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vendredi 3 août 2012

03082012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

CA, C'EST DE L'INFO

François Hollande : avant le TGV, la FNAC

François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler sont arrivés jeudi soir au Fort de Brégançon, pour trois semaines de vacances. Avant son départ en TGV pour le Var, dans l'après-midi, le président "normal" s'était rendu à la FNAC Montparnasse, à Paris, en toute simplicité, pour quelques emplettes.

Arrivée du couple présidentiel en gare de Hyères pour rejoindre le fort de Bregancon, où il va passer 3 semaines de vacances. © Maxppp Patrick Blanchard
François Hollande est arrivé vers 14h30. Le chef de l'Etat, téléphone d'abord vissé à l'oreille, s'est directement dirigé vers le rayon des DVD, au rez-de-chaussée du magasin.  Dans la quiétude de l'après-midi, les clients et les employés de la FNAC ne l'ont pas tout de suite reconnu.  Une fois le téléphone raccroché, François Hollande a pris tout son temps, suivi du regard à quelques mètres, par un simple garde du corps. Pas de dispositif de sécurité non plus à l'extérieur.
Le président a échangé quelques mots avec des personnes venues lui serrer la main. Au bout de quelques minutes, sûr de son choix, il a pris sa place dans la file avant de régler ses achats à l'une des caisses du magasin. Une fois à l'extérieur, par ce chaud soleil d'été, François Hollande, tout sourire, a posé pour quelques photos aux côtés d'adolescents, sur leurs smartphones tenus à bout de bras. Il a ensuite regagné seul, à pieds, sa voiture, garée une bonne centaine de mètres un peu plus bas, rue de Rennes.
Parmi sa sélection, Black swan, la version Oscarisée du Lac des cygnes avec Nathalie Portman et Vincent Cassel, de quoi occuper les soirées d'été au Fort de Brégançon.





Nouveaux combats à Damas, Alep toujours bombardée

Dans une rue du quartier de Salahedinne, à Alep, le 1er août 2012.
Dans une rue du quartier de Salahedinne, à Alep, le 1er août 2012. (Photo stringer. Reuters)

Des obus de mortier ont frappé un camp de réfugiés palestiniens à Damas, faisant quinze morts selon l'OSDH, qui ignore l'origine des tirs.

De violents combats faisaient rage vendredi entre soldats du régime et rebelles à Damas, tandis qu'à Alep, deuxième ville syrienne et enjeu crucial du conflit, le bastion insurgé de Salaheddine était bombardé, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
A Damas, les combats se déroulaient dans le quartier de Tadamone, dans le sud de la capitale, voisin du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk où 21 civils, dont au moins deux enfants, ont été tués jeudi par des tirs de mortier, selon l’OSDH qui a fait état de 179 morts, dont 110 civils, à travers le pays pour la seule journée de jeudi.
Un précédent bilan de l’OSDH faisait état de 15 civils tués à Yarmouk.
«Nous ne savons pas quelle est l’origine des tirs» meurtriers qui se sont produits sur le camp de Yarmouk alors qu’il y avait des combats dans le quartier de Tadamone, a déclaré à l’AFP le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui a réclamé une «enquête internationale» sur ces bombardements.
Le camp de Yarmouk abrite le plus grand nombre de réfugiés palestiniens en Syrie avec 148 500 personnes officiellement enregistrées auprès de l’ONU, selon des chiffres de cette organisation.
Par ailleurs dans la province de Damas, les bombardements ont repris à Jdeidet Artouz, où des combats ont éclaté aux abords de l’aéroport militaire de Marj el-Sultane, selon l’OSDH, une ONG basée en Grande-Bretagne qui tire ses informations d’un réseau de militants et de témoins.
C’est à Jdeidet Artouz qu’un raid des forces de sécurité syriennes avait été mené mercredi, causant la mort de 43 personnes, dont certaines ont été sommairement exécutées, selon l’OSDH.
De violents bombardements ont par ailleurs été signalés pendant la nuit dans la région de Houla (centre), où près d’une centaine de personnes avaient été tuées en mai, selon l’OSDH.
Plus de 20 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad en mars 2011, selon un bilan de l’OSDH.
(AFP)






ECONOMIE

C'EST DEVENU DE LA ROUTINE, ET POURTANT ?

Lancement réussi pour les deux satellites d’Ariane 5

Par  - Publié le
Intelsat 20 et HYLAS 2 ont été placés avec succès sur une orbite de transfert géostationnaire dans la nuit de jeudi 2 au vendredi 3 août.
Le quatrième tir de l’année d’une fusée Ariane 5 a débuté jeudi à Kourou. C’est le 50ème succès consécutif du lanceur européen. Et ce lancement a réalisé un record de performance, emportant plus de 10 tonnes, dont 9,4 tonnes représentant la masse de deux satellites.
D'une masse au décollage de plus de 6 tonnes, Intelsat 20, pour l'opérateur international de satellites Intelsat, est conçu pour fournir un large éventail de services de télécommunications, vidéo, téléphonie et transmission de données, en Europe, au Moyen-Orient, en Russie et en Asie. Il doit être  complètement opérationnel d'ici à la mi-septembre. Il a pour but de remplacer les satellites Intelsat-7 et Intelsat-10, avec une durée de vie opérationnelle de 24 ans.
Quant à HYLAS 2, c’est le deuxième satellite du nouvel opérateur européen de satellites, Avanti Communications. D'une masse au décollage de 3,3 tonnes, il est conçu pour offrir des services large bande haut débit sur toute l'Europe de l'Est, l'Afrique et le Moyen-Orient. Sa durée de vie opérationnelle est de plus de 15 ans.




INSURRECTION

Un cycliste britannique vaut-il mieux qu'une joueuse de badminton chinoise ?

Le Monde.fr
Le pistard britannique Philip Hindes a avoué être tombé volontairement lors des séries. Londres, le 2 août. 
Le pistard britannique Philip Hindes a avoué être tombé volontairement lors des séries. Londres, le 2 août. | REUTERS/CATHAL MCNAUGHTON
"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir." Version Londres 2012, ces vers de Jean de la Fontaine donneraient : selon que vous serez Britannique ou Asiatique, les jugements des instances sportives feront de vous des héros ou des pestiférés. Les JO viennent d'offrir une déprimante définition de l'expression "deux poids, deux mesures".
Le cas asiatique, mercredi dernier, en phase de poules du tournoi de double féminin de badminton : quatre paires – deux Sud-Coréennes, une Chinoise, une Indonésienne – se sont livrées à des parodies de matches, faisant tout ce qu'elles pouvaient pour servir dans le filet ou envoyer le volant hors du terrain. Déjà qualifiées, ces équipes visaient délibérément la défaite, qui leur assurait un tableau plus facile pour la suite de la compétition. "C'est déprimant. Qui a envie d'assister à ça ? C'est inacceptable", s'agace lord Sebastian Coe. "Nous étions déjà qualifiées, pourquoi aurions-nous dû gaspiller notre énergie ?", se défend la Chinoise Yu Yang, qui ne convainc ni le public, vert de rage, ni les instances de son sport. Verdict : les quatre paires sont exclues du tournoi olympique et le "badmintongate" passe en boucle à la télévision.
Le cas britannique, jeudi dernier, lors des qualifications de la vitesse par équipes de cyclisme sur piste : voyant qu'il venait de prendre un départ médiocre, le premier relayeur britannique, Philip Hindes, se laisse tomber de manière grotesque dès le premier virage afin qu'un nouveau départ soit donné et que l'équipe britannique puisse réaliser un meilleur temps que celui vers lequel elle se dirigeait, et qui lui promettait un tableau délicat par la suite. Le règlement de l'Union cycliste internationale (UCI) prévoit qu'"en cas d'accident, l'équipe doit effectuer une nouvelle tentative à la fin des séries qualificatives", sachant que "dans les séries qualificatives, une équipe sera autorisée à ne prendre au total que deux départs".
L'ÉTHIQUE DU SPORT A ÉTÉ PARFAITEMENT BAFOUÉE
Au micro de la BBC, Hindes dévoile le pot aux  roses : "On s'était dit que si on prenait un mauvais départ, on devait tomber pour pouvoir repartir. Je suis juste tombé, je l'ai fait exprès pour avoir un nouveau départ, pour aller le plus vite possible. Tout était prévu, vraiment." Quelques minutes plus tard en conférence de presse, le jeune pistard avait changé de discours : "Je suis sorti des starts et j'ai perdu le contrôle, je suis tombé. Ma roue arrière a glissé et j'ai perdu le contrôle. Je ne pouvais plus rester sur le vélo et je suis tombé." La vidéo démontre pourtant l'arnaque de manière irréfutable, et invalide les explications pitoyables de la Fédération britannique de cyclisme, pour qui les aveux de Hindes sont liés au fait qu'il ait grandi en Allemagne et ne maîtrise pas complètement l'anglais... Verdict : l'équipe britannique réalise le meilleur temps des qualifications, et ce sont sa médaille d'or et son record du monde qui feront la "une" des journaux.
Dans les deux cas, ce que l'on qualifiera d'éthique du sport a été parfaitement bafouée. Dans le premier, des sportives ont été renvoyées dans leur pays – Yu Yang, no 1 mondiale de double, a même annoncé la fin de sa carrière. Dans le second, des sportifs ont été élevés au rang de héros de la nation. Le règlement de la Fédération internationale de badminton (BWF) prévoit qu'un joueur n'a pas le droit d'avoir "une conduite contraire à l'intégrité du badminton". Celui de l'Union cycliste internationale (UCI) condamne les "comportements antisportifs". Perdre exprès un match de badminton, se laisser tomber exprès sur une piste de vélo, quelqu'un voit-il une différence fondamentale ?
NB : comme on la voit venir grosse comme une cuisse de pistard, coupons court à la critique. Le fait que les Britanniques aient battu les Français en finale du cyclisme sur piste n'a bien évidemment ni provoqué ni influencé l'écriture de cette tribune.
Le tribunal de commerce de Paris a rendu sa décision ce 3 août sur la reprise de Neo Security, spécialisé dans le gardiennage et la sécurité industrielle. Les syndicalistes sont plutôt satisfaits.
Soulagés. Les juges honoraires du tribunal de commerce de Paris ne sont pas allés contre la décision attendue depuis des jours par les salariés : ils viennent d’autoriser Fiducial, le groupe lyonnais d'expertise comptable et de services aux entreprises, à reprendre la holding Neo Security.
3 317 emplois sur quelque 4 880, dont 124 postes administratifs, seront conservés par Fiducial, comme le prévoyait l’offre déposée en début de semaine.  La société G4S, elle, reprend comme prévu le seul contrat de surveillance de l’ambassade américaine à Paris et ses 181 salariés.
3 498 emplois sauvegardés au total, de quoi satisfaire les syndicats de Neo Security. "On est content, même si on perd tout de même un millier de salariés pour le moment. Dans l’idéal, on aurait préféré que 100 % des effectifs soient repris, relativise Patrick Charpentier, délégué syndical Force Ouvrière, contacté par L'Usine Nouvelle. Maintenant, on va essayer de limiter la casse autant que faire se peut pour ceux qui ne seront pas repris. Nous sommes confiants par rapport à Fiducial, même si on reste sur nos gardes. Nous verrons comment la reprise se fait et comment les choses évoluent pour les salariés".
Consolidation de la filière
Le gouvernement via la voix d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a assuré sa satisfaction face à cette décision judiciaire. "Le ministre se félicite qu’une solution ait pu être trouvée pour assurer dès à présent à 3831 des 4800 salariés de l’entreprise une préservation de leur emploi", précise un communiqué publié suite à l'annonce de la reprise par Ficudial.
Le ministère ajoute que "le nouvel acteur ainsi constitué est à présent en mesure de jouer un rôle essentiel dans la consolidation de la filière française de sécurité privée".
Selon le gouvernement, les prochaines semaines vont être consacrées à assurer la continuité des différents contrats et la reprise des emplois associés. "La décision du tribunal d’étendre l’activité de la société jusqu’au 1er septembre aidera à atteindre cet objectif", affirme le gouvernement.
Cette annonce fait suite à plusieurs mois de bouleversements pour l'entreprise et ses salariés. Après deux déclarations de cessation de paiements en moins de deux mois, des offres de reprise instables et un ex-PDG inquiété par la justice, les salariés espèrent un peu plus de stabilité désormais.
Avec l'aide de Barbara Leblanc

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