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vendredi 7 juin 2013

07062013 QUOI DE NEUF ?


HUMOUR......ENCORE QUE......

Défense de fafs


Après la mort d'un jeune syndicaliste tabassé par ses ouailles, l'extrême droite se défend.

 

 
 
 
25 années d'informatique
Maitre Eolas@Maitre_Eolas
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

INSURRECTION

 

Le FBI a accès aux comptes Facebook, Google, Yahoo!...

 


       

Les données privées des utilisateurs seraient accessibles en direct pour le renseignement américain.

Libération
La page d'accueil de Google.L’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont accès aux serveurs de neuf géants américains de l’internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d’étrangers, ont révélé le Washington Post et le Guardian jeudi.
Le quotidien américain Washington Post a été contacté par un ancien employé du renseignement qui a fourni des documents, dont une présentation PowerPoint de formation décrivant le partenariat entre l’agence d’espionnage NSA et les sociétés internet. Le programme secret, au nom de code «PRISM», est en place depuis 2007 et permet à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter des informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser «raisonnablement» qu’ils sont à l’étranger, le tout sans ordonnance de justice.
La loi américaine protège ses citoyens d’une surveillance faite sans ordonnance, mais les personnes hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnées en toute légalité. Selon le journal, «les analystes qui utilisent le système sur un portail internet à Fort Meade (une base militaire près de Washington, ndlr) doivent entrer des +sélecteurs+, ou mots-clé de recherche, de façon à ce que la probabilité que la cible soit étrangère dépasse 51%».
Skype, AOL, YouTube, Apple et PalTalk participeraient également au système, et la plate-forme d’hébergement de fichiers Dropbox devrait être ajoutée prochainement. Selon le Guardian, la NSA peut consulter «les courriers électroniques, les chats vidéo et audio, les vidéos, les photos, les chats comme Skype, les transferts de fichiers, les détails des réseaux sociaux, et plus». Les communications par Skype peuvent être espionnées en direct.
Il s’agit de «l’un des accès les plus riches (...) pour la NSA», est-il écrit sur le document PowerPoint, selon le Guardian. Plus de 77 000  rapports de renseignements ont ainsi cité PRISM.
Google a déclaré dans un communiqué aux deux quotidiens qu’il faisait «très attention à la sécurité des données de (ses) utilisateurs». «Nous ne divulguons de données à l’Etat fédéral qu’en accord avec la loi, et nous examinons ces demandes avec attention», dit-il. «Des personnes affirment que nous avons créé une "porte d’entrée cachée" pour l’Etat dans nos systèmes, mais Google n’a pas de "porte d’entrée cachée" pour que l’Etat accède à des données privées d’utilisateurs», poursuit-il.
Cet espionnage a été permis par une loi votée pendant le mandat de George W. Bush, et renouvelée et promulguée par Barack Obama en décembre 2012, malgré l’inquiétude d’élus face à cette carte blanche donnée à la NSA.
«Une expérience directe de ces systèmes et un sentiment d’horreur face à ses possibilités a poussé un officier du renseignement à fournir la présentation PowerPoint sur PRISM et d’autres documents au Washington Post pour révéler ce qu’il estime être une intrusion choquante dans la vie privée», écrit le Washington Post. «Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez», a confié cet officier au journal.
Ces révélations suivent celles du quotidien britannique sur un autre programme conduit par la NSA, grâce auquel l’agence d’espionnage recueille la totalité des relevés téléphoniques des abonnés de l’opérateur Verizon

 

Le FBI a accès aux serveurs des géants d'Internet

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Capture écran de la présentation Powerpoint de PRISM diffusée par le "Washington Post".
Capture écran de la présentation Powerpoint de PRISM diffusée par le "Washington Post". | Washington Post


Le scandale Verizon, qui a éclaté après les révélations du Guardian sur la saisie automatique des centaines de millions de données téléphoniques de citoyens américains, pourrait bien constituer la première étape d'une série de révélations sur les pratiques d'espionnage des communications opérées dans le plus grand secret par l'Etat américain. Le quotidien britannique affirme en effet, dans son édition de vendredi 7 juin, que l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont ainsi accès aux serveurs de neuf géants américains de l'Internet, dont Microsoft, Yahoo !, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers.
Le quotidien américain The Washington Post publie des documents sur ce programme secret, fournis par un ancien employé du renseignement. Ces documents, dont une présentation PowerPoint, expliquent le partenariat entre l'agence d'espionnage NSA et les sociétés Internet. Le programme secret, au nom de code "PRISM", est en place depuis 2007 et permet à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter des informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser "raisonnablement" qu'ils sont à l'étranger, le tout sans ordonnance de justice. La loi américaine protège ses citoyens d'une surveillance faite sans ordonnance, mais les personnes hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnées en toute légalité.
Capture écran de la présentation Powerpoint de PRISM diffusée par le "Washington Post".
Capture écran de la présentation Powerpoint de PRISM diffusée par le "Washington Post". | Washington Post


SKYPE, "UN DES ACCÈS LES PLUS RICHES"
Selon le journal, "les analystes qui utilisent le système sur un portail internet à Fort Meade doivent entrer des 'sélecteurs', ou mots-clé de recherche, de façon à ce que la probabilité que la cible soit étrangère dépasse 51 %". Skype, AOL, YouTube, Apple et PalTalk participeraient également au système, et la plate-forme d'hébergement de fichiers Dropbox devrait être ajoutée prochainement.
Selon le Guardian, la NSA peut consulter "les courriers électroniques, les chats vidéo et audio, les vidéos, les photos, les chats comme Skype, les transferts de fichiers, les détails des réseaux sociaux, et plus". Les communications par Skype peuvent être espionnées en direct. Il s'agit de "l'un des accès les plus riches (...) pour la NSA", selon le Guardian. Plus de 77 000 rapports de renseignements ont ainsi cité PRISM.
 
"PAS D'ENTRÉE CACHÉE"
Google a déclaré dans un communiqué aux deux quotidiens qu'il faisait "très attention à la sécurité des données de ses utilisateurs". "Nous ne divulguons de données à l'Etat fédéral qu'en accord avec la loi, et nous examinons ces demandes avec attention", dit-il. "Des personnes affirment que nous avons créé une 'porte d'entrée cachée' pour l'Etat dans nos systèmes, mais Google n'a pas de 'porte d'entrée cachée' pour que l'Etat accède à des données privées d'utilisateurs", poursuit-il.
Apple a lui aussi nié avoir connaissance de ce programme : "Nous ne fournissons aucun accès direct à nos serveurs à des agences gouvernementales, et toute agence de ce type recherchant des données sur un client doit obtenir un mandat judiciaire", a affirmé un porte-parole, Steve Dowling.
 
"CELA VA AU-DELÀ D'ORWELL"
Mais ces révélations ont concrétisé les pires craintes des défenseurs des libertés individuelles, qui tentent depuis des années de faire la lumière sur l'utilisation par le gouvernement du "Patriot Act", la loi votée après le 11-Septembre. "Cela va au-delà d'Orwell", a dénoncé Jameel Jaffer, de l'ONG American Civil Liberties Union (ACLU), en référence au livre futuriste de George Orwell, 1984.
Une poignée d'élus, démocrates comme républicains, a dénoncé une atteinte à la vie privée "indéfendable et inacceptable", selon les mots du sénateur Bernie Sanders. "La saisie et la surveillance par la NSA de quasiment tous les clients de Verizon est une attaque stupéfiante contre la Constitution", a dénoncé le républicain Rand Paul.
De son côté, la Maison Blanche a démenti espionner les citoyens américains ou les personnes vivant aux Etats-Unis. Des parlementaires ont ensuite confirmé que le programme existait sous cette forme systématique depuis 2007, mais ne concernait que les "métadonnées" telles que le numéro appelé et la durée d'appel, et non le contenu des conversations. Sans confirmer formellement l'existence de ce programme, la Maison Blanche a assuré qu'il était indispensable à la lutte antiterroriste.
"La priorité numéro un du président est la sécurité nationale des Etats-Unis. Nous devons avoir les outils nécessaires pour faire face aux menaces posées par les terroristes", a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. Le système a permis d'éviter "un attentat terroriste important" aux Etats-Unis "ces dernières années", a même assuré le président républicain de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, Mike Rogers.
Le directeur du renseignement américain, James Clapper; a estimé pour sa part que ces fuites menaçaient la sécurité nationale. Dans un communiqué, M. Clapper a indiqué que "la divulgation non autorisée d'une ordonnance de justice secrète [forçant l'opérateur américain Verizon à livrer à l'Agence nationale de sécurité la totalité des données téléphoniques de ses abonnés] pose une menace potentielle à notre capacité à identifier et à répondre aux risques auxquels est confronté notre pays".
 
"ILS PEUVENT VRAIMENT VOIR VOS IDÉES"
En 2006, le quotidien USA Today avait provoqué la stupeur en révélant que la NSA récoltait secrètement les données de communications d'Américains auprès des grands opérateurs. Le programme ne concernait alors que les communications entre un interlocuteur situé aux Etats-Unis et un autre à l'étranger. Il avait ensuite été transféré sous l'autorité d'une cour secrète de 11 juges chargés d'approuver toute écoute. Verizon s'est contenté de relever dans un communiqué que la compagnie était légalement obligée d'obéir à une telle ordonnance.
"Une expérience directe de ces systèmes et un sentiment d'horreur face à ses possibilités a poussé un officier du renseignement à fournir la présentation PowerPoint sur PRISM et d'autres documents au Washington Post pour révéler ce qu'il estime être une intrusion choquante dans la vie privée", écrit le Washington Post. "Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez", a confié cet officier au journal.







 
TURQUIE:  Image saisissante: 6 journaux avec la même une
 
 
 
 
 
 

 

POLITIQUE

 

Attendu en héros par ses partisans, Erdogan ferme face aux manifestants

 
 

 
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan devait rentrer tard, ce jeudi soir, en Turquie accueilli en héros par ses partisans, alors que des dizaines de milliers de manifestants continuaient à réclamer sa démission au septième jour de la contestation qui a enflammé le pays.
Plus de 3 000 partisans à l’aéroport
Agitant des drapeaux turcs et scandant « nous sommes prêts à mourir pour toi, Tayyip », plus de 3 000 personnes réunies à l’appel de son Parti de la justice et du développement (AKP) se sont rassemblées devant l’aéroport d’Istanbul, où le chef du gouvernement devait atterrir dans la nuit de retour de Tunis.
Avec cette première mobilisation massive en faveur du gouvernement, la crise a tourné au bras de fer entre les partisans et les adversaires de M. Erdogan.
Des dizaines de milliers de manifestants place Taksim
Au moment même où il était attendu à l’aéroport d’Istanbul, plusieurs dizaines de milliers de manifestants étaient toujours réunis sur l’emblématique place Taksim, à une vingtaine de kilomètres de là, aux cris de « Tayyip, démission ! »
Quelques heures avant d’achever sa tournée de trois jours au Maghreb, M. Erdogan a répété à Tunis son refus de céder aux protestataires en excluant de revenir sur le projet d’aménagement de la place Taksim d’Istanbul, à l’origine de la fronde.
« Nous mènerons ce projet à son terme […] nous ne permettrons pas à une minorité de dicter sa loi à la majorité », a-t-il assuré.
« Rhétorique inutile » selon les États-Unis
Comme il l’a déjà fait, M. Erdogan a aussi dénoncé la présence d’« extrémistes », certains « impliqués dans le terrorisme » parmi les protestataires. Une allusion au groupe d’extrême gauche turc DHKP-C (Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple) qui a revendiqué un attentat en février contre l’ambassade des Etats-Unis à Ankara.
Les Etats-Unis ont dénoncé cette « rhétorique inutile » du chef du gouvernement turc qui, a déclaré la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki, « ne contribue pas à apaiser la situation » dans le pays.
Signe de la nervosité des marchés, la Bourse d’Istanbul a chuté de 4,70 % à la clôture.
 
 
 
 
 
 
 

La Corée du Nord va rouvrir la ligne téléphonique Nord-Sud

Le Monde.fr avec AFP
 

La Corée du Nord a annoncé vendredi 7 juin la réouverture de la ligne téléphonique d'urgence entre le Nord et le Sud, coupée par Pyongyang en mars, et propose une prise de contact entre les deux pays, sur son territoire. Le Nord avait suspendu au printemps cette ligne rouge, dernier lien direct entre les deux voisins, alors que les tensions étaient au plus haut sur la péninsule. La ligne sera rétablie vendredi à 14 h, heure local, a indiqué le Comité pour la réconciliation pacifique de la Corée, dans un communiqué cité par KCNA.

Kim Jong-Un, le 25 avril à Pyongyang.Mais Pyongyang semble se montrer plus réticent face à la proposition de Séoul d'une rencontre interministérielle, à Séoul mercredi prochain. "Nous sommes d'avis que des contacts entre les autorités du Nord et du Sud sont nécessaires avant une rencontre ministérielle proposée par le Sud", a déclaré un porte-parole du Comité pour la réconciliation, qui propose le site de Kaesong, le site industriel inter-coréen, à 10 km de la frontière côté nord, et fermé depuis avril. Le ministère sud-coréen de l'unification, chargé des relations entre les deux Corées, a indiqué "étudier" la proposition du Nord.

 

MAIN TENDUE PAR PYONGYANG

Kaesong figure justement parmi les sujets qui pourraient être débattus par les responsables du Nord et du Sud. Ce complexe industriel, où travaillaient plus de 50 000 employés nord-coréens et des centaines de cadres sud-coréens, crucial pour l'obtention de devises étrangères pour le régime communiste, a été fermé d'autorité par Pyongyang début avril. Ce site est né dans le sillage de "la diplomatie du rayon de soleil", menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 afin d'encourager les contacts entre les deux frères ennemis qui restent techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée (1950-53) s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix.

Jeudi, le Nord avait fait le premier pas en proposant d'engager pour la première fois depuis plusieurs années, des pourparlers officiels sur un certain nombre de sujets contentieux commerciaux et humanitaires. Une main tendue peu avant la rencontre en Californie vendredi et samedi entre les présidents américain Barack Obama et chinois Xi Jinping, qui aborderont certainement le sujet de la Corée du Nord. La Chine est le seul allié de poids de Pyongyang, mais s'est montrée irritée de l'agressivité dont a fait preuve ces derniers mois le jeune dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.

Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a salué jeudi dans un communiqué "un progrès encourageant en vue de réduire les tensions et pour la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne". Mais les analystes sud-coréens restent prudents, soulignant que le contenu et le calendrier des négociations allaient certainement recéler des points de désaccord profonds, voire insurmontables.

Ces annonces interviennent alors que le ton avait fortement monté entre les pays occidentaux et le régime nord-coréen à la suite d'un troisième essai nucléaire de celui-ci en février, suivi de menaces d'attaque des Etats-Unis. Les tensions s'étaient apaisées ces dernières semaines, les deux Corées semblant se rendre à l'idée de reprendre langue sous une forme ou une autre. Les contacts officiels entre les deux Corées sont gelés depuis le naufrage d'une corvette torpillée, selon Séoul, par un sous-marin de poche nord-coréen le 26 mars 2010, causant la mort de 46 marins. Outre la coopération économique, le Nord s'est dit enclin à évoquer, "si nécessaire", la reprise des efforts de réunion temporaire des milliers de familles séparées à la fin de la guerre. Les dernières rencontres de ce type ont été organisées par le Comité international de la Croix-Rouge en 2010.

 

 
 
 
 
 
 
 
 

Deux journalistes français enlevés en Syrie

 

 

Les deux journalistes ont été enlevés par des hommes armés dans la région d’Alep, au nord de la Syrie.


Didier François (gauche) et Edouard Elias (droite) ont été enlevés jeudi par des hommes armés. - DR
Didier François (gauche) et Edouard Elias (droite) ont été enlevés jeudi par des hommes armés. - DR
 

Didier François, envoyé spécial d’Europe 1, et Edouard Elias, un photographe français, ont été enlevés jeudi après midi par quatre hommes armés entre les villes de Marea et Herbl en Syrie, a-t-on appris dans leur entourage professionnel.
Selon nos informations, le « fixeur » (l’assistant et traducteur, ndlr) qui accompagnait les deux journalistes aurait lui aussi été enlevé. Le chauffeur aurait été, en revanche, libéré. Les deux journalistes français étaient dans la région d’Alep dans le nord de la Syrie, zone tenue par les poches rebelles où les combats font rage depuis l’été 2012.
Europe 1 a confirmé vendredi matin être sans nouvelles depuis 24 heures de deux de ses journalistes qui faisaient route vers Alep, en Syrie. « Il s'agit de Didier François, grand reporter au sein de la rédaction, habitué des zones sensibles, et d'Edouard Elias, photographe », a précisé la station de radio dans un communiqué, ajoutant qu'elle est en contact permanent avec les autorités françaises qui mettent tout en oeuvre pour obtenir plus d'informations.

« Libération immédiate »

François Hollande a exigé « la libération immédiate » de deux journalistes français, en réponse à une question lors d’une conférence de presse à Tokyo. « Je demande que ces journalistes soient immédiatement libérés », a indiqué le président sans citer leurs noms ni les médias pour lesquels ils travaillent, confirmant que « le contact a en effet été perdu avec deux journalistes sans qu’on connaisse exactement encore les conditions ».
Jeudi, des nouvelles rassurantes sont parvenues concernant le journaliste italien Domenico Quirico, qui avait disparu en Syrie depuis le 9 avril. Il « est vivant et en Syrie », a annoncé le directeur de son journal, La Stampa, dans un message sur twitter.
Depuis le début du conflit syrien près de 25 journalistes professionnels ont été tués. Parmi eux, figurent quatre journalistes français : Gilles Jacquier, Rémy Ochlik, Yves Debay et Olivier Voisin.








Fillon estime qu'il y a trop d'immigrés en France

L'ancien Premier ministre estime qu'il faut réduire la politique d'immigration.

Libération
François Fillon en décembre 2012.François Fillon (UMP) a estimé jeudi qu’il y avait trop d’immigrés en France, pays qui ne peut accueillir «dans des conditions décentes» tous ceux qui veulent venir y vivre.
Y-a-il trop d’immigrés en France, a demandé France 2 à l’ancien Premier ministre auquel était consacrée l’émission «Des paroles et des actes». «Oui», a-t-il répondu. «la France est aujourd’hui dans l’incapacité d’accueillir dans des conditions décentes tous les gens qui veulent venir y vivre».
«Donc il faut réduire la politique d’immigration», a dit le député de Paris. «J’avais proposé que, comme au Canada, on ait chaque année un vote du parlement sur le nombre d’immigrés, qu’on peut accueillir, les métiers qu’on veut privilégier, les régions du monde pour lesquelles on veut fixer des quotas».
200 000 entrées par an, «c’est trop dans un pays de situation de chômage, de crise économique, qui doit réduire sa dépense publique et qui a des problèmes de cohésion nationale», selon Fillon.
 
 
 
 
 
 
 

Les politiques contre «l’amalgame»

                       

La gauche pointe un climat violent depuis les Manifs pour tous, la droite se récrie.

Libération
 
Des manifestants rendent hommage à Clément Méric, un militant d'extrême-gauche décédé après une bagarre, le 6 juin 2013 à Paris.Au-delà de la forte émotion de la classe politique et de la population - des milliers de personnes se sont réunies hier place Saint-Michel à Paris, après la mort de Clément Méric, tué mercredi à Paris -, plusieurs responsables de gauche ont jugé hier qu’il fallait inscrire l’agression contre le jeune militant antifasciste dans le contexte des violences attribuées à des groupuscules d’extrême droite lors des manifestations d’opposants au mariage homosexuel. Hier matin, sur les lieux du drame, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a parlé d’un «assassinat», sous-entendant la préméditation, mais il s’est refusé, lui, à tout rapprochement avec le mouvement anti-mariage gay, appelant même à «se méfier de tout amalgame». «Il y a parfois une parole qui s’est libérée, dans l’espace public, sur Internet», a-t-il toutefois noté.
Distances. Dès mercredi soir, alors que les auteurs n’étaient pas encore officiellement identifiés, le Parti de gauche, dans l’entourage duquel Méric gravitait, a été le premier à annoncer l’attaque contre le militant. Dénonçant un acte politique et mettant immédiatement en cause le groupe d’extrême droite JNR (Jeunes nationalistes révolutionnaires) auxquels les agresseurs semblent effectivement liés. Hier, Jean-Luc Mélenchon a jugé que cette violence n’était «pas fortuite», maisle résultat d’«une culture méthodiquement inculquée et entretenue par des groupes d’extrême droite», selon lui, «liés» au FN. Et alors que Valls a pointé dès hier matin qu’«un groupe d’extrême droite […] est au cœur de cet assassinat» , la présidente dédiabolisatrice du FN, Marine Le Pen, s’est empressée de prendre ses distances de sécurité avec les «skinheads» - incriminés par l’Elysée -, dénonçant des «actes inadmissibles, évidemment, et insupportables».
Ciblant l’UMP, le sénateur EE-LV Jean-Vincent Placé a, lui, fustigé une «droitisation extrême de la vie politique», tandis que le patron du PS, Harlem Désir, a évoqué «des discours extrémistes, des comportements violents, des groupes qui se sont déployés ces dernières semaines dans la rue, agressant les forces de l’ordre, agressant les journalistes, agressant des manifestants et tentant d’agresser les institutions de la République alors qu’elles votaient des lois». Avant d’inviter «toutes les forces politiques républicaines», à établir une «nette coupure» avec les «comportements violents» des «dernières semaines». A l’Assemblée, les députés ont observé «un temps de recueillement et d’indignation» à la demande de leur président (PS), Claude Bartolone. Le Sénat a dénoncé un «crime abominable».
«Je trouve ça assez scandaleux qu’on mette en cause la Manif pour tous» , a réagi Béatrice Bourges, fer de lance du Printemps français, jugeant «indécent de faire une récupération politique, sans même faire de compassion».
«Désordre». Plusieurs personnalités de droite sont, elles aussi, monté au créneau, dans le même sens, comme l e chef de file des députés UMP, Christian Jacob : «Faire un amalgame avec la Manif pour tous est ignoble, inqualifiable, tout comme une récupération de cette nature alors qu’il faudrait de la dignité après de tels actes.» Depuis le siège de l’UMP, Jean-François Copé a pareillement affirméque son parti «n’acceptera aucun amalgame, aucun raccourci douteux, aucun procès d’intention». Avant de demander la dissolution des groupuscules «d’extrême droite comme d’extrême gauche» - les mettant une nouvelle fois dans le même sac - parce qu’ils constituent selon lui un «danger».
Quelques heures auparavant, devant des journalistes à Tokyo, où il venait d’arriver, François Hollande avait déjà affirmé que «ces groupes qui depuis trop longtemps créent le désordre doivent être réprimés». Au Sénat, Jean-Marc Ayrault a demandé au gouvernement de trouver les moyens pour «mettre en pièces ces mouvements d’inspiration fasciste et nazie qui font du tort à la République».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Entre tristesse et colère, rassemblement à Paris en hommage à Clément Méric












 
Pierre Mauroy est mort

Par LIBERATION
Libération
L'ancien Premier ministre Pierre Mauroy le 6 mai 2011 à Lille.L'ancien Premier ministre de François Mitterrand, Pierre Mauroy, est mort, a annoncé Laurent Fabius, en marge du déplacement du chef de l'Etat au Japon. «C'est un pilier du socialisme démocratique qui s'en va», a déclaré l'actuel ministre des Affaires étrangères.
Agé de 84 ans, Pierre Mauroy avait été hospitalisé dans la nuit de samedi à dimanche dans un établissement de la région parisienne. Il y a un an, il avait déjà été opéré d'une tumeur cancéreuse au poumon.
Maire de Lille pendant vingt-huit ans, de 1973 à 2001, Pierre Mauroy avait aussi été le premier chef de gouvernement socialiste de la Ve République, de 1981 à 1984.

 
 





 


ECONOMIE

 

Hollande : la politique économique japonaise, une « bonne nouvelle pour l’Europe »

 
Le président François Hollande a déclaré vendredi à Tokyo que la nouvelle politique économique japonaise menée par Shinzo Abe constituait « une bonne nouvelle pour l’Europe, parce qu’en Europe aussi nous avons à donner priorité à la croissance ».
En visite d’Etat depuis jeudi au Japon, François Hollande s’est exprimé lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui mène depuis son arrivée au pouvoir en décembre une politique de relance budgétaire et d’assouplissement monétaire à rebours de l’austérité européenne.
La relance économique, une priorité politique
« Cette priorité donnée à la croissance, cette volonté de lutter contre ce qui était appelé ici la déflation, cette exigence de faire en sorte que la compétitivité des entreprises soit recherchée en même temps afin qu’il puisse y avoir un soutien à l’activité, c’est une bonne nouvelle pour l’Europe, parce qu’en Europe aussi nous avons à donner priorité à la croissance », a souligné François Hollande.
Il a reconnu que le Japon et la France connaissaient « des situations différentes », le Japon disposant d’une banque centrale nationale autonome alors que la Banque de France est placée sous l’égide de la Banque centrale européenne (BCE). « Le Japon peut décider sa politique monétaire souverainement », a souligné M. Hollande.
Emprunter pour investir et consommer
En injectant des liquidités massives dans les circuits financiers, les autorités japonaises veulent inciter les entreprises et les ménages à emprunter pour investir et consommer, et ainsi doper la croissance en sortant l’archipel d’une baisse des prix qui l’entrave depuis une quinzaine d’années.











Après le vin français, la Chine s'en prend aux berlines allemandes




La première puissance commerciale planche sur l'instauration d'une taxe douanière aux importations sur les grosses cylindrées européennes.
Mercedes, BMW et Porsche se taille la part du lion sur les voitures de plus de deux litres exportées en Chine.La guerre commerciale etre l'Europe et les Chine va-t-elle franchir une nouvelle étape? Après le vin, c'est au tour des importations de voitures européennes haut de gamme - donc essentiellement les berlines allemandes - d'être dans le viseur des autorités chinoises. Selon Les Echos , l'Empire du milieu plancherait sur l'instauration d'une taxe douanière aux importations. Une plainte aurait même été déposée par des constructeurs locaux auprès du ministère chinois du Commerce contre les constructeurs automobiles européens. Cet impôt concernerait spécifiquement les voitures dont la cylindrée vaut ou dépasse deux litres, rapporte le quotidien. Les produits ciblés sont donc davantage des véhicules de luxe, segment phare des constructeurs allemands.
La première puissance commerciale de la planète depuis l'an passé reproche aux constructeurs de ces berlines de vendre à perte et de bénéficier de subventions. «Nous pouvons confirmer qu'une plainte a été déposée en Chine. Mais nous ne sommes qu'à un stade très préliminaire de la procédure, ce qui ne veut pas dire qu'au final des droits de douane seront imposés aux Européens», confie le lobby représentant à Bruxelles l'industrie automobile européenne (ACEA).
Si la Chine met cette menace à exécution, l'Allemagne serait en première ligne car avec Mercedes, BMW et Porsche le pays d'Angela Merkel se taille la part du lion sur les voitures de plus de deux litres exportées en Chine, selon l'ACEA. Plus globalement, un tel coup pourrait être difficile à digérer par le secteur automobile européen exsangue sur le Vieux Continent car une proportion importante des 250.000 voitures exportées en moyenne vers la Chine chaque année sont de grosses cylindrées. Hormis les Allemands, Ferrari ou Bentley sont également des marques très prisées des Chinois.







 

La nouvelle cible de Pékin, scandale numérique aux Etats-Unis, l'armée sans solde: la revue de presse de l'industrie

Par      
Après le vin, la Chine pourrait imposer des taxes aux importations de voitures européennes haut de gamme, à lire dans Les Echos. Le Washington Post et le Guardian révèlent que le FBI et la NSA ont accès aux serveurs des plus grands acteurs du Web afin de consulter des informations sur les utilisateurs. Le Figaro revient sur le logiciel de paie de l'armée française qui sème la panique depuis... 19 mois. A lire enfin dans Ouest France, une distribution de pastilles d'iode à Brest en prévention d'une fuite radioactive.  
 
Les berlines allemandes menacées d'une taxe en Chine
Nouvel épisode dans la guerre commerciale entre l'Europe et la Chine. D'après Les Echos, "la Chine pourrait imposer des taxes aux importations de voitures européennes haut de gamme". Une plainte contre les constructeurs automobiles européens aurait ainsi été déposée auprès du ministère chinois du commerce et "Pékin menacerait désormais d'imposer des taxes douanières aux importations de voitures haut de gamme européennes".



Si la France apparraissait comme le principal pays visé par l'enquête lancée par Pékin sur les vins européen,"l'Allemagne devrait faire à son tour les frais du courroux chinois en matière de commerce", écrit le journal économique. En guise d'avertissement, le journal officiel chinois avait indiqué jeudi que la Chine avait encore "de nombreuses cartes en main" dans sa bataille commerciale avec l'Union européenne.

Scandale sur les libertés des internautes aux Etats-Unis
Le Washington Post et le Guardian ont révélé que le FBI et la NSA ont accès aux serveurs des plus grands acteurs du Web afin de consulter des informations sur les utilisateurs.


Comme le montrent les documents ci-dessous, diffusés par les deux médias, de nombreux groupes tels que Microsoft, Google, Facebook ou encore Apple ont rejoint le programme PRISM. Ce programme secret est en place depuis 2007 et permettrait à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter toutes sortes d'informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser "raisonnablement" qu'ils sont à l'étranger.




Les défenseurs des libertés des internautes ne décolèrent pas, comme l'explique ce reportage de France Info


19 mois de bugs pour le logiciel de paie de l'armée
Le Figaro revient sur l'interminable problème technique que rencontre le logiciel de paie de l'armée française. "Dix-neuf mois que ce factieux informatique, buguant à tous crins, continue de semer la panique dans les bulletins de salaire des soldats, du petit sous-off au plus haut gradé, mettant de nombreuses familles aux abois", explique le quotidien.


"Une dérive qui, de mois en mois, a entraîné la famille vers des abysses financiers", poursuit l'article qui cite de nombreux exemples de soldats et de leurs familles en plein désarroi.
D'après Le Figaro ce "logiciel fou" aurait au total déjà "causé 35 millions d'euros de moins-perçus, auxquels s'ajouteraient 117 millions à cause de dysfonctionnements de soldes antérieurs à sa mise en place, et 106 millions de trop-perçus".
 
Distribution de pastilles d'iode à Brest
A Brest, samedi matin, une distribution de pastilles d'iode aura lieu pour les habitants de la rive droite dans un périmètre de 500 m de la base navale militaire, nous apprend Ouest France. Les sous-marins nucléaires faisant escale dans cette base présentent en effet un risque de fuite de leur réacteur.
"Les comprimés distribués contiennent de l’iode stable dont le rôle est de saturer la thyroïde. Pris à temps et seulement sur consigne du préfet, ils éviteraient ainsi que l’iode radioactif ne se fixe sur la glande", explique Ouest France.


 








JUSTICE ?

 

« Cartel du chocolat » : Nestlé et Mars accusés d’entente sur les prix

 

 

Le gendarme canadien de la concurrence soupçonne les groupes de s’être entendus entre 2002 et 2008 secrètement pour négocier les tarifs des confiseries.



Parmi les marques concernées par ce « cartel du chocolat » : Mars, Kit Kat, Twix, Snickers, Bounty et M&Ms. - AFPLe gendarme canadien de la concurrence a annoncé jeudi avoir mis au jour un cartel de groupes agroalimentaires, parmi lesquels Nestlé et Mars, qu’il accuse d’entente sur les prix du chocolat. Le Bureau de la concurrence soupçonne le géant suisse, les groupes américains Mars et Hershey, ainsi que le distributeur canadien ITWAL, de s’être entendus secrètement pour négocier frauduleusement les tarifs des confiseries chocolatées qu’ils vendent.
La fraude présumée s’est étalée de 2002 à 2008, a dit un porte-parole du Bureau, Pierre-Yves Guay, citant parmi les marques concernées Kit Kat, Twix, Snickers, Bounty et M&Ms. « Il est toutefois difficile d’estimer le montant du surcoût (découlant de cette entente présumée) en raison de la complexité de la fixation des prix sur le marché », a précisé M. Guay.

« Infraction criminelle grave »

Nestlé, le groupe familial Mars et le réseau de distribution ITWAL encourent une amende de 10 millions de dollars, a indiqué le Bureau de la concurrence. Des accusations ont également été déposées contre Robert Leonidas, ancien président de Nestlé au Canada, Sandra Martinez, ancienne présidente du secteur confiseries pour Nestlé, et David Glenn Stevens, président et directeur général du réseau ITWAL. Ils risquent cinq ans derrière les barreaux.
« La fixation des prix est une infraction criminelle grave et les accusations portées aujourd’hui démontrent que le Bureau de la concurrence est déterminé à faire cesser les activités des cartels au Canada », a souligné John Pecman, directeur du Bureau. En revanche, le gendarme de la concurrence a demandé au ministère public de faire preuve de « clémence » pour le groupe coté Hershey en raison de sa coopération au cours de l’enquête.

Pas la première affaire du genre

Il est attendu qu’Hershey plaide coupable le 21 juin « pour sa participation au complot de fixation du prix des confiseries à base de chocolat au Canada », a précisé le Bureau. Le groupe américain a assuré dans un communiqué que les faits reprochés se limitaient à sa filiale « Hershey Canada et au marché canadien ».
Hershey Canada plaidera par conséquent « coupable à un chef d’accusation de fixation des prix (...) en 2007 », même si la filiale dit ne pas avoir finalement appliqué l’accord qu’elle avait conclu avec ses concurrents, a indiqué Hershey. « L’équipe de direction actuelle de Hershey Canada tout comme celle de The Hershey Company n’ont pas été impliquées dans ces pratiques », a noté la maison mère.
L’agence de la concurrence a été informée de l’existence de ce cartel par une cinquième compagnie, selon M. Guay. L’identité de celle-ci n’a pas été dévoilée, le porte-parole expliquant qu’aucune poursuite ne sera intentée contre elle en vertu d’un programme d’immunité.

« Allégations »

Dans un communiqué, la filiale canadienne de Nestlé a promis de se « défendre vigoureusement » contre ces accusations qui, selon elle, remontent à 2007 et « auparavant ». « Mars Canada compte se défendre vigoureusement contre ces allégations », a également assuré dans un communiqué la filiale du groupe américain, ajoutant qu’elle ne ferait « aucun autre commentaire dans cette affaire, qui est maintenant devant les tribunaux ».
Ce n’est pas la première affaire du genre pour Nestlé et Mars: en 2008, les deux géants des barres chocolatées avaient fait l’objet d’une enquête similaire en Allemagne aux côtés de cinq autres entreprises, après que leurs prix eurent décollé de 25% au même moment. Les entreprises s’étaient défendues en attribuant cette augmentation à la hausse des cours des matières premières. Plus tôt cette année, Nestlé a été condamné aux côtés de 10 autres groupes à une amende de 60 millions d’euros pour entente sur les prix en Allemagne. Mars avait pour sa part échappé aux poursuites en coopérant avec Berlin.
Source AFP










L'ETAT CONDAMNE A INDEMNISER DES JUSTICIABLES POUR PROCEDURE EXCESSIVEMENT LONGUE

La France a été condamnée à verser près de 300 000 euros à 49 salariés pour "délai excessif des procédures". Une première historique.

L'État a été condamné pour une procédure juridictionnelle trop longue.
L'État a été condamné à verser près de 300 000 euros à 49 salariés qui avaient contesté leur licenciement aux prud'hommes pour "délai excessif des procédures", a-t-on appris jeudi auprès de leur avocate, pour qui il s'agit d'une première. Les 49 salariés avaient saisi les prud'hommes de Longjumeau (Essonne) en 2009, après avoir été licenciés pour motif économique par le groupe pharmaceutique Merck "suite à la fermeture d'un centre de recherche", selon leur avocate Marie-Paule Descamps. Mais aucun jugement (favorable aux salariés au final) n'a été rendu avant le mois de décembre 2012.
Les salariés ont donc saisi le tribunal de grande instance (TGI) de Paris pour faire reconnaître que la procédure avait été "incontestablement déraisonnable". Dans un jugement rendu le 5 juin, le tribunal leur a donné raison, relevant notamment qu'il "n'apparaît en aucune manière justifié" que la date de jugement "ait été prorogée sept fois dans la plupart des dossiers". Pour le TGI, "aucun motif lié à la complexité exceptionnelle du dossier, au comportement des parties ou à toute autre cause n'explique les dépassements des délais légaux et du délai raisonnable pour traiter de telles procédures".
Ce "délai excessif" engage donc la responsabilité de l'État, condamné à verser près de 300 000 euros aux salariés (de 4 300 à 6 300 euros selon les cas) pour réparer le préjudice subi. Le jugement est assorti d'une exécution provisoire, c'est-à-dire que l'État doit verser les sommes, même en cas d'appel. "Je crois que c'est une première qu'il y ait autant de salariés dans une action devant le TGI" à obtenir "une somme très importante" pour déni de justice, a souligné l'avocate.
 
 
 
 
 
 
 
 

La banque UBS Suisse mise en examen pour démarchage bancaire illicite

Le Monde.fr
Par
 
La banque suisse UBS à Zürich.A peine cinq jours après sa filiale française, UBS AG, la maison mère du groupe suisse basé à Zürich, a été mise en examen à son tour pour "démarchage bancaire illicite". Entendus ce jeudi 6 juin par les juges d'instruction, les représentants de la banque se sont en revanche vus signifier le statut de témoin assisté pour les faits de "blanchiments de démarchage bancaire illicite" et "blanchiment de fraude fiscale". Un statut intermédiaire entre celui de témoin et de mis en examen qui peut évoluer selon l'évolution des investigations des magistrats.
Dans la cadre du contrôle judiciaire qui a été ordonné, une caution de 2,875 millions d'euros a été réclamée. Depuis le mois d'avril 2012, et l'ouverture d'une information judiciaire pour "démarchage bancaire ou financier par personne non habilitée et blanchiment de fraude fiscale et de fonds obtenus à l'aide d'un démarchage illicite, commis en bande organisée" les magistrats du pôle financier cherchent à savoir si la banque a cherché à encourager de riches français à placer des avoirs non déclarés en Suisse.
Une enquête préliminaire avait d'abord été ouverte par le parquet de Paris, en mars 2011, après la transmission par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), chargée du contrôle des banques, d'une note sur les pratiques commerciales de la banque UBS en France. Celle-ci détaillait notamment l'existence de "carnets du lait" établis entre 2002 et 2007, un système destiné à enregistrer les ouvertures de comptes non déclarés en Suisse réalisées par les commerciaux.
UNE LISTE DE 353 CONTRIBUABLES FRANÇAIS
D'anciens salariés avaient raconté au Monde les pratiques douteuses de la banque. Celles-ci passaient notamment par l'organisation d'événement mondains autour du sport ou de la musique afin d'entretenir le réseau de la banque auprès de la clientèle fortunée et permettant de s'interroger sur l'organisation d'un système d'aide à l'évasion fiscale.
La semaine dernière la filiale française d'UBS avait été mise en examen pour complicité de démarchages bancaires illicites après une longue audition de son PDG Jean-Frédéric de Leusse. Elle aussi était ressortie avec le statut de témoin assisté sur le volet blanchiment. Outre la banque et sa filiale française, trois personnes dont un ancien directeur général d'UBS France sont mises en examen dans ce dossier. Par ailleurs comme l'avait révélé Le Monde, 353 contribuables français soupçonnés d'avoir fraudé le fisc en ouvrant un compte à l'UBS sont visés nommément à travers quatre demandes d'entraide administrative, adressées depuis décembre 2012 par Bercy aux autorités suisses.







Scandale du Libor : d’ex-employés de Barclays risquent des poursuites au pénal


 

Les autorités américaines et britanniques envisageraient des poursuites pénales contre d’anciens employés de la banque britannique pour leur rôle dans la manipulation du Libor, indique vendredi le Wall Street Journal.

D’anciens employés de la Barclays pourraient être poursuivis au pénal dans le scandale du libor - Reuters
Scandale du Libor suite. Les autorités américaines et britanniques envisagent de poursuivre au pénal d’anciens employés de la banque britannique Barclays pour leur rôle prétendu dans le scandale de la manipulation des taux du Libor, indique vendredi le Wall Street Journal (WSJ), qui cite des sources proches du dossier. Ces poursuites pourraient être lancées cet été, indique le quotidien des affaires qui ne donne pas de précision sur les employés concernés ou sur la teneur exacte des accusations.
Interrogé par le WSJ, un porte-parole de la Barclays a refusé de s’exprimer sur le sujet. Mais, selon les sources proches du dossier citées par le journal, les poursuites concerneraient les traders de niveau intermédiaire et non les cadres de haut rang; ce qui semblerait exclure l’ex-DG Bob Diamond ou l’ancien directeur des opérations Jerry del Missier .
Barclays a reconnu l’an dernier que certains de ses employés avaient volontairement manipulé les taux interbancaires britannique Libor et européen Euribor. Elle a été condamnée à une amende de 290 millions de livres sterling (quelque 360 millions d’euros). Le scandale avait entraîné le départ du directeur général Bob Diamond, remplacé par Antony Jenkins, et celui du patron de sa division de banque d’investissement, Rich Ricci.

Revoir le mécanisme

Dans cette affaire, une autre banque britannique, Royal Bank of Scotland (qui devra verser 788 millions de dollars ) et la suisse UBS (1,15 milliard d’euros) , ont elles aussi été condamnées à de lourdes amendes par les autorités britanniques et américaines. Le Libor, qui est fixé à Londres sur la base de taux communiqués par un panel de banques internationales, est l’un des taux de référence auxquels les banques se prêtent de l’argent. Central dans la finance, il conditionne plus de 300.000 milliards de dollars de produits financiers et influe sur les prêts aux ménages comme aux entreprises. Or, des enquêtes ont montré que les traders au sein de ces banques manipulaient les taux communiqués au panel afin d’en tirer des bénéfices sur leurs positions ou de faire apparaître leur banque plus solide.
La Commission européenne, qui veut revoir le mécanisme de fixation de ce taux, a indiqué jeudi qu’elle ferait « cet été » des propositions pour mieux encadrer et rendre plus transparents les indices de référence. Une option consisterait à remplacer le système déclaratif actuel par un système mixte combinant un panel de données communiquées par les banques et, c’est la nouveauté, des données objectives tirées des de leurs opérations effectives .
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LES ECHOS







SOCIAL

 

Les Français travaillent de plus en plus après leur départ en retraite



En 2012, 7 % des retraités sexagénaires travaillaient selon une étude de l’Insee, soit deux fois plus qu’en 2006.


 

Les Français partent de plus en plus tard à la retraite mais travaillent aussi de plus en plus après. Tel est le double mouvement de fond que l’Insee met en lumière dans une étude publiée ce matin comparant la situation en 2012 à celle de 2006.
AFPEn 2012, 7 % des retraités sexagénaires ayant travaillé après 50 ans occupent un emploi, selon un calcul de l’Insee. C’est le double du taux sous-jacent (c’est-à-dire correction faite des effets purement démographiques) constaté par l’institut en 2006. Le mouvement est à mettre en relation avec l’assouplissement des conditions de cumul d’une pension et d’un salaire intervenu en 2009. 43 % des personnes concernées invoquent des raisons non financières, mais la moitié des retraités qui travaillent sont motivés par le fait que leur pension « ne suffit pas pour vivre aujourd’hui ». L’emploi occupé, lorsqu’il s’agit d’un emploi salarié, est dans les trois quarts des cas à temps partiel.
Ce développement du cumul emploi-retraite ne va pas s’arrêter : 19 % des personnes de 50 à 59 ans interrogées envisagent de travailler pendant leur retraite. Il accompagne pourtant un mouvement de vieillissement de la population des retraités. « Etre retraité à 60 ans est relativement moins fréquent en 2012 qu’en 2006. » Le nombre de retraites précoces a fortement baissé. Leur taux sous-jacent sur la tranche d’âge 55-59 ans a baissé de 6 points, passant de 15 % à 9 % en six ans.

Extinction des préretraites

Cette diminution s’explique par la conjonction de plusieurs facteurs : l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein, qui concerne le privé comme le public, le relèvement progressif à 62 ans de l’âge légal et le durcissement des conditions d’accès au dispositif de départ pour carrière longue en 2009.
Ce mouvement s’est accompagné de l’extinction des préretraites – devenues rarissimes – et des quasi-préretraites que constituait la dispense de recherche d’emploi des chômeurs approchant les 60 ans. L’an dernier, ces deux situations ne concernaient plus que 2,1 % de la classe d’âge 55-59 ans.
En 2012, deux tiers des retraités sexagénaires sortis du marché du travail après 50 ans sont passés directement de l’emploi à la retraite. Cette moyenne recouvre cependant des situations contrastées : 80 % des pensionnés du public sont passés directement de l’emploi à la retraite, 59 % de ceux du privé. Pour le tiers restant, les trajectoires de fin de carrière sont marquées par le chômage, les problèmes de santé, la préretraite ou encore les contraintes familiales. Sur la tranche d’âge 55-59 ans, si les trois quarts des personnes sont toujours en emploi, 4,9 % pointent à Pôle emploi et 3,9 % en
 


 
 
 
 
 
 
 
 

SOCIETE

 

Arabie Saoudite : Twitter, c’est perdre son âme



 
 
Le chef de la police religieuse d’Arabie Saoudite promet l’enfer aux utilisateurs de Twitter
 
Les addicts des réseaux sociaux nous en voudraient sûrement d’avoir laissé passer la déclaration publique d’Abdullatif Bin Abdelaziz Bin Abdul Rahman al-Sheikh du 15 mai.
 
L’homme qui passe pour un « modéré » en Arabie saoudite, est le big boss de la Commission pour la Promotion de la Vertu et la Prévention du Vice, l’organe exécutif local qui supervise la fameuse Muttawa, qu’on qualifierait en français de police religieuse, chargée de faire appliquer la Charia.
 
Mixité saoudienne
 
Dans une interview qu’il avait accordée en juin 2010 au quotidien pan-arabe Asharq Al-Awsat  – qui, soit dit en passant, possède des comptes Twitter, FaceBook et YouTube ! – , il déclarait notamment au sujet de la « mixité » telle qu’on la conçoit à Riyadh (1) :  « Ce qui se passe réellement en matière de mixité dans les magasins et les lieux publics, tout comme dans les lieux de culte tels Masjid al-Haram à la Mecque et Al-Masjid al Nabawi à Médine, et ce qui se passe pendant la saison du pèlerinage, en plus de ce qui se passe dans les tribunaux et ailleurs, n’est pas un secret pour les musulmans de notre pays. Cette mixité est imposée par les nécessités et les besoins socio-économiques et il ne s’agit nullement de quelque chose de nouveau, puisque ça existait déjà dans les temps anciens et c’est profondément ancré dans le cœur de l’Islam. Quiconque nie cette réalité, devrait relire l’histoire de notre religion et des ouvrages d’interprétation de jurisprudence islamique… ». 
 
C’est dire à quel point le monsieur à l’esprit large. C’est vrai que depuis, il a été nommé chef de la police religieuse par décret du roi Abdullah Bin Abdulaziz Al saud, mais tout de même…
 
Ce sont donc les flics de la foi qui veillent notamment à ce qu’on appelle là-bas « la mixité », qui, au sens saoudien, au sens saoudien consiste en ce que les femmes ne peuvent etre servies que par des femmes dans les centres commerciaux, et que seul un medecin femme peut examiner une patiente femme. Une notion sur laquelle il ne vaut mieux pas s’étendre au risque de rendre folle de rage les féministes occidentales, et à l’arrêt de toutes les activités commerciales pendant les prières quotidiennes…
 
Twitter met en danger l'âme pour l'éternité
 
Sheikh Abdullatif, nommé en janvier 2012, à la tête de la police religieuse à la place a fait savoir publiquement le 15 mai, tout le mal qu’il pensait de Twitter et de ses utilisateurs dont l’augmentation en Arabie saoudite est la plus importante au monde.
 
Pour en revenir aux propos du chef de la police religieuse, quiconque perdrait son temps sur les réseaux sociaux et particulièrement Twitter « perdrait le sens des réalités du monde et mettrait en danger son âme pour l’éternité ».
 
 
Etrange affirmation de la part d’un flic sur-diplômé, doté d’un doctorat d’Etat en jurisprudence islamique de l’université islamique  Muhammad Bin Saud. 
 
Surtout  si l’on considère que l’essence philosophique de Twitter qui consiste à lancer un court message dans l’espoir que quelqu’un le remarque, l’apprécie et prenne la peine d’y répondre, c’est précisément de nouer des contacts afin de rompre l’isolement et susciter de l’attention et de l’empathie. Une démarche qui fait quelque part appel à une certaine bonté d’âme…
 
Des propos troublants donc, qui font écho à ceux tenus à la télévision par l’Imam de la grande mosquée de La Mecque au mois d’avril, selon lesquels Twitter constituerait une « menace pour l’unité nationale ».  
 
C’est vrai que les récentes manifestations intervenues dans l’Est du pays  relayées par le petit oiseau bleu et les images des activistes des droits de l’homme jugés en comparution immédiate, ont été du meilleur effet sur la cohésion sociale du pays.
 
Le grand satan des réseaux sociaux
 
Quant au Grand Mufti, l’autorité religieuse suprême, c’est de « fous » qu’il avait traité les utilisateurs de Twitter au début de l’année. Une aimable digression après sa déclaration toute en nuance du 15 mars 2012  s’appuyant sur des propos qu’il prêtait au prophète Mahomet sur son lit de mort, et selon laquelle « toutes les églises de la péninsule arabique devaient être détruites ».
 
Pour mettre un frein à la progression vertigineuse des comptes Twitter dans le pays, les autorités qui semblent craindre les réseaux sociaux comme la peste, envisagent de rendre obligatoire de communiquer le numéro de la pièce d’identité de chaque candidat au moment de l’ouverture d’un compte. On sait jamais, sur un malentendu, ça pourrait marcher…
 
D’autant qu’empêcher les saoudiens de communiquer entre eux semble être une obsession du régime : en mars, il menaçait déjà de bloquer les services de messagerie et de communication genres Skype, Viber et Whatsapp. 
 
Le 6 août 2010, c’étaient les applications mails, texts, internet et messagerie instantanée de Blackberry qui se voyaient menacées de blocage sans  explication. Des discussions « franches et cordiales » avec l’industriel canadien RIM fabricant du téléphone honni, avaient permis que les autorités renoncent publiquement 4 jours plus tard à mettre leurs menaces à exécution. De son côté RIM affirmait n’avoir fait aucune concession au régime sur la confidentialité et le cryptage des informations échangées entre les utilisateurs saoudiens de ses appareils.
 
Dans l’entourage de la famille royale qui entretient comme on sait des rapports stratégiques et super cordiaux avec l’exécutif américain, on essaie d’attirer l’attention sur les inconvénients qui pourraient résulter de l’exercice d’une pression policière excessive sur les utilisateurs saoudiens des réseaux sociaux.
 
 La dernière manifestation dans ce sens est à porter à l’actif du prince Alwalid Bin Talal, businessman milliardaire et réformiste auto-proclamé qui a décrit les tentatives maladroites du régime saoudien pour restreindre l’usage des réseaux sociaux comme « une bataille perdue d’avance ». On ne saurait mieux dire.
 
(1) La mixité au sens saoudien consiste en ce que les femmes ne peuvent etre servies que par des femmes dans les centres commerciaux, et que seul un medecin femme peut examiner une patiente femme.
 
 
 
 
 
 

Aux "Echos", les femmes font la grève des signatures


Le Monde.fr
Les femmes de la rédaction des Echos en ont assez de n'être pas suffisamment représentées au sein de la hiérarchie du quotidien. Pour exprimer leur colère, les journalistes ont décidé de mener une grève inédite des signatures, dans les éditions papier et web du vendredi 7 juin.
"Chaque jour, aux Echos, nous sommes aussi nombreuses que les hommes à faire ce journal. Mais il n'y a de femme ni à la rédaction en chef ni à la direction de la rédaction du quotidien", expliquent les journalistes dans leur communiqué. Déplorant la "disparition" des femmes dans les équipes de direction, elles appellent "la direction des Echos à prendre la mesure du problème et à agir en conséquence."
Selon le communiqué, ce sentiment d'inégalité entre hommes et femmes a été renforcé ces dernières années, créant "un malaise" au sein de la rédaction.
 
 

 
 
 
 
 
 
Ultra droite, antifascistes : le face-à-face des extrêmes
 
 


 Toute la journée, jeudi, les réactions ont été unanimes pour condamner l'agression qui a coûté la vie au jeune militant d'extrême-gauche Clément Méric. Plusieurs manifestations ont eu lieu un peu partout en France pour dénoncer cette bagarre, entre un groupuscule de l'ultra-droite et une mouvance de l'antifascisme radical. Des groupes qui ont l'habitude de se croiser.
 
          
Lors du rassemblement en hommage à Clément Méric jeudi place Saint-Michel à Paris © Reuters - Charles Platiau

Ce sont deux mouvances qui se connaissent, qui se pourchassent, qui s'affrontent régulièrement. D'abord, Antifa, créé en 2008. Il s'agit du collectif antifasciste auquel appartenait Clément Méric. Les mentors de ses membres s'appellent Karl Marx, Louise Michel, Rosa Luxembourg. Ils sont les héritiers des redskins des années 80 et ont pris pour cibles l'extrême-droite et son idéologie.
"C'est toujours le même discours, le nationalisme c'est la guerre, le racisme c'est la violence. Dans sa pratique et son discours, l'extrême-droite porte la violence. Elle se nourrit de ça. C'est son modèle de société, basée sur les rapports antagonistes entre les gens", glisse ce militant antifasciste, qui souhaite rester anonyme.

Agresseurs de l'ultra-droite

Les sept personnes interpellées jeudi appartiennent à la mouvance de la droite la plus extrême. Selon la police, plusieurs graviteraient autour du noyau dur des JNR, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Serge Ayoub, son leader -surnommé Batskin- conteste toute implication. D'après lui, c'est l'extrême-gauche qui est responsable du drame.

Serge Ayoub, leader des Jeunesses nationalistes révolutionnaires © Radio France Sébastien Baer
 
"Ce que je condamne, c'est que des gens comme Mélenchon aient monté des têtes un peu trop chaudes, un peu trop jeunes. Voilà où ça mène. Toutes les affiches de l'extrême-gauche ont mené à ça. Quand on chasse, c'est pour tuer. Ils étaient à l'affût comme on le leur a dit sur leur site d'extrême-gauche. Ce jeune a cru qu'il y avait un combat contre le fascisme. Il a voulu tirer à coup de canon sur nous et il s'est pris un retour de flamme", explique-t-il.

Jeu du chat et de la souris

Mercredi soir, c'est le hasard qui aurait fait se rencontrer les "antifascistes" et les militants d'extrême-droite dans le magasin de vêtements. Mais en réalité, ces mouvances se livrent au jeu du chat et de la souris depuis le milieu des années 80. Elles sont apparues bien avant les manifestations des opposants au mariage pour tous. Les rencontres de ces groupes radicaux sont fortuites ou organisées... parfois émaillées de violence, comme l'explique Louis Mortens, 35 ans, membre d'Action antifasciste dans les années 2000.
"Il faut s'imposer physiquement, ce n'était pas interdit dans notre univers de les empêcher d'agir. Nous ne cultivons pas la violence et la mort. Après, de temps en temps, nous avons parmi nous des jeunes enthousiastes et qui ont des valeurs et des convictions qu'ils défendent de manière un peu physique... Cela peut arriver", indique-t-il.

Antécédents de violence

La liste est longue des incidents qui impliquent ces mouvances des extrêmes. Parmi les plus graves, on peut citer la mort du Marocain Brahim Bouarram, poussé dans la Seine par des skinheads en 1995. Pour le spécialiste de l'extrême-droite, Jean-Yves Camus, c'est l'absence de perspectives qui alimente la violence de ces groupes.

Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême-droite © Radio France SB
 
"La violence est la marque de fabrique du milieu skinhead, beaucoup plus que l'idéologie. On a des groupes qui ont un espace électoral inexistant, dépourvu de perspectives. Parce que dans le milieu nationaliste, c'est le Front national qui mange toute la part du gâteau électoral, c'est lui qui attire les militants, c'est lui qui désormais fait le tri des militants. Donc, il y a des gens qui ont été exclus, qui n'ont pas de perspectives", analyse Jean-Yves Camus.
 

 
"Quand vous êtes un groupuscule sans perspective, avec quelques dizaines ou centaines d'adhérents, qu'est-ce qu'il vous reste pour vous exprimer ? Il vous reste la violence verbale, ou écrite, et la violence physique", ajoute-t-il. Reste la question de la dissolution de ces mouvances ultra-nationalistes. Hier, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a promis de "tailler en pièces" ces groupes d'inspiration fasciste et néo-nazie.









Des Roms tentent de s'inscrire sur les listes électorales d'Ivry         

Par Laura Damase       

Les Roms d'Ivry espèrent pouvoir voter aux élections municipales de 2014 © Maxppp

C'est une démarche inédite en France : plusieurs dizaines de Roms demandent à être inscrits sur les listes électorales d'Ivry, dans le Val-de-Marne. Avec une difficulté : fournir les justificatifs ad hoc.
La majorité des habitants du camp Rom d'Ivry vit en France depuis plusieurs années. Voter semble donc évident. Cette initiative est largement soutenue par l'association La voix des Roms.
La loi autorise tout citoyen européen à voter aux municipales et aux européennes. Seul problème pour les Roms : fournir le bon document.
Une carte d'identité européenne ? Aucun souci, ils en possèdent une. Plus compliqué : lors de leur présentation au bureau des affaires civiles, un justificatif de domicile au nom de chaque demandeur (et non pas à celui d'un tiers) est forcément demandé. Pas évident lorsque l'on vit dans un camp, même accepté par la mairie.
Voter pour mieux s'intégrer
D'après Samia, responsable de l'association, la participation à la vie citoyenne serait un bon moyen pour mieux intégrer ces populations. L'obtention d'une carte d'électeur signerait l'acceptation de cette communauté à Ivry, mais aussi en France. Une opération symbolique, à deux mois de la date annoncée pour le démantèlement de ce camp qui regroupe environ 250 personnes.
 

 
 
 
 
 
 
 
DIVERS
 
Michel Denisot quitte le Grand Journal de Canal+ fin juin
 
 
PARIS — Michel Denisot a décidé de quitter ses fonctions d'animateur du Grand Journal de Canal+ pour se consacrer à la direction de la rédaction de la version française du mensuel Vanity Fair dont le premier numéro sortira fin juin, a-t-il annoncé jeudi soir.
"J'ai décidé d'arrêter, la chaîne me proposait de faire un an de plus et j'ai pensé que c'était bien de finir sur une bonne année", a déclaré l'animateur, interrogé par l'AFP.
"Je suis très touché par tous les témoignages, et surtout fier d'avoir contribué à la plus grande réussite de toute l'histoire de Canal+ en terme d'audiences, d'images et de révélations. Je reste sous contrat avec Canal tout en assurant la direction de Vanity Fair", a-t-il ajouté, confirmant des informations à paraître vendredi dans Le Parisien et Aujourd'hui en France.
Le nouveau mensuel Vanity Fair, adaptation française du célèbre magazine américain doit sortir fin juin.
"Cela va me prendre plus de temps que prévu, et je ne peux pas faire deux choses de manière aussi passionnelle. Commencer une nouvelle aventure aussi prestigieuse à 68 ans, c'est une chance", explique l'animateur dans une interview au Parisien publié vendredi.
Michel Denisot, qui a participé à l'aventure Canal+ dés ses débuts en 1984 a été journaliste avant d'être producteur et dirigeant. Il a aussi été président du club de foot du Paris Saint-Germain de 1991 à 1998.
"Le Grand Journal va continuer, moi, j'ai mon compte", affirme-t-il.
Le Grand Journal, talk-show composé de chroniques, d'interviews, d'information et de divertissements a été lancé il y a neuf ans et semble aujourd'hui à la recherche d'un nouveau souffle, après une année 2012 exceptionnelle pour cause d'élection présidentielle.
Le Grand Journal a longtemps été considéré comme un rendez-vous incontournable pour toute forme de promotion, qu'il s'agisse de film, de livre ou de discours politique.
Les audiences de cette tranche en clair de la chaîne cryptée étaient en perte de vitesse depuis un an avec un repli de plus de 10%, oscillant autour de 1,6 million de téléspectateurs contre 1,7 million en 2011-2012, mais mieux que les 1,5 million en 2009-2010.
La direction de Canal+ indiquait jeudi "réfléchir à une évolution du Grand Journal" et de cette tranche en clair qui reste une vitrine importante pour la chaîne à péage.
La question du recrutement d'un ou plusieurs animateurs est désormais posée. Certains médias ces derniers jours évoquaient une possible arrivée d'Ali Badou ou d'une promotion de Maïténa Biraben voire d'un retour d'Antoine de Caune. Ce dernier a toutefois démenti sur Le Mouv' tout retour sur la chaîne cryptée.







 

Quand les surveillants d'un examen donnent aux étudiants les réponses au lieu des questions

         
 
956 étudiants ont passé la semaine dernière l'examen de brevet professionnel de préparateur en pharmacie. Plusieurs épreuves sur trois jours organisées à la maison des examens d'Arcueil. La première épreuve s'est déroulée dans une cacophonie absolue. n bug, qui n'est pas sans rappeler celui de l'internat de médecine en 2011, ou de l'agrégation d'histoire la même année. Lors de la distribution des sujets, ce sont les corrigés qui ont été donnés aux élèves.
Lorsqu'ils ont ouvert le fascicule de 12 pages, les étudiants n'en ont pas cru leurs yeux. A commencer par cette petite brune d'une vingtaine d'année : "Il y avait écrit qu'est-ce quequ'une infection nosocomiale. Et en dessous il y avait la réponse, en gras".
 Quelques secondes plus tard la frénésie s'empare des étudiants et des surveillants. La réaction de ces derniers n'est d'ailleurs pas immédiate, certains étudiants ont le temps de faire des photos avec leur téléphone. Plusieurs minutes après la distribution les copies leurs sont tout de même reprises.
 Un laps de temps conséquent qui aura permis aux plus malins de réviser grâce à des sujets volés ou aux photos prises. C'est totalement inédite pour le directeur de la maison des examens Vincent Goudet. Plus de 500 examens y sont organisés dans l'année, et des dizaines de concours, jamais il n' a vu ça.
 Une enquête administrative a été ouverte. L'académie n'a pas estimé nécessaire de faire repasser l'épreuve aux étudiants. Seule mesure: les correcteurs ont été appelés à se méfier des trop bonnes notes.
 
Par Loïse Delacotte
 
 
 
 
 
 
 
 
Dirty beaches... Les plages les plus improbables
 
 

photos: cc Josh-Haw, FD, mamojo, footloosiety, Centophobia
texte: Fabrice Drouzy    
 



 

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