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mercredi 3 octobre 2012

03102012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......







INSURRECTION

Des salariés poursuivis aux prud'hommes pour avoir libéré une esclave ?


L'hôtel Concorde Opéra, rue Saint-Lazare à Paris.
L'hôtel Concorde Opéra, rue Saint-Lazare à Paris. (Photo Garybembridge. Flickr)

Récit Des employés syndiqués d'un hôtel de luxe avaient pris l'initiative de libérer une jeune Ethiopienne asservie par des clients émiratis. Le directeur leur reproche de ne pas l'avoir averti.

Par SYLVAIN MOUILLARD
De l’esclavage moderne au conflit syndical : c’est la trajectoire prise par l’affaire de l’hôtel Concorde Opéra. Près de trois mois après la libération d’une employée de maison éthiopienne, asservie par ses patrons émiratis mais finalement libérée grâce à l’intervention d’employés de l’hôtel de luxe parisien, le dossier prend un tour plus conflictuel. A l’appel de la CGT des Hôtels de prestige et économiques, un rassemblement doit avoir lieu devant l'établissement, ce mercredi à midi. Le syndicat affirme que plusieurs de ses représentants sont victimes d’une «répression» de la part de la direction.
Rappel des faits : le 13 juillet, Z., une jeune Ethiopienne de 24 ans, parvient à se confier à une femme de chambre de l’hôtel quatre étoiles. Elle dit être retenue contre son gré par une famille de Dubaï, qui loge depuis deux semaines dans l'établissement. Embauchée en janvier 2011 comme employée de maison, elle affirme avoir été privée de son passeport, et subir très régulièrement coups, insultes, et menaces de mort. L’employée du Concorde Opéra avertit des collègues syndicalistes, qui organisent la libération de la jeune esclave.
Problème : les quatre délégués n’ont pas mis au courant la direction. Le 13 août, ils reçoivent en courrier recommandé des «lettres de rappel». Un des documents, que Libération a pu consulter, pointe «l’extrême gravité de ne pas avertir immédiatement la Direction générale de faits se déroulant dans l’hôtel». Claude Lévy, délégué CGT des hôtels de prestige, s'étonne d’une telle virulence. Il dénonce le cynisme du directeur Claude Rath, qui aurait reproché aux mis en cause d’avoir «fait perdre du chiffre d’affaires à l'établissement» en provoquant le départ de clients fortunés. Pour Claude Lévy, les délégués ont volontairement omis d’avertir leur hiérarchie : «On n’a aucune confiance en monsieur Rath. Si on l’avait prévenu, il aurait alerté la famille émiratie pour qu’elle prenne la fuite.»

«Ce n’est pas un gars fiable. Il est retors, pervers»

Le conflit entre les deux parties remonte à 2003. Alors directeur adjoint à l’hôtel Méridien Montparnasse, Claude Rath connaît une sévère crise sociale avec les syndicats durant trois semaines. «Il a joué un rôle provocateur, accuse Claude Lévy. Ce n’est pas un gars fiable. Il est retors, pervers.» Joint par Libération, Claude Rath «dément tout litige particulier avec les syndicats» et affirme qu'à «aucun moment, il n’a été question des intérêts économiques de l’hôtel» dans l’affaire du Concorde Opéra. «L’hôtel s’oppose totalement aux faits d’esclavage», précise-t-il, avant de nier toute «répression syndicale».
Néanmoins, le directeur n’en démord pas. Pas question pour lui de retirer les lettres de rappel, comme la CGT lui demande. «Il ne s’agit pas de sanctions disciplinaires, mais d’un rappel à la procédure. Les faits évoqués sont graves, la direction de l’hôtel est pénalement responsable et doit donc être tenue au courant», argue-t-il. Du côté de la CGT, on a une lecture bien différente de l’affaire. «Ces lettres ont clairement une visée disciplinaire : si la direction avait le moindre problème à l’avenir avec ces salariés, elle ne manquerait pas de les ressortir.»
Le dossier pourrait se régler devant le tribunal des prud’hommes. La CGT compte y porter le dossier, une éventualité qui n’effraie pas Claude Rath. Evoquant une «majorité silencieuse» qui le soutiendrait dans son établissement, le directeur affirme n’avoir «aucun problème à aller jusque là». Et ce n’est pas le courrier reçu de l’inspection du travail qui le fera déroger de sa ligne. Dans ce document, la personne chargée du secteur écrit avoir pris connaissance de l’envoi des lettres de rappel «avec le plus grand étonnement». Fustigeant des griefs «tous dérisoires», elle invite Claude Rath à les «retirer». Et indique son intention «de signaler le comportement exemplaire des salariés par le biais d’un rapport au ministre de l’Intérieur».












JUSTICE ?

Mediator : le scandale va-t-il tourner court ?

Créé le 03-10-2012 à 06h11 - Mis à jour à 08h11

Pour 86% des dossiers médicaux examinés jusqu'ici, la maladie a été jugée "sans lien de causalité" avec la prise du médicament, révèle "Le Parisien".

Le Mediator, médicament antidiabétique souvent prescrit comme coupe-faim, est accusé d’avoir provoqué 500 morts. (DURAND FLORENCE/SIPA)
Le Mediator, médicament antidiabétique souvent prescrit comme coupe-faim, est accusé d’avoir provoqué 500 morts. (DURAND FLORENCE/SIPA)
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Le scandale du Mediator va-t-il faire long feu ? L'Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux) a jugé, pour 86 % des dossiers déjà examinés, la maladie -  "sans lien de causalité" avec la prise du Mediator, rapporte "Le Parisien" mercredi 3 octobre.
Seuls 112 dossiers médicaux ont été jugés recevables sur les 831 examinés par le collège d'experts depuis septembre 2011. 712 ont été rejetés.
Des milliers de dossiers restent cependant à examiner par l'Oniam, rappelle "Le Parisien".
Le Mediator, largement détourné comme coupe-faim durant sa commercialisation de 1976 à 2009, est soupçonné d'avoir causé au moins 500 morts en 30 ans, voire 1.320 à 2.000 selon d'autres estimations.









Paris suspects : Nikola Karabatic est sorti du silence cette nuit sur sa page Facebook









SOCIAL

Les salariés de Sanofi manifestent à Paris contre la restructuration du groupe

Le Monde.fr avec AFP

Les salariés de Sanofi manifestent devant le site de Toulouse, jeudi 27 septembre. 
Les salariés de Sanofi manifestent devant le site de Toulouse, jeudi 27 septembre. | Reuters/STRINGER/FRANCE

Venus de toute la France, un millier de salariés de Sanofi manifesteront à Paris mercredi 3 octobre dans l'après-midi, alors qu'un comité de groupe France, prévu toute la journée à Gentilly (Val-de-Marne), pourrait présenter les grandes lignes de la réorganisation de l'entreprise pharmaceutique. Cette manifestation devrait être la plus importante depuis le début des protestations déclenchées par l'annonce d'un projet de restructuration par la direction, le 5 juillet.
Les syndicats redoutaient alors la suppression de 1 250 à 2 500 postes au sein du groupe. Un document de travail confidentiel émanant de la direction, et dont l'AFP a eu connaissance mardi, évoque le chiffre de 914 postes d'ici à 2015. Le chiffre d'environ 900 postes supprimés avait été communiqué par la direction le 25 septembre, et jugé sous-évalué par les syndicats.
LE SITE DE TOULOUSE, LE PLUS MENACÉ
Les salariés de Sanofi resteront mobilisés "tant que la direction n'aura pas dit qu'elle retire son plan", a assuré Dominique Junyent (CFDT), basée à Toulouse, site particulièrement menacé par le projet de restructuration du groupe. Certaines des activités toulousaines seraient transférées, notamment dans les régions lyonnaise et parisienne. "Les autres activités scientifiques du site seraient maintenues jusqu'à ce que la vocation du site soit précisée", peut-on lire dans le document de travail diffusé aux représentants des salariés.
Plus de la moitié des 640 salariés du site, très mobilisés depuis juillet, devraient participer à la manifestation de mercredi à Paris, et seront sur place dès le matin, avancent les syndicats. Des élus locaux devraient se joindre au cortège. Les socialistes Pierre Cohen, maire de Toulouse, Christophe Borgel, député de la Haute-Garonne, et Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, ainsi que le député UMP de la Haute-Garonne et ex-maire de Toulouse, Jean-Luc Mondenc.
RENDEZ-VOUS LE 11 OCTOBRE
Le cortège formé par l'intersyndicale partira vers midi de la rue La Boétie (8e arrondissement), où se trouve le siège du groupe, en direction de l'Assemblée nationale (7e arrondissement). Le groupe PS de l'assemblée devrait recevoir les manifestants. Un nouveau rendez-vous est d'ores et déjà fixé au 11 octobre, date des prochains comités centraux d'entreprise (CCE) pour au moins quatre sociétés du groupe, parmi lesquelles la branche recherche. En outre, le 12 octobre, une réunion devrait rassembler l'intersyndicale, le gouvernement, la direction et des élus. En 2011, le groupe Sanofi a réalisé plus de 33 milliards d'euros de chiffre d'affaires et un résultat net des activités poursuivies de près de 9 milliards. 
Sanofi prend le contrôle exclusif du Plavix et d'Avapro/Avalide
Sanofi et le groupe pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb ont annoncé mercredi une restructuration de leur alliance passant par la prise de contrôle exclusif par le français des médicaments Plavix (hors USA et Porto Rico) et d'Avapro/Avalide.
Ce nouvel accord, qui prendra effet au 1er janvier, prévoit qu'en contrepartie Bristol-Myers Squibb recevra jusqu'en 2018 des paiements calculés sur les ventes de ces médicaments (produit de marque et générique) ainsi qu'un versement de 200 millions de dollars en décembre 2018. Les droits aux Etats-Unis et Porto Rico sur Plavix resteront inchangés jusqu'en décembre 2019.









ECONOMIE

Nokia vend son siège à Helsinski

Par 

Siège nokia
© Majestic - Wikimedia - C.C

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Le fabricant finlandais de téléphones portables ne va pas pour autant déménager.
Nokia va vendre son siège selon son directeur financier Timo Ihamuotila au quotidien Helsingin Sanomat.
"Nous essayons de trouver différentes possibilités pour nos actifs immobiliers. Nos recherches comprennent également une éventuelle vente du siège social, a-t-il expliqué. Cependant, nous n'avons aucun projet de déménager le siège ailleurs".
L'ancien numéro un mondial des téléphones portables est en plein plan de restructuration après cinq trimestres consécutifs de pertes. Les investisseurs se sont montrés moins confiants dans le groupe.
Le siège de Nokia, surnommé "Nokia House", un bâtiment tout de verre et d'acier, a été bâti en bord de mer à Espoo dans les années 1990. A l’époque, le décollage de la téléphonie mobile assurait au groupe une croissance exceptionnelle.
Le quotidien finlandais Ilta-Sanomat a affirmé, sans citer ses sources, qu'il valait 200 à 300 millions d'euros.

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