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lundi 15 octobre 2012

15102012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

Belgique : les indépendantistes grand gagnants des municipales

Le parti indépendantiste réalise une forte poussée dans toute la Flandre et son chef, Bart De Wever, emporte la mairie d'Anvers. En Wallonie, le Parti socialiste conserve sa prééminence.

Belgique : les indépendantistes grand gagnants des municipales
Les indépendantistes flamands sont sortis grands gagnants des élections municipales dimanche en Belgique, avec une poussée dans toute la Flandre et une victoire à Anvers de leur chef Bart De Wever, qui a aussitôt appelé le Premier ministre Elio Di Rupo à négocier un Etat confédéral.
Après le dépouillement de la quasi-totalité des bureaux à Anvers (nord), la liste Nouvelle alliance flamande (N-VA) était créditée de 37,7% des voix, et 23 sièges sur 55, contre 28,6% et 17 sièges à celle du maire sortant, le socialiste Patrick Janssens. «C'est un dimanche jaune et noir !», les couleurs de la Flandre et de son parti, s'est exclamé devant ses partisans M. De Wever, en parlant de jour «historique».
«Les Flamands doivent pouvoir gérer comme ils l'entendent. Je fais un appel à Elio Di Rupo et aux politiciens francophones: prenez vos responsabilités et préparez avec nous la réforme confédérale», a lancé le leader populiste. «De cette manière, on pourra jeter les bases d'une véritable solidarité dans ce pays», a-t-il dit.

Elio Di Rupo rejette toute relation entre élections locales et fédérales

Récusant fermement toute interprétation nationale de ces élections, M. Di Rupo a refusé de répondre à l'appel de M. De Wever. «Je reconnais le succès de la N-VA», le parti indépendantiste flamand, a-t-il dit, ajoutant aussitôt qu'il n'y avait «pas de relation entre les élections locales et les élections fédérales», qui doivent avoir lieu en juin 2014. Défendant «un gouvernement de réformes» institutionnelles et économiques, le Premier ministre s'est dit «convaincu que les citoyens en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie vont reconnaître ce travail».
Il reste que le succès de M. De Wever à Anvers est amplifié par la percée de son parti dans l'ensemble de la Flandre, avec des scores entre 20 et 30%, signe d'un enracinement local de bon augure pour la N-VA dans la perspective des élections législatives, qui seront décisives pour l'avenir du pays.
«C'est dramatique, mais c'était prévisible», a réagi le président des Fédéralistes démocrates francophones (FDF, opposition), Olivier Maingain. «C'est pour Elio Di Rupo un échec personnel, qui prouve que le gouvernement actuel n'a pas réussi à calmer les appétits des nationalistes flamands», a-t-il ajouté. Depuis la fin, en décembre 2011, de la plus longue crise politique de l'histoire de la Belgique, une large coalition de six partis (trois flamands et trois francophones) de gauche, du centre et de droite, gouverne le pays au niveau fédéral.
Le long blocage politique de près d'un an et demi avait été largement le fait de la N-VA, qui, bien que devenue la première force politique de la Flandre avec plus de 28% des voix, avait préféré rester dans l'opposition face aux formations traditionnelles.

Succès fulgurant pour De Wever sur la scène politique

Bart De Wever, bientôt 42 ans, s'est imposé de manière fulgurante après son apparition sur la scène politique il y a seulement sept ans. Il a su faire fructifier cette position en Flandre en jouant «l'outsider seul contre tous», selon le politologue Dave Sinardet. A Anvers, il est aussi parvenu à siphonner les voix du parti d'extrême droite Vlaams Belang, qui chute sous les 10% contre plus de 33% il y a six ans.
Dans son dernier discours de campagne, M. De Wever avait exhorté les Flamands à « envoyer un message clair » au gouvernement : «Nous en avons assez ! Assez d'être pris pour des vaches à lait. Nous n'en pouvons plus de l'immobilisme fédéral. Nous n'acceptons plus la mauvaise gestion économique.»
En Wallonie, la région francophone du sud du pays, le Parti socialiste garde sa prééminence, en dépit de l'impact des mesures d'austérité du gouvernement. Il conserve notamment les villes de Charleroi et de Liège. La capitale, Bruxelles, est composée de 19 communes différentes, avec des réalités politiques et des coalitions très variées.
SOURCE AFP








Le Cambodge en deuil de son ancien souverain

L'ancien roi du Cambodge, Norodom Sihanouk et son épouse Monineath, le 8 novembre 2003 à Phnom Penh
L'ancien roi du Cambodge, Norodom Sihanouk et son épouse Monineath, le 8 novembre 2003 à Phnom Penh (Photo Cambodge Soir/AFP/Archives. AFP)

Norodom Sihanouk est mort dans la nuit dans un hôpital de Pékin. Il avait abdiqué en 2004 en faveur de son fils Sihamoni.

