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samedi 1 juin 2013

01062013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE




POLITIQUE


UMP : le grand bazar de la primaire



Entre attaques personnelles à répétition et rumeurs de trucage du vote, la première primaire organisée par l'UMP dans la course à la mairie de Paris a démontré une nouvelle fois des difficultés internes rencontrées par l'opposition. Sans véritable leader, les figures du parti jouent l'indépendance et le chacun pour soi.








 

L'UMP tente de sauver sa primaire à Paris

PARIS (AFP) - Par Sylvie MALIGORNE

L'UMP tente samedi de sauver sa primaire pour désigner son candidat aux municipales à Paris lors d'une réunion de l'instance de supervision de ce scrutin, avec l'objectif d'éviter une réédition parisienne de l'épisode mortifère de l'élection du président du parti.
voir le zoom : Le président du Conseil supérieur de la primaire UMP à Paris, Antoine Rufenacht (G), et la candidate aux municipales à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet, le 29 mai 2013 à Paris
Le président du Conseil supérieur de la primaire UMP à Paris, Antoine Rufenacht (G), et la candidate aux municipales à Paris Nathalie Kosciusko-Morizet, le 29 mai 2013 à Paris
afp.com - Jacques Demarthon
 
L'UMP tente samedi de sauver sa primaire pour désigner son candidat aux municipales à Paris lors d'une réunion de l'instance de supervision de ce scrutin, avec l'objectif d'éviter une réédition parisienne de l'épisode mortifère de l'élection du président du parti.
afp.com - Jacques Demarthon
voir le zoom : Un montage des portraits des 4 candidats UMP aux municipales à Paris, Pierre-Yves Bournazel (haut, gauche), Franck Margain (haut, droite), Jean-Francois Legaret (bas, gauche) et Nathalie Kosciusko-Morizet
Un montage des portraits des 4 candidats UMP aux municipales à Paris, Pierre-Yves Bournazel (haut, gauche), Franck Margain (haut, droite), Jean-Francois Legaret (bas, gauche) et Nathalie Kosciusko-Morizet
afp.com -
Le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon, s'est montré confiant en milieu de journée: "Les opérations de vote se déroulent dans de très bonnes conditions", a-t-il dit à l'AFP en regrettant "les déclarations abruptes" de M. Bournazel, qui, selon lui, "n'a pas étayé ce qu'il a avancé".
afp.com -
L'UMP tente samedi de sauver sa primaire pour désigner son candidat aux municipales à Paris lors d'une réunion de l'instance de supervision de ce scrutin, avec l'objectif d'éviter une réédition parisienne de l'épisode mortifère de l'élection du président du parti.
Tout a dérapé vendredi, quelques heures seulement après l'ouverture du vote par voie électronique qui sera clos lundi à 19H00. Le benjamin de la compétition, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, a mis le feu aux poudres en réclamant la "suspension" du scrutin pour cause de "système incontestablement défaillant".
Le jeune élu copéiste a dénoncé l'impossibilité pour certains électeurs de s'inscrire sur le site de la primaire, la possibilité de voter à l'insu d'un tiers, et la poursuite hors délai par la favorite de la consultation Nathalie Kosciusko-Morizet de sa campagne, avec l'organisation de "bureaux de vote" par ses équipes.
Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a été contraint de s'en mêler, et a appelé les candidats "à faire preuve de modération et de sang-froid". Mais son entourage a pris soin de souligner que cette primaire n'était pas supervisée par lui.
"Il est hors de question de suspendre le scrutin", a réaffirmé samedi à l'AFP le président du Conseil supérieur de la primaire Antoine Rufenacht. La veille, il avait déjà prévenu que le "vote i(rait) jusqu'au bout".
"Les candidats qui se sont exprimés comme ils l'ont fait se sont discrédités", a-t-il ajouté, sans citer le nom de M. Bournazel. Un peu plus tôt, sur Europe 1, il avait rappelé la "règle de silence" des candidats pendant les opérations de vote, en enjoignant les uns et les autres à "se taire".
Lors de la réunion, en fin d'après-midi, censée apaiser les tensions entre candidats, M. Rufenacht a prévu de leur rappeler "le respect des engagements souscrits traditionnellement" pour tout scrutin, de répéter qu'il n'était pas question de suspendre les opérations de vote, et de réaffirmer que les recours en contentieux peuvent être engagés après la clôture du scrutin.
Le président de la fédération UMP de Paris, Philippe Goujon, s'est montré confiant en milieu de journée: "Les opérations de vote se déroulent dans de très bonnes conditions", a-t-il dit à l'AFP en regrettant "les déclarations abruptes" de M. Bournazel, qui, selon lui, "n'a pas étayé ce qu'il a avancé".
Dans l'entourage du jeune élu parisien, on a assuré qu'il réclamerait de nouveau dans l'après-midi la suspension du scrutin.
Pierre-Yves Bournazel, qui est soutenu, à titre personnel, par les deux cofondateurs du courant UMP "La droite forte", Geoffroy Didier et Guillaume Peltier, fait le pari qu'il déjouera les pronostics en battant la favorite de la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Pas notre culture"
Son modèle, quand il expose sa stratégie, c'est le socialiste Bertrand Delanöe qui a réussi à s'imposer en 2001 quand personne ne tablait sur lui.
Possibilité d'usurper une identité pour voter, difficulté pour s'inscrire...les quatre candidats à la primaire à un moment ou à un autre se sont alarmés. "Le système est plus sécurisé que d'autres ", a temporisé M. Goujon.
Les électeurs parisiens, qu'ils soient ou non encartés à l'UMP, ont jusqu'à lundi 19H00 pour voter, par voie électronique uniquement. Les résultats doivent être proclamés lundi soir au Musée social, dans le VIIe arrondissement, avant un éventuel deuxième tour du vendredi 7 au lundi 10 juin.
Outre NKM et M. Bournazel, sont en lice également le maire du Ier arrondissement Jean-François Legaret (60 ans, et le conseiller régional Franck Margain (51 ans), vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP).
"#UMP Arrêtons avec les primaires ! Ce n'est décidément pas notre culture ! Je ne voterai pas pour des statuts prévoyant primaires en 2017", s'est exclamée samedi sur son compte Twitter Isabelle Balkany.
Elue de Levallois-Perret, cette amie de Nicolas Sarkozy a sauté à pieds joints sur le psychodrame de la primaire UMP à Paris pour rejeter celle prévue en 2016 qui désignera le candidat du parti pour la présidentielle de 2017. D'autant que les statuts, qui seront soumis au vote des militants, ne prévoient pas d'exception de primaire pour un ex-chef de l'Etat et donc M. Sarkozy.









