Nombre total de pages vues

mercredi 17 octobre 2012

17102012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR ...... ENCORE  QUE ......













POLITIQUE

Deuxième débat Obama - Romney

Les politologues prédisent un débat décisif lundi prochain


Après un premier débat remporté par Romney, Obama s'est montré bien plus offensif lors du deuxième, mardi soir près de New York.
Après un premier débat remporté par Romney, Obama s'est montré bien plus offensif lors du deuxième, mardi soir près de New York. (Photo Jim Young. Reuters)


Après leurs vifs échanges de mardi soir qui ont permis à Obama de reprendre la main, les analystes se projettent déjà vers la troisième rencontre entre le président et son adversaire républicain.
La course à la Maison Blanche restait très ouverte mardi grâce à un deuxième débat pugnace de Barack Obama contre Mitt Romney, faisant de leur ultime face-à-face de lundi prochain le rendez-vous crucial d’une fin de campagne décidément serrée. «C'était très serré, mais je vais donner un léger avantage au président», commente John Pitney, professeur de sciences politiques à l’université Claremont McKenna, tout en soulignant que ce n’est pas à son avis «le genre de débat qui puisse changer une grande partie de l'électorat (...) Il n’y a plus beaucoup d'électeurs indécis».
Les experts sont partagés sur le vainqueur de la rencontre mais tous reconnaissent, à l’instar de Karlyn Bowman, du centre de réflexion pourtant conservateur American Enterprise Institute, que «Barack Obama est de retour». «C'était le meilleur débat de la carrière de Barack Obama» pour Jennifer Lawless, directrice de l’Institut des femmes en politique à l’American University et ancienne candidate démocrate.
Des sondages réalisés immédiatement après le débat par les chaînes CNN et CBS donnaient tous deux un léger avantage au président parmi les téléspectateurs.
«Les républicains vont être déçus que Romney ne l’ait pas battu, et les démocrates vont être rassurés que le président soit à 100%», note Linda Fowler, professeur à l’université Dartmouth. L’attitude du président, à l’aise dans ses échanges avec le public, tranchaient avec son comportement à Denver, le 3 octobre. Il a aussi plus volontiers interrompu son adversaire de «ce n’est pas vrai».
Dans sa réponse sur l’attaque du consulat américain de Benghazi, en Libye, le regard fixé dans les yeux de son adversaire, Barack Obama a dénoncé les propos «insultants» de Mitt Romney, qui se tenait assis à quelques mètres de lui.

Electorat féminin

Les femmes ont fait l’objet d’attentions particulières des candidats, une catégorie prisée de l'électorat après un rattrapage spectaculaire des intentions de vote des électrices en faveur de Mitt Romney au cours du dernier mois. Ce dernier a rappelé qu’il avait embauché des collaboratrices lorsqu’il était gouverneur du Massachusetts, entre 2003 et 2007, et dit avoir accepté d’adapter des horaires pour qu’une d’entre elles s’occupe de ses enfants.
«J’ai deux filles et je veux faire en sorte qu’elles aient autant d’opportunités que les fils des autres», a déclaré Barack Obama, après avoir déroulé les mesures d'égalité salariale prises sous son mandat. Avec ces appels du pied, Jennifer Lawless estime possible «qu’après ce soir et selon la couverture médiatique qui en sera donnée, l’avance de Barack Obama réapparaisse parmi les femmes».
En salle de presse, à l’université Hofstra, les proches de Barack Obama sont apparus plus triomphants que l’entourage de Mitt Romney, à l’inverse du débat de Denver, quand les conseillers du président avaient mis plusieurs minutes à sortir pour s’exprimer. Reconnaissant en creux que Mitt Romney n’avait pas battu le président, son proche conseiller Eric Fehrnstrom insistait que «le premier débat avait changé la trajectoire de la course. Je ne pense pas que ce soir y change quoi que ce soit», façon d’admettre que la soirée n’allait pas renforcer l'élan du républicain et que la course restait serrée.
La moyenne des sept derniers sondages montrait une égalité au niveau national. «On va avoir besoin d’un autre débat pour tirer ça au clair», conclut Steffen Schmidt, professeur à l’Université de l’Iowa. Le dernier débat, consacré à la politique étrangère, aura lieu lundi à Boca Raton, en Floride. Il restera alors 15 jours avant le scrutin du 6 novembre.
(AFP)





Obama-Romney : vive tension sur les sujets économiques

Barack Obama et Mitt Romney lors du deuxième débat qui se tenait à l'université Hofstra à Hempstead.
Barack Obama et Mitt Romney lors du deuxième débat qui se tenait à l'université Hofstra à Hempstead. Crédits photo : JIM YOUNG/REUTERS

