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jeudi 9 août 2012

09082012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



 







POLITIQUE

L'Iran s'engage dans le conflit syrien

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, Téhéran a reconnu mercredi que des membres des gardiens de la révolution et de militaires «à la retraite» faisaient partie des otages de l'ASL.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, Téhéran a reconnu mercredi que des membres des gardiens de la révolution et de militaires «à la retraite» faisaient partie des otages de l'ASL. Crédits photo : ADEM ALTAN/AFP

Le puissant allié du régime de Bachar el-Assad multiplie les initiatives pour empêcher sa chute.
En affirmant que la Syrie est «un pilier essentiel» de «l'axe de résistance» à Israël et aux États-Unis, et que l'Iran «ne permettra jamais» la destruction de cet axe, Téhéran a montré son intention de s'engager encore plus directement qu'auparavant dans la défense du ­régime de Bachar el-Assad.
Le signal a été lancé mardi depuis Damas par Saïd Jalili, le représentant personnel du guide suprême de la révo­lution iranienne, à l'issue d'un ­entretien avec le chef de l'État syrien. Il témoigne de l'inquiétude que suscite à Téhéran l'éventualité d'un effondrement du régime syrien, soumis ces derniers jours à une cascade de défections et engagé dans une bataille sans doute décisive à Alep. «La situation en Syrie ne répond pas à un conflit interne mais à un conflit opposant l'axe de la résistance à ses ennemis régionaux et globaux», a poursuivi Saïd Jalili en faisant allusion à l'alliance nouée par la République islamique avec le régime syrien et avec le Hezbollah chiite au Liban.
Sur le plan diplomatique, Téhéran est aussitôt passé à l'offensive en convoquant, jeudi dans la capitale iranienne, une «réunion consultative sur la Syrie». Selon les organisateurs, une douzaine de pays, dont la liste n'a pas été publiée, devaient être représentés à cette conférence, décrite comme une tentative de mettre sur pied un front de soutien au régime syrien. S'il s'agit d'œuvrer à «un dialogue national» en Syrie, l'initiative vise manifestement à contrecarrer le Groupe des amis de la Syrie, mis sur pied par la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar pour soutenir la rébellion.

Armée d'élite

L'Iran s'est par ailleurs lancé dans une offensive diplomatique pour obtenir la libération d'un groupe de ses concitoyens qui se trouvaient à bord d'un autocar saisi par les rebelles samedi dans la province de Damas. Une brigade de l'Armée syrienne libre a revendiqué l'enlèvement des 48 Iraniens et affirmé lundi que trois d'entre eux avaient été tués dans un bombardement des forces du régime dans la province de Damas.
Dans une vidéo diffusée dimanche, les combattants de la brigade al-Baraa ont affirmé que leurs otages étaient des «membres des gardiens de la révolution», armée d'élite du régime isla­mique, et non de simples pèlerins, montrant notamment des cartes d'identité et des cartes de port d'armes.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, Téhéran a reconnu mercredi que des membres des gardiens de la révolution et de militaires «à la retraite» faisaient partie des otages. Parlant aux journalistes dans l'avion qui le ramenait d'Ankara, où il a demandé l'aide des autorités turques, M. Salehi a insisté sur le fait que les Iraniens enlevés étaient des «pèlerins» partis pour la Syrie en vue de visiter les lieux saints chiites à Damas.
«Dans la mesure où nous sommes au mois du jeûne de ramadan et que les preneurs d'otages et les otages sont des musulmans, nous leur lançons un message à travers les médias (…) pour qu'ils fassent preuve de fraternité islamique et libèrent nos concitoyens», a-t-il dit.
M. Salehi s'est rendu mardi en Turquie afin de demander l'aide d'Ankara pour la libération des 48 Iraniens. Le ministre a également demandé l'assistance du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dans une lettre communiquée par la mission iranienne à l'ONU.
Selon des informations diffusées par l'Organisation des moudjahidins du peuple d'Iran (OMPI), les 48 Iraniens interceptés «font partie d'un groupe de 150 gardiens de la révolution iraniens qui venaient de débarquer d'un vol de Téhéran à Damas à bord d'un avion de la compagnie Mahan Air». Toujours selon les opposants iraniens, Téhéran poursuit l'acheminement d'éléments appartenant à la Force spéciale Qods des pasdarans pour aider à la répression et leur fournit de faux documents de pèlerins en guise de couverture.






A Alep, les bombardement reprennent

Le Monde.fr |
Au lendemain d'une offensive terrestre d'envergure de l'armée syrienne à Alep, dans le quartier de Salaheddine, les combats se poursuivent. L'Iran doit réunir une douzaine de pays pour une conférence sur la Syrie.
Le quartier de Salaheddine, à Alep, sous le feu nourri des chars de l'armée régulière.  
Le quartier de Salaheddine, à Alep, sous le feu nourri des chars de l'armée régulière. | Laurent Van der Stockt pour "Le Monde"
  • 8 heures : A Alep, les bombardements se poursuivent. 167 morts hier dans tout le pays.
L'armée bombarde depuis ce matin plusieurs quartiers d'Alep, deuxième ville du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Depuis minuit heure française, les quartiers de Hanano, Al-Sakhour, Al-Chaar et Seif Dawla ont été intensément bombardés, a rapporté cette ONG basée à Londres qui travaille avec un réseau de militants et de témoins à travers la Syrie. Les comités locaux de coordination, qui organisent la contestation sur le terrain, ont confirmé le bombardement d'Al-Sakhour.
Les violences ont fait 167 morts, dont 95 civils, 54 soldats et 18 rebelles hier dans tout le pays. Pour la seule ville d'Alep, 33 personnes sont mortes, dont 24 civils et 9 rebelles, selon l'OSDH.
Ce matin, Téhéran s'apprête à accueillir une conférence ministérielle sur la Syrie, lors de laquelle une solution par le dialogue devrait être proposée. La conférence doit réunir une dizaine de ministres des affaires étrangères, représentant des Etats dont les positions sont proches de celle de l'Iran, mais dont la liste n'a pas été divulgée.
Sur le plan humanitaire, l'aide médicale d'urgence française pour la Syrie est en route vers la frontière jordanienne. Un avion transportant un groupement médico-chirurgical militaire doit décoller de l'aéroport de Roissy à 8 heures. Il transporte une cinquantaine d'hommes, dont 25 personnels des services de santé de l'armée, et doit faire escale à Istres pour charger plus de 20 tonnes de matériel médical avant de rejoindre Amman.
Hier, l'armée et les rebelles se sont livré une bataille acharnée pour le contrôle d'Alep. Les combats se sont surtout concentrés autour du principal quartier dissident, Salaheddine. Appuyées par des chars et des blindés, les forces loyales au président Assad ont lancé, avant le lever du jour, une offensive terrestre d'envergure. Après une journée d'intenses combats, les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) et l'armée d'Assad ont livré des versions contradictoires quant à la situation. Les rebelles affirmant que l'armée s'était retirée de Salaheddine après une "guerre de rue", et le régime prétendant "contrôler totalement le quartier".






Même les Etats-Unis commencent à critiquer l'islamophobie rampante en France:

Une  profanation qui tombe mal

Par

Même les Etats-Unis commencent à critiquer l'islamophie rampante en France. Actualité à l'appui. Petit conte du racisme devenu ordinaire.

Lundi 30 juillet 2012, le gouvernement des Etats-Unis a rendu public un rapport sur les libertés religieuses dans le monde - dont les auteurs observent qu’en Europe, ces libertés régressent, sous l’effet, notamment, de l’adoption, « en France et en Belgique » de « lois restreignant le code vestimentaire qui pénalisent les musulmans ».

Aussitôt : le ministère français des Affaires étrangères, manifestement irrité par ce constat, a rétorqué que « la France est une démocratie qui garantit les libertés publiques fondamentales, y compris les libertés de conscience, de religion et de conviction », avec « des règles qui favorisent le vivre-ensemble dans l’espace public et à l’école publique » - et qu’elle n’a donc aucune leçon de maintien à recevoir de l’oncle Sam, qui est tout à fait gentil, mais qui ferait mieux de s’occuper de ses oignons.

