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mardi 9 octobre 2012

09102012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

Première visite de Merkel à Athènes depuis la crise


La chancelière Angela Merkel, le 25 septembre 2012 à Berlin.
La chancelière Angela Merkel, le 25 septembre 2012 à Berlin. (Photo John Macdougall. AFP)


La chancelière allemande est attendue à Athènes ce mardi, alors que de nouvelles mesures d'austérité, très décriées, doivent être adoptées.

La chancelière allemande Angela Merkel arrive mardi à Athènes pour prêter soutien au gouvernement conservateur d’Antonis Samaras qui tente d’imposer un nouveau train d’austérité au nom du maintien du pays dans l’euro, après trois ans de crise en cascade qui ont éreinté le pays.
Alors que des manifestations anti-austérité sont attendues dans l’après-midi, le centre de la capitale grecque a été bouclé sous haute sécurité et restera coupé à toute circulation entre 9 heures locales et 22 heures.
Quelque 6 500 policiers et membres des forces anti-émeute sont sur le pied de guerre pour tenter d'éviter tout dérapage, dans une ville où les manifestations qui s’enchainent depuis trois ans deviennent de plus en plus violentes.
La visite de Angela Merkel, la première depuis le début de la crise, prend une allure archi-symbolique, la chancelière étant tenue par l’homme de la rue grec comme personnellement responsable de la baisse de son niveau de vie pour son intransigeance à vouloir d’abord assainir les comptes du pays, au risque de l'étouffer avant de l’avoir guéri.
Dans une interview à la presse allemande la semaine dernière, Antonis Samaras a tiré la sonnette d’alarme sur l'état du pays, où le taux de chômage est de 24% et où l’actualité est dominée par les scandales de corruption et les suicides, alors que les entreprises ferment par dizaines chaque jour.

La Grèce comparée à la République de Weimar

Selon lui, la «cohésion de la société» grecque est «mise en danger par la montée du chômage comme c'était le cas de l’Allemagne à la fin de la République de Weimar», régime qui tentait aussi d’imposer une austérité budgétaire et dont la faillite a finalement entraîné l’accession d’Hitler au pouvoir.
Il plaide pour un allongement de la durée nécessaire (quatre ans au lieu de deux) pour appliquer un paquet de 13,5 milliards d’euros d'économie demandé par les créanciers du pays et pas encore voté au parlement, censé permettre la poursuite du maintien de l’aide financière de l’UE, de la BCE et du FMI.
Le chef de l’opposition Alexis Tsipras, dirigeant du parti de gauche radicale Syriza a fustigé le soutien accordé par Mme Merkel à un gouvernement de coalition qui «s'écroule». «Ce qui arrive dans notre pays est sans précédent et criminel» a dit M. Tsipras, selon lequel les programmes d’austérité en cours «mènent à l’effondrement social». Qu’apportera Mme Merkel dans sa besace pour soulager les Grecs?
Certains disent juste des mots, certains attendent des mesures de soutien industriel pour soutenir l’emploi, d’autres enfin espèrent surtout qu’elle va s’entendre enfin avec le FMI et la BCE, les deux autres créanciers internationaux du pays, qui se repassent la patate chaude pour éviter d’endosser des pertes sur la dette grecque.
(AFP)









Etats-Unis : Romney rejoint Obama dans deux sondages


Les deux candidats n'ont jamais été aussi proches l'un de l'autre dans les sondages.

Les deux candidats n'ont jamais été aussi proches l'un de l'autre dans les sondages.

Deux sondages nationaux publiés lundi concluent à une inversion de tendance : dans la course à la Maison-Blanche, a perdu l'avance dans les intentions de vote dont il disposait sur son adversaire républicain Mitt Romney après le débat qui les a opposés mercredi, selon les instituts Gallup et Pew.

Dans l' Gallup, les deux candidats sont à égalité dans les intentions de vote, à 47%, alors que le  sortant avait maintenu un écart de quatre à six points sur son adversaire avant le débat. Celui-ci a été remporté par Mitt Romney pour 72% des personnes interrogées par Gallup dans un autre sondage.

L'enquête Pew confirme : Barack Obama perd cinq points dans les intentions de vote depuis la mi-septembre et son adversaire en gagne quatre. Les deux candidats se retrouvent à 46% des voix chacun chez les électeurs inscrits.