Dominé il y a deux semaines, le président américain sortant s'est montré plus combatif sur la défense de son programme économique, hier soir lors du deuxième débat télévisé avec son adversaire.
A trois semaines de l'élection présidentielle américaine du 6 novembre, les deux candidats en lice se sont affrontés lors d'un deuxième débat pendant un peu plus de 90 minutes à l'université Hofstra à Hempstead (Etat de New York, est). Mitt Romney et Barack Obama se sont ainsi accrochés sur de nombreux points de politiques économiques. Ils se sont mutuellement interrompus à de nombreuses reprises.
Dès le début, Barack Obama, qui avait été largement dominé par son adversaire lors du premier débat, a tenté de reprendre la main. Le candidat démocrate a ainsi accusé l'ancien gouverneur du Massachusetts de ne vouloir favoriser que les plus riches. A ses yeux, «Le gouverneur Romney dit qu'il a un programme en cinq points. Il n'a pas de programme en cinq points, son programme tient en un point: s'assurer que les plus aisés puissent jouer avec des règles différentes».
La tension, déjà vive, est montée encore d'un cran lorsque les deux candidats ont tenté de faire valoir leurs arguments sur la politique énergétique. Obama a accusé son adversaire de vouloir laisser les compagnies pétrolières «écrire la politique énergétique» des États-Unis.

Sur la «route de la Grèce»

De son côté, son rival républicain a rappelé le mauvais bilan du président en matière économique et accusé le président candidat de vouloir conduire les États-Unis sur la «route de la Grèce», en raison du gonflement de la dette publique. «Nous avons eu quatre années consécutives au cours desquelles il a dit (...) qu'il réduirait de moitié le déficit, au lieu de cela il l'a doublé. Nous sommes passés d'une dette nationale de 10.000 milliards de dollars à une dette nationale de 16.000 milliards de dollars», a lancé Mitt Romney.
Par ailleurs, Mitt Romney a dénoncé le manque de fermeté de l'administration Obama à l'égard de la politique monétaire de la Chine. «La Chine manipule sa monnaie (...), elle triche depuis des années», a martelé le candidat républicain. Le président américain a alors ironisé sur la fermeté affichée à l'égard de Pékin de son adversaire républicain Mitt Romney, alors que ce dernier investit dans «des entreprises qui sous-traitent vers la Chine».







Obama sort vainqueur du deuxième débat, selon les premiers sondages

Le Monde.fr

Barack Obama, lors du second débat avec Mitt Romney. 
Barack Obama, lors du second débat avec Mitt Romney. | REUTERS/MIKE SEGAR
Comme prévu, chacun des deux camps a immédiatement revendiqué la victoire à l'issue du débat, avec des dizaines de conseillers et autres porte-parole qui se sont rués dans la salle de presse avant même la fin des discussions. Mais selon une série de sondages réalisés par les chaînes américaines juste après le débat, Barack Obama est considéré comme le vainqueur de la joute verbale.

Une enquête de la chaîne CNN rapporte que 46 % des personnes ayant regardé le débat pensent que Barack Obama en est sorti vainqueur, contre 39 % qui ont jugé Mitt Romney plus convaincant. Les sondés sont 73 % à avoir trouvé le président "meilleur" que lors de sa prestation précédente, mais 58 % estiment que Mitt Romney est le plus à même de remettre l'économie sur de bons rails.  La chaîne CBS rapporte un écart similaire en faveur de Barack Obama ( 37 % à 30 %) et CNBC une avance beaucoup plus large pour le président sortant (56 % à 39 %). Selon le commentateur politique George Will, qui dit avoir vu "tous les débats présidentiels de l'histoire des Etats-Unis, depuis Nixon et Kennedy en 1960", celui de ce soir était "le meilleur, incommensurablement ".











[ACTUALISE] - La nouvelle Banque publique d'investissement (BPI) sera dotée de 20 milliards d'euros de fonds propres et d'une capacité de financement de 40 milliards d'euros au total, a annoncé le Premier ministre le 17 octobre.
La BPI, dont la création a été actée par le conseil des ministres, financera les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).
Elle sera dotée de "20 milliards de fonds propres, avec une capacité de financement de 30 milliards d'euros en prêts et en garanties, auxquels il faut ajouter la capacité d'intervenir en fonds propres à une hauteur de 10 milliards d'euros", a dit Jean-Marc Ayrault à l'issue du conseil.
La BPI pourra notamment se refinancer sur les marchés financiers, a ajouté le Premier ministre, qui a confirmé que sa présidence serait assurée par le président de la Caisse des dépôts et consignations, Jean-Pierre Jouyet.
Nicolas Dufourcq, actuel numéro deux de Cap Gémini, sera le directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI), a déclaré un peu plus tard une source gouvernementale à l'AFP.
Il a souligné qu'il était trop tôt pour annoncer à qui reviendra la direction générale de la BPI, pour laquelle l'ancienne patronne d'Areva est souvent citée.
(avec Reuters, Emmanuel Jarry)









SOCIAL

SNCF : appel à la grève le 25 octobre contre la politique salariale

Le Monde.fr avec Reuters

Vue d'un quai de la gare de l'Est, à Paris, le 3 avril 2012. 
Vue d'un quai de la gare de l'Est, à Paris, le 3 avril 2012. | AFP/THOMAS SAMSON
La CFDT des cheminots appelle à une journée de grève à la SNCF jeudi 25 octobre pour protester contre la politique salariale de la direction et la précarisation de l'emploi.
Avec un taux d'inflation supérieur à 2 %, les propositions de la SNCF limitant l'augmentation générale des salaires à 0,5 % au 1er septembre "ne sont pas de nature à garantir le pouvoir d'achat des cheminots", écrit-elle dans un communiqué. La fédération précise qu'elle ne signera pas l'accord salarial 2012 au sein de l'entreprise, mettant ainsi fin à plusieurs années de contractualisation.
La plupart des syndicats de cheminots estiment que les propositions salariales faites le 8 octobre par la direction demeurent "bien en deçà des attentes exprimées par les cheminots." Les fédérations CGT, Unsa, Sud Rail et CFDT, jugent en outre impératif de "rompre avec la feuille de route" du précédent gouvernement sur l'avenir de la SNCF. Selon la CGT, le gouvernement présentera prochainement une réforme importante du système ferroviaire.







Restructuration d'Air France : la CGT appelle à la grève le 26 octobre

Le Monde.fr avec AFP

  
 REUTERS/ERIC GAILLARD

La CGT Air France a indiqué mardi 16 octobre appeler l'ensemble des salariés de l'entreprise à la grève à la veille des vacances de la Toussaint, afin de dénoncer le plan de restructuration Transform 2015 et le maintien de la loi Diard encadrant le droit de grève.

La CGT Air France, première organisation syndicale avec 18 % des voix lors des dernières élections professionnelles, appelle toutes les catégories de personnel à cesser le travail à partir du 26 octobre avec la possibilité d'étendre le mouvement au-delà du premier week-end des vacances. La CGT, principal syndicat parmi les quelque 32 000 salariés au sol, critique le plan de restructuration Transform 2015, qui prévoit notamment une restructuration du court et moyen-courrier, la réduction de 10 % des effectifs et une refonte des principaux accords d'entreprise.
"ON TIRE UN SIGNAL D'ALARME"
La CGT entend par cette grève dénoncer le comportement de la direction qu'elle assimile à "un véritable rouleau compresseur, écrasant sur son passage soixante ans d'histoire sociale". "On tire un signal d'alarme et on dénonce un plan qui ne ramènera pas de la sérénité et des résultats tant qu'on ne combat les vraies causes du déclin d'Air France, je ne vois pas comment on peut désigner les salariés comme les seuls responsables des difficultés de la compagnie", a commenté David Ricatte, délégué syndical central et porte-parole de la CGT Air France, décrivant "une souffrance au travail en augmentation". La non tenue d'assises du transport aérien demandées par la CGT et le maintien de la loi Diard alors que le PS, selon M. Ricatte, "avait donné des engagements formels pour son abrogation en début d'année", figurent parmi les autres griefs du syndicat.
Début juillet, les syndicats CFDT, CFE-CGC et FO d'Air France ont signé le projet Transform 2015 pour les personnels au sol prévoyant 5 122 suppressions de postes sans départs contraints et une refonte des principaux accords d'entreprise. La CGT n'a pas signé.






Dépassements d'honoraires : dernier round des négociations

En cas d'échec des discussions, Marisol Touraine présentera un amendement dans le cadre du Budget de la Sécu 2013.

Assurance maladie, syndicats de médecins et complémentaires santé doivent boucler ce mercredi 17 octobre leurs négociations sur les dépassements d'honoraires. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Assurance maladie, syndicats de médecins et complémentaires santé doivent boucler ce mercredi 17 octobre leurs négociations sur les dépassements d'honoraires. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Sur le même sujet
Assurance maladie, syndicats de médecins et complémentaires santé doivent boucler ce mercredi 17 octobre leurs négociations sur les dépassements d'honoraires, contraints de trouver un accord s'ils ne veulent pas que le gouvernement passe en force. Ces négociations traduisent la volonté de François Hollande, exprimée au cours de sa campagne, d'encadrer les dépassements des médecins qui fragilisent selon lui l'accès aux soins, notamment des plus démunis.
Si la ministre de la Santé Marisol Touraine a privilégié jusqu'ici la discussion, elle a toutefois affirmé qu'en cas d'échec, elle présenterait un amendement dans le cadre du Budget de la Sécu 2013 examiné la semaine prochaine par les députés. Les négociateurs savent également que la ministre ne se contentera pas d'un accord "au rabais", comme elle l'a répété. Pratiqués par un quart des médecins (secteur 2), les dépassements d'honoraires coûtent 2,5 milliards d'euros par an, et posent problème dans certaines zones, comme à Paris, où peu de spécialistes sont en secteur 1 (tarif Sécu).
Toutes les complémentaires santé ne prennent pas en charge ces frais qui ne sont pas remboursés par l'assurance maladie. Au cours des négociations, lancées fin juillet, l'Uncam (Union nationale des caisses d'assurance maladie) a proposé de mettre en place un "contrat d'accès aux soins".

Sanctionner les dépassements excessifs

Ce contrat s'adresserait aux médecins de secteur 2 qui s'engageraient à stabiliser leurs dépassements et à pratiquer des tarifs Sécu pour les patients aux revenus modestes, en échange d'avantages sociaux. Leurs honoraires seraient remboursés sur la base du secteur 1 (plus élevée que pour le secteur 2), ce qui aurait pour effet de réduire le reste à charge des patients. Mais aucun taux de dépassement n'a pour l'heure été fixé pour déterminer quels médecins auraient l'autorisation d'y accéder.
Les partenaires ont aussi planché sur le second point de la négociation : sanctionner les dépassements "excessifs" qui peuvent atteindre jusqu'à 10 fois le tarif Sécu. L'assurance maladie a mis sur la table un dispositif de sanctions, qui cantonne l'Ordre des médecins à un rôle consultatif. Mais là encore, pas de seuil précis : le caractère excessif serait défini en fonction de critères, au cas par cas.
Lors de l'avant-dernière réunion, les complémentaires santé (assurances, mutuelles, instituts de prévoyance), qui ne s'étaient pas encore exprimé, ont fait un geste qui pourrait permettre de jeter les bases d'un accord. L'Unocam (Union des complémentaires) a proposé de financer en partie une hausse des tarifs du secteur 1, comme le réclament les médecins en échange de leurs efforts.

Retrouver des marges de manœuvre financières

Mardi, le président de la Mutualité française Etienne Caniard, a déclaré au "Figaro" que les complémentaires étaient prêtes à injecter 150 à 175 millions d'euros. Le directeur de l'assurance maladie, Frédéric van Roekeghem, a lui annoncé qu'il ferait des propositions pour augmenter les tarifs du secteur 1, sans avancer de montant. De son côté, la CSMF, premier syndicat de médecins libéraux, suggère d'utiliser pour cela les économies réalisées en 2012 sur la médecine de ville, soit 350 millions d'euros.
Mais les complémentaires ont posé leurs conditions : elles doivent être "mises en capacité de retrouver des marges de manœuvre financière", allusion à peine voilée à l'engagement de François Hollande de diminuer les taxes imposées sur certains contrats par le gouvernement Fillon. Le président doit d'ailleurs intervenir samedi à Nice au congrès de la Mutualité française.
De nombreux points restent donc encore à définir et cette dernière séance pourrait se prolonger, alors que les internes sont appelés à faire grève pour faire pression sur les négociations.








Grève des internes et rassemblements à l'appel de plusieurs syndicats

La grève des internes prévue mercredi s'accompagnera de rassemblements à Paris et en province mais ne devrait pas avoir d'impact sur l'organisation des soins, ont indiqué mardi les syndicats à l'origine du mouvement, qui ont lancé des mots d'ordre différents.

photo : Patrick Valasseris, AFP
"La mobilisation devrait être assez importante dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Marseille et en régions notamment à Nice, Saint-Etienne, Poitiers. Pas mal de villes ont voté la grève mais chacune décide de la forme de la mobilisation", a indiqué à l'AFP Emanuel Loeb, président de l'Isnih, principal syndicat d'internes.
Toutefois, l'impact de cette grève sur l'organisation des soins devrait être limité puisque le préavis de grève a été déposé suffisamment tôt pour que "la permanence des soins puisse s'organiser" dans les établissements, a-t-il précisé.
A Paris, un rassemblement est prévu à 14H30 devant le ministère de la Santé, où les internes remettront une lettre adressée à la ministre Marisol Touraine.
L'Isnih avait lancé la semaine dernière un appel à la grève pour faire pression sur les négociations en cours sur les dépassements d'honoraires qui doivent s'achever mercredi et auxquelles il assiste en tant qu'observateur. Son mot d'ordre: "préserver la qualité des soins pour les patients".
"Nous souhaitons une revalorisation des tarifs opposables (tarifs Sécu) pour soutenir l'innovation médicale", a indiqué M. Loeb. Le syndicat défend également la liberté d'installation pour les médecins de secteur 2 (honoraires libres), menacée selon lui.
L'Isnih a été rejoint par l'ISNCCA (chefs de cliniques).
Un autre syndicat, le SNJMG (jeunes généralistes), représentatif seulement pour les internes d'Ile-de-France, s'est désolidarisé du mouvement qui "défend seulement une catégorie de médecins privilégiés", selon son président, Alexandre Husson.
Le SNJMG a toutefois lancé aussi un appel "symbolique" à la grève, jugeant que les solutions proposées pour limiter les dépassements d'honoraires reviennent "à faire financer les dépassements par l'assurance maladie".
Estimant que "les médecins devront faire face à de plus en plus de contraintes", le syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) a apporté son soutien au mouvement, afin de traduire "la solidarité des médecins libéraux avec les internes".









Petroplus : liquidée mais toujours debout

Social : le tribunal de commerce de Rouen décide de la fin de la raffinerie de Petit-Couronne
Yvon Scornet (au micro) le porte-parole de l'intersyndicale annonce la mauvaise nouvelle (photo Boris Maslard)
Yvon Scornet (au micro) le porte-parole de l'intersyndicale annonce la mauvaise nouvelle (photo Boris Maslard)

Une nuit longue et trop courte à la fois. Une matinée interminable et fiévreuse. Et un coup de poignard dans le dos à 13h19: en prononçant hier la liquidation judiciaire de la raffinerie de Petit-Couronne - avec une poursuite d'activité de deux mois -, le tribunal de commerce de Rouen a anéanti les espoirs des 470 salariés qui croyaient fortement à la survie de leur entreprise. Un repreneur, NetOil, basé à Dubaï, tenait la route même si son dossier présentait quelques faiblesses. Moins qu'Alafandi petroleum group (APG) de Hong-Kong également en lice pour le rachat de la raffinerie.
Les juges consulaires et le procureur de la République n'ont pas cru au scénario présenté par NetOil et soutenu par l'intersyndicale qui se bat depuis des mois pour trouver, quasiment seule, des repreneurs. Près d'une centaine de contacts… Devant des salariés abasourdis, en larmes pour certains, et surtout très en colère, Yvon Scornet prend la parole au nom de l'intersyndicale. Lui aussi y a cru jusqu'au bout. Emu, il annonce: «On a été lâchés, même du côté du procureur. Il n'y a plus rien! Il y a encore des repreneurs potentiels, mais je vois mal la possibilité d'ici au 5novembre de formaliser un dossier. Mais on va continuer à se battre pour en trouver un…» La petite foule, environ deux cents salariés, gronde. Des jeunes, des quinquas et mêmes des retraités. Toute une vie passée à l'usine pour une large majorité. Certains hurlent «Nationalisation!» D'autres: «Réquisition!» Ou encore: «On veut rentrer, que les juges nous l'annoncent eux-mêmes. Justice corrompue!» Un mince cordon de police ceinture l'entrée du tribunal. Des renforts sont postés un peu plus loin…
«Ils ont pris la décision de nous tuer», ajoute alors Yvon Scornet en précisant que 2000 familles se retrouvent sur le carreau en comptant les sous-traitants.Au total, ce sont 4000 salariés qui sont touchés par cette fermeture désormais annoncée. «C'est la moitié de la population de Petit Couronne», ajoute un homme dans la foule. Pour Me Jean-Marie Valentin, avocat de l'intersyndicale «le plus incroyable reste l'attitude agressive du procureur, donc de l'Etat. Il a dit à Yvon Scornet que sa volonté de rachat du site ne pouvait aller jusqu'à la cécité. Quand Arnaud Montebourg appuie le processus de reprise, on ne l'accuse pas de cécité!» Un avocat qui a réussi à monter une fiducie. A partir de 50% des stocks de Petroplus, elle permettra de financer le volet social de la liquidation judiciaire. Philippe Billant, le directeur de l'usine, est tout aussi abattu: «C'est une grande déception. Dix mois d'efforts pour nous tous afin de créer un environnement favorable à une reprise. Je regrette que les repreneurs n'aient pas pu apporter les preuves lors de l'audience sur leurs compétences financières et techniques…» Que va-t-il désormais se passer? Jeudi prochain, à 12heures 30, l'ensemble des salariés de Petroplus, mais aussi d'autres entreprises à l'appel de la CGT, ont rendez-vous devant la raffinerie pour une assemblée générale. Déjà, dès hier, il était question du blocage de certains terminaux pétroliers: Rubis terminal au Grand-Quevilly et la CIM auHavre. Deux dépôts qui servent à stocker des produits raffinés importés, entre autres par Total. Une entreprise accusée par les salariés de Petroplus d'avoir participé à l'échec de la reprise pour ne pas avoir de concurrence sur le sol français. Les syndicats exigent d'ores et déjà la tenue rapide d'une table ronde avec l'Etat sur l'avenir du raffinage en France. Des semaines qui s'annoncent combatives et décisives pour les «Petros».

Régis Gasse
Secrétaire de l'Union départementale CGT76

« Nous n'acceptons pas ce jugement. Depuis un an, vous vous êtes battus pour tout mettre en ordre alors nous allons faire comme pour les retraites et paralyser le pays en quelques jours… »
La plus vieille raffinerie de France
Ouverte en 1929 au bord de la Seine, cette raffinerie a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Petroplus est l'une des plus grosses raffineries, la plus ancienne en France. Il ne reste plus que huit rafinneries en France contre une vingtaine il y a quelques années.

« La porte demeure encore entrouverte »

Entretien express avec Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Que pensez-vous de la liquidation judiciaire de Petroplus ?
« Il ne m'appartient pas de commenter une décision de justice. Je suis cependant préoccupé par le contexte social très difficile pour les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne qu'il faut considérer avec le plus grand sérieux ».
L'aviez-vous vu venir ?
« Les faits sont têtus. Hier (NDLR : le lundi 15 octobre), l'Ufip a annoncé une nouvelle baisse de la consommation de carburant dans notre pays. Cette baisse est encouragée par les pouvoirs publics mais elle n'est pas sans conséquence. Il ne serait pas sérieux de croire que ce fléchissement de la demande en carburant demeure sans effet sur l'activité des raffineries françaises ».
Gardez-vous espoir d'ici la nouvelle échéance du 5 novembre ?
« Les discussions vont certainement se multiplier durant ces deux prochaines semaines. La porte demeure encore entrouverte mais ce sera très dur ».
Les syndicats réclament une nouvelle table ronde avec les pétroliers que vous fédérez et le gouvernement. Êtes-vous prêt à le faire ?
« Pourquoi pas. Nous avons déjà participé à des tables rondes sur l'avenir du raffinage. Une nouvelle rencontre ne sera pas de nature à enrayer la baisse de la consommation de carburant. Je rappelle que plusieurs initiatives sont en cours tel le contrat d'études prospectives du raffinage français lancé il y a dix-huit mois. Ses conclusions sont annoncées pour le début de 2013 mais chacun peut comprendre que Petroplus n'attendra pas jusque-là ».
Propos recueillis par Christophe Preteux

Montebourg et Sapin mobilisés

Le ministre du Redressement Productif « a pris acte » hier de la décision du Tribunal de commerce de Rouen, qui a prononcé la liquidation avec prolongation d'activité de la raffinerie de Petit-Couronne jusqu'au 15 décembre, précise un communiqué rédigé par son ministère.

« Tout nouveau projet de reprise devra être déposé avant le 5 novembre. Le gouvernement poursuivra ses efforts visant à faire aboutir une solution de reprise », indique le ministère. « Dans ce dossier, le gouvernement s'est constamment employé à faciliter les offres de reprise et à lever les obstacles administratifs. Pour autant, le tribunal a estimé que l'offre de Netoil n'apportait pas les garanties nécessaires pour la continuité de l'activité et le maintien des droits des salariés ».
« Le gouvernement ne peut pas faire de miracle »
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vient de demander au ministère du Redressement productif, ainsi qu'au ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social de travailler conjointement au repositionnement industriel de Petit-Couronne avec l'ensemble des acteurs de la filière pétrolière et d'apporter des solutions d'avenir aux salariés de ce site.
Arnaud Montebourg et Michel sapin se disent prêts à recevoir l'intersyndicale et les élus pour faire le point sur la situation.
Lors de sa venue sur le site de Petroplus, à la fin du mois de septembre, le ministre du redressement productif avait déclaré : « Je suis un médecin urgentiste. Je m'efforce d'éviter l'hémorragie. Mais le gouvernement ne peut pas faire de miracle. Il y a forcément des défaites et je dois m'habituer à une œuvre imparfaite. Mais s'il y a la moindre chance de réussir dans ce dossier Petroplus, il faut la jouer tous ensemble. Même si nous échouons, au moins nous aurons lutté… » Cette lutte, les salariés vont la poursuivre jusqu'au 5 novembre.

Alain Lemarchand
Et aussi
Diaporama. Le Tribunal de commerce de Rouen annonce la liquidation judiciaire de PetroplusPetroplus. Interview de Dominique Randon, maire de Petit-Couronne









Les inspecteurs de permis de conduire en «grève illimitée» à partir de lundi

Ils protestent contre un projet de transfert des personnels et des examens du ministère de l'Ecologie à celui de l'Intérieur, craignant une remise en cause du «caractère national de l'examen».

AFP
AFP

Le syndicat majoritaire des inspecteurs du permis de conduire a annoncé ce mercredi « une grève illimitée à partir de lundi pour défendre l'organisation et la gestion nationale des examens et des corps ».

Olivier Ramond, du Syndicat national des inspecteurs cadres et administratifs (Snica-FO, majoritaire à 72% des 1.500 inspecteurs), a dénoncé à l'AFP un projet, « à l'étude depuis le mois de juin dans le plus grand secret », de transfert des personnels et des examens du ministère de l'Ecologie à celui de l'Intérieur. « Ce transfert pourrait remettre en cause le caractère national de l'examen », assure Olivier Ramond.

Des inspecteurs de permis de conduire avaient mené au mois de mars une grève pour réclamer une revalorisation salariale.

Chaque année, 1,35 million de personnes tentent de passer le permis de conduite avec un taux de réussite de 57%. Les délais d'attente pour passer l'examen peuvent aller jusqu'à 6 mois.

SOURCE AFP









JUSTICE ?
Terrorisme: le texte contre les apprentis jihadistes français adopté par le Sénat

Avec cet article

Sept mois après les tueries de Mohamed Merah, le Sénat a adopté dans la nuit de mardi un projet de loi qui permettra de poursuivre des Français commettant des actes de terrorisme à l'étranger ou partant s'y entraîner au jihad.
Le projet doit maintenant être présenté devant l'Assemblée nationale selon la procédure accélérée (une seule lecture par chambre). Le gouvernement espère son adoption définitive avant la fin de l'année.
Aux termes de ce texte défendu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et la garde des Sceaux Christine Taubira, un Français parti s'entraîner dans un camp, même s'il n'a commis aucun acte répréhensible en France, même s'il n'a pas grandi sur le territoire français, pourra être poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, punie de 10 ans de prison et de 225.000 euros d'amende.
Le texte a reçu le soutien de l'opposition UMP et centriste, qui juge qu'il s'agit d'une "reprise du texte que Nicolas Sarkozy avait proposé aux Français, après l'affaire Merah". "Je voterai ce texte sans état d'âme", avait annoncé ainsi l'ancien garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, Michel Mercier (centriste).
Les communistes, en revanche, ont voté contre, "non pas par laxisme", a souligné la présidente de leur groupe, Eliane Assassi, "mais parce que nous considérons que pour fournir de vraies solutions, il faut viser les vrais problèmes, ce que ce texte ne fait pas". Les sénateurs communistes ont également reproché au texte de faire "perdurer l'amalgame inadmissible entre immigration et terrorisme".
Au nom du PS qui a voté le texte, Alain Anziani a jugé que "cette loi est incontournable, (...) indispensable dans cette lutte longue et toujours renouvelée contre le terrorisme".
Quant au rapporteur Jacques Mézard (RDSE, à majorité PRG), il s'est félicité que le ministre ait "donné les moyens nécessaires aux professionnels en charge de la lutte contre le terrorisme en évitant de créer, d'accumuler de nouveaux textes pénaux dont l'utilité n'aurait pas été démontrée".
Pour Manuel Valls, la menace terroriste, qu'il a qualifiée d'"élevée", vient "de plus en plus de l'intérieur", qualifiant même les adeptes de l'islamisme radical d'"ennemis de l'intérieur".
"Les menaces d'hier ne sont pas celles d'aujourd'hui, encore moins celles de demain", a-t-il poursuivi, et ce constat "souligne la nécessité permanente d'une adaptation de nos dispositifs".
Il a aussi évoqué les camps situés à la zone afghano-pakistanaise où s'entraînent des combattants volontaires, venus d'Europe. "C'est précisément ce que fit Mohamed Merah".
Le ministre a également estimé qu'"internet, les réseaux sociaux et Twitter sont devenus des lieux de propagation de la haine, des lieux où les propos les plus odieux se diffusent et où les projets les plus ignobles peuvent se préparer".
C'est dans ce contexte que le projet prévoit de prolonger jusqu'en 2016 les dispositions temporaires de la loi du 23 janvier 2006, permettant notamment de surveiller des données téléphoniques et sur la Toile.
Peu après le vote, Manuel Valls s'est "félicité" dans un communiqué, de la décision du Sénat d'adopter ce texte qui: "consolide et améliore les outils juridiques à la disposition des services de sécurité et des magistrats pour détecter, démanteler et neutraliser les filières terroristes qui menacent notre territoire et nos ressortissants".
Le jour même où commence ce débat, trois hommes soupçonnés d'avoir eu pour projet de partir faire le jihad dans des zones de conflit en Somalie ont été interpellés à Drancy, en Seine-Saint-Denis, et placés en garde-à-vue.
Par ailleurs, les avoirs du responsable présumé du forum d'un site jihadiste francophone ont été gelés par un arrêté du ministère de l'Economie paru samedi au Journal officiel au motif qu'il "mène des activités qui promeuvent le terrorisme".
AFP