De malencontreuses coïncidences

Las : par une – première - malencontreuse coïncidence, le maire communiste de Gennevilliers a choisi le moment précis où le Quai d’Orsay faisait aux Yankees cette réponse outragée pour virer, sous les vifs applaudissements de l’extrême droite islamophobe, quatre animateurs musulmans d’une colonie municipale, au surprenant motif que leur observation du ramadan risquait de les plonger dans un état de faiblesse susceptible de « mettre en cause la sécurité physique des enfants dont ils avaient la responsabilité ».
Selon Abdallah Zekri, responsable de l’Observatoire de l’islamophobie au sein du Conseil français du culte musulman : cette mesure relevait d’une évidente « discrimination religieuse sous prétexte sécuritaire » – puisqu’en vérité de nombreux musulmans continuent, en même temps qu’ils jeûnent, d’exercer en France, et de par le monde, et sans que cela pose le moindre problème, des métiers requérant éventuellement une vigilance de chaque instant – pilote de ligne, par exemple.
(Au reste : l’édile gennevillois, réalisant peut-être qu’il était sans doute allé un peu loin - en prônant, huit ans après l’adoption de la loi interdisant le port dans les écoles publiques de signes ou de tenues « manifestant ostensiblement une appartenance religieuse », l’interdiction, aussi, d’une pratique musulmane invisible à l’œil nu - est finalement revenu sur sa décision de suspendre ses quatre animateurs.)
Après quoi, par une autre coïncidence, tout aussi malvenue pour le Quai d’Orsay : de courageux profanateurs anonymes ont déposé, dans la nuit de mardi à mercredi, et conformément à une coutume porcine déjà ancienne, deux têtes de cochon devant la mosquée de Montauban.


Un climat délétère

Et bien sûr : ces deux événements – celui de Gennevilliers et celui de Montauban - peuvent être envisagés indépendamment l’un de l’autre.
Mais leur concomitance est caractéristique d’un climat dont de nombreux observateurs de l’évolution récente de la démocratie française se sont déjà alarmés – sans être entendus, ni même, c’est à craindre, écoutés.
Par exemple – Bakchich l’a déjà évoqué : la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui n’est pas exactement un repaire d’islamo-gauchistes, constate et déplore, depuis plusieurs années, une libération, contre les musulmans, d’une parole autorisée, et s’inquiète du possible effet de cette décomplexion sur les faibles d’esprit dont la nostalgie des croisades et le goût du porc cru bornent semble-t-il l’horizon culturel et patrimonial.
En 2011 : cette instance relevait ainsi que « la séquence politique » correspondant aux quatre premières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy avait été « marquée par de nombreux débats, annonces et questionnements sur l’identité nationale, la déchéance de nationalité, l’interdiction de la burqa ou la situation des Roms en France », dont l’« accumulation […] sur une courte période » donnait l’assez nette « impression d’une insistance grandissante et d’une mise sur l’agenda politique quasi-permanente de sujets liés à la question des étrangers en France et des défis qu’ils soulèvent », en même temps qu’elle nourrissait l’idée « que la gestion de la différence, de ce qui est étranger, est un problème en France »

La libération de la parole raciste

De surcroît, observait la CNCDH : « Ce mouvement s’accompagn(ait) d’une certaine libération » de la parole, où « des discours qui étaient autrefois cantonnés à l’extrême droite » étaient « développés par des hommes politiques, leur donnant ainsi une certaine légitimité ». Et d’insister : « Le discours d’une partie de la classe politique semble en effet rompre avec un discours “politiquement correct” qui interdisait de mettre en cause voire de nommer certaines catégories de la population en fonction de leurs origines », et « cela vient […] renforcer la légitimité d’un discours ou d’attaques visant nommément tel ou tel groupe et lui attribuant », par essentialisation, « des caractéristiques communes »

Et de conclure : « Ces éléments tendent ainsi à libérer un discours raciste, ou du moins à légitimer des attitudes de méfiance à l’égard de l’Autre, du différent, de l’étranger. »
Un an plus tard, en 2012, la CNCDH observe, en France, une banalisation du racisme qui se traduit notamment, et principalement, par une très nette « augmentation » des « actes et menaces à caractère antimusulman », et dénonce explicitement« l’impact que peuvent avoir certains discours politiques ou certains débats nationaux sur l’attitude de quelques-uns de nos concitoyens vis-à-vis de la population musulmane ».
Puis de conclure : « Il est donc nécessaire de veiller à ce que ces différents débats publics n’aient pas pour résultat de faire augmenter des sentiments de défiance » à l’égard de l’islam, car « ces sentiments pourraient à terme entraîner une augmentation réellement significative des comportements antimusulmans ».