L’ancien roi du Cambodge Norodom Sihanouk, qui a marqué l’histoire de la deuxième partie du XXe siècle et restait vénéré dans son pays après en avoir maintenu son unité à travers des décennies de guerre, est mort lundi à Pékin à l'âge de 89 ans. Tour à tour Premier ministre, chef de l’Etat, monarque dont la vie a épousé tous les drames du pays, il est mort lundi aux alentours de 2 heures du matin (dimanche 20 heures en France) dans un hôpital de la capitale chinoise.
«Le gouvernement royal du Cambodge ramènera son corps de la République populaire de Chine vers Phnom Penh», a indiqué le gouvernement cambodgien. Son fils, le roi Sihamoni, et le Premier ministre Hun Sen ont quitté Phnom Penh pour la Chine en début de journée. Les deux hommes se sont étreints sur le tarmac de l’aéroport en versant quelques larmes, avec en arrière-fond des drapeaux du royaume en berne.
«Il est mort d’une crise cardiaque», a précisé à l’AFP le collaborateur personnel de Sihanouk, le prince Sisowath Thomico. «Il a été emmené à l’hôpital et est mort peu après», a-t-il ajouté. «C’est douloureux, je suis rempli de chagrin».
L’ancien souverain vivait le plus clair de son temps à Pékin depuis quelques années pour y suivre des traitements médicaux contre le cancer, le diabète et l’hypertension. Celui dont le règne a été l’un des plus longs d’Asie avait abdiqué en octobre 2004 en faveur de Sihamoni. «Le roi Sihanouk n’appartenait pas à sa famille, il appartenait au peuple cambodgien et à l’Histoire», a ajouté le prince. Pékin a déploré pour sa part la perte d’un «grand ami», dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Images d'archives à la télévision

Le monarque a traversé le siècle, de la colonie française jusqu’au retour de la paix au Cambodge en 1998, en passant par des décennies de guerre civile et le régime des Khmers rouges (1975-1979), responsable de la mort de près de deux millions de personnes et avec lequel il avait fait alliance. Six fois marié - sa dernière épouse, Monique Izzi, est un ancien mannequin d’origine italienne et cambodgienne -, l’héritier des bâtisseurs d’Angkor a eu quatorze enfants, dont cinq tués sous le régime de Pol Pot.
Ces dernières années, il utilisait régulièrement son site internet pour s’exprimer sur sa santé et sur les affaires politiques. En octobre 2009, il avait estimé dans une note manuscrite qu’il avait déjà vécu trop longtemps. «Cette trop longue longévité me pèse comme un poids insupportable». Deux ans plus tard, à l’occasion d’une cérémonie marquant le 20e anniversaire de son retour d’exil, il promettait à la foule de ne plus quitter son pays. Mais en janvier 2012, il quittait à nouveau Phnom Penh pour la Chine, pour un énième bilan de santé.
Il avait récemment indiqué vouloir être incinéré et avoir ses cendres conservées dans une urne au palais royal de Phnom Penh. Hasard de l’Histoire, son décès est survenu au dernier jour des festivités annuelles de Pchum Ben au cours desquelles les Cambodgiens se retrouvent en famille et honorent les ancêtres. «J’ai appris de la vieille génération qu’il a fait de son mieux pour aider le peuple cambodgien», a expliqué à l’AFP Sochakrya Theng, dans une pagode avec sa tante et sa grand-mère. «Je dirai une prière pour lui».
Le Cambodge est un pays très jeune et «le nombre de gens qui ont effectivement vécu alors que Sihanouk était au pouvoir est très, très faible», a relevé Milton Osborne, historien australien. «Je suis sûr qu’il y aura d'énormes funérailles à Phnom Penh et des expressions publiques de douleur», a-t-il cependant ajouté. Aucune information n’a été rendue publique sur le programme des cérémonies.
En dépit d’un parcours plus que tumultueux, «je suis sûr que (Sihanouk) sera considéré officiellement comme ayant été un grand dirigeant» et que «les moments les plus difficiles de son bilan» seront laissés sous silence, a ajouté Osborne. Les télévisions diffusaient en boucle des images d’archives du père de l’indépendance, tandis que des photos fleurissaient sur Facebook.
Le pays ne devrait connaître aucune instabilité politique. La monarchie, sans grand pouvoir, n’est pas contestée et le pays est tenu par Hun Sen, au pouvoir depuis 1985 et accusé par ses détracteurs d’avoir complètement muselé l’opposition.
(AFP)









Dépénalisation du cannabis : Vincent Peillon revient à la charge


Le débat sur la dépénalisation du cannabis avait divisé le gouvernement en juin, avant que Jean-Marc Ayrault ne le close. Pourtant le ministre de l'Éducation ne veut pas en rester là. Sur France Inter ce dimanche, il s'est étonné "du côté un peu retardataire de la France" sur le sujet.

Vincent Peillon : "Cette question de la dépénalisation est posée et je souhaite que l'on puisse avancer sereinement" © Maxppp Marlene Awaad/IP3
"C'est un sujet majeur, a déclaré Vincent Peillon sur France Inter. Je vois quasiment tous les soirs sur nos chaînes de télévision des reportages pour montrer les trafics illicites de nos banlieues et le danger dans lequel vivent nos concitoyens, y compris les enfants des écoles". Ainsi le ministre de l'Éducation a-t-il relancé ce débat dont l'exécutif se serait sans doute bien passé.
C'est en revenant sur cette affaire de blanchiment d'argent de la drogue qui implique 17 personnes dont l'élue écologiste parisienne Florence Lamblin, que Vincent Peillon a plaidé pour la dépénalisation du cannabis, comme moyen de lutter contre les trafics. "On peut lutter par les moyens de la répression, je suis absolument pour, a-t-il développé, mais en même temps, je vois que les résultats ne sont pas efficaces". Et de rappeler que Daniel Vaillant, l'ancien ministre socialiste de l'Intérieur, a déjà au début du mois proposé la légalisation du cannabis à usage thérapeutique : "Je lui avais donné raison à l'époque, dit-il. Je le fais encore aujourd'hui".

Dépénalisation, bis repetita

Si le coup est brutal pour le gouvernement, c'est que Vincent Peillon n'est pas le premier ministre à exprimer son penchant pro-dépénalisation. Cécile Duflot s'y était essayé dès son entrée au ministère du Logement en juin dernier. Avant de se faire recadrer illico par le Premier ministre et le chef de l'Etat. "Il n'est pas question qu'il y ait d'autre position que celle que j'ai présenté aux Français durant la campagne", avait rétorqué François Hollande. Les Français sondés par l'Ifop pour Atlantico quelques jours plus tard s'étaient déclarés à 70% opposés à la dépénalisation des drogues douces.
Vincent Peillon revient pourtant à la charge. Et provoque de permières réactions outrées à droite. Le député UMP, Lionnel Luca, s'est déchaîné hier soir sur Twitter : "Après la gauche Caviar, la gauche pétard ?", questionne-t-il dans un de ses tweets.











ECONOMIE

Anne Lauvergeon à la BPI, Volot au Medef : un week-end d'industrie

Par 

Anne Lauvergeon

Beaucoup de candidats pour peu d'élus... A la tête de la Banque publique d'investissement ou au Medef, les derniers seront les premiers. La course aux nominations a fait son chemin ce week-end. Si Anne Lauvergeon fait figure de favorite à la BPI, Jean-Claude Volot aura sûrement plus de mal à s'imposer pour se faire élire à la présidence du Medef en juillet... Laurence Parisot est bel et bien encore là !
Anne Lauvergeon à la tête de la direction générale de la Banque publique d'investissement ? Si le nom de l'ancienne patronne d'Areva faisait son chemin depuis plusieurs semaines, c'est cette fois Le Figaro qui jette un pavé dans la mare en annonçant sa position de favorite. 
"À la veille de l'arbitrage élyséen définitif - vraisemblablement, ce lundi au retour d'Afrique de François Hollande -, c'est Anne Lauvergeon qui vire en tête de la course qui tient en haleine le Paris des affaires", assure le quotidien dans son édition du 14 octobre.
"Sans faire encore l'unanimité, notamment à Bercy, l'ex-patronne d'Areva et ancienne sherpa de François Mitterrand, ingénieur des Mines, est favorite (...). Elle sera reçue (le 16 octobre) par (le Premier ministre) Jean-Marc Ayrault, à la veille du Conseil des ministres qui validera le projet de loi de création de la banque", poursuit le journal.
Anne Lauvergeon est citée pour la direction générale de la BPI avec Louis Gallois et Dominique Marcel, le PDG de la Compagnie des Alpes et ancien n°2 de la Cour des comptes.
Jean-Claude Volot, de la médiation au Medef ?
L'autre surprise du week-end est venue de Jean-Claude Volot, l'ex-Médiateur national des relations inter-entreprises démissionnaire le mois dernier. "Je suis candidat à la présidence du Medef", a-t-il déclaré dans une interview aux Echos publié le 15 octobre.
"C'est en participant à l'université d'été du Medef au mois d'août, et en voyant l'enthousiasme qu'a provoqué mon discours lorsque j'ai parlé justement de ce fossé entre sphère publique et entrepreneurs, que j'ai décidé de me lancer", explique-t-il. "Par ce que j'ai vécu à la présidence de l'Agence pour la création d'entreprise, puis comme médiateur du crédit et de la sous-traitance, je pense avoir une vision d'ensemble des défis économiques qu'il nous faut relever (...)".
Parisot lance son "SOS d'un patron en détresse"
Pas près de laisser sa place à la tête du Medef, Laurence Parisot a laissé éclater sa colère à l'égard de la situation économique dans les colonnes du Figaro. "La situation est gravissime (...) Nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan. Certains patrons sont en état de quasi-panique. D'un côté, le rythme des faillites s'est accéléré durant l'été et aucun secteur d'activité n'affiche de prévisions autres que pessimistes jusqu'à la fin de l'année", a-t-elle martelé dans l'édition du 14 octobre.









Compétitivité: le gouvernement réuni en séminaire début novembre


Jean-Marc Ayrault le 11 octobre 2012 à Nantes
Jean-Marc Ayrault le 11 octobre 2012 à Nantes (Photo Jean-Sebastien Evrard. AFP)
Jean-Marc Ayrault réunira début novembre son gouvernement en séminaire à Matignon pour "lancer le chantier" de la compétitivité, thème lundi d'un déplacement du Premier ministre en Loire-Atlantique, a-t-on appris auprès de Matignon.
M. Ayrault entame lundi lors d'une visite de l'Institut de recherche technologique (IRT) Jules-Verne en Loire-Atlantique une longue séquence qui doit aboutir à des réformes pour améliorer la compétitivité de l'industrie française.
Il réunira notamment, juste après la remise le 5 novembre d'un rapport très attendu du Commissaire général à l'investissement, Louis Gallois, un "séminaire gouvernemental" sur la compétitivité, selon son entourage.
"Ce séminaire prendra des décisions et lancera les chantiers" de la compétitivité, selon Matignon, pour qui "la compétitivité est un enjeu tel que l'ensemble des ministères doivent être mis à contribution" ajoute-t-on de même source.
Le débat s'est jusqu'ici focalisé sur le coût du travail et les pistes qui sont déjà apparues, comme une hausse de la CSG étalée sur plusieurs années pour compenser une baisse des charges.
"Il y a des débats (...) Rien n'est tranché à ce stade", tempère Matignon, qui étudie "le possible impact macro-économique" des mesures qui seront finalement arrêtées. "Il y aura forcément des transferts de charges quelque part mais on prend en compte tous les impacts", ajoute un conseiller de M. Ayrault.
L'idée de créer un "choc de compétitivité", réclamé par des économistes et chefs d'entreprises, semble toutefois écartée. "Dans le choc, il peut y avoir un choc récessif", relève Matignon, qui préfère évoquer une "trajectoire de compétitivité" et répète à l'envi que le coût du travail n'est pas "l'alpha et l'oméga" de la compétitivité.
M. Ayrault, qui sera accompagné lundi par M. Gallois et les ministres Arnaud Montebourg (Redressement productif), Fleur Pellerin (PME) et Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur), ne veut pas laisser de côté la dimension "hors-coût du travail". En visitant l'IRT de Loire-Atlantique, il veut ainsi mettre en valeur, selon Matignon, un autre facteur de compétitivité, la collaboration entre chercheurs et industriels.
La "simplification des normes" administratives va aussi être encouragée, selon Matignon.








JUSTICE ?

Charles Pasqua et André Santini en correctionnelle à Versailles pour détournements présumés de fonds publics


Onze prévenus, dont les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini, comparaissent à partir de lundi à Versailles où ils devront s'expliquer sur de présumés détournements de fonds publics, notamment un système de facturation pour un musée n'ayant jamais vu le jour.
Onze prévenus, dont les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini, comparaissent à partir de lundi à Versailles où ils devront s'expliquer sur de présumés détournements de fonds publics, notamment un système de facturation pour un musée n'ayant jamais vu le jour.
Onze prévenus, dont les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini, comparaissent à partir de lundi à Versailles où ils devront s'expliquer sur de présumés détournements de fonds publics, notamment un système de facturation pour un musée n'ayant jamais vu le jour.
L'affaire de la fondation d'art Jean-Hamon remonte à novembre 2000, lorsque le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, et la ville d'Issy-les-Moulineaux, dirigée par André Santini, créent le syndicat mixte de l'Ile-Saint-Germain (SMISG).
La structure avait alors pour objet de recevoir près de 200 oeuvres d'art contemporain, d'une valeur estimée à plus de 7 millions d'euros, de la part du promoteur immobilier et mécène Jean Hamon. En échange, le syndicat mixte s'engageait à stocker et entretenir les oeuvres dans la propriété du donateur, à Bullion (Yvelines), le temps de construire un musée.
Mais le musée n'a jamais vu le jour, le permis de construire ayant été annulé par la justice en 2004 après un recours d'associations écologistes. En 2003, une enquête a été ouverte sur des mouvements de fonds entre le SMISG et différentes sociétés gérées par Jean Hamon et ses proches. La justice reproche aux protagonistes de ce dossier des surfacturations, ainsi que l'émission de fausses factures.
Mis en examen pour "détournements de fonds publics" et "recel de faux", Charles Pasqua et André Santini sont poursuivis devant le tribunal correctionnel en tant que, respectivement, président et vice-président du SMISG. Jean Hamon, qui doit répondre d'"abus de biens sociaux" et "faux et usage de faux", aurait, selon la justice, utilisé ces fonds à des fins personnelles, comme des voyages, des réceptions et divers achats.
Préjudice "assez complexe"
Dans cette affaire, Charles Pasqua et André Santini ont contesté les faits qui leur sont reprochés, estimant que le contrôle de la facturation du SMISG relevait des services du département. "André Santini n'a pas commis le moindre délit, la donation s'est faite dans le cadre de contrats qui ont été exécutés", a déclaré l'avocat du député-maire d'Issy-les-Moulineaux, Me Grégoire Lafarge.
"L'instruction s'est évertuée à chercher si des fonds avaient pu servir à M. Santini, ses comptes de campagne ont été épluchés, et comme il n'y avait rien à trouver, rien n'a été trouvé", a-t-il ajouté.
Selon l'avocat du SMISG, Me Olivier Schnerb, le préjudice est "assez complexe". "Il s'agit de loyers et de factures qui pour certaines ont été surévaluées et pour d'autres n'avaient pas de réalité", a-t-il dit, précisant que "les sommes imputables aux uns et aux autres varient de 80.000 à 500.000 euros".
L'instruction a été marquée jusqu'à son terme par des joutes procédurales entre le parquet de Versailles et la juge d'instruction Nathalie Andreassian, qui, en avril 2011, a rendu son ordonnance de renvoi sans attendre les réquisitions du parquet.
Les avocats des deux anciens ministres, Me Jacqueline Laffont et Me Grégoire Lafarge, avaient soulevé ce point de procédure dans une question prioritaire de constitutionnalité que la Cour de cassation a refusé en juin de transmettre au Conseil constitutionnel.
Le procès doit se tenir jusqu'au 26 octobre.












Cellule islamiste: un homme interpellé en région parisienne

Aucune source ne précise s'il s'agit d'un des deux auteurs, toujours en fuite, de l'attentat de Sarcelles le 19 septembre.

Photo d'illustration
Photo d'illustration © AFP
Un homme a été interpellé samedi matin dans le cadre de l'enquête qui a permis le démantèlement d'une cellule islamique après l'attaque à la grenade contre une épicerie casher de Sarcelles (Val-d'Oise) le 19 septembre, a-t-on appris de source judiciaire. De même source, on indique sans autre précision que l'individu a été arrêté "en région parisienne". On ajoute ne pas pouvoir confirmer s'il s'agit d'un des deux auteurs de l'attaque du 19 septembre. Dans une interview au Journal du dimanche, le procureur de Paris, François Molins, a indiqué que les deux hommes étaient toujours recherchés.
"Dans l'enquête sur Sarcelles, autant nous avons identifié la personne qui a fait les repérages, autant nous savons que Jérémie Louis-Sidney a vraisemblablement manipulé l'engin, autant il nous manque encore les deux personnes qui l'ont lancé", a-t-il dit, pour ajouter : "D'après les témoignages, d'après les vidéos de surveillance et les éléments matériels de l'enquête, les deux jeunes, un Noir et un Blanc, qui ont lancé la grenade sont encore dans la nature."

Mise en examen

Sept islamistes présumés ont été mis en examen jeudi pour tentative d'assassinats et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste dans le cadre d'une enquête déclenchée après l'incident de Sarcelles. Celle-ci a permis de mettre la main sur du matériel servant à la fabrication d'explosifs dans un box de Torcy (Seine-et-Marne). Un militant dont les empreintes ont été retrouvées sur la grenade, Jérémie Louis-Sidney, a été abattu par les policiers venus l'arrêter et sur lesquels il avait ouvert le feu.
François Molins a indiqué au JDD qu'il avait sollicité auprès du juge des libertés et de la détention une prolongation de cinq jours des gardes à vue des prévenus, dont le leader présumé du groupe, Jérémie Bailly. "Les personnes en garde à vue ne disent pas grand-chose, beaucoup de travail reste à faire, notamment les exploitations des ADN retrouvés sur place. J'espère qu'on retrouvera les deux jeunes gens rapidement", déclare encore le procureur de Paris.












DIVERS

Baumgarnter a fasciné des dizaines de millions de personnes dans le monde

Le Monde.fr avec AFP

Des dizaines de millions de personnes ont regardé dimanche avec fascination et angoisse le saut spectaculaire du parachutiste autrichien Felix Baumgartner, qui a franchi pour la première fois le mur du son en chute libre.

La vidéo – diffusée avec un décalage de 20 secondes pour donner le temps aux chaînes de télévision de couper les images en cas de catastrophe – a été regardée par plus de sept millions de personnes sur le seul site de partage de vidéos YouTube. Et des millions de messages ont été postés sur Facebook ou Twitter pour saluer cet exploit légendaire.
"Qui d'autre a vu Felix Baumgartner sauter?? Quelle sacrée légende!" a tweeté le jeune Gregor Bates de Bristol (Royaume-Uni). Adam Polselli a tweeté de San Francisco (ouest des Etats-Unis) : "Plus que tout, je suis impressionné par le courage de Felix Baumgartner. Puissions-nous être aussi courageux quand nous mettons un pied dans l'inconnu."
"IMMENSE SUCCÈS"

En Autriche, les réactions sont particulièrement fières. Le président, Heinz Fischer, a posté ce message sur Facebook : "Je félicite chaleureusement Felix Baumgartner pour son immense succès qui a été accompli avec courage et persévérance et attire sur lui l'attention du monde entier."
Jesus Diaz, qui a couvert l'événement en direct pour le site technologique Gizmodo, a écrit qu'il avait "pleuré" en regardant la fin réussie du saut. "Il l'a fait, les mecs. Il a sauté depuis la frontière de l'espace, il a brisé quelques records et il a survécu", a-t-il écrit. "Une couronne de lauriers pour vous, Felix. Quand vous étiez en train de tomber plus vite qu'aucun homme dans l'histoire, nos cœurs se sont arrêtés, collectivement, puis ils se sont gonflés d'orgueil", a ajouté Diaz.
Certains ont dressé des parallèles avec Neil Armstrong, le premier homme dans la Lune, affirmant que Baumgartner inspirerait la prochaine génération des pionniers de l'espace. Dans la masse des messages élogieux figurent quelques rares critiques contre "ce saut idiot" ou son manque d'intérêt scientifique.
Mais pour l'ancien astronaute de la NASA Leroy Chio, les technologies développées pour la combinaison pressurisée utilisée pour le saut de Félix Baumgartner "seront incorporées dans les futures combinaisons spatiales". Intervenant sur la chaîne de télévision CNN, il a cité l'amélioration notamment de la télémétrie, des capteurs ainsi que de l'enregistrement et la communication rapide des données au sol.
L'ex-astronaute a aussi noté que les "combinaisons de la NASA équipant les équipages des navettes ou celles utilisées aujourd'hui à bord des capsules (russes) Soyouz, reposent sur la même conception qui existe depuis longtemps avec quelques améliorations au cours des dernières années".

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