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samedi 9 novembre 2013

09-10-11112013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 



 

POLITIQUE

A Pékin s'ouvre la réunion du Parti pour fixer le cap économique de la Chine

Le Monde.fr avec AFP

Une réunion des dirigeants du Parti communiste chinois, qualifiée d'"historique" par les médias d'Etat, s'est ouverte samedi 9 novembre à Pékin, avec l'objectif de fixer le cap d'un nouveau train de réformes économiques.

Arrivées pour la réunion des 376 membres du comité central du PCC à Pékin, le 9 novembre.Le plenum à huis clos des 376 membres du comité central du Parti, le troisième de ce type depuis la transition il y a un an au sommet du régime, durera jusqu'à mardi. Les deux premières séances plénières servent traditionnellement à désigner les dirigeants du Parti et de l'Etat, et la troisième à fixer les grandes lignes politiques et économiques. Avec parfois un impact décisif : c'est à cette occasion que Deng Xiaoping avait lancé en 1978 sa grande modernisation de l'économie chinoise.
"Les espoirs sont grands sur l'issue de cette réunion historique", a titré samedi en une le Global Times, un quotidien officiel, tandis que le Quotidien du Peuple, organe du PCC, parlait d'un "nouveau point de départ historique pour la Chine". Le plenum de novembre "donnera les grandes lignes des réformes qui détermineront la compétitivité de la Chine pour la décennie à venir", a insisté le Global Times dans un éditorial.

RÉÉQUILIBRER LA CROISSANCE
Selon le Global Times, les réformes devraient viser à ouvrir à la concurrence des secteurs farouchement contrôlés par des groupes publics, des chemins de fer au transport aérien en passant par la finance, l'énergie et les télécoms.
Le président Xi Jinping et le premier ministre Li Keqiang, en fonction depuis mars, ont affiché à de multiples reprises leur volonté de rééquilibrer la croissance de la seconde économie mondiale, pour la rendre moins dépendante des exportations et des investissements dans les infrastructures.
Les médias d'Etat ont par ailleurs insisté cette semaine sur une possible réforme des droits sur les terres agraires ou du système du hukou (permis de résidence), qui restreint l'accès aux services publics des ruraux ayant migré vers les villes sans autorisation.




 
 
Nucléaire iranien. Les pourparlers sont prolongés d'une journée
                     

Les pourparlers en cours à Genève entre l'Iran et les puissances occidentales concernant l'avenir du nucléaire iranien seront prolongés samedi.

Un responsable américain l'a confirmé ce vendredi : les pourparlers en cours à Genève entre l'Iran et les puissances occidentales concernant l'avenir du nucléaire iranien seront prolongés jusqu'à ce samedi.
"Au cours de la soirée, nous avons continué à faire des progrès dans notre travail visant à réduire les divergences. Il y a encore du travail à accomplir. Les réunions vont reprendre demain (samedi) matin", a indiqué un haut-responsable du Département d'État. 
Le secrétaire d'État américain John Kerry a rencontré pendant cinq heures, ce vendredi, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif et la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. 

Lavrov attendu ce samedi

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait annoncé plus tôt sa venue samedi, ce qui confirmait que les négociations, ouvertes jeudi à Genève, dureront un jour de plus. 
A l'issue de leur réunion vendredi soir, les délégations européenne, américaine et iranienne ont regagné leur hôtel, attendues par une nuée de journalistes. 
Mme Ahston s'est refusée à toute déclaration tandis que M. Kerry indiquait que "beaucoup de travail" avait été accompli lors de ces discussions. 
"La réunion a été productive mais nous avons encore beaucoup de travail à faire", a indiqué de son côté le négociateur en chef pour l'Iran, le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi. 

Gel du programme nucléaire

Les discussions à Genève semblent porter sur un gel du programme nucléaire iranien, soupçonné de comporter un volet militaire clandestin, en échange d'un allègement des sanctions internationales contre la République islamique, qui affirme que ses activités sont purement pacifiques.
Ces mesures réciproques seraient provisoires, pour une durée d'environ six mois, le temps de négocier un accord définitif après plusieurs années de blocage.
La délégation iranienne a clairement fait savoir à ses interlocuteurs qu'ils devraient envisager un allégement des sanctions pétrolières et bancaires dès la première phase de tout accord provisoire.
 
 
 
 
 

La presse iranienne divisée sur les négociations de Genève


Le Monde.fr avec AFP      



Mohammad Javad Zarif, vendredi 8 novembre à Genève.
Mohammad Javad Zarif, vendredi 8 novembre à Genève. | AP/Jason Reed

Alors que les négociations à Genève ont été prolongées d'un jour pour trouver un accord entre l'Iran et l'Occident, les quotidiens modérés iraniens ont salué, samedi 9 novembre, ces négociations, entrevoyant un "événement historique", alors que les journaux conservateurs évoquaient pour leur part un "mirage".

"Vers un accord historique" titre à la une le grand quotidien modéré Shargh, qui publie une grande photo du ministre des affaires étrangères iraniens, Mohammad Javad Zarif, et de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, tout sourire. "Il semble qu'un événement historique est en train de se produire entre l'Iran et le groupe 5+1 ou plus exactement entre l'Iran et l'Occident", écrit l'analyste Sadegh Zibakalam. "Genève est un événement historique car l'Iran et l'Occident ont accepté de se regarder les yeux dans les yeux après 35 ans de méfiance mutuelle et d'accusations sans fin", ajoute-t-il en estimant que "cela restera dans l'histoire".
Les autres journaux modérés pro-gouvernementaux parlent aussi "des signes d'un accord à Genève" ou du "choc des négociations de Genève" en parlant de la "rencontre inattendue Zarif-Kerry". Le secrétaire d'Etat américain a en effet interrompu une tournée au Proche-Orient pour se rendre d'urgence à Genève.

LE "BONBON SUISSE"
Dans une tribune publiée par le quotidien réformateur Arman, l'analyse Saïd Leylaz met toutefois en garde contre "tout optimisme démesuré" car, explique-t-il, l'assouplissement des sanctions permettra au mieux d'accéder à une partie "des avoirs bloqués de l'Iran" ce qui donnera un peu de souffle à l'économie, sans régler les problèmes de fond. En échange d'un engagement à suspendre en partie ou totalement son enrichissement d'uranium, l'Iran pourrait en effet obtenir un allègement des sanctions économiques internationales qui freinent le pays.
Les journaux ultra-conservateurs ont pour leur part adopté un ton plutôt critique, comme Kayhan qui titre en une sur le "mirage de l'accord à Genève" en se demandant "si les Etats-Unis négocient ou font du chantage". Dans son éditorial, le quotidien met en garde les négociateurs iraniens contre le fait que "les Etats-Unis ne veulent pas toucher à la structure des sanctions et veulent seulement permettre à l'Iran d'accéder à une partie de ses avoirs bloqués à l'étranger en présentant cela comme un allègement des sanctions". Le journal affirme que les négociateurs doivent avoir pour objectif "une action décisive des Etats-Unis en faveur de la levée des sanctions".
L'ultra-conservateur Vatan-Emrooz consacre pour sa part sa une au "bonbon suisse", chargé selon lui de tromper les négociateurs iraniens en rappelant que le président américain, Barack Obama, a affirmé que son pays ne concèderait qu'un assouplissement "très modeste" des sanctions.


 

Nucléaire iranien: pas d'accord à Genève, nouvelle réunion le 20 novembre
 
 

De Pierre TAILLEFER (AFP)

