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samedi 22 juin 2013

22062013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



 
 

 

POLITIQUE

 

Brésil : Dilma Rousseff promet d'agir pour les services publics et contre la corruption

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Dilma Rousseff à Brasilia, le 18 juin. | AFP/EVARISTO SA


Dilma Rousseff à Brasilia, le 18 juin.Confrontée à un mouvement social d'une rare ampleur, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a promis vendredi 21 juin dans une allocution à la nation un "grand pacte" pour l'amélioration des services publics, s'engageant à faire "beaucoup plus pour lutter contre la corruption". La dirigeante, qui n'a pas manqué de condamner les actes de violence et de vandalisme ayant émaillé certaines manifestations, a également réitéré le soutien de son gouvernement au changement social.
Parmi les chantiers évoqués, elle a insisté sur sa volonté de développer des "transports en commun" de qualité à des tarifs justes, la santé, et l'éducation, en faveur de laquelle elle souhaite consacrer 100 % des recettes pétrolières du pays. Un projet paralysé par de forts blocages politiques.
La présidente a par ailleurs annoncé qu'elle allait "recevoir les leaders des manifestations pacifiques, les représentants des organisations de jeunes, des syndicats, des mouvements de travailleurs, des associations populaires". "Nous avons besoin de leur contributions (...) de leur énergie et créativité, de leur pari sur l'avenir et de leur capacité à remettre en question les erreurs du passé et du présent", a-t-elle souligné.
Dans son discours, l'héritière du président Lula a néanmoins averti qu'elle serait "intransigeante envers la violence et le désordre". "Le gouvernement et la société ne peuvent accepter qu'une minorité violente et autoritaire détruise le patrimoine public et privé, attaque des temples, incendie des voitures, lance des pierres sur des autobus et tente de semer le chaos dans nos principaux centres urbains", a-t-elle dit.
 
"NOUS ALLONS FAIRE UNE GRANDE COUPE DU MONDE !"
Le mouvement de contestation brésilien est parti le 13 juin d'une petite manifestation violemment réprimée par la police contre la hausse des tarifs des transports publics à Sao Paulo. Face à cette répression, la colère a brusquement pris de l'ampleur et s'est dirigée pêle-mêle contre le coût de la vie, la corruption et les 11 milliards de dollars (8,4 milliards d'euros) dépensés pour l'organisation de la Coupe du monde de football en 2014 au détriment d'investissements dans les services publics.
Dilma Rousseff a reconnu également que le Brésil avait besoin d'"oxygéner" son "système politique" en trouvant "des mécanismes pour rendre les institutions plus transparentes, plus résistantes aux déviances, et surtout plus perméables à l'influence de la société". "Nous avons besoin, mais vraiment besoin, de moyens plus efficaces pour combattre la corruption", a-t-elle insisté. Sept ministres soupçonnés de corruption ont été limogés depuis son arrivée au pouvoir en 2011.
La présidente a enfin défendu les dépenses engagées pour l'organisation du Mondial-2014. "Je veux préciser que l'argent dépensé dans les stades par le gouvernement fédéral (...) sera dûment remboursé par les entreprises et les gouvernements des Etats qui les exploiteront". "Je ne permettrai jamais que les deniers du gouvernement fédéral (...) négligent les secteurs prioritaires comme la santé et l'éducation. (...) Nous allons faire une grande coupe du Monde !", a-t-elle lancé.






Trois navires chinois près des îles Senkaku

Le Monde.fr avec AFP

Trois navires de surveillance chinois sont entrés samedi dans les eaux territoriales d'îles disputées avec le Japon en mer de Chine orientale, ont indiqué les garde-côtes nippons.

Ces bateaux de surveillance maritime ont pénétré vers 9h30 locales (1h30 heure de Paris) dans la zone de 12 milles marins (un peu plus de 22 km) entourant Uotsurijima, une des îles de l'archipel inhabité des Senkaku, revendiqué par Pékin sous le nom Diaoyu. Les incursions de ce type sont fréquentes et poussent parfois le Japon, qui administre ces terres, à convoquer l'ambassadeur de Chine pour protester.
La querelle territoriale entre les deux pays au sujet des Senkaku/Diaoyu remonte à quatre décennies, mais la Chine envoie plus régulièrement des navires (ou parfois des avions) dans cette zone depuis que l'Etat nippon a nationalisé en septembre 2012 trois des cinq îles de l'archipel Senkaku en les achetant à leur propriétaire privé japonais.
Généralement, les bateaux chinois ne passent que quelques heures autour des terres disputées, mais le premier ministre Shinzo Abe a prévenu en avril que le Japon repousserait "par la force" tout éventuel débarquement chinois sur les Senkaku.






Les "amis de la Syrie" se décident à une aide concrète à la rébellion



11 pays dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France indiquent avoir décidé "une aide urgente en matériel et en équipements" à la rébellion afin de lui permettre de faire face aux "attaques brutales du régime". La France a déjà livré des traitements anti gaz sarin à l'opposition, a affirmé samedi à Doha Laurent Fabius.

La France avoue avoir fourni des équipements anti gaz sarin à l\'opposition syrienne, alors que les déclarations pour aider les opposants à Bachar Al-Assad se multiplient - AFP
La France avoue avoir fourni des équipements anti gaz sarin à l'opposition syrienne, alors que les déclarations pour aider les opposants à Bachar Al-Assad se multiplient - AFP
Les principaux pays soutenant l'opposition syrienne ont annoncé samedi à Doha avoir décidé "une aide urgente en matériel et en équipements" à la rébellion afin de lui permettre de faire face aux "attaques brutales du régime".
Dans un communiqué à l'issue de leur réunion, les 11 pays dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France indiquent que "toute aide militaire sera canalisée" par le Haut conseil militaire syrien relevant de l'Armée Syrienne Libre (ASL).
La France a elle-même d'ores et déjà livré des traitements anti gaz sarin à l'opposition syrienne, a affirmé samedi à Doha le ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius, alors que les déclarations pour soutenir concrètement l'opposition syrienne se multiplient. Dans ses livraisons à l'opposition syrienne, la France a envoyé "des traitements qui peuvent protéger un millier de personnes", a déclaré le chef de la diplomatie française, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des "Amis de la Syrie". Paris comme Washington sont désormais certains de l'emploi d'armes chimiques par Damas , alors que Moscou n'est toujours pas officiellement convaincu.
Les ministres des Affaires étrangères du groupe des pays "amis de la Syrie" réunis au Qatar ont en outre sommé l'Iran et le Hezbollah libanais de cesser d'intervenir dans le conflit syrien, a dit le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. "Il faut mettre un terme à ce conflit qui devient de plus en plus un conflit religieux", a-t-il déclaré à des journalistes en estimant que la seule issue possible était "la voie de la solution politique", actuellement au point mort.
Le Premier ministre qatari, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, avait auparavant appelé samedi "les Amis de la Syrie" à armer la rébellion syrienne pour forcer le régime de Bachar Al-Assad à négocier.
Un règlement politique "ne peut être réalisé qu'en établissant un équilibre sur le terrain pour que le régime accepte de négocier" la paix, a déclaré cheikh Hamad lors de la réunion à Doha des ministres des principaux pays soutenant l'opposition syrienne. Il a invité les participants à adopter "une feuille de route avec un calendrier précis pour garantir un règlement pacifique en renforçant la lutte de l'opposition syrienne" contre l'armée qui a récemment enregistré d'importantes avancées. "Nous devons apporter toute forme de soutien aux forces de l'opposition", a-t-il ajouté, soulignant que leur "approvisionnement en armes sera l'unique moyen de rétablir la paix" en Syrie où le conflit a fait plus de 93.000 morts en plus de deux ans selon l'ONU.
Il a souligné soutenir la conférence internationale de paix, dite Genève 2, initiée par les Etats-Unis et la Russie. Après une première conférence qui avait dessiné les contours d'un règlement politique l'an dernier, l'idée de Genève-2 a été proposée début mai par les chefs des diplomaties américaine et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, pour tenter d'ouvrir des négociations entre Damas et l'opposition syrienne. Une réunion entre représentants de l'ONU, de la Russie et des Etats-Unis est prévue le 25 juin à Genève pour préparer cette conférence initialement programmée pour juin mais qui ne devrait pas se tenir avant juillet, faute d'accord sur la liste des participants notamment.
Samedi, le secrétaire d'Etat américain a appelé de son côté à soutenir davantage l'opposition syrienne pour renverser l'équilibre sur le terrain, sans expressément se prononcer en faveur de son armement, lors d'une réunion des "Amis de la Syrie" au Qatar. "Les Etats-Unis et les autres pays réunis ici, chacun à sa façon, chacun choisissant son approche, vont augmenter (...) leur assistance à l'opposition politique et militaire" pour mettre fin "au déséquilibre" sur le terrain, a dit John Kerry.
Sources AFP, Reuters







François Hollande et des patrons français en voyage officiel au Qatar

         

Il y a tout juste un an le président de la République recevait le Premier ministre du Qatar à l'Elysée © Maxppp

Le Président de la République se rend aujourd'hui samedi au Qatar pour une visite officielle. Le Chef de l'Etat devrait être reçu avec tous les honneurs dans le richissime pays. De nombreux patrons français l'accompagnent et espèrent d'ailleurs passer de nouveaux contrats avec la pétromonarchie. Le président se rend également en Jordanie lors de ce même week-end.
Le Président de la République sera aujourd'hui samedi en visite au Qatar pour une visite officielle de deux jours. L'an dernier, le Chef de l'Etat s'était rendu dans la région sans passer par Doha. Cette fois-ci, François Hollande sera accueilli avec tous les honneurs par le Qatar.

De gros marchés

Le Président de la République place ce voyage sous le signe de l'investissement économique. En effet, de nombreux patrons français l'accompagnent et espèrent d'ailleurs passer de nouveaux contrats avec la pétromonarchie. Il y a sans doute de gros marchés à décrocher : le métro à Doha pour l'entreprise Vinci, le tramway pour Alstom. L'entreprise Total a, pour sa part, déjà investi 5 milliards d'euros au Qatar.
Mais le dossier stratégique le plus important est probablement celui de l'avion Rafale. Le PDG de Dassault, Eric Trappier accompagne d'ailleurs François Hollande. Le président se rendra rapidement également en Jordanie lors de ce même week-end.
Par Ouafia Kheniche





Avec des drones, la France va changer la façon de faire la guerre

       
                                        
Libération
Un droneEn envisageant de se doter de drones de combat, la France s’engage dans une nouvelle façon de faire la guerre, mais l’acquisition de ces appareils sans pilotes, déjà utilisés massivement par les Américains au Pakistan ou en Afghanistan, soulève des questions stratégiques, éthiques et juridiques.
A court terme, la France a décidé d’acquérir douze drones d’observation, dont deux premiers Reaper américains pour conduire ses opérations au Mali.
«Enfin, il y a le plus long terme, avec le champ des drones de combat qui, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dans une tribune parue dans le quotidien Les Echos. «Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas», martèle le ministre de la Défense.
Pendant longtemps, les drones n’ont pas été la priorité des militaires, ni même des industriels français qui ont raté le marché des aéronefs d’observation. Mais avec les drones armés, l’armée française se prépare à une nouvelle forme de guerre, désincarnée, avec une technologie et une capacité de frappe très puissantes.
«Vers 2025/2030, on sait qu’on en aura», mais «aucun pays n’a une idée extrêmement claire de l’emploi des drones de combat», soulignait mercredi le chef d’état-major de l’armée de l’Air française, le général Denis Mercier, lors d’une rencontre avec la presse au Salon du Bourget.
Pour le patron de l’armée de l’Air, les drones ne remplaceront pas les avions de chasse - du type Rafale, qui ont encore de belles décennies devant eux -, ils viendront au contraire s’ajouter : «On gèrera la présence ensemble d’avions de chasse et de drones de combats».
En France, la réflexion porte désormais sur «l’introduction de lois humaines» et le maintien de l’homme au coeur du processus d’utilisation des drones. Prudence donc. Aux Etats-Unis, le recours massif aux drones de combat pour lutter contre le terrorisme a en effet provoqué la colère des organisations de défense des droits de l’Homme contre une façon jugée déloyale, inhumaine, de faire la guerre.
Historiquement, la guerre est jugée légitime quand les deux parties en conflit exposent la vie de leurs combattants. A défaut, on sort du registre du combat. Un principe largement écorné avec l’usage des avions de chasse qui peuvent frapper leurs cibles à des km de distance, avec un niveau de risque extrêmement limité pour les pilotes.
Avec les drones armés, on passe pourtant dans une autre dimension. Les Predator américains sont pilotés depuis une base du Nevada, située à des milliers de km de leurs cibles. Surtout, si les frappes américaines ont fait, selon les sources, autour de 4.000 morts depuis 2004, elles ont causé la mort de plusieurs centaines de civils.
Des «dégâts collatéraux» contraires aux lois de la guerre qui interdisent de cibler les populations civiles. Et qui exposent les responsables des frappes à des poursuites judiciaires. La légalité des opérations américaines, notamment sur ce point, a provoqué un vif débat aux Etats-Unis où Barack Obama a annoncé fin mai que le recours aux drones contre les talibans serait dorénavant mieux encadré.
En France, le débat reste pour l’instant circonscrit aux cercles de défense. «La victoire est d’autant plus grande qu’elle est acquise au moindre coût humain pour celui qui l’obtient. Qu’en revanche, la technologie soit employée pour s’abstraire du champ de bataille, pour éliminer les risques encourus par les hommes qui acceptent le combat, c’est une chose à laquelle il faut s’opposer», écrit l’historien Eric Juillot dans le dernier numéro de la «Revue Défense Nationale».
«Une machine n’agit qu’en fonction des programmes installés par l’homme. Celui-ci tient les rênes, fixe les limites, dresse les garde-fous», objecte Philippe Migault, chercheur à l’Iris, dans la revue «Défense». L’essentiel est de rester maître de la machine.
 
 
 
 
 
 
ECONOMIE

Livret A: probablement une baisse du taux, selon Christian Noyer

Le gouverneur de la Banque de France (BdF), Christian Noyer, a estimé vendredi sur LCI qu'il y aurait probablement "un nouveau mouvement" sur le taux du Livret A cet été.

 
 
augmenter la taille du texte diminuer la taille du texte Photographe : Philippe Huguen :: Des billets d'euros et un Livret A Interrogé sur une éventuelle baisse du taux du Livret A, M. Noyer a répondu: "On verra ce que seront les chiffres de l'inflation, mais probablement, logiquement, on devrait avoir sans doute un nouveau mouvement", ajoutant toutefois qu'il était "trop tôt pour en parler".
Actuellement à 1,75%, le taux du livret d'épargne pourrait être revu à la baisse début août si l'inflation restait modérée (+0,8% sur un an en mai), selon la formule de calcul prévue par la loi.
"A chaque fois que le taux du livret A baisse parce que l'inflation baissait, j'ai expliqué que c'était bon pour l'économie et le refinancement à travers le système bancaire", a fait valoir M. Noyer.
Interrogé sur les dernières prévisions de croissance de l'Insee, le gouverneur a estimé que "l'environnement semble commencer à s'améliorer", même si "ce n'est pas certain" que l'on puisse éviter la récession en 2013.
L'Insee prévoit que le produit intérieur brut (PIB), après avoir reculé de 0,2% par trimestre fin 2012 et début 2013, rebondira de 0,2% au deuxième trimestre par rapport au précédent, stagnera au troisième et augmentera encore légèrement de 0,1% au dernier.                 
"Ce début de remontée, d'accélération très lente, cela va dans la bonne direction", selon M. Noyer.
Par ailleurs, M. Noyer a estimé que les annonces du président de la Fed sur un éventuel frein à sa politique monétaire ultra-accommodante "c'est un bon signe".
"Les banques centrales devront un jour revenir à des politiques monétaires classiques et c'est souhaitable, parce que ça démontrera que les économies sont redevenues normales, qu'elles fonctionnent et ont une croissance naturelle", a-t-il ajouté.





Union bancaire : désaccord sur les banques en faillite

 

Comment renflouer un établissement en difficulté ? Qui paye ? Les ministres des Finances de l'UE se sont séparés dans la nuit de vendredi à samedi sans s'entendre sur des règles communes.

Libération
Les ministres des Finances de l’Union européenne se sont séparés dans la nuit de vendredi à samedi sans être parvenus à s’entendre sur des règles communes pour renflouer ou liquider les banques.
«Nous nous revoyons mercredi», a annoncé le ministre français, Pierre Moscovici, à l’issue d’une réunion qui aura duré 18 heures à Luxembourg. Les discussions ont permis d’accomplir «90% du chemin» et «nous sommes près d’un accord», a-t-il affirmé.
Les ministres devaient tenter de s’accorder sur des règles communes pour liquider les banques en difficulté sans faire appel aux contribuables.
Ils avaient déjà déterminé qui devra mettre la main à la poche quand il s’agira de renflouer ou de liquider une banque, et dans quel ordre: d’abord les actionnaires, puis les créanciers les moins bien assurés, puis le cas échéant les détenteurs d’obligations dits «seniors» et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100.000 euros.
Mais la présidence irlandaise de l’Union européenne n’a pas réussi à rapprocher les points de vue entre deux groupes de pays.
Dans le premier se trouvent la France et le Royaume-Uni, mais aussi l’Italie ou la Suède, qui veulent pouvoir bénéficier d’une certaine flexibilité au cas par cas. Paris souhaite par exemple pouvoir protéger, dans certaines circonstances, les déposants individuels et les PME.
D’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Finlande, défendent au contraire des règles les plus strictes possibles, pour éviter l’incertitude qui risque de faire fuir investisseurs et déposants. Ils veulent aussi faire en sorte que tout recours à l’argent public soit à l’avenir évité.
Selon Moscovici, il reste cependant «très peu de points à régler» pour parvenir à un compromis.
S’ils parviennent mercredi à un accord sur le renflouement et la liquidation des banques, les ministres auront fait un nouveau pas important vers la mise en place de l’union bancaire, souhaitée par les Européens pour éviter une nouvelle contagion entre crise des banques et crise de la dette.
Mais s’ils échouent, le calendrier parlementaire risque d’être trop serré pour que le texte soit adopté définitivement avant mai 2014, date des élections européennes.
 

 

JUSTICE ?

 

L'ex-PDG d'Enron sortira de prison 10 ans plus tôt que prévu

Le Monde.fr avec AFP

Jeffrey Skilling a vu sa peine réduite à 14 ans de détention par un tribunal Houston, au Texas.L'ancien PDG d'Enron Jeffrey Skilling, au cœur d'un énorme scandale financier au début des années 2000, a vu vendredi 21 juin sa peine réduite à 14 ans de détention par un tribunal  Houston, au Texas (sud). Il avait été condamné en 2006 à 24 années de réclusion.

L'ex-dirigeant avait pris la tête du courtier en énergie Enron au début de l'année 2001. L'entreprise avait fait faillite quelques mois plus tard à cause de malversations comptables orchestrées par sa direction, mettant plusieurs milliers de personnes au chômage et ruinant ses actionnaires.
Jeffrey Skilling avait été personnellement accusé d'avoir dissimulé les pertes du groupe et exagéré la valeur de l'action tout en vendant ses propres titres. Reconnu coupable de 19 chefs d'inculpation, notamment de fraude et de complot, il est incarcéré depuis décembre 2006 dans une prison fédérale du Colorado (ouest) et devrait donc être libéré fin 2020
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40 MILLIONS POUR LES VICTIMES
La nouvelle sentence est le résultat d'un accord trouvé début mai avec les autorités américaines. Elle "met fin à des années de contentieux, inflige une punition importante à l'accusé et l'empêche de jamais remettre en question sa condamnation", s'est félicitée Mythili Raman, assistante du procureur général, dans un communiqué du département de la Justice. En outre, "les victimes des crimes de M. Skilling vont enfin recevoir plus de 40 millions de dollars qu'il leur doit", a-t-elle souligné.
Dans l'accord passé avec les autorités, l'ex-PDG d'Enron a en effet accepté de renoncer à toutes ses possibilités d'appel restantes, et en particulier de ne pas contester le versement aux victimes de l'affaire de plus de 40 millions de dollars (30,5 millions d'euros) tirés de la confiscation de ses actifs, et bloqués depuis des années dans l'attente de l'aboutissement de la procédure judiciaire.
L'affaire Enron est un symbole des grands procès pour méga-fraude intentés dans les années 2000 contre des chefs d'entreprises américains. Les patrons de l'opérateur télécoms Worldcom ou du conglomérat industriel Tyco avaient notamment été condamnés à de très lourdes peines. Un autre ancien PDG d'Enron, Kenneth Lay, avait aussi été jugé coupable en 2006, mais il était mort avant que sa sentence soit prononcée. La culpabilité de M. Skilling avait pour sa part été confirmée en 2011 par une cour fédérale d'appel.





Espionnage : les Etats-Unis devraient demander l'extradition d'Edward Snowden         

Par Elise Delève       
  

Le Washington Post affirme ce samedi que la justice vient d'inculper Edward Snowden. Elle a demandé à Hong Kong, où s'est réfugié l'ancien consultant, de l'interpeller.

La justice américaine a demandé Hong Kong l'interpellation d'Edward Snowden, selon le Washington Post. L'ancien consultant, responsable des fuites sur les programmes américains de surveillance de l'internet, est réfugié à Hong Kong depuis le 20 mai.
Le quotidien américain précise que la justice a inculpé le jeune homme pour espionnage, vol et utilisation illégale de biens gouvernementaux. Selon des responsables américains qui ont témoigné sous couvert d'anonymat, le consultant est visé par un mandat d'arrêt provisoire. Un traité d'extradition est en vigueur entre Hong Kong et les Etats-Unis, mais Pékin a le droit d'opposer son veto.
Edward Snowden, 29 ans, travaillait depuis quatre ans à l'Agence de sécurité nationale, lorsqu'il a décidé de dévoiler l'existence du logiciel d'espionnage Prism.



La famille d'un otage du Sahel porte plainte auprès de la justice française

Le Monde.fr avec AFP
Une capture d'écran du 8 septembre 2012 montrant Pierre Legrand, un des six otages français. | AFP/-

Une capture d'écran du 8 septembre 2012 montrant Pierre Legrand, un des six otages français.Mille jours après son enlèvement, la famille de Pierre Legrand, l'un des otages retenus au Sahel, porte plainte auprès de la justice française pour obtenir des informations sur sa détention, mais aussi pour dénoncer de possibles manquements à la sécurité d'Areva et d'une filiale de Vinci, son employeur.

Le père et le frère de Pierre Legrand, capturé au Niger le 16 septembre 2010 et détenu depuis au Sahel avec trois autres otages par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont porté plainte vendredi 21 juin pour enlèvement et séquestration, mais également mise en danger de la vie d'autrui, ont-ils annoncé. La plainte contre X, avec constitution de partie civile, vise notamment de possibles manquements à la sécurité d'Areva et d'une filiale du groupe Vinci, Sogea-Satom, pour laquelle travaillait l'otage français.

"Depuis 1 000 jours, les progrès sont insignifiants, nous ne voulons pas nous reprocher de n'avoir rien fait, nous voulons comprendre", a dit son père, Alain Legrand. "Dans un premier temps on nous a conseillé le silence, nous avons toujours été dans la retenue, mais au bout de trois ans, ça suffit", a t-il ajouté.

DES MESURES DE SÉCURITÉ INSUFFISANTES
La plainte, pour enlèvement et séquestration aggravés en lien avec une entreprise terroriste, atteintes volontaires à l'intégrité physique et mise en danger de la vie d'autrui, devrait aboutir à la désignation d'un juge d'instruction. Suite aux enlèvements, une enquête préliminaire avait été ouverte le 22 septembre 2010 par la section antiterroriste du parquet de Paris.
Pierre Legrand a été enlevé avec d'autres Français près du site d'extraction d'uranium d'Arlit au Niger, exploité par Areva. L'employeur de l'otage a mis en place "des mesures de sécurité insuffisantes compte tenu du contexte ambiant dans le nord du Niger en septembre 2010, et ce depuis quelques années", selon la plainte déposée par l'avocat de la famille, Me Olivier Morice.
Manifestation de soutien à Pierre Legrand, à Nantes, le 1er juin 2013. | AFP/JEAN-SÉBASTIEN ÉVRARD

Manifestation de soutien à Pierre Legrand, à Nantes, le 1er juin 2013.La plainte cite en particulier une lettre du préfet d'Arlit, adressée au responsable de la Satom à Arlit, deux semaines avant les enlèvements, selon laquelle "la menace du groupe AQMI est à prendre au sérieux car un tel contexte est favorable à toutes les actions crapuleuses".

PARIS RECOMMANDE LA DISCRÉTION
Selon la plainte, "la sécurité du personnel était, semble-t-il pour de pures questions budgétaires, assurée par des gardes d'une société de sécurité privée non armés, Areva ayant refusé le soutien de la milice nigérienne malgré la proposition des autorités deux mois avant la prise d'otage". L'hypothèse de complicités internes a été évoquée peu après l'annonce des enlèvements.

"Nous ne souhaitons pas commenter" la plainte déposée vendredi, a déclaré un porte-parole de Vinci, mais "nous continuons d'œuvrer pour leur libération". Interrogé, Areva n'a pas non plus souhaité commenter cette plainte. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a réaffirmé récemment sur France 2 que "toutes les forces de l'Etat sont mobilisées". "Mais je reste très, très discret car tout ce qui peut être dit, malheureusement, peut être aussi utilisé contre les otages", a-t-il ajouté.
A l'approche des 1 000 jours de captivité des quatre otages enlevés par Aqmi au Niger, leurs familles avaient appelé début juin à un sursaut de mobilisation. Des rassemblements simultanés sont prévus samedi à 11 heures à Paris, Aix-en-Provence, Saint-Céré (Lot), Valence, Nantes, Nîmes et Orléans.
 
 
 
 

 
 

Attentats du 11 septembre: une victime identifiée près de 12 ans après

Une femme de 43 ans, morte dans les attentats du 11-Septembre à New York, vient d'être identifiée, ce qui porte à 1.636 le total des victimes identifiées à ce jour, a annoncé vendredi le médecin légiste de New York.

 
 
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Photographe : Mario Tama :: Le chantier du World Trade Center en septembre 2010 Cette avancée a été rendue possible par de nouveaux tests menés sur des restes découverts juste après le drame, a précisé une porte-parole.
Son nom n'a pas été rendu public, à la demande de la famille.
Au total, 2.753 personnes avaient été tuées dans les attentats du 11 septembre 2001 à New York, lorsque deux avions de ligne avaient été précipités par des commandos d'Al-Qaïda contre les tours jumelles du World Trade Center.
A ce jour, seulement 59% de ces victimes ont pu être identifiées (1.636). Selon le médecin légiste, aucune trace n'a jamais été retrouvée pour les 41% restants, soit 1.117 personnes.
Au total, 21.906 restes humains ont été retrouvés, dont 62% seulement ont été identifiés, selon la même source.
En avril dernier, une nouvelle recherche de restes humains avait été menée près du site, après la découverte d'un morceau d'avion coincé entre deux immeubles, mais rien n'avait été trouvé.






SOCIAL
 
Magasins Virgin : un accord de fin de conflit a été signé

Les syndicats ont obtenu gain de cause. Le plan de sauvegarde de l'emploi bénéficiera d'une enveloppe de 15 millions d'euros. Mais c'est la fin de vingt-cinq ans de présence de l'enseigne en France.

       
960 salariés sont concernés par le PSE.C’est vraiment la fin. Après la décision de la liquidation judiciaire de l’enseigne Virgin, il ne restait aux salariés qu’à se battre pour un plan de sauvegarde de l’emploi honnête. Le 20 juin 2013, l’ensemble des organisations syndicales et le mandataire liquidateur de l’entreprise ont signé un accord de fin de conflit garantissant que le PSE bénéficiera d’une enveloppe de 15 millions d’euros, indique l’intersyndicale CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et Sud sur son blog.
Dans un dernier baroud d’honneur les employés des magasins Virgin avaient décidé il y a une huitaine de jours d’occuper huit de leurs lieux de travail, entre autres à Dunkerque, à Paris et à Strasbourg. Ils réclamaient des « conditions de départ dignes », indiquait alors une salariée. En réponse, le 12 juin, la direction avait décidé de fermer les 26 magasins pour « des raisons de sécurité ».
Mais devant la mobilisation des salariés et l’occupation des locuax, un accord a été trouvé. Concrètement, aux huit premiers millions prévus pour le PSE s’ajoutent cinq millions d’euros issus des « soldes » réalisées avant la fermeture, ainsi que deux millions versés par l’actionnaire Butler. Les élus du comité d’entreprise se réuniront lundi prochain pour finaliser le PSE et optimiser le financement des mesures d’indemnisation et d’accompagnement des salariés qui seront licenciés dès le début du mois de juillet.
 
 
 
 
 

Rome: grande manifestation pour l'emploi et l'équité fiscale

 

Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi dans le centre de Rome à une grande manifestation en faveur de l'emploi et de l'équité fiscale, à l'appel des trois principales confédérations syndicales du pays, a constaté l'AFP.

Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi dans le centre de Rome à une grande manifestation en faveur de l'emploi et de l'équité fiscale, à l'appel des trois principales confédérations syndicales du pays, a constaté l'AFP. | Filippo Monteforte

                        
Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi dans le centre de Rome à une grande en faveur de l' et de l'équité fiscale, à l'appel des trois principales confédérations syndicales du pays, a constaté l'AFP.
Cette grande manifestation, après moins de deux mois de l'arrivée d'Enrico Letta à la du gouvernement italien, doit stimuler ce dernier à faire davantage et à agir plus rapidement en faveur des catégories défavorisées. "Il n'y a plus de temps à perdre. Les syndicats considèrent qu'il est urgent que l'emploi revienne au centre des choix politiques et économiques. Les investissements, la redistribution des revenus, la reprise de la consommation représentent les conditions indispensables pour soutenir notre économie", indique un document syndical conjoint.
Réunis sur la place Saint-Jean de Latran, les manifestants qui tenaient des centaines de bannières et de ballons colorés, ont suivi les discours des leaders des trois confédérations qui organisaient pour la première fois depuis dix ans une grande manifestation unitaire dans la capitale italienne.
"Nous sommes dans les rues aujourd'hui car le pays a besoin de réponses rapides pour sortir de la crise. Et la première réponse dont le pays a besoin est un allègement fiscal en faveur des travailleurs et des retraités pour faire repartir la consommation et la production", a déclaré Susanna Camusso, leader de la CGIL (gauche), principale confédération syndicale italienne.
Les trois syndicats "sont profondément convaincus qu'en l'absence d'une réponse" de la part du gouvernement "on perd du temps et la crise s'aggrave", a ajouté Mme Camusso qui était à la tête de l'un des deux cortèges qui ont traversé la ville pour finir sur la place Saint-Jean de Latran.
"Nous sommes fatigués des belles paroles. Il ne suffit pas d'énumérer les problèmes, les gouvernements existent pour les résoudre", a lancé pour sa part Luigi Angeletti, patron de l'UIL (modéré).
"Le pays se meurt et la classe politique perd son temps en discutaillant", a dénoncé pour sa part Raffaele Bonanni, leader de la CISL (catholique), estimant que le chef du gouvernement "doit avoir davantage de courage".
Le Parti démocrate (PD, gauche), principale formation politique italienne, a soutenu la manifestation et son secrétaire, Guglielmo Epifani, ex-leader de la CGIL, s'est joint aux manifestants.
Le gouvernement de coalition gauche-droite d'Enrico Letta a mis le chômage, en particulier celui des jeunes, au centre de ses préoccupations et pousse en faveur d'une action européenne concertée dont les premiers contours devraient, selon Rome, apparaître dès le sommet européen de la semaine prochaine.
Le chômage dans la péninsule a atteint un nouveau record en avril et il s'établit désormais à 12% de la population active, mais chez les jeunes de 15-24 ans ce taux est monté à 40,5%.
L'Italie est entrée en récession fin 2011, ses comptes publics sont exsangues, sa dette se situe aux alentours de 120% du PIB et, comme elle vient tout juste de la sortir de la procédure d'infraction pour déficit excessif, la marge de manoeuvre du gouvernement pour relancer l'économie et l'emploi est infime.
 
 
 
 
 
 

SOCIETE

 

Manifestation d'opposants au mariage homosexuel à Paris

Environ 500 partisans de la Manif pour tous, selon la police, ont manifesté vendredi soir devant le Panthéon à Paris pour exiger la libération d'un militant condamné à de la prison ferme dans le cadre d'actions dénonçant le mariage homosexuel, selon un journaliste de l'AFP.

                                                                                           
 Le rassemblement s'est déroulé sans incident et s'est dispersé vers 20H00.                 
Photographe : Pierre Andrieu :: Des manifestants anti mariage homosexuel dans le 5e arrondissement de Paris le 21 juin 2013 Les manifestants brandissaient des drapeaux tricolores et les drapeaux roses et bleus de la Manif pour tous, le mouvement qui a organisé pendant des mois de vastes rassemblements contre le mariage homosexuel. Ils scandaient également divers slogans : "dictature socialiste", "libérez Nicolas" ou encore "Nicolas prisonnier, la justice en danger".
Nicolas Bernard-Busse, étudiant parisien de 23 ans, poursuivi pour rébellion lors d'un rassemblement non autorisé aux Champs-Elysées dimanche, a été condamné mercredi à deux mois de prison ferme, première peine prononcée contre des manifestants hostiles au mariage d'homosexuels à avoir été assortie d'un mandat de dépôt.
Vendredi sur la place du Panthéon (Ve), certains manifestants portaient des bérets et deux jeunes femmes arboraient des bonnets phrygiens tandis qu'un camion sono diffusait une musique tonitruante.
Au micro, un orateur a fustigé "le terrorisme intellectuel qu'on nous impose aujourd'hui", jugeant qu'"en France aujourd'hui, on peut être tout sauf un opposant à la loi Taubira". "Nous ne lâcherons rien, jamais jamais", a-t-il promis, reprenant un slogan scandé pendant les grandes manifestations nationales à Paris.                 
Parmi les manifestants, Térence Lefèvre, 50 ans, fonctionnaire, brandissait une pancarte sur laquelle on pouvait lire: "Démocratie française: casseurs câlinés, cathos en prison".
Il explique que "les casseurs câlinés sont les gens du Trocadéro" (en parlant des violences qui ont gâché la fête du PSG en mai, ndlr) alors que nous, on a le droit à 4.000 CRS, un déploiement de forces surdimensionné".
Florence de Merson, 55 ans, qui travaille dans la fonction publique hospitalière, s'est dite "sensible à la violence de l'incarcération brutale" du jeune manifestant.
L'avocat de Nicolas Bernard-Busse, Me Benoît Gruau, a pris brièvement le micro pour expliquer que lors de son interpellation, "Nicolas a reçu des coups", dénonçant l'absence de débat contradictoire dans l'enquête, pour finir par appeler "au calme, à la sérénité".





Amoureuse de la langue française, votre visa, je n’en veux pas

Bousso Dramé - Citoyenne sénégalaise

 
Son Excellence, Monsieur le consul général,
A Monsieur le directeur de l’Institut français du Sénégal,
Mon nom est Bousso Dramé et je suis une citoyenne sénégalaise qui, en ce jour, a décidé de prendre sa plume pour porter haut et fort un message me tenant particulièrement à cœur.
Making of
La lettre de Bousso Dramé, consultante internationale, s’est répandue jeudi comme un feu de brousse sur les médias sociaux sous le titre « Bousso Dramé lauréate du Concours national d’orthographe refuse le visa de la France à cause du comportement vexant du consulat de France ! » Sur Twitter, les réactions se suivent et se ressemblent : « Il était temps de dénoncer le comportement des employés du Consulat de France à Dakar. Merci ! A lire, vraiment ». Blandine Grosjean
Par intérêt pour la langue de Molière, j’ai décidé de participer en avril dernier, au Concours national d’orthographe 2013, organisé par l’Institut français, dans le cadre des Prix de la francophonie.
Le concours a réuni quelques centaines de candidats, âgés de 18 à 35 ans dans les Instituts français de Dakar et de Saint-Louis ainsi que les Alliances françaises de Kaolack et de Ziguinchor.
A la suite de joutes portant sur un extrait de « L’Art français de la guerre » d’Alexis Jenni, prix Goncourt 2011, j’ai eu l’honneur d’être primée lauréate dudit concours. A ce titre, un billet d’avion Dakar-Paris-Dakar et une formation CultureLab en réalisation de film documentaire au Centre Albert Schweitzer m’ont été octroyés.

Il est temps de se faire respecter

Durant ma petite vie, je n’ai eu de cesse, tout en étant ouverte sur le monde dont je suis une citoyenne, de défendre ma fierté d’être noire et africaine. Il va sans dire que je crois résolument à l’avenir radieux de ma chère Afrique. Je suis également d’avis qu’il est impératif que les préjugés qui ont prévalu au sujet des Africains et de l’Afrique, du fait du passé colonial et de la situation contemporaine difficile de ce continent, soient révolus.
Il est temps que les Africains se respectent eux-mêmes et exigent d’être respectés par les autres. Cette vision d’une Afrique généreuse et ouverte, certes, mais fière et ferme dans l’exigence du respect qu’on lui doit et qu’on ne lui a que trop longtemps refusé est une conviction forte qui me porte et me transporte, littéralement.
Cependant, durant mes nombreuses interactions avec, d’une part, certains membres du personnel de l’Institut français, et, d’autre part, des agents du Consulat de France, j’ai eu à faire face à des attitudes et propos condescendants, insidieux, sournois et vexatoires. Pas une fois, ni deux fois, mais bien plusieurs fois !
Ces attitudes, j’ai vraiment essayé de les ignorer mais l’accueil exécrable dont le Consulat de France a fait montre à mon égard (et à celui de la majorité de Sénégalais demandeurs de visas) a été la goutte d’eau de trop, dans un vase, hélas, déjà plein à ras bord.

Je renonce au billet d’avion et à la formation

En personne authentique qui ne sait pas tricher, une décision difficile mais nécessaire s’est naturellement imposée à moi. Un voyage tous frais payés, fut-il le plus beau et le plus enchanteur au monde, ne mérite pas que mes compatriotes et moi souffrions de tels agissements de la part du Consulat de France.
 
Une formation aussi passionnante soit-elle, et Dieu sait que celle-ci m’intéresse vraiment, ne vaut pas la peine de subir ces attitudes qu’on retrouve malheureusement à grande échelle sous les cieux africains. Par souci de cohérence avec mon système de valeurs, j’ai, donc, pris la décision de renoncer, malgré l’obtention du visa.
Renoncer pour le symbole.
Renoncer au nom de tous ces milliers de Sénégalais qui méritent le respect, un respect qu’on leur refuse au sein de ces représentations de la France, en terre sénégalaise, qui plus est.
Cette décision n’est pas une sanction contre des individualités, mais contre un système généralisé qui, malgré les dénégations de mes concitoyens, semble ne pas avoir l’intention de se remettre en cause.

Pour le visa, non merci

Par ailleurs, je trouve particulièrement ironique que l’intitulé partiel de la formation à laquelle je ne prendrai pas part soit :
« La France est-elle toujours la Patrie de Droits de l’homme. Jusqu’à quel point les Français sont-ils des citoyens d’Europe, du monde ? »
Cela aurait, sans aucun doute, fait un intéressant sujet de documentaire vu d’une perspective africaine et j’espère, avoir l’occasion, par d’autres voies et moyens, de participer à une future formation CultureLab.
Je tiens à remercier, l’Institut français tout de même, pour l’initiative de ce concours, qui, à mon avis mériterait de continuer à exister, voire se tenir à fréquence plus régulière et ce, pour stimuler l’émulation intellectuelle entre jeunes Sénégalais et pour le plaisir des amoureux de la langue française, dont je fais partie.
Madame la préposée au guichet du Consulat de France – je ne connais pas votre nom, mais je vous dis au sujet de ce visa dont je ne me servirai pas : Non, merci.

Fièrement, sincèrement et Africainement vôtre.

L’auteur
« Consultante Internationale
Récipiendaire de la bourse d’excellence du gouvernement Sénégalais
Récipiendaire de la bourse d’excellence Eiffel du Gouvernement grançais pour les étudiants étrangers
Diplômée de Sciences-Po Paris, master en affaires internationales
Diplômée de la London School of Economics, MSc in International Political Economy
Nominée “Global Shaper” par le Forum Economique Mondial »

Réponse du consul général
Alain Jouret, consul général de France à Dakar, a découvert la lettre jeudi sur un site sénégalais et il se dit « vraiment désolé » :
« Elle aurait dû me contacter pour m’expliquer ce qui s’était passé. Je lui ai aussitôt envoyé un courriel auquel elle n’a toujours pas répondu. On ne reste que cinq minutes au guichet pour récupérer son visa, le contact a peut-être été froid, peu cordial. La seule chose que je sais c’est qu’il n’y a pas eu d’insultes. »
Le consulat traite 32 000 demandes de visas par an, chaque préposée reçoit 35 à 40 personnes par jour : « A mon arrivée, j’ai mis en place un système qui fait que personne ne fait la queue plus d’une heure. J’ai également renouvelé l’ensemble du personnel, désormais en grande partie issu de la diversité culturelle : franco-sénégalaise, franco-ivorienne, Dom-Tom, etc... »
Selon Alain Jouret, les plaintes pour « manque d’égards » de personnes ayant reçu leur visa est rarissime : « Nous avons mené une enquête de satisfaction, et 82% des personnes interrogées se disent satisfaites ou très satisfaites. » B.G.






Le Texas s'apprête à exécuter son 500e condamné à mort      
 


Le Texas s'apprête à exécuter son 500e condamné à mort HUNTSVILLE, 22 juin 2013 (AFP) - Le Texas s'apprête à exécuter mercredi à Huntsville son 500e condamné à mort depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis, en 1976, marquant un record dans un pays où le châtiment suprême a toutefois tendance à reculer.

A moins d'un sursis de dernière minute, Kimberly McCarthy, une femme noire de 52 ans, sera exécutée par injection létale à "Walls Unit", la prison aux murs de briques rouges érigée en plein centre de Huntsville.

Dans cette jolie petite ville du Texas, le temps s'arrêtera vers 18H00 locales (23H00 GMT) pour cette ancienne droguée condamnée à mort pour le meurtre sauvage d'une vieille dame en 1997 lors d'un cambriolage dans le comté de Dallas.

Si l'exécution est maintenue, les militants abolitionnistes ont prévu de manifester en nombre devant les murs de la prison vieille de plus d'un siècle, pour marquer une "étape d'un autre âge".

Sur les 1.336 exécutions dénombrées depuis cette date à l'échelle du pays, cet Etat du sud, qui a recommencé à exécuter en 1982, totalise à lui seul plus du tiers des mises à mort.

"Nous nous contentons d'appliquer les décisions de justice", explique à l'AFP Jason Clark, porte-parole du ministère de la Justice du Texas, dont le siège est à Huntsville.

"Malgré cette étape majeure, nous nous attendons à ce que le nombre total d'exécutions aux Etats-Unis marque une nouvelle baisse cette année, et à ce que les peines de mort prononcées continuent à décroître", souligne Richard Dieter, directeur du Centre d'information sur la peine de mort (DPIC), qui recense chaque exécution et en tire des statistiques.

Si 3.125 détenus sont encore enfermés dans les couloirs de la mort américains, l'exécution de mercredi, si elle a lieu, sera la 17e en six mois de 2013 à l'échelle du pays, contre 43 en 2012 et 2011. Au plus fort, en 2002, 71 condamnés étaient exécutés.

60% à 65% des Américains sont pour

Et, avec 78 peines capitales prononcées l'an dernier, les jurys américains optent de moins en moins pour le châtiment suprême (75% de moins de sentences de mort que dans les années 90).

Les Noirs sont proportionnellement plus nombreux parmi les condamnés à mort, ajoute M. Dieter, selon lequel cette minorité qui constitue 12% de la population globale compte pour 35% des exécutions et 42% des condamnés à mort.

Parmi les 32 Etats sur 50 qui disposent encore de la peine capitale dans les textes, certains, comme la Californie, affichent encore un nombre impressionnant de détenus dans le couloir de la mort sans pour autant continuer à les exécuter. Pour M. Dieter, "ces Etats se préparent à se débarrasser de la peine de mort", comme l'ont déjà fait 18 Etats et la capitale fédérale.

"En nombres d'exécutions, de condamnations à mort et d'Etats, la peine capitale est en déclin, mais en termes de soutien populaire, ce n'est pas le cas", souligne de son côté Robert Blecker, professeur à l'Ecole de droit de New York et favorable à la peine capitale.

Les sondages d'opinion montrent un soutien "plutôt constant" des Américains, entre 60 et 65% d'opinions favorables, "bien au-delà des divisions partisanes", commente cet analyste, qui estime que cette tendance est appelée à se maintenir "avec des crimes odieux" comme la tuerie de l'école de Newtown (26 morts) ou encore le double attentat du marathon de Boston (3 morts et 264 blessés).

Les abolitionnistes voient au contraire "une lumière au bout du tunnel" avec, en particulier, le militantisme de certains des 142 condamnés à mort blanchis et devenus des "ambassadeurs du changement".

D'autant que le coût d'une exécution, et de tous les recours en justice qui la précèdent, est bien supérieur à celui de la prison à vie, souligne le professeur abolitionniste à l'université de Huntsville, Dennis Longmire. Selon le DPIC, il en coûte un million de dollars pour enfermer quelqu'un à vie, contre 3 millions de dollars pour l'exécuter.

Après la pendaison et la chaise électrique, l'injection létale a désormais été adoptée par tous les Etats.

chv/jca/bap 





DIVERS

 

Une panne entraîne le partage involontaire des données de 6 millions de comptes Facebook

Le Monde.fr avec AFP
Une panne entraîne le partage involontaire des données de 6 millions de comptes Facebook. | AP/Jeff Chiu


Une panne entraîne le partage involontaire des données de 6 millions de comptes Facebook.
Une panne de logiciel au sein du réseau social Facebook a provoqué le partage involontaire des numéros de téléphone et des adresses courriels de 6 millions d'utilisateurs, a reconnu la société vendredi. Aucune information financière ou d'autre nature n'a été échangée entre les comptes, et il n'y a "pas de preuve que cette panne ait été utilisée malignement", a précisé l'entreprise dans une note de sécurité, ajoutant être "irrité et embarrassé" par ce problème.
Les utilisateurs concernés ont été prévenus par mail de la mésaventure, dont l'impact sera probablement "minimal" d'après Facebook, parce que le partage de ces données se sera fait seulement entre des utilisateurs ayant déjà des connections. Ce partage non voulu a pu se produire quand un utilisateur s'est mis à enregistrer une archive de son compte via l'outil du réseau Download Your Information (DYI).
"Nous prenons la vie privée des gens au sérieux, et nous faisons tout notre possible pour protéger (leurs) informations", ajoute Facebook, tout en ajoutant que "même avec une équipe forte, aucune entreprise ne peut prévenir les pannes à 100 %"
 
 
 
 
 

Inde: plus de 550 morts dans un Etat du nord à cause de la mousson

Les pluies de mousson et des glissements de terrain ont fait plus de 550 morts dans l'Etat himalayen d'Uttarakhand, dans le nord de l'Inde, a annoncé vendredi le chef du gouvernement local sur la chaîne de télévision CNN-IBN.

 
augmenter la taille du texte diminuer la taille du texte "556 corps ont été repérés par l'armée (...) soit flottant sur l'eau, soit ensevelis dans la neige fondue", a déclaré Vijay Bahuguna, chef du gouvernement de l'Uttarakhand.
Photographe :  :: Photo prise le 18 juin 2013 dans la ville sainte de Kedarnath dans l'état de l'Uttarakhand au nord de l'Inde "Ce type de catastrophe ne s'est jamais produit dans l'histoire de l'Himalaya", a-t-il souligné.
Des hélicoptères et des milliers de soldats ont été déployés pour venir au secours de plus de 50.000 personnes isolées, près d'une semaine après l'arrivée d'une mousson précoce qui a déclenché des glissements de terrain et des inondations.
"Il y a tant de disparus dans l'ensemble de l'Etat. Le nombre de morts pourrait augmenter fortement dans les jours qui viennent", a déclaré à l'AFP Yashpal Arya, le ministre de l'Etat chargé des secours.
Les rivières en crue ont emporté des maisons, des immeubles et même des villages entiers, et détruit des ponts et des routes étroites menant à des sites de pèlerinage situés en altitude dans cet Etat montagneux, riche en temples hindous.                 

 Bahuguna s'en est pris aux services météorologiques indiens (IMD) qu'il a accusés de ne pas avoir lancé d'alerte appropriée avant l'arrivée précoce des pluies de mousson. "L'avertissement de l'IMD n'était pas suffisamment clair", a-t-il déploré.                 
Les proches de personnes disparues attendaient dans l'angoisse des nouvelles à l'aéroport de Dehradun, capitale de l'Etat, brandissant des photos des membres de leur famille.






Une exposition contre l'homophobie vandalisée        


Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi, à Paris.

Libération
Une exposition de photographies contre l’homophobie, affichée sur des grilles près de la mairie du IIIème arrondissement de Paris, a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé samedi le maire d’arrondissement.
«Ces actes homophobes aussi détestables que stupides montrent combien il est nécessaire, tous les jours, de lutter contre les discriminations sous toutes leurs formes», écrit l’édile (PS) Pierre Aidenbaum dans un communiqué, annonçant l’intention de la mairie de porter plainte.
«Les lacérations sur les visages montrent quelle violence et quelle cruauté peuvent être déployées par les homophobes», dénonce-t-il également.
L’exposition du photographe Olivier Ciappa, intitulée «Les Couples imaginaires», met notamment en scène, dans une trentaine de portraits en noir et blanc grand format, des personnalités de tous horizons qui ont accepté de former des couples fictifs, pour lutter contre l’homophobie.
Son vernissage, prévu mercredi, est maintenu, ajoute le maire.

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