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jeudi 6 juin 2013

06062013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


 

POLITIQUE

 

Syrie. Kerry a demandé à la France de partager ses informations sur les armes chimiques

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré ce mercredi qu’il avait demandé à son homologue français Laurent Fabius de partager ses informations sur l’usage éventuel de gaz sarin en Syrie.
« Ligne rouge »
Le président américain Barack Obama a tracé « une ligne rouge » concernant l’usage d’armes chimiques en Syrie et toutes les options « restent ouvertes », a averti M. Kerry, en marge de l’assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA), au Guatemala.
M. Kerry a expliqué qu’il avait été en contact avec Laurent Fabius avant et après que la France et la Grande-Bretagne ont annoncé avoir des preuves de l’usage d’armes chimiques en Syrie, qui selon le président français François Hollande « obligent la communauté internationale à agir ».
« Clairement, une découverte très importante »
« Je lui ai demandé s’il pouvait nous envoyer cette information », pour savoir comment les preuves étaient arrivées entre ses mains, quelle est leur origine, a détaillé M. Kerry devant des journalistes.
Mais, « clairement, c’est une déclaration très importante, une découverte très importante », a estimé John Kerry.
Les États-Unis continuent d’analyser les éléments en leur possession concernant l’usage d’armes chimiques par le régime syrien, a-t-il poursuivi.
« Je suis très à l’aise avec notre calendrier », a ajouté le ministre, mais « ne vous y trompez pas, la 'ligne rouge' du président (Barack Obama) est réelle », a-t-il averti.
M. Obama a déclaré par le passé que l’usage d’armes chimiques serait « la ligne rouge » qui justifierait une action militaire.

Syrie: Paris a transmis ses informations sur les armes chimiques à Washington
 
La France a transmis aux Etats-Unis "toutes les informations" dont elle dispose sur le recours à du gaz sarin en Syrie, a annoncé jeudi le Quai d'Orsay.
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius "a appelé lundi dernier son homologue américain, M. John Kerry. Il lui a indiqué que toutes les informations dont nous disposions seraient transmises à Washington. Cette transmission a été effectuée depuis lors par les services compétents ainsi que par voie diplomatique", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point-presse.
Mercredi, John Kerry avait déclaré avoir demandé à Laurent Fabius de partager ses informations sur l'utilisation de gaz sarin en Syrie.
"Nous restons en contact constant et étroit avec nos partenaires américains sur cette question comme sur l'ensemble des aspects de la crise syrienne", a ajouté Philippe Lalliot.
Laurent Fabius a accusé mardi le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie, soulignant qu'une "ligne a été franchie" et que "toutes les options sont sur la table".
"Nous n'avons aucun doute sur le fait que les gaz ont été utilisés (...). La conclusion du laboratoire est claire : il y a du gaz sarin", a affirmé sur France 2 Laurent Fabius, qui a évoqué des échantillons provenant de journalistes du quotidien Le Monde, mais aussi d'une autre source qu'il n'a pas précisée.
La Maison Blanche avait aussitôt réagi en affirmant que davantage de preuves étaient nécessaires pour établir formellement que du gaz sarin avait été utilisé en Syrie.





Syrie: la prise de Qousseir par l’armée condamnée par Washington   


Une photo fournie par l'agence syrienne Sana, montrant des ruines dans une rue de Qousseir, le 5 juin 2013
Une photo fournie par l'agence syrienne Sana, montrant des ruines dans une rue de Qousseir, le 5 juin 2013 (Photo AFP)
                                                                                                          
Libération
Washington a très vivement condamné la prise par les forces du régime de Bachar al-Assad et de son puissant allié, le Hezbollah libanais, de la ville clé de Qousseir dévastée par deux semaines de combats acharnés.
«Les Etats-Unis condamnent dans les termes les plus forts possibles l’assaut du régime de Bachar al-Assad qui a causé d’innombrables victimes civiles et causé de terribles souffrances humaines», a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
Paris et Londres ont par ailleurs annoncé avoir des preuves de l’utilisation de gaz sarin en Syrie, le président français François Hollande estimant que ces éléments «obligent la communauté internationale à agir».
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a indiqué avoir demandé à son homologue français Laurent Fabius de partager ses informations sur l’usage éventuel de gaz sarin. Le président Barack Obama avait estimé que l’utilisation d’armes chimiques constituerait une «ligne rouge», et «toutes les options restent ouvertes», a averti M. Kerry.
Alors que les violences ont fait plus de 94.000 morts et poussé à la fuite cinq millions de personnes depuis mars 2011, l’ONU, les Etats-Unis et la Russie ont tenu à Genève une réunion préparatoire en vue de la conférence de paix internationale voulue par Washington et Moscou - qui pourrait avoir lieu en juillet.
Qousseir, située dans la province centrale de Homs près de la frontière du Liban, est stratégique car elle relie notamment Damas au littoral et ouvre la voie au régime pour la prise totale de la ville de Homs.
«C’est un revers» pour les rebelles, «mais cela ne veut pas dire que c’est la fin de la guerre», a affirmé à l’AFP Khattar Abou Diab, professeur de relations internationales à l’université Paris-Sud.
Pour lui, le régime n’aurait pas pu prendre Qousseir sans «la grande coopération» de l’Iran qui parraine le Hezbollah et qui a félicité l’armée et le peuple syriens pour la victoire sur les «terroristes», terme utilisé pour désigner les rebelles.
La télévision syrienne a montré des images de soldats arborant leurs armes devant des bâtiments éventrés mais «libérés», comme la mairie et le centre culturel sur lequel ils ont hissé le drapeau syrien.
Pendant plus de deux semaines, les positions rebelles ont été soumises à d’intenses bombardements.
La chaîne a également montré ce qu’elle a présenté comme «les repaires des terroristes où sont stockés des caisses d’armes et de charges explosives, ainsi qu’un lance-missile».
Ecraser les rebelles
L’armée a «pu nettoyer Qousseir des terroristes», a affirmé le commandement militaire, en prévenant que «les forces armées n’hésiteront pas à écraser les hommes armés dans chaque recoin du territoire».
Aucun bilan précis des victimes n’a été donné. La Commission générale de la révolution syrienne, un réseau de militants, a parlé de «centaines» d’insurgés tués, et le Hezbollah a déploré la mort de dizaines de ses combattants. Mais on ignore les pertes de l’armée ou des civils.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), de nombreux civils avaient quitté la ville bien avant le début de l’assaut.
Le chef par intérim de la Coalition de l’opposition syrienne, George Sabra, a tenté de minimiser la prise de Qousseir, affirmant que l’opposition poursuivrait le combat contre le régime «jusqu’à la libération» du pays.
Quelques heures après la chute de Qousseir, au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie ont frappé la ville libanaise de Baalbek (est du Liban), un bastion du Hezbollah. Deux personnes ont été blessées, a précisé une source de sécurité.
Les positions jusqu’au-boutistes des protagonistes rendent difficile l’organisation de la conférence de paix internationale.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont invité mercredi les protagonistes à y participer.
Le régime syrien a donné son accord de principe à cette conférence, tandis que l’opposition exige au préalable la démission du président Assad, l’arrêt des combats et le départ de Syrie de combattants de l’Iran et du Hezbollah.
Une nouvelle réunion préparatoire aura lieu à Genève le 25 juin, a déclaré l’émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi, au terme de la réunion de mercredi.
Pour M. Brahimi, cette conférence pourra se dérouler «espérons-le en juillet».
L’objectif est d’amener «les parties syriennes, sans conditions préalables, à examiner comment elles pourraient appliquer le communiqué» de Genève, adopté en 2012 par la première conférence internationale, a dit M. Brahimi, admettant que «les parties syriennes ne sont pas prêtes».
La première conférence de Genève avait mis au point un plan de transition sans se prononcer sur le sort du président Bachar Al-Assad.
La porte-parole du département d’Etat à Washington, Jennifer Psaki, a assuré mercredi que les Etats-Unis, la Russie et l’ONU s’étaient entendus pour que l’objectif de la conférence de Genève-2 soit de «tenter de former un gouvernement de transition» en Syrie dans lequel «aucun pouvoir exécutif (ne serait) laissé au régime» syrien.
Londres a affirmé avoir des preuves «physiologiques» de l’utilisation du gaz sarin «très probablement» par le régime, appelant les Nations unies à vérifier indépendamment ces soupçons.
Et le président François Hollande a estimé également que la France avait «apporté des éléments de preuve» sur l’utilisation de ce gaz en Syrie «qui obligent la communauté internationale à agir».
Mais Paris avait exclu auparavant mercredi une décision «unilatérale» sur une éventuelle intervention militaire ciblée pour détruire les stocks d’armes chimiques en Syrie.
De son côté, dans un rapport de 33 pages publié mercredi, Human Rights Watch (HRW) a déclaré que «le gouvernement syrien a soumis des écoliers à des interrogatoires, réprimé violemment des manifestations auxquelles ils participaient et mené des attaques militaires contre des écoles».
 
 
 
 
 
 

Syrie: des roquettes touchent le Liban

Par
 
Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie ont frappé ce mercredi la ville libanaise de Baalbek (est du Liban), un bastion de la milice pro-syrienne du Hezbollah, a annoncé une source de sécurité. Deux personnes ont été blessées selon cette même source.

Trois roquettes sont tombées dans le centre de Baalbek et deux autres près des ruines romaines de la ville, qui attirent de nombreux visiteurs, a précisé la source, qui a demandé à rester anonyme. D'autres roquettes sont tombées près de la ville.

Ces tirs interviennent quelques heures après que l'armée du régime de Bachar al-Assad et son puissant allié, le Hezbollah libanais, ont repris aux rebelles la ville clé de Qousseir, située près de la frontière avec le Liban.

C'est la première fois que Baalbek est la cible de roquettes depuis le début de la guerre civile en Syrie.

Aussitôt après la chute des roquettes, des hommes armés sont apparus dans les rues de la ville tandis que d'autres se sont dirigés vers la frontière proche, selon la source de sécurité.
"Beaucoup d'hommes se sont rendus sur la frontière, et nous sommes prêts à les rejoindre, pour défendre le Liban" contre les rebelles syriens, a déclaré Ali Abu Zahi, un habitant de Baalbek âgé de 40 ans.

La guerre civile en Syrie exacerbe les tensions au Liban voisin, profondément divisé entre partisans et opposants au régime de Bachar al-Assad.






Reprise du dialogue entre Corée du Nord et Corée du Sud ?

         

Le site industriel de Kaesong en Corée du Nord, sous bonne garde, est capital en termes d'emploi et de devises étrangères © Reuters - Kim Hong-Ji

L'offre de discussion lancée par la Corée du Nord a été acceptée jeudi par son voisin du sud. Après des mois de tension, les deux pays vont discuter de plusieurs sujets, dont le redémarrage d'un site industriel commun, ou encore la réunion des familles séparées après la guerre, en 1953.

L'entente cordiale, voire l'entente tout cours, n'est pas encore annoncée pour demain. Mais au moins, Corée du Nord et du Sud viennent de franchir un pas conséquent dans l'histoire compliquée des relations entre les deux nations séparées par la guerre, en 1953.
L'initiative vient cette fois de Pyongyang. Après avoir pendant des mois menacé militairement son voisin du sud, faisant craindre une escalade guerrière avec la bombe nucléaire en toile de fond, le régime communiste a décidé de lancer une offre de dialogue. Une offre immédiatement acceptée par Séoul, jeudi matin. Un communiqué, publié par le ministère de l'Unification chargé des relations avec Pyongyang, précise accueillir "positivement la proposition de discussions officielles de la Corée du Nord". La date et le lieu où se tiendront ces discussions devraient être décidés ultérieurement, tout comme le niveau de représentation.

Réouverture d'un site industriel commun

La proposition, formulée par le Comité du Nord pour une réunification pacifique de la Corée, porte sur plusieurs sujets. En premier lieu, la réouverture du complexe industriel de Kaesong, qui emploie plusieurs dizaines de milliers de travailleurs et cadres des deux pays, fermé en avril dernier par Pyongyang.
Ensuite, les discussions pourraient porter sur la reprise des visites touristiques sur le mont Kumgang, joyau naturel de la Corée du Nord.
Enfin, les autorités nord-coréennes ont même évoqué la réunion des familles séparées par la partition de la Corée en 1953, au lendemain de la guerre. Une question qui empoisonne de longue date les relations entre les deux pays.
Par Yann Bertrand
 
 
 
 
 
 
Turquie: les syndicats mobilisés après 6 jours de contestation anti-Erdogan
 
Des dizaines de milliers de personnes ont poursuivi leurs manifestations à l'appel de deux syndicats qui réclament depuis près d'une semaine la démission du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, attendu en Turquie jeudi soir de Tunis, dernière étape d'une tournée au Maghreb.
La tension restait vive dans la nuit de mercredi à jeudi à Ankara, selon un journaliste de l'AFP, et des violences ont éclaté à Rize, une localité des bords de la mer Noire (nord-est), tandis que mercredi, le gouvernement turc s'est défendu de diriger une "démocratie de seconde zone".
Après six jours de contestation, la Confédération des syndicats du secteur public (KESK) et la Confédération syndicale des ouvriers révolutionnaires (DISK), toutes deux marquées à gauche, ont organisé des défilés dans plusieurs grandes villes du pays.
A Istanbul, leurs deux cortèges se sont fondus dans l'après-midi sur la place Taksim, au coeur de la fronde qui agite la Turquie depuis vendredi, en scandant "Taksim, résiste, les travailleurs arrivent" ou encore "Tayyip, les pilleurs sont là !".
Mêmes scènes dans la capitale Ankara, où plus de 10.000 manifestants ont marché aux cris de "Dégagez la route, les révolutionnaires arrivent !" ou "Taksim est partout !" en agitant des drapeaux turcs.
Dans l'attente du retour de M. Erdogan, les contestataires restent déterminés, malgré les "excuses" présentées par le vice-Premier ministre, Bülent Arinç, aux victimes de brutalités policières.
"Avant, les gens redoutaient d'exprimer leur peur publiquement. Mêmes les tweets étaient un problème. Maintenant, ils n'ont plus peur", s'est réjouie, au milieu des manifestants stambouliotes, Tansu Tahincioglu, qui dirige une société sur Internet.
"Erdogan doit présenter des excuses, démissionner et être traduit en justice pour le recours excessif à la force (par la police) et tout ce qu'il a fait aux médias", a-t-elle ajouté.
A l'issue d'une rencontre avec M. Arinç à la mi-journée à Ankara, des représentants de la contestation ont exigé du gouvernement le renvoi des chefs de la police de plusieurs grandes villes, dont Istanbul et Ankara.
Ils ont aussi exigé pèle-mêle la remise en liberté des personnes interpellées, l'abandon du projet d'aménagement de la place Taksim à l'origine de la révolte, l'interdiction des gaz lacrymogènes et un meilleur respect de la liberté d'expression dans le pays.
"Les décisions du gouvernement détermineront l'issue du mouvement", a déclaré un de leur porte-parole, Eyup Mumcu, de la chambre des architectes d'Istanbul.
Brutalités policières
Comme les jours précédents, des affrontements ont à nouveau éclaté à Ankara mercredi en fin de journée. Les forces de l'ordre ont dispersé à grand renfort de gaz lacrymogènes et de canons à eau plusieurs milliers de manifestants.
Deux personnes sont mortes et plus de 2.800 ont été blessées dans les seules villes d'Istanbul, d'Ankara et d'Izmir (ouest) depuis les premiers affrontements de vendredi, selon les ONG de défense des droits de l'homme turques et internationales.
Ces chiffres n'ont pas été confirmés par les autorités, dont le plus récent bilan mardi faisait état de "plus de 300" blessés, en majorité des policiers.
Mercredi soir, un groupe d'une trentaine de "musulmans anticapitalistes" a été ovationné par les manifestants du parc Gezi à Istanbul après avoir lu des versets du Coran à l'occasion d'une fête religieuse et avoir conspué le gouvernement islamo-conservateur turc.
Une jeune femme voilée a lu quelques versets, en arabe puis en turc, pour célébrer la nuit sacrée du Miraç, l'ascension du prophète Mahomet aux cieux en compagnie de l'ange Gabriel.
De son côté, l'écrivain turc Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature en 2006, a dénoncé l'attitude "répressive" du gouvernement islamo-conservateur turc et rendu hommage aux manifestants stambouliotes, dans un texte publié mercredi par le quotidien Hürriyet.
Piqué au vif par les critiques de plusieurs pays dénonçant le recours "excessif" à la force par la police turque, le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a assuré mardi soir à son homologue américain John Kerry que son pays n'était pas "une démocratie de seconde zone", selon un diplomate turc.
Une remarque qui a aussitôt généré une réaction de confiance de la part des Etats-Unis lesquels ont assuré mercredi que leur allié turc n'était pas une "démocratie de seconde classe".
M. Davutoglu a également assuré qu'une enquête officielle était en cours sur les agissements de certains policiers.
Tôt mercredi matin, au moins 25 personnes ont été interpellées à Izmir pour avoir répandu sur le réseau social Twitter des "informations trompeuses et diffamatoires", a rapporté l'agence de presse Anatolie. Ali Engin, un responsable local du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), a déclaré que les suspects étaient détenus pour avoir "appelé les gens à manifester".
Dimanche, M. Erdogan avait pesté publiquement contre Twitter et les réseaux sociaux, les qualifiant de "faiseurs de problèmes".
A l'opposé du ton ferme du Premier ministre, son numéro deux Bülent Arinç a qualifié mardi de "légitimes" les revendications écologistes à l'origine des troubles et assuré que son parti islamo-conservateur respectait "les différents modes de vie" des Turcs.
Depuis le début de la contestation vendredi dernier, les manifestants accusent M. Erdogan de dérives autoritaires et de vouloir "islamiser" la Turquie laïque.
"Nous n'avons pas le droit ou le luxe d'ignorer le peuple, les démocraties ne peuvent pas exister sans opposition", a également souligné M. Arinç.
 
AFP     
 
 
Des masques de en vente à

 
 
 
 
 
 
 

Manifestations en Turquie : un policier tué, des étrangers arrêtés

Le Monde.fr avec AFP
Des manifestants font face aux forces de l'ordre à Ankara, le 5 juin 2013.
Des manifestants font face aux forces de l'ordre à Ankara, le 5 juin 2013. | AFP/MARCO LONGARI


Un policier turc est mort de ses blessures après une chute d'un pont en construction alors qu'il poursuivait des manifestants à Adana, dans le sud de la Turquie, selon la chaîne de télévision privée NTV. Il s'agit du premier mort dans les rangs de la police depuis le début le 31 mai de la contestation contre le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, en Turquie, durant laquelle deux manifestants ont trouvé la mort.
ÉTRANGERS ARRÊTÉS
Au moins trois étrangers ont été arrêtés à Istanbul par la police dans les manifestations antigouvernementales. Une étudiante française de 21 ans, venue de Nantes dans le cadre du programme d'échange européen Erasmus pour une année d'études en communication à l'université de Galatasaray, a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi avec 82 autres personnes pour leur participation supposée à des heurts avec la police, a indiqué un avocat.
La jeune femme a été présentée mardi soir à un procureur qui a décidé de sa remise en liberté. Elle a néanmoins été placée dans un centre de rétention dans l'attente d'une décision de la direction générale de la sûreté sur son éventuelle expulsion. Une telle décision semblait cependant peu probable, la quasi-totalité des personnes arrêtées à Istanbul dans le cadre des manifestations ayant été relâchées, a estimé cette source, pronostiquant une libération d'ici à deux ou trois jours.
Le barreau d'Istanbul a indiqué qu'une autre Française avait été arrêtée, sans pouvoir donner plus de détails. Le consulat de France a confirmé cette deuxième arrestation, sans préciser les identités.
Un troisième étranger, chypriote, a aussi été interpellé, selon le barreau, qui n'a pas pu préciser s'il s'agissait d'un Chypriote grec ou turc.
Les consulats américain et britannique ont assuré qu'aucun de leurs ressortissants n'avait été arrêté dans les manifestations.
 
 
 
 
 
 
 

POLITIQUE ?: Un jeune homme en état de mort cérébrale après avoir été agressé par des skinheads à Paris         

Par Baptiste Schweitzer       
 

Un jeune homme a été agressé près de la gare Saint-Lazare à Paris © Maxppp

Un jeune militant de gauche âgé de 18 ans a été agressé par des skinheads à proximité de la gare Saint-Lazare à Paris mercredi soir. Il a été hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière et serait en état de "mort cérébrale". Les agresseurs sont en fuite. L'enquête a été confiée au premier district de la police judiciaire.

Selon les premiers éléments recueillis, Clément, âgé  de 18 ans – un militant de gauche – a été agressé non loin de la gare Saint-Lazare, à l'entrée de la station RER Haussman Saint-Lazare. Une source policière jointe par France Info évoque une agression "à connotation politique" commise par des skinheads.
Selon cette source, ce sont trois ou cinq skinheads vêtus de blousons en cuir qui ont frappé la victime, notamment avec des coups de poings américains. Les agresseurs sont en fuite. Par ailleurs, trois personnes qui se trouvaient en compagnie de la victime ont été interrogées par la police dans la soirée.
 


Le Parti de Gauche exige la dissolution de groupes d'extrême droite

Dans un communiqué, le Parti de Gauche explique que le jeune homme "connu pour son engagement contre l'extrême droite" a été "violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d'extrême droite, manifestement (...) du groupe JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires)". Et il "exige la dissolution des Groupes d'extrême droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines".
Le fondateur des JNR, Serge Ayoub, récuse toute implication dans l'agression : "Les agresseurs sont les jeunes d'extrême gauche qui ont attendu dans un véritable guet-apens trois jeunes hommes qui avaient le malheur d'avoir les cheveux trop courts, ou un blouson d'une mauvaise marque".

Communiqué De L’Action Antifasciste Paris-Banlieue


 
Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d'un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifasciste a été battu à mort par des membres de l'extrême droite radicale. Venu de Brest pour ses études à Sciences Po, il a été victime du contexte de violences d'extrême droite qui s'est développé ces derniers mois. Il est décédé des suites de ses blessures, dans la nuit, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches auxquels nous exprimons toute notre solidarité.
 
Ses ami-e-s et camarades.
 




Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, notre camarade Clément, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant antifasciste a été battu à mort par des membres de l’extrême droite radicale. Clément est décédé des suites de ses blessures,  dans la nuit, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
La mort de notre camarade s’inscrit dans le contexte de la progression d’un mouvement fasciste violent en France et ailleurs en Europe. Sa  perte nous accable et notre douleur est encore aggravée par la certitude que nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui, militant-e-s antifacistes, personnes exposées à l’homophobie et/ou au racisme, auraient pu et peuvent encore en être victimes.
Aujourd’hui, toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches à qui nous exprimons toute notre solidarité.
A la mémoire de notre camarade et ami, rendez vous à 17h aujourd’hui jeudi 6 juin au passage du havre, Métro Havre Caumartin.
Solidaires Étudiant-e-s SciencesPo





Extrême-droite : la carte de la nébuleuse

 
 

Les JNR, un groupe d'extrême droite musclé

Par

 

Les JNR, le 12 mai 2013, à Paris.
Les JNR, le 12 mai 2013, à Paris. Crédits photo : Julien Licourt

 Composées d'une trentaine de membres, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires jouent le rôle de service d'ordre au sein d'un mouvement d'extrême droite dirigé par Serge Ayoub, Troisième voie.
 
Mercredi soir, peu après l'annonce de l'agression d'un jeune homme dans les rues de Paris, un groupuscule est pointé du doigt, tant par les militants antifascistes que par le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière: les JNR, acronyme de Jeunesses nationalistes révolutionnaires.




Plusieurs personnes, "dont l'auteur probable" du coup porté mercredi soir à Clément Méric, ont été interpellées jeudi, selon les déclarations de Manuel Valls.

Six personnes ont été interpellées au total, a ajouté une source policière. La victime se trouve toujours dans un état jugé désespéré. (AFP)







Clément Méric agressé par l'extrême-droite : le déni de Marine Le Pen face à Aphathie


Après le lynchage d’un jeune militant anti-fasciste par des skinheads, Marine Le Pen a rejeté tout lien entre cette agression et les thèses du Front national. Au point de se mettre en colère contre Jean-Michel Aphatie, qui l'interviewait ce jeudi matin. Un acte de déni, que décrypte notre contributeur.

Édité par Antoine Rondel 
Marine Le Pen
Marine Le Pen lors d'une réunion à Hénin-Beaumont, le 23 mai 2013 (C.BAZIZE/SIPA)
 
Marine Le Pen est une très bonne comédienne et elle a bien failli rouler dans la farine les auditeurs de RTL, ce jeudi 6 juin au micro de Jean-Michel Aphatie. Au journaliste qui l’interrogeait sur l’agression fasciste dont a été victime un militant d’extrême-gauche en plein Paris, elle a commencé par dérouler un discours de compassion et de fermeté. Jusqu’à ce qu’Aphatie l’interroge sur ses responsabilités dans ces violences. Alors, elle a libéré ses démons et montré son vrai visage : elle s’est mise à vociférer. Comme Jean-Marie son père.

Marine Le Pen "s’associe à la peine"

L'intervieweur de RTL lui demande d’abord de commenter l’agression de ce jeune homme de 18 ans, militant anti-fasciste, par des activistes d'extrême-droite.

Marine Le Pen joue alors sur du velours. Elle commence par multiplier les adjectifs pour exprimer sa peine et son indignation et bien montrer qu’elle-même et le Front national sont désormais à classer dans le camp des gentils et pas des méchants, notamment depuis qu’elle a pris les rênes du parti et qu’elle l’a dédiabolisé : nous avons droit à "épouvantable" (à deux reprises au moins),  "terrible" et une phrase bien convenue dans laquelle elle "s’associe à la peine de ceux qui ont milité avec lui".

Avec ruse et aussi beaucoup de culot, elle laisse entendre ensuite que c’aurait pu être l’inverse, et qu’un militant du FN aurait pu être à la place de la victime. On a du mal à la croire.

Puis, dans son évidente volonté de clore au plus vite ce sujet qui la gêne, notamment vis à vis de la frange la plus dure de ses électeurs, elle dit que l’enquête est quasiment bouclée, que ce "groupement" est connu de la police et que les auteurs de cette agression sont en passe déjà d’être identifié. Question suivante, donc.

Heureusement, Jean-Michel Aphatie est dans un bon jour et ne se laisse pas impressionner. Il insiste sur le fait que cette violence est signée par l’extrême-droite. Il demande également à Marine Le Pen (qui commence à s’agacer) s’il y a des contacts entre le Front national et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule d'extrême-droite auquel on soupçonne les agresseurs d'appartenir. Farouche démenti de la présidente du FN, qui répète que l’enquête est en passe de se terminer et que c’est à "la justice de faire son travail".

Un t-shirt du Front national


Aphatie insiste, lance une bande son de laquelle il ressort un témoignage décisif : d'après un témoin de la scène, un des agresseurs portait au cou un tatouage en forme de croix gammée et un autre homme, très grand, avec… un t-shirt du Front national !

Cette fois, le coup est rude pour Marine Le Pen qui ne peut plus, désormais, se réfugier dans le camp des spectateurs bien pensants. Voilà son parti mis en accusation par quelqu’un qui prétend avoir assisté à la scène de lynchage et qui affirme que l’un des auteurs pouvait appartenir au FN !

C’est une accusation grave, d’autant plus que ces tee-shirts, comme commence par le reconnaître Marine Le Pen, sont distribués au compte-goutte aux  militants.

Alors, on sent la patronne du FN soudain fébrile, cherchant une issue pour s’en sortir face à cette mise en cause qu’elle n’avait pas prévue. Elle balbutie d’abord des propos mesurés : "J’ai déjà vu ces amalgames… Si certains se servent de cela pour salir le Front national, ils devront en répondre."

Puis soudain, elle se fâche en s’en prenant au journaliste, qui ose ainsi la mettre en difficulté : "Je n’entends pas être mis en accusation par vous", lui lance-t-elle avant de mettre en doute la réalité du reportage qu’elle vient d’entendre et qui ne correspond pas à ce qu’elle a lu de l’agression.

Si l’un des auteurs du lynchage avait porté un t-shirt du FN, dit-elle en substance, le Front de gauche n’aurait pas manqué d’en faire état dans son communiqué, explique-t-elle avant de chercher à se ressaisir et de retrouver le ton du début, fait d’indignation et de commisération en reprenant son chapelet d’adjectifs sympas : "inadmissible", "insupportable", "terrible" et en concluant une fois de plus que "le FN n’a aucun rapport ni de près ni de loin avec cette agression".

Son hommage hallucinant à Dominique Venner

Cette fois, Marine Le Pen pense être sortie du bourbier dans lequel la maintient Jean-Michel Aphatie. Mais c’est compter sans l’obstination du journaliste qui insiste et qui laisse entendre que, décidément, le Front national a bien une responsabilité dans cette agression fasciste.

Il évoque alors une citation de Marine Le Pen ("la violence n’est jamais anodine") puis l’hommage hallucinant qu'elle a rendu à Dominique Venner, cet intellectuel d’extrême-droite qui s’était suicidé d’une balle dans la tête dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle avait exprimé son "respect" pour ce "geste éminemment politique", au risque d’encourager ce genre d’actions extrêmes, dans un contexte particulièrement sensible (les manifestations contre le mariage gay et la montée de l’homophobie).

C’est fois, c’est la goutte de trop, Marine Le Pen se met franchement en colère. Voilà qu’elle montre son vrai visage et que tombe le masque de sérénité qu’elle affichait jusque là. Et l’on croirait presque entendre son père, Jean-Marie Le Pen dans ses morceaux de bravoure, quand ce dernier s’en prenait violemment à un journaliste.

Dans une véritable logorrhée, elle déclare en vrac que Dominique Venner n’a "fait de mal à personne", que oui, elle a du respect pour cet homme, et que Jean-Michel Aphatie n’est pas un journaliste impartial :

"La manière dont vous mélangez toutes ces affaires est profondément malhonnête. Mais ça n’étonnera pas [les auditeurs qui le connaissent car, s’il l’attaque ainsi, c’est] pour "des raisons politiques".
 
Le journaliste de RTL reste calme, explique en gros que RTL fait son travail et que lui, il voit un lien entre les thèmes du Front national et ce lynchage par des skinheads d’un jeune militant antifasciste. N’en déplaise à Marine Le Pen, nous aussi.







Le nouveau statut des métropoles voté par le Sénat


par AFP
 
Bordeaux, Rouen, Toulouse, Lille, Strasbourg, Montpellier, Grenoble et Rennes : huit grandes villes pourront choisir un statut de métropole aux compétences étendues, qui renforce leur rôle en matière de développement économique, d'innovation, de transition énergétique et de politique de la ville.

Le Sénat a donné, le 5 juin 2013 son feu vert au nouveau statut des métropoles, en  adoptant l’article 31 du projet de loi du premier projet de loi sur la décentralisation (première lecture). Ce statut, dont pourront bénéficier Bordeaux, Rouen, Toulouse, Lille, Strasbourg, Montpellier, Grenoble et Rennes, a été adopté par la plupart des sénateurs (310 pour ; 23 contre). Les communistes s’y sont notamment opposés, ainsi qu’à droite la sénatrice UMP des Bouches-du-Rhône Sophie Joissains, “qui ne voit pas l’utilité de rajouter un échelon”.

Les sénateurs ont convenu par amendement d’attribuer ce statut, qui ne concerne pas Paris, ni Lyon ni Marseille, aux villes ou intercommunalités de 400 000 habitants situées dans une aire urbaine de plus de 650 000 habitants qui le souhaiteront.

Eurométropole, Métropole européenne
Les sénateurs se sont également mis d’accord pour appeler la métropole de Strasbourg “Eurométropole” et celle de Lille “Métropole européenne”.

Lyon, première du genre en 2015
Le 4 juin, le Sénat a donné son feu vert à la création, au 1er janvier 2015, de la métropole de Lyon, première métropole française à compétences étendues. En revanche, lundi 3, il a rejeté les projets du gouvernement en ce qui concerne Paris et l’Île-de-France.

Références






Baccalauréat: Peillon présente son plan de lutte contre la fraude   


Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, le 5 juin 2013 à l'Assemblée nationale à Paris
Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, le 5 juin 2013 à l'Assemblée nationale à Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)
                                                                                                          
Libération
Sanctions renforcées, généralisation des détecteurs de téléphones portables: Vincent Peillon doit présenter jeudi les nouvelles mesures prises pour sensibiliser les candidats au baccalauréat aux sanctions encourues en cas de fraude et dont les conséquences peuvent être lourdes pour le reste de leur scolarité.
Lors d’un déplacement au lycée Evariste-Galois de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), le ministre de l’Education nationale doit rencontrer quelques-uns des 650.000 candidats entrés dans la dernière ligne droite des révisions, avant l’épreuve reine de philosophie, le 17 juin, qui donne traditionnellement le top départ des épreuves écrites. Elles dureront jusqu’au 21 juin.
La lutte contre la fraude au baccalauréat reste une priorité pour le crû 2013 après la fuite qui avait ébranlé deux ans auparavant l’examen emblématique: c’est le message de M. Peillon qui doit présenter une campagne de communication en ligne (www.education.gouv.fr/preparation-bac-2013) destinée à donner aux candidats les consignes à respecter pendant les épreuves et à les informer sur les sanctions prévues en cas de fraude.
On peut y voir des photos barrées de slogans proclamant «Frauder au bac nuit gravement à la scolarité» et «NON (aux) smartphones, anti-sèches, usurpation d’identité...».
Ce site donne aussi les traditionnels conseils pratiques (une bonne hygiène de vie, arriver à l’avance le jour des épreuves...) pour bien se préparer au bac.
Un projet de décret, qui entrera en vigueur le 12 juin, prévoit que dorénavant toute sanction sera portée au livret scolaire s’il existe. Elle sera effacée au bout d’un an ou plus, en fonction de la sanction prononcée.
Dans l’hypothèse où la fraude ou la tentative de fraude serait découverte après la délivrance du bac, le diplôme pourra être retiré et un jury devra délibérer une nouvelle fois sur les résultats du candidat concerné.
Au bac 2012, le nombre de suspicions de fraude a reculé mais le nombre des sanctions a augmenté par rapport à 2011: il y a eu 419 suspicions de fraude (-11%, soit 0,06% des candidats) et 298 sanctions ont été prises (+12%, soit 0,04% des candidats).
L’utilisation frauduleuse de téléphones portables a représenté près de 40% des fraudes détectées.
En outre, une affichette sera exposée dans les centres d’examen sur les «conditions d’accès et de sortie des salles de composition» et sur l’obligation d’éteindre les téléphones et de les ranger dans un sac. Les sacs doivent être regroupés à l’endroit indiqué par le surveillant.
Des détecteurs de téléphones portables seront installés dans toutes les académies (contre cinq en 2012) et circuleront de manière aléatoire.
Par ailleurs, pour aider aux révisions, un autre site offre, pour la première fois, un accès gratuit aux sujets des épreuves du bac des trois dernières années (www.education.gouv.fr/base-examens)

  1. Site de préparation au bac 2013
  2. Annales des épreuves du bac








ECONOMIE

 

Grèce: le FMI fait son mea culpa et pointe les lacunes de la troïka

WASHINGTON (AFP) - Par Jérémy TORDJMAN

Le FMI a fait son mea culpa mercredi et admis que le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 s'était soldé par des "échecs notables" en raison notamment de désaccords avec ses partenaires européens au sein de la "troïka".
voir le zoom : Des Grecs manifestent contre les mesures d'austérité devant le Parlement, à Athènes, le 31 mars 2013
Des Grecs manifestent contre les mesures d'austérité devant le Parlement, à Athènes, le 31 mars 2013
afp.com - Aris Messinis
 
Le FMI a fait son mea culpa mercredi et admis que le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 s'était soldé par des "échecs notables" en raison notamment de désaccords avec ses partenaires européens au sein de la "troïka".
afp.com - Aris Messinis
 
voir le zoom : Le chef économiste du FMI Olivier Blanchard, le 16 avril 2013 à Washington
Le chef économiste du FMI Olivier Blanchard, le 16 avril 2013 à Washington
afp.com - Stephen Jaffe
 
Ce n'est pas la première fois que le FMI fait son aggiornamento sur la Grèce. En octobre, son chef économiste Olivier Blanchard avait fait sensation en admettant avoir sous-estimé les "mutiplicateurs budgétaires" qui mesurent l'impact des mesures d'austérité sur la croissance.
afp.com - Stephen Jaffe
Le FMI a fait son mea culpa mercredi et admis que le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 s'était soldé par des "échecs notables" en raison notamment de désaccords avec ses partenaires européens au sein de la "troïka".
"Il y a eu (...) des échecs notables. La confiance des marchés n'a pas été rétablie (...) et l'économie a été confrontée à une récession bien plus forte que prévu", a indiqué le Fonds monétaire international dans un rapport évaluant les résultats du plan d'aide de 110 milliards d'euros accordé à Athènes en mai 2010 en contrepartie d'un plan d'économies drastiques.
Le Fonds s'était alors montré bien optimiste en tablant sur un retour de la croissance en Grèce dès 2012 et une amélioration sur le front de l'emploi.
Les faits lui ont donné tort: le pays s'enfonce actuellement dans la récession pour la sixième année d'affilée avec un taux de chômage de 27%, malgré un deuxième plan d'aide international massif au printemps 2012.
Les projections de dette publique grecque établies par le Fonds ont elles aussi été balayées "dans une très large mesure", indique l'institution.
Ce n'est pas la première fois que le FMI fait son aggiornamento sur la Grèce. En octobre, son chef économiste Olivier Blanchard avait fait sensation en admettant avoir sous-estimé les "mutiplicateurs budgétaires" qui mesurent l'impact des mesures d'austérité sur la croissance.
Mais le Fonds va plus loin aujourd'hui en remettant en cause l'efficacité même de la troïka, la structure hybride qu'il forme avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) et qui est aujourd'hui en charge de quatre plans de sauvetage dans la zone euro.
Selon le rapport, cette cohabitation a obligé le Fonds à "négocier d'abord avec les pays de la zone euro (...) et ensuite avec les autorités grecques", créant une source d'"incertitude considérable" alimentée par les hésitations et revirement européens.
"Il n'y avait pas de division claire du travail" au sein de la troïka, relève le rapport, qui ajoute que les Européens manquaient d'expérience et de "compétences" sur des programmes d'aide liés à de très strictes conditions.
L'ironie de l'Histoire veut que l'Europe voyait d'un très mauvais oeil l'arrivée du FMI sur le Vieux Continent. Début 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, jugeait même cette éventualité "mauvaise".
Décryptant les relations au sein de la troïka, le FMI s'attache à un point crucial du plan de sauvetage grec: la restructuration massive de la dette privée au printemps 2012.
Le Fonds estime aujourd'hui que cette opération, la plus importante de l'Histoire, aurait dû être menée dès 2010 mais que cette solution n'était alors pas "politiquement réalisable" en raison de l'opposition des Européens.
"La restructuration de la dette avait été envisagée par les parties à la négociation (du programme grec, NDLR) mais elle a été exclue par les dirigeants de la zone euro", qui craignaient qu'une telle mesure ne soit pas approuvée par les Parlements nationaux, indique le rapport.
Cette décision a été lourde de conséquences, selon le Fonds. Elle a permis à de nombreux créanciers privés (banques, fonds d'investissement) de "s'échapper" du pays sans subir la moindre perte et de "passer le fardeau" aux Etats et donc aux contribuables qui ont dû de nouveau renflouer la Grèce en 2012.
"Nous aurions dû avoir une réduction de dette plus tôt en Grèce", a reconnu mercredi Poul Thomsen, chef de la mission du FMI en Grèce.
Le premier plan d'aide a en réalité été une mesure "d'attente", résume le rapport. Il a permis de donner le temps à la zone euro de construire son pare-feu, le Mécanisme européen de stabilité, afin de protéger d'autres pays "vulnérables" et limiter l'impact sur l'économie mondiale.
 
 
 
 
 
 

Cette nuit en Asie : Rakuten à l’assaut d’Amazon, Achim, l’iPad “nord-coréen”...


La presse sud-coréenne et japonaise se régale de la diffusion par les médias d’Etats nord-coréens d’un long clip promotionnel louant la production, dans des usines du pays stalinien, d’une tablette de 7 pouces baptisée “Achim”.

La bourse de Tokyo retombe un temps sous les 13.000 points


La place financière de Tokyo montre toujours des signes de fébrilité - AFP
La place financière de Tokyo montre toujours des signes de fébrilité - AFP
 

Apparemment toujours très fébriles, les investisseurs ont encore malmené l’indice Nikkei 225 ce matin. Après l’avoir poussé à la hausse en début de matinée en accumulant les achats de valeurs, devenues soudain bon marché après plusieurs baisses spectaculaires, ils ont repris leurs ventes massives et fait retomber, à la mi-séance, l’indice sous la barre symbolique des 13.000 points, soit son plus bas niveau des deux derniers mois. Avant la pause, le Nikkei avait ainsi perdu 0,45%, soit 59,16 points, à 12.955,71 points. Et l’après-midi s’annonçait encore très agitée. Les investisseurs qui avaient fait bondir la place de 80% entre le mois de novembre et la mi-mai, en pariant sur une reprise de l’activité dans le pays, semblent de plus en plus dubitatifs. Le yen a bien fondu face au dollar et à l’euro. Les injections d’argent public commencent à se faire sentir sur les activités de certains secteurs, comme dans le bâtiment. La déflation s’apaise lentement. Mais les entreprises ne témoignent pas d’un grand optimisme et semblent redouter que les grandes réformes structurelles de la “stratégie de croissance” promise par le premier ministre Shinzo Abe ne finissent en aménagements sans ambitions. Hier, le chef du gouvernement s’était bien engagé à augmenter les revenus de 3% par an et à créer des zones économiques spéciales pour attirer les entreprises étrangères, mais il s’est montré très imprécis et à soigneusement éviter d’évoquer les réformes plus douloureuses que “Japan Inc” appelle de ses voeux.

Le japonais Rakuten à l’assaut d’Amazon aux Etats-Unis

Le géant japonais du commerce en ligne, Rakuten, vient d’annoncer qu’il allait acquérir le groupe américain de logistique Webgistix pour consolider son réseau de distribution aux Etats-Unis. Le groupe qui anime plusieurs types de “supermarchés” en ligne où des vendeurs échangent directement avec leurs clients, devrait dépenser, selon le Nikkei, entre 2 et 3 milliards de yens pour s’approprier la société qui opèrent cinq immenses entrepôts notamment à New-York, Atlanta et Las Vegas. Dans les prochains mois, Rakuten devrait louer, dans ces entrepôts, de l’espace aux sociétés travaillant sur son site de ventes en ligne. Il leur proposera également de profiter de son réseau de distribution aux Etats-Unis. Cette initiative devrait convaincre nombre de vendeurs, qui étaient jusqu’ici refroidis par les coûts d’investissements, à se lancer dans le pays, où les ventes en ligne sont près de trois fois supérieures à celles du Japon. Rakuten qui a multiplié les investissements aux Etats-Unis se rêve en numéro trois du secteur derrière Amazon et eBay.

Pyongyang met en scène Achim, l’iPad “nord-coréen”

La presse sud-coréenne et japonaise se régale, ce matin, de la récente diffusion par les médias d’Etats nord-coréens d’un long clip promotionnel louant la production, dans des usines du pays stalinien, d’une tablette de 7 pouces baptisée “Achim”. Fonctionnant sous Android, la machine, aux contours très inspirées de l’iPad, ne pourrait pas accéder à Internet et contiendrait, dans sa mémoire interne, les oeuvres clés de Kim Il-sung, de Kim Jong-il, le grand-père et le père de l’actuel dictateur Kim Jong-eun ainsi que des dictionnaires et des manuels scolaires. Des applications de traitements de texte seraient aussi disponibles dans la tablette qui pserait 300 grammes et aurait une autonomie de 5 heures. Dans la vidéo, le régime loue son progrès technologique et indique que ces tablettes vont permettre de moderniser l’enseignement et faciliter la vie des hommes d’affaires. Officiellement, l’appareil serait fabriqué par la société “Achim Panda”, une co-entreprise associant, en Corée du Nord, le groupe chinois Panda Electronics et une structure du ministère nord-coréen de l’Industrie. Si quelques plans de la vidéo de promotion de la tablette semblent montrer une poignée d’ouvriers manipulant des composants électroniques sur une chaîne de montage très courte, les spécialistes de la Corée du Nord ont, dans le passé, douté de la capacité du pays à assembler des ordinateurs et même parfois soupçonné le régime de commander ses équipements en Chine.


Correspondant à Tokyo






Le conflit Chine-Europe, l'optimisation fiscale, Fleur Pellerin, l'e-cigarette : la revue de presse de l'industrie

Par            
Pékin s'attaque aux vins européens dans sa guerre commerciale avec Bruxelles. Bercy compte s'attaquer à l'optimisation fiscale et en particulier au dossier des prix de transfert. Le déplacement de la ministre des PME et de l'Economie numérique Fleur Pellerin dans la Silicon Valley. Le boom de la cigarette électronique. Ces actualités sont à retrouver dans la revue de presse de l'industrie de ce jeudi 6 juin.
 
Le vin européen dans le viseur de Pékin
De nombreux journaux reviennent ce matin sur le nouvel épisode de la guerre commerciale entre la Chine et l'Europe. Pékin menace en effet de mesures de rétorsion les vins européens en réponse à la taxe sur les panneaux solaires. Une perspective inquiétante pour la France, premier exportateur européen de vins vers la Chine.
"Pékin lance la guerre du vin", titre Sud Ouest. Un coup dur en perspective pour le Bordeaux, l'un des vins préférés des Chinois, et alors que "la filière vitivinicole génère 55000 emplois, directs et indirects" en Gironde.


"Chine-Europe : tension commerciale", à la une de Ouest France pour qui "l'atmosphère se tend".


Même son de cloche pour La Croix : "Face à la Chine, l'Europe hausse le ton".


Le plan de Bercy contre l'optimisation fiscale
D'après Les Echos, "Bercy prépare de nouvelles règles pour lutter contre l'optimisation fiscale".


"Dans le viseur, les pratiques des groupes pour optimiser leur fiscalité au niveau international en jouant par exemple sur les prix de transfert entre différentes entités d'une même société", explique le quotidien qui précise que Bercy s'inspirera d'un rapport de l'inspection des finances remis ce jeudi 5 juin.

Fleur Pellerin veut faire oublier Dailymotion aux Américains
La ministre de l'Economie numérique et des PME a bouclé mercredi 5 juin un déplacement dans la Silicon Valley. Le Monde revient sur cette opération séduction de la ministre dans ce bastion californien des nouvelles technologies.


En toile de fond, l'idée de faire oublier l'échec du rachat de Dailymotion par l'américain Yahoo!, explique le quotidien du soir. Fleur Pellerin, citée dans l'article, explique ainsi que "les Américains ont l'impression que l'Etat français peut se mêler de n'importe quel mouvement de capital. Il faut donc expliquer que ce n'est pas une stratégie du gouvernement que de s'immiscer dans des négociations. Et rappeler que beaucoup d'entreprises françaises ont fait entrer des investisseurs américains dans leur capital."

Le boom de l'e-cigarette renforcé par la hausse du prix du tabac
La Voix du Nord revient ce matin sur le succès rencontré par la cigarette électronique. La France veut établir un cadre plus strict au moment où les ventes s'envolent. Un phénomène amplifié par la hausse du prix du tabac au moment où une double augmentation plane au dessus des fumeurs. Selon une information du Figaro confirmée par Europe 1, le prix du paquet devrait augmenter de 20 centimes au 1er juillet et à nouveau de 20 centimes en octobre.