Genève — Trois jours d'intenses négociations entre l'Iran et six puissances mondiales se sont achevées dimanche aux premières heures à Genève sans déboucher sur un accord sur le programme nucléaire iranien, soupçonné d'avoir pour objectif caché l'accession à l'arme nucléaire.
Une nouvelle réunion est programmée le 20 novembre avec la volonté d'aboutir, ont annoncé la chef de la diplomatie de l'Union Européenne Catherine Ashton et le ministre iranien des Affaires Etrangères Mohammad Javad Zarif.
La réunion était portée par de grands espoirs, afin de capitaliser sur la politique d'ouverture vers l'Occident et les Etats-Unis amorcée depuis son élection en juin par le président iranien Hassan Rohani. Ce dernier espère mettre rapidement fin à dix ans de tension sur ce dossier nucléaire, avec l'objectif d'alléger puis d'obtenir la levée des sanctions qui étouffent l'économie de son pays.
Mais les négociations ont buté les deux derniers jours sur les exigences de clarification de certains participants, en particulier la France, dans la rédaction d'un accord temporaire de six mois, première étape "vérifiable" vers un accord permanent.
Le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie Chine, France Grande-Bretagne plus l'Allemagne), l'Iran et l'UE se sont engagés à ne rien dévoiler du contenu de leurs discussions par souci d'efficacité.
Des garanties étaient notamment demandées sur certains volets du programme, dont le sort du réacteur à eau lourde d'Arak, en construction pour être fonctionnel l'été 2014. Restent également en suspens les questions liées à la fabrication de plutonium, l'enrichissement de l'uranium à 20% étape obligée pour passer ensuite rapidement à 90% pour usage militaire, le parc de 19.000 centrifugeuses et la fabrication d'une nouvelle génération de centrifugeuses cinq fois plus rapides.
En échange l'Iran pouvait espérer un allègement "limité et réversible" de certaines sanctions. En particulier celles qui ont abouti au gel des avoirs iraniens dans des banques de pays tiers mais pas aux Etats-Unis, les sommes en jeu représentant des dizaines de milliards de dollars, selon des experts.
Commencée jeudi au niveau des hauts fonctionnaires, la réunion a vu vendredi débarquer en urgence les ministres, le secrétaire d'Etat américain John Kerry interrompant une tournée au Proche Orient, suivi de l'Allemand Guido Westerwelle, du Britannique William Hague et du Français Laurent Fabius. Le Russe Sergueï Lavrov et le Chinois, Li Baodong un vice-ministre, sont arrivés plus tard.
Le chef de la diplomatie française a été le premier à annoncer l'absence d'accord, soulignant qu'il restait beaucoup de chemin à faire. Selon Paris, des clarifications sont nécessaires sur trois points principaux: la centrale d'Arak, le devenir du stock d'uranium enrichi à 20% et plus généralement la question de l'enrichissement.
Cette détermination a fini par irriter certains diplomates qui sous couvert d'anonymat n'ont pas caché leur agacement aux journalistes.
"Les Américains, l'Union européenne et les Iraniens ont travaillé de façon intensive pendant des mois sur cette proposition et ce n'est rien de plus qu'une tentative par Fabius de se donner de l'importance tardivement", a ainsi déclaré à des journalistes un diplomate occidental.
"Nous voulons éviter l'euphorie du verre à moitié plein", a-t-on rétorqué dans la délégation française, rappelant qu'en 2003-2004 un accord sur la suspension de l'enrichissement d'uranium par les Iraniens avait volé en éclats.
"Différents points posaient problème pour différents pays, pas seulement la France", a-t-on ajouté samedi soir de source diplomatique après l'échec de l'accord .
Des progrès significatifs
De Téhéran, le président Hassan Rohani, dans un efforf de dernière minute a appelé à ne pas manquer cette "occasion exceptionnelle" d'avancer, après dix ans de confrontation, sans sucés. L'échec ne semble pourtant pas irrémédiable de l'avis des participants, qui ont tous salué dans la nuit de samedi à dimanche les progrès réalisés.
"Il y a eu plusieurs moments, ces dernières années, où on a été sur la brèche. Mais maintenant nous sommes plus proches d'une solution raisonnable que nous ne l'avons été depuis des années", a ainsi affirmé le ministre allemand Guido Westerwelle.
Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien, très investi dans la négociation, a affirmé ne "pas être déçu" en dépit de l'absence d'accord. "Nous travaillons ensemble et heureusement nous allons être capables de parvenir à un accord quand nous nous rencontrerons à nouveau", a-t-il dit, avec un sourire un peu forcé.
John Kerry a de son côté salué "les progrès accomplis" dans les négociations, estimant qu'on était maintenant "plus proche d'un accord".
"Les Etats-Unis sont déterminés à ce que l'Iran n'acquière pas d'armes nucléaires", a aussi souligné M. Kerry après les inquiétudes exprimées au plus haut niveau par Israël.
le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a tempêté contre un "marché de dupes" et assuré qu'Israël ne se sentirait pas engagé par cet accord et assurerait seul sa défense.
Israël a plusieurs fois mis en garde les grandes puissances contre un éventuel accord avec l'Iran qui ne permettrait pas de démanteler son programme nucléaire.
Les services de David Cameron ont indiqué que le Premier ministre britannique s'était entretenu une dizaine de minutes samedi soir par téléphone avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu à propos des négociations de Genève.





Présidentielle aux Maldives: confusion après un nouveau report

AFP
Dépouillement dans un bureau de vote à Malé, le 9 novembre 2013
Dépouillement dans un bureau de vote à Malé, le 9 novembre 2013 (Photo Ishara S.Kodikara. AFP)

La confusion régnait dimanche aux Maldives après la décision de la Cour suprême de repousser le second tour de l’élection présidentielle, dont le grand favori est l’ancien président, premier chef d’Etat élu démocratiquement avant d’être renversé.
Malgré l’inquiétude croissante de la communauté internationale sur le processus démocratique dans cet archipel de l’océan Indien, les autorités sont intervenues dimanche pour la troisième fois en trois mois pour retarder l’élection.
Des élections début septembre avaient été annulées, avant que le rendez-vous électoral promis pour octobre soit finalement repoussé au week-end des 9 et 10 novembre.
Après le 1er tour, qui s’est tenu samedi, les bureaux de vote devaient rouvrir dès dimanche à la mi-journée et permettre aux Maldives, célèbres pour leurs plages de sable blanc et leurs eaux turquoises, d’être enfin dotées d’un président, comme la Constitution le réclame.
Mais «toutes les autorités concernées sont informées que les élections prévues ce jour (ce dimanche: ndlr) ne peuvent pas se tenir», a indiqué la Cour suprême, acceptant ainsi la demande du candidat arrivé à la 3e place.
La Constitution de 2008 stipule pourtant qu’un nouveau président doit être élu avant le 11 novembre. Elle ne prévoit aucun intérim et le pays, dont la manne touristique dépend de sa stabilité, serait menacé de chaos en cas de vacance du pouvoir.
Mohamed Nasheed, 46 ans, dirigeant de l’opposition, est arrivé en tête samedi avec 46,93% des votes selon le dernier décompte. Un score largement supérieur à celui des deux autres candidats mais insuffisant pour lui permettre d’être proclamé vainqueur dès le 1er tour.
M. Nasheed a été le premier chef d’Etat démocratiquement élu dans le pays, en 2008, après 30 ans de pouvoir autocratique. Ancien prisonnier politique et activiste en faveur de l’environnement, il s’en était pris au pouvoir judiciaire et aux forces de l’ordre, dont les postes clé sont occupés par des proches de son prédécesseur.
Poussé à la démission en février 2012 lors de ce qu’il a qualifié d’un «coup d’Etat», il a dénoncé ces dernières semaines de nouvelles manœuvres visant à le priver de la victoire.
L’homme aurait dû affronter dimanche Abdulla Yameen (29,73% des voix). Yameen est le demi-frère de Maumoon Abdul Gayoom, autocrate qui a régné sur les Maldives et ses 350.000 habitants --des musulmans sunnites-- pendant 30 ans.
Qasim Ibrahim, un riche homme d’affaires qui a fait fortune dans le tourisme de luxe, était arrivé 3e (23,34%). C’est lui qui a déposé un recours devant la Cour suprême --comme il l’avait fait en septembre--, recours à nouveau accepté.
Il demande quelques jours de répit afin de pouvoir donner ses consignes de vote à ses sympathisants et soutient Abdulla Yameen.
L’archipel, prisé des touristes fortunés, a essuyé un regain de critiques de la part des chancelleries occidentales depuis l’annulation des résultats d’un premier tour, le 7 septembre. Elles craignent que les décisions des autorités ne visent surtout à empêcher Nasheed de retrouver le pouvoir.
Les Etats-Unis et le Commonwealth ont tous deux mis en garde contre de nouveaux délais.
«Il est impératif que le second tour prenne place immédiatement et conformément aux directives de la commission électorale, afin d’assurer que le peuple des Maldives soit mené par un président élu par leurs soins», a déclaré la porte-parole du département d’Etat américain Jen Psaki.
Pour l’envoyé spécial des 53 pays du Commonwealth, Don McKinnon, «il est important que le processus électoral avance rapidement vers sa conclusion, avec la tenue d’un second tour».
«Il n’est pas raisonnable et pas acceptable que des parties continuent de demander des changements dans les dates des élections qu’elles avaient acceptées» dans un premier temps, a-t-il ajouté.
 
 
 
 
 

Bonnets Rouges. Six Français sur dix demandent la fin du mouvement

                   


Selon un sondage BVA pour iTélé/Le Parisien, 57% des Français estiment que l'heure est maintenant à la concertation.

Selon cette étude réalisée par téléphone les 7 et 8 novembre auprès d'un échantillon de 1.040 personnes.
"Les Français sont un peuple très légaliste et la poursuite du mouvement alors même que le gouvernement a suspendu l'écotaxe pour démarrer la concertation, passe mal".
Les destructions qui accompagnent parfois les manifestations sont également mal perçues. 
Néanmoins, ils sont encore 40% à juger que les Bretons devraient continuer à protester pour maintenir la pression sur le gouvernement.

Une nouvelle manifestation

Vendredi, les "Bonnets Rouges" ont annoncé qu'ils préparaient pour le 30 novembre une nouvelle manifestation contre l'écotaxe "quelque part en Bretagne".
Concernant l'écotaxe, les Français apparaissent partagés: 49% demandent sa suppression, tandis que 48% optent pour son maintien.
Si les sympathisants de droite apparaissent largement favorables (61%) à sa suppression, ceux de gauche en revanche se prononcent à 62% en sa faveur.




 
Bretagne: 44 radars vandalisés, la fronde ne faiblit pas
 
 
(AFP)
Rennes — Un total de 44 radars routiers ont été vandalisés en Bretagne depuis début novembre, dont plus de la moitié sont hors d'usage, a annoncé dimanche le préfet de région Patrick Strzoda, alors que la fronde contre l'écotaxe ne faiblit pas en dépit de sa suspension et des discussions engagées par le gouvernement.
"Depuis le mois de novembre, nous avons constaté une augmentation des dégradations commises contre les radars qui contrôlent la vitesse", a affirmé le préfet lors d'un point-presse à Rennes, au lendemain de manifestations contre l'écotaxe et de l'incendie de six radars en Ille-et-Vilaine et dans les Côtes-d'Armor.
Sur un total de 109 radars équipant la région, "44 ont fait l'objet de dégradations diverses, dont la moitié sont hors d'usage", a-t-il déploré.
"J'ai reçu du ministre de l'Intérieur Manuel Valls des consignes très strictes et très fermes afin de prévenir ces actes", qui sont des faits "graves", a-t-il annoncé.
"Le ministre m'a dit +vous aurez ce dont vous avez besoin+" pour assurer la surveillance de la totalité des radars, a expliqué le préfet, ajoutant que des moyens techniques et humains supplémentaires (gendarmes mobiles et CRS) lui avaient été alloués.
"Ces consignes ont déjà produit leurs effets", a-t-il ajouté, se référant à l'interpellation de trois personnes, dans la nuit de samedi à dimanche, qui s'apprêtaient à détruire un radar à Saint-Jean-de-Vilaine (Ille-et-Vilaine). Elles ont été placées en garde à vue puis déférées devant le parquet.
Les radars font partie d'une "politique prioritaire" de sécurité routière, a assuré le préfet avant d'ajouter: "On entend souvent dire que les radars sont des pompes à fric: non ce sont des équipements qui sont installés à des endroits où il y a déjà eu des morts sur les routes".
Le représentant de l'Etat a affirmé que "tout sera fait" pour interpeller les auteurs de dégradations. "Détruire un portique, une borne écotaxe, un radar qui permet de contrôler la vitesse (...) sont des infractions, ce sont des actes graves qui seront sanctionnés", a-t-il dit.
Coût moyen d'un radar: 30.000 euros
Il a assuré qu'ils "seront remplacés" le plus rapidement possible mais "ceci a un coût pour la collectivité, le coût moyen d'un radar est de 30.000 euros : c'est donc le contribuable qui une fois de plus va être sollicité", a-t-il relevé.
Ces destructions de radars surviennent alors que cinq portiques écotaxe ont été détruits ou démontés en Bretagne ces dernières semaines, dans le cadre d'un mouvement de fronde antifiscale contre l'écotaxe qui devait entrer en vigueur le 1er janvier.
"J'appelle tous les responsables de cette région à dénoncer ces comportements qui sont inadmissibles", a lancé M. Strzoda, soulignant que "ce n'est pas en dégradant des biens publics, en lançant des ultimatums qu'on va régler le problème".
Malgré une série de réunions engagées en début de semaine à Rennes pour tenter de sortir de l'impasse, la grogne ne faiblit pas contre l'écotaxe, qui cristallise toutes les frustrations des milieux agricoles bretons en difficulté, et gagne d'autres régions.
Le préfet a souligné dimanche soir que "les travaux ont commencé, le dialogue est engagé et c'est autour de cette démarche qu'il faut aujourd'hui se mobiliser et non pas en procédant à des actes de dégradations de biens publics".
Ce week-end, des actions anti-écotaxe ont ainsi eu lieu à Paris, près de Marseille et de Lyon, dans le Gard, l'Isère, en Charente: bornes incendiées, endommagées, opérations escargots et portiques menacés par des manifestants hostiles à cette taxe.
Dans le Sud-Ouest, la vitre d'un radar a aussi été "taguée" dans la nuit de samedi à dimanche sur une départementale du Lot-et-Garonne, à Roumagne, selon la gendarmerie.





Ecotaxe : « Pas d’enterrement » assure Cuvillier

 

Le ministre des Transports assure qu’il n’y a « pas d’enterrement de l’écotaxe », sans pour autant préciser de date de mise en application.

 Il n’y a pas d’enterrement de l’écotaxe » a déclaré Frédéric Cuvillier. - AFP
 
Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a assuré lundi qu’il n’y avait « pas d’enterrement de l’écotaxe », sans pour autant préciser la date à laquelle cette taxe sur les poids-lourds serait appliquée. « Il n’y a pas d’enterrement de l’écotaxe » a déclaré M. Cuvillier sur RTL, en rappelant la volonté du gouvernement de mettre en place une « modalité de financement des infrastructures (...) intelligente, acceptable et soutenable ».
L’écotaxe n’est « pas une taxe supplémentaire, c’est un impôt en moins », a-t-il affirmé citant « les milliers d’emplois » dans le BTP qui dépendent de cette taxe destinée à financer la modernisation des infrastructures transports, « les régions et les départements » qui plaident pour pouvoir taxer les camions qui traversent la France sans laisser un seul centime pour la modernisation du réseau ». « Il y a des inquiétudes, des détresses sur le territoire, il faut y répondre », a poursuivi le ministre qui n’a pas donné de date pour la mise en oeuvre de cette taxe.
Prévue pour être appliquée le 1er janvier, elle a été suspendue. Aucune date n’a été décidée, expliquait ce week-end l’Elysée, démentant la date du 1er juillet comme celle désormais « évoquée ».








Il y a 43 ans mourait le général de Gaulle. De nombreux politiques se rendent à Colombey-les-deux-Eglises
 







 
Copé affirme avoir été la cible de propos antisémites du FN
 
 
(AFP)

 
Paris — Jean-François Copé, interrogé sur le mouvement de soutien à Christiane Taubira après les attaques racistes dont elle a fait l'objet, a déclaré dimanche que lui-même avait été la cible de "propos antisémites" de la part de "responsables du FN", affirmation vivement rejetée par Marine Le Pen.
Pour le président de l'UMP, l'ovation mercredi dernier à l'Assemblée pour la garde des Sceaux de la part des députés de gauche et du centre constitue "une superbe opération de manipulation médiatique".
Les députés UMP n'y ont pas participé mais "nous avons toujours été inflexibles sur tout ce qui touche au racisme, à l'antisémitisme, à l'islamophobie, à la xénophobie", a assuré à France 3 M. Copé, lui-même député de Seine-et-Marne.
Il a déjà dit son "indignation devant les propos dont Mme Taubira a été victime".
"Il y a derrière tout cela une manière de détourner par rapport aux véritables préoccupations des Français qui est insupportable", selon lui.
"Je n'ai absolument rien contre la personne de Mme Taubira mais (contre) la politique qu'elle conduit" qui est "une politique de laxisme", a ajouté M. Copé.
"Je ne l'ai pas entendue, ni elle, ni ses amis, dire quoi que ce soit lorsque j'ai été moi-même l'objet de propos antisémites de la part d'un certain nombre de responsables du Front national", a relevé ce fils d'un couple juif, qui a encore "trouvé récemment sur un blog d'un candidat du FN des propos antisémites" à son égard.
M. Copé avait déjà dénoncé fin octobre les "dérives" du Front national, citant notamment la page Facebook d'une tête de liste FN aux municipales, Adrien Desport, candidat à Mitry-Mory (en Seine-et-Marne, non loin de Meaux dont M. Copé est député-maire). Celui-ci "a ouvert complaisamment une page sur Facebook pour faire tenir des propos antisémites", avait pointé le président de l'UMP.
Le Parisien avait rapporté ces propos, tenus à l'égard de Jean-François Copé, "Copelovici de son vrai nom", se moquait un internaute, quand un autre affirmait: "on ne mange pas de porc chez ces gens-là". La page Facebook a depuis disparu.
Interrogée lors de l'émission Tous politiques (France 24/France Inter/ Le Parisien), la présidente du FN Marine Le Pen a vivement rejeté ces accusations.
"Comment peut-on avoir aussi peu d'honneur, pour faire ainsi du sous-Harlem Désir? M. Copé, on savait déjà que c'était un petit tricheur, on sait maintenant que c'est un gros menteur (...) Il a dit que c'était des propos tenus par des cadres du Front, c'est faux", a-t-elle lancé.
Il s'agit "d'un commentaire effectué sur la page Facebook d'un candidat aux municipales, et honnêtement ça mérite une manchette? (...) Mais alors moi sur ma page Facebook à moi je suis menacée de mort tous les jours: est-ce que je suis responsable de ces menaces de mort? Bien entendu que non! Tout cela est dérisoire et honnêtement pas très honorable", a-t-elle encore dit.




ECONOMIE

FagorBrandt en dépôt de bilan et les Assises de l'industrie... les dix actus industrielles de la semaine

Usines - FagorBrandt Par 
L'annonce du dépôt de bilan de FagorBrandt, filiale française de l'espagnol Fagor, et les Assises de l'industrie organisées par L'Usine Nouvelle ont marqué l'actualité industrielle cette semaine.
 
FagorBrandt cherche un repreneur
FagorBrandt, filiale française de l'espagnol Fagor, a annoncé son dépôt de bilan mercredi 6 novembre. Le fabricant d’électroménager estime qu'il a besoin de 25 millions d’euros pour relancer la production dans ses quatre usines (Orléans, La-Roche-sur-Yon, Aizenay, Saint-Ouen-Vendôme). Moins de 24 heures après son dépôt de bilan, FagorBrandt a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre avec une période d'observation de six mois a été prononcée. Les éventuels repreneurs ont jusqu'au 19 décembre pour déposer une offre.

Les assises de l'industrie édition 2013Les Assises de l'industrie, organisées par L'Usine Nouvelle, ont eu lieu ce mercredi 6 novembre autour du thème : "Made in France, Made in Monde : ces pays qui vont tirer votre croissance". Trois ministres - Laurent Fabius, Nicole Bricq et Arnaud Montebourg - ont participé à cette quatrième édition aux côtés de nombreux dirigeants de l'industrie.
Les industriels de l'année : Safran, Fives, OVH et Safran
Cette quatrième édition des Assises de l'industrie a également été l'occasion de la remise des trophées des industriels de l'année. Safran a reçu le grand prix, Fives le trophée de l'ETI de l'année, OVH celui de l'industriel numérique et Sigfox celui de la pépite de l'année. Portraits de ces champions dans notre dossier spécial.