Des « débats » vexatoires

En d’autres termes : les incessants « débats » vexatoires dans lesquels se complaisent les autorités constituées nourrissent une islamophobie où des profanateurs peuvent trouver un regain de motivation, lorsque vient le moment de commettre leurs exactions.
En d’autres termes encore : le ministère des Affaires étrangères lorsqu’il soutient que la démocratie hexagonale, forcément exemplaire, garantit les libertés de conscience, de religion et de conviction, néglige qu’elle a, tout de même, encore un peu de chemin à faire - pour que les musulmans de France accèdent enfin au droit de pratiquer leur foi sans faire les frais, chaque matin, d’une nouvelle « controverse ».









Laurent Fabius s'étonne de "l'analyse rapide" de Nicolas Sarkozy sur la Syrie

Le Monde.fr avec AFP

Laurent Fabius, le 20 juillet à Madrid. 
Laurent Fabius, le 20 juillet à Madrid. | AFP/PIERRE-PHILIPPE MARCOU
Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, "attendrait autre chose de la part d'un ancien président" après les critiques implicites de Nicolas Sarkozy contre l'immobilisme supposé de François Hollande sur le dossier syrien. "Je suis étonné que M. Sarkozy souhaite susciter une polémique sur un sujet aussi grave, alors qu'on attendrait autre chose de la part d'un ancien président", déclare M. Fabius dans un entretien jeudi 9 août au Parisien/Aujourd'hui en France.
Alors que l'ex-président a comparé et rapproché les crises syrienne et libyenne, le chef de la diplomatie française estime que "sur le fond, la situation de la Syrie est très différente de celle de la Libye". "D'abord, d'un point de vue géostratégique puisque la Syrie est entourée, comme chacun devrait le savoir, de l'Irak, du Liban (avec les conséquences sur Israël), de la Turquie et de la Jordanie", explique M. Fabius. D'autre part, "les situations militaires ne sont pas du tout les mêmes : la Syrie dispose de stocks d'armes importants, notamment chimiques".
"FAIRE BLOC"
"Les différences sont si manifestes qu'aucun pays n'a demandé ni souhaité une intervention militaire, ce qui n'était pas le cas pour la Libye. Tout ceci fait que je suis en effet surpris qu'on puisse avoir exercé d'importantes responsabilités et livrer une analyse aussi rapide...", ajoute-t-il.
Le ministre des affaires étrangères s'interroge sur les raisons de l'intervention de Nicolas Sarkozy dans le débat : "Est-ce que c'est (...) pour ne pas se faire oublier ? Est-ce que c'est parce qu'il n'a pas que des bons souvenirs avec Bachar Al-Assad qu'il avait, avec un sens de l'anticipation particulier, invité en France pour présider les cérémonies du 14-Juillet 2008 ?" Pour Laurent Fabius, "dans des circonstances aussi graves, il vaut mieux faire bloc avec la politique de son pays"







ECONOMIE


Ralentissement de la production industrielle en Chine et chute en Inde


Par  - Publié le
L'INFLATION EN CHINE À SON PLUS BAS NIVEAU DEPUIS 30 MOIS 
C'est la plus faible hausse en trois ans de la production industrielle chinoise. En Inde, on fait face à une contraction de 1,8 % en juin sur un an.
Les géants de l'économie asiatique touchés eux aussi par la crise mondiale ? Les derniers chiffres prouvent que oui en ce qui concerne la Chine et l'Inde.
En juillet, la production industrielle chinoise a ralenti pour enregistrer une hausse de 9,2 % en rythme annuel, la plus faible en plus de trois ans, comme le rapporte le Bureau national des Statistiques.
Les ventes au détail, marqueur important de la consommation des ménages, marquent un peu le pas. Elles ont augmenté de 13,1 % d'une annnée sur l'autre, alors que les analystes les anticipaient en hausse de 13,7 % comme au mois précédent.
La croissance des investissements en actifs fixes, qui a compté pour la moitié de la croissance économique nette de la Chine au premier semestre, ressort à + 20,4 % entre janvier et juillet par rapport à la même période un an plus tôt (consensus + 20,5 %).
Autre signé d'inquiétude pour nos partenaires économiques chinois : la baisse de l'inflation. En juillet, elle est tombée à son plus bas niveau depuis 30 mois.
Les prix à la consommation ont augmenté de 1,8 % en juillet sur un an, alors que la hausse était de 2,2 % en juin. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une inflation un peu plus basse, de 1,7 %. Et tout a changé en un an seulement : en juillet 2011, l'inflation était à 6,5 %, son plus haut niveau de trois ans.
Repli en Inde après la chute de la production manufacturière
En Inde, la déception est forte avec le repli de 1,8 % de la production industrielle en juin sur un an, selon des chiffres publiés ce 8 août par le gouvernement.
La production manufacturière fait face à une chute de 3,2 % sur un an. La production de biens d'équipement, elle, s'est effondrée de 27,9 %.







L’avenir du pôle frais de Doux encore incertain

Par  - Publié le
Poulets Doux
© D.R. - Doux

C’est le 10 août qu’un éventuel repreneur doit être désigné pour le pôle placé en liquidation judiciaire par le tribunal de Quimper le 1er août.
Mercredi 8 août au soir, les 1 700 salariés concernés étaient toujours dans l’attente d’un éventuel dépôt d’offre. Mais plusieurs noms circulent pour la reprise. "Ca discute, ça bouge (..)  on peut espérer que les discussions débouchent sur du concret", explique une source proche du dossier.
Parmi les groupes qui pourraient être intéressés figurent notamment le groupe LDC pour l’abattoir situé à Laval, ou le groupe Duc pour les abattoirs de Blancafort et de Serent.
Si aucun repreneur ne se manifeste et sauf rebondissement, le tribunal a fixé au 10 septembre la fin de la période d'activité.
Ce 9 août sur RTL, le ministre délégué à l’agroalimentaire Guillaume Garot a assuré que "l’Etat répondra présent à un éventuel repreneur du pôle frais du groupe Doux". Mais il a souligné l’importance d’avoir "un projet industriel clair, pour moderniser la filière et comprenant un vrai volet social".
Echanges et conflit
Ces annonces font suite à la décision du tribunal de Quimper du 1er août qui a placé le secteur frais en liquidation judiciaire du fait de son déficit historique. 1 704 emplois sont donc concernés. Les autres activités du groupe Doux bénéficient d’une période d’observation jusqu’au 30 novembre. Deux syndicats, la CGT et FO, ont fait savoir qu’ils avaient l’intention de faire appel du jugement.
Un comité central d'entreprise (CCE) doit se réunir au siège de Doux à Chateaulin (Finistère) le 21 août, selon la CFDT, syndicat majoritaire.
Et du côté de l’Etat, les échanges se multiplient aussi. Des "échanges de travail" au plus haut niveau ont eu lieu ces jours derniers entre les différents protagonistes. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et le ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot soulignent notamment que "le dialogue se poursuit sous l'égide du gouvernement" qui "prendra toute initiative utile afin de contribuer à sauver le plus d'emplois possible".
La situation reste tout de même tendue entre Charles Doux à la tête du groupe et d’une offre et le leader de la FNSEA, Xavier Beulin, aussi président de Sofiprotéol, l’établissement financier de la filière huiles et protéines végétales. Le premier accuse le second de mélanges des genres.
La CFDT du groupe avait appelé mardi Charles Doux et Xavier Beulin, à dépasser leurs "oppositions formelles" afin de "sauvegarder la plus grande partie de l'outil industriel et commercial du groupe Doux".

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