du député-maire de Meaux, à rappeler cet autre duel pour le leadership de la famille, qui opposa en 1995 Édouard Balladur, grand favori des sondages, à un certain Jacques Chirac, qui finalement l'emporta…
Au contraire, chez les amis de l'ancien premier ministre - toujours donné «favori» dans les enquêtes -, on assure que l'écart entre sympathisants et militants ne peut être que «minime». «Je ne peux pas croire que nos adhérents puissent à ce point penser différemment des sympathisants, puisque, par définition, tous les adhérents sont aussi des sympathisants», répète Éric Ciotti. Directeur de campagne de François Fillon, il assure observer «la même dynamique sur le terrain» que dans les sondages en faveur de l'ancien chef du gouvernement, en attendant le vote réel des quelque 260.000 adhérents de l'UMP, le 18 novembre.
Selon le dernier sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro, l'écart, en terme d'image comparée entre Jean-François Copé et François Fillon, semble se confirmer avantageusement pour ce dernier. Le député de Paris apparaît en effet très largement plus «capable de mener l'UMP à la victoire aux élections locales de 2014» que son rival de Meaux (35 % contre 15 %). Et semble plus «fidèle aux idées de Nicolas Sarkozy» (32 % contre 16 %).
Or, c'est justement sur l'habit de premier opposant à la gauche que l'auteur du Manifeste pour une droite décomplexée espérait faire la différence! Certes, Copé apparaît plus «dynamique» (37% contre 16%) et plus «moderne» (31%-15%). Mais à la question «Qui est le plus capable de rassembler les électeurs de droite ?», l'écart entre les deux hommes est encore plus franc: 39% pour Fillon, 11% pour Copé.
Est-ce suffisant pour estimer que les jeux seraient faits? Pas forcément. Pour Bruno Jeanbart, directeur des études politiques chez OpinionWay, «ce qui est difficile à évaluer dans cette élection interne à l'UMP, c'est précisément qu'il ne s'agit pas d'un mécanisme de primaire, où les militants cherchent à désigner le mieux placé pour emporter une élection».
Ainsi, pour Bruno Jeanbart, «si les votants sont plus sur une refondation ou un renouvellement du parti, ils pourraient être plus tentés par Copé, qui apparaît plus jeune. Mais, s'ils recherchent plutôt un nouveau leader, après le départ de Nicolas Sarkozy, ils devraient être plus tentés par Fillon, qui semble être naturellement prêt pour les mois qui viennent».
L'armée syrienne bombarde plusieurs quartiers à Alep, Karak (sud) assiégée
CONFLIT - Les violences ont déjà fait plus de 31.000 morts en Syrie depuis mars 2011...
Les troupes syriennes ont bombardé lundi des bastions rebelles à Alep, deuxième ville de Syrie, ainsi que la ville de Karak al-Charqi, dans la province de Deraa, assiégée depuis trois jours par les forces du régime, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).Vingt personnes ont été tuées à Karak al-Charqi (sud) dans une offensive lancée par l'armée à l'aube, selon l'OSDH. Au moins cinq rebelles figurent parmi les victimes de Karak et parmi elles certaines ont été tuées dans des attaques ayant visé des voitures transportant des blessés vers des hôpitaux, a précisé l'OSDH.
«Cette ville a été la cible d'offensives répétées et de violents bombardements. Elle est assiégée depuis ces trois derniers jours, les conditions humanitaires y sont très mauvaises et les médicaments manquent», a indiqué l'ONG.
Tous les quartiers visés
Deux civils ont par ailleurs été tués dans le bombardement de poches de résistance à Alep et un autre civil a été tué dans le bombardement de la ville de Kfar Zeita dans la province de Hama (centre), selon l'OSDH, basée en Grande-Bretagne.Dans la nuit, des affrontements ont éclaté à Alep entre armée et rebelles à Midane, quartier du centre de la ville, à Sakhour (est), à Salaheddine et à Seif al-Dawla (sud-ouest), selon l'ONG.
Des bombardements de l'armée ont visé les bastions rebelles dans l'est d'Alep Tariq al-Bab, Hanao et Sakhour, et les quartiers du sud-ouest Boustane al-Qasr, Ansari, Fardous, Kalasseh et As-Soukkari, selon la même source.
Dans cette grande métropole du nord, enjeu d'une bataille cruciale depuis la mi-juillet, 15 personnes, dont cinq enfants, ont été tués dimanche.
