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dimanche 23 juin 2013

23062013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 

POLITIQUE 

François Hollande promet la stabilité des relations avec le Qatar

         
 

François Hollande a inauguré un lycée français à Doha ce samedi © Maxppp

Pour sa première visite à Doha, le président français a assuré qu'il n'y aurait pas de ruptures dans la relation mise en place entre l'émirat et ses prédécesseurs. En réponse, le Qatar annonce un investissement de 10 milliards d'euros dans l'hexagone.

Lors de sa présidence, Nicolas Sarkozy entretenait une relation très étroite avec le Qatar. Et François Hollande ? "Tous les présidents successifs en France y ont veillé, avec leur tempérament, avec leur façon de faire", a lancé le chef de l'Etat devant la communauté française de Doha au premier jour d'une visite officielle de deux jours dans l'émirat.

"Un saut quantique"

Une façon de montrer la continuité tout en se démarquant de la "diplomatie de contrat" que le candidat socialiste dénonçait pendant sa campagne. Une continuité  confortée par l'annonce de l'ambassadeur du Qatar en France d'un investissement de 10 milliards d'euros en France pour permettre "un saut quantique" dans les relations entre les deux pays. Une somme qui inancerait des "institutions françaises majeures", sans plus de précisions. Elle viendrait en tout cas s'ajouter aux 12 milliards d'euros déjà investis ces cinq dernières années en France, d'après les décomptes de l'Elysée.

Entretien sur la Syrie avec l'émir

François Hollande doit visiter ce dimanche un chantier BTP de Bouygues avant de participer à un forum économique avec des entrepreneurs des deux pays. Puis une cérémonie de signatures de contrats est prévue avec l'émir du Qatar. Au-delà des discussions économiques, il devrait également être question de la Syrie. Un dossier au cœur d'une réunion des "Amis de la Syrie" samedi.
 







 
AQMI assure que les otages au Sahel sont en vie

Le Monde.fr avec AFP

Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret ont été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger.Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a affirmé dans un communiqué publié samedi 22 juin que les huit otages européens qu'il détient "sont en vie". L'organisation a ajouté qu'elle allait diffuser "prochainement une nouvelle vidéo" des Français.
Samedi, 1 000 jours après leur enlèvement, les proches des quatre détenus au Sahel se sont rassemblés dans plusieurs villes de l'Hexagone. Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret avaient été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger par AQMI. Françoise Larribe, l'épouse de Daniel, avait été capturée en même temps que lui mais libérée en février 2011.
Un cinquième otage français, Serge Lazarevic reste également détenu par AQMI. Il avait été enlevé le 24 novembre 2011 avec Philippe Verdon dans un hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Les deux hommes étaient en voyage d'affaires pour un projet de cimenterie, selon leurs proches, qui ont démenti tout lien avec des mercenaires ou des services secrets.
Le président François Hollande a assuré le 19 avril que l'Etat ne verse pas de rançon pour la libération de ses otages, ajoutant que la France "ne cède pas sur les principes", et que "c'est en étant le plus discret possible que nous pouvons être le plus efficaces". "M. Verdon, est revendiqué comme mort par ses ravisseurs sans que nous en ayons la preuve", avait par ailleurs indiqué le chef de l'Etat.
Dans son communiqué, AQMI ajoute que "bien que nous étions, durant près de trois ans, ouvert aux négociations et que nos exigences étaient claires et légitimes, la réaction du gouvernement français était parfois le rejet et parfois l'indifférence ou la provocation".






Brésil: nouvelles manifestations malgré la main tendue présidentielle

 
         Des dizaines de milliers de Brésiliens ont de nouveau manifesté samedi dans plus de 100 villes du pays, malgré la main tendue par la présidente Dilma Rousseff qui a promis la veille de s'atteler à l'amélioration des services publics, en particulier des transports.
    • Quelque 75% des Brésiliens soutiennent le mouvement historique de protestations, selon le premier sondage, publié samedi, sur la crise qui secoue le géant d'Amérique latine depuis bientôt deux semaines.
      Les promesses de la présidente de gauche ont été accueillies avec scepticisme sur les réseaux sociaux, par les jeunes généralement issus de la classe moyenne qui animent ce mouvement très hostile aux institutions.
      A Belo Horizonte (sud-est), la troisième ville du pays, 70 000 personnes ont manifesté en marge du match Japon-Mexique (1-2) de la Coupe des Confédérations.
      La police a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants qui voulaient forcer le périmètre de sécurité autour du stade et ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre.
      Quinze personnes ont été blessées, dont quatre policiers, et deux manifestants tombés d'un viaduc qui sont dans un état grave, selon la police. "Nous sommes contre le Mondial parce qu'il masque les problèmes du pays", a déclaré à l'AFP Leonardo de Melo, un musicien de 23 ans lors de cette manifestation. Plus tard il y a eu des pillages de boutiques et d'un concessionnaire automobile dans le quartier de Pampulha et un véhicule a été incendié près de l'aéroport. La police a annoncé l'arrestation de 22 personnes pour vandalisme.
      "Contre la corruption"
      Au stade de Salvador de Bahia (nord-est), des dizaines de supporteurs disséminés dans les tribunes ont brandi à bout de bras avant les hymnes du match Brésil-Italie (4-2) des pancartes où l'on pouvait lire: "Descendons dans la rue pour changer le Brésil", ou encore: "Ce n'est pas contre la sélection, c'est contre la corruption".
      Dans les rues de Salvador quelque centaines de personnes seulement, bien moins que prévu, ont manifesté, selon un journaliste de l'AFP sur place. Mais des abribus ont été détruits par des vandales.
      A Sao Paulo, mégapole et poumon économique du pays, 35 000 personnes ont protesté dans une ambiance familiale, la plupart contre un projet de réforme constitutionnelle (PEC37) prévoyant de retirer le pouvoir d'enquêter aux parquets, souvent perçus dans le pays comme des acteurs efficaces contre la corruption.
      A Santa Maria (sud), une ville où l'incendie d'une discothèque avait tué 242 jeunes en janvier, 30 000 personnes ont défilé.
      Enfin dans le quartier ultra-chic de Leblon à Rio, une quarantaine de manifestants ont protesté pacifiquement devant le domicile du gouverneur Sergio Cabral. Certains y ont planté des tentes dans l'intentions d'y camper, imitant les "Indignés" espagnols.
      Mais quand même pour le Mondial
      Les Brésiliens sont 75% à soutenir le mouvement, selon un sondage de l'institut Ibope publié samedi par la revue Epoca.
      Le prix et la piètre qualité des transports en commun arrivent en tête des motifs de mécontentement (77%), devant la classe politique (47%) et la corruption (33%).
      Les manifestants sont souvent très critiques envers les sommes colossales dépensées pour l'organisation de la Coupe Fifa des Confédérations - qui se dispute jusqu'au 30 juin - et du Mondial en 2014.
      Mais le coeur des Brésiliens balance, entre ces critiques et leur amour viscéral pour le football. Ils approuvent à 67% l'organisation du Mondial au Brésil, que la "Seleçao" a remporté cinq fois dans son histoire, alors que 29% sont contre.
      L'onde de choc des protestations brésiliennes à atteint Hollywood : l'acteur américain Brad Pitt a renoncé à assurer lundi à Rio la promotion de son film "World war Z" en raison des événements en cours.
      "Toute l'équipe du film World war Z adresse son respect et sa considération au peuple brésilien dans ce moment d'inquiétude et de réflexion que traverse le pays", a indiqué dans un communiqué la Paramount.







    Confusion et mobilisation lors du rassemblement des expatriés brésiliens à Paris

    Le Monde.fr
    Place de la Nation, à Paris, le 22 juin.
    Place de la Nation, à Paris, le 22 juin. | Karim El-Hadj pour Le Monde.fr


    Le rassemblement aurait pu tourner court. Il a finalement réuni samedi 22 juin en fin d'après-midi place de la Nation, environ un millier d'expatriés brésiliens et une poignée d'amoureux du Brésil, venus exprimer leur soutien au mouvement social qui secoue le pays. Prévue depuis plusieurs jours, la manifestation avait pourtant été officiellement annulée par ses organisateurs auprès de la Préfecture de police de Paris, samedi matin.
    La crainte d'une "récupération politique d'un mouvement qui a changé de nature depuis quelques jours" est l'un des motifs avancé par Beatrice Barbosa, 37 ans, l'une des organisatrices, lorsqu'elle tente vainement d'expliquer aux premiers manifestants qui arrivent vers 17 heures place de la Nation qu'ils doivent se disperser. Dans un autre message diffusé, les organisateurs assurent qu'une "grande presse et la droite brésilienne ont décidé de soutenir les manifestations, dans le but de diluer son contenu et parvenir ainsi à imposer leur agenda conservateur."
    Mais cette annulation, aussi inattendue que tardive, ainsi que la météo capricieuse, n'ont pas eu prise sur la volonté d'une grande partie des expatriés brésiliens d'exprimer leur exaspération, et leur soutien au mouvement de fronde sociale initié au Brésil. Une poignée à l'heure prévue, la foule n'a ensuite cessé d'affluer. "C'est normal, les Brésiliens sont toujours en retard !", plaisante Lucas Medeiros, 24 ans, étudiant en philosophie. Le bouche à oreille fait également son office.
    Après les premiers atermoiements, la foule festive mais déterminée commence enfin "sa" manifestation. Comme le symbole d'un mouvement né d'une initiative populaire, sans leaders, et ne répondant à aucun appel politique ou syndical. "Le géant s'est réveillé", "Je suis fier d'être Brésilien", scandent les manifestants, sur fond de saxophone et de tambours. "Quiero razones para voltar Brasil" (" Je veux des raisons pour repartir au Brésil "), " Um filho seu nao foge a luta", ("Fils tu dois faire partie de la lutte"), l'un des slogans très diffusé au Brésil, sont brandis sur des pancartes.
     
    REVENDICATIONS VARIÉES
    Un journaliste de la chaîne O'Globo, tente vainement d'assurer un duplex, sous les cris de la foule qui scande "Nous ne sommes pas bobos Globo !" Le renoncement des grandes villes d'augmenter le prix du ticket de bus et le discours de Dilma Rousseff prononcé vendredi, n'ont pas eu l'effet escompté. Paulo Poeta, 23 ans, étudiant en relations internationales, estime qu'elle "n'est pas coupable de la situation actuelle, mais les gens attendent du concret". D'autres lui demandent des comptes et accuse le Parti des travailleurs de ne pas avoir fait le "ménage dans ses rangs". Epargné au départ, le gouvernement commence à être dans l'œil du cyclone.
    Place de la Nation, à Paris, le 22 juin.
    Place de la Nation, à Paris, le 22 juin. | Karim El Hadj pour Le Monde.fr


    Le rassemblement parisien est à l'image de ce qu'il se passe au Brésil. Les griefs évoluent à mesure que la gronde perdure. Tous s'accordent à dire que l'augmentation du prix des transports en commun dans plusieurs grandes villes brésiliennes n'a été qu'une étincelle. Pour le reste, les mots d'ordre divergent : "la revendication de base, c'est de dénoncer un système gangrené par la corruption", assure Raphael Calmon, médecin de 34 ans. Luiz Viola, 52 ans, conducteur de travaux, accuse l'état déplorable du système de santé en se remémorant un membre de sa famille "décédé après une nuit dans un couloir d'hôpital à attendre une prise en charge". Le coût exorbitant de l'organisation de la Coupe du monde, et dont "tous les bénéfices reviendront à la FIFA" selon Guilherme Soares, 28 ans, est également pointé du doigt.
    Peu avant vingt heures, la foule commence à se disperser, toujours en musique, sous l'œil attentif mais bienveillant des policiers, qui ont observé de loin, pendant près de trois heures, ce rassemblement officiellement illégal. Si une grande confusion a régné dans l'organisation, que le mouvement évolue, et qu'il apparaît pour certains nécessaire de trouver un "agenda commun", l'essentiel est ailleurs pour ces expatriés brésiliens. Ils ont exprimé leur solidarité à leurs compatriotes et prouver que leur pays n'était pas endormi.






    Une série d'attaques fait plusieurs dizaines de morts en Irak

    Le Monde.fr avec AFP
    L'Irak connaît depuis le début de l'année un regain de violences. | AP/Hadi


    L'Irak connaît depuis le début de l'année un regain de violences.Vingt-quatre personnes ont péri samedi dans une série d'attaques en Irak, dont 15 dans un attentat suicide devant une mosquée chiite à Taji, au nord de Bagdad, selon des sources au sein des services médicaux et de sécurité.

    A Mossoul, la grande ville du nord, un kamikaze a fait exploser une voiture remplie d'explosifs près d'une patrouille de police, tuant quatre personnes, dont un policier. Dans la ville ethniquement mixte de Touz Khourmatou, située dans une zone que se disputent le gouvernement de Bagdad et le Kurdistan irakien, des hommes armés ont ouvert le feu sur une patrouille de police, touchant trois policiers et en blessant un quatrième, selon ces sources. A Tikrit enfin, d'autres insurgés ont tiré sur des ouvriers attendant près d'un silo à grain, en tuant deux et en blessant quatre, ont indiqué des responsables.
    Ces attentats n'ont pas été revendiqués, mais des groupes extrémistes sunnites liés à Al-Qaida mènent régulièrement des attaques contre les chiites et les forces de sécurité dans la perspectives de déstabiliser le pays. Mardi dernier, deux kamikazes avaient fait détoner leurs ceintures explosives dans un lieu de culte chiite à Bagdad, tuant au moins 31 personnes.
    L'Irak connaît depuis le début de l'année un regain de violences, coïncidant avec une mobilisation sunnite contre le gouvernement de Nouri al-Maliki, accusé d'accaparer le pouvoir. A ce mouvement de grogne s'ajoute une paralysie totale des rouages politiques, qui attise les ardeurs des insurgés, selon les experts.
    En mai, plus d'un millier de personnes ont péri dans des attentats, le mois le plus meurtrier depuis 2008, selon les Nations unies. Leur représentant dans le pays, Martin Kobler, a prévenu que l'Irak était "prêt à exploser" et risquait de renouer avec le conflit confessionnel des années 2006-2007.
     
     
     
     
     
     

    Pakistan : dix touristes étrangers tués par balle


    Le Monde.fr avec AFP et Reuters

    Au moins neuf touristes étrangers, des alpinistes, ont été tués par balle dans la nuit de samedi à dimanche 23 juin dans l'Himalaya pakistanais, a-t-on appris auprès de la police locale. Selon la télévision officielle PTV, il s'agit notamment de Chinois, d'Ukrainiens et de Russes.

    L'attaque est survenue dans un camp de base sur le Nanga Parbat, 9e sommet du monde avec 8 126 mètres, dans le district de Diamer appartenant à la province du Gilgit-Baltistan (nord). L'attaque est survenue dans un camp de base sur le Nanga Parbat, 9e sommet du monde avec 8 126 mètres, dans le district de Diamer appartenant à la province du Gilgit-Baltistan (nord). "Il y avait neuf étrangers et un Pakistanais. Les faits se sont produits vers 22 heures", a indiqué un responsable de la police du Diamer, Mohammed Naveed. "Des hommes armés sont arrivés et ont ouvert le feu sur eux. Nous avons eu la confirmation qu'ils ont été tués", a-t-il ajouté.
    "Nous avons envoyé des hélicoptères sur place pour récupérer les corps. Une opération de recherche a été lancée (contre les tireurs). Tous les points d'entrée et de sortie (de la région) ont été fermés", a déclaré M. Naveed.







     

    Législatives: les Albanais aux urnes

     
     
     
    Le premier ministre conservateur Sali Berisha tente d'obtenir... (Photo Arben Celi, Reuters)
    Le premier ministre conservateur Sali Berisha tente d'obtenir un troisième mandat, mais fera face à une forte opposition de la part du leader socialiste Edi Rama lors du vote de dimanche. 

    Briseida MEMA
    Agence France-Presse
    Tirana
    L'Albanie renouvelle dimanche son Parlement, alors que la Commission électorale n'a plus la majorité nécessaire pour valider les résultats, un scrutin qui risque fortement d'être contesté et plonger le pays dans une crise politique, situation qui va encore retarder le rapprochement européen de ce pays des Balkans.

    Ces élections sont surveillées de près par Bruxelles qui a déjà, à deux reprises, refusé d'octroyer le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne à ce pays où depuis la chute du communisme en 1990 les résultats des élections ont été systématiquement contestés.
    «Les dirigeants albanais ont une responsabilité commune (...) de créer les conditions pour que les résultats du scrutin soient acceptés par tous», ont averti la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton et le Commissaire à l'Élargissement Stefan Füle.
    Mais la situation risque d'être bien contraire.

    Suite à des différends entre le pouvoir de droite et l'opposition de gauche, trois des sept membres de la CEC ont démissionné en avril, laissant la Commission sans la majorité nécessaire de cinq voix pour proclamer les résultats du scrutin.
    «J'encourage les dirigeants politiques à éviter toute action qui pourrait avoir un impact négatif à moyen et long terme sur le développement de l'Albanie, en échange de gains politiques à court terme», a dit à l'AFP le chef de la mission de l'OSCE à Tirana Eugen Wollfarth.
    «Une CEC entièrement opérationnelle serait un premier pas» dans la bonne direction, a-t-il ajouté.
    «En tout cas, il y a un grand risque de voir les résultats contestés, à la fois par la majorité sortante et par l'opposition» comme ce fut systématiquement le cas dans ce pays depuis la chute du communisme en 1990, a indiqué à l'AFP un  diplomate occidental ayant requis l'anonymat.
    Interrogé pour savoir s'il estimait qu'en cas de contestation des résultats, la situation risquait de dégénérer en violences, il a répondu: «je le redoute fortement».
    Depuis les précédentes élections législatives de juin 2009, l'Albanie est confrontée à une impasse politique sur fond de méfiance entre la droite au pouvoir et l'opposition socialiste.
    L'opposition avait alors refusé de reconnaître les résultats du scrutin estimant qu'il avait été émaillé d'irrégularités.
    Les principaux rivaux - une coalition de droite formée autour du premier ministre sortant Sali Berisha et une autre de l'opposition menée par le socialiste Edi Rama -, prônent unanimement l'adhésion à l'UE ainsi que le  redressement d'une économie sinistrée.
    Dans ce pays de 2,8 millions d'habitants où les sondages d'opinion sont peu crédibles, les deux camps ont assuré leurs sympathisants de remporter ce scrutin où 140 députés seront élus à la proportionnelle, pour un mandat de quatre ans, parmi plus de 7.000 candidats.
    Deux autres petits partis, Le nouvel esprit démocratique de l'ex-président Bamir Topi et l'Alliance rouge et noire, une formation ultranationaliste qui prône la création d'une Grande Albanie pourraient franchir la barre de 5% de voix pour entrer au Parlement.
    Durant la campagne, M. Berisha, 69 ans, qui domine le paysage politique depuis plus de 20 ans, s'est employé à séduire les électeurs en promettant une augmentation de 6% des salaires et des retraites.
    Le chômage touche 14% de la population, mais selon l'opposition le taux est supérieur à 40% dans les régions les plus déshéritées du nord de ce pays pauvre.
    La dette de l'Albanie atteint 62% du PIB et la croissance économique en 2012 n'a été que de 1,5%.
    M. Rama, 48 ans, ancien maire de Tirana, a appelé les électeurs à «tourner la page de la corruption et de la pauvreté» du régime Berisha.
    Les bureaux de vote ouvrent à 5 h GMT (1 h au Québec) et fermeront à 17 h GMT (14 h au Québec). Plus de 600 observateurs étrangers vont surveiller le scrutin dont les premiers résultats non officiels devraient être communiqués lundi.





    Albanie: pouvoir et opposition revendiquent chacun la victoire

       

    Le chef de l'opposition albanaise, le socialiste Edi Rama, s'adresse aux médias à la sortie d'un bureau de vote de Tirana, le 23 juin 2013
    Le chef de l'opposition albanaise, le socialiste Edi Rama, s'adresse aux médias à la sortie d'un bureau de vote de Tirana, le 23 juin 2013 (Photo Gent Shkullaku. AFP)
                                                                                                              
    Libération
    La coalition de droite du Premier ministre Sali Berisha et celle de l’opposition du socialiste Edi Rama ont revendiqué chacune la victoire aux législatives de dimanche en Albanie alors que les résultats ne sont attendus que lundi.
    Par ailleurs, alors que les bureaux de vote devaient fermer à 17H00 GMT, la Commission électorale centrale (CEC) a annoncé avoir autorisé la prolongation du scrutin autant que nécessaire en raison d’un nombre important d’électeurs qui faisaient toujours la queue pour voter.
    «La +Renaissance+ (ndlr, nom de la coalition de l’opposition) a gagné», a déclaré le chef de la gauche Edi Rama au cours d’une conférence de presse à Tirana devant de nombreux sympathisants qui scandaient «Victoire».
    «Je suis convaincu de notre grande victoire», a affirmé de son côté le Premier ministre sortant et chef de la coalition de droite Sali Berisha.
    La mort d’un militant d’opposition et des divergences au sein de la commission électorale ont entaché le déroulement des législatives en Albanie et risquent de doucher ses espoirs de rapprochement avec l’Union européenne.
    Trois personnes, dont un candidat du parti de M. Berisha, ont été blessées dans cet incident qui a eu lieu dans la matinée à Laç, à 40 kilomètres au nord de Tirana.
    M. Rama, 48 ans, qui s’était rendu sur place, avait dénoncé «un grave incident politique (...) visant à intimider les électeurs».
    Après avoir voté à Tirana, sans commenter cet incident, M. Berisha a dit vouloir «assurer les citoyens que leurs suffrages seraient respectés» et a qualifié d'«inacceptable, toute forme d’intimidation».
    A 15H00 GMT, le taux de participation était de 43%, supérieur de 3% par rapport à celui enregistré à la même heure au scrutin précédent de 2009.
    Ces élections sont surveillées de près par Bruxelles qui a déjà, à deux reprises, refusé d’octroyer le statut de candidat à l’adhésion à l’UE à ce pays où, depuis la chute du régime communiste en 1990, les résultats des élections ont été systématiquement contestés.
    A la suite de différends entre le pouvoir et l’opposition, trois des sept membres de la Commission électorale ont démissionné en avril, laissant cette institution sans la majorité nécessaire de cinq voix pour proclamer les résultats du scrutin.
    Lors des précédentes législatives, l’opposition avait refusé de reconnaître les résultats estimant que le scrutin avait été émaillé d’irrégularités. Un climat de méfiance règne depuis entre le pouvoir et l’opposition qui avait finalement accepté de siéger au Parlement.
    Les principaux rivaux -la coalition de M. Berisha et celle de M. Rama-, prônent unanimement l’adhésion à l’Union européenne ainsi que le redressement d’une économie sinistrée.
    Dans ce pays de 2,8 millions d’habitants où les sondages d’opinion sont peu crédibles, les deux camps ont assuré leurs sympathisants de remporter ce scrutin.
    Au total 140 députés seront élus à la proportionnelle, pour un mandat de quatre ans, parmi plus de 7.000 candidats.
    «J’ai fini des études de droit avec d’excellents résultats mais je n’ai pas réussi à trouver un emploi. Les portes du système sont verrouillées à cause de la corruption», a dit Flori Lika, 28 ans assurant qu’elle allait voter pour l’opposition.
    Mais pour Luljeta Konomi, une économiste d’une quarantaine d’années, M. Berisha «a changé le visage de l’Albanie et il sera le seul à pouvoir faire entrer l’Albanie dans la grande famille européenne», après son adhésion à l’Otan en 2009.
    Pendant la campagne, M. Berisha, 69 ans, qui domine la scène politique depuis plus de 20 ans, s’est employé à séduire les électeurs en promettant une augmentation de 6% des salaires et des retraites.
    Le chômage touche 14% de la population, mais, selon l’opposition, le taux est supérieur à 40% dans les régions les plus déshéritées du Nord de ce pays pauvre.
    La dette de l’Albanie atteint 62% du PIB et la croissance économique en 2012 a atteint 1,5%.
    Les bureaux de vote ont ouvert à 05H00 GMT et fermeront à 17H00 GMT. Les premiers résultats non officiels devraient être communiqués lundi.






    Nelson Mandela est dans un état "critique"

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters
    Nelson Mandela, en 2007. | AFP/LEON NEAL

    Nelson Mandela, en 2007.L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis seize jours pour une infection pulmonaire, est dans un état "critique" depuis vingt-quatre heures, a annoncé la présidence dimanche 23 juin.

    "L'état de l'ancien président Nelson Mandela, qui est toujours à l'hôpital à Pretoria, est devenu critique", a-t-elle écrit, notant que le président Jacob Zuma, le vice-président de l'ANC - le parti au pouvoir - Cyril Ramaphosa et Graça Machel, l'épouse de M. Mandela, se sont rencontrés à l'hôpital dimanche soir pour discuter de la situation.

    Dans son précédent bulletin sur la santé de l'ancien président, samedi matin, le gouvernement le décrivait dans un état "grave mais stable".

    L'icône de la lutte contre l'apartheid a été hospitalisée en janvier 2011 puis en décembre 2012, à chaque fois pour des infections pulmonaires, probablement liées aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap.
    PRIX NOBEL DE LA PAIX
    C'est dans ce bagne qu'il avait passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime de l'apartheid, cassant des cailloux dans une poussière qui a durablement endommagé ses poumons.
    En 2012, il s'était retiré dans son village d'enfance de Qunu, dans la région rurale du Cap oriental. Mais il a été ramené en avion à Pretoria en décembre pour raison de santé. A sa sortie de l'hôpital, ses médecins et ses proches avaient décidé de l'installer dans sa résidence de Johannesburg (à 60 km de Pretoria) pour qu'il reste à proximité des centres de soins les plus performantes du pays.
    La santé de Nelson Mandela est désormais un sujet d'inquiétude récurrent en Afrique du Sud, où chacun sait que le héros national n'est pas immortel. Nelson Mandela a démissionné en 1999 de son poste de premier président de l'Afrique du Sud post-apartheid et s'est retiré de la vie politique depuis environ une décennie. Lauréat du prix Nobel de la paix, il est considéré par beaucoup comme la conscience morale de l'Afrique du Sud.
     





    ECONOMIE

     

    Voici les meilleures campagnes publicitaires de l'année



    Les 60èmes Cannes Lions, le grand rendez-vous mondial de la pub, ont couronné cette année des campagnes habillées de viralité, de réseaux sociaux et de politiquement correct, ou pas. Panorama.


    Cannes Lions
    Cannes Lions

    Il y avait déjà un certain temps qu’on les guettait…Colorés, hilares, et surtout, mourant de façon aussi stupide que prévisible, ils avaient déjà réuni plus de 30 millions de visiteurs sur YouTube le premier mois de leur diffusion. Bingo ! Les jurés cannois ont cédé à l’intelligence et à l’humour de la campagne « Dumb ways to die », signée par l’agence McCann Melbourne, destinée à sensibiliser les jeunes aux incidents qui surviennent trop souvent dans les transports en commun (s’approcher de trop près d’un quai, traverser les voies, ouvrir la porte alors que le train roule…)
    Le clip « Dumb way to dies »





    Loin d’emprunter une démarche pédagogique ampoulée ou moraliste, s’adressant avant tout aux adultes, l’agence australienne a fait le choix de communiquer en mettant en scène un décor « cartoon » familier aux enfants, assorti de petits personnages hyperactifs, mourant chacun de façon atrocement drôle. Smart et éducatif, puisque depuis la diffusion de cette vidéo, les accidents de ce type ont baissé de 20% en Australie.
    Campagne « Dumb way to dies »





    Les jurés ont alors récompensé McCann Melbourne en lui décernant le Grand Prix de la catégorie Films qui demeure, selon la formule poétique de Jacques Séguéla, vice-président d’Havas Worldwide, « Le dieu vieillissant mais aussi le joyau de la créativité publicitaire». Dans la foulée, la vidéo conçu par McCann a décroché également le Grand Prix Integrated (primant les créations publicitaires incorporant une dimension artistique), venant saluer une création publicitaire qui, une fois n’est pas coutume, n’a pas usurpé son qualificatif de « campagne réellement intégrée ». Au passage, cette rafale de prix a démontré le poids créatif de plus en plus pointu de l’Australie, et de l’Asie - Pacifique en général.

    Le Grand Prix Outdoor pour la campagne IBM.
    Le Grand Prix Outdoor pour la campagne IBM.

    Ogilvy rafle la mise

    Cannes est souvent le lieu privilégié des surprises. Souvent mauvaises, il faut l’admettre, ces dernières années, en particulier pour la création française. Mais exceptionnellement bonnes lors de ce 60ème grand cru. Alors que la France s’était faite toute petite en 2012 avec 32 Lions pour 15 catégories (Presse, TV, Film, PR, Design, Mobile, Creative Effectiveness…), elle a emporté 55 Lions cette année sur l’ensemble des 16 catégories en compétition, le prix de l’Innovation s’étant ajouté en 2013. Mieux, TBWA (Omnicom), BETC (Havas), Marcel (Publicis), Being (TBWA), CLM/BBDO (Omnicom), DDB (Omnicom) et Ogilvy (WPP) ont permis à la France de revenir avec 15 lions d’or. Une rareté.
    A cette chasse tous azimuts, Ogilvy France s’est alors taillée la part du lion (sans jeu de mots acrobatique). L’agence parisienne a décroché –outre 19 lions- le Grand Prix Outdoor avec IBM, grâce à une campagne insolite, « People for Smarter Cities », au croisement de l’affichage classique, de l’architecture urbaine et du design : l’affiche sert tantôt de banc, tantôt de rampe d’escalier ou encore d’abri pour la pluie.
     
    Campagne « Why wait until company Dela »




    Mieux, sur un plan international, la filiale de WPP a effectué une véritable razzia. Nommé « Réseau de l’Année » il a kidnappé près de 150 lions octroyés par les 92 pays représentés. Avec une mention spéciale pour le Grand Prix Presse accordé à sa campagne « Why wait until company Dela » conçue par Ogilvy & Mather Amsterdam pour Funeral Insurance Company Dela. Tandis que son agence brésilienne décrochait le Grand Prix Titanium (primant une action marketing originale, voire révolutionnaire) pour Dove (Unilever), arrachant, dans la foulée, le titre d’ « Agence de l’Année ».
    Campagne « Real beauty sketches »



    Un Festival sans fausse note ? Presque car un certain nombre d’observateurs ont fait la moue devant la déferlante de campagnes « grandes causes » : « Le cru cannois 2013 confirme la tendance que l’on avait déjà constaté en 2012 : l’accent (et les Grands Prix) octroyé à toutes ces « marques qui veulent vous faire du bien », analyse Nicolas Bordas, patron du réseau Being (TBWA), qui trouve ce « trend » un brin suffocant.
    Laurent Habib, patron - fondateur de l’agence Babel, tacle, de son côté, de manière implicite, le politiquement correct qui a caractérisé cette 60ème édition : « Les spots sont moins sarcastiques. L’utilité directe de la campagne publicitaire est devenue quelque chose de primordial. » Morale, consciente de sa responsabilité sociale, généreuse, bien élevée, –certains évoquent même « une éruption de bonne conscience »- la publicité a décidément évolué. A moins qu’elle n’ait retourné sa veste. Mais ce ne sont pas les agences françaises qui s’en plaindront cette année.
    Et dans cette vague de « politiquement correct », de jolies perles sont passées cette année à Cannes. A l’instar du spot « Meet the superhumans ». Diffusée par la Channel 4 et produite par On Air TV Promotion, la création décroche le « Film craft Lions ».
    Spot « Meet the superhumans »









    Michelin, Goodyear, la loi sur la consommation : l'agenda de l'industrie du 24 au 30 juin

                    
         

    Michelin Cette semaine d'industrie va être marquée par les plans de restructuration qui touchent le secteur des pneumatiques. Chez Michelin, le comité central d'entreprise permettra aux représentants des salariés d'en savoir plus sur la suppression annoncée de 730 postes sur le site de Joué-lès-Tours. Concernant le dossier Goodyear, dont l'usine d'Amiens nord est vouée à la fermeture, l'Assemblée nationale aura à se prononcer sur la constitution ou non d'une commission d'enquête pour comprendre les dessous de cette décision.
     
    Lundi 24 juin
    Réindustrialisation - Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la maire de Lille Martine Aubry lèvent le voile sur une mystérieuse implantation industrielle dans la région de Lille.
    Matériaux - Du dimanche 23 au jeudi 27 juin, se tient la 13e conférence internationale de la Société européenne de céramique (ECerS) à Limoges. Organisée tous les 2 ans dans un pays européen, elle est le lieu de rencontre des industriels, des scientifiques et des étudiants souhaitant avoir un accès direct à une large communauté d’experts internationaux en Sciences et Technologies de la Céramique.
    Economie - Les Assises européennes du financement des entreprises se déroule au ministère de l’Economie et des finances.
    Agroalimentaire - Début de l'examen du projet de loi sur la consommation présenté par le ministre Benoît Hamon à l'Assemblée nationale.
    Santé - Dans le cadre de son Assemblée générale annuelle, le Snitem (Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales) organise une table ronde sur le thème : "Quelle attractivité de la France dans le domaine de la santé ?". Avec la participation des députés Bernard Accoyer et Olivier Veran, et Jacques Lewiner , Directeur scientifique honoraire de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles - ParisTech.
    Energie - L'Union Française de l'Electricité organise une conférence sur "L'avenir du secteur de l'électricité en France et en Europe : où va-t-on ?" (Centre de conférence Capital 8, Paris 8e).

    Mardi 25 juin
    Santé - L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques organise une audition publique, à l’Assemblée nationale, la "Médecine personnalisée : enjeux éthiques et sociétaux". Elle portera sur l’évolution de la relation médecin-malade, la protection de la vie privée, l’organisation du système de santé et le regard des patients et des associations de malades.
    Social - Date limite de dépôt des offres de reprise pour les Ateliers bretons de réalisation ferroviaire Industries (ABRFI), à Châteaubriant, et la société S.D.H. Ferroviaire (SDHF) au tribunal de commerce d'Orléans.

    Mercredi 26 juin
    Social - L'Assemblée nationale se prononce sur la constitution d'une commission d'enquête au sujet de la fermeture de l'usine de pneumatiques Goodyear d'Amiens nord (Somme).
    Comité central d'entreprise au siège de Michelin, à Clermont-Ferrand, consacré à la suppression annoncée de 730 postes sur le site de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire).

    Jeudi 27 juin
    Santé - Le pôle de compétitivité Medicen Paris Region organise un Business Event sur les entreprises de la filière santé francilienne, suivi d'un petit-déjeuner networking. Il réunira des start-up, les partenaires du pôle, CCIR Paris Ile-de-France, Caisse des dépôts et des consignations, Ubifrance, incubateurs, et agences de développement.
    Le 6e Forum Scientifique de Pharmaco-épidémiologie se tient à Paris, les 27 et 28 juin 2013, autour du thème "Médicaments et Dispositifs Médicaux".

    Vendredi 28 juin
    Nous n'avons pas répertorié d'événements à cette date.

    Astrid Gouzik et Elodie Vallerey





    Les plus grands patrons chinois débarquent en France


    Plusieurs stars du « capitalisme chinois » effectuent une visite en France, sous la houlette du « China Entrepreneur Club », le plus sélect des clubs patronaux du privé.

    De gauche à droite : Liu Chuanzhi (patron de Lenovo), Guo Guangchang (patron de Fosun) et Jack Ma (patron d’Alibaba) - Bloomberg et AFP
    De gauche à droite : Liu Chuanzhi (patron de Lenovo), Guo Guangchang (patron de Fosun) et Jack Ma (patron d’Alibaba) - Bloomberg et AFP
    Opération séduction des entreprises privées chinoises. Le « China Entrepreneur Club » (CEC), le plus select des clubs de patrons d’entreprise privée chinoise, a entamé ce week-end une visite de huit jours en Europe, centrée sur la France et la Belgique. Une délégation d’une petite quarantaine de chefs d’entreprise de la deuxième économie mondiale va être reçue par les plus hautes autorités des deux pays (présidence française, Premier ministre belge) ainsi que par la direction de la Commission européenne. Quelques « stars » du capitalisme chinois feront partie du voyage. C’est bien sûr le cas de Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, empire du commerce en ligne chinois, ou encore de Liu Chuanzhi, le fondateur et président honoraire de Lenovo, fabricant d’ordinateurs qui a notamment racheté la division PC d’IBM en 2005. On note aussi dans cette délégation la présence de Charles Chao, le jeune patron de Sina, le principal portail Internet. Et surtout, celle de Guo Guangchang, le numéro un de Fosun, célèbre pour son projet d’OPA, avec AXA-PE, sur le Club Med. Au total, les dirigeants disent représenter des entreprises pesant à elles seules 4 à 5 % du PIB de la Chine.
    Pour les patrons chinois, il s’agit d’une opération de communication à double objectif. D’une part, le but est de présenter en Europe une image attrayante de la Chine. « Les entrepreneurs savent écouter, et raconter leur histoire. En les laissant le faire, nous faciliterons la bonne compréhension de la Chine dans le monde et nous surmonterons les malentendus », a estimé Liu Chuanzhi lors d’une conférence de presse à Pékin, après avoir jugé que « la Chine fait un peu peur dans le monde ».
    Mais de façon plus subtile, la communication est également à destination de la Chine. Dans leur argumentaire sur la France, les patrons du CEC mettent l’accent sur Jean-Jacques Rousseau et son contrat social. Zhu Xinli, le président de Huiyuan, qui produit des jus de fruits, vante les mérites d’un pays qui a « fondé la culture du contrat » dont les groupes chinois doivent aujourd’hui s’inspirer. Un langage qui vise à redorer le blason des entreprises dans un pays secoué régulièrement par des scandales, alimentaires ou écologiques. Mais de façon plus sibylline aussi, le propos appelle à développer l’état de droit. A la chinoise, le CEC utilise sa force de frappe médiatique pour faire progresser, dans son propre pays, un agenda libéral.
    Y aura-t-il des contrats à la clef ? Rien n’a filtré sur ce point, mais Liu Chuanzhi ne cache pas son intérêt pour « les produits de luxe et de grande consommation, de même que l’informatique et l’agroalimentaire » . Des rencontres d’affaires sont prévues à tous les niveaux. Zhu Xinli ne cache pas sa volonté de « comprendre les nouvelles politiques fiscales de la France, et leur impact sur les investissements français et étrangers ». Il souhaite demander aux entrepreneurs hexagonaux « si la hausse de l’impôt sur les riches est une bonne politique ou pas ». Dernière salve : il s’agit de « voir si le gouvernement souhaite plus de gens qui créent de la richesse future ou qui la partagent »


    Parmi les patrons chinois présents dans la délégation...
    Guo Guangchang, le Warren Buffet chinois
    Depuis que sa société a proposé, conjointement avec AXA-PE, de racheter la quasi-totalité de Club Med, Guo Guangchang, le président et fondateur de Fosun s’est fait un nom dans l’Hexagone. A quarante-six ans, ce jeune patron, diplômé de philosophie, marie simplicité et un sens exceptionnel des affaires. D’une première société de consulting créée en 1992 à la sortie de l’université, il a bâti un conglomérat : immobilier, pharmacie, mines, sidérurgie et de plus en plus l’investissement et la finance.
    Liu Chuanzhi, le numéro un informatique de Chine
    Né dans les années sombres du maoïsme, Liu Chuanzhi a commencé par faire les frais de la révolution culturelle en étant envoyé dans la province du Jiangsu. « On était plein d’énergie, mais on ne pouvait rien faire. On se sentait frustrés », a-t-il un jour résumé. C’est cette frustration que ce jeune ingénieur va mettre à profit en fondant, avec dix amis, Lenovo en 1984. La suite de l’histoire est celle d’une ascension fulgurante. Premiers ordinateurs commercialisés en 1990, cotation à Hong Kong en 1994 et rachat de la division PC d’IBM en 2005. Aujourd’hui, le groupe accélère sa diversification : téléphonie mobile, produits de consommation et services.
    Jack Ma, star de l’Internet chinois
    Son histoire est connue de tous : professeur d’anglais, il lance en 1999 un site Internet pour mettre en contact des sociétés occidentales et des PME chinoises en mesure de leur fournir des produits à bas coût. Cette plate-forme d’achat, Alibaba, va ensuite se diversifier, et donner naissance à Taobao, devenu le site en situation de quasi-monopole sur le commerce en ligne en Chine. Aujourd’hui, Jack Ma décide de prendre du recul sur son groupe, se jugeant trop âgé (quarante-huit ans) pour diriger une entreprise de l’internet. Mais il conserve, en réalité, le pilotage stratégique d’Alibaba.







    JUSTICE ?

     

    Les Français opposés à la décentralisation des amendes   


           
                                            
    Libération
    Une amende de stationnement sur une voiture, à RennesPlus de six Français sur dix (63%) sont opposés à la décentralisation des amendes de stationnement, une revendication des élus qui leur permettrait de fixer le montant des PV, selon un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche.
    Selon cette enquête d’opinion, les personnes interrogées sont contre «car elles y voient un motif d’augmentation générale par les maires».
    Les Français favorables à cette mesure (31%) y voient en revanche une perspective «d’alignement du montant des PV sur le prix de l’heure de stationnement pratiqué dans chaque commune».
    Dans cette catégorie, les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus nombreuses (37%) se sentant peut être moins concernées «par ces problématiques liées à la voiture», note l’enquête.
    Les Parisiens sont aussi plus favorables (34%) que les provinciaux (27% dans les communes rurales, 31% dans les villes).
    Enfin, les électeurs de droite semblent en général plus opposés à la mesure (seulement 29% d’opinions favorables pour les UMP, 24% pour les sympathisants FN) que les sondés se déclarant de gauche (EELV 36%, PS 38%, extrême gauche 41%)
    Le prix des amendes de stationnement est de 17 euros depuis le 1er août 2011 sur l’ensemble du territoire national, contre 11 euros depuis 1986.
    Le 6 juin, le Sénat a voté pour la dépénalisation du stationnement, adoptant un amendement de Jean-Jacques Filleul (PS) au projet de loi sur la décentralisation, qui permettrait aux élus de fixer le montant des PV. Le projet de loi doit être examiné par les députés à partir du 15 juillet.
    Faisant valoir que le stationnement est «au cœur de la gestion de la circulation dans les villes», M. Filleul a estimé que son cadre juridique était inadapté «puisque la sanction du non-paiement est une amende pénale dont le montant est uniforme sur tout le territoire, sans lien ni avec le lieu, ni avec le tarif de stationnement pratiqué».
    «Peu dissuasive à Paris, elle est excessive dans nombre de petites communes», a-t-il jugé.
    La dépénalisation permettrait aux maires de fixer à la fois le prix du stationnement et l’amende infligée au conducteur qui ne l’aurait pas payée.
    L’enquête de l’Ifop a été réalisée les 20 et 21 juin auprès d’un échantillon de 917 adultes dans le cadre de questionnaires en ligne. Sa marge d’erreur est située entre 1,4 et 3,3%.





    Dernière minute: Edward Snowden a quitté Hong Kong à bord d'un vol Aeroflot à destination de Moscou, selon un quotidien

    HONG KONG
    L'ex-consultant informatique de l'agence de renseignement américaine Edward Snowden, inculpé par la justice des Etats-Unis, a quitté Hong Kong dimanche à bord d'un vol Aeroflot à destination de Moscou, a annoncé le quotidien South China Morning Post (SCMP) sur son site internet.

       Selon le journal, M. Snowden, arrivé à Hong Kong le 20 mai en provenance de Hawaï, a embarqué à 10H55 (02H55 GMT). Il devait atterrir à 17H15 (13H15 GMT)à l'aéroport Sheremetyevo de Moscou mais la capitale russe ne serait qu'une étape, a précisé le SCMP, citant l'Islande ou l'Equateur comme destination finale.
     
     
    Edward Snowden a demandé l'asile politique à l'Equateur selon WikiLeaks






    SOCIETE

     

    Un jeune Palestinien devient l'idole de tout un peuple en remportant «Arab Idol»


    Le Palestinien Mohammad Assaf, 23 ans, est devenu l'idole de tout un peuple et de sa cause, dans le plus fameux télé-crochet arabe, «Arab Idol» qu'il a remporté.
    Le Palestinien Mohammad Assaf, 23 ans, est devenu l'idole de tout un peuple et de sa cause, dans le plus fameux télé-crochet arabe, «Arab Idol» qu'il a remporté.
                         
    Les Palestiniens ont fêté fiévreusement samedi la victoire d'un jeune chanteur de Gaza, Mohammad Assaf, devenu l'idole de tout un peuple et de sa cause, dans le plus fameux télé-crochet arabe, «Arab Idol» qu'il a remporté.

    Il ne restait plus de places réservées dans les hôtels, les restaurants et les cafés de la bande de Gaza pour suivre la retransmission en direct du dernier programme d'«Arab Idol».
     
    Des festivités sont prévues à Ramallah et dans les grandes villes de Cisjordanie après ce triomphe de Mohammad Assaf, 23 ans, salué par une foule en liesse. Doté d'une voix exceptionnelle, le jeune homme, né à Misrata (Libye) mais résident de Khan Younès (sud de la bande de Gaza), était le favori des cœurs face à deux rivaux, un Egyptien et un Syrien.

    Mohammad Assaf a encore enthousiasmé le jury, et mis la larme à l'œil à ses innombrables fans palestiniens, lors de la finale d'«Arab Idol» en interprétant une célèbre chanson nationaliste «Ally el-Kofiya» («Brandis le keffieh», ndlr : le foulard traditionnel immortalisé par ).

     –

    Soutenu par l'Autorité palestinienne


    Ces derniers mois, les Palestiniens ont retrouvé une source de fierté en suivant ses succès chaque vendredi et samedi, jours de diffusion par la chaîne panarabe MBC à Beyrouth (Liban) de cette émission déclinaison d'un programme occidental. Les Palestiniens se sont massivement mobilisés sur les réseaux sociaux pour faire voter en faveur de leur candidat.

    Si le Hamas a manifesté peu d'enthousiasme de voir un enfant du pays s'illustrer dans un registre fort peu islamique, l'Autorité palestinienne, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, ne lui a, elle, pas ménagé son appui moral.

    La bande de Gaza, dans laquelle vit le jeune chanteur, est sous le coup d'un blocus terrestre, maritime et aérien imposé par Israël depuis la capture, en juin 2006, d'un de ses soldats (libéré en octobre 2011 en échange d'un millier de prisonniers palestiniens). Ce blocus a été renforcé en juin 2007 à la suite de la prise de contrôle par le mouvement islamiste Hamas de ce territoire, désormais considérée comme un «territoire hostile», puis allégé sous pressions internationales à la suite de l'assaut israélien le 31 mai 2010 contre une flottille humanitaire à destination de l'enclave palestinienne.
     
     








    11 nationalités privées de mariage pour tous par une circulaire Taubira

             


    Vous êtes cambodgien, algérien ou serbe et vous habitez en France? Vous n’avez pas accès au mariage pour tous. C’est ce qui est écrit noir sur blanc dans une circulaire signée par Christiane Taubira, qui informe les maires qu’ils ne peuvent marier un ressortissant français et un citoyen algérien, serbe, cambodgien, marocain, polonais, laotien, tunisien, monténégrin, slovène, bosniaque ou kosovar. Soit onze nationalités privées de mariage gay en raison d’accords bilatéraux indiquant que la loi relative au mariage qui s’applique est celle du pays d’origine.
    Selon Streetpress, les associations LGBT ne comptent pas en rester là. L’Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour) a rendez-vous avec le ministère de la Justice en juillet afin de trouver une solution au problème. En parallèle, trois parlementaires ont posé des questions au gouvernement sur le sujet.
     
     
     
     
     
     
    3 "avocats d'extrême-droite" pris en flag d'une nouvelle dégradation de l'expo anti-homophobie à Paris
     
     
     




    Manifestation à Paris contre le fascisme, des vitrines brisées

       

    Des manifestants défilent pour dénoncer le fascisme et honorer la mémoire de Clément Méric, le 23 juin 2013 à Paris
    Des manifestants défilent pour dénoncer le fascisme et honorer la mémoire de Clément Méric, le 23 juin 2013 à Paris (Photo Fred Dufour. AFP)
                                                                    

    Libération
    Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche après-midi à Paris pour dénoncer le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Meric et de nombreuses vitrines ont été brisées sur leur passage.
    Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls «condamne avec force les actes de vandalisme commis en marge du rassemblement parisien», selon un communiqué. Le ministre espère que les responsables de ces dégradations soient «identifiés», «interpellés» et «déférés dans les meilleurs délais devant la justice».
    «Au passage du cortège, de nombreuses vitrines, notamment d’établissements bancaires, ainsi que du mobilier urbain, ont été saccagés par des casseurs qui ne respectent pas l’esprit de ce rassemblement», a notamment décrit le ministre.
    Un cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15H00 de la place de l’Opéra (IIe), rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT).
    Défilant derrière des banderoles proclamant «Le fascisme tue, l’islamophobie tue», ou représentant le visage de Clément Méric tué dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite, les manifestants ont scandé «Clément, Clément, antifa» ou encore «Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers».
    Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes.
    «On est là pour montrer qu’on ne renonce pas à un certain nombre de choses (...) Il faut riposter et refuser la volonté d’exclure de ces gens là», explique Raynaldo Vidal, 55 ans, militant du Nouveau parti anticapitaliste(NPA).
    «C’est inimaginable que quelqu’un puisse mourir pour ses engagements», a estimé Ronan Rosec, de SOS Homophobie.
    Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des bruits de fumigènes et de pétards.
    Au passage du cortège, des personnes ont agité des drapeaux français et de la Manif pour tous à la fenêtre d’un immeuble, suscitant la colère d’un groupe de manifestants qui ont forcé la porte de l’immeuble et l’ont tagué.
    A Strasbourg, quelque 200 personnes se sont rassemblées sur la principale place de la ville, à l’appel notamment du PCF et du Parti de gauche.
    Les militants ont déployé des banderoles proclamant «No pasarán» et «Dissolution des groupes fascistes» et scandé «Tolérance zéro pour les racistes et les fachos». Des militants allemands, venus en voisin, portaient une banderole adressée à Clément Méric, sur laquelle était inscrit en allemand: «Pas de pardon, pas d’oubli, repose en paix Clément».









    DIVERS
     
    NOUVEAU REGLEMENT DE COMPTES A MARSEILLE


    Un homme a été abattu de plusieurs balles de Kalachnikov cette nuit à Marseille. C'est le 10e homicide par arme à feu depuis le début de l'année dans la ville.


    La police dans les quartiers nord de MarseilleL'homme était âgé de 27 ans. Il a été abattu de plusieurs balles de Kalachnikov dans les quartiers Nord de Marseille. Les faits se sont déroulés samedi vers 23h45 dans une rue du XIVe arrondissement, qualifiée de "très calme" par une source judiciaire présente sur place, dans le quartier de Bon-Secours, peuplé de "petits pavillons proprets".
    L'homme, déjà condamné "il y a quelques années" pour notamment des vols à main armée et des violences mais pas pour du trafic de stupéfiants selon une source policière sur place, a été abattu au volant de son véhicule stationné dans la rue. Son ou ses meurtriers l'attendaient et l'ont alors pris pour cible, l'exécutant de plusieurs rafales de Kalachnikov, dans ce qui ressemble à un "véritable guet-apens", selon une source proche de l'enquête.

    Une quarantaine d'impacts

    Une quarantaine d'impacts de balles ont été retrouvés sur sa voiture, selon les premières constatations. "De très nombreux étuis de Kalachnikov ont été retrouvés sur place". Cependant, seules les expertises balistiques pourraient confirmer le type d'arme utilisée. Le parquet de Marseille a confié l'enquête à la brigade criminelle de la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille, déjà en charge de plusieurs dossiers de règlements de comptes.
    Le dernier homicide de ce type à Marseille remonte à la nuit de mercredi à jeudi. Johnny Rambaud, né le 28 mars 1989, a été la cible d'un commando de quatre hommes cagoulés, dont un tireur, arrivés et repartis à pied, peu après minuit dans une rue peu passante du XVe arrondissement. Le jeune homme redescendait de chez lui pour rejoindre deux amis quand il a été mortellement touché en atteignant leur voiture. Loin d'être "un truand notoire", la victime n'était pas connue pour trafic de stupéfiants et comptait à son actif une infraction mineure (défaut d'assurance).

    10e homicide en 2013

    L'année 2012 avait été sanglante avec 24 personnes tuées par balles dans les Bouches-du-Rhône. Ces homicides à répétition, intervenant souvent sur fond de trafic de stupéfiants, ont conduit le gouvernement à mettre en place un vaste plan d'actions, avec notamment la création de deux zones de sécurité prioritaires (ZSP).
    Fin mai à Marseille, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a estimé que "la stratégie de reconquête" commençait à porter ses fruits dans les quartiers où se concentrent les cités difficiles et l'intervention de l'Etat.
     
     

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