Le débat a pesé lourd

Plus inquiétant pour le président en exercice, il est dépassé de quatre points (49% contre 45%) chez les électeurs dits "probables", ceux qui sont le plus susceptibles de voter. Lors de la précédente livraison de l'enquête, à la mi-septembre, ces électeurs avaient dit préférer Obama à Romney (51% contre 43%) .

Même si ces sondages ne préjugent pas du résultat de l'élection du 6 novembre, dans un système électoral organisé Etat par Etat, et où Barack Obama garde à l'heure actuelle l'avantage, la nette chute du président sortant semble confirmer l'évaluation négative que l'opinion a eu de sa prestation face à son rival la semaine dernière.

Lors de ce débat, le premier des trois d'ici au 22 octobre entre le locataire de la Maison Blanche et celui qui aspire à lui succéder, l'actuel locataire dce la Maison-Blanche est apparu en retrait, sans relief, alors que son adversaire a démontré sa combativité.

LeParisien.fr








la révolution de confirmée face à une opposition revigorée

AFP 
Les partisans d'Hugo Chavez célèbrent sa réélection, le 7 octobre 2012 à Caracas AFP
CARACAS (AFP) Hugo Chavez, vainqueur de sa quatrième élection présidentielle au Venezuela, bénéficie du soutien massif des classes populaires mais il devra désormais composer avec une opposition sortie unie et renforcée du scrutin pour poursuivre sa révolution socialiste.
Lundi, le président réélu a annoncé avoir eu une conversation téléphonique avec son concurrent malheureux.
"Croyez-moi: j'ai eu une agréable conversation téléphonique avec Henrique Capriles! J'invite à l'Unité Nationale, en respectant nos différences!", a écrit M. Chavez sur son compte Twitter.
Peu après, M. Capriles a confirmé par le même biais avoir reçu un appel du président. "J'ai reçu un appel du président Chavez. Au nom de plus de 6,5 millions de Vénézuéliens, je lui ai lancé un appel à l'unité du pays et au respect de tous", a-t-il twitté.
AFP
Le président réélu Hugo Chavez parle à la foule amassée sous ses fenêtres à Caracas, le 7 octobre 2012
A travers le monde, les réactions à la réélection de Hugo Chavez ont été nombreuses, depuis dimanche soir.
La gauche latino-américaine s'est rapidement félicité de cette victoire qui la renforce au niveau régional et rassure les nombreux partenaires bénéficiant des largesses pétrolières du pays disposant des principales réserves de brut de la planète.
A Cuba, où le président vénézuélien s'est fait soigner à plusieurs reprises pour son cancer diagnostiqué en juin 2011, son homologue Raul Castro a adressé ses félicitations à Hugo Chavez pour son "triomphe historique" et l'a assuré de "la solidarité et du soutien inébranlables" de Cuba.
A Washington, la Maison Blanche a rappelé ses "divergences avec le président Chavez", mais a "félicité les Vénézuéliens" pour ce processus électoral "pacifique". De son côté, le Département d'Etat appelait le président anti-impérialiste revendiqué à "tenir compte" de ceux qui ont fait le choix de l'opposition.
AFP
Résultats de l'élection présidentielle au Venezuela où Hugo Chavez a été réélu
La représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a aussi appelé M. Chavez à "tendre la main à tous les secteurs de la société vénézuélienne pour renforcer les institutions du pays et promouvoir les libertés fondamentales".
Au pouvoir depuis 1999, M. Chavez s'est imposé dimanche avec 55,14% des suffrages face à son jeune concurrent, Henrique Capriles Radonski (44,24%), soit une différence d'environ 1,6 million de voix, le résultat le plus serré jamais obtenu par l'opposition en 14 ans, d'après des résultats portant sur 97,65% des bulletins.
La forte participation, supérieure à 80%, permet en outre aux deux hommes de revendiquer un soutien massif à leurs projets antagonistes.
Un pays coupé en deux
Cette nouvelle victoire d'Hugo Chavez, 58 ans, confirme qu'il continue de disposer d'un large soutien populaire, notamment chez les plus défavorisés, premiers destinataires des nombreux programmes sociaux qu'il a instaurés.
"La participation a été massive. Les secteurs les plus pauvres, ceux qui soutiennent le président, se sont déplacés en masse", confirme à l'AFP l'économiste et politologue Farith Fraija, proche du pouvoir.
AFP
Henrique Capriles le 7 octobre 2012 à Caracas
Ce franc succès ne doit cependant pas masquer la percée sans précédent de l'opposition, de droite comme de gauche, parvenue à mobiliser presque la moitié du pays derrière un nom et un projet de libre entreprise de centre gauche, radicalement distinct du "socialisme démocratique du XXIe siècle" du président. Le président "ne peut oublier qu'il a face à lui et contre lui la moitié du pays. Le Venezuela est malheureusement coupé en deux. Un pays dans cette situation ne peut pas prospérer", estimait lundi matin dans son éditorial le journal d'opposition Tal Cual.
Preuve s'il en faut de cette partition, le Venezuela présentait lundi deux visages, ceux des supporters radieux du président et ceux des partisans de l'opposition dépités qui pour la première fois avaient cru dans les chances de leur poulain.
"Je me sens vraiment heureux, parce que notre camarade Hugo Chavez Frias a entériné notre succès", se félicitait lundi José Quiroga, avec d'autres partisans du président sur la place Bolivar de Caracas.
Dans les quartiers chic de l'est de Caracas, les rues étaient quasi désertes, hormis la présence de quelques riverains abattus.
"Comment est-ce possible ? Une telle ignorance. Regardez, ici, il n'y a personne, les gens sont très déprimés", s'est lamenté auprès de l'AFP Jesus Fajardo, un retraité interrogé dans le quartier aisé de Chacao, où certains commerces sont restés fermés.
M. Capriles, qui a obtenu presque 6,5 millions de voix dimanche, a promis à ses électeurs de ne pas les laisser seuls, signifiant certainement l'arrivée inédite sur la scène politique vénézuélienne d'un opposant clairement identifié au président Chavez.
Reste une inconnue, la santé du chef de l'Etat: affaibli ces derniers mois par son cancer, Hugo Chavez a demandé dimanche soir à Dieu de lui prêter "vie et santé" pour continuer de "servir le peuple".







SYRIE. Double attentat près de Damas, des morts par dizaines

Des intégristes auraient bourré d'explosifs une ambulance pour s'en prendre à un siège des services de renseignements.



"Des dizaines de personnes ont été tuées dans l'attaque contre le siège des services de renseignements, et on ignore le sort des centaines de prisonniers qui s'y trouvaient", a affirmé le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. (Celik Yildiz/Sipa)
"Des dizaines de personnes ont été tuées dans l'attaque contre le siège des services de renseignements, et on ignore le sort des centaines de prisonniers qui s'y trouvaient", a affirmé le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. (Celik Yildiz/Sipa)
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Un double attentat a visé lundi soir un important siège des services de renseignements de l'armée de l'air à Harasta, près de Damas. C'est ce qu'indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme mardi 9 octobre.
Ce double attentat suicide à la voiture piégée a fait de nombreuses victimes. "Des dizaines de personnes ont été tuées dans l'attaque contre le siège des services de renseignements, et on ignore le sort des centaines de prisonniers qui s'y trouvaient", a affirmé le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Selon lui, le site visé est le plus grand centre de détention de la province de Damas.Quelques heures après l'attentat, l'armée syrienne a bombardé mardi matin Harasta, située à 10 km au nord-est de Damas, a indiqué l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et médecins sur le terrain.
Lundi soir, deux explosions à une vingtaine de minutes d'intervalles, ont visé le siège provincial des services de renseignements de l'armée de l'air et un centre de maintenance des véhicules militaires, selon Rami Abdel Rahmane.
La première explosion a eu lieu vers 20h30 (19h30 heure de Paris), a-t-il précisé, ajoutant ne pas avoir de bilan pour le moment, tout en estimant que celui-ci "devrait être très lourd".
"Un autre héros martyr a fait sauter l'ambulance"
Le Front al-Nosra, un groupuscule extrémiste proche d'al-Qaïda, a revendiqué ces attentats sur Facebook.
"Conformément à notre décision d'attaquer l'infâme siège des services de renseignements de l'armée de l'air, qui est une citadelle de tyrannie, un véhicule bourré de neuf tonnes d'explosifs, conduit par le héros martyr Abouzor al Chami, a détruit l'immeuble", a écrit le groupe. "Puis 25 minutes plus tard, un autre héros martyr, Abou Yehya al-Chami, a fait sauter l'ambulance transportant une tonne d'explosifs qu'il conduisait pour détruire le reste de ce siège et tuer les survivants".
"Ensuite, nos combattants ont tiré des obus sur ce qui restait du siège", a ajouté al-Nosra, qui a revendiqué la plupart des attentats dans le pays, dont une double attaque à Damas en mai qui avait fait 55 morts.
Les médias officiels ont passé sous silence les attentats de lundi.

Bombardements à Alep

Par ailleurs, à Alep, des bombardements ont visé au sud les quartiers d'Al-Kalassé et de Boustane el-Qasr, au centre celui de Sayyed Ali et à l'est celui de Chaar. La deuxième ville de Syrie est l'enjeu d'une bataille cruciale depuis mi-juillet, selon l'OSDH.
Dans la région d'Idleb, proche de la frontière turque, de violents combats se déroulaient dans le village d'Arkouche. Quatre rebelles et un enfant ont péri dans des bombardements et des affrontements à Maaret al-Noomane, selon la même source.
Après quelques heures de répit, les bombardements ont repris mardi matin à Homs. Les forces du régime ont lancé lundi un assaut sur la ville, considérée comme la "capitale" de la révolte, et sur Qousseir, bastion rebelle voisin, dans une tentative d'y écraser les dernières poches de résistance.
Les violences à travers la Syrie ont fait au moins 32.000 morts, en vaste majorité des civils, depuis le début mi-mars 2011 d'un soulèvement contre le régime, selon un décompte de l'OSDH.









L'Assemblée se prononce mardi sur le traité budgétaire européen

Le Monde.fr avec AFP |

Bruno le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, comme on lui demandait mardi sur Canal + s'il allait y avoir une ratification par la gauche majoritaire  a répondu : "Oui. Je pense qu'il y aura une majorité claire." "Si politiquement il n'y avait pas cette majorité claire, alors ceux qui n'ont pas voté le texte porteraient une grave responsabilité", a-t-il à nouveau averti. "Ils porteront, ceux-là, la responsabilité de ne pas avoir soutenu le président de la République. C'est grave au début d'un quinquennat, quand on est sur le premier vote solennel à l'Assemblée. C'est une question de responsabilité politique." Il a ironisé sur les "y a qu'à-faut qu'on et certains que j'entends, qui rêvent d'une Europe. Mais l'Europe, on est aux responsabilités, c'est à nous de la faire ! Arrêtons de rêver, faisons-la !", a insisté ce proche du chef de l'Etat.

Le traité oblige les 25 Etats signataires à ne pas dépasser, à moyen terme, un déficit "structurel", c'est-à-dire compte non tenu des aléas de la conjoncture, égal à 0, 5 % du PIB. Le texte, dont l'Assemblée a débattu la semaine dernière, sera examiné à partir de mercredi par les sénateurs.
Le résultat du scrutin de mardi ne fait aucun doute : le traité, soutenu à la fois par le PS, l'UMP et les centristes, sera ratifié à une large majorité, malgré l'opposition du Front de gauche, de la plupart des écologistes, de certains députés socialistes et de droite, ainsi que du Front national. Mais la question est de savoir comment cette majorité sera atteinte. Le gouvernement sait qu'au Sénat, où le PS n'a pas la majorité à lui seul, l'apport des voix de l'opposition sera indispensable. Mais il veut éviter qu'à l'Assemblée, la ratification dépende de "ceux qui s'apprêtent à voter pour le texte mais conspuent le gouvernement", selon le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius.
L'UMP et les centristes répètent en effet sur tous les tons que le traité est le même "à une virgule près" que celui signé en mars par Nicolas Sarkozy, tandis que le gouvernement et le PS insistent sur le "pacte de croissance" obtenu par François Hollande lors d'un sommet européen fin juin pour le compléter. Les chiffres circulent : 13 contre et deux abstentions sur 200 députés socialistes et apparentés réunis mardi dernier, mais entre 17 et 20 opposants et une petite dizaine d'abstentions sur la totalité des 297 membres du groupe PS, selon une source parlementaire.
En théorie, ces défections feraient tomber le nombre des voix de gauche favorables en dessous de la barre des 50 % de députés (289 sur 577), mais en fait elles devraient être compensées par l'apport d'une douzaine de radicaux de gauche et de quelques écologistes. En outre, les abstentions abaisseront d'autant la barre de la majorité des suffrages exprimés.
"LA BATAILLE N'EST PAS FINIE"
Le porte-parole du Parti socialiste, David Assouline, a souhaité lundi un "vote de la gauche majoritaire" à l'Assemblée. Ce vote doit permettre "à la gauche, à la majorité présidentielle d'être majoritaire pour soutenir l'action déterminée (de François Hollande) pour renforcer son combat qui est encore devant nous pour la réorientation de l'Europe", a-t-il insisté.
Pour leur part, la soixantaine d'organisations, dont le Front de gauche, qui avaient réuni des dizaines de milliers de manifestants le 30 septembre à Paris pour dire non à l'Europe de "l'austérité", ont estimé lundi que "la bataille n'est pas finie" contre la ratification du traité budgétaire.
Parallèlement l'Assemblée s'est penchée lundi, avec un vote prévu mercredi, sur le projet de loi organique mettant en œuvre la règle d'or budgétaire, dont le Sénat se saisira à la fin du mois. Le Front de gauche est tout autant opposé à ce deuxième texte qu'au traité, contrairement aux écologistes qui estiment qu'il ne revêt pas la même importance.










Hollande présente "les grands axes de la politique de l'éducation"

Le président prend la parole à 11h30 à l'occasion de la remise officielle du rapport sur la refondation de l'école, priorité du quinquennat.

Vincent Peillon et François Hollande au collège Youri-Gagarine de Trappes, dans les Yvelines, le 3 septembre 2012. (T.CAMUS/SIPA)
Vincent Peillon et François Hollande au collège Youri-Gagarine de Trappes, dans les Yvelines, le 3 septembre 2012. (T.CAMUS/SIPA)
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François Hollande présente mardi 9 octobre, dans un discours à la Sorbonne, "les grands axes de la politique de l'éducation", priorité de son quinquennat, à l'occasion de la remise officielle du rapport sur la refondation de l'école, prélude à un projet de loi.
Retour à la semaine de 4,5 jours en primaire avec une demi-journée supplémentaire le mercredi, raccourcissement de la journée, devoirs à l'école, modification des programmes : "beaucoup de Français attendent un changement en profondeur", selon le rapport remis la semaine dernière à Vincent Peillon.
Les préconisations des rapporteurs n'engagent pas le ministre de l'Education, ont souligné ces derniers.
Le chef de l'Etat prononcera un discours à 11h30. Il sera entouré du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, des ministres Vincent Peillon, George Pau-Langevin (Réussite éducative), et de Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur). L'autre point fort de la semaine sera jeudi: Vincent Peillon rendra ses premiers arbitrages.

Deux mois de concertation

Dans le primaire - érigé en "priorité des priorités" par François Hollande - entre 2001 et 2006, la France est passée du 18e au 27e rang des pays de l'OCDE, "avec 32% des écoliers français jugés faibles ou très faibles" pour une moyenne européenne de 25%. Le nombre de sorties sans qualification stagne à environ 140.000 chaque année.
La concertation a réuni pendant deux mois des centaines d'intervenants (enseignants, parents, chercheurs, collectivités territoriales, patrons, professionnels du tourisme). Le rapport rappelle un constat : "le niveau moyen des acquis scolaires stagne et, surtout, les inégalités scolaires progressent".
Le rapport rédigé par d'éminents spécialistes a globalement satisfait les syndicats d'enseignants et de parents d'élèves qui attendent maintenant "une méthode et un calendrier de négociations" auxquelles tous les personnels (enseignants et non enseignants), demandent-ils, doivent être associés.

La question sensible des rythmes scolaires

La réforme des rythmes, notamment au primaire où se joue l'échec scolaire, est l'un des sujets les plus sensibles tant elle mobilise de nombreux acteurs aux intérêts divergents: parents, enseignants, professionnels du tourisme, collectivités locales...
Le rapport prône le retour à une semaine de 4,5 jours, incluant le mercredi matin, mais laisse la porte ouverte au samedi matin choisi localement. Il se prononce pour une journée de classe qui ne dépasse pas 5h en primaire, en 6e et en 5e, et pas plus de 6h en 4e et en 3e. Tous les enfants doivent être accueillis au moins jusqu'à 16h30, voire 17h00. Et les devoirs doivent être faits à l'école. Une pause d'une heure et demie à la mi-journée est aussi demandée. L'année scolaire pourrait être allongée d'une ou deux semaines, mais ce sujet ne fait pas consensus.
> Concertation sur l'école : les rapporteurs rendent leur copie. Priorité au primaire, rallongement de la semaine, allègement de la journée de cours... La concertation lancée par Vincent Peillon aboutit à diverses recommandations.
Pour respecter l'équilibre "sept semaines de classe, deux semaines de vacances", recommandé par les chronobiologistes, le rapport suggère d'envisager soit la suppression du zonage de certaines petites vacances, soit le zonage de toutes les vacances, à propos des zones actuellement en vigueur pour les vacances d'hiver et de printemps. Le Syndicat national des Agents de voyage et Domaines Skiables de France ont dénoncé un éventuel abandon de tout zonage qui réduirait la saison touristique.









SOCIAL

La CGT appelle à se mobiliser «pour la défense de l'emploi»


 La CGT appelle mardi à une journée de grève et de manifestation dans huit villes.
La CGT appelle mardi à une journée de grève et de manifestation dans huit villes. (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)


Des cortèges sont prévus dans huit villes, dont Paris, pour cette première grève depuis le début du quinquennat Hollande.

La CGT appelle mardi à une journée de grève et de manifestation dans huit villes, dont Paris, pour «la défense de l’emploi et de l’industrie», un première mobilisation du quinquennat Hollande qui s’adresse «au patronat et au gouvernement», selon son numéro un Bernard Thibault.
Des cortèges sont attendus à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Clermont-Ferrand et Epinal, avec des participants qui rallieront ces villes par cars ou en train. Dans la capitale, le défilé partira à 13h30 de la place d’Italie, vers Montparnasse.
«Des arrêts de travail sont annoncés dans de nombreux secteurs : métallurgie, chimie, travailleurs de l’Etat, mines et énergie, verre et céramique, agroalimentaire, ports et docks, cheminots, santé, transports, commerce, fonctions publiques», selon la centrale.
A Paris, des perturbations sont à prévoir sur le RER B, avec trois trains sur quatre en circulation, mais le reste du trafic devrait rester quasi-normal.
L’action nationale de la CGT se place, selon la confédération, dans le cadre d’une mobilisation de la Fédération européenne de l’industrie, à laquelle adhèrent aussi d’autres syndicats français, dont la CFDT. Mais la centrale de Montreuil a décidé d’organiser seule cette journée sans en référer aux autres syndicats.

«Pression»

«Pour peser sur les négociations et permettre la relance de l’industrie votre intervention est nécessaire», affirme la CGT dans un tract. Des négociations cruciales sont en cours entre patronat et syndicats sur la réforme du marché du travail. Le gouvernement attend les résultats avant de légiférer.
«Je pense que nous avons à contrebalancer une pression très forte des employeurs qui cherchent à obtenir par ce gouvernement ce qu’ils auraient pu obtenir d’une ancienne majorité», a affirmé lundi le leader cégétiste Bernard Thibault.
C’est également pour défendre l’emploi, que des salariés d’une vingtaine d’entreprises se sont par ailleurs donné rendez-vous mardi matin au Mondial de l’automobile à Paris, venant de PSA et d’autres groupes connaissant ou ayant connu des difficultés sociales (ArcelorMittal, Goodyear, Continental, etc.). Un millier de personnes sont attendues, selon la CGT de l’usine PSA d’Aulnay.
(AFP)











ECONOMIE
La zone euro lance son arme anti-crise
Réunis à Luxembourg, les ministres des Finances des 17, par ailleurs gouverneurs du MES, ont signé l'acte de naissance de cet instrument financier.
"Le lancement du MES constitue une étape historique dans la construction de l'Union monétaire, la zone euro est désormais pourvue d'un pare-feu permanent et efficace", s'est félicité le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, lors d'une conférence de presse.
L'agence d'évaluation financière Fitch a aussitôt attribué au MES la note triple A, la plus élevée, qui permet d'emprunter sur les marchés aux meilleurs taux. Peu après, Moody's a attribué la même note, en l'associant néanmoins à une "perspective négative", signe qu'elle pourrait l'abaisser à moyen terme
Le mécanisme prendra à terme la relève du Fonds de secours actuel, le FESF. Les deux instruments vont cohabiter jusqu'en juin 2013, ce qui permettra un temps de cumuler leur capacité de prêts pour atteindre 70O milliards d'euros.
Cet instrument permanent est stratégique car il pourra servir à recapitaliser directement les banques de la zone euro, sans alourdir la dette des Etats. A condition toutefois que les Européens mettent en place un mécanisme commun de supervision bancaire, prévu au mieux début 2013.
La possibilité de recapitaliser directement les banques intéresse au plus haut point l'Espagne, qui a obtenu en juin une ligne de crédit de 100 milliards d'euros de la zone euro pour aider ses banques en difficulté.
Mais l'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande --les durs de la zone euro-- ont récemment laissé entendre que cela ne s'appliquerait pas aux banques déjà en difficulté avant l'entrée en vigueur du mécanisme.
Le ministre irlandais des Finances, Michael Noonan, a indiqué qu'il doutait que ce point soit éclairci lundi. Mais "la politique décidée le 29 juin par les dirigeants est celle qui prévaut", a-t-il insisté.
Concernant Madrid, les ministres devaient examiner les mesures d'austérité récemment décidées par le gouvernement, alors que la nécessité pour le pays de demander une aide globale pour son économie fait débat.
"L'Espagne n'a pas besoin d'aide. C'est ce que le gouvernement espagnol ne cesse de répéter", a souligné le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. "L'Espagne n'a besoin d'aucune aide en ce moment", a renchéri le Luxembourgeois Luc Frieden.
Le Français Pierre Moscovici est sur une autre ligne. "Nous respectons la souveraineté de ce grand pays qu'est l'Espagne, mais nous sommes prêts à répondre à toute initiative qui serait prise", a-t-il déclaré à la presse.
Madrid freine depuis des mois, par crainte de se voir imposer de nouvelles conditions en échange d'un sauvetage. Ses taux d'emprunt flambaient il y a plusieurs semaines, mais ils se sont fortement détendus grâce aux mesures anti-crise annoncées par la Banque centrale européenne début septembre.
A la veille de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Athènes, la zone euro ne devait pas non plus prendre de décision concernant la Grèce, a prévenu M. Juncker. Elle devait se contenter de faire un état des lieux des finances publiques et des négociations entre Athènes et ses principaux créanciers sur son programme d'économies budgétaires.
Aucun accord n'est intervenu ce week-end sur ce programme, qui est un préalable au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros. Les négociations ont été suspendues et doivent reprendre dans la semaine.
Vendredi, le Premier ministre grec Antonis Samaras avait reconnu que son pays ne pourrait tenir que "jusqu'à la fin novembre" car "après, les caisses sont vides".
A Nicosie, où il était en visite lundi, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a exhorté les Chypriotes à parvenir rapidement à un accord sur le plan de sauvetage financier, alors que les négociations piétinent. La petite île a demandé l'aide de l'UE et du FMI pour redresser son économie, mais bute elle aussi sur les conditions.












DIVERS
Des pirates informatiques éliminent des personnages du jeu en ligne Warcraft
SAN FRANCISCO — Des pirates informatiques ont tué lors d'une attaque surprise certains des personnages fictifs du célèbre jeu de rôles en ligne "World of Warcraft", a indiqué lundi une responsable de ce jeu.
"Un peu plus tôt aujourd'hui (lundi), certains royaumes ont été touchés lors d'un fait d'armes par la mort de personnages actifs et de personnages non actifs, dans certaines des grandes villes", a expliqué sur un blog une responsable de la communauté de Warcraft, propriété de Blizzard Entertainment.
"Cette action a déjà été contrée, afin qu'elle ne puisse pas se répéter. On peut continuer à jouer et à s'aventurer en sécurité dans les grandes villes ou ailleurs dans Azeroth", a ajouté cette responsable dont le nom d'avatar est "Nethaera".
"Nous prenons (cette action) très au sérieux et menons une enquête approfondie", a-t-elle indiqué.
La société s'est excusée auprès de ses utilisateurs et a demandé à toute personne en possession d'informations de la contacter.
L'attaque aurait commencé dimanche, selon des membres du forum en ligne WoW Insider.
Environ dix millions de personnes à travers le monde sont abonnées à ce jeu en réseau, planté dans un univers médiéval fantastique, où les joueurs sont représentés par des personnages tels que des nains, des lutins ou des humains.
La nouvelle extension de "World of Warcraft", sortie fin septembre, élargit l'univers de cette production en ajoutant notamment un nouveau continent et une nouvelle espèce ressemblant à un panda.

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