Une attaque concertée
Dans la province de Homs, dans le centre de la Syrie, le bastion rebelle de Khaldiyeh a été bombardé tôt lundi matin, les forces du régime faisant usage, d'avions, de chars, et d'obus de mortiers dans une attaque concertée sur plusieurs fronts, a indiqué l'OSDH.«Il y a de violents bombardements ainsi que des combats dans cette zone, mais les rebelles résistent aux assauts de l'armée», a indiqué le chef de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.
Houla, également dans la province de Homs, était aussi la cible de violents bombardements faisant plusieurs blessés. En mars, au moins 108 personnes dont 49 enfants, avaient été tuées lors d'une offensive militaire contre cette ville.
Par ailleurs, des bombardements ont visé lundi Douma, au nord est de Damas, selon l'OSDH, faisant état de la découverte des corps de cinq membres d'une même famille dans la ville de Qoudsaya, au nord ouest de la capitale.
Dimanche, au moins 120 personnes, 54 civils, 27 rebelles et 39 soldats, ont été tuées en Syrie, selon l'OSDH. Ce bilan n'inclut pas 28 corps, dont ceux de trois rebelles, retrouvés à Hamé, près de Damas après plusieurs jours d'opérations militaires.
Les violences ont fait plus de 31.000 morts depuis le début du conflit en Syrie, mi-mars 2011, selon l'OSDH.
© 2012 AFP
UMP : François Fillon fait toujours la course en tête
INFOGRAPHIE - Selon le dernier sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro, l'écart, en terme d'image comparée entre Jean-François Copé et François Fillon, semble se confirmer avantageusement pour ce dernier.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
S'il est une question, aujourd'hui, qui oppose réellement Jean-François Copé et François Fillon, c'est sans doute celle-ci: quelle crédibilité accorder aux enquêtes d'opinions concernant la bataille pour la présidence de l'UMP? «Aucune» pour le secrétaire général sortant du parti, qui répète depuis des semaines que les sondeurs, ne disposant pas du fichier des adhérents, ne peuvent effectuer que des enquêtes partielles en interrogeant les sympathisants.
Ainsi se plaît-on, du côté des amis du député-maire de Meaux, à rappeler cet autre duel pour le leadership de la famille, qui opposa en 1995 Édouard Balladur, grand favori des sondages, à un certain Jacques Chirac, qui finalement l'emporta…
Au contraire, chez les amis de l'ancien premier ministre - toujours donné «favori» dans les enquêtes -, on assure que l'écart entre sympathisants et militants ne peut être que «minime». «Je ne peux pas croire que nos adhérents puissent à ce point penser différemment des sympathisants, puisque, par définition, tous les adhérents sont aussi des sympathisants», répète Éric Ciotti. Directeur de campagne de François Fillon, il assure observer «la même dynamique sur le terrain» que dans les sondages en faveur de l'ancien chef du gouvernement, en attendant le vote réel des quelque 260.000 adhérents de l'UMP, le 18 novembre.
Selon le dernier sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro, l'écart, en terme d'image comparée entre Jean-François Copé et François Fillon, semble se confirmer avantageusement pour ce dernier. Le député de Paris apparaît en effet très largement plus «capable de mener l'UMP à la victoire aux élections locales de 2014» que son rival de Meaux (35 % contre 15 %). Et semble plus «fidèle aux idées de Nicolas Sarkozy» (32 % contre 16 %).
Premier opposant à la gauche
Pour Copé, qui aime à se présenter en «chef de guerre», la sentence est rude. De même, à la question «Qui ferait un bon chef de l'opposition?», les sondés sont 37% à se prononcer pour Fillon, contre 21 % pour le secrétaire général.Or, c'est justement sur l'habit de premier opposant à la gauche que l'auteur du Manifeste pour une droite décomplexée espérait faire la différence! Certes, Copé apparaît plus «dynamique» (37% contre 16%) et plus «moderne» (31%-15%). Mais à la question «Qui est le plus capable de rassembler les électeurs de droite ?», l'écart entre les deux hommes est encore plus franc: 39% pour Fillon, 11% pour Copé.
Est-ce suffisant pour estimer que les jeux seraient faits? Pas forcément. Pour Bruno Jeanbart, directeur des études politiques chez OpinionWay, «ce qui est difficile à évaluer dans cette élection interne à l'UMP, c'est précisément qu'il ne s'agit pas d'un mécanisme de primaire, où les militants cherchent à désigner le mieux placé pour emporter une élection».
Ainsi, pour Bruno Jeanbart, «si les votants sont plus sur une refondation ou un renouvellement du parti, ils pourraient être plus tentés par Copé, qui apparaît plus jeune. Mais, s'ils recherchent plutôt un nouveau leader, après le départ de Nicolas Sarkozy, ils devraient être plus tentés par Fillon, qui semble être naturellement prêt pour les mois qui viennent».
Cellule terroriste : Manuel Valls laisse entendre qu'il y aura d'autres arrestations
Interrogé sur RTL, Manuel Valls, ministre de l'intérieur, a affirmé qu'il pourrait y avoir d'autres arrestations après le démantèlement d'une cellule terroriste le week-end dernier. Il a aussi regretté la « dérive » de Jean-François Copé
« Il y a des gardes à vue » et « il y aura sans doute peut être d'autres arrestations, on ne peut pas l'exclure », a précisé Manuel Valls ce lundi matin sur RTL. « Il s'agissait bien d'un groupe, d'une cellule, d'un réseau dangereux qu'il fallait neutraliser et sans doute d'autres cibles étaient-elles visées ».
Interrogé sur la radicalisation de certains individus, le ministre de l'Intérieur a prévenu qu' « il y a plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d'individus capables de s'organiser comme le groupe qui vient d'être démantelé ».
« A partir du moment où Mohamed Merah (...) avec un passeport français, une carte d'identité française a tué, que ce groupe qui vient d'être démantelé a déjà agi à Sarcelles et qu'il avait sans doute d'autres objectifs, nous devons considérer cette menace comme très sérieuse, et il faut s'y attaquer », a-t-il ajouté.
« C'est un problème de société majeur » face auquel il y a « besoin de la mobilisation de toute la société », a martelé Manuel Valls, conscient que la radicalisation de certains jeunes débute en prison. « Se pose le problème de la formation des aumôniers comme celle des imams dans les prisons ». « Dans les prisons, nous avons besoin d'imams français, d'imams formés », a conclu Manuel Valls.
La « dérive » de Jean-François Copé
Le ministre de l'Intérieur a également à son tour déploré les propos de Jean-François Copé. Regrettant pour l'occasion que ce dernier soit « dans la dérive » et n'ait « pas tiré les leçons du passé », après ses déclarations controversées sur ces jeunes qui se font « arracher (leur) pain au chocolat » au motif « qu'on ne mange pas au ramadan ».
« La société française n'a pas besoin de tension supplémentaire, n'a pas besoin de stigmatisations. Elle a besoin d'apaisement », a prévenu le ministre de l'Intérieur.
« Il n'y a pas de racisme anti-blanc, il n'y a pas de racisme anti-noir, il n'y a pas de racisme anti-maghrébin, il y a tout simplement le racisme. Il est puni par la loi », a continué Manuel Valls, appelant tous les personnalités politiques « de la majorité ou de l'opposition » à leur « responsabilité ».
SOURCE : AFP, REUTERS
ECONOMIE
Action du Qatar en France: "bienvenue à tous les investisseurs" dit Fabius
"Bienvenue à tous les investisseurs, dès lors que c'est clair et que ça permet d'apporter des emplois et un soutien", a déclaré M. Fabius lors de l'émission "Tous politiques" France Inter/AFP/Le Monde.
"On a beaucoup parlé du Qatar, c'est vrai que son action est souvent spectaculaire. Mais dès lors que ces investissements sont positifs pour la balance française, pour l'emploi, je ne vois pas pourquoi on serait réticents", a poursuivi le ministre des Affaires étrangères.
"Ca ne veut pas dire du tout qu'il puisse y avoir une pesée sur notre politique étrangère", a-t-il ajouté.
"Nous avons de très bons contacts avec les autorités du Qatar que nous voyons régulièrement et nous sommes parfaitement au clair. Le Qatar a fait le choix d'un partenariat profond avec la France, la France en est heureuse", a-t-il déclaré.
Interrogé sur les raisons des investissements qataris en France, il a estimé que ce pays était "sensible au fait que la France est un pays qui pèse, une des cinq principales puissances du monde, et qu'en même temps nous ne sommes pas alignés".
"Nous avons des choix clairs, des principes, mais nous n'obéissons pas à tel camp ou à tel autre. En politique étrangère, la France est entendue et elle est attendue. Je crois qu'un pays comme le Qatar et d'autres sont sensibles à cela", a-t-il estimé.
Les projets d'investissements du Qatar en France, dans le secteur sportif ou pour relancer l'activité dans les banlieues, continuent de susciter des interrogations dans la classe politique, Après avoir investi dans le secteur sportif, au Paris-Saint-Germain (football et handball) et dans l'achat de droits de diffusion TV, puis sur le marché de l'art, le Qatar s'intéresse depuis fin 2011 aux banlieues françaises, auxquelles il voulait dédier à l'origine un fonds de 50 millions d'euros.
Interrogé sur le montant du fonds, M. Fabius a expliqué "avoir entendu un chiffre de 100 millions d'euros".
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© D.R. - Medef
Les critiques de Laurence Parisot, les écueils d'EADS/BAE : un week-end d'industrie
Quand la présidente du Medef décide de s'en prendre aux ministres en poste, elle n'y va pas par quatre chemins. Londres non plus, dans l'épineux dossier de la fusion entre EADS et BAE Systems.
Sur Europe 1 le 7 octobre, elle a critiqué l' "interventionnisme social" du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans le dossier PSA. Elle a jugé qu'il avait tort de "s'ingérer" dans le dialogue entre direction et syndicats. "Arnaud Montebourg est quelqu'un qui à la fois comprend relativement bien les enjeux de l'industrie, je l'ai vu notamment au moment de la conférence environnementale où nous avions une position bien souvent identique, mais il a une conception qui est excessivement interventionniste, il est dans un interventionnisme social qui à mon avis ne prépare pas véritablement le redressement productif", a-t-elle estimé."On ne peut pas dire à la fois (...) 'il faut respecter le dialogue social' et s'inviter dans le dialogue social, car le dialogue social ne concerne que deux acteurs, l'entreprise et les organisations syndicales, la direction de PSA et les syndicats de PSA, donc je pense que le ministre a tort de s'ingérer effectivement dans cette discussion au sein de PSA", a déclaré la présidente du Medef.
La réponse d'Arnaud Montebourg ne s'est pas faite attendre. "Nous sommes des interventionnistes pondérés et modérés, mais absolument intraitables lorsqu'il est nécessaire que des situations de reconstruction industrielle soient menées", a-t-il rétorqué à l'occasion d'une émission Europe1/iTélé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Parisot s'inquiète du départ massif des entrepreneurs
Autre salve de Laurence Parisot à l'attention du ministre du Budget Jérôme Cahuzac ensuite. "Il y a aujourd'hui une urgence économique, une situation extraordinairement grave, il y a un risque pour notre pays, ce risque c'est celui d'un effondrement de notre tissu économique, et en plus, il faut le dire, un risque de départ massif des investisseurs et des chefs d'entreprise", a déclaré la dirigeante de l'organisation patronale sur Europe 1. "Oui, nous voyons beaucoup de chefs d'entreprises d'investisseurs, quitter notre pays, ou (...) d'investisseurs étrangers qui avaient envie de venir développer des projets économiques en France et qui ont stoppé tous leurs projets", a-t-elle ajouté.
Sur l'antenne de Radio J le 7 octobre, Jérôme Cahuzac, a répliqué dimanche à la présidente du Medef. "Il y a un flux continu depuis des années, mais je n'ai pas vu d'accélération", et ce, "ni avant ni après" l'élection du président François Hollande, a rétorqué le ministre, ajoutant selon l'AFP que la présidente du Medef lui donnait l'impression de se livrer à une "surenchère" et de "prendre un train en marche", à la suite de la fronde des entrepreneurs auto-baptisés les "Pigeons" contre la taxation des plus-values de cessions d'entreprises.
Montebourg snobe Hyundai au Mondial de l'auto
Samedi 6, honorant sa promesse faite aux salariés de PSA Aulnay, le ministre du Redressement productif s'est rendu au Mondial de l'auto, à paris. Alors qu'il avait clairement accusé les constructeurs automobiles Kia et Hyundai de "dumping social" il y a quelques semaines, enjoignant les Français à ne plus acheter leurs véhicules, Arnaud Montebourg, a évité de se rendre sur les stands des constructeurs sud-coréens lors de sa visite au salon.
Interrogé par des journalistes qui souhaitaient savoir s'il s'arrêterait sur le stand de Hyundai, le ministre à répondu : "Non, parce que le gouvernement français a demandé une mesure de surveillance au sujet de Hyundai Kia". Selon l'AFP, il a tout de même salué Im Deok Jeong, le patron France de Hyundai Motors, indiquant qu'il "recevra l'ambassadeur de Corée du Sud prochainement" à ce sujet.
Arnaud Montebourg avait, quelques minutes auparavant, croisé dans les allées du salon Im Deok Jeong, qui lui a indiqué qu'il l'accueillerait volontiers sur son stand.
Londres met des bâtons dans les roues à EADS et BAE
Autre actualité qui a fait couler beaucoup d'encre ce week-end : le projet de fusion EADS/BAE. Ce rapprochement de 35 milliards d'euros suscite bien des interrogations, notamment sur le rôle des Etats dans la future entité, question qui donne lieu à de sérieuses divergences entre Londres, Paris et Berlin.
"Nous voulons que cette société prospère en tant qu'entreprise commerciale, concentrée sur des choses qui soient bonnes pour elle, qu'elle ne soit redevable d'aucun Etat ou contrôlée par quelque Etat que ce soit", a déclaré le secrétaire britannique à la Défense Philip Hammond à la BBC le 7 octobre.
"Il n'est pas nécessaire qu'il n'y ait aucun intérêt français ou allemand dans la société mais il est nécessaire de ramener ces intérêts en deçà du niveau à partir duquel ils peuvent contrôler ou influer la manière dont la société se comporte", a-t-il prévenu.
Londres fixe ses priorités pour le projet de fusion EADS/BAE
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Le projet de fusion entre EADS et BAE doit préserver la sécurité nationale et l'emploi en Grande-Bretagne, a déclaré le 7 octobre le ministre des Finances britannique George Osborne, à trois jours de la date limite de présentation dudit projet.
Ce rapprochement de 35 milliards d'euros suscite bien des interrogations, notamment sur le rôle des Etats dans la future entité, question qui donne lieu à de sérieuses divergences entre Londres, Paris et Berlin.
La France veut conserver une participation, tout en n'excluant pas de la faire évoluer en l'augmentant, tandis que l'Allemagne veut une place équivalente à celle de la France pour ne pas rester à l'écart de autres grandes puissances et que la Grande-Bretagne veut restreindre le plus possible le rôle des Etats, ont dit plusieurs personnes au fait des discussions.
EADS et BAE Systems veulent également une intervention minimale des Etats, ne serait-ce que pour protéger les acquis du groupe britannique aux Etats-Unis, très présents sur des contrats du Pentagone dits "sensibles".
"Notre approche de ce dossier est de dire très clairement que nos priorités sont bien sûr la sécurité nationale du Royaume-Uni et, deuxièmement, les emplois et l'investissement au Royaume-Uni", a dit George Osborne à l'antenne de Sky TV.
"Ce sont les éléments à l'aune desquels nous allons juger la proposition que ces deux sociétés nous ont soumises", a-t-il ajouté.
Un porte-parole d'EADS a dit le 6 octobre que le groupe européen d'aéronautique et de défense poursuivait des discussions "constructives" avec les Etats et qu'il restait convaincu de la pertinence de cette alliance.
"Nous poursuivons nos discussions constructives avec les gouvernements", a dit le porte-parole. "Nous restons persuadés que nous avons soumis une excellente proposition pour l'Europe".
Selon une source gouvernementale française, la date-limite pourrait être repoussée de 28 jours, une perspective qui n'est pas du goût des sociétés concernées pour l'instant, en l'absence de progrès concrets.
Des collaborateurs des chefs d'Etat et de gouvernement des trois pays concernés ont tenu une vidéoconférence le 5 octobre et "tout mis sur la table pour voir si nous pouvons aller de l'avant", a ajouté la source.
EADS et BAE ont démenti un article du Spiegel selon lequel les discussions avaient abouti à une impasse, rendant le projet mort-né.
Une source parlementaire française a dit cette semaine que le président François Hollande était prêt à contacter la chancelière allemande Angela Merkel sur ce dossier. Rien ne dit pour l'heure que le moindre contact soit prévu.
(avec Reuters, Guy Faulconbridge et Gernot Heller)
La zone euro inaugure « le FMI européen »
Les ministres des Finances de l'Eurogroupe vont tenter de rapprocher les points de vue à Luxembourg. Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) sera lancé ce lundi à Luxembourg. Son premier client sera l'Espagne.
La zone euro inaugure lundi son outil anticrise le plus attendu, le Mécanisme européen de stabilité (MES). Pourtant, dans un retournement auquel trois ans de crise ont fini par habituer, les Européens semblent plus que jamais divisés sur le maniement de leur arme nouvelle face à l'urgence brûlante: le financement de l'Espagne, plombée par ses déficits publics, le passif de ses banques et ses provinces en faillite.
À Luxembourg, les dix-sept gouverneurs du MES - en fait les ministres des Finances - auraient pu faire d'une pierre deux coups : montrer que le «FMI européen» existe bien et prouver, en plus, qu'il sert efficacement. Las, sur fond de divergences et parfois de retours en arrière, aucun des deux dossiers chauds sur lesquels les marchés attendent le MES n'a atteint le palier de décision. Ni la Grèce. Ni l'Espagne. Le cas espagnol, le plus lourd et le plus controversé, est exemplaire. Le dernier sommet de l'euro l'avait apparemment balisé, dans ses conclusions du 29 juin. Madrid semblait certaine d'obtenir du MES une recapitalisation directe de ses banques au tout début de 2013, après la mise en place «en urgence» d'un système européen de supervision d'ici à la fin de l'année. Le Trésor espagnol pouvait aussi compter sur d'autres instruments du MES - tels les crédits de précaution - sans tarder et «de manière souple et efficace».
Sur ces trois points, la pause de l'été conjuguée à une accalmie précaire sur les marchés ont démobilisé et remis en cause les certitudes. L'Allemagne, premier créancier de l'euro, appuyée par la Finlande et les Pays-Bas, estime qu'après tout l'Espagne n'entre pas dans l'épure d'une recapitalisation directe par le MES. Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, prend prétexte de ces atermoiements pour repousser l'appel à l'aide, contre l'avis officieux de Paris. La France, bien sûr, appuyée par Madrid et aussi par Rome, affirme publiquement que le calendrier et les engagements du MES sont là pour être tenus.
La réunion de Luxembourg doit permettre d'avancer sur deux points. Chypre doit donner sa réponse au programme d'aide et aux conditions posés par la troïka UE-BCE-FMI. Mardi, la France et l'Allemagne comptent de leur côté réunir enfin les appuis qui permettraient de lancer une taxe européenne sur les transactions financières, à voilure réduite: il leur faut les signatures de neuf pays. Paris et Berlin en avaient réuni six ou sept à la veille du week-end, sans l'Espagne ni l'Italie.
À Luxembourg, les dix-sept gouverneurs du MES - en fait les ministres des Finances - auraient pu faire d'une pierre deux coups : montrer que le «FMI européen» existe bien et prouver, en plus, qu'il sert efficacement. Las, sur fond de divergences et parfois de retours en arrière, aucun des deux dossiers chauds sur lesquels les marchés attendent le MES n'a atteint le palier de décision. Ni la Grèce. Ni l'Espagne. Le cas espagnol, le plus lourd et le plus controversé, est exemplaire. Le dernier sommet de l'euro l'avait apparemment balisé, dans ses conclusions du 29 juin. Madrid semblait certaine d'obtenir du MES une recapitalisation directe de ses banques au tout début de 2013, après la mise en place «en urgence» d'un système européen de supervision d'ici à la fin de l'année. Le Trésor espagnol pouvait aussi compter sur d'autres instruments du MES - tels les crédits de précaution - sans tarder et «de manière souple et efficace».
Sur ces trois points, la pause de l'été conjuguée à une accalmie précaire sur les marchés ont démobilisé et remis en cause les certitudes. L'Allemagne, premier créancier de l'euro, appuyée par la Finlande et les Pays-Bas, estime qu'après tout l'Espagne n'entre pas dans l'épure d'une recapitalisation directe par le MES. Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, prend prétexte de ces atermoiements pour repousser l'appel à l'aide, contre l'avis officieux de Paris. La France, bien sûr, appuyée par Madrid et aussi par Rome, affirme publiquement que le calendrier et les engagements du MES sont là pour être tenus.
Un fossé politique
Les ministres des Finances de l'Eurogroupe, rejoints mardi par leurs dix autres collègues de l'UE, vont tenter de rapprocher les points de vue deux jours durant à Luxembourg. Le fossé, qui menace de se creuser davantage à l'approche des législatives allemandes, est clairement politique. Il faudra plutôt attendre le sommet européen des 18-19 octobre pour commencer à le combler. De fait, qu'il s'agisse de l'Espagne ou de la Grèce, «tout est repoussé jusqu'à la fin octobre, voire début novembre», avancent des responsables européens. Le MES attendra pour son baptême du feu…La réunion de Luxembourg doit permettre d'avancer sur deux points. Chypre doit donner sa réponse au programme d'aide et aux conditions posés par la troïka UE-BCE-FMI. Mardi, la France et l'Allemagne comptent de leur côté réunir enfin les appuis qui permettraient de lancer une taxe européenne sur les transactions financières, à voilure réduite: il leur faut les signatures de neuf pays. Paris et Berlin en avaient réuni six ou sept à la veille du week-end, sans l'Espagne ni l'Italie.
La Banque mondiale moins optimiste pour la croissance chinoise
L'économie chinoise, deuxième de la planète, ne devrait croître que de 7,7% cette année, contre 9,3% l'an dernier, mais le risque d'un atterrissage brutal est « faible » et la croissance devrait s'accélérer en 2013, à 8,1% selon la Banque mondiale.
« La croissance va ralentir cette année en Chine, à 7,7% contre 9,3% l'an dernier, en raison d'exportations plus faibles et d'une croissance des investissements moins rapide », a estimé la Banque dans son dernier rapport sur l'Asie de l'Est et le Pacifique publié ce lundi à Singapour. Jusqu'à maintenant, la Banque mondiale anticipait une progression de 8,2% de l'économie chinoise pour cette année.
La croissance du Produit intérieur chinois devrait cependant s'accélérer à nouveau en 2013, avec une progression de 8,1%, grâce notamment aux effets des mesures de relance gouvernementales et de la hausse attendue des investissements, précise la BM.
Pas de chute vertigineuse
« Le ralentissement de la Chine cette année est significatif et certains craignent qu'il puisse encore s'aggraver », met en garde la BM, estimant cependant qu'il ne faut pas s'attendre à une chute vertigineuse de la croissance.
« Les mesures prises cette année en matière monétaire commencent à produire leurs effets sur le crédit et le tout-dernier indice PMI laisse entrevoir une certaine reprise de l'activité », souligne la Banque en référence à l'indice PMI des directeurs d'achat compilé par la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP) et qui s'est élevé le mois dernier à 49,8, contre 49,2 en août, se rapprochant ainsi du seuil des 50 points au-delà duquel l'activité est considérée comme en expansion.
La BM table également sur un futur effet positif des mesures du gouvernement chinois visant à relancer les investissements pour en conclure que « le risque d'un atterrissage forcé (de l'économie chinoise) reste faible ».
Effet d'entraînement
Le ralentissement chinois devrait entraîner dans son sillage l'ensemble des pays en développement de l'Asie de l'Est et du Pacifique, dont la croissance plafonnera à 7,2% cette année, soit un point de moins que l'an dernier. Les pays dits « en développement » de la région ne comptent notamment pas le Japon et l'Australie, selon la définition de la Banque.
L'économie de la région devrait rebondir en 2013 pour atteindre 7,6%, alimentée par la demande intérieure, mais une aggravation de la crise de la zone euro, un renforcement des mesures d'austérité budgétaires aux Etats-Unis ainsi qu'un ralentissement prolongé de la croissance chinoise restent d'importants facteurs de risque, avertit la Banque.
« Aucune région en développement ne serait épargnée, si la situation en Europe venait à se détériorer de manière significative... Une crise +majeure+ pourrait entraîner une chute de plus de deux points de la croissance du PIB en 2013 » dans la région, met en garde la BM. Le PIB chinois n'a progressé que de 7,6% au deuxième trimestre, soit la plus mauvaise performance depuis le début de la crise économique mondiale en 2008-2009.
Pékin a déjà pris depuis la fin de l'année dernière diverses mesures pour soutenir l'activité, dont l'abaissement à deux reprises des taux d'intérêt directeurs, en juin et juillet. La banque centrale a par ailleurs réduit depuis décembre à plusieurs reprises les réserves obligatoires des banques pour leur permettre de prêter davantage.
Le gouvernement chinois a également annoncé récemment des mesures destinées à « stabiliser » les exportations, prévoyant notamment des baisses de taxes pour les exportateurs ainsi que des procédures douanières simplifiées.
La Chine a reconnu le mois dernier qu'elle aurait « d'énormes difficultés » à atteindre son objectif de 10% de croissance du commerce extérieur pour 2012, à cause d'une mauvaise conjoncture internationale qui pénalise ses exportateurs, dont l'Europe est le premier débouché.
LES ECHOS AVEC AFP
Le dividende de Lloyds agite les autorités britanniques
La Financial Services Authority (FSA) me nace d'opposer son veto au projet de la banque de verser un dividende aux actionnaires.
Un contentieux oppose Lloyds Banking Group et l'autorité de tutelle britannique du secteur financier concernant le projet de la banque de verser un dividende aux actionnaires, écrit le Sunday Times.
Sans citer de sources, le journal écrit que le directeur général Antonio Horta-Osorio veut verser un petit dividende en 2014, décision à laquelle la Financial Services Authority (FSA) menace d'opposer son veto car elle estime que la banque devrait préserver son capital pour mieux parer à la menace d'un éclatement de la zone euro.
Lloyds, dont l'Etat détient 40% du capital à l'issue d'un renflouement, veut reprendre le versement de dividendes le plus vite possible mais cela dépend aussi des conditions de constitution de fonds propres imposées par Bâle III.
« Nous avons touours dit que nous souhaiterions reprendre progressivement le versement de dividenes, lorsque la position financière du groupe et les conditions du marché l'autoriseront et après que les normes prudentielles de fonds propres auront été établies et respectées avec circonspection; de ce point de vue, nous travaillons de façon productive avec tous les régulateurs », explique Lloyds dimanche.
Londres a injecté 20 milliards de livres pour renflouer la banque en 2008. La reprise du dividende pourrait être le préambule au désengagement de Londres.
L'action LLoyds a terminé à 37,8 pence vendredi, impliquant que le contribuable doit compter avec une perte de l'ordre de huit milliards de livres actuellement.
SOURCE REUTERS
Mathieu Nebra, l'ado qui vaut plus d'un million d'euros
Mathieu Nébra, fondateur du " site du zéro"
Dans la galaxie des "digitale natives", cette jeune génération née avec internet et les téléphones portables ... apparaît un nom peu connu du grand public : Mathieu Nebra. Et pourtant ce petit génie de l'informatique a créé à l'âge de 13 ans, le site du Zéro. Une plateforme qui propose des cours gratuits pour débutants en informatique.
JUSTICE ?
Martine Aubry convoquée en vue d'une possible mise en examen
Le Monde.fr avec AFPMartine Aubry est prochainement convoquée par un juge d'instruction parisien pour une possible mise en examen dans le cadre d'une enquête sur les dégâts provoqués par l'amiante, selon des informations de la chaîne M6.
L'ex-première secrétaire du PS est convoquée en sa qualité de directrice des relations du travail de 1984 à 1987 au ministère du travail, la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy s'intéressant à l'action des pouvoirs publics face à l'amiante dans les années 1970-1980. Des dizaines de hauts fonctionnaires, dont Martine Aubry, ont été entendus comme témoins depuis 2009 à ce sujet.LA "GESTION DÉFAILLANTE" DE L'ÉTAT
Le caractère cancérogène de l'amiante est connu depuis les années 50 mais le premier décret réglementant son usage ne date que de 1977 et son interdiction de 1997. En 2005, un rapport sénatorial avait accablé l'Etat pour sa "gestion défaillante" de l'amiante.
Utilisé massivement en particulier dans le secteur de la construction, l'amiante est jugé responsable de 10 à 20 % des cancers du poumon et pourrait provoquer 100 000 décès d'ici à 2025, selon les autorités sanitaires.
"Comme tous ceux qui travaillaient avec moi, j'avais la conviction que le décret de 1977 puis celui de 1987 nous permettaient de protéger efficacement la santé des salariés", avait dit Mme Aubry lors de son audition comme témoin.
MISES EN EXAMEN POUR HOMICIDES ET BLESSURES INVOLONTAIRES
"Aucune alerte n'est venue de la CNAM, du ministère de la santé, d'autres acteurs ou des chercheurs pour nous dire que ce n'était pas le cas", avait-elle encore dit.
Parallèlement, plusieurs membres du Comité permanent amiante, considéré par les victimes comme la structure de lobbying des industriels du secteur dans les années 1980, ont été récemment mis en examen pour homicides et blessures involontaires.
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