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samedi 12 octobre 2013

12-13102013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



 
 


POLITIQUE

CPI: l'UA va demander à l'ONU l'ajournement des procédures contre les dirigeants kényans et soudanais (ministre éthiopien)
 
 
ADDIS ABEBA - L'Union africaine (UA) va demander à l'ONU l'ajournement des procédures de la Cour pénale internationale (CPI) contre les président et vice-président kényans et contre le chef de l'Etat soudanais, a annoncé dans la nuit de vendredi à Addis le chef de la diplomatie éthiopienne.

L'UA estime que les chefs d'Etat et de gouvernement en exercice ne devraient pas être poursuivis quand ils sont en fonction, a également déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, dont le pays occupe la présidence en exercice de l'UA, à l'issue d'une réunion extraordinaire des chefs des diplomaties africaines.

Nous avons décidé de parler d'une seule voix afin d'être sûrs que nos préoccupations soient clairement entendues, a-t-il ajouté.

Les ministres des Affaires étrangères de l'UA ont recommandé la mise en place d'un groupe de contact avec le Conseil de sécurité de l'ONU, sur le sujet, a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Ce groupe de contact devra convaincre le Conseil de sécurité d'appuyer la requête (africaine) d'un ajournement des procédures contre le président (Uhuru Kenyatta) et le vice-président (William Ruto) du Kenya ainsi que le président du Soudan (Omar el-Béchir), conformément à l'article 16 du Statut de Rome fondateur de la CPI, a-t-il détaillé.

L'article 16 prévoit que le Conseil de sécurité peut demander à la CPI de suspendre toute enquête ou poursuite pour une durée d'un an, renouvelable de facto indéfiniment chaque année.

Le projet de résolution, adopté tard vendredi par les ministres africains et qui doit être soumis samedi aux chefs d'Etat ne fait explicitement référence qu'aux cas des dirigeants kényans, accusés de crimes contre l'humanité pour leur rôle présumé dans les violences post-électorales de fin 2007 au Kenya.

L'UA demande que les inculpations contre le président et le vice-président du Kenya soit ajournée conformément à l'article 16 du Statut de Rome, afin de leur permettre de remplir leurs obligations constitutionnelles, selon le texte, qu'a pu consulter l'AFP.

La résolution réclame que cet ajournement soit décidé avant le début du procès du président kényan Uhuru Kenyatta, dont l'ouverture est prévue le 12 novembre à La Haye. Le procès de M. Ruto s'est ouvert en septembre.

Le texte réaffirme également le principe de l'immunité des chefs d'Etat et autres dirigeants internationaux durant leur mandat, dérivé des lois nationales et coutumes internationales.

A cet égard, aucune inculpation ne saurait être lancée ou poursuivie par une quelconque cour ou tribunal international contre un quelconque chef d'Etat ou de gouvernement en exercice, poursuit l'UA dans ce projet de texte.

Outre MM. Kenyatta et Ruto, qui ont promis de coopérer avec la CPI, celle-ci veut juger le président soudanais pour des crimes présumés commis au Darfour, dans l'ouest du Soudan.





Afghanistan: Kerry et Karzaï avancent vers un accord pour l'après-2014

Kaboul (AFP)

Le secrétaire d’État John Kerry et le président afghan Hamid Karzaï ont rapproché leurs positions vendredi à Kaboul pour tenter de sceller un accord sur la présence militaire américaine en Afghanistan après le retrait de 2014.
 
 

Les États-Unis négocient depuis près d'un an avec le président Karzaï un accord bilatéral de sécurité (BSA) devant définir les modalités du maintien d'un contingent américain en Afghanistan après la fin de la mission des forces de l'Otan en 2014. Mais M. Karzaï a multiplié les signes de mécontentement ces derniers mois quant à la teneur de ces pourparlers.
Arrivé en fin d'après-midi à Kaboul pour une visite surprise, John Kerry s'est entretenu et a dîné pendant près de trois heures avec le chef de l’État afghan au palais présidentiel.
Les deux hommes, qui se connaissent bien, se sont même offert une promenade de dix minutes dans la cour du magnifique édifice, a relaté un responsable du département d’État.
"Les deux parties ont reconnu franchement leurs différences, mais le ton de la conversation était constructif", a confié le diplomate américain.
Des responsables du département d’État ne cachent pas que les discussions engagées depuis des mois sont "complexes", mais vendredi soir, "les différences se sont réduites sur une vaste majorité de questions en suspens", a assuré l'un d'eux.
Les États-Unis souhaitent boucler un accord rapidement, d'ici à une date-butoir qui avait été fixée à la fin octobre par le président Barack Obama et son homologue afghan.
"Un accord est non seulement souhaitable mais aussi faisable", d'ici au 31 octobre, avait martelé auparavant un autre diplomate américain dans l'avion qui emmenait M. Kerry à Kaboul, au terme d'une tournée de dix jours en Asie.
D'après ce responsable, le ministre américain n'escomptait toutefois pas "sceller un accord" samedi avant de quitter l'Afghanistan pour se rendre à Paris puis à Londres. Les pourparlers doivent reprendre samedi matin, suivis d'une conférence de presse.
Le temps presse
L'un des points d'achoppement concerne l'exigence de Washington d'une immunité juridique pour ses soldats.
En Irak, les États-Unis comptaient maintenir un contingent au-delà de 2011 mais ils avaient finalement rapatrié l'ensemble de leurs troupes car Bagdad avait refusé d'accorder l'immunité juridique aux forces américaines.
Sur cette question ultra-sensible comme sur d'autres, le président Karzaï avait prévenu lundi qu'il n'était "toujours pas satisfait" des discussions avec les États-Unis, qui le soutiennent pourtant depuis son accession au pouvoir après la chute des talibans il y a tout juste 12 ans.
"Les Afghans veulent être les alliés des Américains et des Occidentaux, mais ce traité doit préserver les intérêts de l'Afghanistan", avait mis en garde le chef de l’État afghan.
Son porte-parole Aimal Faizi avait même prévenu que la conclusion du traité était menacée par les exigences américaines "inacceptables" selon Kaboul en matière d'opérations militaires contre les insurgés islamistes ou Al-Qaïda.
Mais aux yeux des États-Unis, le temps presse.
"Il est clair que le gouvernement afghan est focalisé sur un accord qui réponde aux besoins de sécurité du peuple afghan. Nous sommes focalisés sur un accord qui offre une protection à nos troupes et un cadre nécessaire aux États-Unis et à nos alliés", a plaidé l'un des diplomates américains.
Et "plus cela prendra du temps, plus cela sera dur à planifier", a-t-il insisté, à propos d'un éventuel contingent américain après 2014.
Il s'est notamment inquiété d'une "érosion de la détermination des alliés de l'Otan" en Afghanistan.
Trouver un accord est en effet d'autant plus urgent que la majorité des quelque 87.000 soldats de l'Otan doivent quitter l'Afghanistan d'ici à la fin 2014. Ce départ fait redouter une nouvelle flambée de violences dans un pays en proie à une guérilla meurtrière des fondamentalistes talibans.
Ce retrait s'effectuera de surcroît dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril prochain. Le président Karzaï, 55 ans, ne peut briguer un troisième mandat, selon la Constitution.
Pour un diplomate du département d’État, ce scrutin est "un processus interne à l'Afghanistan" sur lequel il est "peu vraisemblable que le secrétaire d’État s'engage sur le fond".