Le cri d'alerte des laboratoires pharmaceutiques français
Les huit dirigeants du G5 Santé (l’association regroupant huit grandes entreprises françaises de la santé et des sciences du vivant) demandent l'intervention d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, afin d'empêcher la régulation économique d’étouffer la filière santé. Marc de Garidel, président d’Ipsen et président du G5 Santé, justifie la démarche dans une interview accordée à L’Usine Nouvelle.

Dernier CCE tendu pour l'usine Goodyear d'Amiens-Nord
L'ultime CCE prévu par la procédure concernant la fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord (Somme) s’est tenu le 7 novembre à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine), siège du groupe en France, dans une ambiance particulièrement tendue. Concernant une éventuelle reprise par l'américain Titan, la direction de Goodyear Dunlop France assure toujours ne pas avoir reçu d’informations à ce sujet.

Une solution à la crise en Bretagne sera proposée avant la fin novembre
En pleine grogne sociale sur l'écotaxe, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a affiché cette semaine la volonté du gouvernement de signer le Pacte d'avenir et le plan d'avenir de l'agroalimentaire pour la région Bretagne avant la fin du mois de novembre.

La France à l'abri du risque de pénuries d'électricité... jusqu'en 2016
Pour faire face à une éventuelle surchauffe du réseau électrique cet hiver, la France pourra se reposer sur la capacité d’exportation de ses voisins, a fait savoir cette semaine RTE, la filiale d’EDF en charge du transport d’électricité. En revanche, après 2016, la France pourrait faire face à des pénuries d’électricité.

Premier anniversaire pour le pacte de compétitivité
Adoptées il y a un an, les 35 mesures du pacte doivent soutenir la montée en gamme de l’industrie. Mais si des mesures sont déjà effectives, la mise en œuvre de certaines a pris sérieusement du retard.

Made in France : les Français y croient !
Selon un sondage exclusif réalisé pour L’Usine Nouvelle en partenariat avec BFM Business, l’industrie manque de compétitivité et aurait besoin de davantage de soutien public. 89 % des sondés estiment en effet que la réindustrialisation doit être la priorité du gouvernement pour les prochaines années.

La composition du nouvel actionnariat de Doux se précise
Le difficile dossier du groupe volailler Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012, arrive à son terme. Le groupe parisien Développement & Partenariat va prendre 52,5 % du capital du volailler breton, le Saoudien Almunajem 25. La famille Doux de son côté ne contrôlera plus que 22,5 % des parts, contre 80 % actuellement.





Chrysler rappelle 1,2 million de gros pick-ups dans le monde
 
 

(AFP)



 
New York — Le constructeur automobile américain Chrysler, filiale de l'italien Fiat, a annoncé vendredi qu'il allait rappeler 1,2 million de pick-ups dans le monde à cause de problèmes de bielles de direction mal alignées.
Chrysler précise toutefois dans son communiqué que "jusqu'à 726.000 véhicules pourraient ne pas avoir besoin de réparation".







L'emploi américain résiste à la crise budgétaire
                    
Un salon pour l'emploi, le 22 octobre 2013 à Miami, en Floride                   
 Un salon pour l'emploi, le 22 octobre 2013 à Miami, en Floride

L'économie des Etats-Unis a créé bien plus d'emplois que prévu en octobre malgré la paralysie budgétaire dans le pays, relançant le débat sur une éventuelle réduction de l'aide de la Banque centrale américaine (Fed) dès décembre.
Les créations d'emplois aux Etats-Unis ont atteint le chiffre de 204.000 en octobre, soit deux fois plus que ne le prévoyaient les analystes, selon le rapport publié vendredi par le ministère du Travail.
Les embauches pour les mois d'août et septembre ont en outre été révisées en hausse de 60.000.
Pourtant, le taux de chômage est remonté de 0,1 point à 7,3%, retrouvant son niveau du mois d'août, précise le ministère.
Parmi les chômeurs, 448.000 de plus qu'en septembre ont indiqué qu'ils étaient "au chômage temporaire", un chiffre incluant les fonctionnaires mis au chômage technique pendant la fermeture partielle de l'administration durant la première quinzaine d'octobre -- due aux désaccords au Congrès sur le budget.
Les fortes créations d'emplois "sont entièrement dues" à la hausse des embauches du secteur privé, a souligné Jason Furman, le président du Cercle des conseillers économiques de la Maison Blanche dans un communiqué.
"Le rapport sur l'emploi révèle deux facettes de l'histoire: d'une part l'enquête fiable (auprès des entreprises) qui montre de fortes créations d'emplois, et d'autre part l'enquête auprès des ménages qui montre une hausse du taux de chômage", a-t-il rappelé.
Selon le ministère du Travail, "on ne discerne pas d'impact de la fermeture partielle du gouvernement sur les estimations de l'emploi".
"Dynamisme fondamental"
"On fait confiance à ces données", résumait Michael Gapen, analyste pour Barclays Research. "On s'attendait à des nouvelles embauches plus faibles en pensant que le secteur privé serait affecté par la fermeture du gouvernement, mais le rapport suggère que la paralysie de l'administration a été suffisamment courte pour préserver les emplois", ajoute-t-il.
Les créations nettes d'emplois en octobre sont intervenues dans les secteurs des loisirs, de l'hôtellerie et des restaurants (+53.000), de la distribution (+44.000), des services professionnels et techniques (+21.000).
Dans une moindre mesure, les nouvelles embauches ont aussi concerné le secteur manufacturier (+19.000) et les services de santé (+15.000).
"Les entreprises américaines n'ont pas fait cas de la fermeture du gouvernement et ont accéléré les embauches montrant un dynamisme fondamental de l'économie plus fort que nous ne le pensions", reconnaît Sal Guatieri, économiste chez BMO Capital Markets Economics.
Ces bons chiffres de créations d'emplois font remonter la moyenne mensuelle des nouvelles embauches sur un an à 190.000, note le ministère.
"Cela va être assez pour faire tomber le taux de chômage de façon marquée. Je ne serais pas surpris qu'à la fin de l'année on ait un taux de 7,1% et même sous les 7% au printemps", estime pour sa part l'économiste indépendant Joel Naroff.
Cela suffit à relancer la question du calendrier de la réduction de la politique ultra-accommodante de la Fed.
"Ajouté à la croissance du produit intérieur brut (PIB) plus forte que prévue pour le troisième trimestre (2,8% en rythme annualisé), la Fed a maintenant les données en main pour justifier une première réduction de son aide lors de sa réunion de décembre", affirme Paul Ashworth, économiste en chef pour les Etats-Unis pour Capital Economics.
La Fed n'a cessé de prolonger ces derniers mois ses injections de liquidités dans le circuit financier, à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, en attendant des signes fermes d'une reprise durable.
Toutefois, pour Chris Williamson, du cabinet d'analyses économiques Markit, qui croit encore à une réduction de l'aide de la Banque centrale en mars seulement, "la Fed devra attendre quelque temps jusqu'à ce que la santé de l'économie se soit affermie au premier trimestre, avant de prendre une décision".
La Fed disposera d'un autre rapport sur l'emploi avant la prochaine réunion de son Comité de politique monétaire (FOMC) le 18 décembre. "C'est clair: encore un autre rapport comme ça et les chances d'une réduction des achats d'actifs dès cette réunion augmenteront", indique Ian Shepherdson, de Pantheon Macroeconomics.




 
La croissance mondiale insuffisante pour créer les emplois espérés
                    

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde et le président français François Hollande, le 8 novembre 2013 à Paris

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a estimé vendredi que la croissance mondiale progressait à un rythme "un peu trop modéré" pour créer les emplois espérés à travers le monde, à l'issue d'une réunion à l'Elysée avec François Hollande.
"J'ai pu indiquer au président et à ses ministres que nous considérions que nous étions en situation de reprise de croissance à un rythme malheureusement un peu trop modéré pour créer les emplois nécessaires", a-t-elle déclaré sur le perron du palais présidentiel.
François Hollande a rencontré puis reçu à déjeuner vendredi à l'Elysée les dirigeants des organisations internationales siégeant au G20. Outre Christine Lagarde, Jin Yong Kim (Banque mondiale), Guy Rydeer (Organisation internationale du travail), Roberto Azevedo (Organisation mondiale du commerce) et Angel Gurria (Organisation de coopération et de développement économiques) avaient été conviés à cette rencontre sur la situation économique en France.
Christine Lagarde a toutefois rappelé qu'aux termes des statuts du FMI, elle ne pouvait s'exprimer sur la situation économique de la France, étant elle-même de nationalité française.
D'une manière générale, elle a cependant observé "que la dynamique de croissance était en train de se modifier avec une reprise américaine et japonaise, une sortie de la zone euro d'une longue période de récession et un affaiblissement des taux de croissance des pays émergents".
Ceux-ci, a rappelé l'ancienne ministre française des Finances, étaient "jusqu'à présent les moteurs de la croissance économique" mondiale.
"En termes de diagnostic, nous avons conclu, en particulier en ce qui concerne la zone euro, qu'il était indispensable de permettre l'aboutissement dans les meilleures conditions des programmes qui s'appliquent actuellement à certains pays de la zone" comme la Grèce ou Chypre, a poursuivi la directrice générale du FMI.
Christine Lagarde a jugé "aussi tout à fait nécessaire de parvenir au terme de l'union bancaire européenne afin de consolider les fondamentaux de la zone euro".
"On a exprimé notre soutien, notre appui et notre admiration pour toutes les réformes (engagées par la France) et leur poursuite dans les années à venir", a pour sa part affirmé Angel Gurria.
"Les marché connaissent et admirent les réformes en train d'être réalisée dans ce ce pays", a-t-il assuré.





Goodyear Amiens-nord, la filière avicole, le Made in France : ce qu'il ne faut pas rater cette semaine

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GoodYear La semaine de l'industrie sera émaillée de comités d'entreprise cruciaux pour les entreprises Goodyear, Kem One et Nutréa en difficulté. Le salon MIF Expo du Made in France mettra en avant les produits et innovations hexagonales. Côté énergie, le gouvernement devra convaincre les ONG de la pertinence de sa feuille de route et décider du prolongement controversé de la durée de vie des centrales nucléaires.
 
Comité d'entreprise sous haute tension à Goodyear Amiens-nord
Le comité central d'entreprise de Goodyear France a provoqué la colère des salariés du site d'Amiens-nord, voué à la fermeture, le 7 novembre. Suite à ce CCE, la direction de Goodyear France va organiser la consultation des Comités d’établissement site par site les 12 et 13 novembre. Celui d'Amiens-nord se déroulera le 12.
Nutréa, première victime collatérale de la déroute de Tilly-Sabco ?
Alors que les entreprises bretonnes Tilly-Sabco et Doux se restructurent pour faire face à la baisse d'activité dans la volaille française, les conséquences pèsent lourd sur tous les maillons de la filière. Mille emplois sont menacés en Bretagne. La coopérative Nutréa basée à Languidic (Morbihan) pourrait bien être la première victime collatérale de la déroute de Tilly-Sabco. Un comité d'entreprise extraordinaire se réunit le 12 novembre au siège de cette entreprise qui approvisionne en aliments et en poussins une partie des 300 élevages de volailles partenaires de Tilly-Sabco.

Les 50 engagements de la feuille de route pour la transition écologique en débat
Nouvelle réunion du Conseil national de la transition écologique (CNTE) le 14 novembre. Elle devrait cette fois revenir en détail sur les 50 engagements de la feuille de route pour la transition écologique. Un sujet sensible, puisque six ONG et la CGT avaient jugé cette feuille de route "inacceptable" et demandaient une nouvelle version plus ambitieuse.

Et aussi...

L’avenir de Kem One, en redressement judiciaire depuis mars, ne s’éclaircit pas. L’administrateur judiciaire a fixé au 15 novembre la date butoir pour lever toutes les clauses suspensives relatives à la reprise du groupe chimique issu de l’ex-pôle vinylique d’Arkema.

Le salon MIF Expo du Made in France se déroule jusqu'au 11 novembre inclus à la Porte de Versailles.

Le 12 novembre la chancelière allemande Angela Merkel rencontrera François Hollande pour parler du chômage des jeunes en Europe lors de la deuxième conférence européenne sur l'emploi des jeunes, à Paris, après une première édition à Berlin le 3 juillet. La Conférence européenne des syndicats, avec le Forum européen de la jeunesse, organise parallèlement un "sommet des jeunes pour l'emploi de qualité".

Selon le Journal du dimanche, la décision gouvernementale concernant le prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires pourrait être entérinée le 15 novembre à l'occasion d'un Conseil de politique nucléaire.
Le 13 novembre, l'
OCDE publie l'édition 2013 de son rapport intitulé "France - Redresser la compétitivité".





JUSTICE ?

Elle montrait des films porno à ses enfants: Prison avec sursis


Une mère de 35 ans a été condamnée mercredi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne...

Des images pornographiques floutées sur un écran d'ordinateurUne femme de 35 ans a été condamnée mercredi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne pour avoir visionné des films pornographiques avec ses trois enfants, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
La mère, qui était poursuivie pour corruption de mineurs, visionnait régulièrement avec ses enfants, âgés à l'époque des faits de 3, 5 et 8 ans, des films pornographiques ou érotiques en leur mimant explicitement des pratiques sexuelles, a-t-on précisé au parquet de Châlons-en-Champagne, confirmant une information du journal L'Union.

Enfants placés

La mère de famille qui a nié une partie des faits à la barre a été inscrite au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (Fijais). Les faits qui se sont déroulés à Epernay (Marne) entre janvier 2011 et juin 2012 avaient été révélés à la justice par le voisinage de la mère qui vivait seule avec ses enfants et était déjà suivie par les services sociaux.
Dès la révélation du délit, les enfants avaient été placés dans un foyer pour deux d’entre eux et en famille d'accueil pour le troisième.





L'ADN, une révolution pour réveiller les affaires non élucidées
 

Les affaires sous scellés du petit Grégory Villemin, retrouvé mort en 1984, à la cour d'appel de...
AFP/Archives
Les affaires sous scellés du petit Grégory Villemin, retrouvé mort en 1984, à la cour d'appel de Dijon, le 3 décembre 2008

 

Les affaires sous scellés du petit Grégory Villemin, retrouvé mort en 1984, à la cour d'appel de Dijon, le 3 décembre 2008


                                                                                                               
Les affaires sous scellés du petit Grégory Villemin, retrouvé mort en 1984, à la cour d'appel de...Petit Grégory, disparus de l'Isère: les affaires en sommeil non élucidées, ou "cold cases", sont désormais repassées au peigne fin des nouvelles techniques de recherches d'ADN, souvent juste avant leur prescription, avec des résultats parfois spectaculaires.
C'est l'affaire Grégory Villemin, le "cold case" le plus célèbre de France, qui a ouvert la voie, en 2000, lorsque Me Thierry Moser, l'avocat des parents du garçonnet jeté en 1984 dans la Vologne, a demandé à rechercher des traces d'ADN sur le demi-timbre d'une lettre du "corbeau".
L'analyse n'a rien donné, comme du reste les suivantes, sur les cordelettes ou les vêtements de Grégory. La tâche a été compliquée par le mauvais état des scellés, et le manque de précautions avec lesquelles ils ont été manipulés à l'époque par les enquêteurs ou même les journalistes. Mais le dossier n'est à ce jour toujours pas refermé.
Entretemps, justice, police et gendarmerie ont fait leur révolution - culturelle et scientifique - avec une comparaison désormais systématique des empreintes ADN relevées, et un fastidieux travail de listage des affaires non résolues.
Une seule cellule suffit
"Avec les progrès sur l'ADN, on peut maintenant retrouver des traces ADN sur des scellés bien conservés" bien des années après, souligne le colonel Marc de Tarlé, chef du bureau à la Direction générale de la gendarmerie nationale.
La technique, dont le coût était autrefois exorbitant, s'est démocratisée: une vingtaine d'euros pour un profil génétique, dont les résultats peuvent être désormais connus dans la journée.
C'est ainsi qu'on a pu élucider en 2010 le meurtre, six ans auparavant dans le Val d'Oise, de Delphine Roussel, grâce à des prélèvements d'ADN sur des vêtements de l'étudiante placés sous scellés. Son auteur a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en janvier 2013.
Encore inexploitables hier, certaines traces le deviennent grâce aux nouvelles techniques: des empreintes ADN peuvent désormais être décelées sur une seule cellule "et avec des analyses sur de plus en plus de supports", relève le commissaire de police Cyril Gout, du service central de l'identité judiciaire.
C'est ainsi que l'enquête sur les "disparus de l'Isère", quatre garçons et cinq filles tués ou disparus entre 1983 et 1996, a connu un tournant spectaculaire en juillet 2013, avec la mise en examen d'un homme de 37 ans pour deux de ces meurtres.
Ce sont des analyses effectuées par un laboratoire de Bordeaux qui ont permis de le confondre, à partir de traces ADN prélevées sur les scènes des crimes que la technique, à l'époque des faits, n'était pas encore en mesure d'isoler.
Ces progrès laissent de nombreux espoirs aux familles des victimes.
Les proches de Nelly Haderer, une jeune femme assassinée sur une décharge près de Nancy en 1987, ont ainsi convaincu la Justice de procéder à des analyses sur des scellés en 2011, sur lesquels de l'ADN a été retrouvé, et qui sont actuellement en cours d'étude.
Des fichiers dans le collimateur de la CEDH
"J'ai motivé ma demande au juge en faisant référence à l'affaire Grégory. Et je dois reconnaître que la médiatisation m'a aidé", admet leur avocat, Me Pierre-André Babel, qui souligne que "si la matière humaine s'efface avec le temps, la technologie, elle, progresse".
Ces résolutions tardives de dossiers doivent grandement leur succès au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), créé en 1998 pour les seules infractions sexuelles, puis constamment élargi à un nombre croissant de crimes et délits.
"Nous recueillons 30.000 empreintes par mois, pour avoir aujourd'hui 2.130.000 profils, dont 172.000 traces non résolues", résume le commissaire Gout.
C'est "l'ensemble des profils génétiques", prélevés à la fois sur les suspects que sur les scènes d'infraction qui est ainsi recueilli, précise le commissaire.
Cette technique systématisée a permis 24.000 rapprochements en 2012. A l'instar de cet homme soupçonné de cambriolage, dont l'ADN s'est révélé correspondre à un ADN commun à une quinzaine de dossiers d'agressions sexuelles et de viols sur mineurs commis entre 1990 et 2003.
Utile, le fichage d'un nombre croissant d'empreintes est néanmoins dans la ligne de mire de la Cour européenne des droits de l'Homme, qui a jugé en avril que les autorités françaises ne pouvaient pas conserver les empreintes digitales d'une personne non condamnée.
La CEDH, qui statuait sur le cas d'un homme inquiété, mais finalement non condamné, pour des vols de livres, avait alors estimé que le refus d'effacer ses empreintes "reviendrait en pratique à justifier le fichage de l'intégralité de la population présente sur le sol français, ce qui serait assurément excessif et non pertinent".
Destructions de scellés
A l'échelle nationale la gendarmerie recense environ une centaine de "living cases", des affaires pour lesquelles des investigations sont en cours; 150 "sleeping cases", suivis en fonction des éléments nouveaux; et 350 "cold cases", sans actes d'enquête mais non prescrits.
Pour espérer les résoudre, un défi est de "veiller à ce que l'emplacement des scellés d'une affaire soient bien répertoriés dans tel ou tel greffe de tribunal", relève le colonel Marc de Tarlé.
Certains "colds cases" n'ont ainsi pas pu bénéficier de recherches ADN, comme le double-meurtre de Montigny-lès-Metz, dont une partie considérable des scellés a été soit détruite, soit égarée au cours de la procédure à l'issue de laquelle Patrick Dils a été innocenté. Ils ont fait défaut à la nouvelle instruction visant cette fois le tueur en série Francis Heaulme.
Certaines affaires se heurtent enfin à des problèmes d'argent, comme celle des bébés de Galfingue (Haut-Rhin), dont les corps décomposées avaient été retrouvés dans des sacs poubelle en 2003 dans une forêt alsacienne.
Dans cette affaire, l'avocat des familles Thierry Moser a fait valoir les progrès scientifiques pour solliciter une réouverture du dossier, après un non-lieu en 2009. Le procureur de Mulhouse "m'a répondu qu'il n'est pas opposé à ma demande, mais qu'il devait au préalable obtenir l'accord du Conseiller financier de la Chancellerie", raconte l'avocat.
"Les caisses sont vides", déplore Me Moser : "C'est scandaleux au regard des nécessités d'une bonne administration de la justice".





Russie: l’équipage du bateau de Greenpeace transférés vers St-Pétersbourg

AFP
Des militants de Greenpeace demandent la liberté pour leurs camarades détenus à Moscou, le 6 novembre 2013La Russie a commencé lundi de transférer de Mourmansk vers Saint-Pétersbourg les trente membres de l’équipage d’un navire de Greenpeace détenus après une action sur une plateforme pétrolière dans l’Arctique, ont annoncé l’ONG et le Comité d’enquête russe.
Les prisonniers ont quitté vers 05H00 locales (01H00 GMT) leur centre de détention de Mourmansk, dans l’Arctique, et sont dans un train en direction de Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie, a indiqué une porte-parole de Greenpeace, Dannielle Taaffe.
Le Comité d’enquête a confirmé dans un communiqué cette information, expliquant que les 30 détenus relevaient de la juridiction de Saint-Pétersbourg.
Selon une source proche du dossier citée par l’agence Interfax, ils devraient arriver dans l’ex-capitale impériale mardi vers midi.
L’ONG souligne que les wagons destinés à transporter les prisonniers ne sont pas chauffés, alors qu’il fait actuellement aux alentours de 0° à Mourmansk, une des villes les plus septentrionales de Russie, située au-delà du Cercle polaire.
Les trente membres de l’équipage du navire Arctic Sunrise de Greenpeace, originaires de 18 pays différents, ont été arrêtés en septembre et placés en détention provisoire à Mourmansk après que certains d’entre eux eurent mené une action sur une plateforme de Gazprom en mer de Barents pour dénoncer les risques écologiques liés à l’extraction du pétrole dans cette zone.
Les militants doivent répondre des accusations de «piraterie» (passible de 15 ans d’emprisonnement) et de «hooliganisme» (passible de 7 ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais, selon le directeur de Greenpeace, les deux accusations sont toujours en vigueur.
La Russie a refusé jusqu’à présent de remettre les militants en liberté, malgré des protestations dans le monde et les demandes de pays étrangers.
Le Tribunal international du droit de la mer doit rendre sa décision le 22 novembre sur la demande présentée par les Pays-Bas de faire libérer l’équipage.
Cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes avait été saisie par le royaume des Pays-Bas car le bateau en question, «Arctic Sunrise», bat pavillon néerlandais.





SOCIETE

Journaliste, un métier qui se dégrade

 

METZ, 07 nov 2013 - Petits boulots en extra, précarité, statuts contournés, sites à alimenter : les conditions d'exercice du métier de journaliste se dégradent, avertit la Scam (Société civile des auteurs multimédia) après une enquête auprès de 3.400 journalistes.

Près d'un journaliste sur trois déclare avoir une activité extra-journalistique pour compléter ses revenus. Des revenus d'ailleurs extrêmement disparates: 12% d'entre eux gagnent moins que le Smic, 18% entre 13.000 et 20.000 euros nets par an, 46% entre 20.000 et 40.000, 18% entre 40.000 et 60.000 et 6% au delà, selon cette étude présentée aux Assises du journalisme de Metz.
Tendance grandissante, la diversité des statuts, car pour réduire leurs charges patronales de plus en plus d'employeurs, surtout les nouveaux médias internet, paient les journalistes en droits d'auteur ou en factures en leur demandant de prendre un statut d'auto-entrepreneur. Ou encore, dans les télévisions, les journalistes vidéastes sont fréquemment employés comme intermittents du spectacle, ce qui permet de ne les payer qu'une partie du temps.
Ainsi si 62% des répondants sont des salariés en CDI et 28% sont pigistes -- statut assimilable à un salarié ponctuel -- on compte aussi 6% d'auto-entrepreneurs, 6% de travailleurs indépendants , 6% d'auteurs et 3% d'intermittents. Un taux supérieur à 100% car 12% ont plusieurs statuts.
Le phénomène se développe surtout chez les journalistes multimédias, qui sont à 30% travailleurs indépendants ou auto-entrepreneurs. Chez les réalisateurs, 48% sont intermittents. Les photographes, population la plus précaire, sont les plus nombreux à avoir de multiples statuts.
La carte de presse en question
Conséquences de ce cumul: la difficulté pour les journalistes à obtenir ou conserver leur carte de presse, qui suppose au moins 50% de revenus salariés provenant d'entreprises de presse. Seule la moitié environ des journalistes sous statut d'auto-entrepreneur ou d'auteur ont une carte de presse. Nombreux sont ceux qui réclament une réforme de la carte de presse et de la Commission qui les délivre, pour tenir compte de ce problème. Actuellement on compte 37.477 journalistes encartés.
Ce casse-tête administratif aboutit aussi à une moindre protection sociale. Ainsi 2,5% des journalistes interrogés n'ont aucune couverture sociale et 13% n'ont pas de mutuelle. La question se pose notamment pour les auto-entrepreneurs ou auteurs. Chez les correspondants de guerre, qui sont généralement mieux rémunérés que la moyenne, sauf les photographes et réalisateurs, 25% ne sont pas assurés, un taux qui monte à 50% chez les photographes de guerre.
Les pigistes ont de plus en plus de mal à vivre de leur travail, car le tarif au feuillet reste stable alors que les charges sociales augmentent, et les frais ne sont souvent plus pris en charge. Les pigistes ont d'ailleurs de moins en moins de place dans des journaux qui sont eux-mêmes en difficulté.
La multiplicité des supports créé aussi parfois de nouvelles charges de travail non rémunérées : une partie des journalistes interrogés racontent que leur employeur les fait travailler aussi pour alimenter un site en plus de leur travail quotidien et sans rémunération supplémentaire.
Autre remarque, des sujets moins proches de la réalité: ils dénoncent un "alignement sur le buzz" et une prime aux sujets "censés intéresser le public plutôt que d'essayer d'intéresser le public à tous les sujets", ainsi qu'une confusion croissante entre communication et information.





Les JO dans le métro de Moscou: ticket gratuit contre 30 flexions

 

Les Moscovites peuvent désormais obtenir gratuitement leur ticket de métro s'ils effectuent trente flexions sur une machine dévoilée vendredi dans une station du centre-ville par le Comité olympique russe, qui souhaite promouvoir le sport à l'approche des JO de Sotchi.Les Moscovites peuvent désormais obtenir gratuitement leur ticket de s'ils effectuent trente flexions sur une machine dévoilée vendredi dans une station du centre-ville par le Comité olympique russe, qui souhaite promouvoir le sport à l'approche des JO de Sotchi.
Le nouveau distributeur, installé dans la station "Vystavotchnaïa", ressemble aux distributeurs habituels, qui demandent 30 roubles (70 centimes d'euros) pour un ticket.                                         Mais les usagers doivent effectuer trente flexions devant la machine, qui possède un système capable de compter les mouvements effectués.
Les volontaires n'ont que deux minutes pour effectuer les flexions.
"J'ai été l'une des premières à essayer la machine (...). Ça m'a beaucoup plu!", s'est enthousiasmée une jeune étudiante, Lioudmila.
"Tout le monde peut le faire quasiment. Deux minutes, c'est assez pour faire trente flexions", a-t-elle assuré.
Cette initiative, présentée avec la participation de champions olympiques russes qui ont inauguré la machine, revient au Comité olympique russe qui souhaite mettre "un peu de sport dans la vie quotidienne", selon un communiqué.
Le comité a également lancé un concours d'idées innovantes comme ce distributeur de tickets, qui restera en fonction jusqu'au 3 décembre.
Un jury, présidé par le chef du Comité olympique russe Alexandre Joukov, choisira la meilleure initiative, qui sera réalisée. Le vainqueur remportera une place pour assister aux jeux Olympiques de Sotchi, qui se dérouleront du 7 au 23 février 2014 dans cette ville des bords de la mer Noire.





Bizutage et alcool, deux plaies ouvertes de l’enseignement supérieur

Les feux de l'actualité se sont braqués, ces derniers jours, sur deux événements dramatiques qui concernent deux grandes écoles de premier plan. Il s'agit du procès qui fait suite au décès, survenu en 2005, d'un étudiant à Centrale. L'autre fait divers a eu lieu cette semaine, dans le contexte de la course-croisière de l'Edhec. Dans les deux cas, il y a eu surconsommation d'alcool. Dans l'un des deux, des soupçons de bizutage flottent.
De ces deux affaires, au-delà de l'émoi qu'elles suscitent, on peut tirer plusieurs enseignements.
1. Pour une bonne part, ces dérapages reposent sur une ambiguïté originelle : comme on a affaire, sur les campus, à jeunes gens bien éduqués et appelés à devenir demain les cadres des entreprises et de la nation, on a tendance à les considérer comme des adultes. Et à les laisser organiser à leur guise, quasiment sans surveillance, soirées, week-ends d'intégration et autres activités plus ou moins ludiques, sous le couvert de la "vie associative" de l'institution. C'est oublier qu'à 20 ou 22 ans, même si on a atteint depuis belle lurette la majorité légale et obtenu le droit de vote, on est encore, bien souvent, très immature. Il n'est dès lors pas totalement surprenant que des dérapages parfois graves, des erreurs de jugement ou des "bêtises" en tous genres soient commis. D'autant qu'à cet âge, on se laisse facilement manipuler par quelques "fortes têtes" ou entraîner par "le groupe", surtout lorsque celui-ci est plus ou moins aviné. Précision : dire cela ne signifie en aucun cas que l'on préconise l'indulgence pour de tels comportements. Au contraire.
2. En dépit de la loi de 1998 sur le bizutage et des diverses mesures prises au sein des institutions, il sera sans doute très difficile de mettre fin à la "tradition" du bizutage et aux soirées étudiantes "débridées". Mais il est important, d'abord, que les directions et les équipes pédagogiques des grandes écoles et des universités se montrent très vigilantes sur ce sujet.
De leur côté, les responsables d'associations étudiantes et de BDE, doivent être informés et peut-être même systématiquement formés. Tous doivent savoir qu'ils courent un certain nombre de risques et qu'ils peuvent être amenés à rendre des comptes devant la Justice - comme le montrent les affaires récentes. Or nombre d'équipes qui se présentent aux élections pour les BDE continuent de se faire élire sur la promesse d'organiser des fêtes et des soirées où l'on pourra "s'éclater" sans retenue - sous-entendu avec de l'alcool quasiment à volonté.
Peut-être les équipes pédagogiques pourraient-elles aussi susciter la nomination d'une sorte de "défenseur des droits" interne à leur établissement, et choisi parmi les étudiants. Ce serait une façon de responsabiliser certains - et d'organiser un encadrement des activités étudiantes. Une chose est sûre : une bonne prévention vaut mieux que la sanction.
3. Il y a, pour les grandes écoles et les universités, un vrai danger à laisser se développer des pratiques inadmissibles chez leurs étudiants. Car ces événements parfois tragiques, en réapparaissant à intervalles plus ou moins réguliers dans les médias (en particulier lors des périodes de rentrée), finissent par instiller dans l'esprit du grand public des idées assez négatives sur ces établissements :
-que sur les campus (notamment ceux des écoles les plus prestigieuses), on n'étudie pas beaucoup, mais qu'on y passe beaucoup de temps à faire la fête - ou à la préparer ;
-qu'on s'y imbibe joyeusement, et que les étudiants sont de sacrés soiffards ;
-que si de futurs managers et cadres se livrent à de telles beuveries, de telles pratiques dégradantes ou de telles brimades sexuelles, il est difficile d'avoir une haute opinion d'eux.
Autrement, ces pratiques détestables peuvent creuser encore le fossé entre "les élites" et le reste de la société.
Bref, ces affaires nuisent gravement à l'image et à la réputation des institutions d'enseignement supérieur. C'est pourquoi il est urgent d'y mettre un frein. Faire le dos rond, laisser passer l'orage ne suffit pas. Nombre de directeurs d'écoles commencent d'ailleurs à s'inquiéter, et la Conférence des grandes écoles s'est même penchée sur le sujet il y a quelques années.





DIVERS

Philippines : le super typhon Haiyan fait au moins 100 morts

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Le typhon Haiyan, probablement le plus puissant à avoir jamais gagné les terres, se dirige vers la Chine et le Vietnam, où les évacuations ont commencé. | AFP/Charism SAYAT

Le typhon Haiyan, probablement le plus puissant à avoir jamais gagné les terres, se dirige vers la Chine et le Vietnam, où les évacuations ont commencé.Le passage du cyclone Haiyan, samedi 9 novembre, a causé la mort d'au moins cent personnes à Tacloban, une ville de 220 000 habitants située au centre des Philippines. Ce bilan provisoire pourrait s'alourdir dans les prochaines heures, mais la coupure totale de 'électricité et du téléphone compliquent les communications avec la ville. Le directeur de l'aéroport a réussi à faite savoir que "le terminal, la tour de contrôle et tous les équipements de communications sont détruits".

Le gouvernement a dépêché dans la matinée 15 000 soldats vers ces zones les plus touchées par Haiyan, qui a balayé vendredi le centre-est de l'archipel. Il a notamment envoyé des avions C130 chargés de matériel de secours et de communication, des hélicoptères et des unités d'infanterie par camion et à pied. Mais un grand nombre de villages et d'îles de l'archipel sont privés de moyens de communication, compliquant l'organisation des services de secours.
  Image satellite du typhon Haiyan, prise par le NOAA (la National Oceanic and Atmospheric Administration, américaine), le 8 novembre à minuit (heure de Paris).Crédits : Reuters/NOAA
 

 Ces premières informations faisaient craindre le pire pour certaines villes. Le gouvernement a ainsi exprimé son inquiétude, alors que 800 000 personnes avaient été évacuées dans des abris à l'approche de la tempête. "Le président demande pourquoi il y a tant de victimes", a déclaré à la presse Rene Almendras, secrétaire du cabinet du président Benigno Aquino. Quelque 4 millions de personnes habitaient dans les régions traversées par Haiyan, selon les autorités.
Aucun contact n'a par exemple été établi avec la ville portuaire de Guiuan (40 000 habitants), point d'entrée du typhon sur les Philippines vendredi à l'aube. "Nous avons des informations faisant état d'immeubles effondrés, de maisons rasées et de glissements de terrain", a déclaré le chef de la Croix-rouge des Philippines, Gwendolyn Pang.
En frappant les provinces orientales de Leyte et Samar, avec des vents atteignant des pointes de 315 km/heure, le typhon est devenu le plus violent enregistré cette année sur la planète et l'un des plus forts à jamais avoir atteint les terres depuis des décennies.

ÉVACUATIONS AU VIETNAM
Le super typhon continuait sa route samedi au-dessus de la mer de Chine du Sud, vers le Vietnam, où les autorités ont commencé l'évacuation de quelque 100 000 personnes se trouvant sur la trajectoire de Haiyan, attendu dimanche. Les évacuations ont démarré dans les provinces de Danang et Quang Ngai, rapporte le journal étatique Tuoi Tre, alors que le pays a été placé en alerte. Des écoles ont été fermées et les habitants vivant dans les villages côtiers les plus exposés à la tempête ont été déplacés vers des abris, dans des bâtiments publics construits en hauteur, ont précisé les journaux de la presse officielle.
Jeff Masters, météorologue américain chez Weather Underground, une entreprise privée de météorologie, a indiqué cette semaine que Haiyan était "le plus puissant cyclone à toucher terre de l'Histoire". Il a été classé en catégorie 5, la plus élevée. Le précédent record remonte à 1969, lorsque l'ouragan Camille avait touché le Mississipi.
Chaque année, les Philippines sont balayées par une vingtaine de grosses tempêtes ou typhons, entre juin et octobre. L'archipel est la première terre que rencontrent ces tempêtes qui se forment au-dessus du Pacifique. nLe typhon le plus violent de 2012, Bopha, avait frappé les Philippines, laissant quelque 2.000 personnes mortes ou disparues sur Mindanao, une île du sud du pays.

 


Philippines : le super-typhon Haiyan aurait fait 10.000 morts



La ville de Tacloban, aux Phillipines, a été complètement dévastée par le typhon Haiyan. Romeo Ranoco © Reuters

Dans la nuit de vendredi à samedi, un typhon de cinquième catégorie nommé Haiyan a dévasté le centre des Philippines. Selon la police régionale, au moins 10.000 personnes ont été tuées. Le cyclone a détruit 70 à 80% des régions qu'il a traversées vendredi et samedi. Il se dirige désormais vers le Vietnam, où 600.000 personnes ont d'ores et déjà été évacuées. 

Il avait été annoncé comme l'un des typhons les plus puissants de l'année. Il n'a pas failli à sa réputation. Haiyan, classé comme un typhon de cinquième catégorie, est devenu dans la nuit de vendredi à samedi le typhon le plus violent enregistré cette année sur la planète et l'un des plus forts à jamais avoir atteint les terres depuis des décennies. 
"Seuls deux ou trois typhons de la même puissance ont été enregistrés depuis les années 70", explique Alix Roumagnac, directeur de Prédict Service, filiale de Météo France chargée de la gestion des risques naturels. Les vents d'Haiyan ont soufflé à 315 km/h "avec des pointes à 360 km/h" précise-t-il.
Haiayn est distinctement visible depuis l'espace © Nasa

La province de Leyte la plus touchée

Des vagues hautes de cinq à six mètres charriant des débris ont rasé des maisons et noyé des centaines de personnes. "Nous avons eu une réunion la nuit dernière avec le gouverneur et les autres responsables. Le gouverneur a dit que selon les estimations, 10.000 personnes sont mortes", a déclaré un commissaire philippin. "Les dégâts sont énormes."
Le précédent bilan fourni par les autorités faisait état deplus de 1.200 morts, dont mille dans la seule province de Leyte. Ni l'agence nationale des secours ni le gouvernement n'ont confirmé le nouveau décompte.
Une ressortissante australienne d'origine philippine était sur l'île de Leyte, pour rendre visite à sa famille, lorsque le cyclone a balayé la région. Elle dit avoir vu des centaines de corps dans les rues "recouverts de draps, de couvertures, de plastique. C'étaient des femmes et des enfants", a-t-elle dit.
Le cyclone a détruit 70 à 80% des régions qu'il a traversées vendredi et samedi. Erik De Castro © Reuters

Les maisons complètement détruites

Le cyclone a détruit 70 à 80% des régions qu'il a traversées vendredi et samedi.
"Presque toutes les maisons ont été détruites, la plupart totalement. Quelques unes sont encore debout, mais elles sont endommagées", expliquait samedi le major Rey Balido, porte-parole de l'agence nationale des catastrophes naturelles.
A Tacloban, un aéroport a été complètement détruit par le typhon. Romeo Ranoco © Reuters
Super typhoon Haiyan hits Philippines © ITN

Le Vietnam menacé, 600.000 personnes évacuées

Désormais, Haiyan se dirige vers le Vietnam qu'il devrait toucher lundi matin. Selon Alix Roumagnac, s'il a perdu de sa puissance en traversant les Philippines, les vents continuent de souffler à environ 200 km/h. 
Mais le typhon, classé en quatrième catégorie à l'heure actuelle, devrait être rétrogradé en catégorie 1 lorsqu'il touchera la côte vietnamienne. Et si sept millions de personnes se trouvent sur son passage dans le pays, les vents devraient être bien moins violents que les pointes de plus de 300 km/h enregistrées aux Philippines vendredi. 
Des évacuations massives ont commencé. Ainsi, 600.000 personnes ont été invitées à rejoindre des abris, dont certains sont déjà surpeuplés.
 

 
 
 

Canada: le maire de Toronto pourrait se retirer après le week-end

AFP
Le maire de Toronto Rob Ford arrive dans sa mairie suivi du nuée de journalistes, le 8 novembre 2013
Le maire de Toronto Rob Ford arrive dans sa mairie suivi du nuée de journalistes, le 8 novembre 2013 (Photo Geoff Robins. AFP)

Pressé de toutes parts de se retirer de la mairie de Toronto, Rob Ford pourrait profiter du week-end pour préparer sa sortie, a laissé entendre son numéro 2 vendredi en fin de journée.
«Le maire pourrait faire une annonce en début de semaine prochaine», a déclaré son adjoint Norm Kelly, expliquant que l’administration de la quatrième plus grande ville d’Amérique du Nord était actuellement «au point mort».
«On entend dire que (Rob Ford) est prêt à prendre une pause, pas aussi longtemps que beaucoup aimeraient, mais c’est déjà un bon début», a-t-il poursuivi.
Les derniers soutiens au maire se font rares et même au sein de sa propre famille les avis divergent. Vendredi son propre frère aîné Doug, également au conseil municipal de la ville, lui a recommandé de «se retirer une ou quelques semaines». Son avocat Dennis Morris n’a pas exclu que Rob Ford, qui a admis avoir consommé du crack, en plus d’abuser de l’alcool, suive un traitement.
Norm Kelly a toutefois critiqué le projet de conseillers municipaux de voter mercredi prochain une motion demandant l’intervention des autorités provinciales. Le numéro 2 de la mairie espère que les élus locaux règleront cette situation qui ne fait qu’empirer depuis six mois.
Si Rob Ford «ne trouve pas la sortie, je pense que nous devons alors lui montrer la porte», avait lancé un de ses anciens alliés au conseil municipal, Denzil Minnan-Wong.
L’onde de choc politique dépasse Toronto
D’ores et déjà, Rob Ford ne s’exprimera pas dimanche à l’émission de radio «The City», qu’il animait avec son frère Doug. La station NewsTalk 1010 a annoncé vendredi la fin de l’émission.
Vendredi, Rob Ford s’est soumis à la vaccination contre la grippe dans le hall de l’hôtel de ville, aménagé pour l’occasion en salle de soins et envahie de caméras. Après cette séance, le maire est reparti la tête basse et pour une rare fois accompagné d’un garde du corps. «Donnez-moi un peu de temps (...) je dois m’occuper d’un problème personnel très grave», a-t-il lâché, énigmatique, aux nombreux journalistes.
«Robbie n’est pas dépendant»
Il n’y a plus guère que sa mère et sa soeur pour lui conseiller de rester. «Il ne démissionnera pas», a ainsi affirmé sa soeur Kathy Ford tout en assurant que son frère «Robbie n’est pas dépendant à la drogue». Elle en veut pour preuve sa propre expérience: «Je le sais parce que j’ai été moi-même dépendante», a-t-elle confié à la télévision CP24 aux côtés de sa mère.
Depuis son déni de toute dépendance, jusqu’à son aveu d’avoir fumé du crack et abusé de l’alcool, le maire, en moins d’une semaine, a sérieusement terni son image.
Avec la révélation jeudi d’une nouvelle vidéo dans laquelle il profère, agité, ivre et hors de lui, des menaces de mort à l’encontre d’un tiers, ses derniers appuis se sont sérieusement réduits.
L’onde de choc politique a gagné Ottawa où l’embarras a gagné le gouvernement conservateur dont M. Ford est proche.
Un de ses amis, le ministre des Finances Jim Flaherty, a longuement pesé ses mots devant les micros en bredouillant qu'«au final, il lui revient de décider de ce qu’il doit faire».
L’opposition est sortie de sa réserve, le chef du Nouveau parti démocratique Thomas Mulcair disant espérer que «Rob Ford fera la meilleure chose pour Toronto et pour lui-même» soit en substance de quitter son poste pour se soigner.
L’avocat de Rob Ford n’a pas donné de détails sur le traitement que pourrait suivre Rob Ford.
Pour sa mère, Diane Ford, son fils doit d’abord régler son problème de surpoids et tout ira mieux par la suite. Compte tenu des conseils qu’elle lui a donnés il y a tout juste une semaine avant le déclenchement de la tempête, elle doute que le penchant pour l’alcool de son fils soit réglé.
Elle a lui ainsi suggéré quelques mesures simples pour que tout rentre dans l’ordre : prendre un chauffeur, équiper sa voiture d’un anti-démarreur en cas d’alcoolémie et prendre garde à ses fréquentations.




 
Décès d’un des blessés de l’explosion au Palais des Sports

Un homme parmi les quinze blessés de l’explosion survenue vendredi soir à Paris lors des répétitions du spectacle «1789 Les Amants de la Bastille», au Palais des Sports, est décédé, a-t-on appris samedi de source policière.

 

AFP
AFP


La victime, un homme salarié du spectacle qui se trouvait en arrêt cardiaque lorsque les pompiers sont intervenus, est décédé dans la nuit à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. La production a annoncé dans un communiqué qu’elle annulait les représentations prévues ce week-end.
La thèse accidentelle est privilégiée dans cette affaire, selon une autre source policière. L’enquête a été confiée au troisième district de police judiciaire et à la brigade de répression de la délinquance contre la personne, selon cette source.
Peu après 18H00, alors que se mettaient en place les installations en prévision du spectacle prévu à 20H30, un engin explosif a provoqué une déflagration près de la scène, pour une raison pour l’instant inconnue. Un mur en parpaings et une partie d’un plafond se sont effondrés. Aucun spectateur n’avait encore pénétré dans la salle.
«Dove Attia et Albert Cohen, les producteurs du spectacle, se sont immédiatement rendus sur place afin de soutenir les artistes et les techniciens du spectacle ainsi que le personnel du Palais des Sports» a précisé la production dans un communiqué vendredi soir.
«Nous sommes tous sous le choc, artistes, techniciens du spectacle et personnel du Palais des Sports. Nous attendons des nouvelles des blessés de la part des hôpitaux et nous pensons bien évidemment et essentiellement à eux et à leurs familles» écrivent Albert Cohen et Dove Attia.
 

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