Nombre total de pages vues

mercredi 8 août 2012

08082012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

Attaque du Sinaï : l'Egypte riposte par des frappes aériennes

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Après les funérailles des seize gardes-frontières égyptiens tués dimanche dans le Sinaï. 
Après les funérailles des seize gardes-frontières égyptiens tués dimanche dans le Sinaï. | REUTERS/AMR ABDALLAH DALSH

L'Egypte a lancé, mercredi 8 août, des frappes militaires aériennes dans le Sinaï, faisant vingt morts dans les rangs des activistes islamistes présumés, annoncent la télévision d'Etat égyptienne et le site Web d'information Al-Ahram Online. Les frappes aériennes ont été décidées en réponse à la mort de seize gardes-frontières égyptiens dimanche lors d'une attaque mise en partie sur le compte d'activistes palestiniens.

C'est la première fois depuis des décennies que l'armée égyptienne mène des frappes dans la péninsule du Sinaï. L'attaque a visé le village de Toumah, après que des troupes se sont massées dans le secteur, à la frontière avec l'enclave palestinienne de Gaza. D'autres responsables de la sécurité dans le nord du Sinaï ont fait part de frappes près de la ville de Cheikh Zouwayid, non loin du village. Dans la nuit, des assaillants non identifiés avaient attaqué des points de contrôle près de la ville d'Al-Arish, ont précisé ces responsables, mais personne n'a été tué dans l'échange de tirs.
LES GARDES-FRONTIÈRES SERONT "VENGÉS"
Ces frappes interviennent quelques heures après les funérailles militaires, au Caire, des seize gardes-frontières tués dimanche soir près de la frontière avec Israël par un commando qui s'est ensuite infiltré sur le territoire israélien, où il a été neutralisé. L'armée égyptienne avait promis lundi de "venger" ces gardes-frontières, qualifiant les assaillants de "terroristes" et affirmant qu'ils avaient été appuyés par des tirs de mortier depuis la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Mardi, des soldats et des policiers égyptiens avaient mené des perquisitions, à la recherche de suspects, dans des maisons situées dans le secteur de l'attaque, selon des responsables de la sécurité. Un correspondant de l'AFP a également vu des poids-lourds transportant des bulldozers vers la ville de Rafah, à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Ces engins pourraient servir à fermer les tunnels de contrebande entre l'Egypte et l'enclave palestinienne.
"CONTRÔLE TOTAL DU SINAÏ"
Le président égyptien, Mohamed Morsi, avait déclaré, peu après l'attaque, que des "instructions claires" avaient été données pour reprendre "le contrôle total du Sinaï", où la situation sécuritaire s'est détériorée après la chute en 2011 de son prédécesseur, Hosni Moubarak, sous la pression d'une révolte populaire. L'armée égyptienne n'est que très faiblement présente dans cette péninsule désertique en vertu de la démilitarisation prévue par les accords de paix israélo-égyptiens de 1979.
La région désertique du Sinaï est de moins en moins contrôlée depuis la chute du président égyptien Hosni Moubarak il y a dix-huit mois et l'élection de son successeur, Mohamed Morsi, dont la promesse de coopérer avec Israël en matière de sécurité reste à concrétiser. L'un des points de contrôle attaqués mercredi a déjà été atteint vingt-huit fois depuis le début du soulèvement en Egypte, selon l'agence de presse MENA.





L’Iran demande l’aide de Ban Ki-moon pour ses otages en Syrie et en Libye


Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a demandé mardi la « coopération » du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour obtenir la libération des otages iraniens enlevés en Syrie et en Libye. Dans un courrier rendu public par la mission iranienne à l’ONU, le chef de la diplomatie du gouvernement Ahmadinejad fait part de « l’extrême inquiétude » de Téhéran quant au sort des 48 Iraniens enlevés samedi en Syrie et de sept autres ressortissants du pays, des membres du Croissant-Rouge enlevés en Libye fin juillet.






L'armée syrienne a repris un quartier-clef d'Alep

Le Monde.