L'accord Etats-Unis-Afghanistan achoppe sur la question des soldats américains
 
De Nicolas REVISE (AFP)
Kaboul — Le président Hamid Karzaï et le secrétaire d'Etat John Kerry se sont séparés samedi sans finaliser d'accord sur une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014, malgré d'intenses négociations à Kaboul qui ont achoppé sur la question de l'immunité des soldats américains.
"Nous sommes parvenus à une série d'accords", notamment concernant les modalités d'intervention d'un contingent américain, a déclaré le président afghan lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Kerry au palais présidentiel de Kaboul.
En revanche, M. Karzaï a indiqué que la question de l'immunité juridique des soldats américains, réclamée avec insistance par Washington, n'était pas réglée. "Il n'y pas eu de consensus sur cette question", a-t-il dit.
"Il faut souligner que si cette question de (l'immunité) n'est pas résolue, malheureusement il ne pourra y avoir de traité", a averti de son côté le ministre américain.
Anticipant d'éventuelles difficultés, un responsable du département d?État avait laissé entendre un peu plus tôt que M. Kerry ne repartirait pas à coup sûr avec un accord en bonne et due forme, mais qu'il souhaitait "quitter Kaboul avec le plus de questions possibles réglées".
Les États-Unis négocient depuis près d'un an avec Kaboul cet accord bilatéral de sécurité (BSA), qui doit définir les modalités de la présence américaine en Afghanistan au terme de la mission de combat de l'Otan, fin 2014, mais aussi le nombre des bases américaines dans ce pays et le statut des soldats américains sur place.
Cette dernière question est cruciale pour Washington, qui souhaite que les soldats qui se rendraient coupables de crimes en Afghanistan soient jugés par des juridictions américaines.
En Irak, les États-Unis comptaient maintenir un contingent au-delà de 2011 mais ils avaient finalement rapatrié l'ensemble de leurs troupes car Bagdad avait refusé d'accorder l'immunité juridique aux forces américaines.
Hamid Karzaï a indiqué que la question de l'immunité serait soumise à la Loya Jirga, la grande assemblée de chefs de tribus et de représentants de la société afghane, soulignant que le règlement de ce problème "dépassait l'autorité du gouvernement" afghan.
Arrivé vendredi après-midi en Afghanistan pour une visite surprise de deux jours, M. Kerry s'est lancé dans des discussions interminables au palais présidentiel de Kaboul et qui ont largement dépassé le programme prévu, l'obligeant à retarder de plusieurs heures son départ vers Paris.
Si les tractations entre les deux hommes n'ont pas pu régler la question sensible de l'immunité, elles ont néanmoins permis aux deux parties de trouver un terrain d'entente sur de nombreux autres points "essentiels", selon M. Kerry.
L'administration afghane avait ainsi fait savoir qu'elle ne souhaitait pas signer un accord qui donnerait carte blanche aux Américains pour mener des opérations à leur guise sur le territoire afghan, et M. Karzaï semble avoir obtenu satisfaction sur ce sujet.
"Il n'y aura pas d'opérations ou d'actions arbitraires de la part des Américains, et un document écrit a été rédigé pour donner des garanties quant à la protection des vies et des biens des Afghans", a déclaré le président afghan.
Les États-Unis souhaitent boucler un accord rapidement, d'ici à une date-butoir qui avait été fixée à la fin octobre par le président américain Barack Obama et son homologue afghan.
"Plus cela prendra du temps, plus cela sera dur à planifier", a souligné un diplomate américain au sujet d'un éventuel contingent américain après 2014.
Trouver un accord est d'autant plus pressant que la majorité des quelque 87.000 soldats de l'Otan doivent quitter l'Afghanistan d'ici à la fin 2014.
Ce retrait fait craindre une nouvelle flambée de violences dans un pays en proie à une violente insurrection des talibans, chassés du pouvoir en 2001 par une coalition militaire internationale menée par les États-Unis.
Le départ des troupes de l'Otan s'effectuera de surcroît dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril prochain. A ce sujet, M. Kerry a indiqué que les États-Unis soutiendraient des "élections libres et équitables".



 
 
Crise budgétaire américaine: réunion du Sénat avant une semaine cruciale
 
(AFP)
Barack Obama et le sénateur Harry Reid, chef de file des démocrates, le 11 octobre 2013 à la Maison Blanche à New York (AFP, Mandel Ngan)
 
Washington — Le Sénat devait, fait inhabituel, se réunir dimanche sur les moyens de mettre fin au blocage budgétaire aux Etats-Unis, alors qu'il ne restait plus que trois jours ouvrables pour empêcher un défaut de paiement de la première économie mondiale.
Après le constat d'une impasse samedi à la Chambre des représentants, les regards se sont tournés vers le Sénat, où les deux chefs de groupes, démocrate et républicain, tentaient de parvenir à un compromis pour mettre fin à une impasse de près de deux semaines.
Les Etats-Unis sont confrontés à deux crises liées politiquement mais dont la concomitance est due à un hasard du calendrier: l'absence d'accord au Congrès au 1er octobre sur le budget 2014 qui entraîne de facto une quasi-paralysie de l'administration, et un autre blocage au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette au 17 octobre, faute de quoi le Trésor américain ne pourra plus honorer certaines dettes.
Alors que les deux chambres ne disposaient plus que de trois jours ouvrables pour s'entendre sur un relèvement du plafond de la dette, les sénateurs ont montré une volonté de parvenir à un accord qui éviterait la cessation de paiement à l'économie américaine.
Mais selon Harry Reid, chef de file des démocrates au Sénat, ses contacts samedi avec le chef de file au Sénat des républicains, Mitch McConnell, bien que "extrêmement cordiaux" étaient seulement "très préliminaires" et "n'ont rien apporté de concluant".
Les élus de la Chambre sont quant à eux partis en week-end jusqu'à lundi soir, après une courte séance samedi matin.
Les républicains ont accusé le président Barack Obama d'avoir rejeté leur proposition.
"Je suis déçu que le président ait rejeté l'offre que nous avons mise sur la table", a déclaré Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre.
Samedi, M. Obama s'était dit hostile à l'idée de repousser de seulement quelques semaines l'échéance du plafond de la dette.
La Maison Blanche a regretté le rejet, sans surprise samedi, d'une mesure au Sénat qui aurait permis à l'Etat fédéral de continuer à emprunter, et donc d'écarter le risque d'un défaut de paiement inédit, jusqu'à la fin de l'année 2014.
"Avec seulement cinq jours avant que l?Etat ne puisse plus emprunter, le Congrès doit avancer sur une solution qui mettte fin à la paralysie du gouvernement et nous permette de payer nos factures", a déclaré samedi Jay Carney, porte-parole de la Maison Blanche.
Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a quant à lui prévenu samedi soir: "Nous sommes à cinq jours d'un moment très dangereux". Si un défaut de paiement des Etats-Unis a lieu, "cela pourrait constituer un événement désastreux pour les pays en développement, et sera aussi très préjudiciable aux économies développées", a-t-il mis en garde.
La directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde, a de son côté comparé les effets qu'aurait un défaut à ceux de la crise financière mondiale de 2008.
"Le statut de l'économie américaine serait, de nouveau, en danger", a indiqué Mme Lagarde à l'émission de la chaîne NBC "Meet the press" dont des extraits ont été publiés à l'avance dimanche.
"S'il y avait un tel niveau de perturbation, de manque de certitude, de manque de confiance dans la signature des Etats-Unis, cela impliquerait des perturbations massives dans le monde entier. Et nous serions exposés au risque de tomber, de nouveau, dans la récession", a averti Mme Lagarde.
Les patrons de grandes banques ont aussi exprimé leur inquiétude sur un défaut, tel Jamie Dimon, patron de JPMorgan, la plus grande banque américaine.
Dans son allocution hebdomadaire samedi, M. Obama s'était dit hostile à l'idée avancée par les républicains de repousser de seulement quelques semaines l'échéance du plafond de la dette.
Plan au Sénat
Ce court délai aurait permis, selon les républicains, de négocier un vaste accord de réforme des programmes sociaux américains, dont le système public de retraite, tout en maintenant la pression sur le président.
Le durcissement apparent de la position de l?exécutif a fait se déplacer le centre de gravité des négociations au Sénat, jusqu'à présent en retrait, et où démocrates et républicains ont annoncé samedi travailler sur un plan alternatif à celui de la Chambre.
Les sénateurs sont réputés moins intransigeants que leurs collègues de la Chambre. Mais tout accord devra être adopté à l'identique par les deux assemblées.
Un autre dossier distinct empoisonnait la situation: la paralysie des administrations fédérales déclenchée le 1er octobre, faute de vote sur les dépenses et les recettes au Congrès. Des centaines de milliers de fonctionnaires ont reçu l'ordre de rester chez eux, provoquant une cascade de dysfonctionnements à travers tout le pays.
Face à la fureur, plusieurs Etats (New York, Arizona, Colorado, Utah, Dakota du Sud) ont rouvert samedi sur leurs propres deniers plusieurs parcs nationaux, comme le Grand Canyon.






Nucléaire: l'Iran refuse d'envoyer à l'étranger son stock d'uranium enrichi (officiel)

AFP


L'Iran refuse d'envoyer à l'étranger son stock d'uranium enrichi, a déclaré Abbas Araghchi, le chef des négociateurs nucléaires iraniens, cité dimanche par le site de la télévision d'Etat.
"La ligne rouge de l'Iran dans les négociations est l'enrichissement d'uranium(...) Nous pouvons discuter de la forme, de la quantité et du niveau d'enrichissement mais l'envoi à l'étranger de notre production (d'uranium) constitue notre ligne rouge", a déclaré M. Araghchi, qui doit participer mardi et mercredi à Genève aux négociations nucléaires avec les grandes puissances.





Guinée: des incidents retardent les résultats des législatives
 
De Anne LE COZ (AFP)
Des chefs de l'opposition guinéenne au domicile de l'ancien Premier ministre Jean-Marie Dore (2e à droite) le 12 octobre 2013 à Conakry (AFP, Cellou Binani)
 
 
Conakry — La multiplication d'incidents provoqués par le parti au pouvoir en Guinée, donné battu dans la plus grande circonscription du pays, continuait samedi de retarder la publication des résultats complets des élections législatives guinéennes deux semaines après le vote.
A ce jour, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) - instance paritaire composée de représentants de la mouvance présidentielle et de l'opposition - a publié les résultats du scrutin du 28 septembre dans 37 circonscriptions sur 38 qui, selon des chiffres officieux, donnent une légère avance au camp du président Alpha Condé.
Toutefois, le mode de scrutin complexe (uninominal pour 38 députés, proportionnel au plus fort reste pour les 76 autres) rend toute projection aléatoire, selon des experts.
La publication des résultats est suspendue à des "vérifications" toujours en cours à Matoto, quartier populaire de Conakry et première circonscription électorale de Guinée avec 440.000 inscrits, où l'opposition est donnée en tête selon les premiers décomptes effectués sur place.
Mercredi, alors que la compilation des résultats était en cours de finalisation, le parti au pouvoir, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), a exigé diverses "vérifications" mettant en "doute" la véracité des chiffres.
Depuis lors, le RPG n'a cessé de multiplier les recours et incidents de séances, empêchant la poursuite des travaux, a constaté une journaliste de l'AFP.
Vendredi soir, les représentants de la mouvance présidentielle et du ministère de l'Administration territoriale ont annoncé leur retrait de la Commission administrative de centralisation des votes (CACV), chargée de réunir et transmettre les résultats à la Céni, bloquant les travaux.
Au cours d'une séance très houleuse, le RPG a accusé le président de la CACV, le magistrat Victorien Rahba, d'avoir "emmené chez lui pendant la nuit des procès-verbaux (PV) +litigieux+".
Le magistrat Rahba, dont la compétence avait pourtant été louée jusque-là par le pouvoir et l'opposition, s'est défendu de toute mauvaise intention, invoquant la crainte des partis "que les PV soient manipulés pendant la nuit".
A la Cour suprême de décider
Après plusieurs heures d'invectives dans le brouhaha, le magistrat a pour la première fois perdu son calme: "Je n'ai pas peur de la Céni! Je n'ai peur ni de Pierre, ni de Paul!", a-t-il lancé, rappelant avoir été "nommé par la Cour suprême" - seule habilitée à le révoquer selon le Code électoral - et ne répondre "que devant elle".
En fin de journée vendredi, les travaux ont été suspendus sans même avoir commencé. "On est obligés de suspendre pour des raisons plus fortes que nous", se lamentait le rapporteur, Antoine Koulé-Cé.
Réunie à la mi-journée samedi, la Céni a décidé de s'en remettre à la Cour suprême. Selon son directeur juridique, Amadou Salif Kébé, la Cour pourrait décider de récuser le président de la CACV de Matoto ou lui adjoindre un magistrat assistant.
Tard samedi soir, un responsable de la Céni, Maxime Koivogui, a confirmé à la télévision publique la demande faite auprès de la Cour suprême en raison de "la suspicion généralisée" à la CACV de Matoto. Selon lui, la Céni a également écrit aux partis politiques pour les tenir informés de la situation, en les exhortant "au calme, à la sérénité", afin "que le travail puisse reprendre régulièrement et normalement demain (dimanche) à Matoto".
Le calme régnait tard samedi soir devant le siège de la CACV de Matoto, où étaient visibles des membres de la Force spéciale de sécurisation des élections (Fossel), selon un correspondant de l'AFP.
Samedi après-midi, les ténors de l'opposition avaient dénoncé "une évolution très grave de la situation, caractérisée par ce qui se passe à Matoto", dans une déclaration à la presse.
"Nous condamnons cette dérive. (...) Nous confirmons notre demande d'annulation de l'élection et exigeons l'affichage des PV sortis des urnes, conformément à la loi et à la demande des observateurs internationaux", a dit alors l'un des responsables de l'opposition, l'ex-Premier ministre Jean-Marie Doré.
L'opposition a déjà dénoncé des fraudes "massives" lors de ce scrutin, qui doit doter la Guinée de son premier Parlement démocratiquement élu depuis l'indépendance.






Un plan national pour les pompiers volontaires

AFP

Devant le congrès national des pompiers, François Hollande a annoncé des mesures pour enrayer la baisse du nombre de volontaires.

François Hollande au 120e congrès national des pompiers, à Chambéry, ce samedi.François Hollande a annoncé samedi devant le 120e Congrès national des pompiers réuni à Chambéry un «plan national» pour enrayer la chute du nombre de pompiers volontaires. Outre une «campagne de communication nationale pour encourager les jeunes à se porter volontaires», ce plan prévoira une adaptation du service civique «aux réalités des sapeurs-pompiers» ainsi que la préservation de «l’exception du volontariat» dans les directives de Bruxelles sur le travail.
De 2004 à 2012, le nombre des volontaires a chuté de 12 000. Ils étaient 195 200 au 1er janvier 2012, soit 79 % du total des pompiers, les autres étant professionnels ou militaires. «L’objectif est de retrouver 200 000 sapeurs-pompiers volontaires d’ici la fin du quinquennat, c’est-à-dire retrouver en 2017 le niveau qui était le nôtre une décennie plus tôt, en 2007», a déclaré le chef de l’Etat à la tribune du Congrès.
A cette fin, le chef de l’Etat s’est engagé à «améliorer les conditions de vie des volontaires», répondant à l’une de leurs demandes : l’indemnité horaire des volontaires évoluera pour garantir leur pouvoir d’achat. De même,les sapeurs-pompiers volontaires doivent pouvoir disposer d’un accès privilégié aux logements sociaux situés à proximité des casernes.
Devant le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et plusieurs centaines de sapeurs-pompiers, le président a aussi demandé que la formation s’adapte aux contraintes des volontaires et que ces derniers acquièrent plus de responsabilités au sein des casernes où les gradés sont pour la plupart des professionnels. Il a aussi promis un doublement du «nombre de sapeurs-pompiers nommés ou promus dans l’ordre de la Légion d’honneur et dans l’ordre national du Mérite», avec des signes dès les promotions de la fin d’année. «Le volontariat doit encore davantage se féminiser et se diversifier», a aussi déclaré le président de la République.





 
Municipales: primaires socialistes à Marseille et 4 autres villes
 
De Anne BEADE (AFP)
Marseille — Ils sont six candidats à s'affronter à Marseille, au premier tour d'une des cinq primaires socialistes organisées dimanche en France en vue des municipales. Un scrutin placé sous haute surveillance dans une fédération mise sous tutelle, avec une grande inconnue: la participation.
A Marseille, les sympathisants de gauche sont appelés aux urnes dès 09H, dans 55 bureaux. Sur les tables, six bulletins pour six ténors locaux: la ministre déléguée aux Handicapés Marie-Arlette Carlotti, les députés Patrick Mennucci et Henri Jibrayel, la sénatrice Samia Ghali, le président de la communauté urbaine Eugène Caselli, et le conseiller général Christophe Masse.
L'organisation, placée sous l'égide d'une Haute autorité des primaires (HAP), s'est voulue exemplaire, garante de "la transparence" et de "l'égalité de traitement".
Dans les dernières heures, l'ambiance s'est toutefois faite fébrile dans une fédération longtemps déchirée par des affaires et des rivalités internes. Face à des craintes de bourrage d'urnes, l'autorité a mis en garde contre l'utilisation massive de bulletins téléchargeables et toute "pression susceptible d'altérer la sincérité du scrutin et donc d'entraîner son annulation".
La favorite Marie-Arlette Carlotti a aussitôt renchéri, appelant à une forte mobilisation pour "mettre en échec les systèmes clientélistes et conservatistes" qui tenteraient d'"influencer le résultat de l'élection".
Dans la ligne de mire, encore et toujours, le président du conseil général Jean-Noël Guérini. Dernier socialiste à avoir affronté le sénateur-maire UMP Jean-Claude Gaudin en 2008, il a vu ses espoirs de briguer la mairie s'envoler avec sa série de mises en examen. Absent de la campagne, l'ancien homme fort du PS local n'a pourtant cessé d'occuper les débats, invoqué comme un repoussoir par ses anciens amis qui n'ont eu de cesse d'afficher leur volonté de rompre avec le "clientélisme".
Vendredi, M. Guérini s'est invité dans la campagne en convoquant une conférence de presse. "Je n'irai pas voter" et "n'ai jamais passé de consigne de vote", a-t-il assuré.
"Il a l'importance qu'on veut bien lui donner. Son influence existe, mais pas de là à affecter le scrutin si on a suffisamment de votants", a estimé Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections, joint par l'AFP.
Pas de photo de famille
Le nombre de votants, c'est précisément le motif d'inquiétude. "Je serais surpris si on est en-dessous de 15.000 votants", note le responsable socialiste, jugeant que ce sera un "succès" si la barre des 20.000 est franchie (sur 470.000 électeurs inscrits), à comparer aux 27.000 des primaires présidentielles.
Pour attirer les Marseillais aux urnes, les candidats ont occupé le terrain jusqu'au bout, au terme d'une campagne plutôt consensuelle, avec peu de différences de programme. Mme Carlotti a fait une "nuit blanche", de la caserne des marins-pompiers aux urgences de l'hôpital, M. Mennucci a tenu un meeting, sonnant la mobilisation contre le FN après le choc de la cantonale de Brignoles (Var), Samia Ghali a enchaîné les visites de quartiers.
C'est le trio qui se détache dans les sondages, Eugène Caselli, désireux de casser son image consensuelle, semblant avoir perdu du terrain après des prises de position controversées.
Ce dimanche soir, Solférino aurait aimé voir les six candidats réunis sur une photo de famille au siège de la fédération, mais seul Patrick Mennucci a annoncé sa venue.
"La réussite d'une primaire, c'est le nombre d'électeurs et le rassemblement à l'issue, et cette réussite est essentielle pour nous donner des chances de remporter la ville", prévient M. Borgel. La bataille s'annonce en effet serrée, sur fond d'impopularité du gouvernement, face à M. Gaudin, qui vise un quatrième mandat, avec le FN en embuscade.
Dans le département, Aix-en-Provence vote aussi dimanche, avec six candidats en lice, dont aucun n'a de grande notoriété, pour affronter la maire UMP sortante Maryse Joissains.
Ailleurs, la primaire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), solidement ancrée à droite depuis 1971, doit départager trois candidats, l'ancien conseiller municipal Pierre Gaborit partant favori. Au Havre (Seine-Maritime), trois prétendants se présentent, dont aucun ne paraît en mesure de déloger le maire UMP Edouard Philippe.
Enfin, à Béziers (Hérault), le scrutin a une saveur particulière en raison de la présence d'un Vert, Guilhem Johannin. Il aura face à lui trois socialistes, dont Jean-Michel Du Plaa, souvent présenté comme favori, vice-président du conseil général.





Cantonales partielles à Brignoles. Le FN en position confortable 

    
 
Le Front national, déjà en ordre de marche pour les municipales dans le Var, est en position confortable pour remporter dimanche l'élection cantonale partielle de Brignoles, un scrutin-test très suivi des états-majors politiques.
Eliminée dès le premier tour, la gauche a lancé un appel au «front républicain» pour «faire barrage» au candidat FN Laurent Lopez, arrivé en tête le 6 octobre avec 40,4% des suffrages, et soutenir la candidate UMP Catherine Delzers, arrivée deuxième avec 20,8% des voix.
A cinq mois des municipales, alors que la gauche a perdu huit législatives partielles et trois cantonales en un an, ce duel de second tour est surveillé de près par les états-majors politiques parisiens.
Se félicitant déjà d'une «poussée assez spectaculaire», la présidente du FN Marine Le Pen a aussitôt revendiqué pour son parti le titre de «premier parti de France».
Le Front national «a fait le même score que d'habitude», nuance cependant Cyril Omet, le responsable local du PS.
Forte abstention au premier tour
De fait, le FN avait obtenu 32,97% des suffrages au 1er tour en 2011 (2.757 voix), 34,9% en 2012 (2.734 voix), et en 2013 40,4% mais un peu moins de bulletins favorables (2.718).
Le premier tour a surtout été marqué par une forte abstention, de près de 67%, au détriment de la gauche, qui, partie en ordre dispersé avec un candidat communiste et un candidat écologiste, a été éliminée.
L'UMP a vu dans ces résultats la confirmation d'un «effondrement électoral de la gauche». Préférant minimiser la portée nationale de la défaite, le PS a toutefois jugé qu'il s'agissait d'un «sévère avertissement» de l'électorat et appelé ses partenaires à «l'union» et au «rassemblement» dans la perspectives des municipales de mars 2014.
Le PCF a rendu quant à lui Europe Ecologie Les Verts (EELV) responsable de l'élimination de la gauche, mais la candidate EELV de Brignoles, Magda Igyarto-Arnoult, renvoie les états-majors socialistes et communistes dos à dos : «le dérapage national a déstabilisé le local», insiste-t-elle.
Le FN prétend avoir une réserve de voix.
«Il y a une grande possibilité que l'on remporte l'élection», a affirmé le secrétaire départemental du FN dans le Var, Frédéric Boccaletti, selon lequel son mouvement bénéficie d'une «réserve de voix» à l'extrême droite.
Avec 9% de voix récoltés au premier tour, le dissident FN Jean-Paul Dispard, prenant le contre-pied des consignes de son nouveau parti, le Parti de France, a demandé à ses électeurs de voter UMP. Mais «80%» devraient voter pour le candidat FN Laurent Lopez, avance M. Boccaletti.





ECONOMIE

Alcatel-Lucent, gaz de schiste, Gad, Airbus : les dix actus qui ont marqué l'industrie cette semaine

Par  
     

Logo Alcatel-Lucent Une semaine d'industrie à double tranchant pour les entreprises hexagonales. D'un côté, le couperet des 10000 suppressions de postes dans le monde est tombé chez l'équipementier télécoms, forcé de procéder à des coupes franches pour rester dans la course face aux Chinois. De l'autre, Airbus continue sa conquête de l'Asie avec une commande historique - symbolique car la première - d'une trentaine de long-courrier par une compagnie japonaise.
 
 
 
Alcatel-Lucent supprime 10 000 postes dans le monde
Coup de tonnerre dans les télécoms le 8 octobre avec l'annonce, par le franco-américain Alcatel-Lucent, de la mise en oeuvre d'un vaste plan de restructuration visant pour le groupe à économiser un milliard d’euros d'ici à 2015. 10 000 postes vont être supprimés chez l'équipementier dans le monde. En France, 900 emplois nets sont concernés et cinq sites vont fermer. Côté politique, le gouvernement juge ce plan "excessif" et demande à Alcatel-Lucent de "réduire" le plan social. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en appelle à la solidarité nationale des opérateurs français pour sauver l'équipementier.
Le Conseil constitutionnel valide la loi sur l'interdiction des gaz de schiste
Après plusieurs mois de rebondissements, le Conseil constitutionnel clôt le débat sur la validité de la loi sur l'interdiction des gaz de schiste. Saisis par la société américaine Schuepbach Energy, qui possédait deux permis d'exploration abrogés par la loi de juillet 2011, les sages décident le 11 octobre que les dispositions de cette loi visant à interdire la recherche et l'exploitation des hydrocarbures à partir de la fracturation hydraulique et à abroger les permis de recherche nécessitant le recours à cette technique "sont conformes à la Constitution".

Airbus réalise une percée historique au Japon
Le 7 octobre, l'avionneur européen Airbus annonce la commande de 31 long-courrier A350 XWB (assortie d'options) par la compagnie nippone Japan Airlines (JAL). Outre son montant évalué à 9,5 milliards d'euros, c'est surtout par son caractère symbolique que cette commande marque les esprits. En réalisant une percée au Japon, l'avionneur de Toulouse dame en effet le pion à son rival Boeing, dont c'était la chasse gardée. La restructuration des forces commerciales au sein d’Airbus Japan et l'implication personnelle du PDG d'Airbus Fabrice Brégier dans les négociations avec JAL semblent être les clés de la réussite de l'avionneur en terre nippone.

Début du procès de l'UIMM et premières révélations
Le 7 octobre, s'ouvre au palais de justice de Paris le très attendu procès de l'organisation patronale Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). L'objectif pour les juges jusqu'au 22 octobre ? Eclaircir le flou autour de la "fluidification des relations sociales", une formule employée par l'ancien président Denis Gautier-Sauvagnac pour justifier les retraits d'argent liquide à hauteur de 16,5 millions d’euros entre 2000 et 2007. L’UIMM figure au banc des accusés comme personne morale, et est poursuivie pour travail dissimulé.

L'entreprise Gad partiellement sauvée
En redressement judiciaire depuis février, l'entreprise bretonne d'abattage et de découpe de porcs Gad SAS voit le 11 octobre son plan de continuation validé par la justice. 889 emplois sur 1 700 seront quand même supprimés pour permettre à la société de poursuivre son activité et de redresser la barre, et trois sites fermés.

Les 44 attaquants de l'équipe de la Nouvelle France industrielle
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dévoile, le 7 octobre, les visages des chefs de projet de la "Nouvelle France industrielle". Une quarantaine de chefs d'entreprise, directeurs de l'innovation, chercheurs et entrepreneurs français, acteurs public et privés, missionnés pour chapeauter les 34 plans industriels imaginés par le gouvernement pour faire émerger les produits made in France du futur. Carlos Ghosn, PDG de l'Alliance Renault-Nissan, et Thierry Breton, ancien ministre de l'Economie et PDG d'Atos, font figure de capitaines pour cette sélection nationale. Ils devront présenter à Arnaud Montebourg "une feuille de route" d'ici Noël.

Les patrons en colère contre la politique fiscale du gouvernement
Echaudés par la nouvelle taxe sur l'excédent brut d'exploitation (EBE) que le gouvernement a voulu instaurer dans le projet de loi de finances 2014, les patrons montent au créneau. Le 6 octobre, le ministre de l'Economie annonce ni plus ni moins la suppression de cette taxe, vite remplacée par une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés. Le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) et de l'UIMM exprime son mécontentement, le Medef et la CGPME mobilisent les patrons en colère lors d'une réunion à Lyon. De manière unanime, les chefs d'entreprise distribuent au gouvernement des "cartons jaunes" de mécontentement et n'excluent pas de durcir le mouvement. Au même moment, Bercy décide de fixer le taux de la surtaxe sur l'impôt sur les sociétés à 10,7 %.

Dongfeng-PSA : la rumeur de la prise de participation
Depuis des semaines, le feuilleton de l'alliance qui semble se nouer entre les constructeurs automobiles français PSA et chinois Dongfeng font les choux gras de la presse spécialisée. D'après le journal économique China Business News qui cite un dirigeant de Dongfeng sous couvert d'anonymat dans un article publié le 9 octobre, Dongfeng "mène des discussions préliminaires pour prendre 30% de PSA pour 1,6 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros)".

Les jeunes ingénieurs restent les mieux insérés professionnellement
Dans son étude annuelle, l’association pour l’emploi des cadres (Apec) fait état d'une détérioration globale de la situation des jeunes diplômés en 2012. Les jeunes ingénieurs gardent un haut taux d’insertion (70 %), même s’il recule fortement. Très demandés sur le marché du travail, ils sont plus souvent que les autres en CDI avec un statut de cadre dès leur premier poste.

Le crédit impôt compétitivité pas si défavorable à l'industrie
Les industriels avaient critiqué le réglage du Crédit impôt compétitivité emploi (Cice). Selon eux, le plafond établi à 2,5 smic défavorisait ce secteur. Le premier rapport du comité de suivi du Cice présenté le 10 octobre par le commissaire général à la stratégie montre qu'en comparant la masse salariale dans l'industrie et la répartition des gains du Cice, l’industrie y retrouve clairement ces petits.




 

Le groupe chinois Dongfeng pourrait prendre 30 % du capital de PSA

Le Monde.fr avec AFP
PSA et son partenaire chinois, Dongfeng, ont vingt et un ans d'histoire commune à Wuhan, dans le centre-est de la Chine.
PSA et son partenaire chinois, Dongfeng, ont vingt et un ans d'histoire commune à Wuhan, dans le centre-est de la Chine. | GOH CHAI HIN/AFP

Le groupe chinois Dongfeng pourrait monter à hauteur de 30 % dans le capital de PSA Peugeot Citroën, selon une information du Parisien samedi 12 octobre. Selon le quotidien, cette opération ferait de Dongfeng, déjà partenaire du constructeur automobile français en Chine, le premier actionnaire devant la famille Peugeot, qui en détient 25,4 %.

La direction de l'entreprise française n'a pas souhaité commenter l'information. "On étudie différents projets, industriel et commercial, avec différents partenaires et les modalités de financement qui pourraient y être associées. A ce stade, aucun projet n'est arrivé à maturité", a réagi un porte-parole de PSA Peugeot Citroën.

Fin septembre, le président du directoire du groupe, Philippe Varin, avait affirmé avoir "un certain nombre de réflexions en cours" pour renforcer le partenariat avec Dongfeng. Le constructeur automobile français, en difficulté, possède deux coentreprises en Chine : l'une à Shenzhen (sud-est) avec Changan, consacrée à la ligne DS et l'autre avec Dongfeng pour fabriquer des véhicules Peugeot et Citroën dans leurs trois usines de Wuhan (centre).
De son côté, Dongfeng avait indiqué à l'agence Bloomberg avoir "reçu des informations de la part de banques d'investissement concernant PSA", sans toutefois préciser quelle suite il comptait y donner. PSA s'était par ailleurs allié en février 2012 au constructeur américain General Motors, qui a pris 7 % de son capital.

POUR LES SYNDICATS, "LA PRIORITÉ, C'EST L'AVENIR DES SALARIÉS"

Franck Don, délégué syndical central CFTC, a affirmé samedi auprès de l'AFP ne pas avoir "d'informations officielles" sur une entrée du constructeur chinois dans le capital de PSA Peugeot Citroën, mais, ajoute-t-il, "je ne fais pas partie des gens qui tomberaient de l'armoire le jour où on apprendrait qu'un groupe chinois, ou un autre, puisse entrer dans le capital".
Selon lui, "le nouveau contrat social" que les syndicats sont en train de négocier avec la direction "n'est pas détaché complètement de ces opérations" capitalistiques. Ce contrat, "au-delà des économies réalisées, est un signe de politique sociale envoyé aux groupes qui pourraient entrer dans le capital" de PSA pour dire "qu'en France on négocie et que les gens sont capables de comprendre qu'il faut faire des efforts".
La direction de PSA a donné jusqu'au 22 octobre aux syndicats pour accepter ou non un projet d'accord, négocié pendant plusieurs mois, afin de redresser le groupe automobile grâce à des sacrifices consentis par les salariés en contrepartie d'assurances sur l'emploi et le maintien des sites en France. Pour les syndicats "la priori des priorités c'est l'avenir des salariés et la préservation des emplois", a affirmé M. Don.





JUSTICE ?

Trafic de coques dans la Manche




Dix tonnes de coques illégalement pêchées ont été saisies dans la Manche, ont annoncé les autorités ce vendredi. Les mareyeurs et les pêcheurs mis en cause encourent jusqu'à 22.500 euros d'amende.

C'est une saisie record pour le département de la Manche. Vendredi, les autorités ont annoncé avoir saisi dix tonnes de coques pêchées illégalement par des professionnels sur le littoral Manche-Mer du Nord.
Une surveillance avait été mise en place autour du gisement de Brévands en juillet dernier. "Nous savons qu'il y a régulièrement des dépassements des quantités autorisés", soit "128 kilos par pêcheurs et par marée", René Le Saout, directeur adjoint de la Direction départementale des territoires et de la mer, interrogé par nos confrères de France Bleu Cotentin, mais explique-t-il, "nous n'avons jamais eu autant de surquotat identifié, on était plutôt dans la centaine de kilos".
Parce qu'elle est hors du commun, l'infraction menace la ressource et le marché. Les pêcheurs et mareyeurs mis en cause risquent jusqu'à 22.500 euros d'amende.








 

Nadine Morano va déposer plainte contre Guy Bedos


 


L'ancienne ministre UMP de l'Apprentissage et de la Formation Nadine Morano a annoncé samedi à l'AFP qu'elle allait déposer plainte contre l'humoriste Guy Bedos pour injures publiques, au lendemain de propos jugés insultants tenus à son encontre lors d'un spectacle vendredi soir à Toul.
L'ancienne ministre UMP de l'Apprentissage et de la Formation Nadine Morano a annoncé samedi à l'AFP qu'elle allait déposer plainte contre l'humoriste Guy Bedos pour injures publiques, au lendemain de propos jugés insultants tenus à son encontre lors d'un spectacle vendredi soir à Toul. | Lionel Bonaventure
 
L'ancienne ministre de l'Apprentissage et de la Formation Nadine Morano a annoncé samedi à l'AFP qu'elle allait déposer plainte contre l'humoriste pour injures publiques, au lendemain de propos insultants tenus à son encontre lors d'un spectacle à Toul (Meurthe-et-Moselle).
Lors de ce spectacle vendredi soir, "Monsieur Bedos en a profité pour m'insulter en me traitant de conne et de salope", a indiqué Mme Morano jointe au téléphone, confirmant des informations rapportées samedi sur le site internet de l'Est Républicain.                                        
 
"J'ai appelé mon avocat ce matin (...) plainte sera déposée pour injures publiques en début de semaine prochaine", a-t-elle déclaré.
L'humoriste qui était venu inaugurer une nouvelle salle, l'Arsenal, dans la municipalité de gauche du maire PS Alde Harmand, aurait improvisé pour l'occasion plusieurs phrases en s'en prenant à Mme Morano, affirme le journal.
"Nadine Morano a été élue ici à Toul ? Vous l?avez échappé belle ! On m?avait promis qu?elle serait là? Quelle conne !", aurait notamment lancé l'artiste à un public de 1.300 personnes.
Certaines personnes de l'assistance auraient sifflé l'artiste, d'autres se seraient levées pour quitter la salle, selon le journal.
Nadine Morano avait brigué la mairie de Toul lors des municipales de 2008 et avait été battue par la candidate socialiste.
"C'est une atteinte au droit des femmes", a expliqué à l'AFP l'ancienne secrétaire d'Etat à la Famille, dénonçant "un manque de respect envers les femmes qui est intolérable".
"On ne peut pas traiter une femme de salope comme ça. C'est inacceptable dans une société", a expliqué l'ancienne ministre qui rappelle avoir porté le texte sur les violences familiales, en particulier celles faites aux femmes, à l'Assemblée nationale.
"Moi je fais de la politique, pas pour me faire insulter mais pour servir mon pays. Mon statut d'élue est attaqué par ces insultes, mon statut de femme aussi", a-t-elle souligné.
Mme Morano, conseillère régionale de Lorraine dans l'opposition, estime également "qu'il y a complicité implicite du maire socialiste". Elle s'est interrogée à propos de la réaction du maire présent dans l'assistance qui, selon elle, ne serait pas intervenu pour faire respecter l'ordre public.
L'ancienne ministre s'est également interrogée sur le choix de la personnalité venue inaugurer la salle. "Il n'a pas été fait le choix d'un artiste consensuel mais d'un artiste clairement engagé à gauche qui profère des insultes à des politiciens de droite", a-t-elle estimé.
"Il faut arrêter de croire que dans ce pays on est au-dessus des lois. Monsieur Bedos n'a pas le droit d'insulter les gens comme ça", a-t-elle ajouté.







SOCIAL

Retraites : la revalorisation est bien reportée de six mois

Les députés ont réparé leur bourde. L' a rétabli vendredi soir le report de six mois, du 1er avril au 1er octobre, de la revalorisation annuelle des retraites. Les parlementaires ont par la même occasion achevé l'examen du projet de loi sur la réforme des retraites, dont le vote solennel est prévu mardi.

ILLUSTRATION. L'Assemblée nationale a rétabli vendredi soir le report de six mois, du 1er avril au 1er octobre, de la revalorisation annuelle des retraites, qu'elle avait supprimé précédemment à la suite d'une erreur de vote de huit députés socialistes.
Pourtant, mercredi, cette mesure avait été rejetée... par erreur. L'article avait été supprimé par 44 voix contre 39, en raison du vote de huit députés socialistes, qui avaient aussitôt fait savoir, sur le procès-verbal de la séance, qu'ils s'étaient trompés lors du scrutin électronique. Les opposants à la réforme avaient vu dans ce vote la preuve de réticences jusque dans les rangs socialistes.

EELV et le Front de gauche contre cette mesure

En demandant aux députés de revenir sur leur vote, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a expliqué que cette mesure constituait «un élément de l'équilibre de la réforme, qui repose sur une contribution de l'ensemble des générations». Mais, a-t-elle ajouté, «le a entendu les préoccupations concernant le pouvoir d'achat des retraités modestes». Il y a répondu, selon elle, par des dispositions du projet de loi concernant les femmes, les retraités agricoles et les handicapés. La mesure, dont sont exemptés les titulaires du minimum vieillesse, fera réaliser l'an prochain une économie de 800 millions d'euros à la Sécurité sociale.

Ce rétablissement de l'article 4 du projet de loi sur les retraites a été voté par 52 voix contre 26, seuls les socialistes l'approuvant. L'opposition, mais aussi le Front de gauche ou EELV, l'ont rejeté. A l'image de Véronique Massonneau, la député écolo de la Vienne qui avait été moquée par un parlementaire UMP imitant la poule pendant son intervention sur le texte mardi, qui a fait part de ses regrets sur Twitter dans la nuit.  

 
Lors du débat, elle s'est dite «d'accord pour la participation des retraités à l'effort national mais de façon raisonnable et juste», ce qui, selon elle, n'est pas le cas avec cette mesure. Le chef de file des députés du Front de gauche, André Chassaigne, très remonté, a vu dans cette seconde délibération une manifestation de «démocratie verrouillée», et sur le fond, a jugé «indigne» la mesure.

L'UMP dénonce l'entêtement du gouvernement


«Nous prenons acte de votre entêtement», a répliqué pour sa part le député UMP Dominique Tian à Marisol Touraine, en stigmatisant «un geste extrêmement négatif que vous adressez aux retraités», tandis que son collègue Arnaud Robinet qualifiait de «moment de lucidité» le vote de mercredi dernier de certains socialistes.  «Les droits acquis au prix d'une vie de travail ne devraient pas être des variables d'ajustement budgétaires», a protesté, pour l'UDI enfin, Philippe Gomes.
La durée de cotisation reportée à 43 ans

Avant le report de la hausse des pensions, les parlementaires ont adopté mardi l'allongement progressif à partir de 2020 de la durée de cotisation à 43 ans. L'âge légal de départ à la retraite fixé à 62 ans depuis la réforme Sarkozy de 2010, ne bouge pas. Autre mesure phare adoptée par les parlementaires durant cette semaine de débat : le compte pénibilité. Cela permettra à partir du 1er janvier 2015 aux salariés de droit privé d'accumuler des points en fonction du temps passé en situation de pénibilité pour se reconvertir, travailler à temps partiel ou partir plus tôt à la retraite.