Et aussi...
France Info revient sur l'accident d'un Mirage 2000, qui s'est écrasé près de Montcourt en Haute-Saône. Le pilote, légèrement blessé à la jambe, a pu s'éjecter avant le crash. Lundi déjà, un Mirage F1 avait été contraint d'atterrir en plein champs dans les Landes, rappelle France Info.
Le ministre de la Défense allemand Thomas De Maizière est vivement critiqué par la presse outre-Rhin, rapporte RFI. Principal reproche : l'abandon du programme de drones Euro Hawk dans lequel l'Allemagne a investi plus de 500 millions d'euros.
Julien Bonnet
 
 
 
 
 
 

Le français Netatmo lève 4,5 millions d'euros

 

La start-up française spécialisée dans les stations météo vise la croissance à l'international et le développement de nouveaux produits.
  
«L'Internet des objets est la prochaine étape dans l'émergence d'un monde toujours plus connecté», explique Pascal Cagni, capital risqueur et ancien patron d'Apple Europeet membre du Comité de surveillance de Vivendi. De quoi motiver sa participation au tour de table que vient de boucler Netatmo, le spécialiste français de la station météo connectée. La start-up, qui souffle ses deux bougies, vient de lever 4,5 millions d'euros, auprès de Pascal Cagni et de deux fonds d'investissement, Iris Capital et le FSN PME, géré par la CDC Entreprises.
Si le montant peut sembler peu important au regard des levées de fonds réalisées par des start-up américaines, il offre de belles perspectives à Fred Potter, le fondateur et PDG de Netatmo. «Il est vrai qu'il est plus difficile de lever des fonds de ce côté-ci de l'Atlantique. Mais les frais que nous supportons sont aussi deux à trois fois moins élevés que dans la Silicon Valley», relativise Fred Potter. Avec ces fonds, il vise à «développer son offre à l'exportation, notamment en Chine et au Japon, et à ajouter de nouveaux objets connectés à son catalogue». Des nouveaux secteurs qu'il vise, Fred Potter ne dit rien, si ce n'est qu'il veut continuer à «s'intéresser à des business existant et les réinventer avec Internet. Nous allons étendre notre domaine d'action à des produits qui ne sont pas technologiques pour le moment, en nous intéressant à la maison, en général».
Une recette qu'il a déjà appliquée au développement de son produit, la station météo personnelle. Lancée en août dernier, elle a rapidement rencontré un «vif succès», symbolisé par son référencement dans les magasins d'Apple - une consécration pour ce type de produits. «Il existait un vrai besoin sur le marché des stations météos, adressé par des produits de relativement mauvaise qualité», explique Fred Potter. Connectée à un smartphone, la station Météo de Netatmo permet à son propriétaire de connaître la température intérieure et extérieure à son domicile, ainsi que la qualité de l'air et même, l'indice de pollution sonore. Fred Potter lui ajoutera dès cet été un anémomètre (pour mesurer la vitesse du vent) et un pluviomètre, afin de compléter la panoplie du parfait météorologue!
«Il existe une vraie ‘french touch‘ pour les objets connectés. Les ‘pères' de ce secteur sont Xavier Niel, avec sa Free Box, Henri Seydoux, le fondateur de Parrot et Rafi Haladjian, le créateur du lapin Nafaztag, le premier objet connecté», ajoute Fred Potter. Pour lui, c'est une vraie filière, créatrice de valeur, portée par un dynamisme française. Netatmo emploie aujourd'hui une vingtaine de personnes en France, mais fait assembler ses produits en Asie «avec des composants venus de trente-cinq pays différents». La recherche et le développement des logiciels sont eux, entièrement réalisés en région parisienne, à Boulogne. «C'est la notre vraie valeur ajoutée. D'ailleurs, si on regarde la balance commerciale du groupe en France, on s'aperçoit qu'elle est largement positive», s'enthousiasme Fred Potter.


 




JUSTICE ?

 

Des mandat de dépôt requis contre 9 ultras du PSG après les violences au Trocadéro

Le Monde.fr
Des supporteurs du PSG, place du Trocadéro, lundi 13 mai, à Paris.
Des supporteurs du PSG, place du Trocadéro, lundi 13 mai, à Paris. | REUTERS/GONZALO FUENTES


Quatre à douze mois de prison ferme avec mandat de dépôt ont été requis à l'encontre des 9 supporteurs ultras du PSG, jugés mercredi 5 juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour des violences présumées lors de la fête du champion de France au Trocadéro le 13 mai. Le procureur de la République Nicolas Le Bris a justifié le mandat de dépôt pour tous les prévenus par la présence de casiers judiciaire "chargés", voire "extrêmement chargés".
Les neuf hommes, âgés de 19 à 34 ans, domiciliés en banlieue parisienne, ont été interpellés après avoir été identifiés sur des images et des vidéos prises sur l'esplanade par des journalistes et les policiers-photographes du service transversal d'agglomération des événements (STADE). Lors de l'audience, le tribunal a diffusé un montage vidéo réalisé par la police dans lequel des personnes – certaines cagoulées ou masquées – lancent des fumigènes et des projectiles – barrières, disque de meuleuse, parpaing, bouteilles – sur des policiers et les stewarts chargés d'assurer la sécurité autour du podium des festivités. Un agent de sécurité avait notamment reçu un mortier sur la jambe.
Selon le rapport d'enquête lu à l'audience, une centaine de personnes a fendu la foule, se précipitant vers les abords du podium d'où une banderole à la gloire du "Virage d'Auteuil" a été déployée sur les barrières de sécurité. La réaction des stadiers, s'opposant à cette intrusion, aurait été ressentie comme une provocation par les "ultras".
Les neuf prévenus, dont certains interdits de stade, ont nié ou minimisé leur participation aux violences tout en revendiquant pour la plupart d'entre eux des liens avec des groupes ultras. Grégoire, 20 ans, ancien membre des Microbes, affilié au groupe des Supras, est venu ce soir-là avec des amis mais ne se souvient pas de tout. "C'est confus", dit cet agent de sécurité, avant d'avouer qu'il avait "des rancœurs sur le fait qu'il (le PSG) ait viré les ultras". "C'est à cause d'eux qu'on est là", a-t-il affirmé à l'audience.
Des abonnés avaient été chassés de la tribune d'Auteuil il y a trois ans avec le plan "Leproux", politique de sécurisation du Parc des Princes mise en place après le décès en mars 2010 d'un homme à l'issue d'affrontements entre supporteurs en dehors du stade. Depuis le rachat du club, les Qataris affichent la même ligne de fermeté. Le club s'est constitué partie civile, faisant valoir un préjudice pour son image.







Un soldat américain plaide coupable pour le meurtre de 16 villageois Afghans

Le Monde.fr avec AFP
Le sergent américain Robert Bales, à Fort Irwin, en Californie, le 23 août 2011.
Le sergent américain Robert Bales, à Fort Irwin, en Californie, le 23 août 2011. | AFP/Spc. Ryan Hallock


Le sergent Robert Bales a plaidé coupable mercredi 5 juin du meurtre de 16 villageois afghans en mars 2012, dans le but d'échapper à la peine de mort. "J'ai tué cette personne avec une arme à feu avant de mettre feu à son corps", a-t-il répété pour chaque victime, en majorité des femmes et des enfants.
Interrogé sur les raisons de ses actes, le soldat de 39 ans n'a pas caché son embarras : "Je me suis posé la question un million de fois depuis. Il n'y a pas de bonne raison pour expliquer les actes horribles que j'ai commis". Evoquant les deux armes utilisées pour commettre ce massacre – un fusil d'assaut M4 et un pistolet 9 mm –, le militaire assure "ne pas se souvenir quelle arme était responsable de quelle blessure".
Il dit également avoir oublié l'incendie les cadavres : "Je me rappelle qu'il y avait une lampe dans la pièce, je me rappelle qu'il y avait un feu après les faits (...). Mais je ne me souviens pas d'avoir lancé la lampe sur ces gens". Flanqué de ses deux avocats, le sergent Bales a plaidé coupable de 16 chefs d'inculpation pour assassinat, ainsi que de six autres chefs pour tentative de meurtre et sept pour agression.
 
"J'AI DÉCIDÉ DE TUER TOUS CEUX QUI ÉTAIENT DANS CES BÂTIMENTS"
Acceptant son plaider coupable, le juge Nance a décidé que le soldat encourrait au maximum une condamnation à la prison à vie sans possibilité de libération anticipée. Interrogé par le juge militaire, qui souhaitait s'assurer qu'il comprenait que son plaider coupable était définitif, l'accusé a lâché de manière ferme "Oui, monsieur". La prochaine audience, au cours de laquelle sera décidée la peine, aura lieu le 19 août. Robert Bales y fera face à un jury de 12 membres, composé à un tiers de militaires.
Le soldat est accusé d'avoir, aux premières heures du dimanche 11 mars 2012, quitté sa base du district de Panjwayi, dans la province de Kandahar, et tiré sur des civils. Entre ses assauts, il était revenu par deux fois à sa base, s'était confié à un collègue puis s'était rendu.
Mercredi, il a raconté avoir rencontré une femme alors qu'il approchait de quelques bâtiments : "J'ai brièvement lutté avec une femme âgée (...) Après cette lutte, j'ai décidé de tuer tous ceux qui se trouvaient dans ces bâtiments". Il a par ailleurs reconnu avoir été testé positivement à un stéroïde anabolisant. Il a été interrogé sur les effets que ce produit avait sur lui : "Monsieur, cela a clairement augmenté mon irritabilité et ma colère".
Lors d'une audience préliminaire en novembre, la famille du sergent avait décrit un homme "courageux et respectable" et son avocat avait évoqué l'influence de l'alcool, de médicaments et du stress auquel était soumis son client. L'accusation avait dépeint un acte "haineux et méprisable".
Cette équipée meurtrière s'était ajoutée à une série d'incidents qui avaient tendu un peu plus les relations entre Washington et le président Hamid Karzaï, notamment l'incinération de corans sur la base de Bagram, ou encore la diffusion de photos de Marines urinant sur des cadavres.
 
 
 
 
 
 

Microsoft et le FBI à l’offensive contre la cybercriminalité


Les réseaux « botnets » Citadel, dits « machines zombies », ont permis à leurs exploitants de soutirer de l’argent à de nombreux établissements, parmi lesquels American Express, Bank of America, Citigroup, Credit Suisse, PayPal, HSBC, JPMorgan Chase, Royal Bank of Canada et Wells Fargo.


Microsoft et le FBI s’attaquent aux botnets, réseaux d’ordinateurs dits « machines zombies », infectés à l’insu de leurs utilisateurs par des logiciels malveillants. - Reuters
Microsoft et le FBI s’attaquent aux botnets, réseaux d’ordinateurs dits « machines zombies », infectés à l’insu de leurs utilisateurs par des logiciels malveillants. - Reuters
 

Microsoft et le FBI ont lancé, avec le soutien de plus de 80 pays, une offensive contre l’un des plus importants réseaux informatiques de cybercriminalité au monde, soupçonné d’avoir volé près de 400 millions d’euros sur des comptes bancaires à travers le monde.
Les réseaux « botnets » Citadel ont permis à leurs exploitants de soutirer de l’argent à de nombreux établissements, parmi lesquels American Express, Bank of America, Citigroup, Credit Suisse, PayPal, HSBC, JPMorgan Chase, Royal Bank of Canada et Wells Fargo.
Les botnets sont des réseaux d’ordinateurs, dits « machines zombies », infectés à l’insu de leurs utilisateurs par des logiciels malveillants. Pilotés par des serveurs distants, il sont utilisés pour envoyer des courriers indésirables ( »spams »), diffuser des virus et commettre des crimes financiers.
Microsoft a annoncé mercredi avoir contribué à arrêter les opérations d’au moins mille botnets utilisant le logiciel Citadel, dont le nombre total est estimé à 1.400.
Le FBI a de son côté déclaré à Reuters qu’il collaborait avec Europol et d’autres polices criminelles à travers le monde pour interpeller les exploitants de Citadel, dont l’identité est encore inconnue, même si l’agence américaine dit en être à un stade « assez avancé » de son enquête.
L’Australie, le Brésil, l’Equateur, l’Allemagne, les Pays-Bas, Hong Kong, l’Islande, l’Inde, l’Indonésie et l’Espagne figurent parmi les pays impliqués dans l’enquête.
Selon Microsoft, le principal responsable de Citadel, connu sous le pseudonyme « Aquabox », habite probablement en Europe de l’Est et coopère avec au moins 81 « éleveurs » qui exploitent les botnets à travers le monde.
Citadel, apparu début 2012 et vendu au moins 1.800 euros sur internet, fonctionne principalement en désactivant les antivirus sur les machines infectées afin de les empêcher de détecter les logiciels malveillants.
Le logiciel est conçu de manière à ne pas attaquer les ordinateurs et les établissements financiers en Ukraine et en Russie, ce qui laisse penser que ses créateurs sont basés dans ces pays et ne souhaitent pas attirer l’attention des forces de l’ordre.
Il s’agit de la première collaboration de ce type entre le FBI et Microsoft, qui a demandé l’aide de l’agence à la fin du mois dernier.
Source Reuters
 
 
 
 
 
 
 

Manning, un expert en informatique, selon ses anciens supérieurs en Irak

Bradley Manning, accusé d'une des plus importantes fuites d'informations de l'histoire américaine, était engagé politiquement et particulièrement doué en informatique lorsqu'il était posté en Irak, ont indiqué mercredi ses supérieurs militaires.
 
Bradley Manning (c) est escorté à sa sortie de la cour martiale, le 3 juin 2013 à Fort Meade
Bradley Manning, accusé de "collusion avec l'ennemi" en l'occurrence Al-Qaïda, encourt la prison à vie, s'il est reconnu coupable par la juge militaire Denise Lind de la cour martiale.
L'ancien analyste du renseignement en Irak a reconnu avoir divulgué 700.000 documents militaires et diplomatiques confidentiels au site WikiLeaks qui les a publiés. Le gouvernement américain entend prouver que Manning savait qu'ils aboutiraient "entre les mains de l'ennemi".
"Il n'y avait rien qu'il ne puisse faire sur un ordinateur", s'est rappelée Jihrleah Showman, la supérieure hiérarchique de l'accusé, déployée fin 2009 sur une base militaire de l'est de Bagdad, où les Américains réunissaient des renseignements pour les forces de la coalition.
"Les mots de passe n'étaient pas compliqués et il pouvait les trouver", s'est-elle souvenue au troisième jour du procès de Manning sur la base militaire de Fort Meade (Maryland, est).
La militaire a indiqué avoir eu des conversations informelles avec le jeune soldat, au cours desquelles il parlait de sa vie sociale, de ses compétences techniques et de sa piètre opinion des normes de sécurité du gouvernement américain.
"C'est le seul que je connaissais qui avait tant de compétences en informatique", a-t-elle affirmé.
Quand l'avocat civil de Manning, David Coombs, lui a demandé si l'accusé était "très engagé politiquement", "à l'extrême gauche du parti démocrate", elle a répondu "oui".
Egalement interrogé par l'avocat, Kyle Balonek, qui a succédé à Jihrleah Showman comme supérieur de Manning en Irak, a reconnu que la productivité de l'accusé n'avait jamais baissé et que ses compétences avaient toujours été d'un "haut niveau".
Le procès est prévu pour durer jusqu'au 23 août. Les débats seront suspendus mercredi soir à Fort Meade, pour reprendre lundi matin.
Source : AFP
 
 
 
 
 
 

Carlton/DSK: le parquet pour un non-lieu?

Par
 
Dominique Strauss-Kahn à Juba, au Soudan du Sud, le 14 mai 2013.
 
Le parquet de Lille projette de requérir un non-lieu en faveur de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille, affirme Le Parisien/Aujourd'hui ce matin.

Selon les informations du quotidien, le procureur adjoint lillois Georges Gutierrez a remis mardi un projet de réquisitoire en ce sens à sa hiérarchie. Il revient au procureur général de la cour d'appel de Douai de suivre ou non ce projet de non-lieu.

De "bonnes sources" indiquent au Parisien que le parquet général n'aurait "aucune raison de ne pas se ranger à l'avis du procureur" lillois.

L'instruction dans ce dossier, où DSK a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, est close depuis le 13 mars. Le parquet a jusqu'au 13 juin pour rendre son réquisitoire définitif concernant les douze personnes mises en examen.

Même si le non-lieu était requis en faveur de l'ancien ministre et ex-directeur général du FMI, il appartient en dernier ressort aux trois juges chargés d'instruire l'affaire de décider si DSK doit ou non être renvoyé devant un tribunal.

Dominique Strauss-Kahn a toujours affirmé ignorer que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il a participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées, autrement dit qu'elles étaient rémunérées.






 


Bettencourt: l'audience sur les nullités de procédure reportée au 2 juillet_1
L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog (d), arrive le 6 juin 2013 à la cour d'appel de Bordeaux - Photo de Jean-Pierre Muller - AFP © 2013 AFPafp logo
  
BORDEAUX (AFP) La cour d'appel de Bordeaux a renvoyé au 2 juillet l'audience sur les nullités de procédure dans l'affaire Bettencourt après la révélation de liens supposés étroits entre le juge Jean-Michel Gentil et une experte clé du dossier, ont annoncé des avocats des mis en examen à la presse.
L'audience à huis clos s'était ouverte à 10H00. Les avocats de sept mis en examen, dont l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, ont immédiatement demandé un renvoi, estimant les faits suffisamment graves pour qu'ils nécessitent un examen plus approfondi avant la tenue d'une audience consacrée aux éventuelles nullités de procédure dans le dossier.
"Nous avons demandé un certain nombre de documents. Le parquet lance une enquête et nous mêmes avons des documents à rechercher", a indiqué à l'issue de l'audience Me Francis Teitgen, l'un des conseils de Stéphane Courbit, patron de LOV Group, mis en examen pour escroquerie et recel d'abus de faiblesse.
"C'est par conséquent la cour, pour retrouver la sérénité qu'exige le devoir de justice et nous permettre de nous convaincre, et la cour nous a convaincu, que nous serions jugés par des magistrats indépendants et impartiaux, la cour a décidé le renvoi au 2 juillet", a-t-il ajouté.
La cour a donc donné droit à la demande des conseil des mis en examen dans le volet "abus de faiblesse" du dossier, dans lequel, outre M. Sarkozy, l'ex-ministre Eric Woerth, l'ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre ou l'artiste François-Marie Banier sont mis en examen.
Les conseils s'appuyaient sur les révélations, le 30 mai par Le Parisien, de liens étroits entre Jean-Michel Gentil, l'un des trois juges en charge de l'affaire, et une légiste, Sophie Gromb, qui avait participé à l'expertise, cruciale dans l'instruction, qui établit que Liliane Bettencourt n'est plus en possession de ses moyens depuis fin 2006.
Ils estimaient devoir disposer de plus de temps pour intégrer dans leur défense cet élément selon eux "gravissime" et qui pourrait entraîner éventuellement à leurs yeux l'annulation de cette expertise et, peut-être, par conséquent des mises en examen qui en ont découlé.

 
 
 
 
 
 
 

SOCIAL

 

Air France va restructurer son activité court-moyen courrier


Les organisations syndicales vont être consultées ce mois-ci.
Plus d'un millier de postes pourraient être concernés par ce nouveau plan.


En 2012, l\'activité court et moyen-courrier d\'Air France a vu ses pertes s\'aggraver d\'une centaine de millions d\'euros, à 800 millions. - Photo Réa
En 2012, l'activité court et moyen-courrier d'Air France a vu ses pertes s'aggraver d'une centaine de millions d'euros, à 800 millions. - Photo Réa
 

Alexandre de Juniac ne s'en cache pas : Air France devra en passer par une nouvelle phase de restructuration de son activité court et moyen-courrier ainsi que de la branche cargo, dont les grandes lignes seront dévoilées en septembre prochain. La première phase de restructuration, marquée notamment par le lancement des bases de province de Marseille, Nice et Toulouse et l'augmentation de la productivité des personnels navigants, ne seront pas suffisants pour ramener le réseau court et moyen courrier à l'équilibre. Même chose pour l'activité fret d'Air France et de KLM, dont la flotte d'avions-cargo a été fortement réduite.
« Nous rencontrerons les organisations syndicales en juin pour mettre sur la table tous les éléments du constat », a expliqué le PDG d'Air France, qui prendra la direction du groupe Air France-KLM le 1 er juillet , en marge de l'assemblée générale de l'Iata (l'association internationale du transport aérien), qui se tenait à Cape Town en Afrique du Sud. Après quoi, a-t-il ajouté, « nous présenterons en septembre un ensemble de mesures soumises à la négociation. Il ne s'agira pas de mesurettes ; nous sommes résolus à régler le sujet, même si leur mise en oeuvre s'étalera sur plusieurs années ».
Les premiers éléments de ce constat sont déjà connus. Sur l'exercice 2012, l'activité court et moyen courrier d'Air France, qui représente environ 50 % du chiffre d'affaires de la compagnie, a vu ses pertes s'aggraver d'une centaine de millions d'euros, pour atteindre les 800 millions. L'installation d'avions et d'équipages basés sur les trois principales escales de province, a certes permis d'augmenter fortement l'utilisation des personnels et des avions, mais cette hausse de l'activité ne s'est pas traduite par la hausse des recettes attendue.
Face à ce constat, Air France a déjà dû tailler dans son offre, afin de réduire les pertes, en supprimant l'équivalent de quatre appareils sur la saison d'hiver.

Toutes les escales concernées

Face à cette situation, de nouvelles mesures de réduction de coûts semblent inévitables. « Il y aura de la réduction de coûts et il y aura aussi des évolutions dans nos manières de procéder », a indiqué seulement Alexandre de Juniac, en assurant que « toutes les pistes, tous les sujets seront examinés ». Les coûts d'escales d'Air France, réputés sensiblement plus élevés que ceux de ses concurrents traditionnels sont dans le collimateur. « Toutes les escales seront concernées », y compris celles de Marseille et de Corse, a prévenu Alexandre de Juniac. Des transferts d'activités vers Transavia, la filiale low cost et Hop, le pôle régional d'Air France, sont également envisagées. « Si Air France ne peut rentabiliser une ligne, n'est-il pas préférable de la transférer à Transavia ou Hop, plutôt que de la laisser à concurrence », s'est interrogé Alexandre de Juniac. Selon le nouveau PDG d'Air France-KLM, « il faut davantage de flexibilité au sein du groupe, qui doit fonctionner comme une grande famille ».
Pour autant, l'engagement pris lors de l'adoption du plan Transform 2015, de ne pas procéder à des départs contraints d'ici à fin 2014, n'est pas remis en cause. « Il n'y aura pas de départs contraints, a réaffirmé le patron d'Air France. Mais il est possible de réduire les effectifs sans cela ». Au moyen d'un nouveau plan de départs volontaires ? « Pourquoi pas ? » a-t-il lâché. Selon nos informations, ce nouveau plan de restructuration, qui viendrait après celui de Transform 2015 prévoyant plus de 5.000 emplois en moins, concernerait plus d'un millier de postes. Un chiffre que la direction se refuse de commenter.
Sans attendre le détail de ce plan, les engagements financiers d'Air France-KLM, de revenir aux bénéfices en 2013 et à une rentabilité « significative » en 2014, ne sont pas remis en cause, même si l'objectif initial d'un retour du réseau moyen-courrier à l'équilibre en 2013 est abandonné. « Nous ne modifions pas la guidance », a affirmé Alexandre de Juniac. Il s'est toutefois refusé à avancer la moindre prévision pour l'exercice en cours. « La conjoncture est trop incertaine, a-t-il expliqué, et je veux pouvoir tenir les engagements que je prends ».
Bruno Trévidic






Des salariés de Spanghero bloquent une usine du groupe Lur Berri


 


Une trentaine de salariés de l'usine Spanghero de Castelnaudary (Aude) bloquent l'entrée d'une usine Labeyrie à Saint-Geours-de Maremnes (Landes) appartenant à leur ancienne maison mère, Lur Berri.
Une trentaine de salariés de l'usine Spanghero de Castelnaudary (Aude) bloquent l'entrée d'une usine Labeyrie à Saint-Geours-de Maremnes (Landes) appartenant à leur ancienne maison mère, Lur Berri.

| (AFP/Gaizka Iroz)

Même si l'administrateur judiciaire de Spanghero a accordé un nouveau délai de deux semaines aux repreneurs potentiels de l'entreprise de Castelnaudary impliquée dans le scandale de viande de cheval, les salariés qui craignent qui s'attendent de toute manière à un vaste plan social de manifester pour améliorer les conditions de départ.
 
Une trentaine de salariés de l'usine Spanghero de Castelnaudary (Aude) bloquent, depuis 6h30 ce jeudi 6 juin, l'entrée des camions d'une usine Labeyrie à Saint-Geours-de Maremnes (Landes). Une entreprise placée en liquidation judiciaire appartenant à leur ancienne maison mère, Lur Berri.

«Nous ne sommes pas là pour empêcher nos collègues de Lur Berri d'exercer leur activité mais manifester notre inquiétude et notre mécontentement concernant les suites du plan social», a expliqué Michel Cecomandi, membre du collectif de salariés qui a fait le déplacement à bord d'un autobus. Une banderole rouge portant l'inscription «Lur Berri doit payer» a été accrochée sur les grilles du portail d'accès des livraisons de marchandises et deux camions ont été bloqués à l'extérieur. Par ailleurs, les salariés ont distribué des tracts en criant «injustice».

Pour l'administrateur judiciaire de Spanghero, 240 suppressions d'emplois sont envisagées sur les 360 malgré la préservation d'une partie du personnel présentées par les deux projets de reprise partielle de l'entreprise.

Or, selon les salariés de Spanghero, les conditions de départs avancées sont largement insuffisantes. Si les salariés réclament le versement de trois mois de salaire par année d'ancienneté, la prise en charge de leur mutuelle pendant un an et le versement d'une prime de fin d'année complète, Lur Berri proposerait, selon les , une indemnisation en moyenne de 200 euros.                             
                                                 
LeParisien.fr







Les Petroplus manifestent à l'Armada, à Rouen

 
Comme ils l'avaient décidé lors d'une assemblée générale, mardi dernier, les salariés de la raffinerie Petroplus, à Petit-Couronne, ont décidé de faire entendre leur colère et leur angoisse ce matin à l'occasion de l'ouverture de l'Armada, à Rouen. Partis en cortège de la raffinerie en début de matinée, ils sont actuellement sur le pont Guillaume-le-Conquérant, dans le centre-ville de Rouen. A l'appel de l'intersyndicale de la raffinerie, ils distribuent des tracts et jettent par dessus le pont de faux billets de deux cents euros.

 



 
 

SOCIETE

 

Le prix des cigarettes pourrait augmenter de 40 centimes d'ici à octobre


 

ILLUSTRATION. Le prix des cigarettes pourrait augmenter deux fois d'ici à octobre, pour un total de 40 centimes par paquet. 
ILLUSTRATION. Le prix des cigarettes pourrait augmenter deux fois d'ici à octobre, pour un total de 40 centimes par paquet.| LP/YANN FOREIX                     
 
Le porte- des fumeurs pourrait en prendre un coup à la rentrée. Les représentants des cigarettiers auraient été réunis à Bercy pour envisager une hausse de 20 centimes du paquet de cigarettes au 1er juillet, suivie d'une augmentation du même montant début octobre, selon Le Figaro.                                        

 

A titre d'exemple, cette augmentation porterait le prix des Malboro, leader sur le , à 6,60 euros dans quelques mois.

En mai, les producteurs de tabac avaient choisi de ne pas augmenter leur prix, malgré la hausse des taxes décidée par le gouvernement, pour ne pas affaiblir davantage un marché qui vient de connaître sa première baisse, en valeur, depuis 10 ans.

La hausse de la fiscalité sur le tabac et celle du prix des cigarettes ne sont pas forcément liées, la première relevant de l'Etat français, la seconde des fabricants, qui décident ou non de répercuter une augmentation des taxes. En mai, ce statut quo voulu par les cigarettiers avait été validé par le ministère de l'Economie et des Finances.

Selon Le Figaro, ce revirement pourrait s'expliquer par la volonté de Marisol Touraine, la ministre de la Santé. Cette dernière militait pour une importante augmentation, seule à même de faire baisser la vente de cigarettes. Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve était lui partisan d'une augmentation moins forte, histoire de faire reculer le tabagisme, de préserver ces importantes rentrées fiscales et de ne pas favoriser le marché noir ou les achats à l'étranger.

En octobre dernier, la hausse de 40 centimes décidée par le avait en tout cas eu des répercussions important sur le marché. Au premier trimestre 2013, le recul des ventes de cigarettes s'est établi à 9%. Des chiffres salués par les associations de lutte contre le tabagisme.
LeParisien.fr
 
 
 
 
 
 
 

La communauté turque de France soutient les manifestants

         Par

Manifestation de soutien à Paris, mardi soir.
Manifestation de soutien à Paris, mardi soir. Crédits photo : BENOIT TESSIER/Reuters
 

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies mardi soir à Paris pour appeler à la fin des violences policières et à la démission du premier ministre Erdogan.


 
 
Loin de la place Taksim, au cœur d'Istanbul, où les manifestants hostiles au premier ministre Recep Tayyip Erdogan sont toujours mobilisés, la communauté turque de France (environ 550.000 personnes) suit de très près le mouvement de contestation. Après quelques petits rassemblements la semaine dernière, ils étaient plus d'un millier à manifester mardi soir au Châtelet, à Paris, pour apporter leur soutien à la contestation. «Un rassemblement hétérogène de gens qui ne manifestent pas normalement ensemble», selon Merve Ozdemirkiran, 30 ans, enseignante à Sciences Po Paris, présente mardi.
«Tayyip, t'es foutu, la Turquie est dans la rue», «La Turquie est laïque et elle le restera», «Erdogan démission», ont scandé les manifestants, parmi lesquels de nombreux jeunes. Initialement dirigée contre un projet d'aménagement urbain menaçant le parc Gezi à Istanbul, la mobilisation turque s'est muée vendredi dernier en un mouvement de contestation politique après l'intervention musclée des forces de l'ordre. Les manifestants dénoncent l'autoritarisme du premier ministre. Le mouvement a gagné plusieurs villes, les heurts ont déjà fait deux morts.
«Pas un problème de régime, mais de personne»
Gulçin Kaya Rocheman, 31 ans, est en France depuis plus de quatre ans. Avocate en Turquie et professeur de turc en France, elle était aussi à la manifestation parisienne mardi soir. «Je suis fière de mon pays, car d'habitude les gens ne suivent pas l'actualité, ils votent et ne se préoccupent pas de savoir si le programme présenté pendant la campagne est vraiment mis en œuvre.» Selon elle, «Erdogan vient d'un parti plus radical qu'AKP (le Parti de la justice et du développement, au pouvoir, NDLR). Il est venu il y a dix ans avec un discours démocrate, d'union, mais depuis il a beaucoup changé et est devenu de plus en plus autoritaire.» Elle ne se dit pas inquiète pour ses amis qui manifestent, car, pour elle, la révolte turque n'a rien à voir avec le printemps arabe: «Il ne s'agit pas de changer le système, mais de changer la personne» qui concentre les rancœurs.
Un avis que partage Demir Onger. Ce médecin cardiologue est président du Centre culturel Anatolie et président de l'Union des associations culturelles turques de France. Selon lui, «cela faisait un moment qu'il y avait des tensions dans le pays à cause de décisions arbitraires ayant un impact sur la vie des gens, comme l'interdiction de la pilule du lendemain, les restrictions sur l'alcool. La Turquie ne peut pas être dirigée par la charia.» Impliqué dans la vie de la communauté turque, Demir Onger rencontre beaucoup de ses membres, «et même ceux qui soutenaient Erdogan sont choqués par son entêtement», assure-t-il.
«Entre nous, on ne parle que de ça»
Selon lui, la situation économique du pays, affectée par les manifestations (la Bourse chute, les syndicats appellent à la grève), va peut-être accélérer la suite des événements: «Il pourrait y avoir des législatives anticipées. Pour sauver la face, Erdogan, qui a eu des problèmes de santé, pourrait se retirer.»
En attendant, sur les réseaux sociaux, les appels de jeunes à la mobilisation en France se multiplient. «Entre nous, on ne parle que de ça», affirme Merve Ozdemirkiran, qui croit savoir qu'une grande marche de soutien serait envisagée dans les jours à venir. Certains, que l'enseignante a rencontrés pendant la manifestation de mardi, ont déjà acheté leurs billets pour se rendre en Turquie et prendre part à la mobilisation. «Ils veulent être sur place, avec leurs amis, pour faire la fête, je les comprends.»






La Tunisie veut rhabiller les Femen   


Arrestation d’une Femen venue dénoncer la présence du président Loukachenko lors d’un match de l'Euro, à Kiev en 2012.
Arrestation d’une Femen venue dénoncer la présence du président Loukachenko lors d’un match de l'Euro, à Kiev en 2012. (Photo Reuters)
    
Le procès de trois Européennes venues soutenir Amina, la première Tunisienne à manifester topless, s’est ouvert hier.

Libération
Pas de gros titres dans les journaux, pas de rassemblements pro ou anti devant le tribunal de Tunis. C’est sans drame que s’est ouvert hier le procès des trois Femen européennes, jugées pour «atteinte à la pudeur». Loin du psychodrame que leur action topless avait suscité il y a une semaine devant le même tribunal. Loin du déferlement de haine qui avait accueilli la semaine dernière, lors de sa comparution en justice, Amina Sboui (lire aussi page Portrait), la Femen tunisienne, avec laquelle les trois Européennes étaient venues marquer leur solidarité.
Devant le palais de justice, une femme, coutumière des procès sensibles, a tout de même assuré le spectacle. A la quinzaine de personnes qu’elle a réussi à intéresser, elle a crié que «la Tunisie est un pays arabe et musulman», tandis que sa commère expliquait que «Dieu permet le péché, mais discret et caché». Une autre est venue se planter au milieu des journalistes avec un panneau «Je soutiens les Femen et je trouve regrettable que les femmes ne soient pas là aujourd’hui», avant de se la faire déchirer par une poignée d’hommes. «Une pancarte pour le développement économique, d’accord, mais pas pour encourager des putes à montrer leurs seins», fulminait l’un d’eux. «Un joli cirque, tout ça, à cause des forces étrangères qui veulent maintenir les Arabes dans des débats de péché et de nichons, pour les garder sous leur coupe», pestait une passante.
«Coutumes». Dans la salle d’audience, les Françaises Pauline Hillier et Marguerite Stern, ainsi que l’Allemande Josephine Markmann sont arrivées, comme le veut l’usage pour les femmes justiciables, recouvertes d’un sefsari, le voile blanc traditionnel. Les avocats d’une dizaine d’associations féminines islamistes, qui ont demandé à se porter partie civile, ont dénoncé «une atteinte à l’identité tunisienne». «Nous voulons marquer notre réprobation, ce qu’elles ont fait est contre notre religion et nos coutumes», expliquait la veille, au téléphone, Narjess Mrissa, militante d’Ennahda (le parti au pouvoir, islamiste) et présidente d’une association spécialisée dans la promotion de la famille. L’audience a été vite emballée. Le juge a reporté le procès au 12 juin et refusé, en attendant, de remettre les trois jeunes femmes en liberté conditionnelle. Elles encourent jusqu’à six mois de prison ferme. Mais l’un de leurs avocats, Souheib Bahri, se dit «confiant» et s’attend à du sursis. Il n’a pas vu, jusque-là, d’entorses aux procédures. Même les associations islamistes ne réclament pas de prison ferme. «Mais il faut une condamnation», plaide Me Turki. «L’essentiel, c’est qu’elles s’arrêtent», estime Narjess Mrissa.
Une orientation que semblent aussi avoir choisie les autorités tunisiennes. La veille du procès, la police a arrêté et expulsé Alexandra Chevtchenko, une responsable ukrainienne du mouvement, sous prétexte qu’elle se préparait, selon eux, à manifester seins nus devant le tribunal. Une Biélorusse a aussi été expulsée et une autre Ukrainienne refoulée à l’aéroport.
Quant à Amina, elle pourrait faire face à des charges beaucoup plus lourdes que les Femen. La jeune fille, arrêtée le 19 mai à Kairouan, où elle s’était rendue pour braver le congrès des salafistes, a été condamnée la semaine dernière à 150 euros d’amende pour le port d’une petite bombe lacrymogène. Le juge d’instruction l’a de nouveau entendue, hier, pour «atteinte aux bonnes mœurs», «profanation de cimetière», et envisage même d’ajouter «association de malfaiteurs». Des chefs d’accusation (dont on ignorait encore hier soir s’ils étaient retenus) passibles de plusieurs années de prison.
«Acharnement». Très isolée, très attaquée, la jeune femme commence à engranger quelques soutiens. Des associations, comme les Femmes démocrates (lire page 4) ou Amnesty, réclament sa libération. «Cet acharnement n’est pas justifié, elle ne représente en aucun cas une menace pour la sécurité nationale. Mais je ne comprends pas la réaction des Femen, qui a aggravé la situation d’Amina. C’est de la provocation stérile», a jugé la députée féministe Nadia Chaabane. Le porte-parole de la présidence de la République, Adnen Mansar, a dit «sympathiser avec son droit à l’expression», malgré le «danger» qu’Amina a créé.
Les Femen, elles, ne suscitent que très peu de sympathie. Il n’y a guère que le gouvernement français qui ait pris leur défense. D’abord Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, qui s’est dite «préoccupée» par leur sort, puis Laurent Fabius (Affaires étrangères), qui a espéré la «clémence» de la justice. Tunisiens ou français, personne ne souhaite que l’incarcération des militantes se retrouve au menu des discussions lors de la visite, en juillet, du président Hollande.






Prison et flagellation pour un Saoudien ayant giflé sa femme

RYAD (AFP)

Un Saoudien a été condamné à 10 jours de prison et 30 coups de fouet pour avoir giflé son épouse, un verdict rare dans le royaume où les femmes sont privées de certains droits, a rapporté mercredi le quotidien Al-Sharq.
voir le zoom : Des femmes saoudiennes sur le bord de mer à Djeddah
Des femmes saoudiennes sur le bord de mer à Djeddah
afp.com - Fayez Nureldine
 
 
afp.com - Fayez Nureldine
 
Un Saoudien a été condamné à 10 jours de prison et 30 coups de fouet pour avoir giflé son épouse, un verdict rare dans le royaume où les femmes sont privées de certains droits, a rapporté mercredi le quotidien Al-Sharq.
Un tribunal de la province orientale a rendu ce verdict mardi après avoir été saisi d'une plainte de l'épouse, qui a affirmé avoir été giflée par son mari à la suite d'un différend et a présenté un certificat médical pour justifier son recours, a ajouté le journal.
La plaignante a été invitée par le tribunal à "assister à la flagellation de son mari pour le voir souffrir à son tour", a rapporté Al-Sharq.
Il a indiqué que le juge avait ordonné de soumettre l'homme à "un cours de formation sur la vie de couple".
Le mari a avoué avoir giflé son épouse car elle avait "manqué de respect à des membres de sa famille", a encore indiqué le journal, en citant une source judiciaire.
Une organisation caritative, la Fondation du roi Khaled, avait lancé ces dernières semaines une campagne médiatique pour dénoncer la violence faite aux femmes dans le royaume ultraconservateur.
Les femmes en Arabie, qui applique une version rigoriste de l'islam, sont victimes de discriminations dans la législation et dans la vie courante, et ne sont pas suffisamment protégées contre les violences, y compris familiales, a déploré Amnesty international dans son dernier rapport annuel.
Elles sont ainsi toujours interdites de conduire malgré plusieurs campagnes animées par des militantes.
Les femmes sont en outre obligées de sortir complètement voilées et ne peuvent voyager sans autorisation de leur mari ou d'un autre homme de leur famille, ni manger seules au restaurant.






Allemagne: la justice ordonne l'égalité fiscale pour les couples homosexuels


La Cour constitutionnelle allemande, plus haute instance judiciaire du pays, a réclamé jeudi un alignement du régime fiscal des couples de même sexe sur celui des hétérosexuels.
La Cour constitutionnelle allemande, plus haute instance judiciaire du pays, a réclamé jeudi un alignement du régime fiscal des couples de même sexe sur celui des hétérosexuels.
     
AFP - La Cour constitutionnelle allemande, plus haute instance judiciaire du pays, a réclamé jeudi un alignement du régime fiscal des couples de même sexe sur celui des hétérosexuels.
La cour de Karlsruhe (ouest) a jugé anticonstitutionnelle la différence de traitement fiscal basée sur l'orientation sexuelle.
Depuis 2001, les couples homosexuels peuvent officialiser leur union en Allemagne en passant un "contrat de communauté de vie". Ce contrat accordait des droits similaires à ceux du mariage, sauf en matière fiscale et pour l'adoption.
Avec le jugement de Karlsruhe, le législateur doit modifier rétroactivement à partir de 2001 cette partie de la fiscalité.
Le mariage homosexuel n'existe pas en tant que tel en Allemagne car il nécessiterait une modification de la Loi fondamentale de 1949, qui fait office de constitution dans ce pays.
Parmi tous les partis représentés au Bundestag --chambre basse du parlement allemand, seuls les conservateurs de la chancelière Angela Merkel (CDU et sa branche bavaroise CSU) étaient opposés à cet alignement du régime fiscal des couples homosexuels sur celui des hétérosexuels.







Ni homme, ni femme : En Australie, la justice reconnaît le genre "neutre"




Depuis des années, Norrie May-Welby se battait pour être reconnu comme un être "sexless", littéralement "sans sexe". En Nouvelle-Galles-du-sud, la justice vient de lui donner raison.
          
Sexless © Fotolia.com - © grandeduc - Fotolia.com

Norrie a 52 ans. Il est né dans la peau d'un homme, avant d'être opéré et de devenir une femme. Mais au bout du compte, Norrie ne se sent ni l'un ni l'autre. La justice vient de lui donner raison. En Nouvelle-Galles du sud, la cour d'appel reconnaît pour la première fois l'existence de ce genre "neutre". Concrètement, les habitants de cet Etat ne seront plus forcément enregistrés en tant qu'homme ou en tant que femme, à leur naissance, à leur mort, ou lors de leur mariage.
Pour en arriver là, Norrie a dû se battre. Slate.fr et le site du Sydney Morning Herald racontent son histoire en détail. En 2010, Norrie demande au gouvernement local de lui accorder un genre "non spécifié". L'administration accepte. Mais quelques mois plus tard, elle fait marche arrière. Norrie saisit la justice. Un premier tribunal lui donne tort. Et finalement, en appel, Norrie obtient gain de cause. Un tribunal administratif doit maintenant clarifier les nouvelles règles.
Cette décision a une portée limitée. Pour l'instant, elle concerne uniquement la Nouvelle-Galles du sud, et seulement les personnes qui ont subi une opération. Mais le symbole est important. Et Norrie est ravi(e) : "Bien sûr, la plupart des gens savent qu'ils sont des hommes ou des femmes, dit-il (ou dit-elle) mais la loi doit inclure tout le monde (...) Elle n'est pas seulement faite pour la majorité".
L'Australie avait déjà un fait un pas dans cette direction. Sur le site Slate.fr, Cécile Schilis-Gallego explique que depuis deux ans, les passeports australiens ont changé. Une case "X" a été ajoutée pour ceux qui ne se sentent ni homme ni femme. Il suffit de produire la lettre d'un médecin pour se déclarer officiellement "neutre" sur son passeport. L'Australie fait partie des pays où la question du genre défraie souvent l'actualité. Comme la Suède, où un pronom neutre est à l'étude. Un pronom qui ne serait ni masculin, ni féminin, ni "il" ni "elle". En Suède, toujours, un couple a même décidé d'élever son enfant sans lui révéler son sexe pour ne pas l'enfermer dans des stéréotypes. L'enfant s'appelle Pop. Selon ses parents, "c'est cruel de mettre au monde un enfant avec un timbre bleu ou rose sur le front. Aussi longtemps que le genre de Pop restera neutre, il ne sera pas influencé par la façon dont les gens traitent les garçons ou les filles".
 
 
 
 
 
 
 
DIVERS

Nouveau règlement de comptes à Marseille: un homme de 49 ans tué par balles

 

Des policiers enquêtent à Marseille le 6 juin 2013 après le meurtre par balles d'un homme de 49 ans dans les quartiers Nord
Des policiers enquêtent à Marseille le 6 juin 2013 après le meurtre par balles d'un homme de 49 ans dans les quartiers Nord (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)

Par AFP
Libération

Un homme de 49 ans a été tué par balles mercredi soir dans les quartiers Nord de Marseille, lors d’un probable nouveau règlement de comptes, a-t-on appris auprès des marins-pompiers et de la police.
Les marins-pompiers, appelés peu après 22h15, ont découvert au rond-point de Foresta, dans le quartier Saint-Louis (XVe arrondissement) le corps de l’homme, atteint de plusieurs décharges.
Il a été déclaré décédé vers 23h00.
Selon Pierre-Marie Bourniquel, le directeur départemental de la Sécurité Publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône, l’homme, «a priori inconnu des services de police, circulait à vélo».
«Il est clair qu’on ne peut pas exclure la piste du règlement de comptes même si ce soir, cela sort du schéma habituel» de ce type d’homicide, a souligné M. Bourniquel à l’AFP.
L’homme aurait été victime de plusieurs coups de fusil de chasse, «de calibre 12 ou de chevrotine», a-t-il ajouté.
Selon une source proche de l’enquête, deux hommes en scooter lui auraient tiré dessus dans cette zone isolée, située à proximité du centre commercial Grand Littoral.
Huitième victime d’homicide depuis le début de l’année à Marseille, ce quadragénaire, Yacine B., est originaire de la cité sensible du Plan d’Aou, connue pour être un haut lieu de trafic de stupéfiants, a-t-on précisé de même source, ajoutant que les experts de l’identité judiciaire avaient dénombré treize orifices sur son corps.
C’est la brigade criminelle de la police judiciaire, déjà en charge de plusieurs dossiers de règlements de comptes, qui a été chargée de l’enquête.
Contacté par l’AFP, le parquet de Marseille n’était pas immédiatement joignable. Le préfet de police, Jean-Paul Bonnetain, s’est rendu sur place, a constaté une photographe de l’AFP.
Le dernier règlement de comptes survenu dans la cité phocéenne avait eu lieu dans la nuit du 15 au 16 mai: le corps d’un homme entièrement calciné dans une voiture brûlée, tué d’au moins deux balles, avait été découvert à Septèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône), une commune résidentielle proche des quartiers nord de Marseille.
Le 9 mai, c’était un adolescent de 17 ans et demi qui avait été tué, le corps criblé d’une vingtaine de balles dans les quartiers Nord de la ville. La victime, originaire des Micocouliers, une cité sensible du 14e arrondissement de la ville, était connue des services de police pour de petites affaires de stupéfiants, ainsi que pour des délits de conduite sans permis.
Après une année 2012 durant laquelle 24 personnes avaient été tuées dans des règlements de comptes, Marseille et sa région avaient ensuite connu une trêve relative durant l’hiver, avant une reprise particulièrement sanglante à la fin du mois de février et au début du mois de mars, avec cinq morts en moins de trois semaines.






Une fusée Ariane a décollé avec le cargo automatique européen ATV-4 vers l’ISS

 
Une fusée Ariane 5 a décollé, ce mercredi, à 18 h 52 (23 h 52 heure de Paris) de Kourou avec à son bord le quatrième cargo automatique européen, l’ATV Albert Einstein, qui doit ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).
C’est la version la plus lourde du lanceur Ariane qui a été tirée depuis le Centre spatial guyanais pour propulser dans l’espace les 20,2 tonnes de l’ATV-4, dont 6,6 tonnes de fret (nourriture, eau, carburant et matériel divers) destiné aux six astronautes à bord de la station, habitée en permanence depuis 2000 à environ 400 km d’altitude.

 

 

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