Dans le quartier Salaheddine à Alep, le 1er août. La plupart des tanks de l'armée sont massés autour de cette zone. Le premier quartier libéré de la ville est aussi le plus bombardé.
Dans le quartier Salaheddine à Alep, le 1er août. La plupart des tanks de l'armée sont massés autour de cette zone. Le premier quartier libéré de la ville est aussi le plus bombardé. | Laurent Van der Stockt pour LE MONDE
Au lendemain d'une journée marquée par une importante activité diplomatique, notamment avec l'entretien entre Nicolas Sarkozy et le chef du Conseil national syrien, suivez l'actualité syrienne heure par heure.
  • 9 heures : Les rebelles se retirent de Salahedinne. Un général russe aurait été tué à Damas
Les rebelles syriens annoncent qu'ils ont été contraints d'abandonner les positions qu'ils occupaient dans le quartier de Salaheddine, front des combats avec les forces gouvernementales dans la ville d'Alep. "Nous nous sommes repliés, nous sommes partis", a confié un rebelle à un journaliste de Reuters au moment où ce dernier arrivait dans le quartier de Salaheddine. Une source au sein des services de sécurité syriens a précisé à la chaîne libanaise Al Manar que l'armée régulière contrôlait désormais le quartier.
Par ailleurs, un groupe de rebelles syriens a annoncé ce matin avoir exécuté un général russe, Vladimir Petrovitch Kotchiev qui, selon eux, travaillait comme conseiller auprès du ministère syrien de la Défense, à la conduite d'une opération contre la région de Ghouta, située à la périphérie de Damas.
Dans une vidéo, le groupe se désignant comme les "Faucons du bataillon des opérations spéciales" présente la copie d'un document d'identité délivré par l'armée syrienne. La Russie, qui compte plusieurs centaines de personnels militaires en Syrie, n'a pas réagi à cette annonce dans l'immédiat.
D'après Téhéran, des militaires à la retraite seraient parmi les 48 "pèlerins" iraniens enlevés en Syrie. "Un certain nombre de ces personnes sont des retraités des Gardiens de la révolution et de l'armée mais aussi d'autres administrations" a déclaré le ministre des affaires étrangères iranien.
  • 8 heures : 13 morts à Alep, 225 hier
Au moins 13 personnes seraient mortes ce matin à Alep, où l'armée pilonnait intensément des quartiers rebelles. "Au moins 12 personnes, dont une femme et deux enfants, ont été tuées à Alep par une roquette tombée sur leur maison", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le pilonnage aurait notamment visé les quartiers de Kartadji, Tariq al-Bab et Chaar, selon cette ONG basée en Grande-Bretagne, qui travaille avec réseau de militants et de témoins à travers la Syrie. Une treizième personne aurait été tuée par des tireurs embusqués dans la localité de Orm, dans la province d'Alep. Selon l'OSDH, 225 personnes sont mortes mardi sur l'ensemble du territoire, parmi lesquelles 129 civils, 50 rebelles et 46 soldats loyalistes.
De son côté, Amnesty International a dénoncé la violence des bombardements de l'armée à Alep, en partie tenue par les rebelles, s'appuyant sur des images satellitaires montrant l'utilisation d'armes lourdes sur des zones résidentielles. Selon l'ONG, les images montrent à Alep et dans la petite ville voisine d'Anadan plus de 600 cratères formés par l'impact d'obus d'artillerie, qui démontrent la violence des combats.
  • Une réunion sous présidence française serait prévue
Une réunion ministérielle sur la Syrie se tiendra au Conseil de sécurité de l'ONU le 30 août, d'après des source diplomatique.  La réunion sera organisée à l'appel de la France, qui préside le Conseil en août, ont précisé des diplomates sous couvert d'anonymat, aucune annonce officielle n'ayant encore été faite
  • Cette nuit : L'Iran demande l'aide de l'ONU pour ses otages détenus en Syrie
Un membre de la brigade Al Baraa, de l'Armée syrienne libre, et les otages iraniens. 
Un membre de la brigade Al Baraa, de l'Armée syrienne libre, et les otages iraniens. | internet