Les députés ont par ailleurs adopté vendredi une série de mesures à destination des femmes et des jeunes. Il faudra par exemple cotiser l'équivalent de 150 heures de Smic, soit un tiers temps, pour valider un trimestre de cotisation, contre 200 heures auparavant, ce qui permet de favoriser les salariés ayant eu des faibles rémunérations et des temps partiels. Par ailleurs, les stages en entreprise de plus de deux mois pourront être retenus à hauteur de deux trimestres dans la durée de cotisation.
  
LeParisien.fr




 

Ayrault promet d'aider les salariés de la société d'abattage de porcs Gad

AFP

La société bretonne Gad va supprimer 889 postes, ne maintenant qu'un seul site en activité.

Des salariés de l'abattoir de Gad bloquent l'entrée de l'usine, le 10 octobre.Jean-Marc Ayrault a promis samedi que le gouvernement utiliserait «tous les moyens à sa disposition pour permettre le retour à l’emploi» des salariés touchés par les suppressions de postes dans la société bretonne d’abattage de porcs Gad.
«L’annonce (vendredi) par le tribunal de commerce de Rennes de la fermeture de trois sites et de la suppression de près d’un millier d’emplois chez Gad est un nouveau choc pour la Bretagne», écrit le Premier ministre dans un communiqué de Matignon. «L’urgence pour le gouvernement est de tout faire pour aider les personnes touchées à la fois en termes d’indemnisation et de reconversion professionnelle», poursuit le texte.
«L’emploi dans le secteur agro-alimentaire doit être l’objectif central du plan Bretagne» mis en place fin septembre par le gouvernement pour soutenir la réindustrialisation des territoires. «J’ai demandé pour la fin de l’année au préfet et au président de la région» la mise en oeuvre de ce plan «le plus rapidement possible d’ici la fin de l’année. Tous les acteurs doivent se mobiliser pour que la Bretagne consolide sa première place au niveau européen», conclut le Premier Ministre.
Près de 900 emplois vont être supprimés à la société bretonne d’abattage de porcs Gad SAS, avec la volonté de maintenir en activité un seul site où serait concentré un millier d’emplois, après que la tribunal de commerce de Rennes a prononcé la liquidation judiciaire. 889 postes au total seront supprimés, principalement à l’abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère), pour lequel aucune solution n’était proposée.






SOCIETE
 
Nouveau naufrage de migrants près de Malte: des dizaines de morts
 
(AFP)
La Valette — Des dizaines d'immigrés sont morts vendredi soir dans un naufrage au sud de Malte et de Lampedusa, huit jours après la tragédie qui a coûté la vie à plus de 300 personnes au large de la petite île sicilienne.
A La Valette, le Premier ministre maltais Joseph Muscat a confirmé la mort "d'au moins 27 immigrés", lors d'une conférence de presse dans la soirée. "Les opérations de récupération des corps se poursuivent", a-t-il ajouté vers 22H30 (20H30 GMT).
Selon l'agence italienne Ansa, qui avait annoncé un bilan d'une cinquantaine de morts, dont plusieurs femmes et une dizaine d'enfants, 33 corps ont été retrouvés.
Selon M. Muscat, les navires de la marine militaire maltaise ont récupéré près de 150 immigrés dont 113 hommes, 20 femmes et 17 enfants. Quatre d'entre eux -un adulte et trois enfants dont deux "très jeunes"- étaient décédés.
Un médecin examine les rescapés et ceux qui nécessitent un traitement urgent sont transportés par hélicoptère vers Malte tandis que le navire maltais se dirige vers La Valette où il est attendu dans la matinée de samedi.
L'hôpital de La Valette a été placé en état "d'alerte maximum", a ajouté le Premier ministre.
Une cinquantaine de rescapés ont été secourus par les bateaux de la Marine militaire italienne.
L'accident s'est produit dans une zone au centre d'un triangle entre Malte, la Libye et Lampedusa, à 60 milles au sud de la petite île sicilienne, selon une carte publiée sur son site par la marine maltaise.
Selon cette dernière, le bateau a été déstabilisé et s'est renversé lorsque les immigrants se sont agités pour attirer l'attention d'un avion militaire qui le survolait, se déplaçant tous ensemble sur un côté.
La marine maltaise a vite dépêché des navires de secours et des hélicoptères, et a dérouté sur les lieux de l'accident plusieurs navires commerciaux, tandis que les autorités italiennes envoyaient deux navires militaires, le Libra et le Respiro, ainsi que des hélicoptères qui ont pu lancer des chaloupes de sauvetage gonflables.
"Un grand nombre de rescapés ont pu trouver refuge sur un radeau de sauvetage déployé par l'armée", a précisé un porte-parole de l'armée maltaise.
Un chalutier italien a recueilli quinze naufragés.
Un hélicoptère transportant une dizaine de mineurs rescapés a atterri dans la nuit sur la petite île de Lampedusa, où des centaines d'immigrés clandestins sont hébergés dans des conditions précaires dans un centre d'accueil surpeuplé.
Réagissant à ce nouveau drame de la mer, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, a critiqué les pays d'où partent la plupart des bateaux: "La Libye, la Tunisie doivent faire cesser le business indigne des embarcations de fortune", écrit-elle dans un tweet.
Pour la commissaire, "il est plus urgent que jamais de lancer la grande opération Frontex" qu'elle a annoncée en début de semaine à Luxembourg pour la surveillance des frontières européennes.
"C'est une nouvelle et dramatique confirmation de la situation d'urgence", a réagi le Président du Conseil italien Enrico Letta, déterminé à ce que ce thème soit à l'ordre du jour du prochain sommet de l'UE.
"L'Italie et Malte ne peuvent pas être laissées seuls, c'est un problème européen", a renchéri M. Muscat, qui s'est entretenu par téléphone avec son homologue italien.
"Tout ce que nous recevons de l'Europe, ce sont des mots", s'est-il insurgé.
Ce drame survient après le naufrage, le 3 octobre, d'un bateau de pêche au large de Lampedusa. Le navire transportait plus de 500 réfugiés, en majorité érythréens, et seuls 155 d'entre eux ont survécu. 339 corps ont été retrouvés à ce jour.
L'Italie fait face à un nouvel afflux exceptionnel de migrants (30.000 depuis le début de l'année, quatre fois plus qu'en 2012), venus de Syrie ou de la Corne de l'Afrique. Dans la nuit de jeudi à vendredi, pas moins de 500 migrants ont été secourus au cours d'opérations distinctes dans le canal de Sicile.
Au large de la ville égyptienne d'Alexandrie, au moins 12 migrants clandestins se sont noyés vendredi quand leur bateau a chaviré, tandis que 116 autres ont pu être secourus.
Selon le site Fortress Europe, 6.825 clandestins sont morts noyés dans les eaux de Lampedusa depuis 1994, dont 2.352 dans la seule année 2011, le plus souvent dans l'indifférence générale.



 

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