HUMOUR......ENCORE QUE......
INSURRECTION
Jean-Marie Le Pen taxe Christiane Taubira d'"anti-française"
Selon le fondateur du Front National, la garde des Sceaux doit sa position qu'à sa couleur.
Pas de répit pour Christiane Taubira. La ministre de la Justice subit depuis plusieurs semaines les attaques racistes de l’extrême droite. Après la une infâme du journal "Minute" et les dérapages d’élus de droite et d’extrême droite sur les réseaux sociaux, c’est aujourd’hui le fondateur du Front National en personne qui dérape en lançant des accusations discriminantes à l’encontre de la garde des sceaux.
Dimanche, en marge du lancement de la campagne municipale du Front National, Jean-Marie Le Pen s’est répandu au micro de France Inter :
Seule Cécile Dufflot s’est indignée publiquement des propos du président d’honneur du Front National, via un tweet assassin dénonçant les "dégueulasseries" de Jean-Marie Le Pen :
Dimanche, en marge du lancement de la campagne municipale du Front National, Jean-Marie Le Pen s’est répandu au micro de France Inter :
"Elle n'a certainement pas été choisie à cause de son patriotisme, elle est anti-française. Parce qu'elle était indépendantiste, elle voulait chasser la France de la Guyane. Ce ne sont pas non plus ses talents de juriste qui l'ont fait désigner. Je pense qu'elle a été choisie parce qu'on pensait que sa couleur pourrait lui servir de bouclier quand elle aurait à proposer des choses absolument inacceptables".
Seule Cécile Dufflot s’est indignée publiquement des propos du président d’honneur du Front National, via un tweet assassin dénonçant les "dégueulasseries" de Jean-Marie Le Pen :
Les dégueulasseries de Le Pen sur Christiane : la provocation raciste pour faire parler de lui... mais on ne s'habitue pas à l'écoeurement.
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) November 18, 2013
POLITIQUE
Présidentielle chilienne : Bachelet en tête du premier tour
Avec plus de 46% des voix, l'ex-présidente socialiste devra néanmoins affronter sa rivale, Evelyn Matthei, lors d'un second tour.
L’ex-présidente socialiste Michelle Bachelet est arrivée dimanche largement en tête du premier tour de la présidentielle chilienne, mais devra affronter sa rivale de droite Evelyn Matthei lors d’un second tour, après avoir échoué à dépasser les 50% des voix nécessaires pour éviter ce duel.
Après dépouillement de 96,46% des suffrages, Michelle Bachelet, 62 ans, est créditée de 46,73% des voix contre 25 % à Evelyn Matthei, 60 ans, rendant inévitable un second tour le 15 décembre, selon le Service électoral (Servel). Ce face à face entre deux femmes est inédit dans l’histoire du Chili. «Nous l’avons dit dès le premier jour et peu de gens nous ont cru (...) nous avons battu les sondages et les analystes politiques qui disaient que Bachelet gagnerait au premier tour», se réjouissait dimanche soir la porte-parole de la candidate de droite, Lily Perez.
Evelyn Matthei, première femme investie par la droite chilienne pour une présidentielle après une cascade de retraits de leaders conservateurs, a créé la surprise en dépassant les scores de 14 à 21% annoncés par les instituts de sondages. Dans une brève déclaration à la presse avant de rejoindre son QG de campagne, elle s’est déclarée «très contente» de figurer au deuxième tour.
Michelle Bachelet a souligné pour sa part que son camp «savait que le défi de gagner au premier tour était complexe». «Nous avons fait un grand effort et nous avons été très près du but» a-t-elle estimé.
Michelle Bachelet, médecin de formation et première femme élue à la tête d’un pays sud-américain en 2006, était la grande favorite du scrutin, forte d’une popularité inaltérée depuis la fin de son premier mandat en 2010. A l’époque, la Constitution l’avait empêchée de postuler à un second mandat consécutif.
La participation des quelque 13,5 millions d’électeurs chiliens a été estimée à 56% par le président Sebastian Pinera, mais les chiffres officiels ne sont pas encore disponibles. Aux municipales d’octobre 2012, l’abstention avait atteint 60%.
Mais le coup d’État d’Augusto Pinochet contre le président socialiste Salvador Allende, le 11 septembre 1973, devait bouleverser leur vie. Alberto Bachelet fut torturé à mort pour sa fidélité à l’égard du président déchu. De son côté, Fernando Matthei fit partie de la junte militaire jusqu’à devenir responsable hiérarchique du lieu de détention de son ami.
Michelle Bachelet, appuyée par une large coalition, la «Nouvelle majorité», regroupant communistes (qui n’ont pas participé à un gouvernement depuis 40 ans), démocrates-chrétiens et divers courants socialistes, a promis pendant la campagne de répondre aux attentes d’un pays différent de celui qu’elle avait quitté en 2010 pour exercer les fonctions de directrice exécutive de l’ONU Femmes. L’ex-présidente a promis de mettre en marche dans les 100 jours après son élection un ambitieux programme de réformes.
Ce programme est notamment fondé sur une révision de la Constitution de 1980 héritée de la dictature, une réforme fiscale envisageant une augmentation de l’impôt des sociétés de l’ordre de huit milliards de dollars (3% du PIB) destinée en particulier à une refondation du système éducatif pour instaurer une éducation publique de qualité, l’amélioration du système de santé et des services publics.
Dans cette société chilienne très conservatrice, Michelle Bachelet s’est en outre faite l’avocate des droits des femmes. Elle envisage de légaliser l’avortement, interdit au Chili même à des fins thérapeutiques, et d’ouvrir le débat sur l’union entre personnes du même sexe.
De son côté, Evelyn Matthei n’envisage pas de «changements profonds» dans la société chilienne. Son projet libéral, inscrit dans la continuité du gouvernement de Sebastian Piñera, prône un meilleur contrôle de l’évasion fiscale et de la redistribution des ressources.
Sur l’éducation, un des grands thèmes de la campagne, Evelyn Matthei s’est contentée d’annoncer la création, si elle est élue, de subventions aux familles et non aux établissements scolaires, sans remettre en cause un système éducatif à deux vitesses hérité de la dictature.
La capacité de manœuvre de la future présidente et l’ampleur des réformes promises dépendront du résultat, pas encore connu dimanche soir, des élections législatives et sénatoriales qui renouvelaient dimanche la totalité de la Chambre des députés et plus de la moitié du Sénat (20 sénateurs sur 38).
Figure de proue de la contestation étudiante, devenue une célébrité au-delà des frontières du Chili, l’ex-vice-présidente de l’influente Fédération étudiante du Chili, Camila Vallejo et trois autres ex-dirigeants du mouvement de contestation ont quant à eux obtenu aisément des sièges de députés lors de l’élection de dimanche.
Aéroport de Villacoublay — Le Falcon médicalisé ramenant du Nigeria l'ingénieur français Francis Collomp, 63 ans, qui a échappé ce week-end aux ravisseurs qui l'ont retenu en otage pendant onze mois, a atterri lundi vers 06H10 à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, a constaté une équipe de l'AFP.
Accompagné depuis le Nigeria par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, l'ancien otage, pardessus bleu sur une chemise à carreaux, souriant, a été accueilli à sa descente d'avion par six proches de sa famille, notamment un frère et deux soeurs, et par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Les autorités avaient cependant prévu un accueil discret, sans déclarations. Quelques journalistes ont été admis dans l'enceinte de l'aéroport mais la plupart ont été maintenus à l'extérieur.
Le président François Hollande, alors en route pour Israël, avait annoncé dimanche la "libération" de l'otage, enlevé le 19 septembre 2012 dans l'Etat de Katsina, dans le nord Nigeria, où il travaillait sur un projet de ferme éolienne pour le compte de la société française Vergnet.
Le groupe islamiste Ansaru avait revendiqué l'enlèvement, invoquant notamment le rôle de la France au Mali.
Les circonstances de l'évasion de l'ancien otage demeurent confuses. Selon François Hollande, qui a évoqué "un livre d'aventures", l'ancien otage "s'est libéré" lui-même.
Selon une source proche du dossier, il aurait profité d'une opération de l'armée nigériane contre le groupe qui le détenait, pour s'évader, alors que la porte de sa cellule n'était pas verrrouillée. La police nigériane a quant à elle indiqué que l'otage avait échappé à ses ravisseurs "pendant la prière".
Après sa fuite à pied puis en moto-taxi, il a rejoint un commissariat. Francis Collomp a ensuite été vu fraîchement rasé mais les traits tirés, paraissant très fatigué.
Son retour en France marque un nouvel épisode de trois semaines agitées pour les otages français dans le monde, qui sont encore sept, en Syrie, au Nigeria et au Mali.
Quatre Français qui avaient été kidnappés il y a trois ans à Arlit, au Niger, ont été libérés fin octobre. Quelques jours plus tard, deux envoyés spéciaux de Radio France Internationale (RFI) étaient enlevés et tués dans le nord-est du Mali. Enfin, dans la nuit de mercredi à jeudi, un prêtre français, Georges Vandenbeusch, a été enlevé dans le nord du Cameroun et probablement emmené au Nigeria voisin.
Après dépouillement de 96,46% des suffrages, Michelle Bachelet, 62 ans, est créditée de 46,73% des voix contre 25 % à Evelyn Matthei, 60 ans, rendant inévitable un second tour le 15 décembre, selon le Service électoral (Servel). Ce face à face entre deux femmes est inédit dans l’histoire du Chili. «Nous l’avons dit dès le premier jour et peu de gens nous ont cru (...) nous avons battu les sondages et les analystes politiques qui disaient que Bachelet gagnerait au premier tour», se réjouissait dimanche soir la porte-parole de la candidate de droite, Lily Perez.
Evelyn Matthei, première femme investie par la droite chilienne pour une présidentielle après une cascade de retraits de leaders conservateurs, a créé la surprise en dépassant les scores de 14 à 21% annoncés par les instituts de sondages. Dans une brève déclaration à la presse avant de rejoindre son QG de campagne, elle s’est déclarée «très contente» de figurer au deuxième tour.
Michelle Bachelet a souligné pour sa part que son camp «savait que le défi de gagner au premier tour était complexe». «Nous avons fait un grand effort et nous avons été très près du but» a-t-elle estimé.
Michelle Bachelet, médecin de formation et première femme élue à la tête d’un pays sud-américain en 2006, était la grande favorite du scrutin, forte d’une popularité inaltérée depuis la fin de son premier mandat en 2010. A l’époque, la Constitution l’avait empêchée de postuler à un second mandat consécutif.
La participation des quelque 13,5 millions d’électeurs chiliens a été estimée à 56% par le président Sebastian Pinera, mais les chiffres officiels ne sont pas encore disponibles. Aux municipales d’octobre 2012, l’abstention avait atteint 60%.
A lire aussi Le reportage de notre envoyé spécial, «Chili, une mémoire élective» et «Il est temps de laisser la main à une nouvelle génération»
Une histoire commune
Radicalement opposées politiquement, les deux postulantes à la présidence se connaissent depuis l’enfance. Lorsque Michelle avait six ans et Evelyn quatre, les fillettes se côtoyaient sur la base aérienne de Cerro Moreno, à Antofagasta au nord du Chili. Leurs familles étaient voisines et leurs pères très amis.Mais le coup d’État d’Augusto Pinochet contre le président socialiste Salvador Allende, le 11 septembre 1973, devait bouleverser leur vie. Alberto Bachelet fut torturé à mort pour sa fidélité à l’égard du président déchu. De son côté, Fernando Matthei fit partie de la junte militaire jusqu’à devenir responsable hiérarchique du lieu de détention de son ami.
Michelle Bachelet, appuyée par une large coalition, la «Nouvelle majorité», regroupant communistes (qui n’ont pas participé à un gouvernement depuis 40 ans), démocrates-chrétiens et divers courants socialistes, a promis pendant la campagne de répondre aux attentes d’un pays différent de celui qu’elle avait quitté en 2010 pour exercer les fonctions de directrice exécutive de l’ONU Femmes. L’ex-présidente a promis de mettre en marche dans les 100 jours après son élection un ambitieux programme de réformes.
Ce programme est notamment fondé sur une révision de la Constitution de 1980 héritée de la dictature, une réforme fiscale envisageant une augmentation de l’impôt des sociétés de l’ordre de huit milliards de dollars (3% du PIB) destinée en particulier à une refondation du système éducatif pour instaurer une éducation publique de qualité, l’amélioration du système de santé et des services publics.
Dans cette société chilienne très conservatrice, Michelle Bachelet s’est en outre faite l’avocate des droits des femmes. Elle envisage de légaliser l’avortement, interdit au Chili même à des fins thérapeutiques, et d’ouvrir le débat sur l’union entre personnes du même sexe.
De son côté, Evelyn Matthei n’envisage pas de «changements profonds» dans la société chilienne. Son projet libéral, inscrit dans la continuité du gouvernement de Sebastian Piñera, prône un meilleur contrôle de l’évasion fiscale et de la redistribution des ressources.
Sur l’éducation, un des grands thèmes de la campagne, Evelyn Matthei s’est contentée d’annoncer la création, si elle est élue, de subventions aux familles et non aux établissements scolaires, sans remettre en cause un système éducatif à deux vitesses hérité de la dictature.
La capacité de manœuvre de la future présidente et l’ampleur des réformes promises dépendront du résultat, pas encore connu dimanche soir, des élections législatives et sénatoriales qui renouvelaient dimanche la totalité de la Chambre des députés et plus de la moitié du Sénat (20 sénateurs sur 38).
Figure de proue de la contestation étudiante, devenue une célébrité au-delà des frontières du Chili, l’ex-vice-présidente de l’influente Fédération étudiante du Chili, Camila Vallejo et trois autres ex-dirigeants du mouvement de contestation ont quant à eux obtenu aisément des sièges de députés lors de l’élection de dimanche.
Hollande en visite dans les territoires palestiniens
Le chef de l'Etat s'est rendu à Ramallah, après sa visite en Israël, où il s'est contenté de demander des «gestes» à Benyamin Nétanyahou.
Accueilli en ami en Israël, François Hollande est attendu lundi dans les Territoires palestiniens où il tentera à nouveau de peser sur un processus de paix très fragile avant de s’exprimer solennellement devant la Knesset, le Parlement israélien. Le chef de l’Etat français entamera cette visite d’une demi-journée à Ramallah (Cisjordanie) par un dépôt de gerbe hautement symbolique au mausolée du chef historique palestinien Yasser Arafat.
Puis il entrera dans le vif du sujet avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas auquel il devrait confirmer le versement d’une «aide budgétaire» de dix millions d’euros, proposer un programme de formation des fonctionnaires de l’Autorité palestinienne et confirmer l’ouverture d’un lycée français à Ramallah. L’aide globale annuelle de la France à l’Autorité, au travers de l’Union européenne et de programmes de développement, atteint une cinquantaine de millions d’euros, ce qui fait de Paris l’un de ses principaux contributeurs internationaux.
Les deux hommes évoqueront sans nul doute aussi l’épineux contentieux des colonies juives dans les Territoires occupés qui menace le processus de paix même si, dans une interview exclusive à l’AFP, Mahmoud Abbas a assuré que les négociations de paix avec Israël iraient jusqu’au bout des neuf mois prévus, «quoi qu’il arrive». Au premier jour de sa visite en Israël, dimanche, François Hollande a semblé en retrait sur la diplomatie américaine qui juge cette colonisation «illégitime», se contentant de demander des «gestes» - sans dire lesquels - au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.
«La colonisation, c’est compliquer ce qui pourrait être un accord définitif (...) On veut la paix, on doit avoir des gestes pour la paix», a-t-il observé. De la même manière, François Hollande devrait demander des «efforts aux Palestiniens, dans la mesure où un certain nombre de colonies resteraient» à Israël, observe-t-on ainsi dans l’entourage du président français.
Il a adressé «un message de paix parce que la paix suppose que tous les droits soient respectés, les droits des peuples palestinien et israélien». «Jérusalem doit devenir la capitale de deux Etats si les négociations aboutissent, si un accord de paix est trouvé», a-t-il souligné. A Ramallah, François Hollande s’entretiendra aussi avec de jeunes Palestiniens et des représentants de la société civile au musée Mahmoud Darwich, qui abrite la tombe du poète national palestinien, auteur de la Déclaration d’indépendance de la Palestine.
De retour à Jérusalem, il s’exprimera devant la Knesset pour réaffirmer, selon son entourage, l’amitié de la France à l’égard d’Israël et son attachement à la sécurité de l’Etat hébreu, mais aussi délivrer une «message fort» sur le processus de paix et un «message très clair» sur le programme nucléaire iranien. Le président français avait affirmé dès dimanche «le soutien indéfectible» de la France à Israël lors de sa première visite officielle dans ce pays, assurant que Paris ne céderait pas sur le nucléaire iranien.
Nétanyahou s’était félicité de la «position ferme» de Paris, au moment où des tensions sont apparues avec son allié stratégique américain sur ce dossier. Toutefois, la presse israélienne accueillait lundi avec un certain scepticisme cette nouvelle lune de miel avec la France, le quotidien Maariv estimant que ce serait une «faute grave» de faire confiance à la diplomatie française qui est d'«une flexibilité sans faille».
Puis il entrera dans le vif du sujet avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas auquel il devrait confirmer le versement d’une «aide budgétaire» de dix millions d’euros, proposer un programme de formation des fonctionnaires de l’Autorité palestinienne et confirmer l’ouverture d’un lycée français à Ramallah. L’aide globale annuelle de la France à l’Autorité, au travers de l’Union européenne et de programmes de développement, atteint une cinquantaine de millions d’euros, ce qui fait de Paris l’un de ses principaux contributeurs internationaux.
Les deux hommes évoqueront sans nul doute aussi l’épineux contentieux des colonies juives dans les Territoires occupés qui menace le processus de paix même si, dans une interview exclusive à l’AFP, Mahmoud Abbas a assuré que les négociations de paix avec Israël iraient jusqu’au bout des neuf mois prévus, «quoi qu’il arrive». Au premier jour de sa visite en Israël, dimanche, François Hollande a semblé en retrait sur la diplomatie américaine qui juge cette colonisation «illégitime», se contentant de demander des «gestes» - sans dire lesquels - au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.
«La colonisation, c’est compliquer ce qui pourrait être un accord définitif (...) On veut la paix, on doit avoir des gestes pour la paix», a-t-il observé. De la même manière, François Hollande devrait demander des «efforts aux Palestiniens, dans la mesure où un certain nombre de colonies resteraient» à Israël, observe-t-on ainsi dans l’entourage du président français.
Jérusalem «capitale de deux Etats»
La France plaide pour une «solution à deux Etats», israélien et palestinien côte à côte, avec des garanties de sécurité pour Israël et de viabilité pour un futur Etat palestinien. François Hollande a débuté sa journée à Jérusalem-Est par une rencontre avec des dignitaires chrétiens et des personnalités palestiniennes à l’Eglise Saint-Anne des Croisés, sécurisée afin d’éviter des incidents comme ceux qui avaient entaché la visite du président Jacques Chirac dans ce domaine national français en 1996.Il a adressé «un message de paix parce que la paix suppose que tous les droits soient respectés, les droits des peuples palestinien et israélien». «Jérusalem doit devenir la capitale de deux Etats si les négociations aboutissent, si un accord de paix est trouvé», a-t-il souligné. A Ramallah, François Hollande s’entretiendra aussi avec de jeunes Palestiniens et des représentants de la société civile au musée Mahmoud Darwich, qui abrite la tombe du poète national palestinien, auteur de la Déclaration d’indépendance de la Palestine.
De retour à Jérusalem, il s’exprimera devant la Knesset pour réaffirmer, selon son entourage, l’amitié de la France à l’égard d’Israël et son attachement à la sécurité de l’Etat hébreu, mais aussi délivrer une «message fort» sur le processus de paix et un «message très clair» sur le programme nucléaire iranien. Le président français avait affirmé dès dimanche «le soutien indéfectible» de la France à Israël lors de sa première visite officielle dans ce pays, assurant que Paris ne céderait pas sur le nucléaire iranien.
A lire aussi : Hollande remplace Obama dans les bonnes grâces d’Israël
«Tant que nous n’aurons pas la certitude que l’Iran a renoncé à l’arme nucléaire, nous maintiendrons toutes nos exigences et les sanctions», avait-il assuré, concluant son discours par quelques mots en hébreu : «Je resterai toujours l’ami d’Israël». Un nouveau round de négociations doit s’ouvrir mercredi à Genève entre l’Iran et les grandes puissances, qui soupçonnent le programme nucléaire iranien de dissimuler un volet militaire en dépit des démentis de Téhéran.Nétanyahou s’était félicité de la «position ferme» de Paris, au moment où des tensions sont apparues avec son allié stratégique américain sur ce dossier. Toutefois, la presse israélienne accueillait lundi avec un certain scepticisme cette nouvelle lune de miel avec la France, le quotidien Maariv estimant que ce serait une «faute grave» de faire confiance à la diplomatie française qui est d'«une flexibilité sans faille».
Municipales à Marseille : un sondage donne Mennucci vainqueur contre Gaudin
Le Monde.fr avec AFP
Le candidat du Parti socialiste Patrick Mennucci gagnerait le second tour des municipales de mars à Marseille devant le maire UMP Jean-Claude Gaudin, dans le cas d'une triangulaire avec Stéphane Ravier du Front national, selon un sondage BVA publié lundi 18 novembre par Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Selon ce sondage, au second tour, Patrick Mennucci obtiendrait 41 % des voix, juste devant Jean-Claude Gaudin (40 %) et Stéphane Ravier (19 %). Si le candidat socialiste devance "d'une courte tête le maire sortant", c'est en raison du "très haut niveau du FN", explique le quotidien.
Lire les portraits : Patrick Mennucci, 100 kg et fort en gueule et A Marseille, l'ogre Gaudin
Au premier tour en revanche, la droite arriverait en tête avec 52 % des voix, Jean-Claude Gaudin obtenant 31 % et le Stéphane Ravier 21 %. La gauche ne totaliserait que 43 % des voix, d'après BVA, qui donne 3 % à l'extrême gauche, 8 % à Jean-Marc Coppola du Front de gauche, 25 % à Mennucci et 7 % à Karim Zéribi (EELV). Jean-Luc Bennahmias, pour le MoDem, obtiendrait de son côté 7 % des suffrages.
Élections municipales. A Nice Estrosi attaquera ses opposants en justice
Le maire de Nice a décidé d'attaquer en justice ceux qui diffuseront des informations jugées mensongères sur les finances de la ville.
A quatre mois des élections municipales, c'est un vote insolite qu'a réalisé le conseil municipal de Nice: celui d'autoriser le député-maire, Christian Estrosi, à attaquer tout opposant qui diffuserait des informations jugées mensongères sur l'état des finances de la ville. La décision constitue, du coup, une plate-forme d'expression rêvée pour les opposants au maire qui ont fustigé une grave atteinte au débat démocratique.
Critiques à gauche et à droite
"Je ne me tairai pas!", a-t-il promis, en dénonçant "une gouvernance autoritaire" et "un pouvoir exorbitant qui marque un véritable recul démocratique". "Cette délibération est une honte pour la ville, la démocratie et la République", a conclu M. Allemand.Les communistes ont pour leur part proposé une "souscription populaire" pour financer des procès contre le maire.Mais l'opposition de droite n'était pas en reste vendredi.L'entrepreneur de droite modérée Jean Icart - récemment uni dans une surprenante liste commune avec l'ancien maire proche de l'extrême droite Jacques Peyrat - a critiqué l'état des finances de la ville en accusant Christian Estrosi de "prendre les Niçois pour des gogos". "Dans quel régime sommes-nous?", a demandé l'élu, rappelant qu'il avait été exclu de la majorité municipale pour son opposition au tram.
"Le comptable du Trésor a validé un chiffre sur l'endettement"
Calme devant la fronde, Christian Estrosi a justifié sa démarche en rappelant qu'il avait été débouté en octobre d'une plainte contre l'auteur d'un livre très critique ("Enquête à Estrosi City") parce qu'il n'avait pas sollicité au préalable une telle délibération spécifique en conseil municipal."Il y a un chiffre du comptable du Trésor qui est valide sur l'endettement. Je ne peux pas entendre parler tous les jours de bataille de chiffres", a-t-il expliqué en critiquant une opposition qui a initié de nombreux recours juridiques pour stopper des projets phares comme le tram ou le grand stade de la ville.
Marine Le Pen a lancé hier sa campagne pour les municipales.
Un des maires adjoints se désolidarise
Un adjoint au maire, Olivier Bettati, a carrément fait défection juste avant le vote, sans doute dans la perspective d'une candidature dissidente."Nous venons de faire éclater la droite niçoise!", s'est exclamé le candidat socialiste aux municipales, Patrick Allemand, qui peine à faire entendre sa voix dans ce grand fief hexagonal de l'UMP.Le maire sortant Christian Estrosi pourrait donc affronter au moins trois listes d'opposition de droite au premier tour.À l’origine du conseil municipal exceptionnel, une campagne de l'opposition socialiste affirmant que la dette de la métropole Nice Côte d'Azur a explosé durant le mandat du maire. Quelque 65.000 tracts et 700 affiches ont affublé le maire du sobriquet de "père de la dette".Une campagne du parti socialiste sur la dette de la ville, à l'origine du vote
La délibération votée vendredi à une très confortable majorité autorise le maire à saisir la justice "contre le parti socialiste et tout autre organisme à l'origine de diffusion d'informations mensongères".Elle considère aussi que la diffusion d'informations jugées fausses revêt en période de crise "un caractère anxiogène de nature à troubler la paix publique" tout en causant "un préjudice à l'image de la ville de Nice"."C'est de l'intimidation!", a fustigé Patrick Allemand au cours du conseil. "Si à chaque fois qu'un maire et son opposant sont en désaccord sur les chiffres, la justice est saisie, les tribunaux vont saturer".Critiques à gauche et à droite
"Je ne me tairai pas!", a-t-il promis, en dénonçant "une gouvernance autoritaire" et "un pouvoir exorbitant qui marque un véritable recul démocratique". "Cette délibération est une honte pour la ville, la démocratie et la République", a conclu M. Allemand.Les communistes ont pour leur part proposé une "souscription populaire" pour financer des procès contre le maire.Mais l'opposition de droite n'était pas en reste vendredi.L'entrepreneur de droite modérée Jean Icart - récemment uni dans une surprenante liste commune avec l'ancien maire proche de l'extrême droite Jacques Peyrat - a critiqué l'état des finances de la ville en accusant Christian Estrosi de "prendre les Niçois pour des gogos". "Dans quel régime sommes-nous?", a demandé l'élu, rappelant qu'il avait été exclu de la majorité municipale pour son opposition au tram.
"Le comptable du Trésor a validé un chiffre sur l'endettement"
Calme devant la fronde, Christian Estrosi a justifié sa démarche en rappelant qu'il avait été débouté en octobre d'une plainte contre l'auteur d'un livre très critique ("Enquête à Estrosi City") parce qu'il n'avait pas sollicité au préalable une telle délibération spécifique en conseil municipal."Il y a un chiffre du comptable du Trésor qui est valide sur l'endettement. Je ne peux pas entendre parler tous les jours de bataille de chiffres", a-t-il expliqué en critiquant une opposition qui a initié de nombreux recours juridiques pour stopper des projets phares comme le tram ou le grand stade de la ville.
La double partition électorale du Front national
Marine Le Pen a lancé hier sa campagne pour les municipales.
Bien éloignée de celle des européennes.
Sur le papier, la donne est simple, l'univers politique est atteint du syndrome d'illégitimité et d'inefficacité : les partis traditionnels déçoivent, leurs luttes intestines ennuient, l'impopularité du chef de l'Etat est sans précédent, le rejet des politiques économiques choisies s'accompagne d'une fronde antifiscale qui ne fait que commencer. A la lumière des résultats de la cantonale de Brignoles et de la « bouc-émissarisation » de l'Europe, le FN peut faire un bon score aux élections municipales et aux européennes de l'an prochain. Sur le papier seulement. Car la désillusion des Français n'épargne personne. A la question posée par l'Institut Ifop pour « Le Journal du dimanche », le Front National ferait-il mieux que l'exécutif en place, 79 % des Français affirment qu'il ferait « moins bien » (42 %) ou « ni mieux ni moins bien » (37 %). L'enthousiasme a ses limites.
La personnalisation a aussi ses limites car ce n'est pas Marine Le Pen qui sera aux municipales, mais principalement une cohorte d'illustres inconnus, novices, suivant les préceptes du « guide du candidat » qu'ils ont reçu de leur tutelle. Au téléphone, Marine Le Pen me répond, le ton est sur la défensive ou l'offensive. Pas de tempérance. Sans caméra, le sourire n'est pas de mise. Elle présente le déficit d'implantation municipale du FN comme une faiblesse, mais est-ce vraiment le cas ? « Nous partons de rien », reconnaît-elle. Difficile de faire pire donc. Et comme elle se refuse à tout pronostic qui permettrait une interprétation favorable ou défavorable, on imagine déjà les hourras le soir des élections. Les acolytes du FN sont plus bavards : les conseillers municipaux sont au nombre de 85, le parti en vise 1.000, sur près de 520.000 en France. Relativisons, donc.
Cocktail détonnant
Son combat plus personnel, elle le mènera aux européennes. Et là, la route semble pavée d'or. Marine Le Pen, ou comment blondir Judy Garland dans « Le Magicien d'Oz ». Pour se désensorceler et retrouver les appétences xénophobiques du FN, il faut se tourner vers les partis européens, dont elle cherche l'alliance, manquant pour le moins de républicanisme : la ligue du Nord italienne, dont le dernier fait d'armes, en juillet, fut l'appel, par une de ses élues, à violer la ministre de l'Intégration, pendant que d'autres la traitaient d'orang-outan devant retourner au Congo ; le parti flamand, Vlaams Belang, dont chacun se souvient la campagne « sans pardon » stigmatisant « Saïd le braqueur », « Malik, le dealer », « Igor, le cambrioleur », etc. ; le parti néerlandais de Geert Wilders, qui milite pour supprimer l'article n° 1 de la Constitution des Pays-Bas qui défend le principe d'égalité entre tous et interdit les discriminations. Car sur le territoire français, Marine Le Pen aime à se « républicaniser », à se poser en « garant de l'unité nationale » et du « respect de l'argent public », à citer Mirabeau, à préempter la laïcité, à désavouer séance tenante les unes racistes du journal « Minute ».
Désenchantement des Français et contexte européen de relents populistes, le cocktail pourrait s'avérer détonnant. La question demeure : dans le ressentiment, les électeurs vont-ils s'improviser apprentis sorciers et tenter l'hypothèse d'un raz de marée, selon eux, seul apte à bouleverser une France morne, en panne de révolution, juste érodée et énervée, prête au passage à l'acte mais nullement à l'action véritable. Un regard lucide sur les amitiés politiques du FN devrait les en dissuader.
ECONOMIE
La France cherche encore la bonne politique industrielle
Malgré des mesures qui vont dans le bon sens, comme le Cice ou le crédit d'impôt recherche, il existe encore un déficit de politique industrielle en France. Le manque d'engagement collectif et le coût du travail sont les obstacles à surmonter.
Un an après la mise en oeuvre du pacte de compétitivité, où en sommes-nous ? A l'heure des premiers bilans, le paysage est contrasté. Les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Il existe encore un déficit de politique industrielle. Non dans les actions, mais dans l'esprit.
Le meilleur exemple est le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice). Si le principe est excellent, la mise en oeuvre ne permet pas d'atteindre l'objectif de ré-industrialisation de la France : 80 % des entreprises concernées ne sont pas exposées à la concurrence internationale et seuls 18 % des crédits bénéficient à l'industrie manufacturière. Mais, surtout, les effets du Cice sont contrebalancés par d'autres mesures renchérissant les coûts des entreprises. Pour l'industrie aéronautique et spatiale, par exemple, l'effet bénéfique du Cice compense une dégradation de 1 centime du taux de change euro-dollar alors même que cette industrie, très fortement exportatrice, a une majorité de ses centres de production en zone euro.
De plus, cette industrie crée beaucoup de valeur ajoutée en employant des salariés hautement qualifiés, donc bien rémunérés. Dans ce cas, les plafonds du Cice ne permettent pas de réduire significativement le coût du travail.
Pour relancer l'industrie en France et renforcer les filières qui gagnent, que faut-il faire ? L'exemple d'Airbus apporte une réponse.
Comment ce groupe aurait-il pu conquérir des parts de marché dans l'aéronautique civile face à Boeing sans l'esprit de filière qui anime notre industrie en France ? Que serait EADS sans un effort commun avec ses 11.750 partenaires industriels français ?
Cette réussite n'est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d'un engagement fort et collectif de toutes les entreprises. Les entreprises industrielles françaises ont assis leur réussite sur un effort soutenu pour maîtriser les technologies de pointe et sur un effort constant d'innovation. Préserver l'effort d'innovation en sanctuarisant le crédit impôt recherche est de ce fait important, car le CIR est un atout majeur pour les activités industrielles en France.
Mais cette réussite éclatante dans l'aéronautique, l'énergie, le transport à grande vitesse, etc. n'aurait pas pu se faire sans un Etat partenaire dans la durée. Le rôle des financements publics a été essentiel pour construire cette dynamique partagée sous deux angles au moins : donner du temps aux entreprises pour consolider leur compétitivité et partager avec elles les risques pour lancer des paris osés mais profitables à long terme pour tous.
L'esprit de filière a aussi été « boosté » par des démonstrateurs et des programmes structurants. Quand on est porté par des projets communs, on apprend à se connaître, on développe des intérêts partagés et une envie de coopérer. Il est vital de favoriser les projets collectifs, à l'exemple des démonstrateurs du programme d'investissements d'avenir et des 34 plans industriels. C'est avec un esprit de corps que la France est conquérante !
Mais il ne sert à rien de préparer le long terme quand on risque de disparaître à court terme ! La compétitivité industrielle est un tout. L'erreur est de considérer isolément les différents facteurs de compétitivité (coûts et hors coûts) et de ne considérer que ceux qui conviennent à l'idéologie du moment. L'innovation doit se combiner avec un coût adéquat du travail et un environnement socio-économique propice aux projets industriels.
Or les marges opérationnelles des entreprises sont aujourd'hui à un niveau très faible, ce qui est inquiétant. Pour une entreprise quelle qu'elle soit, gagner de l'argent c'est rester maître de son destin.
La croissance rapide du coût du travail n'y est pas pour rien. La solution ? Il ne s'agit pas de baisser le revenu des salariés, mais de baisser les cotisations sociales qui pèsent sur le coût du travail. Compétitivité et fiscalité sont intrinsèquement liées. Il est important de ne plus être dans le déni sur ce point.
De plus les entreprises ont besoin de stabilité pour se projeter. Quand les règles changent tout le temps, quand la fiscalité se densifie et se complexifie, il devient impossible de s'adapter ou même de décider. Une réelle stabilité de l'environnement réglementaire et fiscal est essentielle pour être capable de bâtir des projets en France. Le respect de la parole donnée et de la ligne choisie est primordial pour créer la confiance.
L'environnement, c'est aussi la formation. Sans salariés bien formés, au-delà de la difficulté à innover, la production se fera ailleurs. La France doit réfléchir très sérieusement à son système éducatif pour faire porter l'effort sur l'amélioration des formations et leur adéquation au monde actuel.
Une politique industrielle ne peut être efficace que si elle conjugue tous ces paramètres de manière cohérente. La France doit réapprendre à vivre dans le monde et à s'adapter à la donne mondiale tout en conservant ses points forts. Il est important qu'elle accepte de remettre en cause son approche de la politique industrielle.
Dubai AIrshow : pluie de commandes dans le désert
Avec plus de 150 milliards de dollars de commandes, les constructeurs aéronautiques ont débuté en fanfare la première journée du salon de Dubaï. "Duel Airbus-Boeing : les records pleuvent sur les sables des émirats", écrit le quotidien économique Les Echos.
Symbole de ce démarrage historique du salon de Dubaï : "en près de trois heures seulement, le record de l'édition 2007 de ce salon qui se tient tous les deux ans (155 milliards de dollars de commandes) a, selon les calculs des organisateurs, été purement et simplement effacé", indique l'envoyé spécial du magazine Challenges.
Avec ces nombreuses commandes, les compagnies du Golfe continuent d'alimenter le marché aéronautique, explique de son côté La Tribune. "Le phénomène dure depuis plus de dix ans. Plus d'une décennie durant laquelle les compagnies aériennes du Golfe ont été les stars de tous les grands salons aéronautiques avec leurs commandes astronomiques", écrit le journal sur son site.
Apple aurait racheté une entreprise sépcialisée dans les capteurs 3D
Apple a acheté pour 345 millions de dollars (255 millions d'euros) PrimeSense, une société israélienne spécialisée dans les capteurs de vision en trois dimensions (3D), rapporte dimanche le quotidien financier Calcalist, sans citer ses sources. L'information n'a été confirmée ni par Apple ni par PrimeSense.
"Nous nous concentrons sur la construction d'une société prospère en offrant au marché de masse des capteurs 3D et l'interaction naturelle sur une variété de segments tels que le salon interactif et les appareils mobiles", a déclaré une porte-parole de PrimeSense.
La technologie de la société israélienne, qui permet aux appareils électroniques et informatiques de disposer d'une vision en trois dimensions, a notamment été utilisée par Microsoft pour mettre au point le Kinect, le capteur de mouvements de sa console de jeu vidéo Xbox. L'acquisition de PrimeSense, si elle était confirmée, serait la deuxième d'Apple en Israël, après le rachat en janvier 2012 d'Anobit, une société spécialisée dans les mémoires flash de stockage.
Amazon se prépare à une grève en Allemagne
Le syndicat des services Verdi envisage des grèves chez Amazon en Allemagne, avant les fêtes de Noël, période d'intense activité chez le géant du commerce en ligne, selon le magazine Focus du dimanche 17 novembre.
"A 100%, nous nous mettrons en grève pendant la période de l'Avent", déclare Heiner Reimann, représentant du syndicat chez Amazon à Bad Hersfeld, cité par le magazine allemand. Et cette grève concernerait ce site mais aussi d'autres comme Leipzig, selon la même source. Selon Focus, l'entreprise réagit de manière sereine, se disant "bien préparée" à une telle perspective.
Depuis plusieurs mois, Amazon fait l'objet de mouvements de grève en Allemagne. Le syndicat Verdi essaie d'amener le géant du commerce en ligne à aligner la rémunération de ses 9 000 salariés en Allemagne sur les salaires en vigueur dans le secteur de la distribution.
Libyan Wings, qui doit débuter ses vols début 2014, a signé un protocole d'accord en vue de l'achat de trois A350-900 et de quatre A320neo. Au total, la valeur potentielle de cette commande s'élève à 1,26 milliard de dollars au prix catalogue.
SOCIAL
Le PDG de Google Eric Schmidt a annoncé la mise au point d'une nouvelle technologie qui permettra au groupe de bloquer un grand nombre de recherches de pornographie pédophile sur internet, dans un article publié lundi par le quotidien britannique Daily Mail.
Selon le PDG du géant d'internet, la pornographie pédophile sera expurgée des résultats de plus de 100.000 types de recherches, grâce à cette nouvelle technologie. Les restrictions s'appliqueront dans un premier temps aux pays de langue anglaise, mais s'étendront dans les six mois au reste du monde et à 158 autres langues.
L'annonce est faite juste avant le Sommet sur la sécurité d'internet qui se tiendra lundi dans les bureaux du Premier ministre David Cameron à Downing Street, et qui réunira Google, Microsoft et d'autres firmes d'internet. En juillet, M. Cameron avait demandé plus d'efficacité aux moteurs de recherche pour empêcher les internautes d'avoir accès à des images illégales.
Selon Eric Schmidt, "sans doute la société n'arrivera jamais à éliminer une telle dépravation, mais nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les enfants du mal". Dans sa communication au journal, il indique qu'au cours des trois derniers mois, Google a mobilisé plus de 200 salariés sur le développement d'une nouvelle technologie pour maîtriser le problème.
"Nous avons réglé Google Search avec précision pour empêcher de faire apparaître dans nos résultats les liens avec les abus sexuels infligés aux enfants", écrit-il. "Même si aucun algorithme n'est parfait, - et Google ne peut pas empêcher des pédophiles d'ajouter de nouvelles images sur le web -, les changements obtenus ont permis de nettoyer les résultats de plus de 100.000 demandes potentiellement liées à des abus sexuels d'enfants", a écrit le PDG. "Bientôt, nous allons étendre ces innovations à plus de 150 langues, de telle sorte que leur impact sera vraiment mondial", a-t-il ajouté.
Eric Schmidt indique que des avertissements de Google figuraient maintenant en tête des résultats pour plus de 13.000 recherches. Ces alertes indiquent clairement que l'abus sexuel des enfants est illégal et donnent des conseils et des adresses pour obtenir une aide. Il a également annoncé que Google avait développé une technologie qui permettait de taguer les vidéos illégales de telle sorte que toutes les copies dupliquées puissent être retirées d'internet.
Airbus et Boeing font le plein de commandes à Dubaï
Boeing a lancé dimanche son nouveau modèle long-courrier, le 777X, avec une commande de 259 appareils de la part de quatre compagnies aériennes au salon aéronautique de Dubaï. De son côté, Airbus a notamment reçu une commande de 50 A380 de la part d'Emirates et de 87 appareils de la part d'Eithad.
Pour le lancement du 777X au salon aéronautique de Dubaï, Boeing a annoncé dimanche 17 novemembre avoir reçu une commande de 259 appareils de ce nouveau long-courrier de la part de quatre compagnies aériennes.
Le patron du constructeur américain, James McNerney, a déclaré que cette commande, d'un montant global d'environ 100 milliards de dollars au prix catalogue (74 milliards d'euros), était la plus importante de l'histoire de la société.
Elle porte notamment sur 150 appareils pour la compagnie Emirates, 50 autres pour Qatar Airways et 25 annoncés précédemment par Etihad Airways.
Le 777X est le plus gros biréacteur jamais conçu et devrait être décliné en deux versions, pour une capacité allant de 350 à 406 passagers. Il constitue la réplique de Boeing à l'A350-1000 d'Airbus, qui pourra transporter 350 personnes en trois classes ou environ 380 en deux classes.
Emirates commande 50 A380 supplémentaires
La compagnie Emirates a de son côté annoncé une commande de 50 Airbus A380 supplémentaires pour 23 milliards de dollars (17 milliards d'euros) au prix catalogue.
Cette annonce porte à 140 le nombre total d'A380 commandés par cette seule compagnie aérienne, a souligné son président, le cheikh Ahmed ben Saïd al Maktoum, lors d'une conférence de presse peu après l'ouverture officielle du salon aéronautique de Dubaï.
Etihad Airways a aussi signé dimanche avec Airbus un contrat portant sur l'achat de 87 appareils d'une valeur totale d'environ 19 milliards de dollars au prix catalogue. La commande se répartit entre 50 futur long-courriers A350XWB, 36 avions moyen-courriers dans leur version remotorisée (A320Neo) et un A330 cargo.
Dans la journée, Airbus a également reçu une commande de Qatar Airways pour cinq Airbus A330 cargo d'une valeur de 1,1 milliard de dollars au prix catalogue.
Cette nuit en Asie : le vent réformateur dope les Bourses chinoises
Un vent d’enthousiasme a soufflé, ce matin, sur les places boursières asiatiques, et en particulier à Shanghai et Hong Kong, où les investisseurs applaudissent des annonces concernant les réformes économiques que Pékin entend mener dans les prochaines années.
L’agenda réformateur de Pékin dope les Bourses chinoises
Un vent d’enthousiasme a soufflé, ce matin, sur les places boursières asiatiques, et en particulier à Shanghai et Hong Kong, où les investisseurs semblaient se réjouir des annonces, survenues vendredi, concernant les réformes économiques que Pékin entend mener dans les prochaines années. A la mi-journée, Shanghai progressait de 1,4%, et Hong Kong de plus de 2%. Alors que le plenum du Parti Communiste s’était achevé, mardi dernier, sur la diffusion d’un communiqué aussi exhaustif que vague, les autorités chinoises ont finalement publié, vendredi soir, un document beaucoup plus précis dressant la liste des chantiers que les autorités entendent mener d’ici 2020. Pékin prévoit notamment de réformer les mécanismes de fixation des prix de l’énergie, de l’eau, des transports, des télécommunications pour tendre vers des prix de marché. Il est également prévu de créer de nouvelles sources de financement pour les gouvernements locaux pour les projets de constructions, tout en renforçant la surveillance de leur endettement, en incluant ce paramètre dans l’évolution de carrière des fonctionnaires locaux. Pékin s’engage également à progresser vers la création d’une taxe foncière et à autoriser les investisseurs privés à participer à des projets gouvernementaux. Quant aux groupes publics, ils vont devoir reverser à l’Etat une partie plus élevée (30%) de leurs bénéfices sous la forme de dividendes, dans le but notamment d’abonder les financements de la sécurité sociale. Au plan démographique, le Parti va non seulement relâcher partiellement la pression sur le front de la politique de l’enfant unique, mais également rendre plus facile la sédentarisation des migrants ruraux dans les villes de taille moyenne. Autant de réformes à philosophie libérale qui nécessitent, certes, d’être concrétisées, et prendront du temps. Mais qui devraient avoir des conséquences positives, à long terme, sur la consommation des ménages. Ce sont d’ailleurs les actions de sociétés positionnées sur les produits de grande consommation qui ont connu, ce matin, les envolées les plus fortes, à l’image des producteurs de lait. Malgré tout, rien n’indique que les orientations annoncées par Pékin, dont la concrétisation devrait s’échelonner d’ici à 2020, soient réellement positives pour les Bourses chinoises. Car à Shanghai, ce sont encore des sociétés publiques qui constituent l’essentiel de la cote. Or ce sont elles qui pourraient pâtir, au moins partiellement, des mesures libérales qui se profilent en Chine…
Pékin s’engage à dynamiser son marché boursier
Dans le même document publié vendredi soir, une phrase a retenu l’attention des milieux financiers : Pékin s’engage à procurer aux entreprises des options variées pour obtenir des financements, et précise que le processus d’introduction en Bourse sera revu. Bien qu’aucun détail ne soit donné à ce sujet, les actions des grandes maisons de courtage se sont envolées, ce matin, à la Bourse de Shanghai, car le marché parie sur un retour des introductions en Bourse. Depuis octobre 2012, la Commission de régulation boursière (CSRC), qui valide jusqu’à présent le moindre projet d’introduction boursière, a bloqué toute nouvelle levée de fonds à la Bourse de Shanghai. Officiellement, il s’agissait de forcer les entreprises à clarifier leurs finances. En réalité, il s’agissait de bloquer la demande de fonds sur un marché où l’offre stagne, ce qui en fait l’un des plus déprimés au monde. Ce matin, les investisseurs jugent que Pékin a donc le projet, non seulement de mettre un terme rapidement à ce blocage, mais aussi d’adopter progressivement des mécanismes d’introduction en Bourse moins politiques et plus en ligne avec ce qui se fait dans les pays développés. Plutôt que de passer par les fourches caudines d’une instance comme la CSRC, les sociétés devront probablement faire la preuve, via des mécanismes d’audit, de la fiabilité de leur comptabilité, et de la solidité de leur projet.
LG délogé de la troisième marche du podium mondial des smartphones
C’est une petite révolution dans l’industrie de l’électronique. Pour la première fois de son histoire, le chinois Lenovo vient de s’imposer comme le troisième plus grand vendeur de smartphones de la planète. Selon l’institut Gartner, le groupe aurait écoulé au total 12,8 millions d’appareils dans le monde au cours du troisième trimestre et détiendrait ainsi 5,1% du marché mondial quand LG, et ses 12 millions d’unités, ne contrôlerait plus que 4,8% du marché. Dans une autre étude, diffusée hier par Strategy Analytics, ce sont les chinois Huawei et Lenovo, avec chacun un peu plus de 12 millions de smartphones, qui auraient débordé sur la période le producteur sud-coréen. S’ils se livrent une compétition acharnée pour sécuriser le titre de troisième acteur du secteur, tous ces industriels restent très en retrait par rapport aux deux géants Samsung et Apple qui contrôlent toujours, à eux deux, près de 45% du marché. Les projections de Gartner attribuent ainsi 32,1% de part de marché au géant sud-coréen, qui a vu ce ratio se stabiliser au troisième trimestre, en glissement annuel, quand la part d’Apple tombait sur un an de 14,3% à 12,1%.
Tokyo envisagerait de réduire les tarifs de rachat de l’énergie solaire
Le gouvernement japonais serait, selon le Nikkei, tenté de réduire les montants des tarifs de rachat de l’électricité produite dans le pays par le photovoltaïque. La baisse de ces niveaux de rachat, qui avaient initialement été mis en place pour encourager les investissements dans le secteur, pourrait atteindre 20% et être organisée progressivement sur les deux prochaines années. Pour justifier ce recul, le ministère de l’industrie pointerait, selon le journal, la hausse des prix que ce nouveau système a imposé aux consommateurs. En effet, les grands électriciens japonais, qui sont contraints de racheter au prix fort la production d’installations photovoltaïques de l’archipel, font automatiquement passer ces coûteux rachats sur les factures de leurs clients. D’autres pays développés ont récemment organisé une baisse de leurs tarifs de rachat et beaucoup ont constaté une précipitation des investisseurs qui cherchent à entrer sur le marché avant la révision des généreuses règles. Une fois que la nouvelle grille tarifaire est appliquée, nombre de ces acteurs revoient à la baisse leurs plans de développement futur. S’il va brider le solaire, Tokyo envisagerait de soutenir, notamment en organisant des dérégulations, les autres énergies renouvelables qui n’ont pas encore connu le même engouement dans l’archipel.
Pluie de commandes au Dubai Airshow, Apple et Amazon... la revue de presse de l'industrie
Par Julien Bonnet
Airbus et Boeing engrangent les commandes au salon de Dubaï. Apple aurait racheté la société à l'origine du Kinect, le capteur 3D utilisé par Microsoft et Amazon en Allemagne : la revue de presse de l'industrie de ce lundi 18 novembre.
Avec plus de 150 milliards de dollars de commandes, les constructeurs aéronautiques ont débuté en fanfare la première journée du salon de Dubaï. "Duel Airbus-Boeing : les records pleuvent sur les sables des émirats", écrit le quotidien économique Les Echos.
Symbole de ce démarrage historique du salon de Dubaï : "en près de trois heures seulement, le record de l'édition 2007 de ce salon qui se tient tous les deux ans (155 milliards de dollars de commandes) a, selon les calculs des organisateurs, été purement et simplement effacé", indique l'envoyé spécial du magazine Challenges.
Avec ces nombreuses commandes, les compagnies du Golfe continuent d'alimenter le marché aéronautique, explique de son côté La Tribune. "Le phénomène dure depuis plus de dix ans. Plus d'une décennie durant laquelle les compagnies aériennes du Golfe ont été les stars de tous les grands salons aéronautiques avec leurs commandes astronomiques", écrit le journal sur son site.
Apple aurait racheté une entreprise sépcialisée dans les capteurs 3D
Apple a acheté pour 345 millions de dollars (255 millions d'euros) PrimeSense, une société israélienne spécialisée dans les capteurs de vision en trois dimensions (3D), rapporte dimanche le quotidien financier Calcalist, sans citer ses sources. L'information n'a été confirmée ni par Apple ni par PrimeSense.
"Nous nous concentrons sur la construction d'une société prospère en offrant au marché de masse des capteurs 3D et l'interaction naturelle sur une variété de segments tels que le salon interactif et les appareils mobiles", a déclaré une porte-parole de PrimeSense.
La technologie de la société israélienne, qui permet aux appareils électroniques et informatiques de disposer d'une vision en trois dimensions, a notamment été utilisée par Microsoft pour mettre au point le Kinect, le capteur de mouvements de sa console de jeu vidéo Xbox. L'acquisition de PrimeSense, si elle était confirmée, serait la deuxième d'Apple en Israël, après le rachat en janvier 2012 d'Anobit, une société spécialisée dans les mémoires flash de stockage.
Amazon se prépare à une grève en Allemagne
Le syndicat des services Verdi envisage des grèves chez Amazon en Allemagne, avant les fêtes de Noël, période d'intense activité chez le géant du commerce en ligne, selon le magazine Focus du dimanche 17 novembre.
"A 100%, nous nous mettrons en grève pendant la période de l'Avent", déclare Heiner Reimann, représentant du syndicat chez Amazon à Bad Hersfeld, cité par le magazine allemand. Et cette grève concernerait ce site mais aussi d'autres comme Leipzig, selon la même source. Selon Focus, l'entreprise réagit de manière sereine, se disant "bien préparée" à une telle perspective.
Depuis plusieurs mois, Amazon fait l'objet de mouvements de grève en Allemagne. Le syndicat Verdi essaie d'amener le géant du commerce en ligne à aligner la rémunération de ses 9 000 salariés en Allemagne sur les salaires en vigueur dans le secteur de la distribution.
La nouvelle compagnie Libyan Wings s'engage à acheter des Airbus A350 et A320neo
Par Julien BonnetLibyan Wings, qui doit débuter ses vols début 2014, a signé un protocole d'accord en vue de l'achat de trois A350-900 et de quatre A320neo. Au total, la valeur potentielle de cette commande s'élève à 1,26 milliard de dollars au prix catalogue.
La compagnie Libyan Wings, a choisi des Airbus - des long-courriers A350-900 et des moyen-courriers A320neo - pour équiper sa flotte, a annoncé ce lundi 18 novembre l'avionneur européen au salon de Dubaï.
"Lybian Wings, la nouvelle compagnie basée à Tripoli, a signé un protocole d'accord en vue de l'achat de trois A350-900 et de quatre A320neo", version remotorisée de l'A320, indique Airbus dans un communiqué. Au total, la valeur potentielle de cette commande s'élève à 1,26 milliard de dollars au prix catalogue.
Ce transporteur doit démarrer ses opérations de transport passagers charter et de transport de marchandises à partir de début 2014.
"Avec ces avions, nous serons en mesure d'offrir à nos passagers le niveau de confort le plus élevé à la fois sur les destinations long-courriers et régionales, tandis que la compagnie bénéficiera des coûts opérationnels les plus bas", a commenté Wissam Al Masri, président de la compagnie.
Airbus précise qu'à la fin octobre, l'A320neo avait reçu 2 487 commandes fermes pour son moyen-courrier remotorisé. Son concurrent, le Boeing 737 MAX, a été commandé à 1 609 exemplaires.
"Lybian Wings, la nouvelle compagnie basée à Tripoli, a signé un protocole d'accord en vue de l'achat de trois A350-900 et de quatre A320neo", version remotorisée de l'A320, indique Airbus dans un communiqué. Au total, la valeur potentielle de cette commande s'élève à 1,26 milliard de dollars au prix catalogue.
"Avec ces avions, nous serons en mesure d'offrir à nos passagers le niveau de confort le plus élevé à la fois sur les destinations long-courriers et régionales, tandis que la compagnie bénéficiera des coûts opérationnels les plus bas", a commenté Wissam Al Masri, président de la compagnie.
Airbus précise qu'à la fin octobre, l'A320neo avait reçu 2 487 commandes fermes pour son moyen-courrier remotorisé. Son concurrent, le Boeing 737 MAX, a été commandé à 1 609 exemplaires.
Optimisation fiscale : les députés passent en force
En dépit des réticences de Bercy, l'Assemblée a élargi la notion d'« abus de droit » des entreprises. Le Medef dénonce une « folie ».
Le gouvernement est à nouveau pris en étau entre les chefs d'entreprise et sa majorité, après l'adoption vendredi d'une série d'amendements luttant contre l'optimisation fiscale des grands groupes. Proposés par les députés socialistes à l'Assemblée nationale, ceux-ci suscitent beaucoup d'inquiétude, tant économiquement que juridiquement, chez les dirigeants de société, qui dénoncent un climat d'hostilité croissante à leur égard.
A l'occasion de l'examen du budget 2014 au Parlement, plusieurs élus de la commission des Finances ont déposé des amendements visant à restreindre le recours à des schémas d'optimisation fiscale par les grandes entreprises. Parmi lesquels un amendement qui revoit à compter de janvier 2016 la définition de l'« abus de droit » (l'optimisation abusive d'une règle fiscale). Alors que la loi définit l'abus de droit comme ayant pour seul et unique motif le fait d'échapper à l'impôt, l'amendement parle de « motif principal », élargissant ainsi la portée de cette notion. L'abus de droit « c'est quand huit entreprises du CAC 40 ne payent pas l'impôt sur les sociétés en France », a défendu en séance Karine Berger, députée socialiste.
Après la poussée de fièvre de septembre sur la taxation de l'excédent brut d'exploitation (finalement abandonnée), le vote de cet amendement à fort enjeu met en difficulté le gouvernement, alors que ce dernier tente de développer la « relation de confiance » avec les entreprises. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, qui était hostile au projet, a insisté sur la nécessité « d'être irréprochable techniquement et juridiquement vu la complexité des sujets », sans nier la nécessité de corriger certaines failles. « On a des cas concrets d'entreprises délocalisant des bénéfices sans baisse significative des effectifs en France », argumente Bercy.
Risque d'insécurité juridique
« C'est une folie pour les entreprises », affirme aux « Echos » Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef. Pour lui, la nouvelle formulation crée une incertitude juridique : « Cela ouvre la porte à la subjectivité et à l'arbitraire dans les contrôles fiscaux, qui sont par ailleurs en recrudescence ; il faut davantage de stabilité ». « Il faudrait mettre fin à ce qui est abusif sans créer d'insécurité juridique pour les entreprises », résume Pascal Saint-Amans, directeur à l'OCDE chargé de la fiscalité. C'est ce que devrait tenter de faire le gouvernement, qui a jusqu'en 2016 pour amender le texte.
Loin d'être un simple sujet technique, cet amendement pourrait en effet avoir des répercussions importantes. « Dans tous les investissements, après la décision business, il y a une structuration fiscale en bout de course, explique pour sa part Virginie Morgon, directrice des investissements du holding coté Eurazeo. Il va devenir très difficile pour les investisseurs étrangers d'investir en France. »
D'autres amendements « anti-optimisation » ont été adoptés vendredi contre l'avis du gouvernement. L'un d'eux prévoit que les montages optimisants soient déclarés au fisc préalablement à leur mise en oeuvre, comme c'est le cas au Royaume-Uni. Ce qui soulève certaines difficultés. « Quels montages serontconcernés ? » s'interroge Jérémie Jeausserand, avocat fiscaliste chez Scotto & Associés, qui s'inquiète du « flou » et de l'insécurité juridique qui découlent de cette mesure. Se pose également la question des moyens dont le fisc disposera pour traiter cette quantité d'informations disponibles.
L'attractivité en question
Plus globalement, c'est le problème de l'attractivité de la France qui est soulevé. En durcissant encore le cadre législatif et fiscal dans un monde ouvert, ne risque-t-on pas de voir nos entreprises déjà très internationalisées déserter la France, et de ce fait ne plus avoir besoin même de recourir à l'optimisation fiscale ? Certes, les grandes entreprises paient proportionnellement moins d'impôt que les petites. Mais ne vaut-il pas mieux qu'elles bénéficient d'un taux d'imposition faible, aussi optimisé soit-il, que d'un taux élevé sur une assiette tendant vers zéro ?
JUSTICE ?
Trois «bonnets rouges» comparaissent pour violences à Quimper
Par Christophe Cornevin
Trois des cinq personnes interpellées pour violences lors de la manifestation du 2 novembre du mouvement des «Bonnets Rouges» contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne sont jugées lundi à Quimper.
Retour de manivelle judiciaire programmé pour les «bonnets rouges». Deux semaines après les faits, trois personnes sont jugées lundi à Quimper dans le cadre des débordements de violence survenus en marge de la manifestation du 2 novembre dernier contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne.
Face à une succession de plans sociaux, la manifestation avait rassemblé ce jour-là entre 15.000 et 30.000 participants avant de donner lieu à de vives échauffourées ayant pris fin dans la soirée. Défilant sous des drapeaux bretons et diverses pancartes, comme «Droit au travail», «Gouvernement à la con», «le Français n'est pas une vache à lait», «Flamby démission» ou encore «Bretons oui, moutons non», le cortège avait été rejoint en milieu d'après-midi par des groupuscules incontrôlés qui ont commencé à jeter des pierres sur les forces de l'ordre. Ces dernières ont dû riposter à l'aide d'un canon à eau et de grenades lacrymogènes.
Les trois présumés fauteurs de troubles appelés à comparaître lundi ont été interpellés au terme d'échauffourées qui ont fait cinq blessés, dont un membre des CRS, qui ont reçu une pluie de projectiles, dont des pierres, pavés, barres de fer, pots de chrysanthèmes et fusées de détresse. La ville de Quimper, dont le maire est Bernard Poignant, un proche de François Hollande, est devenue depuis l'un des symboles de la contestation.
Face à la grogne qui enfle, la Garde des Sceaux a signé une circulaire musclée le 12 novembre dernier à l'adresse de l'ensemble des procureurs généraux des tribunaux français pour punir avec sévérité bonnets rouges et manifestants prenant pour cibles radars, portails Écomouv'. «Les comportements récemment constatés, constitutifs d'infractions pénales, doivent faire l'objet d'une réponse rapide, systématique et ferme de l'autorité judiciaire», a ordonné la Garde des Sceaux avant de poursuivre: «Vous veillerez à signaler de manière systématique et dans les plus brefs délais, sous le timbre du bureau de la politique d'action publique générale, l'ensemble des violences et atteintes aux biens commises dans ce contexte dans vos ressorts, les investigations diligentées et les orientations prises, en établissant des rapports circonstanciés pour les plus marquants.» Une fermeté qui tranche avec le «laxisme» dénoncé par les détracteurs de son projet de réforme pénale.
Le véritable homme visé par ce mandat vient, en fait, d’être condamné, en son absence, à vingt ans de prison pour le viol de deux enfants. Lui aussi s’appelle Mohamed Camara. Et comme son homonyme, il est né en 1973 à Conakry (Guinée)… Cinq mois de prison plus tard, Mohamed Camara parvient enfin à faire admettre son innocence aux autorités à l’issue d’une confrontation avec les victimes qui… ne le reconnaissent pas. Ce lundi, il réclamera donc 180.000 euros en guise de réparation lors d’une audience devant le premier président de la cour d’appel de Paris.
Car brillant étudiant en sciences sociales, Mohamed Camara s’apprêtait à passer les examens de son Master 2 à Nantes (Loire-Atlantique) quand il a été arrêté. «Je suis allé en prison et je n’ai jamais pu finir mes études, lâche-t-il, amer. Maintenant, je souffre de troubles psychiatriques.»
Lors d’une première audience, mi-septembre, le procureur général de la cour d’appel de Paris a toutefois reconnu, face au calvaire de Mohamed, que «l’esprit du texte devait l’emporter sur sa lettre» en proposant 12.000 euros de dédommagement. Ce lundi, Frédéric Berna tentera d’expliquer que cela ne correspond pas «au prix d’une vie ruinée».
Les trois présumés fauteurs de troubles appelés à comparaître lundi ont été interpellés au terme d'échauffourées qui ont fait cinq blessés, dont un membre des CRS, qui ont reçu une pluie de projectiles, dont des pierres, pavés, barres de fer, pots de chrysanthèmes et fusées de détresse. La ville de Quimper, dont le maire est Bernard Poignant, un proche de François Hollande, est devenue depuis l'un des symboles de la contestation.
Une circulaire musclée aux procureurs généraux
Le 3 décembre prochain, ce sera au tour d'un artisan d'Ille-et-Vilaine de comparaître en correctionnelle à Rennes après avoir été pris en flagrant délit par une patrouille de gendarmerie alors qu'il s'apprêtait à brûler un des 111 radars que compte la région.Face à la grogne qui enfle, la Garde des Sceaux a signé une circulaire musclée le 12 novembre dernier à l'adresse de l'ensemble des procureurs généraux des tribunaux français pour punir avec sévérité bonnets rouges et manifestants prenant pour cibles radars, portails Écomouv'. «Les comportements récemment constatés, constitutifs d'infractions pénales, doivent faire l'objet d'une réponse rapide, systématique et ferme de l'autorité judiciaire», a ordonné la Garde des Sceaux avant de poursuivre: «Vous veillerez à signaler de manière systématique et dans les plus brefs délais, sous le timbre du bureau de la politique d'action publique générale, l'ensemble des violences et atteintes aux biens commises dans ce contexte dans vos ressorts, les investigations diligentées et les orientations prises, en établissant des rapports circonstanciés pour les plus marquants.» Une fermeté qui tranche avec le «laxisme» dénoncé par les détracteurs de son projet de réforme pénale.
Emprisonné à la place d’un homonyme, il réclame 180.000 euros de dédommagement
JUSTICE – Mohamed Camara a fait cinq mois de prison à la place d’un homonyme qui avait été condamné pour le viol de deux enfants…
Ce jour de 2001, Mohamed Camara ne se doutait pas que le train Paris-Bruxelles dans lequel il montait l’emmènerait directement en prison. Quand les policiers belges lui ont demandé ses papiers, celui qui n’était encore qu’étudiant pensait subir un simple contrôle d’identité. «Ils m’ont dit que j’étais visé par un mandat d’arrêt européen, raconte-t-il aujourd’hui. Et qu’ils devaient m’emmener en cellule...»Le véritable homme visé par ce mandat vient, en fait, d’être condamné, en son absence, à vingt ans de prison pour le viol de deux enfants. Lui aussi s’appelle Mohamed Camara. Et comme son homonyme, il est né en 1973 à Conakry (Guinée)… Cinq mois de prison plus tard, Mohamed Camara parvient enfin à faire admettre son innocence aux autorités à l’issue d’une confrontation avec les victimes qui… ne le reconnaissent pas. Ce lundi, il réclamera donc 180.000 euros en guise de réparation lors d’une audience devant le premier président de la cour d’appel de Paris.
«Personne n’a jugé utile de vérifier l’ADN…»
«C’est effarant de connerie, s’emporte Frédéric Berna, son avocat. Les autorités disposaient de l’ADN du violeur. Il suffisait de comparer avec celui de mon client. Mais personne n’a jugé utile de vérifier. On a juste regardé sa carte d’identité. Nom, prénom, pays et année de naissance: cela a suffi à ruiner sa vie…»Car brillant étudiant en sciences sociales, Mohamed Camara s’apprêtait à passer les examens de son Master 2 à Nantes (Loire-Atlantique) quand il a été arrêté. «Je suis allé en prison et je n’ai jamais pu finir mes études, lâche-t-il, amer. Maintenant, je souffre de troubles psychiatriques.»
La justice propose 12.000 euros
Dix ans après les faits, celui qui est aujourd’hui âgé de 40 ans erre ainsi de foyer en foyer sans travail. «Avec son diplôme, il aurait eu un boulot correct. Aujourd’hui, il n’a rien, plaide Frédéric Berna. Notre demande d’indemnisation n’est pas hallucinante…» (Lire l’encadré) Sauf qu’elle se heurte à la loi française. En effet, les textes ne prévoient de dédommagement que pour les personnes qui ont été relaxées, acquittées ou qui ont bénéficié de non-lieu. Mohamed Camara ne peut pas être dans l’une de ces cases car il n’a jamais été condamné…Lors d’une première audience, mi-septembre, le procureur général de la cour d’appel de Paris a toutefois reconnu, face au calvaire de Mohamed, que «l’esprit du texte devait l’emporter sur sa lettre» en proposant 12.000 euros de dédommagement. Ce lundi, Frédéric Berna tentera d’expliquer que cela ne correspond pas «au prix d’une vie ruinée».
La loterie des indemnisations
En France, Christine Villemin détient le record relatif d’indemnisation d’une détention indue, après avoir touché 62.000 euros (410.000 francs) pour ses onze jours de détention provisoire en juillet 1985 dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de son fils Grégory. Condamné pour le double meurtre de Montigny-lès-Metz avant d’être acquitté en révision, Patrick Dils a, lui, touché un million d’euros en réparation de ses quinze années passées en prison.SOCIAL
Des salariés de Goodyear Amiens-Nord bloquent le dépôt de leur usine
Le Monde.fr avec AFP
Des salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord bloquaient lundi matin l'accès au dépôt du site pour protester contre la fermeture de l'établissement, à l'occasion d'une nouvelle journée d'actions à l'appel de la CGT, a-t-on appris auprès d'un représentant syndical. "On était environ 200 dès 6 heures. On a fait une petite soudure à la porte de notre dépôt, comme ça aucun camion ne peut rentrer ni sortir. Et on a fait brûler des pneus et des palettes pour se réchauffer", a rapporté Franck Jurek, délégué CGT.
Les salariés devaient ensuite se rendre à Boves, à quelques kilomètres de là, devant le cabinet où doivent se tenir ce lundi les premières réunions du "point information conseil" destinées à présenter le dispositif d'accompagnement du plan de licenciements collectifs, que la CGT, ultra-majoritaire à Amiens-Nord, a appelé à "boycotter". "On boycotte tout ce qui peut sortir de la direction. On demande au personnel de ne pas assister aux réunions d'information pour ne pas faire valider le plan social", a expliqué M. Jurek.
La direction de Goodyear avait annoncé le 7 novembre que la procédure de consultation des représentants du personnel de l'usine d'Amiens-Nord était close, ce que contestent les syndicats CGT et CFDT, qui ont décidé d'entamer de nouvelles procédures judiciaires afin de faire annuler le plan social, qui prévoit la fermeture de l'usine, qui emploie 1 173 personnes. La fermeture d'Amiens-Nord avait été annoncée le 31 janvier, après un bras de fer avec le personnel remontant à avril 2007.
Les profs à l’heure des négociations
Éducation. Un cycle de discussions visant à définir les missions des enseignants débute aujourd’hui.
Le ministre de l’Education nationale ouvre aujourd’hui de vastes consultations sur les métiers de l’éducation, sujet toujours sensible. En pleine contestation sur les rythmes scolaires, Vincent Peillon entend montrer qu’il poursuit sa grande refondation de l’école et que, contrairement aux doutes suscités par sa candidature aux européennes, il n’abandonne pas le navire. Les discussions, qui devraient s’achever en février, visent à réformer une profession qui a largement évolué mais dont la définition officielle est restée figée.
Menées avec tous les acteurs, à commencer par les syndicats enseignants, elles vont s’organiser en 13 groupes de travail - sur les professeurs des écoles, les enseignants du second degré, les directeurs, les contractuels, etc. Soucieux de ne pas heurter les profs du secondaire, le ministère a choisi de ne pas aborder d’emblée la délicate question des «obligations de service» - dix-huit heures de cours par semaine pour les certifiés, quinze heures pour les agrégés, etc. -, fixées par un décret de 1950.
Les discussions porteront d’abord sur les missions qu’assument aujourd’hui les enseignants, et qui vont bien au-delà des cours - travail en équipe, montage de projets, relations avec les familles… Vincent Peillon a évoqué la possibilité de réduire les heures de cours des professeurs en zone d’éducation prioritaire (ZEP), en raison des difficultés spécifiques. «Ce qu’ils font pour la nation est considérable, or ils n’ont pas une heure de décharge, seulement une prime de 100 euros» mensuels, a-t-il expliqué. Parmi les pistes de travail, le ministère proposerait aussi une pondération des heures d’enseignement : une heure en prépa compterait pour 1,5 ; une heure en terminale (classe préparant au bac) pour 1,1 ; une heure en éducation prioritaire pour 1,1 aussi, etc. «Cela reviendrait à reconnaître qu’il est aussi complexe de travailler dans les lieux d’excellence que dans les poches de grande difficulté scolaire», s’est félicité le Sgen-CFDT. Le SNUipp, principal syndicat du primaire, s’est, lui, inquiété du fait que cette réduction ne concerne pas les profs des écoles en ZEP.
Les syndicats seront aussi très attentifs à la question des directeurs d’école, pour qui ils réclament davantage de moyens ou un vrai statut, ainsi qu’à l’avenir des Rased, les réseaux de maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire malmenés sous Sarkozy.
Menées avec tous les acteurs, à commencer par les syndicats enseignants, elles vont s’organiser en 13 groupes de travail - sur les professeurs des écoles, les enseignants du second degré, les directeurs, les contractuels, etc. Soucieux de ne pas heurter les profs du secondaire, le ministère a choisi de ne pas aborder d’emblée la délicate question des «obligations de service» - dix-huit heures de cours par semaine pour les certifiés, quinze heures pour les agrégés, etc. -, fixées par un décret de 1950.
Les discussions porteront d’abord sur les missions qu’assument aujourd’hui les enseignants, et qui vont bien au-delà des cours - travail en équipe, montage de projets, relations avec les familles… Vincent Peillon a évoqué la possibilité de réduire les heures de cours des professeurs en zone d’éducation prioritaire (ZEP), en raison des difficultés spécifiques. «Ce qu’ils font pour la nation est considérable, or ils n’ont pas une heure de décharge, seulement une prime de 100 euros» mensuels, a-t-il expliqué. Parmi les pistes de travail, le ministère proposerait aussi une pondération des heures d’enseignement : une heure en prépa compterait pour 1,5 ; une heure en terminale (classe préparant au bac) pour 1,1 ; une heure en éducation prioritaire pour 1,1 aussi, etc. «Cela reviendrait à reconnaître qu’il est aussi complexe de travailler dans les lieux d’excellence que dans les poches de grande difficulté scolaire», s’est félicité le Sgen-CFDT. Le SNUipp, principal syndicat du primaire, s’est, lui, inquiété du fait que cette réduction ne concerne pas les profs des écoles en ZEP.
Les syndicats seront aussi très attentifs à la question des directeurs d’école, pour qui ils réclament davantage de moyens ou un vrai statut, ainsi qu’à l’avenir des Rased, les réseaux de maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire malmenés sous Sarkozy.
SOCIETE
Google lutte contre la pédopornographie
Selon le PDG du géant d'internet, la pornographie pédophile sera expurgée des résultats de plus de 100.000 types de recherches, grâce à cette nouvelle technologie. Les restrictions s'appliqueront dans un premier temps aux pays de langue anglaise, mais s'étendront dans les six mois au reste du monde et à 158 autres langues.
L'annonce est faite juste avant le Sommet sur la sécurité d'internet qui se tiendra lundi dans les bureaux du Premier ministre David Cameron à Downing Street, et qui réunira Google, Microsoft et d'autres firmes d'internet. En juillet, M. Cameron avait demandé plus d'efficacité aux moteurs de recherche pour empêcher les internautes d'avoir accès à des images illégales.
Selon Eric Schmidt, "sans doute la société n'arrivera jamais à éliminer une telle dépravation, mais nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les enfants du mal". Dans sa communication au journal, il indique qu'au cours des trois derniers mois, Google a mobilisé plus de 200 salariés sur le développement d'une nouvelle technologie pour maîtriser le problème.
"Nous avons réglé Google Search avec précision pour empêcher de faire apparaître dans nos résultats les liens avec les abus sexuels infligés aux enfants", écrit-il. "Même si aucun algorithme n'est parfait, - et Google ne peut pas empêcher des pédophiles d'ajouter de nouvelles images sur le web -, les changements obtenus ont permis de nettoyer les résultats de plus de 100.000 demandes potentiellement liées à des abus sexuels d'enfants", a écrit le PDG. "Bientôt, nous allons étendre ces innovations à plus de 150 langues, de telle sorte que leur impact sera vraiment mondial", a-t-il ajouté.
Eric Schmidt indique que des avertissements de Google figuraient maintenant en tête des résultats pour plus de 13.000 recherches. Ces alertes indiquent clairement que l'abus sexuel des enfants est illégal et donnent des conseils et des adresses pour obtenir une aide. Il a également annoncé que Google avait développé une technologie qui permettait de taguer les vidéos illégales de telle sorte que toutes les copies dupliquées puissent être retirées d'internet.
La personnalité de Rob Ford, maire de Toronto, pain bénit pour les médias
Avec ses déclarations incohérentes, contradictoires, ses coups de sang, son langage grossier, Rob Ford, le maire de Toronto, est devenu la coqueluche des médias du monde entier.
Vendredi n’a pas fait exception à l’hôtel de ville de Toronto, où une nuée de journalistes et de cameramans ont fait le pied-de-grue dans le hall en face du bureau du maire, espérant recueillir une autre de ses perles qui fera la Une du lendemain.
Ce cirque médiatique dure depuis une dizaine de jours, depuis que Rob Ford, un personnage haut en couleurs, a avoué avoir fumé du crack l’an dernier mais sans se souvenir des circonstances précises en raison de son état d’ébriété avancé.
Et le scandale sur les frasques de Rob Ford continue d’enfler avec de nouvelles allégations de consommation de drogue, de fréquentations de prostituées et de soirées de débauches à l’hôtel de ville, ainsi qu’avec son refus obstiné de quitter son poste, même s’il n’est, pour l’instant, officiellement accusé de rien.
L’affaire, qui a débuté avec des révélations dans la presse en mai, ne cesse de faire les choux gras des médias, notamment des émissions humoristiques aux États-Unis. «Que Dieu bénisse le Canada, quel cadeau nous ont donné les Canadiens», s’est exclamé Jay Leno, animateur du Tonight Show, dans un monologue consacré à Ford jeudi soir.
Pour lui, ce qui fascine la presse internationale dans cette affaire, «c’est le niveau extraordinaire de désinvolture qu’affiche le maire et l’incapacité apparente du conseil municipal d’y faire face. C’est inhabituel que quelqu’un au comportement aussi troublé puisse vouloir continuer, refuse de s’en aller et ne puisse être relevé de ses fonctions. Cela ressemble presque à une prise d’otages».
Robyn Doolitle, une journaliste du quotidien Toronto Star par qui le scandale est arrivé en mai, lorsqu’elle a écrit avoir vu une vidéo où le maire fumait du crack, estime que la fascination tient au fait que l’histoire semble trop salace pour être vraie. «Vous avez ici tous les ingrédients pour un scandale: il y a les allégations de prostitution, de consommation de drogue, de mensonges, d’abus de fonctionnaires et puis il y a Rob Ford qui est un personnage surréaliste».
Visage de chérubin éméché dans un corps obèse, la démarche pas toujours certaine, Rob Ford, 44 ans, a tout pour faire parler de lui. Même s’il a souvent attaqué les journalistes, qu’il a déjà traités de minables.
Pour autant, il ne fuit jamais les projecteurs. Il a accordé cette semaine une interview exclusive à CNN en plus de multiplier les points de presse impromptus à l’hôtel de ville, une formule pourtant propice aux gaffes et dérapages de toutes sortes pour cet homme qui n’a pas la langue dans sa poche. «Tout ce que nous avons fait, c’est suivre les nouvelles (et) si cela n’est pas de la nouvelle, je ne sais pas ce que c’est», résume Robyn Doolittle.
Après son départ du gouvernement, Liz Cheney a fondé avec d'autres néoconservateurs l'association Keep America Safe. L'une de ses campagnes les plus véhémentes a été pour dénoncer comme anti-patriotes les avocats défendant les détenus de Guantanamo accusés des attentats du 11 septembre. Liz Cheney les appelait les "Sept d'Al Qaida" comme si défense juridique valait soutien idéologique.
Depuis qu'elle est candidate dans le Wyoming, le site a disparu, tout comme l'association. Elle qui a lancé la guerre contre un républicain trop modéré à ses yeux, ne cesse de dénoncer le fauteur de troubles Obama qui a "lancé la guerre contre notre droit garanti par le 2ème amendement; lancé la guerre contre notre liberté religieuse, utilisé le service des impôts pour lancer la guerre contre notre liberté d'expression et utilisé l'agence pour la protection de l'environnement pour lancer la guerre contre les ranchers du Wyoming, nos fermiers et notre industrie énergétique"...
Et le scandale sur les frasques de Rob Ford continue d’enfler avec de nouvelles allégations de consommation de drogue, de fréquentations de prostituées et de soirées de débauches à l’hôtel de ville, ainsi qu’avec son refus obstiné de quitter son poste, même s’il n’est, pour l’instant, officiellement accusé de rien.
L’affaire, qui a débuté avec des révélations dans la presse en mai, ne cesse de faire les choux gras des médias, notamment des émissions humoristiques aux États-Unis. «Que Dieu bénisse le Canada, quel cadeau nous ont donné les Canadiens», s’est exclamé Jay Leno, animateur du Tonight Show, dans un monologue consacré à Ford jeudi soir.
Prise d’otages
Pour les Canadiens, cette attention mondiale pour le maire de la quatrième métropole d’Amérique du Nord est plutôt inhabituelle. «Nous ne sommes pas habitués à voir notre maire faire la Une partout dans le monde», a noté Andrew Coyne, un chroniqueur du quotidien canadien National Post, à l’antenne de CNN.Pour lui, ce qui fascine la presse internationale dans cette affaire, «c’est le niveau extraordinaire de désinvolture qu’affiche le maire et l’incapacité apparente du conseil municipal d’y faire face. C’est inhabituel que quelqu’un au comportement aussi troublé puisse vouloir continuer, refuse de s’en aller et ne puisse être relevé de ses fonctions. Cela ressemble presque à une prise d’otages».
Robyn Doolitle, une journaliste du quotidien Toronto Star par qui le scandale est arrivé en mai, lorsqu’elle a écrit avoir vu une vidéo où le maire fumait du crack, estime que la fascination tient au fait que l’histoire semble trop salace pour être vraie. «Vous avez ici tous les ingrédients pour un scandale: il y a les allégations de prostitution, de consommation de drogue, de mensonges, d’abus de fonctionnaires et puis il y a Rob Ford qui est un personnage surréaliste».
Visage de chérubin éméché dans un corps obèse, la démarche pas toujours certaine, Rob Ford, 44 ans, a tout pour faire parler de lui. Même s’il a souvent attaqué les journalistes, qu’il a déjà traités de minables.
Pour autant, il ne fuit jamais les projecteurs. Il a accordé cette semaine une interview exclusive à CNN en plus de multiplier les points de presse impromptus à l’hôtel de ville, une formule pourtant propice aux gaffes et dérapages de toutes sortes pour cet homme qui n’a pas la langue dans sa poche. «Tout ce que nous avons fait, c’est suivre les nouvelles (et) si cela n’est pas de la nouvelle, je ne sais pas ce que c’est», résume Robyn Doolittle.
Mariage gay: du rififi chez les Cheney
Telpère telle fille. Liz Cheney a pris la relève de son père, le vice-président de George W. Bush. Elle a la même pugnacité, la même haine pour Barack Obama et la même vénération pour les pouvoirs de guerre présidentiels (le titre de sa thèse à l'université).
Agée de 47 ans, mère de cinq enfants, la fille de Dick Cheney a quitté Washington pour s'installer dans le Wyoming, le berceau familial, où elle brigue le siège de sénateur. Le poste était déjà occupé par un républicain (Mike Enzi, élu et réélu depuis 1997) mais peu importe. Il devra affronter des primaires, en août 2014 pour l'élection de novembre suivant.
Liz Cheney partage les idées de son père. Après l'invasion de l'Irak, elle occupé la fonction de sous-secrétaire d'Etat au Proche orient. Elle supervisait le groupe sur les opérations en Iran et en Syrie (Iran Syria Policy and Operations Group), qui se réunissait au Pentagone et essayait de favoriser le changement de régime à Téhéran.
Agée de 47 ans, mère de cinq enfants, la fille de Dick Cheney a quitté Washington pour s'installer dans le Wyoming, le berceau familial, où elle brigue le siège de sénateur. Le poste était déjà occupé par un républicain (Mike Enzi, élu et réélu depuis 1997) mais peu importe. Il devra affronter des primaires, en août 2014 pour l'élection de novembre suivant.
Liz Cheney partage les idées de son père. Après l'invasion de l'Irak, elle occupé la fonction de sous-secrétaire d'Etat au Proche orient. Elle supervisait le groupe sur les opérations en Iran et en Syrie (Iran Syria Policy and Operations Group), qui se réunissait au Pentagone et essayait de favoriser le changement de régime à Téhéran.
Après son départ du gouvernement, Liz Cheney a fondé avec d'autres néoconservateurs l'association Keep America Safe. L'une de ses campagnes les plus véhémentes a été pour dénoncer comme anti-patriotes les avocats défendant les détenus de Guantanamo accusés des attentats du 11 septembre. Liz Cheney les appelait les "Sept d'Al Qaida" comme si défense juridique valait soutien idéologique.
Depuis qu'elle est candidate dans le Wyoming, le site a disparu, tout comme l'association. Elle qui a lancé la guerre contre un républicain trop modéré à ses yeux, ne cesse de dénoncer le fauteur de troubles Obama qui a "lancé la guerre contre notre droit garanti par le 2ème amendement; lancé la guerre contre notre liberté religieuse, utilisé le service des impôts pour lancer la guerre contre notre liberté d'expression et utilisé l'agence pour la protection de l'environnement pour lancer la guerre contre les ranchers du Wyoming, nos fermiers et notre industrie énergétique"...
Liz Cheney a une soeur cadette, Mary, qui se trouve être lesbienne, et s'est mariée en 2012, dès que l'union homosexuelle a été légalisée, avec sa compagne Heather Poe. Tout conservateur qu'il soit, Dick Cheney n'avait jamais désavoué sa fille, ni condamné le mariage gay. Candidate dans l'Etat très conservateur qu'est le Wyoming, Liz Cheney a choisi de se prononcer contre.
Dimanche, dans l'émission politique matinale de Fox News, elle a répété son opposition. Quelques heures plus tard, sa soeur répliquait sur sa page FaceBook:
-"Liz, ce n'est pas seulement un sujet sur lequel nous sommes en désaccord. C'est un sujet sur lequel tu te trompes complètement. Et sur lequel tu es du mauvais côté de l'Histoire".
Heather, la compagne de Mary, a souligné l'hypocrisie de sa belle-soeur ("Oui, insiste-t-elle, dans 15 Etats tu es ma belle-soeur").
"Liz a été invitée chez nous et il lui est arrivé de passer les Fêtes avec nos enfants (..) L'entendre dire qu'elle ne soutient pas notre droit au mariage est pour le moins offensant".
Dimanche, dans l'émission politique matinale de Fox News, elle a répété son opposition. Quelques heures plus tard, sa soeur répliquait sur sa page FaceBook:
-"Liz, ce n'est pas seulement un sujet sur lequel nous sommes en désaccord. C'est un sujet sur lequel tu te trompes complètement. Et sur lequel tu es du mauvais côté de l'Histoire".
Heather, la compagne de Mary, a souligné l'hypocrisie de sa belle-soeur ("Oui, insiste-t-elle, dans 15 Etats tu es ma belle-soeur").
"Liz a été invitée chez nous et il lui est arrivé de passer les Fêtes avec nos enfants (..) L'entendre dire qu'elle ne soutient pas notre droit au mariage est pour le moins offensant".
Chine: 17.000 personnes sanctionnées pour des abus dans la fonction publique
Un total de 16.699 personnes ont été sanctionnées en Chine pour avoir violé les nouvelles règles du Parti communiste imposant davantage de sobriété aux représentants de l’administration publique, rapporte lundi la presse d’Etat.
Parmi les infractions épinglées figurent des frais de réception excessifs, des utilisations abusives de véhicules de fonction ou des voyages à l’étranger jugés inutiles, a précisé l’agence Chine nouvelle, en citant la commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI), gendarme du parti unique.
Début décembre 2012, le bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), présidé par le numéro un Xi Jinping, avait lancé une ambitieuse chasse au gaspillage, visant notamment les tapis rouges, les compositions florales, les banquets luxueux arrosés de coûteuses liqueurs et les autres extravagances dont profitaient les responsables du PCC.
Les près de 17.000 abus relevés s’étalent donc sur une période d’environ onze mois, au cours de laquelle la direction communiste a affiché une volonté d’imposer un train de vie plus sobre aux cadres du Parti.
De tels engagements sont toutefois régulièrement proclamés au sommet du régime et restent le plus souvent des voeux pieux, alimentant un vif ressentiment dans la population qui critique volontiers les privilèges exorbitants dont jouissent les dirigeants.
Parmi les infractions épinglées figurent des frais de réception excessifs, des utilisations abusives de véhicules de fonction ou des voyages à l’étranger jugés inutiles, a précisé l’agence Chine nouvelle, en citant la commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI), gendarme du parti unique.
Début décembre 2012, le bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), présidé par le numéro un Xi Jinping, avait lancé une ambitieuse chasse au gaspillage, visant notamment les tapis rouges, les compositions florales, les banquets luxueux arrosés de coûteuses liqueurs et les autres extravagances dont profitaient les responsables du PCC.
Les près de 17.000 abus relevés s’étalent donc sur une période d’environ onze mois, au cours de laquelle la direction communiste a affiché une volonté d’imposer un train de vie plus sobre aux cadres du Parti.
De tels engagements sont toutefois régulièrement proclamés au sommet du régime et restent le plus souvent des voeux pieux, alimentant un vif ressentiment dans la population qui critique volontiers les privilèges exorbitants dont jouissent les dirigeants.
DIVERS
L'ex-otage Francis Collomp arrivé en France après son évasion au Nigeria
(AFP)
Accompagné depuis le Nigeria par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, l'ancien otage, pardessus bleu sur une chemise à carreaux, souriant, a été accueilli à sa descente d'avion par six proches de sa famille, notamment un frère et deux soeurs, et par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Les autorités avaient cependant prévu un accueil discret, sans déclarations. Quelques journalistes ont été admis dans l'enceinte de l'aéroport mais la plupart ont été maintenus à l'extérieur.
Le président François Hollande, alors en route pour Israël, avait annoncé dimanche la "libération" de l'otage, enlevé le 19 septembre 2012 dans l'Etat de Katsina, dans le nord Nigeria, où il travaillait sur un projet de ferme éolienne pour le compte de la société française Vergnet.
Le groupe islamiste Ansaru avait revendiqué l'enlèvement, invoquant notamment le rôle de la France au Mali.
Selon une source proche du dossier, il aurait profité d'une opération de l'armée nigériane contre le groupe qui le détenait, pour s'évader, alors que la porte de sa cellule n'était pas verrrouillée. La police nigériane a quant à elle indiqué que l'otage avait échappé à ses ravisseurs "pendant la prière".
Après sa fuite à pied puis en moto-taxi, il a rejoint un commissariat. Francis Collomp a ensuite été vu fraîchement rasé mais les traits tirés, paraissant très fatigué.
Son retour en France marque un nouvel épisode de trois semaines agitées pour les otages français dans le monde, qui sont encore sept, en Syrie, au Nigeria et au Mali.
Quatre Français qui avaient été kidnappés il y a trois ans à Arlit, au Niger, ont été libérés fin octobre. Quelques jours plus tard, deux envoyés spéciaux de Radio France Internationale (RFI) étaient enlevés et tués dans le nord-est du Mali. Enfin, dans la nuit de mercredi à jeudi, un prêtre français, Georges Vandenbeusch, a été enlevé dans le nord du Cameroun et probablement emmené au Nigeria voisin.
Etats-Unis : au moins cinq morts dans des tornades dans le Midwest
Plusieurs dizaines de personnes ont également été blessées au cours de violents orages, qui ont causé d'importants dégâts matériels et des coupures de courant.
De violents orages et de fortes tornades ont fait au moins cinq morts et des dizaines de blessés, et causé d’importants dégâts dimanche dans le Midwest aux Etats-Unis, selon des responsables qui ont averti que le bilan allait s’alourdir.
Le trafic aérien a été interrompu et des dizaines de milliers de foyers ont été privés d’électricité par des vents violents qui ont retourné des voitures, déraciné des arbres et mis à terre des lignes haute tension. D’importantes parties de la ville de Washington, dans l’Illinois, ont été détruites. Le président Barack Obama a été informé de la situation et sera tenu au courant régulièrement, a indiqué la Maison blanche.
Au moins cinq personnes ont été tuées, dont deux dans l’extrême sud de l’Illinois et une à Washington, a annoncé à la chaîne de télévision CNN Jonathon Monken, le chef de l’Agence de gestion des situations d’urgence de cet Etat, avertissant que le les chiffres vont grimper «considérablement».
Au moins deux des victimes ont été tuées dans la petite ville de New Minden, a indiqué Mark Styninger, le coroner (médecin-enquêteur) du comté de Washington à l’AFP. Joseph Hoy, 80 ans, a été trouvé mort dans sa ferme, tandis que sa soeur Frances, âgée de 78 ans, est décédée à l’hôpital. «C’est arrivé si vite», a dit Mark Styninger, qui habite à quelque trois kilomètres de la ferme des Hoy.
En outre, au moins 37 personnes ont été blessées, dont sept grièvement, selon la chaîne de télévision News 25, affiliée à NBC. Selon Jonathon Monken, 70 maisons ont été complètement détruites dans deux zones distinctes, et des centaines d’autres ont été endommagées. Quatre refuges de la Croix rouge ont été ouverts dans les zones sinistrées.
La ligue nationale de football américain a de son côté été contrainte d’interrompre à Chicago un match entre les Chicago Bears et les Baltimore Ravens, qui n’a pu reprendre que deux heures plus tard. Les spectateurs avaient été priés de quitter les gradins et de s’abriter à l’intérieur du stade. Dans l’Indiana, les médias locaux ont fait état de dégâts sur des immeubles commerciaux dans les villes de Lebanon et Kokomo.
Selon le fournisseur d’électricité Duke Energy, plus de 64 600 maisons sont privées de courant. Dans la zone de la capitale de l’Etat, Indianapolis, l’entreprise Indianapolis Power & Light a annoncé que près de 16 000 foyers sont privés d’électricité.
Le Service national de la météo a mis en garde contre une «situation potentiellement très dangereuse» avec des tornades et des vents violents et d’importantes prévisions de grêle sur des zones de l’Ohio, la vallée du Mississippi moyen, et le sud de la région des grands lacs durant la nuit.
ATTERRISSAGE TUMULTUEUX À BELO HORIZONTE
En décembre 2001, alors qu'il était exploité par Rio Sul, il avait déjà subi un sérieux accident en atterrissant à l'aéroport de Belo Horizonte, au Brésil, mais il n'y avait alors pas eu de victime, selon l'agence russe ITAR-TASS, citant des médias brésiliens.
Sous une forte pluie, l'avion qui transportait 108 personnes au total avait touché le sol avant la piste, avait rebondi et était retombé brutalement sur celle-ci, brisant une partie de son train d'atterrissage. L'appareil avait alors glissé sur le réacteur de l'aile gauche pendant 1,7 km avant de s'arrêter. Il avait ensuite subi de grosses réparations avant d'être remis en service.
L'appareil, en provenance de Moscou, s'est écrasé dimanche soir à l'aéroport de Kazan et a pris feu. Les 44 passagers et six membres d'équipage ont tous été tués dans l'accident.
Le trafic aérien a été interrompu et des dizaines de milliers de foyers ont été privés d’électricité par des vents violents qui ont retourné des voitures, déraciné des arbres et mis à terre des lignes haute tension. D’importantes parties de la ville de Washington, dans l’Illinois, ont été détruites. Le président Barack Obama a été informé de la situation et sera tenu au courant régulièrement, a indiqué la Maison blanche.
Au moins cinq personnes ont été tuées, dont deux dans l’extrême sud de l’Illinois et une à Washington, a annoncé à la chaîne de télévision CNN Jonathon Monken, le chef de l’Agence de gestion des situations d’urgence de cet Etat, avertissant que le les chiffres vont grimper «considérablement».
Au moins deux des victimes ont été tuées dans la petite ville de New Minden, a indiqué Mark Styninger, le coroner (médecin-enquêteur) du comté de Washington à l’AFP. Joseph Hoy, 80 ans, a été trouvé mort dans sa ferme, tandis que sa soeur Frances, âgée de 78 ans, est décédée à l’hôpital. «C’est arrivé si vite», a dit Mark Styninger, qui habite à quelque trois kilomètres de la ferme des Hoy.
En outre, au moins 37 personnes ont été blessées, dont sept grièvement, selon la chaîne de télévision News 25, affiliée à NBC. Selon Jonathon Monken, 70 maisons ont été complètement détruites dans deux zones distinctes, et des centaines d’autres ont été endommagées. Quatre refuges de la Croix rouge ont été ouverts dans les zones sinistrées.
La ligue nationale de football américain a de son côté été contrainte d’interrompre à Chicago un match entre les Chicago Bears et les Baltimore Ravens, qui n’a pu reprendre que deux heures plus tard. Les spectateurs avaient été priés de quitter les gradins et de s’abriter à l’intérieur du stade. Dans l’Indiana, les médias locaux ont fait état de dégâts sur des immeubles commerciaux dans les villes de Lebanon et Kokomo.
Selon le fournisseur d’électricité Duke Energy, plus de 64 600 maisons sont privées de courant. Dans la zone de la capitale de l’Etat, Indianapolis, l’entreprise Indianapolis Power & Light a annoncé que près de 16 000 foyers sont privés d’électricité.
Le Service national de la météo a mis en garde contre une «situation potentiellement très dangereuse» avec des tornades et des vents violents et d’importantes prévisions de grêle sur des zones de l’Ohio, la vallée du Mississippi moyen, et le sud de la région des grands lacs durant la nuit.
A l’aéroport international Chicago O’Hare, l’un des plus importants des Etats-Unis, une partie des vols accusaient un retard de près de deux heures et demie en raison de la tempête. Les vols ont été suspendus à l’aéroport métropolitain de Détroit.
Le Boeing qui s'est écrasé en Russie avait déjà subi un accident grave
Le Monde.fr avec AFP
Le Boeing 737-500 de la compagnie russe Tatarstan qui s'est écrasé dimanche à l'aéroport de Kazan, en Russie, avait été exploité pendant vingt-trois ans par sept compagnies au total, dont Air France et Uganda Airlines, et avait subi un accident grave au Brésil en 2001, selon des médias et le site AirFleets.fr.
Lire le compte rendu : En Russie, 50 morts dans le crash d'un Boeing 737
L'appareil, qui avait effectué son premier vol en 1990, avait d'abord été exploité par la compagnie française Euralair Horizons, liquidée en 2005, puis par Air France pendant trois ans. Il était ensuite passé aux mains d'Uganda Airlines, qui l'avait exploité pendant près de cinq ans, puis avait servi trois ans dans la compagnie brésilienne Rio Sul. Il avait ensuite appartenu à la roumaine Blue Air, puis Bulgaria Air, avant d'être acheté par la russe Tatarstan.ATTERRISSAGE TUMULTUEUX À BELO HORIZONTE
En décembre 2001, alors qu'il était exploité par Rio Sul, il avait déjà subi un sérieux accident en atterrissant à l'aéroport de Belo Horizonte, au Brésil, mais il n'y avait alors pas eu de victime, selon l'agence russe ITAR-TASS, citant des médias brésiliens.
Sous une forte pluie, l'avion qui transportait 108 personnes au total avait touché le sol avant la piste, avait rebondi et était retombé brutalement sur celle-ci, brisant une partie de son train d'atterrissage. L'appareil avait alors glissé sur le réacteur de l'aile gauche pendant 1,7 km avant de s'arrêter. Il avait ensuite subi de grosses réparations avant d'être remis en service.
L'appareil, en provenance de Moscou, s'est écrasé dimanche soir à l'aéroport de Kazan et a pris feu. Les 44 passagers et six membres d'équipage ont tous été tués dans l'accident.
Nice. Panique à l'hôpital à cause d'étudiants déguisés "en terroristes"
Quatre étudiants en médecine dentaire équipés d'armes factices ont suscité l'émoi ce dimanche dans un hôpital de Nice. La police est intervenue.
Une femme a déclenché l'alerte en croisant les quatre apprentis dentistes dans leur accoutrement suspect, a précisé la directrice de garde du CHU Martine Rajzman.
La police alertée vers 20h15 a précisé qu'un étudiant "barbu" portait "une djellaba et un turban". Aussitôt, le quartier de l'Hôpital Saint-Roch dans le centre-ville de Nice a été bouclé, le SAMU a détourné les ambulances privées faisant route vers l'établissement, tandis que les employés de nombreux services avaient pour consigne de s'enfermer dans leurs bureaux.
Selon Martine Rajzman, entre 50 et 70 policiers ont recherché les quatre "carabins" dans les couloirs de l'établissement.
"La très mauvaise blague" a pu trouver un épilogue en trois quarts d'heure, a-t-elle estimé. "Les quatre garçons avaient l'air dépités en prenant soudain conscience des conséquences de leurs actes", a-t-elle décrit. Ils ont été emmenés dimanche soir au poste de police pour fournir quelques explications.
La Nasa doit lancer lundi la sonde Maven pour éclaircir le mystère de la disparition dans l'espace d'une grande partie de l'atmosphère martienne, qui avait permis à la planète rouge d'être propice à la vie dans un lointain passé. (c) Afp
La police alertée vers 20h15 a précisé qu'un étudiant "barbu" portait "une djellaba et un turban". Aussitôt, le quartier de l'Hôpital Saint-Roch dans le centre-ville de Nice a été bouclé, le SAMU a détourné les ambulances privées faisant route vers l'établissement, tandis que les employés de nombreux services avaient pour consigne de s'enfermer dans leurs bureaux.
Selon Martine Rajzman, entre 50 et 70 policiers ont recherché les quatre "carabins" dans les couloirs de l'établissement.
"La très mauvaise blague" a pu trouver un épilogue en trois quarts d'heure, a-t-elle estimé. "Les quatre garçons avaient l'air dépités en prenant soudain conscience des conséquences de leurs actes", a-t-elle décrit. Ils ont été emmenés dimanche soir au poste de police pour fournir quelques explications.
La Nasa lance Maven pour comprendre la disparition de l'atmosphère de Mars
Washington (AFP) - La Nasa doit lancer lundi la sonde Maven pour éclaircir le mystère de la disparition dans l'espace d'une grande partie de l'atmosphère martienne, qui avait permis à la planète rouge d'être propice à la vie dans un lointain passé.
Maven ("Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN") sera mise en orbite autour de Mars pour analyser les couches de sa haute atmosphère et les interactions avec le Soleil et le vent solaire.
Le lancement de la sonde de 2,45 tonnes à bord d'une fusée Atlas V, du groupe United Launch Alliance, est prévu depuis la station de l'armée de l'Air américaine de Cap Canaveral en Floride (sud-est), à 18H28 GMT (13H28 locales), au début d'une fenêtre de tir de deux heures.
Les dernières prévisions météorologiques dimanche donnaient 60% de conditions favorables au moment du tir, avec une dégradation du temps prévu les jours suivants.
La sonde mettra dix mois à atteindre sa destination pour une mission d'au moins un an. Si elle est lancée le 18 novembre, elle arrivera le 22 septembre 2014.
Mars a eu dans le passé une atmosphère plus dense, propice à la présence d'eau à sa surface. Mais lors d'un changement climatique important, la majeure partie de son atmosphère s'est échappée dans l'espace.
Mission de 671 millions de dollars
"Quand de l'eau liquide coulait en abondance sur Mars --comme le montrent de nombreux indices-- la planète devait avoir une atmosphère plus épaisse qui produisait des gaz à effet de serre lui permettant d'être plus chaude", a expliqué dimanche lors d'une conférence de presse Bruce Jakosky, planétologue de l'Université du Colorado (ouest), responsable scientifique de la mission.
"Nous voulons donc comprendre ce qui est arrivé, où sont passés l'eau et le CO2 qui formaient une atmosphère épaisse plus tôt dans l'histoire de la planète", a-t-il ajouté.
Avec Maven, "nous aurons une compréhension de l'histoire de Mars et de son potentiel pour la vie, de son habitabilité qui dépend surtout de l'histoire de l'eau et de son climat".
En analysant la dynamique actuelle de la haute atmosphère martienne, il sera possible de comprendre les changements survenus au fil du temps sur la planète et les effets qui en ont résulté, selon le scientifique.
Pour cette mission de 671 millions de dollars, la sonde Maven est équipée de huit instruments qui comptent au total neuf capteurs, dont un spectromètre de masse destiné à déterminer les structures moléculaires des gaz atmosphériques et le senseur SWEA (Solar Wind Electron Analyser), mis au point par l'Institut français de recherche en astrophysique et planétologie, qui analysera le vent solaire dans la magnétosphère de Mars.
Après son insertion orbitale et cinq semaines de calibrage des instruments, la sonde se mettra sur une orbite elliptique de quatre heures et demie, qui lui permettra des observations sous toutes les latitudes de toutes les couches de la haute atmosphère martienne, avec une altitude variant de 150 km à plus de 6.000 km.
Maven est la seconde mission du programme américain Scout, composé de petites missions moins onéreuses dédiées à l'exploration de Mars.
Maven ("Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN") sera mise en orbite autour de Mars pour analyser les couches de sa haute atmosphère et les interactions avec le Soleil et le vent solaire.
Le lancement de la sonde de 2,45 tonnes à bord d'une fusée Atlas V, du groupe United Launch Alliance, est prévu depuis la station de l'armée de l'Air américaine de Cap Canaveral en Floride (sud-est), à 18H28 GMT (13H28 locales), au début d'une fenêtre de tir de deux heures.
Les dernières prévisions météorologiques dimanche donnaient 60% de conditions favorables au moment du tir, avec une dégradation du temps prévu les jours suivants.
La sonde mettra dix mois à atteindre sa destination pour une mission d'au moins un an. Si elle est lancée le 18 novembre, elle arrivera le 22 septembre 2014.
Mars a eu dans le passé une atmosphère plus dense, propice à la présence d'eau à sa surface. Mais lors d'un changement climatique important, la majeure partie de son atmosphère s'est échappée dans l'espace.
Mission de 671 millions de dollars
"Quand de l'eau liquide coulait en abondance sur Mars --comme le montrent de nombreux indices-- la planète devait avoir une atmosphère plus épaisse qui produisait des gaz à effet de serre lui permettant d'être plus chaude", a expliqué dimanche lors d'une conférence de presse Bruce Jakosky, planétologue de l'Université du Colorado (ouest), responsable scientifique de la mission.
"Nous voulons donc comprendre ce qui est arrivé, où sont passés l'eau et le CO2 qui formaient une atmosphère épaisse plus tôt dans l'histoire de la planète", a-t-il ajouté.
Avec Maven, "nous aurons une compréhension de l'histoire de Mars et de son potentiel pour la vie, de son habitabilité qui dépend surtout de l'histoire de l'eau et de son climat".
En analysant la dynamique actuelle de la haute atmosphère martienne, il sera possible de comprendre les changements survenus au fil du temps sur la planète et les effets qui en ont résulté, selon le scientifique.
Pour cette mission de 671 millions de dollars, la sonde Maven est équipée de huit instruments qui comptent au total neuf capteurs, dont un spectromètre de masse destiné à déterminer les structures moléculaires des gaz atmosphériques et le senseur SWEA (Solar Wind Electron Analyser), mis au point par l'Institut français de recherche en astrophysique et planétologie, qui analysera le vent solaire dans la magnétosphère de Mars.
Après son insertion orbitale et cinq semaines de calibrage des instruments, la sonde se mettra sur une orbite elliptique de quatre heures et demie, qui lui permettra des observations sous toutes les latitudes de toutes les couches de la haute atmosphère martienne, avec une altitude variant de 150 km à plus de 6.000 km.
Maven est la seconde mission du programme américain Scout, composé de petites missions moins onéreuses dédiées à l'exploration de Mars.
Egypte: 24 morts dans une collision entre un train et deux véhicules
Au moins 24 personnes sont mortes et 28 ont été blessées lundi matin en Egypte dans une collision entre un train et deux véhicules à un passage à niveau au sud du Caire, a indiqué un responsable du ministère de la Santé.
Le train de marchandises est entré en collision avec un camion et un minibus transportant une famille revenant d’un mariage, a indiqué le commandant de la police à la télévision d’Etat. Selon une précédente information à la télévision, le train avait heurté trois véhicules dont un mini-bus.
Plusieurs dizaines d’ambulance ont été dépêchées sur les lieux pour transporter les blessés dans plusieurs hôpitaux de la capitale, a indiqué la police.
Selon le directeur des Chemins de fer égyptiens, Hussein Zakaria, les deux véhicules n’ont pas respecté les feux d’avertissement ni les chaînes qui bloquaient le passage sur la voie, et ils ont tenté de franchir en force le passage à niveau, alors qu’un train arrivait à vive allure.
«Le bus a foncé sur le passage à niveau, selon les premières informations», a indiqué M. Zakaria à la télévision.
«Le passage était fermé par des chaînes, et il y avait des feux d’avertissement», a-t-il poursuivi.
Sur ce passage à niveau, des employés avaient «fermé les chaînes avant l’approche du train, ils ont fait leur travail», a affirmé le responsable.
La plupart des personnes décédées lundi étaient les membres d’une famille qui revenaient d’un mariage, a déclaré le chef de la police de la province de Giza, Kamal al-Dali.
Le conducteur du train a survécu à la collision. Le convoi a poursuivi sa route pendant près d’un kilomètre avant de s’arrêter, a-t-il précisé.
L’accident est arrivé quelques jours après la reprise complète du trafic ferroviaire dans le pays, après une interruption due aux troubles qui ont suivi la destitution du président Mohamed Morsi en juillet.
L’Egypte a connu plusieurs catastrophes ferroviaires au cours des dernières années, dues notamment à la maintenance insuffisante du du réseau et à la mauvaise gestion.
En janvier dernier, 17 personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de conscrits et en novembre 2012, 47 écoliers sont décédés dans une collision entre leur bus de ramassage scolaire et un train.
A cause de ce dernier accident, le ministre des Transports et le directeur des Chemins de fer avaient été forcés de démissionner. L’enquête avait montré que le garde-barrière s’était assoupi à son poste et n’avait pas fermé l’accès au passage à niveau.
La catastrophe ferroviaire la plus meurtrière en Egypte a eu lieu en 2002 avec plus de 360 morts dans l’incendie d’un train.
Le mauvais état des routes et des voies ferrées est un problème chronique en Egypte.
Un homme, armé d’un fusil à pompe, a ouvert le feu dans le hall du journal Libération, 11 rue Béranger à Paris, ce lundi matin un peu après 10 heures. Un homme est blessé. Il aurait reçu deux balles dans le ventre.
« Il y avait quelqu’un à l’accueil qui s’est planqué derrière le comptoir. Le tireur est reparti à pied, apparemment », raconte un journaliste.
Le train de marchandises est entré en collision avec un camion et un minibus transportant une famille revenant d’un mariage, a indiqué le commandant de la police à la télévision d’Etat. Selon une précédente information à la télévision, le train avait heurté trois véhicules dont un mini-bus.
Plusieurs dizaines d’ambulance ont été dépêchées sur les lieux pour transporter les blessés dans plusieurs hôpitaux de la capitale, a indiqué la police.
Selon le directeur des Chemins de fer égyptiens, Hussein Zakaria, les deux véhicules n’ont pas respecté les feux d’avertissement ni les chaînes qui bloquaient le passage sur la voie, et ils ont tenté de franchir en force le passage à niveau, alors qu’un train arrivait à vive allure.
«Le bus a foncé sur le passage à niveau, selon les premières informations», a indiqué M. Zakaria à la télévision.
«Le passage était fermé par des chaînes, et il y avait des feux d’avertissement», a-t-il poursuivi.
Sur ce passage à niveau, des employés avaient «fermé les chaînes avant l’approche du train, ils ont fait leur travail», a affirmé le responsable.
La plupart des personnes décédées lundi étaient les membres d’une famille qui revenaient d’un mariage, a déclaré le chef de la police de la province de Giza, Kamal al-Dali.
Le conducteur du train a survécu à la collision. Le convoi a poursuivi sa route pendant près d’un kilomètre avant de s’arrêter, a-t-il précisé.
L’accident est arrivé quelques jours après la reprise complète du trafic ferroviaire dans le pays, après une interruption due aux troubles qui ont suivi la destitution du président Mohamed Morsi en juillet.
L’Egypte a connu plusieurs catastrophes ferroviaires au cours des dernières années, dues notamment à la maintenance insuffisante du du réseau et à la mauvaise gestion.
En janvier dernier, 17 personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de conscrits et en novembre 2012, 47 écoliers sont décédés dans une collision entre leur bus de ramassage scolaire et un train.
A cause de ce dernier accident, le ministre des Transports et le directeur des Chemins de fer avaient été forcés de démissionner. L’enquête avait montré que le garde-barrière s’était assoupi à son poste et n’avait pas fermé l’accès au passage à niveau.
La catastrophe ferroviaire la plus meurtrière en Egypte a eu lieu en 2002 avec plus de 360 morts dans l’incendie d’un train.
Le mauvais état des routes et des voies ferrées est un problème chronique en Egypte.
France: un homme ouvre le feu au journal Libération, un photographe blessé
Un homme, armé d’un fusil à pompe, a ouvert le feu dans le hall du journal Libération, 11 rue Béranger à Paris, ce lundi matin un peu après 10 heures. Un homme est blessé. Il aurait reçu deux balles dans le ventre.
« Il y avait quelqu’un à l’accueil qui s’est planqué derrière le comptoir. Le tireur est reparti à pied, apparemment », raconte un journaliste.
L'individu est entré dans le hall du journal ce lundi vers 10h15 et a ouvert le feu avant de prendre la fuite.
Un homme est entré lundi vers 10h15 dans le hall de Libération, à Paris, armé d’un fusil à pompe, et a ouvert le feu, blessant un photographe du quotidien avant de prendre la fuite. Vendredi matin, un homme armé avait fait irruption dans le hall de BFMTV à Paris, menaçant des journalistes avant de fuir. Mais il était impossible pour l’heure d’établir un lien eventuel entre les deux événements.
L'homme était armé d'une carabine ou d'un fusil à pompe. La question d'un possible lien avec l'intrusion d'un homme armé à BFMTV vendredi est posée. Une protection policière a été mise en place devant les sièges des médias nationaux.
Un homme, armé d'une carabine ou d'un fusil à pompe, a tiré deux coups de feu au rez-de-chaussée du siège de "Libération", lundi 18 novembre vers 10h10, selon plusieurs témoins sur place.
L'assistant d'un photographe, âgé de 27 ans, venu pour une séance photo pour le supplément "Next", a été touché au thorax et sérieusement blessé. Son pronostic vital est engagé, précise une source policière. Les premiers secours ont été donnés à la victime par les membres du journal "Libération" avant l'arrivée des pompiers.
La police est sur place. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'affaire. Selon nos informations, l'homme, d'une quarantaine d'année et cheveux courts, se serait échappé. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est arrivé dans les locaux du journal, ainsi que Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture.
"Tout le monde est sous le choc", confie un témoin au "Nouvel Observateur", qui explique que les coups de feu ont eu lieu après la conférence de rédaction. La personne en charge de l'accueil s'est réfugiée sous son bureau à l'arrivée du tireur.
"L'individu n'a rien dit et est reparti comme il était venu", explique une source policière à "Libération", qui ne privilégie ni n'écarte aucune piste. L'accès au journal a été bloqué pour les prochaines heures.
Un périmètre de sécurité a été dressé autour du siège de "Libération" au 11 rue Béranger (3e arrondissement) et le préfet de police de Paris Bernard Boucault était sur place. Une protection policière a été mise en place devant les sièges des grands médias parisiens.
(Devant le siège de "Libération", AFP)
Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de "Libération", a fait part de la "grande émotion partagée par tout le journal" : "Je pense que l'on va mettre en place une cellule psychologique parce que la scène est très difficile à supporter [...] Il y a une grande indignation sur le fait de savoir que des gens peuvent s'en prendre à la presse, ça nous révulse et ça nous écoeure. pour l'instant on est sous le choc."
"On est les témoins horrifiés d'un drame. Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave, quel que soit l'état mental de cette personne", a de son côté déclaré à l'AFP le directeur de publication du journal Nicolas Demorand, qui tiendra une conférence de presse au siège de "Libération" à 18 heures.
"Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société", a-t-il ajouté.
Vendredi matin, un homme armé avait fait irruption dans le hall de BFMTV à Paris, menaçant l'un des rédacteurs en chef de la chaîne en lui lançant, après avoir éjecté deux cartouches de son fusil à pompe : "La prochaine fois je ne vous raterai pas", selon une source proche de l'enquête. Selon LCI, les cartouches utilisées seraient identiques à celles retrouvées vendredi à BFMTV.
"Ça a été évoqué autour de moi, la question a été posée ce matin de savoir s’il y avait un lien ou pas. Pour l’instant il n’y a aucun élément de réponse", a déclaré Fabrice Rousselot.
"Nous allons évidemment tenter de voir s'il y a un lien entre les deux affaires", a indiqué une source policière à l'AFP. Le 3e district de police judiciaire est chargée de l'enquête concernant BFMTV.
L'assistant d'un photographe, âgé de 27 ans, venu pour une séance photo pour le supplément "Next", a été touché au thorax et sérieusement blessé. Son pronostic vital est engagé, précise une source policière. Les premiers secours ont été donnés à la victime par les membres du journal "Libération" avant l'arrivée des pompiers.
La police est sur place. La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'affaire. Selon nos informations, l'homme, d'une quarantaine d'année et cheveux courts, se serait échappé. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est arrivé dans les locaux du journal, ainsi que Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture.
"Tout le monde est sous le choc", confie un témoin au "Nouvel Observateur", qui explique que les coups de feu ont eu lieu après la conférence de rédaction. La personne en charge de l'accueil s'est réfugiée sous son bureau à l'arrivée du tireur.
"L'individu n'a rien dit et est reparti comme il était venu", explique une source policière à "Libération", qui ne privilégie ni n'écarte aucune piste. L'accès au journal a été bloqué pour les prochaines heures.
Un périmètre de sécurité a été dressé autour du siège de "Libération" au 11 rue Béranger (3e arrondissement) et le préfet de police de Paris Bernard Boucault était sur place. Une protection policière a été mise en place devant les sièges des grands médias parisiens.
Une protection policière est arrivée à la rédaction du Figaro. pic.twitter.com/VFki9gIVlo
— Benjamin Ferran (@benjaminferran) November 18, 2013
(Devant le siège de "Libération", AFP)
Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de "Libération", a fait part de la "grande émotion partagée par tout le journal" : "Je pense que l'on va mettre en place une cellule psychologique parce que la scène est très difficile à supporter [...] Il y a une grande indignation sur le fait de savoir que des gens peuvent s'en prendre à la presse, ça nous révulse et ça nous écoeure. pour l'instant on est sous le choc."
"On est les témoins horrifiés d'un drame. Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave, quel que soit l'état mental de cette personne", a de son côté déclaré à l'AFP le directeur de publication du journal Nicolas Demorand, qui tiendra une conférence de presse au siège de "Libération" à 18 heures.
"Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société", a-t-il ajouté.
Vendredi matin, un homme armé avait fait irruption dans le hall de BFMTV à Paris, menaçant l'un des rédacteurs en chef de la chaîne en lui lançant, après avoir éjecté deux cartouches de son fusil à pompe : "La prochaine fois je ne vous raterai pas", selon une source proche de l'enquête. Selon LCI, les cartouches utilisées seraient identiques à celles retrouvées vendredi à BFMTV.
"Ça a été évoqué autour de moi, la question a été posée ce matin de savoir s’il y avait un lien ou pas. Pour l’instant il n’y a aucun élément de réponse", a déclaré Fabrice Rousselot.
"Nous allons évidemment tenter de voir s'il y a un lien entre les deux affaires", a indiqué une source policière à l'AFP. Le 3e district de police judiciaire est chargée de l'enquête concernant BFMTV.
Quelqu'un est entré dans Libé avec une carabine et a tiré sur un assistant photographe. Policiers sur place.
— Dominique Albertini (@dom_albertini) November 18, 2013
Un type est entré dans le hall de Libération avec un fusil, aurait tiré deux ou trois coups, quelqu'un aurait été touché.
— Garriberts (@Garriberts) November 18, 2013
Coups de feu tirés devant la Société Générale à La Défense
Un homme a tiré des coups de feu devant la Société générale à la Défense lundi, sans faire de blessés. On ignore encore s’il s’agit de la même personne qui a blessé par balle un photographe dans le hall de Libération, le matin même.
Fusillade à La Défense - DR
Un homme a tiré des coups de feu devant la tour Granite de la Société générale à la Défense, lundi 18 novembre, sans faire de blessé, a-t-on appris auprès de la banque et de source proche de l’enquête. « On n’en sait pas plus. La police est sur place pour tenter de retrouver le tireur », a précisé cette source. L’individu serait en fuite. On ignore s’il s’agit du même homme qui a blessé par balle un photographe dans le hall de Libération , le matin même.
1ère fusillade en live en bas de la Tour Granite Société Générale. Voir un mec en face de soi recharger son fusil. Flippant. Pas de blessé.
— Pierre-Alber Garcias (@Pagarcias) November 18, 2013
Un homme a déclaré à la police avoir été pris en otage en voiture à la défense et a déposé son agresseur près des Champs-Elysées /Reuters
En direct - Les images du suspect des tirs à «Libé» correspondent à celles de l’agresseur de BFMTV
EN DIRECT
Après les coups de feu à «Libération», la police recherche «un homme au crâne rasé de forte corpulence, âgé d'une quarantaine d'années» et «quadrille tout l'Ouest parisien».
L'essentiel
Un homme est entré lundi peu avant 10h15 dans le hall de Libération, à Paris, armé d’un fusil de chasse, et a ouvert le feu à deux reprises.
Le tireur a blessé au thorax et à l’abdomen l’assistant d’un photographe venu pour une séance photo pour le magazine Next, avant de prendre la fuite. La victime, âgée de 27 ans, est dans un«état grave» et a été hospitalisée à la Pitié-Salpêtrière.
La photo du "tireur fou" prise dans le hall de BFMTV
Libération. Le site internet du quotidien attaqué
Le site internet du quotidien Libération a été victime lundi après-midi d'une attaque malveillante.
Le quotidien a a indiqué sur Twitter que son site internet était victime d'une attaque malveillante. Pour l'instant, aucune mises à jour n'est possible.
Cette attaque dite "de déni de service" consiste à inonder de requêtes un serveur informatique au point de bloquer ou de perturber largement son fonctionnement.
"Nous sommes victimes d'une attaque par déni de service depuis un peu moins d'une demi-heure. On est en train de travailler avec notre hébergeur pour isoler ça. Concrètement, notre site est toujours en ligne et visible, mais ne peut pas être mis à jour. On voit un très grand nombre de requêtes provenant de nombreux endroits du globe, dont la Thaïlande et la Russie", a déclaré Vincent Florant, directeur adjoint des éditions électroniques de Libération.
"C'est quelque chose qui arrive assez rarement et qui peut être difficile à résoudre. Pour le moment, on est en train d'interdire les accès depuis toutes les adresses IP situées à l'étranger pour remettre le site sur pied", a-t-il ajouté.
Plus tôt ce lundi matin, un homme armé a fait irruption dans le hall du quotidien, à Paris, blessant grièvement un photographe.
Il s'agirait du même homme qui avait pénétré au siège de BFMTV vendredi matin.
La traque s'organisait dans l'après-midi dans Paris pour retrouver l'individu.
Cette attaque dite "de déni de service" consiste à inonder de requêtes un serveur informatique au point de bloquer ou de perturber largement son fonctionnement.
"Nous sommes victimes d'une attaque par déni de service depuis un peu moins d'une demi-heure. On est en train de travailler avec notre hébergeur pour isoler ça. Concrètement, notre site est toujours en ligne et visible, mais ne peut pas être mis à jour. On voit un très grand nombre de requêtes provenant de nombreux endroits du globe, dont la Thaïlande et la Russie", a déclaré Vincent Florant, directeur adjoint des éditions électroniques de Libération.
Plus tôt ce lundi matin, un homme armé a fait irruption dans le hall du quotidien, à Paris, blessant grièvement un photographe.
Il s'agirait du même homme qui avait pénétré au siège de BFMTV vendredi matin.
La traque s'organisait dans l'après-midi dans Paris pour retrouver l'individu.
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