Le ministre des affaires étrangères iranien, Ali Akbar Salehi, a demandé la "coopération" du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon pour obtenir la libération des 48 otages iraniens enlevés en Syrie. Il a rappelé que les combattants de la brigade Al-Baraa de l'Armée syrienne libre (ASL) ont revendiqué l'enlèvement des 48 Iraniens et affirmé que trois d'entre eux avaient été tués dans un bombardement des forces du régime syrien.
Hier, le président syrien Bachar Al-Assad a reçu l'émissaire de son allié iranien, qu'il a assuré de sa détermination à "purger" le pays des "terroristes". A l'occasion de cette rencontre avec Saïd Jalili, la télévision syrienne a diffusé les premières images télévisées du président Assad depuis le 22 juillet. M. Jalili a affirmé que "l'Iran ne permettra jamais la destruction de l'axe de la résistance dont la Syrie est un pilier essentiel", jugeant que "la situation n'est pas une crise interne mais un conflit opposant l'axe de la résistance dans cette région" à Israël et aux Etat-unis.
L'armée a poursuivi ses bombardements intensifs sur Alep (nord), deuxième ville du pays, alors que l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy s'est entretenu longuement par téléphone avec le président du Conseil national syrien, Abdel Basset Sayda faisant part de la "convergence" de leurs analyses et "la nécessité d'une action rapide de la communauté internationale pour éviter des massacres".







INSURRECTION


USA : l’exécution d’un attardé mental fait polémique


Marvin Wilson condamné pour meurtre en 1998, a été exécuté au Texas en dépit du fait qu’il ait été diagnostiqué comme attardé mental. Les organisations de défense des droits de l’Homme sont outrées.

Après 18 mois dans le couloir de la mort, Marvin Wilson, qui avait été condamné pour le meurtre d’un informateur de la police commis en 1992, a été déclaré mort par injection létale à 18H27 locales (00H27 heure belge). Il s’agit du 25e détenu exécuté cette année aux Etats-Unis, dont sept au Texas. Dans l’après-midi, la Cour suprême des Etats-Unis avait rejeté un dernier recours de ses avocats. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme se sont élevées contre cette exécution. Parmi elles, Amnesty International a jugé « particulièrement dérangeante » la décision de la Cour suprême de ne pas surseoir à cette exécution, selon un communiqué. En 2004, avec un quotient intellectuel de 61 (très en deçà de la moyenne pour son âge), Marvin Wilson avait été diagnostiqué comme attardé mental léger selon des critères déterminés par l’American Association of Intellectual and Developmental Disabilities (AAIDD). « Nous sommes profondément déçus et attristés que la Cour suprême ait refusé d’intervenir pour empêcher cette exécution », a déclaré dans un communiqué l’avocat du détenu, Lee Kovarsky. « C’est scandaleux que l’Etat du Texas continue d’utiliser des critères non scientifiques (…) pour déterminer quels citoyens ayant un handicap intellectuel doivent être exemptés d’une exécution », a-t-il ajouté. Avant son exécution, Marvin Wilson s’est adressé aux membres de sa famille, leur assurant qu’il les aimait. « Ramène-moi à la maison, Jésus, ramène-moi à la maison, Seigneur », a-t-il également déclaré, selon des propos rapportés à l’AFP par un porte-parole des services pénitentiaires du Texas. Puis, s’adressant à nouveau à sa famille, il a conclu : « Je vous aime tous. Je suis prêt ».

Exécution arbitraire

En 2002, la Cour suprême des Etats-Unis a interdit l’exécution de condamnés attardés mentaux car leur handicap « ferait courir le risque d’une exécution arbitraire ». Mais la Cour, dans l’arrêt « Atkins vs. Virginia », n’a pas donné de définition précise du retard mental, laissant chaque État fixer les conditions requises pour déterminer ce type de handicap. Et selon les critères en vigueur au Texas, Marvin Wilson ne souffrait pas handicap mental. Le 18 juillet déjà, Yokamon Hearn, un Noir américain de 34 ans, avait été exécuté au Texas, en dépit de preuves de troubles mentaux depuis son enfance et de nombreuses protestations. Le 23 juillet en revanche, l’exécution d’un condamné à mort souffrant lui aussi de troubles mentaux avait été suspendue en Géorgie (sud-est), à deux heures de l’horaire fatal, en raison d’un changement de procédure d’injection létale. APS avec l’AFP







HUMOUR......ENCORE QUE......

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire