UMP: Fillon et Copé côte à côte pour un débat télévisé
A part bien sûr les questions posées, tout a été minutieusement calé avec les représentants de chacun des candidats à l'élection du nouveau président de l'UMP le 18 novembre par les militants.
L'ex-Premier ministre et le secrétaire général du parti se succéderont, 30 minutes chacun, pour un grand oral face à des journalistes. Le tirage au sort a voulu que M. Fillon s'exprime en premier. David Pujadas les réunira ensuite sur le plateau pour les interroger pendant une demi-heure. "Un moment de vérité" et "un face-à-face entre les deux hommes", promet le présentateur.
Le "débat" se fera plutôt à l'américaine, avec MM. Fillon et Copé debout derrière des pupitres de biais. C'est Jean-François Copé qui conclura.
Sur le plateau, figureront au milieu du public les colistiers de chaque candidat: Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse côté Fillon, Luc Chatel et Michèle Tabarot côté Copé.
Si l'exercice s'est imposé à gauche -avec des débats télévisés pour la primaire à la présidentielle de 2007 et 2012- il constitue une vraie nouveauté à droite, où la culture du chef a longtemps dominé.
Chaque camp s'accorde à dire que ce rendez-vous, dont les deux hommes se seraient bien passés, ne devrait pas être "décisif", ni virer au pugilat. Tout juste chacun pourrait-il donc rebondir sur les arguments de l'adversaire pour marquer sa différence même si, idéologiquement, les rivaux sont d'accord sur l'essentiel.
Beaucoup à l'UMP n'étaient pas favorables à un tel débat. "Il faut que ce soit le plus respectueux possible de l'un et de l'autre et surtout des militants de l'UMP (...) Il ne peut y avoir qu'un seul perdant, c'est l'UMP elle-même" en cas de bagarre, met en garde Eric Woerth.
Xavier Bertrand, qui fera son choix après ce débat, attend, dit-il dans Le Figaro jeudi, que "chacun expose clairement comment il compte faire en sorte que l'UMP renoue avec la victoire, d'abord aux municipales de 2014", "sans que cela tourne à la foire d'empoigne".
"Ce débat ne doit absolument pas entraver le rassemblement de notre famille politique le rassemblement de notre famille politique, impératif le 18 novembre au soir", insiste pour sa part Valérie Pécresse dans Métro. Aux yeux des fillonistes, seule une erreur d'ici au scrutin de leur champion, grand favori des sondages réalisés auprès des sympathisants (seuls les militants voteront), pourrait le priver de la victoire.
Les duellistes ne prennent pas pour autant ce rendez-vous à la légère. Alors qu'ils sillonnent quotidiennement la France pour convaincre les militants, ils ont dégagé leur agenda pour la journée afin de peaufiner, avec leurs proches, leurs arguments.
"Mais je ne me prépare pas de manière aussi spécifique que je pourrais le faire dans un vrai débat qui m'opposerait à la gauche", comme le 15 mars face à François Hollande dans cette même émission, confie Jean-François Copé. "L'émission permettra aux candidats de se présenter dans leur part d'authenticité", ajoute-t-il.
Jeunes pro-Copé et Jeunes pro-Fillon suivront le débat à distance, dans des brasseries parisiennes. A la veille du congrès du PS à Toulouse, les Jeunes socialistes se retrouveront eux aussi, dans la Ville rose, pour une soirée "On va tous vous éCopé le Fillon" afin de "riposter à la droite sur les réseaux sociaux".
ECONOMIE
Chômage : "Impossible d'inverser la tendance d'ici un an"
Le gouvernement aura du mal à tenir l'objectif de François Hollande, selon l'économiste Mathieu Plane. Interview.
Le seuil est bien dépassé. Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en France a atteint un total de 3,057 millions en métropole en septembre, a annoncé mercredi 24 octobre le ministère du Travail. La plus forte augmentation depuis avril 2009, avec 46.900 chômeurs de plus en un mois. Une intensité qui montre que la situation est dramatique, estime Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Est-ce une surprise ?
- On sait que nous traversons une situation dégradée, et que cette dégradation s'intensifie. Nous attendons une croissance négative au troisième trimestre de cette année. Or la croissance est déterminante pour la relance de l'emploi.
Ce qui est surprenant, c'est l'intensité du phénomène. Cela montre que la situation est dramatique. Ces chiffres sont comparables à ceux observés en 2009, en pleine récession. Mais on part de niveaux plus élevés : à l'époque nous étions à environ 7,5% de chômage, nous sommes aujourd'hui à 9,5%. Cette hausse survient après des dizaines de mois négatifs. Ces 47.000 chômeurs s'ajoutent à une situation déjà très difficile.
Est-ce que le chômage a changé de forme ?
- On voit une forte augmentation de la durée moyenne de chômage. Cela se traduit par une hausse de la part des chômeurs de longue durée dans la population. Non seulement des emplois sont détruits, mais en plus on ne crée plus suffisamment d'emplois.
Les chômeurs de longue durée arrivent en fin de droit au bout d'un certain temps. Ils font alors appel aux minima sociaux, mais risquent de tomber dans la pauvreté. Les stabilisateurs automatiques qui ont été sollicité depuis 2009 pour amortir les effets de la crise ont une efficacité à durée limitée.
Ce qui est inquiétant également est que le nombre de cessations d'inscriptions pour défaut d'actualisation a augmenté. On doit s'inscrire chaque mois à Pôle Emploi quand on est chômeur. Certains oublient simplement, d'autres se découragent. Mais cela signifie surtout que les chiffres du chômage pourraient être encore plus gros, puisque ces personnes en sortent sans pour autant avoir trouvé un emploi.
Comment expliquer que le licenciement économique compte pour si peu ?
- C'est une procédure très médiatisée, très révélatrice de la situation, mais ce n'est pas le mode d'ajustement privilégié par les entreprises. Elle a un coup humain très élevé et très négatif en termes d'image. Les entreprises préfèrent jouer sur la durée du travail via les contrats à durée déterminée, sur le non-remplacement des départs, ou sur la rupture conventionnelle.
Les licenciements sont vraiment le dernier recours, et pèsent en réalité peu sur les chiffres de l'emploi. C'est d'ailleurs pour cela que les jeunes sont les premières victimes des fluctuations du marché de l'emploi. Ils sont les premiers à entrer au chômage et les premiers à en sortir parce qu'on leur propose des contrats à durée déterminé. Ils servent de variable d'ajustement.
Que peut-on envisager pour les mois à venir ?
- Dans ce contexte de crise, rétablir les comptes publics a un impact négatif. Le gouvernement prévoit un effort de quelque 36 milliards d'euros l'année prochaine. On voit bien qu'il se préoccupe de la question de l'emploi, en mettant en place certains dispositifs comme les emplois d'avenir.
Mais ce ne sera pas suffisant face à l'effet récessif de cette politique budgétaire. Le gouvernement table sur 0,8% de croissance du PIB l'année prochaine. Mais nous pensons qu'elle sera plutôt autour de zéro. Dans ces conditions, il sera impossible d'inverser la tendance d'ici un an, comme s'y est engagé François Hollande en septembre.
Est-ce une surprise ?
- On sait que nous traversons une situation dégradée, et que cette dégradation s'intensifie. Nous attendons une croissance négative au troisième trimestre de cette année. Or la croissance est déterminante pour la relance de l'emploi.
Ce qui est surprenant, c'est l'intensité du phénomène. Cela montre que la situation est dramatique. Ces chiffres sont comparables à ceux observés en 2009, en pleine récession. Mais on part de niveaux plus élevés : à l'époque nous étions à environ 7,5% de chômage, nous sommes aujourd'hui à 9,5%. Cette hausse survient après des dizaines de mois négatifs. Ces 47.000 chômeurs s'ajoutent à une situation déjà très difficile.
Est-ce que le chômage a changé de forme ?
- On voit une forte augmentation de la durée moyenne de chômage. Cela se traduit par une hausse de la part des chômeurs de longue durée dans la population. Non seulement des emplois sont détruits, mais en plus on ne crée plus suffisamment d'emplois.
Les chômeurs de longue durée arrivent en fin de droit au bout d'un certain temps. Ils font alors appel aux minima sociaux, mais risquent de tomber dans la pauvreté. Les stabilisateurs automatiques qui ont été sollicité depuis 2009 pour amortir les effets de la crise ont une efficacité à durée limitée.
Ce qui est inquiétant également est que le nombre de cessations d'inscriptions pour défaut d'actualisation a augmenté. On doit s'inscrire chaque mois à Pôle Emploi quand on est chômeur. Certains oublient simplement, d'autres se découragent. Mais cela signifie surtout que les chiffres du chômage pourraient être encore plus gros, puisque ces personnes en sortent sans pour autant avoir trouvé un emploi.
Comment expliquer que le licenciement économique compte pour si peu ?
- C'est une procédure très médiatisée, très révélatrice de la situation, mais ce n'est pas le mode d'ajustement privilégié par les entreprises. Elle a un coup humain très élevé et très négatif en termes d'image. Les entreprises préfèrent jouer sur la durée du travail via les contrats à durée déterminée, sur le non-remplacement des départs, ou sur la rupture conventionnelle.
Les licenciements sont vraiment le dernier recours, et pèsent en réalité peu sur les chiffres de l'emploi. C'est d'ailleurs pour cela que les jeunes sont les premières victimes des fluctuations du marché de l'emploi. Ils sont les premiers à entrer au chômage et les premiers à en sortir parce qu'on leur propose des contrats à durée déterminé. Ils servent de variable d'ajustement.
Que peut-on envisager pour les mois à venir ?
- Dans ce contexte de crise, rétablir les comptes publics a un impact négatif. Le gouvernement prévoit un effort de quelque 36 milliards d'euros l'année prochaine. On voit bien qu'il se préoccupe de la question de l'emploi, en mettant en place certains dispositifs comme les emplois d'avenir.
Mais ce ne sera pas suffisant face à l'effet récessif de cette politique budgétaire. Le gouvernement table sur 0,8% de croissance du PIB l'année prochaine. Mais nous pensons qu'elle sera plutôt autour de zéro. Dans ces conditions, il sera impossible d'inverser la tendance d'ici un an, comme s'y est engagé François Hollande en septembre.
SOCIAL
Electrolux : la machine s'arrête à Revin
Des employés du groupe Electrolux manifestent à Senlis le 24 octobre. (Photo Martin Bureau. AFP)
La direction du groupe électroménager a confirmé mercredi l'arrêt de la production sur le site des Ardennes, qui emploie 419 personnes.
Les salariés d’Electrolux à Revin (Ardennes), qui manifestaient mercredi à Senlis (Oise) devant le siège du fabricant d'électro-ménager, sont repartis dépités après la confirmation par la direction de l’arrêt la production des lave-linge dans leur usine d’ici 2014.
Près de 500 manifestants employés du site de Revin et également de Senlis, s'étaient réunis devant les locaux du siège d’Electrolux où se tenait un comité central d’entreprise extraordiaire sur l’avenir du site ardennais.
«Il n’y a pas d’autre alternative à l’arrêt de la production des machines à laver, mais la direction affirme vouloir chercher des solutions de reprises externes tout en acceptant de parler également de solutions internes», a expliqué aux salariés, Lysian Fagis, porte-parole de l’intersyndicale à l’issue de 7 heures de CCE.
«Deux entrevues au ministère du Redressement productif sont prochainement prévues pour que nous expliquions notre projet de réindustrialisation du site que la direction refuse de prendre en compte», a-t-il poursuivi.
Selon les syndicats, un projet pérenne de production de hottes aspirantes haut de gamme jusque là sous-traitées par Electrolux à des concurents avait été proposé à la direction du groupe suédois. «On est dégoûté, ils ferment alors que nous sommes rentables, on se sent méprisés», a réagi Sandrine Ounissi, 42 ans, qui travaille depuis 20 ans à l’usine de Revin. «S’ils veulent faire du stock sur notre dos, il va falloir qu’ils paient car on ne va pas travailler pendant deux ans au même rhytme en se sachant condamnés», a-t-elle continué.
Selon les syndicats, une réunion des salariés est prévue jeudi en début d’après-midi à Revin pour déterminer les suites du mouvement de grève. Lundi, le groupe suédois avait annoncé son intention d’arrêter la production des lave-linge à chargement par le dessus dans l’usine de Revin d’ici 2014, tout en publiant des bénéfices en hausse de 19% pour le troisième trimestre.
«C’est l’illustration parfaite d’un défaut de politique industrielle à l'échelle européenne que nous payons au prix fort dans ce département déjà durement touché par la crise», a réagi le député PS des Ardennes Christophe Léonard, venu soutenir les manifestants.
Recherche d'un repreneur
Mardi, la ministre chargée de l’Economie numérique, de l’Innovation et des PME, Fleur Pellerin, avait affirmé l’engagement du gouvernement «qui reste pleinement mobilisé auprès de tous les élus locaux pour trouver des solutions permettant de maintenir l’activité industrielle du site».
L’usine de Revin produit des lave-linge à ouverture par le haut dont les ventes ont chuté de 8% au profit des lave-linge à hublot qui ont progressé de 0,5%, selon les chiffres du Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d'équipement ménager (Gifam). D’après les syndicats, la production de l’usine ardennaise est passée de 770 000 machines à 400 000 en l’espace de trois ans.
Le groupe a précisé qu’il allait débuter une consultation avec les représentants du personnel et «consacrer les deux ans à venir à la recherche d’un repreneur présentant un projet industriel pérenne pour le site».
L’usine de Revin avait été touchée en 2010 par la délocalisation de la production de Faure, la marque d’entrée de gamme des lave-linge d’Electrolux, vers le site d’Olawa en Pologne. Elle conservait alors les marques Electrolux et AEG qui sont donc aussi destinées à migrer vers la Pologne.
Cette usine se trouve dans la quatrième plus grande ville d’un département déjà durement touché par la désindustrialisation. Revin, bourg industriel de 7 400 habitants, a déjà vu en 2011 la fermeture de l’usine de sanitaires Porcher (groupe Ideal Standard), qui employait 146 personnes.
(AFP)
La grève fait dérailler le trafic à la SNCF
A la gare de l'Est, à Paris, le 3 avril. (Photo Charles Platiau. Reuters)
Trois TGV sur dix sont annulés en moyenne ce jeudi, en raison d'un mouvement social suivi par environ un tiers des cheminots.
Le trafic ferroviaire était perturbé jeudi, avec trois TGV sur dix annulés en moyenne, en raison de l’appel lancé par les syndicats représentatifs de l’entreprise publique, mobilisés notamment sur l’emploi et les salaires. Cette grève, qui tombe juste avant les vacances scolaires de la Toussaint, a été lancée par quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT).
Ils entendent signifier au président de la SNCF Guillaume Pepy, leur mécontentement sur les conditions de travail, selon eux dégradées, et leur protestation face à une augmentation des salaires de 0,5%, une «provocation», selon la CGT. Ils veulent aussi adresser une forme de mise en garde au gouvernement qui travaille à une réforme du ferroviaire.
Sur le plan du trafic, des perturbations ont été enregistrées dès mercredi soir, dans le cadre de ce mouvement entamé à 19 heures et qui doit prendre fin vendredi à 8 heures. Pour jeudi, la direction annonce en moyenne six à sept TGV sur dix et deux TER sur trois.
Mercredi soir, le secrétaire général de la fédération CGT Cheminots Gilbert Garrel a indiqué qu’environ 30 à 35% des agents SNCF avaient répondu à l’appel unitaire. Un niveau qu’il a qualifié de très élevé.
«Les cheminots ont les crocs sur l’emploi»
Les cheminots redoutent les conséquences sociales de la future réforme ferroviaire et de l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs, qui pourraient remettre en cause le statut historique de la SNCF.
La réforme ferroviaire ne se «fera pas contre eux» mais «avec eux» a assuré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault mercredi matin sur France Inter. L’augmentation salariale proposée par la SNCF irrite également les syndicats, et la CGT dénonce «l’enfumage» de la direction sur les chiffres des effectifs et du nombre d’embauches prévues en 2012. «Les cheminots ont les crocs sur l’emploi», a dit Gilbert Garrel.
L’augmentation des salaires est «modeste» a reconnu pour sa part mercredi Guillaume Pepy. «J’ai fait le choix de l’emploi, il n’y aura pas de suppressions d’emplois en 2012, c’est un tournant pour l’entreprise», a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le Groupe national des transports combinés (GNTC) a dénoncé «la prise d’otage» que représente cette grève, estimant qu'«il est temps de libérer le rail français de sa tenaille syndicale». Le gouvernement a annoncé pour 2013 une loi réformant à la fois la gouvernance du système ferroviaire et le statut social des cheminots. Pour la réforme du système ferroviaire, les quatre organisations syndicales ayant appelé à la grève «exigent une nouvelle feuille de route».
La réforme «doit contraindre la direction de la SNCF à répondre aux besoins de la nation en matière de service public ferroviaire marchandise et voyageurs», disent-elles.
La SNCF plaide, elle, pour l’unification des activités de transporteur et de gestionnaire du réseau au sein d’une holding, alors que des cadres de RFF soutiennent l’autonomie de leur structure.
Une autre grève attend les voyageurs à partir de vendredi, mais cette fois-ci dans l’aérien. Cette grève chez Air France pourrait durer au-delà du premier week-end des vacances scolaires. La compagnie prévoit d’acheminer tous ses passagers, mais indique d’ores et déjà que des retards sont à prévoir dans le cadre de ce mouvement à l’appel de la CGT, premier syndicat de la compagnie.
(AFP)
Pôle emploi : la hausse des demandeurs d'emploi ne s'arrête plus
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C à Pôle emploi a atteint 4 515 500 en France métropolitaine fin septembre. Cela représente une hausse de 0,5 % en septembre et de 8,3 % sur un an. Les personnes inscrites en catégorie A ont augmenté de 1,6 % sur un mois et de 10,1 % sur un an.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C à Pôle emploi (tenus d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi, qu’ils aient ou non travaillé dans le mois) a augmenté de 0,5 % en septembre, atteignant 4 515 500 en métropole, selon les données publiées par la Dares. Ce résultat est en hausse de 0,5 % en septembre et de 8,3 % sur un an. Dom inclus, le nombre de ces demandeurs d’emploi dépasse les 4,79 millions.
Hausse de la catégorie A
En ce qui concerne les personnes tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi mais n’ayant pas du tout travaillé au cours du mois, l’augmentation est de 1,6 % en métropole (3 057 900 personnes). Sur un an, le chiffre croît de 10,1 %
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C à Pôle emploi (tenus d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi, qu’ils aient ou non travaillé dans le mois) a augmenté de 0,5 % en septembre, atteignant 4 515 500 en métropole, selon les données publiées par la Dares. Ce résultat est en hausse de 0,5 % en septembre et de 8,3 % sur un an. Dom inclus, le nombre de ces demandeurs d’emploi dépasse les 4,79 millions.
Hausse de la catégorie A
En ce qui concerne les personnes tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi mais n’ayant pas du tout travaillé au cours du mois, l’augmentation est de 1,6 % en métropole (3 057 900 personnes). Sur un an, le chiffre croît de 10,1 %
Coca-Cola pourrait supprimer 200 postes en France
ILLUSTRATION. Ce jeudi se tient un comité central d'entreprise chez Coca-Cola France qui pourrait être déterminant pour 200 emplois.
| LP / JEAN-BAPTISTE QUENTIN
| LP / JEAN-BAPTISTE QUENTIN
Le comité central d'entreprise (CCE) de ce jeudi midi pourrait être déterminant: Coca-cola envisagerait de supprimer 200 emplois en France dans le but d'une restructuration au niveau européen où 500 postes devraient sauter. Sur le site des Pennes-Mirabeau, près de Marseille, la tension est palpable. S'il s'avère effectif, ce plan social serait le quatrième en sept ans.
Les premiers touchés seraient cette fois les employés du secteur marketing et commercial; le service financier ayant déjà été délocalisé en Bulgarie. «Après les usines, ils s'attaquent à la vente», s'indigne le secrétaire CGT du comité central européen Dominique Ciavaldini au micro d' Europe 1. Encadrant et salariés seraient menacés.
«On touche à la frappe de vente de Coca-Cola. Ce sont tous des gens qui ont fait gagner un pognon fou à l'entreprise, pendant des années. Aujourd'hui, ils se prennent de plein fouet une guerre énorme au niveau de tous les distributeurs», poursuit, inquiet, le syndicaliste.
En septembre 2011, le géant du soda annonçait déjà la suspension d'un investissement de 17 millions d'euros prévu en 2012 dans son usine des Bouches-du-Rhône pour «protester symboliquement» contre la taxe sur les sodas.
Aujourd'hui, ces 200 emplois menacés tombent bien mal pour le gouvernement, au lendemain de l'annonce d'un nouveau record du chômage : 46 900 nouveaux demandeurs d'emploi sans activité (catégorie A) en septembre, en hausse de 1,6% par rapport au mois d'août. La plus forte progression du chômage depuis avril 2009.
LeParisien.fr
PAPETERIE
Stora Enso to examine the possibility of selling Corbehem Mill in France
(Stora Enso Oyj)
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