Valls "assumerait ses responsabilités" si on lui proposait Matignon

                           
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls en déplacement le 31 mai 2013 à Marignane - Boris Horvat
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui se qualifie lui-même d'"ambitieux", affirme dans un entretien à paraître samedi dans la Provence qu'il "assumerait ses responsabilités" si on lui proposait le poste de Premier ministre.
© Boris Horvat
 
 
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui se qualifie lui-même d'"ambitieux", affirme dans un entretien à paraître samedi dans la Provence qu'il...
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui se qualifie lui-même d'"ambitieux", affirme dans un entretien à paraître samedi dans la Provence qu'il "assumerait ses responsabilités" si on lui proposait le poste de Premier ministre.
"À 50 ans, j'ai la chance d'être ministre et d'assumer une responsabilité importante. Je reste très concentré sur cette mission. Elle est passionnante et j'ai envie de réussir, de rester longtemps à ce poste", explique le ministre à qui l'on demande s'il accepterait le poste de Premier ministre.
"Ce que la vie politique me donnera ensuite? Je fais de la politique, je suis ambitieux. J'ai été candidat à la primaire, j'ai des responsabilités gouvernementales, j'ai été maire et député pendant plus de dix ans", poursuit-il. "Si, demain, on me proposait d'autres responsabilités, je les assumerais, bien évidemment. J'ai toujours pensé que j'avais la capacité d'assumer les plus hautes responsabilités de mon pays", assure-t-il.
"Mais il y a un président de la République, François Hollande, qui je l'espère est là pour longtemps. Il y a aussi un Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui fait bien son job. Et il faut de la constance et de la durée pour réussir. Il ne faut pas zigzaguer en permanence en pensant à la prochaine étape. Je reste donc totalement concentré sur ma responsabilité actuelle", conclut-il.







Un Britannique tué en Syrie

LONDRES - Un ressortissant britannique a été tué en Syrie, a annoncé vendredi le Foreign Office, confirmant en partie des informations de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) selon lesquelles trois Occidentaux ont été tués mercredi par l'armée syrienne.

D'après ce que nous savons, un ressortissant britannique a été tué en Syrie. Sa famille a été informée et nous lui offrons une assistance consulaire, a déclaré un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères.

Le Foreign Office n'a fourni aucun détail sur ce ressortissant.

Mais des médias britanniques ont indiqué qu'il s'agissait d'Ali al-Manasfi, un Londonien âgé de 22 ans.

Selon la chaîne de télévision britannique ITV, le jeune homme avait disparu de son domicile il y a quatre mois.

Sa famille, qui avait signalé sa disparition à la police, a appris par la suite qu'il était parti pour la Syrie, et le jeune homme l'a appelée plusieurs fois depuis ce pays, selon ITV.

Ses proches ont été choqué d'apprendre que le jeune homme, qu'ils décrivent comme un brave garçon, s'était rendu dans ce pays déchiré par la guerre civile, toujours selon ITV.

L'OSDH avait indiqué jeudi que trois Occidentaux, dont une Américaine et un Britannique musulmans, avaient été tués par l'armée syrienne mercredi dans le nord-ouest de la Syrie alors qu'ils étaient vraisemblablement en train d'aider la rébellion.

Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, les trois individus étaient vraisemblablement en train de prendre des photos de positions militaires sur la route entre la localité de Harem et la ville d'Idleb lorsqu'ils sont tombés dans cette embuscade.

Il avait précisé n'avoir pas connaissance de la nationalité du troisième Occidental.









Syrie: renforts rebelles à Qousseir, Al-Nosra classé "terroriste" par l'ONU

Les insurgés retranchés dans la ville syrienne clé de Qousseir ont reçu des renforts pour repousser l'assaut de l'armée et du Hezbollah libanais, alors que l'ONU a classé vendredi groupe "terroriste" le Front jihadiste Al-Nosra,  fer de lance de la rébellion dans le pays en guerre.

Photographe :  :: Des soldats syriens combattent les rebelles dans la ville de Qousseir, le 23 mai 2013
A l'étranger, la presse russe a affirmé que Moscou, un allié du régime syrien, n'avait pas encore livré de missiles sol-air S-300 à Damas contrairement à ce qu'a laissé entendre le président Bachar al-Assad. Le constructeur aéronautique MiG a dit que 10 avions de combat pourraient lui être fournis.
Signe que le conflit risque de dépasser les frontières, M. Assad a agité, dans une interview diffusée jeudi, la menace d'ouvrir un front au Golan avec Israël et promis de riposter à toute nouvelle attaque de ce pays qui a mené trois raids près de Damas contre des cibles militaires ces derniers mois.
Sur le terrain, les troupes du régime et les combattants du puissant mouvement armé chiite Hezbollah prennent toujours en étau les rebelles à Qousseir (centre-ouest), que le régime cherche à contrôler
La télévision officielle syrienne a affirmé que l'armée encerclait les "terroristes" de tous les côtés, en allusion aux rebelles.
Mais selon l'opposition et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un grand nombre d'insurgés ont réussi à entrer dans la ville, en ouvrant une brèche dans le nord-est, pour prêter main forte à leurs frères d'armes.
Ailleurs dans le pays dévasté par les combats sur de nombreux fronts, plus de 30 prisonniers sont morts ces dix derniers jours dans les affrontements qui se poursuivent entre rebelles et soldats dans la prison centrale d'Alep (nord), où sont détenus environ 4.000 prisonniers.
Conférence en préparation
Alors que la communauté internationale s'inquiète du rôle croissant des groupes jihadistes au sein de la rébellion, le Conseil de sécurité de l'ONU a annoncé avoir ajouté le front Al-Nosra à sa liste d'organisations "terroristes", en raison de liens avec Al-Qaïda, imposant un gel de ses avoirs au niveau international et un embargo sur ses armes.
Entretemps les efforts se multiplient pour tenter de mettre fin au conflit, qui a fait plus de 94.000 morts depuis mars 2011 et poussé à la fuite plus de cinq millions de Syriens.
Les Nations unies ont annoncé que des représentants des Etats-Unis, de Russie et de l'ONU tiendront le 5 juin une réunion à Genève pour préparer une conférence internationale de paix que Washington et Moscou cherchent à réunir.
Le régime syrien a donné son accord de principe pour y participer mais l'opposition, qui exige le départ de M. Assad, a affirmé qu'elle ne s'y rendrait pas tant que "les milices de l'Iran et du Hezbollah envahissent la Syrie".
Excluant tout départ du pouvoir, M. Assad, qui s'est dit "très confiant" dans la victoire, n'a pas écarté de se présenter à la présidentielle de 2014.
Le secrétaire d'Etat John Kerry a exhorté la Russie à cesser de livrer des armes à la Syrie pour ne pas mettre en péril la conférence de paix. "Cela n'aide pas d'avoir les S-300 transférés dans la région au moment où l'on tente d'organiser" cette conférence, a dit M. Kerry pour qui de telles livraisons font notamment "fait peser un risque pour Israël".
Opposition élargie
Après huit jours d'âpres discussions à Istanbul, la Coalition de l'opposition rongée par les divisions a annoncé son élargissement à une quarantaine de membres, mais repoussé l'élection de son nouveau président à la mi-juin et la formation du "gouvernement transitoire" à une date indéterminée.
Les rivalités de l'opposition ont été critiquées par des manifestants anti-régime en Syrie qui, lors de protestations, ont arboré des pancartes affirmant que "la Coalition de l'opposition est devenue une partie du problème plus qu'une partie d'une solution".
Pour leur part, Washington et Londres ont confirmé le décès en Syrie d'une Américaine et d'un Britannique de confession musulmane, après l'annonce par l'OSDH de la mort de trois Occidentaux tués par l'armée mercredi alors qu'ils aidaient vraisemblablement la rébellion. Le Canada a dit enquêter sur l'éventuelle mort d'un de ses ressortissants.
Enfin, un groupe de médecins travaillant en Syrie a affirmé que ses membres avaient vu des dizaines de personnes souffrant de ce qu'ils pensent être des attaques à l'arme chimique, et accusé le régime d'en être responsable. Régime et rébellion se sont mutuellement accusé de recourir à ces armes.










Des roquettes tirées de Syrie s'écrasent au Liban

BEYROUTH - Six roquettes tirées de Syrie se sont abattues samedi dans l'est du Liban voisin, sans faire de victime, a déclaré une source de sécurité.

Six roquettes se sont écrasées dans le secteur entre Saraain al-Fawqa et Saraain al-Tahta près de l'aéroport de Rayaq, dans la région de la Békaa, a indiqué à l'AFP cette source.

Elles ont été tirées depuis le territoire syrien et il n'y a pas eu de victime, a ajouté cette source qui avait fait état auparavant de quatre roquettes.

Des roquettes tirées depuis la Syrie s'abattent régulièrement en territoire libanais, visant soit des zones sunnites, une communauté qui soutient en majorité les rebelles syriens, soit les fiefs du mouvement chiite Hezbollah, allié du régime de Bachar al-Assad.

La semaine dernière, une femme a été tuée lorsque trois obus de mortier tirés depuis la Syrie sont tombés près de la ville de Hermel, un bastion du Hezbollah.

Si officiellement le Liban affiche une position de neutralité sur le conflit qui fait rage chez son voisin, il est cependant profondément divisé entre pro et anti-Assad. Des affrontements meurtriers ont notamment lieu régulièrement à Tripoli, la grande ville du nord, entre partisans des deux camps.

De plus, le puissant mouvement Hezbollah combat aux côtés de l'armée syrienne et des sunnites libanais sont par ailleurs allés renforcer les rangs de la rébellion.

Toujours dans l'est du Liban, des inconnus ont ouvert le feu à l'aube sur le mausolée de sayyda Khawla, un lieu de pèlerinage pour les chiites, à l'entrée sud de la ville de Baalbeck, a rapporté l'agence nationale libanaise ANI.

Plusieurs balles ont touché le mausolée ainsi qu'une jeep stationnée, selon l'agence.

Vendredi, le Parlement libanais a prolongé son mandat et reporté les élections prévues en juin en raison de l'incapacité des partis politiques à s'accorder sur une loi électorale mais surtout des profondes divisions suscitées par la guerre en Syrie voisine










Le chef du Pentagone met la pression sur Pékin, accusé de cyber-espionnage


Le Monde.fr avec AFP

Chuck Hagel, le 1er juin à Singapour.
Chuck Hagel, le 1er juin à Singapour. | AP/Wong Maye-E


Le chef du Pentagone Chuck Hagel a profité samedi 1er juin d'un forum sur la sécurité en Asie en présence d'une délégation militaire chinoise pour accuser Pékin de se livrer à l'espionnage informatique, un phénomène en recrudescence qui inquiète Washington. Souhaitant manifestement mettre la pression sur les autorités chinoises avant un sommet entre le président américain Barack Obama et son homologue, Xi Jinping, la semaine prochaine, le secrétaire à la défense a réaffirmé que les coupes budgétaires qui frappent le Pentagone ne remettaient pas en cause la stratégie américaine du pivot vers l'Asie-Pacifique. Celle-ci vise au renforcement des moyens américains dans la région pour faire notamment face à la montée en puissance militaire de la Chine.
"Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude sur la menace grandissante des intrusions informatiques, dont une partie semble liée à l'armée et au gouvernement chinois", a déclaré le ministre américain dans un discours devant les principaux responsables de la défense en Asie à l'occasion du forum sur la sécurité du Shangri-La Dialogue organisé chaque année à Singapour. "Nous devons reconnaître qu'il y a besoin de règles de conduite communes dans de nouveaux domaines", a-t-il ajouté, jugeant toutefois "positif" l'établissement d'un groupe de travail consacré à internet entre Washington et Pékin.
Début mai, un rapport du Pentagone au Congrès a dénoncé une vaste campagne d'espionnage informatique menée par Pékin pour tenter de collecter des renseignements sur les programmes de défense américains. Les accusations de M. Hagel interviennent quelques jours après la révélation que des hackers chinois ont réussi à pénétrer des systèmes informatiques comprenant les données de nombreux systèmes d'armes américains. Pékin a nié en bloc ces agissements.
Barack Obama, qui avait déjà évoqué des conversations "musclées" avec les Chinois sur l'espionnage informatique, devrait aborder ce dossier brûlant lors de sa première rencontre avec Xi Jinping les 7 et 8 juin en Californie.










ECONOMIE

Le FMI verse une nouvelle aide de 1,7 milliard d'euros à la Grèce

WASHINGTON - Le Fonds monétaire international a annoncé vendredi le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce de 1,7 milliard d'euros, dans le cadre du plan de sauvetage du pays mené de concert avec les dirigeants de la zone euro.

Ce nouveau prêt porte à 6,6 milliards d'euros le montant total versé à Athènes par le FMI depuis l'annonce du renflouement du pays au printemps 2012 à hauteur de 173 milliards d'euros au total, dont 28 milliards pour le Fonds.









PSA, Renault, racket au CICE, Mediator : les dix actus industrielles qui ont marqué la semaine

Par  
Pose d'un feu arrière gauche sur une DS5 sur le site de PSA Sochaux     

Compétitivité. C'est le mot qui a marqué la semaine de PSA Peugeot Citroën et Renault. Négociations d'accord avec les salariés, inauguration d'une nouvelle plateforme pour produire des nouveaux modèles... L'avenir se prépare malgré la crise pour les deux constructeurs automobiles français. L'industrie pharmaceutique attendait le procès du Mediator. Elle devra encore patienter un an, avec le nouveau report pour supplément d'information demandé par les parties civiles.
PSA prépare son accord compétitivité...
Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën Philippe Varin a lancé, le 29 mai, une étape importante du sauvetage du groupe automobile avec l’ouverture d’un cycle de négociations sur la compétitivité. D’ici le mois d’octobre, la direction et les représentants des salariés se réuniront chaque semaine pour tenter d’aboutir à un accord de compétitivité. Trois grands thèmes seront abordés, notamment pour associer les salariés à la vision stratégique et aux projets d’avenir de l’entreprise.
... et Renault célèbre le sien
Opération communication chez Renault cette semaine. Le 28 mai, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ont vanté dans l'usine de Flins (Yvelines) l’accord de compétitivité signé le 13 mars dernier chez le constructeur automobile. "Vous avez fait l’an II du redressement productif, a déclamé Arnaud Montebourg. Il y a un retour de Renault en France et dans le made in France !", s’enthousiasme alors le ministre.
Dans le même temps, le constructeur dévoile la nouvelle plateforme "15/40" de son usine de Douai (Nord), qui accueillera la production de cinq nouveaux modèles de l’Alliance Renault-Nissan.

Avec le Smart Industry Summit, le numérique se met au service de l'industrie
Le 29 mai, L'Usine Nouvelle organisait pour la première fois cette année le Smart Industry Summit, un rendez-vous consacré à la place du numérique dans l'industrie. Articles, suivi en direct, interviews vidéo… revivez les conférences et les déclarations de Laurence Parisot, Gilles Babinet, Guy Mamou-Mani, Benoît Thieulin, Olivier Fecherolle et les autres intervenants dans notre résumé.

Commerce : UE vs Chine
Nouvel épisode dans la guerre commerciale que se livrent l’Union européenne et la Chine. Le 27 mai, on apprend que Pékin a notifié la Commission européenne de l’ouverture d’une enquête à l’égard des chimistes Solvay et Dow Chemical, soupçonnés de dumping. Solvay ne s’alarme pas, affirmant ne pas avoir exporté de perchloroéthylène vers la Chine depuis 18 mois. Alors que la Commission européenne souhaite imposer de lourds droits de douanes sur les importations de panneaux solaires chinois, une étude montre qu’une majorité de pays européens désapprouve le projet de la Commission européenne.

Un accord social se profile chez ArcelorMittal à Florange
Les organisations syndicales d'ArcelorMittal de Florange (Moselle) sortent satisfaites des négociations marathon avec la direction du groupe sidérurgique dans la nuit du 29 au 30 mai. L’accord sur le volet social de l’arrêt des hauts-fourneaux, qui entraîne 780 suppressions de poste mais pas de licenciements secs, devrait être conclu le 7 juin.

Un nouveau report du procès du Mediator
La présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre décide le 31 mai du report du procès du Mediator, du nom de ce médicament antidiabétique soupçonné d'avoir causé le décès de milliers de patients par valvulopathie. Le parquet et les parties civiles réclament un supplément d’information avec les éléments de l’instruction menée en parallèle à Paris pour les mêmes faits. Un peu plus tôt dans la semaine, les débats ont permis d’évoquer les limites de la pharmacovigilance, notamment sur le manque de remontée et de prise en compte des effets secondaires des médicaments, ainsi que sur les mauvaises prescriptions de certains médecins. La date du 15 mai 2014 est avancée pour la tenue d’un nouveau procès à Nanterre.

Spanghero sur le point de baisser le rideau
Le 28 mai, les salariés de l’entreprise Spanghero de Castelnaudary (Aude), secouée par les scandales de la viande de cheval et de mouton d’origine britannique, apprennent que le plan de sauvegarde de l’emploi portera sur la totalité de l’effectif, soit 240 personnes. Les deux projets de reprise partielle déposés n’ont pas convaincu, mais un délai supplémentaire a été laissé jusqu’au 5 juin.

Racket au CICE : Montebourg monte au créneau
Le 27 mai, le médiateur des relations inter-entreprises, Pierre Pelouzet, informe le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg de certaines pratiques de grands groupes. Ils imposeraient à leurs fournisseurs des baisses de prix correspondant au CICE, le crédit d’impôt compétitivité emploi mis en place par le gouvernement cet hiver. Le ministre s’implique alors personnellement pour défendre les victimes de ce qu’il appelle le "racket au CICE".

L’Europe tacle la France après ses mesures contre le médicament Diane 35
Le 30 mai, l'organisme européen regroupant les agences nationales du médicament des différents pays européens (CMDh) décide de conforter la position de l'Agence européenne du médicament (EMA) sur le rapport bénéfices/risques de l'antiacnéique utilisé comme contraceptif Diane 35. Un désaveu pour la France, qui a suspendu les autorisations de mise sur le marché de ce médicament fin janvier... et une victoire pour le groupe pharmaceutique allemand Bayer, qui commercialise Diane 35.

Le gouvernement décide d’encadrer l’utilisation de la cigarette électronique
Le 31 mai, la ministre de la Santé Marisol Touraine fait part de son intention d’interdire la cigarette électronique dans les lieux publics et pour les moins de 18 ans. Une décision qui fait suite à la remise d’un rapport d’experts sur la e-cigarette le 28 mai par l’Office français de prévention du tabagisme, dont sont issues 28 recommandations pour entamer une réglementation de ce substitut au tabac qui bénéficie d'un grand succès en France.

Elodie Vallerey









Pékin présente un plan pour améliorer la qualité de son lait pour bébés

Le Monde.fr avec AFP
Une fermière remplit un bidon de lait à Shenyang, en Chine, le 20 septembre 2008.
Une fermière remplit un bidon de lait à Shenyang, en Chine, le 20 septembre 2008. | AP


Pékin a dévoilé un vaste plan censé restaurer la confiance des consommateurs chinois dans le lait en poudre pour bébés fabriqué en Chine, a rapporté samedi 1er juin la presse officielle. Cette question très sensible après une succession de scandales alimentaires a été vendredi au centre d'une réunion du gouvernement présidée par le premier ministre Li Keqiang, a précisé le journal China Daily. Le plan proposé par l'exécutif comprend des aides à la restructuration des fermes de production et des contrôles de qualité renforcés.
La qualité du lait en poudre est un "problème économique et social majeur qui touche à l'avenir de la nation, a résumé le gouvernement dans un communiqué. Nous considérons qu'il est urgent d'améliorer les normes de sécurité nationales du lait en poudre pour bébés".
M. Li a donc promis le lancement de campagnes ciblées visant la filière lait chinoise, avec des contrôles de qualité aux différentes étapes de la production, de l'élevage du cheptel jusqu'aux conditionnement et transport. Ce suivi sera réalisé avec des codes électroniques inspirés de ceux utilisés dans l'industrie pharmaceutique, a précisé le gouvernement. L'exécutif chinois s'est aussi engagé à promouvoir les fusions des petites fermes d'élevage où le confort animal, la productivité et le respect des normes sanitaires sont jugés insuffisants.
 
MARCHÉ NOIR DU LAIT
Depuis le retentissant scandale du lait frelaté à la mélamine, qui en 2008 avait tué six enfants et rendu malade 300 000, la Chine a enregistré une succession de nouvelles affaires qui ont achevé de salir la réputation de son industrie laitière nationale. De fait, des millions de familles chinoises ont désormais perdu toute confiance dans le lait produit en Chine et s'approvisionnent à l'étranger.
Lire nos récents articles : le trafic de lait en poudre importé de Suisse, la mort de trois enfants dans une nouvelle affaire de lait contaminé, le scandale du lait aux protéines de cuir, et les nouveaux soupçons sur la contamination de lait.
Installation à HongKong de l'artiste Ai Weiwei, "Baby Formula 2013", composée de 2 000 boîtes de lait en poudre (voir notre portfolio).
L'artiste contestataire chinois Ai Weiwei a créé à Hong Kong une oeuvre, intitulée "Baby Formula 2013", composée de 2 000 boîtes de lait en poudre afin de mettre en lumière les problèmes de sécurité alimentaire en Chine. L'installation d'Ai Weiwei intitulée mesure 10 mètres sur 8.
L'artiste contestataire chinois Ai Weiwei a créé à Hong Kong une oeuvre, intitulée "Baby Formula 2013", composée de 2 000 boîtes de lait en poudre afin de mettre en lumière les problèmes de sécurité alimentaire en Chine. L'installation d'Ai Weiwei intitulée mesure 10 mètres sur 8. | AFP/PHILIPPE LOPEZ


Cette demande gigantesque a provoqué des pénuries à Hong Kong et aussi loin que l'Australie, l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Nouvelle-Zélande. Plusieurs gouvernements ont dû mettre en place des systèmes de quotas tandis que se développait un immense marché noir sur Internet, des revendeurs en Europe et ailleurs achetant localement des boîtes de lait pour ensuite les revendre au prix fort en Chine.
 








JUSTICE ?

 

Takkiedine mis en examen et écroué 


Ziad Takkiedine en  octobre 2011.
Ziad Takkiedine en octobre 2011. (Photo Miguel Medina. AFP)
                                                                                                          
Libération

L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, déjà poursuivi dans l’affaire Karachi, a été écroué vendredi soir après une nouvelle mise en examen, notamment pour corruption d’agent public étranger et escroquerie, a annoncé à l’AFP une source judiciaire.
L’intermédiaire en armement avait été placé en garde à vue jeudi matin par les policiers qui le soupçonnent d’avoir envisagé de fuir la France malgré son contrôle judiciaire en cherchant à se procurer un passeport diplomatique de la République dominicaine.
C’est lors d’une perquisition le 11 avril à son domicile que les policiers ont découvert l’existence d’un courriel qui permettait de comprendre que M. Takieddine allait se faire délivrer ce document.
Le parquet de Paris avait ouvert début mai une information judiciaire pour «corruption d’agent public étranger» et «escroquerie», procédure à laquelle ont été jointes deux autres instructions qui visaient M. Takieddine pour «fraude fiscale» et «organisation frauduleuse d’insolvabilité».
Déféré vendredi au parquet, l’homme d’affaires a été mis en examen dans la soirée pour l’ensemble de ces chefs, puis placé en détention provisoire par un magistrat spécialisé, selon la source judiciaire
M. Takieddine, qui a interdiction de quitter le territoire dans le cadre de son strict contrôle judiciaire, est soupçonné d’avoir cherché à se procurer contre 200 000 dollars un passeport diplomatique de République dominicaine émis en janvier 2013, avait indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
Deux autres hommes, dont l’un de nationalité américaine, avaient été arrêtés dans cette enquête. Soupçonnés d’avoir joué un rôle dans les démarches pour l’obtention de ce faux document, ils ont également été mis en examen vendredi et placés sous contrôle judiciaire.









Fraude fiscale : la filiale française de la banque UBS mise en examen

 

La banque UBS accusée d'avoir monté un système destiné à faciliter la fraude fiscale depuis la France © Maxppp

UBS France est accusée d'avoir démarché, pendant les années 2000, des clients français afin qu'ils ouvrent des comptes non déclarés en Suisse. Une pratique évidemment illégale. L'ancien directeur général, un ancien dirigeant et un ancien employé sont déjà mis en examen dans le cadre de cette enquête.
C'est une note anonyme, transmise à l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), qui a éveillé les soupçons il y a quelques mois. Dans cette note, une drôle de pratique mise au jour : l'existence de "carnets du lait" entre 2002 et 2007 chez UBS, pour convaincre les riches Français d'ouvrir des comptes non déclarés en Suisse. Une expression qualifiant en fait un vaste système destiné à enregistrer les ouvertures de comptes non déclarées en Suisse, réalisées par les commerciaux de la banque. Avantage : le système permet de ne laisser aucune trace de ces opérations, tout en calculant le bonus auquel peuvent prétendre les employés zélés en fin d'année.

Une liste transmise au fisc français

Dernier épisode en date, donc : la mise en examen, pour complicité de démarchage illicite, de la filiale de la banque à Paris, UBS France. Une filiale également placée sous statut de témoin assisté pour blanchiment de démarchage et blanchiment de fraude fiscale. Patrick de Fayet, ancien directeur général d'UBS France, mais aussi un ancien dirigeant du bureau d'UBS à Lille et un cadre de Strasbourg ont déjà été mis en examen dans le cadre de l'enquête menée depuis avril 2012 par les juges Guillaume Daïeff et Serge Tournaire.
Détail intéressant : les juges ont également transmis au fisc français une liste de 353 personnes soupçonnées d'avoir détenu un compte en Suisse. Mais reste désormais le plus difficile : obtenir une coopération de la Suisse pour tenter d'éclaircir la situation de ces contribuables particuliers.
Par Yann Bertrand










Affaire Tapie : l'ancien patron du Crédit lyonnais attaque l'arbitrage


 
Jean Peyrelevade, patron du Crédit Lyonnais de 1993 à 2003, a de nouveau attaqué samedi l'arbitrage dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais.
Jean Peyrelevade, patron du Crédit Lyonnais de 1993 à 2003, a de nouveau attaqué samedi l'arbitrage dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais.
| (AFP/ STEPHANE DANNA.)

 
Jean Peyrelevade, l’ex-patron du Lyonnais de 1993 à 2003, appuie ce samedi la décision de l’Etat de se porter partie civile dans l’affaire de l’arbitrage rendu en 2008 et ayant bénéficié à Bernard Tapie à propos de la vente d'Adidas.                                         
                                                                                                                                                                          L'ancien PDG du Crédit Lyonnais appelle de ses voeux à une annulation d'un arbitrage qui aurait été «manipulé».

Interrogé samedi sur France Inter , il a salué la décision de l'Etat de se porter partie civile dans l'affaire : «De cette manière, ses représentants actuels vont avoir accès à tous les éléments de l'instruction

L'homme d'affaires Bernard Tapie s'était vu octroyer 403 millions d'euros, intérêts compris. L'affaire pourrait être remise en question alors que deux protagonistes ont été placés en garde à vue cette semaine, quelques jours après l'audition devant la Cour de Justice de la République (CJR) de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, en fonctions en 2008.

Selon Jean Peyrelevade «la conviction d'une manipulation ne suffit pas. Il faut faire la preuve d'une connivence entre le défenseur de Bernard Tapie et quelqu'un à l'intérieur de la sphère arbitrale.» L'ancien patron du Crédit Lyonnais poursuit: «Il s'agit d'un recours difficile mais deux éléments peuvent être pris en compte.»

Les 40 millions d'euros de préjudice moral vivement contestés
Jean Peyrelevade détaille ses pistes : «Le montant des 40 millions d'euros de préjudice moral avait été fixé en raison d'une plainte de Bernard Tapie qui s'estimait insulté (il aurait été traité d'ordure par l'ancien patron du Crédit lyonnais ndlr). Ce point avait été porté devant un tribunal et Bernard Tapie, qui réclamait 300 000 € à l'époque, avait été débouté. Pourtant jugé, cet élément a clairement été repris à l'envers par l'arbitrage.» Par ailleurs Jean Peyrelevade indique que «deux lettres figurent dans le dossier prouvant que le Crédit Lyonnais n'a jamais racheté Adidas via un montage de sociétés basées dans des paradis fiscaux».

Jean Peyrelevade avait mercredi déjà qualifié de «gigantesque manipulation» l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie. «L’Etat d’aujourd’hui doit essayer de compenser les fautes de l’Etat d’hier.»

« Je suis heureux de voir que la justice commence à se poser des questions sérieuses sur un arbitrage dont j’ai toujours dit qu’il était premièrement illégal, et deuxièmement, à mes yeux, le résultat d’une gigantesque manipulation », a poursuivi Jean Peyrelevade, qui considère cette affaire comme « l’un des plus gros scandales de la République ».  
 









SOCIAL

 

Très hauts revenus : la taxe à 75% appliquée dès 2013



Le ministère français de l'Economie et des Finances propose que la taxe dite à 75% sur les rémunérations dépassant un million d'euros par an s'applique aux salaires versés en 2013 et 2014 et non plus à partir de 2014 seulement.

Le ministère français de l'Economie et des Finances propose que la taxe dite à 75% sur les rémunérations dépassant un million d'euros par an s'applique aux versés en 2013 et 2014 et non plus à partir de 2014 seulement, selon le site du «Figaro».
Bercy a achevé sa réflexion sur le mode d'application de cette promesse de campagne du candidat Hollande dont une première version avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, et n'attend plus que les arbitrages de l'Elysée.                                        

Mais dans la crainte d'une nouvelle censure, le ministère «précise qu'il faudra bien s'assurer auparavant que le Conseil d'État valide ce choix», indique le quotidien, rappelant que la taxe à 75% fera partie du projet de budget pour 2014 mais s'appliquerait aux rémunérations de 2013. «Généralement, le Conseil constitutionnel admet cette petite rétroactivité fiscale», note Le Figaro.

Mille personnes concernées

La taxe intégrerait le salaire (brut imposable), mais aussi les primes, les bonus, les jetons de présence, les stock-options et les gratuites, précise le quotidien. Les dividendes en seront exclus comme prévu initialement ainsi que l'intéressement et la participation. Cette seconde version de la taxe qui ne sera appliquée que sur une durée de deux ans, sera payée non par le salarié mais par l'entreprise. Selon le quotidien, quelque 1 000 salariés sont concernés.

Elle devrait rapporter 500 millions d'euros à condition que les entreprises ne délocalisent pas leurs hauts dirigeants pour y échapper ou n'accroissent pas le poids des dividendes dans leur rémunérations ou ne baissent pas simplement leurs salaires.

LeParisien.fr









SOCIETE

 

Istanbul retrouve le calme après une nuit d'affrontements

Le Monde.fr avec AFP
Le calme est revenu samedi 1er juin au petit matin à Istanbul, au terme d'une nuit de violents affrontements entre forces de l'ordre et manifestants opposés à un projet d'urbanisation. Au cœur des affrontements, la place Taksim, au centre de la mégapole turque, était débarrassée au lever du jour de l'épais nuage de gaz lacrymogènes qui la recouvrait depuis la veille. Des groupes de policiers en tenue antiémeute, bouclier au poing, et des véhicules blindés équipés de canons à eaux étaient en position en différents points de la place, à nouveau livrée aux passants malgré une odeur persistante de gaz.
Les protestations contre un projet urbain controversé se sont poursuivies toute la nuit de vendredi à samedi à Istanbul.
Les protestations contre un projet urbain controversé se sont poursuivies toute la nuit de vendredi à samedi à Istanbul. | REUTERS/UMIT BEKTAS


Dans les rues environnantes jonchées de débris, les commerces ont rouvert timidement. Quelques barrages faits de mobilier urbain ou de planches brûlées entravaient toujours la circulation sur certains axes menant à la place, occupés par des grappes de jeunes au visage recouvert d'un foulard.
Les affrontements qui ont embrasé le centre d'Istanbul ont débuté vendredi à l'aube avec l'intervention musclée de la police pour déloger quelques centaines de militants qui occupaient le parc Gezi, sur la place Taksim, pour y empêcher le déracinement de 600 arbres dans le cadre d'un projet d'aménagement urbain, comme le relate sur son compte Twitter le correspondant du "Monde" à Istanbul.
 


 
Ameutés par les réseaux sociaux, de nombreux militants associatifs sont venus en renfort pour affronter les forces de l'ordre, rejoints au fil de la journée par beaucoup d'autres manifestants venus dénoncer la politique du gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002. Des dizaines de manifestants ont été blessés au cours de ses affrontements, Amnesty International évoquant vendredi le chiffre de plus d'une centaine.
Rassemblement place Taksim à Istanbul.
Rassemblement place Taksim à Istanbul. | AFP/GURCAN OZTURK


ERDOGAN INFLEXIBLE
Les autorités n'ont donné aucun chiffre précis. Vendredi en fin de journée, le gouverneur de la ville Huseyin Avni Mutlu s'est contenté d'indiquer que douze personnes étaient toujours hospitalisées en fin de journée, dont une femme victime d'une fracture du crâne, et qu'au moins soixante-trois personnes avaient été interpellées.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. | REUTERS/OSMAN ORSAL


Si le revenu par habitant a triplé en Turquie depuis l'arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP), en 2002, M. Erdogan est accusé de dérives autoritaires et de vouloir "islamiser" la société turque. La semaine dernière, le vote d'une loi restreignant la consommation et la vente d'alcool a ainsi suscité l'ire des milieux libéraux. M. Erdogan a fait savoir mercredi qu'il ne reculerait pas. "Faites ce que vous voulez, nous avons décidé", avait-il lancé à ses détracteurs.









 

Plusieurs milliers de manifestants à Francfort contre l'austérité

FRANCFORT (AFP)

Plusieurs milliers de personnes, 5.000 selon la police, participaient samedi à Francfort à une manifestation contre les politiques d'austérité en Europe, à l'appel du collectif anticapitaliste Blockupy, a constaté un journaliste de l'AFP.
voir le zoom : Des policiers surveillent l'entrée de la Banque centrale européenne (BCE) avant une manifestation à Francfort, le 1er juin 2013
Des policiers surveillent l'entrée de la Banque centrale européenne (BCE) avant une manifestation à Francfort, le 1er juin 2013
afp.com - Fredrik Von Erichsen
 
Plusieurs milliers de personnes, 5.000 selon la police, participaient samedi à Francfort à une manifestation contre les politiques d'austérité en Europe, à l'appel du collectif anticapitaliste Blockupy, a constaté un journaliste de l'AFP.
afp.com - Fredrik Von Erichsen
Plusieurs milliers de personnes, 5.000 selon la police, participaient samedi à Francfort à une manifestation contre les politiques d'austérité en Europe, à l'appel du collectif anticapitaliste Blockupy, a constaté un journaliste de l'AFP.
D'autres manifestations anti-austérité sont également prévues dans le sud de l'Europe.
La manifestation francfortoise, lancée dans le centre de la ville, doit rejoindre les abords de la Banque centrale européenne (BCE) où un rassemblement est prévu aux alentours de 16h30 alors que le 1er juin marque le 15e anniversaire de la fondation de l'institution.
Syndicats et organisations de gauche (Verdi, IG Metall, le parti Die Linke, Attac, etc.) participaient à l'initiative qui fait suite à une autre manifestation organisée la veille et qui avait réuni près de 2.000 personnes contre l'austérité et la spéculation agricole.
"Nous voulons clairement dire que la politique de la banque centrale européenne et de la troïka, soumises à l'influence capitale du gouvernement fédéral, n'est pas la solution", a affirmé à l'AFP Roland Süss, porte-parole de Blockupy.
"J'appartiens à la génération du babyboom et nous avons eu une vie relativement bonne. Mais maintenant, nous nous battons pour notre propre survie", a expliqué à l'AFP Marica Frangakis, 62 ans, une manifestante grecque d'Attac, venue pour un débat organisé par Blockupy.
En Grèce, les gens "sont désespérés après une crise de cinq ans" et "c'est bien de voir que les gens (en Allemagne) se sentent aussi concernés par la crise".
"Je suis contente de voir les gens ensemble pour exprimer leur solidarité", a-t-elle souligné, ajoutant: "nous avons besoin de plus de solidarité, le capital est uni et fort mais beaucoup de voix s'expriment au nom de la gauche en Europe, ce qui rend les choses plus difficiles".
A la mi-journée, la présence policière s'était renforcée autour du cortège, les forces de l'ordre exigeant que certains manifestants, cagoulés, se montrent à visage découvert.
A Lisbonne, les manifestants ont prévu de s'arrêter notamment devant la représentation du FMI dans le centre de la capitale afin de protester contre l'austérité imposée par les créanciers internationaux du pays.
"Cette fois-ci, ce ne sera pas seulement le Portugal à battre le pavé, mais tous les peuples de l'Europe vont manifester contre la recette de l'austérité", souligne un communiqué du mouvement apolitique "Que se lixe a troïka" (Que la troïka aille se faire voir), principal promoteur de cette initiative.
Plusieurs collectifs de citoyens ont décidé de se joindre à cette journée d'action, parmi lesquelles l'association de citoyens portugais indignés "15 octobre", qui avait déjà organisé plusieurs actions de lutte contre la rigueur.
A l'instar de Lisbonne, 17 autres villes portugaises vont participer à cette initiative.
Partis de gauche et anticapitalistes ont aussi appelé à manifester en début de soirée (16h30 GMT) à Madrid, à partir de la Plaza de Neptuno, près du Parlement, lieu de nombreux rassemblements de protestation importants ces derniers mois.
Derrière des mots d'ordre visant là encore la troïka et les politiques d'austérité, les manifestants doivent défiler dans la ville, empruntant une large artère qui passe devant la bourse, la banque centrale d'Espagne et les bureaux de la commission européenne.








 
 
 
Guerre contre le tabac relancée, chasse à la cigarette électronique déclarée
 
 
 
Une cigarette électronique (Photo Kenzo Tribouillard/afp.com)

Face aux résultats décevants de la lutte anti-tabac, la ministre de la Santé a décidé vendredi de relancer la guerre contre la cigarette et déclaré la chasse à la cigarette électronique, avec son interdiction programmée dans les lieux publics.
Ces nouveaux appareils sans tabac qui imitent la cigarette et délivrent de la nicotine sous forme de vapeur, fait fureur en France parce qu'ils sont beaucoup moins chers et dangereux que le tabac.
"C'est un produit très apprécié, on estime à près d'un million le nombre de Français qui se seraient tournés vers la cigarette électronique", a expliqué la ministre de la Santé, Marisol Touraine, lors d'une conférence de presse organisée pour la Journée mondiale sans tabac.
S'appuyant sur un rapport du pneumologue Bertrand Dautzenberg, la responsable a jugé que la "e-cigarette" n'était "pas suffisamment encadrée" dans le pays alors que ses risques sanitaires à long terme étaient encore méconnus.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, à Paris, le 22 mai 2013 (Photo Martin Bureau/afp.com)
"Rien ne permet de justifier une interdiction générale de la cigarette électronique qui constitue un moyen pour les gros fumeurs de s'engager vers l'arrêt de la cigarette", a toutefois reconnu la ministre.
La e-cigarette peut permettre à un fumeur de se défaire de l'emprise de la cigarette mais pas forcément de l'addiction à la nicotine.
"Ce n'est pas un produit banal, parce qu'elle peut inciter à entrer dans le tabac (...) et les risques à long terme de sa consommation ne sont pas établis", a expliqué Mme Touraine.
Elle a "décidé d'étendre aux cigarettes électroniques les mesures appliquées au tabac", avec une "interdiction de publicité" et une "interdiction de vente aux mineurs".


Une personne fume une cigarette électronique (Photo Kenzo Tribouillard/afp.com)

La ministre veut aussi bannir l'usage de l'appareil "qui ressemble furieusement à la cigarette", dans les lieux publics comme c'est le cas depuis février 2007 pour toutes cigarettes, cigares et pipes. Le conseil d'Etat sera consulté sur ce point.
Logo pour femmes enceintes
Concernant le vrai tabac, la ministre a décidé de relancer la guerre, partant du constat que la consommation chez les jeunes ne décline pas mais au contraire augmente (+10% en trois ans chez les jeunes de 17 ans), et que la France se classe désormais "parmi les mauvais élèves en Europe" notamment pour le nombre de femmes enceintes qui fument (17%).
La ministre veut instaurer avant l'été 2014 un logo pour avertir les femmes qui attendent un enfant, comparable à ce qui est déjà imprimé sur les étiquettes des bouteilles d'alcool.
En direction des jeunes, elle veut faciliter l'accès des jeunes génération aux méthodes pour arrêter le tabac et cibler ce public dans les nouvelles campagnes anti-tabac.
"Pas de remède miracle"
La ministre voudrait aussi multiplier les espaces non-fumeurs dehors, comme les abris bus ou parcs pour enfants et compte "mobiliser" les municipalités compétentes en ce domaine.
La principale fédération de la restauration , l'UMIH va d'ailleurs créer un label "terrasse non fumeurs" pour donner une solution à ceux qui veulent consommer dehors mais sans respirer la fumée de cigarettes.
Le levier prix sera également actionné pour faire baisser la consommation, avec une hausse prévue le 1er juillet de 5% des taxes sur le tabac.
"Il n'existe pas de remède miracle, ni de solution unique. C'est une stratégie d'ensemble que nous devons déployer", a expliqué la ministre.
Le président de l'association anti-tabac Alliance contre le tabac et député UMP Yves Bur a jugé "timides" ces mesures: "pour être efficace, il faut jouer sur tous les vecteurs en même temps, surtout en aidant les fumeurs à sortir de la dépendance".
Un fabriquant de cigarettes électroniques, Fuu, a exprimé son "incompréhension et inquiétude" face à l'interdiction des lieux publics pour les adeptes d'e-cigarettes, qui va les "stigmatiser et les renvoyer au fumoir".








 


DIVERS



 Enchères : la cave de l'Elysée s'envole à 718 800 euros



La vente aux enchères d'une partie de la cave de l'Elysée, 1.200 bouteilles de grands crus, cognac et champagne jeudi et vendredi à Drouot a atteint 718 800 euros frais compris.

La vente aux enchères d'une partie de la cave de l'Elysée, 1 200 bouteilles de grands crus, cognac et champagne, jeudi et vendredi à Drouot, a atteint 718 800 euros frais compris, soit plus du double de son estimation.


Une bouteille de Petrus 1990 estimée à 2.200/2.500 euros a été adjugée 7.625 euros (frais compris). Deux bouteilles de Château Latour, 1er grand cru classé, Pauillac, 1982, estimée 2.000/2.200 euros a été emportée à 4 625 euros.

Dès jeudi, la première partie de la vente avait rapporté 295.663 euros, avec notamment deux Petrus 1990 adjugés à 5.500 et 5.800 euros. Les acheteurs proviennent «du monde entier», selon la commissaire-priseur Ghislaine Kapandji, de la maison Kapandji-Morhange, en charge de la vente.

Une cave créée en 1947

C'est la première fois que l'Elysée vend ainsi une partie de ses vins, 1.200 bouteilles, soit environ un dixième de sa cave, constituée aujourd'hui de 12.000 bouteilles et créée en 1947, sous la présidence de Vincent Auriol.

L'Elysée a choisi d'en vendre une partie, afin de «permettre un renouvellement de sa cave par autofinancement», selon Drouot.  «Dans un souci de saine , le produit de cette vente sera réinvesti dans des vins plus modestes et l'excédent sera reversé au budget de l'Etat», précise la maison de vente.

LeParisien.fr








 
Tornades dans l'Oklahoma: cinq morts et de gros dégâts
 
 

WASHINGTON - Une nouvelle séries de tornades a fait au moins cinq morts et d'énormes dégâts vendredi soir dans l'Etat d' Oklahoma City (sud des États-Unis), où se situe notamment la ville de Moore, déjà dévastée le 20 mai par une tornade qui avait fait 24 morts, dont dix enfants.

Une mère et son bébé ont été tués alors qu'ils roulaient en voiture sur une route près d'Oklahoma City, a indiqué la porte-parole de la police routière d'Oklahoma Betsy Randolph à la télévision KFOR, filiale de NBC.

De nombreuses personnes ont été blessés dans des collisions et des têtes-à-queues de voitures et de poids-lourds causés par les intempéries, a-t-elle ajouté. Une autoroute, l'Interstate 40, a été fermée temporairement au trafic en raison du danger. C'est une situation qui crève le coeur, s'est-elle exclamée.

Les services météorologiques ont levé l'alerte d'urgence pour les tornades dans l'Etat d'Oklahoma, mais maintenu les alertes pour inondations et les orages.

Le service météorologique national a pressé la population d'éviter de prendre la route. Les prévisions de mauvais temps pour samedi sont encore pires pour les vallées de l'Ohio et du Mississipi.

Selon les médias locaux, cinq tornades ont frappé la région d'Oklahoma City, avec des vents de 145 km/h accompagnés de fortes chutes de grêle.

Ces tornades ont notamment entraîné des crues subites des cours d'eau dans la région, l'évacuation de l'aéroport d'Oklahoma City et des coupures de courant qui ont affecté plus de 170.000 personnes dans l'agglomération, selon les médias.

Dans la soirée, le gouverneur de l'Oklahom Mary Fallin avait fait état sur CNN de son inquiétude. Nous avons de grosses tempêtes autour des zones très peuplées, près d'Oklahoma City, avait-elle expliqué plus tôt dans la soirée.

Il y a beaucoup de circulation sur les grandes autoroutes, a-t-elle également pointé, soulignant que les autorités faisaient en sorte d'éloigner les véhicules loin des tornades.

J'ai entendu dire que des camions avaient été retournés sur l'autoroute I-40, a également déclaré Mme Fallin.

Évoquant le sort particulier de la ville de Moore, dans la banlieue d'Oklahoma City, Mme Fallin s'est dite démoralisée: On espère que cette tempête va passer et qu'il n'y aura que de la pluie et de la grêle mais nous savons que les vents sont très forts.

Une très violente tornade avait déjà frappé Moore le 20 mai. Au total, environ 33.000 personnes avaient été affectées par ses vents qui avaient soufflé pendant 40 minutes avec des pointes supérieures à 320 km/h.

Avec 1.200 tornades en moyenne par an, les États-Unis sont le pays qui subit le plus grand nombre de tornades dans le monde. Elles sont particulièrement fréquentes dans les États des grandes plaines --Texas, Oklahoma, Kansas-- mais aussi en Floride.

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