Police : Manuel Valls annonce le retour du matricule sur les uniformes


Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a définitivement enterré l'idée de remettre un récépissé en cas de contrôle d'identité.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a définitivement enterré l'idée de remettre un récépissé en cas de contrôle d'identité. | AFP/KENZO TRIBOUILLARD)

Pas de récépissé mais un signe distinctif. Ce mercredi matin, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé sur France Inter qu'apparaîtrait bientôt un «élément d'identification» sur l'«uniforme ou (le) brassard» des policiers, «bref le retour du matricule».
SUR LE MÊME SUJET
Il enterre le récépissé des contrôles d’identité

Objectif : éviter les contrôles d'identité abusifs, notamment les contrôles au faciès, comme l'avait promis durant la campagne. Pour être «respectée», la police doit être «respectueuse des citoyens», a-t-il justifié. Pourquoi un retour? Parce que, comme l'a rappelé le ministre de l'Intérieur, le matricule avait disparu «quand on a changé les uniformes, sous un ministre de gauche, puisqu'il s'agissait de Pierre Joxe».

Dominique Baudis aussi favorable au matriculeManuel Valls reprend ainsi la proposition du défenseur des Droits, Dominique Baudis, qui, dans son rapport remis mardi, plaide pour que le matricule des policiers soit visible. Selon ce dernier, c'est «une garantie pour le citoyen s'il est victime du comportement d'un représentant des forces de l'ordre». A l'inverse, «cela permettrait aussi la mise hors de cause de policiers» en cas d'accusation infondée.

Mais le ministre de l'Intérieur n'a rien dit sur l'autre préconisation de Dominique Baudis, à savoir l'encadrement des palpations.

Le récépissé définitivement enterré
Manuel Valls en revanche a définitivement abandonné l'idée de remise d'un récépissé en cas de contrôle, comme c'est le cas depuis 25 ans en Grande-Bretagne par exemple et considéré pat des associations de lutte contre les discriminations, comme le meilleur moyen de combattre les contrôles abusifs. Ce n'est «pas efficace», selon lui. «Je ne veux pas que les polices et les gendarmes aient une tracasserie administrative supplémentaire». Les de police l'avait aussi rejeté criant à la stigmatisation et à une inutile bureaucratie.


LeParisien.fr








Corse : Ayrault annonce une directive de politique pénale spécifique



Ayrault - Afp
© Afp
Au lendemain d'un nouvel assassinat retentissant dans l'île de Beauté Jean-Marc Ayrault a annoncé que le gouvernement allait élaborer une directive de politique pénale spécifique à la Corse, comme il l'a fait récemment à Marseille pour lutter contre la criminalité.
Le Premier ministre, qui s'exprimait après le Conseil des ministres à l'Elysée, a également demandé aux ministres Christiane Taubira (Justice) et Manuel Valls (Intérieur) « des propositions sur la stratégie globale de lutte » contre la criminalité en Corse. Il réunira la semaine prochaine un séminaire gouvernemental sur le sujet.
« J'ai demandé à la garde des Sceaux ainsi qu'au ministre de l'Intérieur de me faire des propositions sur deux points; d'abord (sur) le renforcement de la coordination opérationnelle entre les services de police et de justice, mais également (...) sur la stratégie globale de lutte contre ces activités criminelles », a dit Jean-Marc Ayrault.
Et d'enchaîner : « J'organiserai la semaine prochaine une réunion (…) à laquelle j'associerai également le ministre de l'Economie et des Finances (Pierre Moscovici) et le ministre du Budget (Jérôme Cahuzac) concernant tous les aspects fiscaux de délinquance financière, afin de définir le plan d'action à prendre ».
« Je demande également à tous les autres membres du gouvernement (...) de veiller, en liaison avec les élus de Corse, au respect des engagements de l'Etat (...) en particulier (en termes) d'investissements » et à « veiller à la cohérence globale de l'action des politiques publiques ».
Pour François Hollande la violence en Corse n’est « aucunement acceptable dans notre République [elle] n'est pas nouvelle mais a changé de nature et d'intensité (…) elle est aujourd'hui essentiellement liée à des réseaux, des clans, des règlements de compte avec un nombre de morts qui n'a cessé de progresser et qui n'est aucunement acceptable dans notre République », a-t-il dit, selon la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, à l’issue du Conseil des ministres.
Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a quant à lui dénoncé l'existence « d'un système mafieux » en Corse contre lequel « il est nécessaire de lutter sans aucun répit ».
Il a ajouté qu'un déplacement de Christiane Taubira et de Manuel Valls était prévu dans l’île, ce qui, selon lui, « montre bien le sens et la fermeté de l'action gouvernementale ».







PAPETERIE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire