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samedi 29 juin 2013

29062013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Obama est arrivé en Afrique du Sud où Mandela est hospitalisé

Camille Wernaers

Barack Obama est arrivé en Afrique du Sud ce vendredi soir. Celui-ci a exclu toute rencontre médiatisée avec Nelson Mandela, mais devrait rencontrer le président Jacob Zuma.



Le président américain Barack Obama est arrivé vendredi soir à Pretoria pour une visite de trois jours en Afrique du Sud où l’ancien président Nelson Mandela reste entre la vie et la mort, même si ses proches ont fait état d’une amélioration. Il n’est pas prévu que Barack Obama se rende au chevet du héros national âgé de près de 95 ans, sauf si la famille de l’ancien président sud-africain devait en décider autrement. Mais M. Obama insiste sur sa volonté de ne pas jouer les intrus à l’hôpital. En provenance du Sénégal où il avait entamé cette tournée africaine qui doit aussi le mener en Tanzanie, le président Obama a atterri vers 20h15 locales sur la base militaire de Waterkloof près de Pretoria. Mais son programme officiel ne commence pas avant samedi.
Après un tête-à-tête matinal avec le président Jacob Zuma, il a prévu une allocution solennelle depuis l’Union Buildings, siège du gouvernement sud-africain avant de se rendre à Soweto pour s’adresser aux étudiants, dans ce haut-lieu de la résistance à l’apartheid. La journée de dimanche le conduira au Cap où M. Obama a prévu une visite à Robben Island, le bagne où Nelson Mandela a passé 18 de ses 27 années de détention et où il a vraisemblablement contracté les lésions pulmonaires à l’origine de ses problèmes de santé à répétition.

« Grande amélioration » de l’état de santé de Mandela

Vendredi, lors d’un point de presse improvisé, l’ex-femme de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela, a affirmé qu’il était prématuré pour les médias de parler au passé du héros de la lutte contre l’apartheid. «  Par rapport à comment il était il y a quelques jours, il y a une grande amélioration  », a-t-elle dit, tout en ajoutant que «  cliniquement il ne va toujours pas bien  ».
La veille, la fille aînée de Mandela, Makaziwe avait indiqué que son père réagissait encore par le regard ou le toucher à la présence de ses proches qui le veillent depuis trois semaines, et en particulier son épouse Graça. De son côté, la présidence sud-africaine n’a publié aucun nouveau bulletin de santé depuis jeudi après-midi. Le pronostic vital est engagé depuis dimanche dernier. Mandela mourant, les dossiers économiques au cœur de la visite du président Obama, notamment la clause douanière AGOA qui bénéficient aux produits sud-africains sur le marché américain, devraient passer au second plan.
«  Le président va parler de l’héritage de Nelson Mandela, et cela va occuper une grande part de notre temps en Afrique du Sud  », a déclaré le conseiller adjoint à la sécurité américain Ben Rhodes.

L‘Afrique, pas le terrain d’une « nouvelle guerre froide »

Par ailleurs, le président américain a minimisé vendredi les rivalités entre investisseurs étrangers en Afrique, soulignant qu’il n’y avait pas de « guerre froide » en cours sur le continent. «  C’est une bonne chose que la Chine, l’Inde, la Turquie et d’autres pays, comme le Brésil, prêtent de plus en plus attention à l’Afrique  », a-t-il déclaré à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qui le conduisait de Dakar à Pretoria. «  Ce n’est pas un jeu à somme nulle. Ce n’est pas une guerre froide  », a-t-il poursuivi. «  Il y a un marché mondial et, si les pays qui sont en train de devenir des pays à revenus moyens considèrent qu’il y a des opportunités pour eux en Afrique, cela peut potentiellement aider l’Afrique. » Samedi, des membres de la délégation doivent rencontrer des représentants de Coca Cola, Ford ou du groupe Carlyle. «  Nous voulons que les entreprises américaines voient que l’Afrique est prête à faire des affaires et qu’il y a un grand potentiel ici  », a commenté Barack Obama. «  Ce que les pays africains ont à faire (…) c’est assurer la stabilité et une bonne gouvernance  ».
 
 
 
 
 

Deux morts dont un Américain en Egypte   

Au Caire, le 28 juin 2013.
Au Caire, le 28 juin 2013. (Photo Amr Dalsh. Reuters)
                                                         

Des manifestations rivales ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes.

Libération
Deux personnes dont un Américain ont été tuées lors de violents heurts vendredi à Alexandrie entre partisans et opposants du président Mohamed Morsi à l’occasion de manifestations rivales qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes à travers l’Egypte.
Un an après la prise de fonctions de Morsi, premier président islamiste et civil d’Egypte, ces rassemblements rivaux témoignent des divisions croissantes dans le pays et les accrochages font craindre une propagation des troubles. Les Frères musulmans, la confrérie dont est issu Morsi, ont averti l’opposition qu’ils ne permettraient pas un «coup d’Etat» contre le président, à deux jours d’une protestation massive attendue dimanche pour réclamer une présidentielle anticipée.
Malgré le déploiement policier et de l’armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays, où un Egyptien et un Américain ont été tués, selon des médias officiels et des sources médicales. Des sources au ministère de la Santé et de sécurité ont affirmé que l’Américain, qui n’a pas encore été identifié, avait été poignardé. Mais une source médicale a dit qu’il avait été tué par des «tirs à la chevrotine». L’ambassade des Etats-Unis au Caire a dit enquêter sur ces informations.
Ces deux décès portent à six le nombre de personnes tuées depuis mercredi lors des violences dans le pays. Des heurts entre pro et anti-Morsi ont également éclaté en soirée dans les provinces de Daqahliya et Beheira, dans le Delta du Nil (nord), selon des responsables qui ont fait état de 130 blessés à travers le pays.
Les locaux du siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans, ont été en outre incendiés à Alexandrie, de même qu’à Aga, dans la province de Daqahliya. A l’appel des mouvements islamistes, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblés devant la mosquée Rabaa al-Adawiya de Nasr City, un faubourg du Caire, et ont promis d’y rester pour défendre «la légitimité (de l’élection de Morsi)» qui est «une ligne rouge». «Nous ne permettrons pas un coup d’Etat contre le président», a déclaré devant la foule Mohamed al-Beltagui, un dirigeant des Frères musulmans.
Dans l’autre camp, des milliers de manifestants anti-Morsi défilaient sous des drapeaux égyptiens et au cri de «Dégage», sur l’emblématique place Tahrir du Caire, ainsi que dans le delta du Nil et à Port-Saïd, sur le canal de Suez. L’opposition et le mouvement populaire Tamarrod (rébellion, en arabe) ont appelé à manifester dimanche pour demander le départ de Morsi. Tamarrod a dit avoir réuni 15 millions de signatures pour une présidentielle anticipée. En prévision de cette mobilisation, des entreprises ont annoncé qu’elles seraient fermées dimanche, journée qui marque le 1er anniversaire de l’investiture de Morsi et le début de la semaine en Egypte. Au Caire, des habitants ont retiré de l’argent et stocké de la nourriture, tandis que de longues files d’attente se sont formées devant les stations d’essence.

«Admets ton échec»

Face aux tensions croissantes, le ministre de la Défense Abdel Fattah Al-Sissi a prévenu il y a quelques jours que l’armée interviendrait en cas de violences. L’armée avait pris les rênes de l’exécutif à l’issue de la révolte de janvier/février 2011, qui avait chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak, et jusqu’à la prise de fonctions de Morsi.
Les détracteurs de Morsi l’accusent d’accaparer le pouvoir, de ne pas s’atteler aux revendications démocratiques qui avaient déclenché la révolte de 2011 et de ne pas résoudre une situation économique marquée par le chômage et l’inflation croissants.
Les pro-Morsi mettent, eux, en avant son statut de premier président élu démocratiquement en Egypte et arguent que difficultés économiques et tensions religieuses affectaient déjà le pays avant son arrivée au pouvoir. Ils affirment aussi qu’il épure les institutions corrompues. Mercredi, Morsi a appelé à la réforme et au dialogue, tout en prévenant que les divisions risquaient de précipiter le pays dans le «chaos». L’opposition a rejeté son appel au dialogue, jugeant que Morsi aurait mieux fait de «reconnaître son échec à administrer les affaires du pays».




 
France: le gouvernement pourrait prévoir un déficit 2014 proche de 3,5% du PIB
 
Compte tenu de ces deux éléments, écrit le rapporteur général, "il n'est donc pas impossible que la prévision de déficit public pour 2014, que le gouvernement proposera en projet de loi de finances pour 2014, se rapproche de 3,5% du PIB".
Ensuite, poursuit-il, "la prévision de solde public effectif pour l'année 2015 pourrait s'établir à - 2,5% du PIB".
Par ailleurs, Christian Eckert détaille dans son rapport les économies projetées par le gouvernement pour réaliser l'objectif, annoncé cette semaine par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, d'une réduction de 1,5 milliard des dépenses de l'Etat (hors charge des pensions et de la dette) l'an prochain.
Comme cela avait déjà été annoncé, cette baisse des dépenses de l'État se répartira entre une réduction de 750 millions des dotations de l'État aux collectivités territoriales et une diminution de 750 millions des dépenses pour les ministères et les opérateurs de l'État.
Tandis que les crédits de paiement affectés aux missions prioritaires (enseignement, emploi, sécurité, justice, lutte contre la pauvreté) augmenteront en moyenne de 2,3%, pour les autres, la baisse moyenne sera de 2,8% (-1,8 milliard). Les baisses les plus fortes concernent la politique des territoires (-8%), l'écologie, le développement et l'aménagement du territoire (-7%), l'économie (-6%) et l'agriculture (-5,4%).
Enfin, révèle M. Eckert, les entreprises publiques devront fournir une contribution (dont la forme et le montant ne sont pas précisés) pour compenser l'avantage qu'elles tireront du CICE (Crédit d'impôt compétitivité emploi).
En fait, souligne M. Eckert, les économies réellement demandées sont bien supérieures : comme, si rien n'est fait, les dépenses augmentent d'une année sur l'autre de sept milliards, c'est en fait un effort de près de 9 milliards d'euros que le gouvernement prépare.
Il s'agit, conclut-il, d'un "exercice courageux, responsable et inédit" de la part du gouvernement "afin de parvenir à réduire de manière structurelle les dépenses de l'Etat par la mise en oeuvre de réformes de long terme, sans toutefois trahir ses priorités en faveur de l'emploi, de la jeunesse, de la sécurité et de la justice".
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Nokialand, c'est fini !

 
 
Nokialand a été rayé de la carte. Le surnom donné à la Finlande au début des années 2000 en raison du poids prédominant de l'entreprise de télécoms dans l'économie nationale n'a plus de raison d'être, selon l'un des meilleurs spécialistes de la question, l'économiste Jyrki Ali-Yrkkö. C'est bien simple, en 2012, «la part de Nokia dans le PIB a été proche de zéro» contre 4 % en 2000, constate ce chercheur de l'Etla, l'Institut de recherche sur l'économie finlandaise. «La raison principale de ce zéro est la perte affichée par les unités de production de l'entreprise en Finlande.» Conséquence mécanique, Nokia n'a pas versé d'impôt sur les sociétés alors que dix ans plus tôt la firme fournissait le quart des recettes de l'État au titre de cette taxe. L'époque où le géant scandinave du mobile était la locomotive de la croissance nationale - de 1990 à 2007 - est bel et bien révolue.





Le TGV, Ayrault, PSA-GM, IBM... les dix actus qu'il ne fallait pas manquer cette semaine

Par 

30 ans TGV
Les réactions à la publication du rapport Duron qui prévoit des reports de projets de Lignes à grande vitesse (LGV) ont marqué la semaine. Dans son interview accordée à L'Usine Nouvelle, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault abonde dans le sens de ce rapport et dresse un premier bilan du pacte de compétitivité. A retrouver parmi les dix actus qu'il ne fallait pas manquer cette semaine : la famille Peugeot serait prête à céder le contrôle de PSA Peugeot Citroën au profit de General Motors et IBM annonce la création de 700 postes à Lille.
Le rapport Duron confirme le report des LGV
Le rapport de la commission Mobilité 21 sur la hiérarchisation des projets d’infrastructures de transport a été remis au ministre des Transports, jeudi 27 juin. La publication par L’Usine Nouvelle des conclusions de cette commission, présidée par Philippe Duron, sur les grands projets d’infrastructures de transport avait déjà déclenché l’ire des élus des régions concernées. "Je partage le diagnostic de la commission Mobilité 21", a indiqué de son côté le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui devrait annoncer le 9 juillet prochain les arbitrages du gouvernement sur les projets d’infrastructures de transport.

Jean-Marc Ayrault défend le plan compétitivité du gouvernement
Près de huit mois après leur présentation, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault défend les 35 mesures du pacte de compétitivité dans un entretien exclusif accordé à L'Usine Nouvelle. Il assure que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l'emploi a permis d’améliorer les marges des entreprises. Il garantit en outre que la transition énergétique ne se fera pas sur le dos des industriels. De son côté, le commissaire à l'investissement Louis Gallois a expliqué qu'il ne fallait pas attendre des effets visibles du pacte de compétitivité "avant un certain temps".
La famille Peugeot prête à cédér le contrôle de PSA ?
D'après Reuters, la famille Peugeot est prête à tomber sous la barre des 33% des droits de vote du groupe automobile PSA Peugeot Citroën, contre 38% aujourd'hui, au profit de General Motors. Une fusion de PSA avec Opel, filiale européenne de GM, serait également envisagée. Le constructeur américain a toutefois démenti tout projet de montée au capital dans PSA. D'autres pistes pourraient être envisagées pour apporter de l'argent frais à la maison mère.

IBM compte créer 700 emplois à Lille
IBM a annoncé la création de 700 postes à Lille. Le groupe américain s'installera au sein de l'ensemble immobilier Euratechnopolys développé par le promoteur Nacarat, sur 2 000 m². Lille était en concurrence avec bien d’autres places européennes.

L'Europe se mobilise pour lutter contre le chômage des jeunes
Les dirigeants de l'Union européenne se sont mis d'accord dans la nuit du 27 au 28 juin, à Bruxelles, sur les modalités d'un plan de lutte contre le chômage des jeunes et de mesures pour faciliter le financement des PME. 6 milliards d'euros seront débloqués par les Vingt-Sept sur 2014 et 2015. Pour la France, "cela représente pour les deux prochaines années 600 millions d'euros" et "300 000 jeunes concernés", a indiqué François Hollande.

Gaz de schiste : un économiste décrypte les déclarations de Jean-Marc Ayrault
Jean-Marie Chevalier, économiste de l’énergie à l’université Paris-Dauphine, membre du cercle des économistes et membre de la commission Energie 2050, analyse les réponses du Premier ministre aux questions de L'Usine Nouvelle sur le gaz de schiste.

L'action de groupe adoptée par l'Assemblée
Les Français s'estimant lésés de manière collective par une entreprise pourront avoir recours à une procédure collective en justice, l'action de groupe, à l'instar de ce qui existe déjà aux Etats-Unis avec les "class actions". L'autorisation des actions de groupe est l'une des mesures phares du projet de loi sur la consommation porté par le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon

Succès du 2008 : PSA embauche 200 personnes
200 personnes supplémentaires vont être affectées au montage du crossover Peugeot 2008 sur le site de PSA Peugeot Citroën à Sausheim, près de Mulhouse (Haut-Rhin). Les nombre de véhicules sortis des chaînes va passer de 310 par jour actuellement à 520 à partir de mi-septembre. Puis la production grimpera à 615 véhicules par jour à compter de mi-octobre. D'après le constructeur, cette augmentation de production va permettre de répondre à une demande importante pour le 2008.

Tensions autour du plan de restructuration de Michelin
Des salariés des différents sites français de Michelin ont manifesté mercredi 26 juin devant le siège social du fabricant de pneumatiques à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), où se tenait un Comité central d'entreprise extraordinaire examinant les réductions d'effectifs prévues notamment à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire).

La vente de médicaments en ligne démarrera le 12 juillet
Contraint par le Conseil d'Etat de revoir sa copie, le gouvernement a enfin publié au journal officiel le texte autorisant la vente de médicaments sur internet. 4 000 produits seront concernés, mais ils seront délivrés dans un cadre très strict.

Retrouvez les 10 actualités numériques qui ont fait l'actualité cette semaine.

Julien Bonnet






JUSTICE ?
 
Arbitrage Tapie: l'avocat Maurice Lantourne mis en examen
 
Bernard Tapie (d) et son avocat Maurice Lantourne, le 10 septembre 2008 à ParisParis — Me Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie, a été mis en examen vendredi soir pour "escroquerie en bande organisée" à l'issue de sa garde à vue dans l'enquête sur l'arbitrage controversé entre l'homme d'affaires et le Crédit Lyonnais, a annoncé le parquet de Paris dans un communiqué.
Cette cinquième mise en examen dans ce dossier intervient quelques heures après celle, pour le même chef, de Bernard Tapie, qui s'était vu octroyer en 2008 par cet arbitrage 403 millions d'euros en règlement du vieux litige sur la vente d'Adidas en 1993.
Comme M. Tapie, Maurice Lantourne, qui avait été placé mardi en garde à vue à la brigade financière, a été placé sous contrôle judiciaire.
"L'étude du dossier ne permet pas de comprendre la raison de la mise en examen, ni pour lui ni d'ailleurs pour les autres mis en cause", a déclaré à l'AFP l'avocat de Me Lantourne, Me Paul-Albert Iweins.
"Nous avons donc désormais accès au dossier et nous allons faire valoir tous les éléments de défense dans l'intérêt de Maurice Lantourne", a-t-il ajouté.
Sont également mis en examen un des trois arbitres, Pierre Estoup, l'ex président du Consortium de réalisation (CDR - organisme sous tutelle de l'Etat chargé du passif du Crédit Lyonnais), Jean-François Rocchi et Stéphane Richard, l'ex-directeur de cabinet de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde.
Cette dernière a pour sa part été placée sous le statut de témoin assisté.
C'est notamment sur la question des éventuels liens entre M. Tapie et les arbitres que le rôle de Me Lantourne, avocat de longue date de l'homme d'affaires qu'il a connu en 1996, intéresse particulièrement les enquêteurs.
L'avocat, dont le cabinet a été perquisitionné fin janvier, est soupçonné d'avoir eu des relations professionnelles avec M. Estoup et de ne pas en avoir fait état au moment de l'arbitrage comme l'exige la loi.
Lors de sa première garde à vue, Me Lantourne avait été interrogé sur les conditions de désignation des arbitres. Ce fut un choix collégial, avait-il dit en substance. Mais contrairement à l'usage - un arbitre choisi par chaque partie et un troisième choisi par les deux autres - le CDR (Consortium de réalisation) et le camp Tapie avaient "codésigné" les trois arbitres.
Selon les indications de Gilles August, avocat du CDR, aux enquêteurs, c'est Me Lantourne qui a suggéré le nom de Pierre Estoup.





Québec : le maire de Laval démissionne

Le Monde.fr avec AFP
 
Alexandre Duplessis - Le maire de Laval démissionneLe maire intérimaire de Laval, la troisième ville du Québec, a démissionné vendredi 28 juin, en raison d'une affaire de mœurs, devenant le deuxième édile de la Belle Province après celui de Montréal à jeter l'éponge en dix jours. Alexandre Duplessis, qui avait pris ses fonctions il y a sept mois, a "remis sa démission", a annoncé la mairie sur son site internet.
Quelques heures plus tôt, forcé de s'exprimer après que des médias aient affirmé qu'il avait fait l'objet d'un chantage de deux prostituées, il a reconnu avoir été victime d'une tentative "d'extorsion", tout en martelant qu'il n'avait "jamais rien reçu à caractère sexuel". Déjà sous tutelle gouvernementale, Laval se trouve encore plus dans la tourmente.
Nommé en novembre à titre temporaire – pour un an, jusqu'aux prochaines élections municipales – M. Duplessis a succédé à Gilles Vaillancourt, qui avait dirigé pendant 23 ans cette banlieue du nord de Montréal. M. Vaillancourt avait été poussé vers la sortie après plusieurs perquisitions menées dans le cadre d'une vaste enquête sur des appels d'offres truqués qui impliqueraient des entrepreneurs du BTP, la mafia italienne locale et des dirigeants politiques. Finalement arrêté en mai dernier, aux côtés d'un riche entrepreneur soupçonné de connivence avec la mafia, il a été formellement accusé de gangstérisme.
Ex-bras droit de l'ancien maire, M. Duplessis a été la cible en décembre d'une perquisition de l'Unité anticorruption de la police québécoise, mais aucune accusation n'a été portée contre lui jusqu'à présent. Sa démission intervient dix jours après l'arrestation et la démission du maire intérimaire de Montréal, Michael Applebaum, formellement accusé de "complot, abus de confiance et actes de corruption dans les affaires municipales".
Les élections municipales doivent se tenir le 3 novembre au Québec, mais d'ici là, les révélations et arrestations pourraient continuer à se multiplier dans ce vaste scandale de marchés publics truqués. Cette semaine encore, le fisc québécois a déposé près d'un millier d'accusations contre Tony Accurso et autant contre Paolo Catania, deux des plus gros entrepreneurs de BTP de la province francophone, poursuivis pour fraude fiscale dans cette vaste affaire.
 
 
 
 
 

Information judiciaire ouverte après une opération de police mouvementée dans le 93

Le Monde.fr avec AFP
Une opération de police a dégénéré, faisant trois blessés dont un policier. | BORIS HORVAT/AFP


Une opération de police a dégénéré, faisant trois blessés dont un policier.Une information judiciaire a été ouverte vendredi 28 juin, après des incidents survenus lors d'une opération de police mardi à Villemomble (Seine-Saint-Denis), où une mère de famille a perdu un œil. L'information judiciaire a été ouverte pour "violences volontaires contre des personnes dépositaires de l'autorité publique", "dégradations" et "rébellion", en ce qui concerne deux jeunes soupçonnés d'avoir pris part aux échauffourées, a précisé le parquet.
Un second volet, ouvert contre X, porte sur des faits de "violences" et "violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente par personne dépositaire de l'autorité publique". Il vise à faire la lumière sur les blessures dont ont été victimes une mère de famille ainsi que l'un des deux jeunes impliqués dans les échauffourées.
 
TIRS DE FLASHBALL
Les incidents ont éclaté mardi soir, dans la cité de la Sablière, après une intervention de police destinée à contrôler deux jeunes qui effectuaient un rodéo sur des motos non homologuées, près de la gare de Bondy (Seine-Saint-Denis). "Les policiers avaient été appelés par des riverains. Quand ils sont arrivés, les conducteurs ont pris la fuite, et l'un des motards a chuté", a raconté une source proche du dossier. D'après cette source, plusieurs personnes se sont alors interposées, permettant au motard de s'échapper.
La situation a dégénéré quelques minutes plus tard, quand les policiers ont voulu interpeller l'un des jeunes qu'ils soupçonnaient d'avoir pris part à l'attroupement. "Plusieurs dizaines d'habitants ont alors pris à partie les policiers, visés par des projectiles et victimes de coups", a raconté cette source. Les fonctionnaires ont répliqué par des tirs de flash ball, et en utilisant des grenades de "désencerclement".
Lors des violences, un jeune homme, ainsi qu'un policier, ont été blessés. Plus grave : une habitante de la cité, mère du jeune homme interpellé par les policiers, a perdu un œil. "A ce stade, il n'est pas possible de dire si elle a été blessée par un tir de flash ball ou par un autre projectile", selon la source proche du dossier.
 
DEUX GARDES À VUE
Deux jeunes de 20 et 21 ans – le jeune soupçonné de s'être interposé dans le premier contrôle de police ainsi que son grand frère, accusé d'avoir pris part aux échauffourées – ont été placés en garde à vue mardi soir.
Ils ont été remis en liberté bien que des charges aient été retenues contre eux, le parquet de Bobigny ayant estimé "nécessaire d'élucider l'ensemble des faits reprochés aux uns et aux autres" avant d'engager des poursuites. Une enquête a été confiée à l'IGS, la "police des polices", pour déterminer les circonstances dans lesquelles le policier a fait usage de son arme.





Assassinat d'Agnès Marin: l'accusé condamné à la perpétuité
 
Le Puy-en-Velay — La cour d'assises des mineurs de Haute-Loire a condamné vendredi soir Matthieu, 19 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et l'assassinat en 2011 d'Agnès, 13 ans, et pour le viol d'une autre jeune fille de 16 ans un an plus tôt.
Après un délibéré de plus de 4 heures, la cour est allée bien au delà des réquisitions du ministère public qui avait réclamé 30 ans de réclusion criminelle.
Fait inédit, c'est aussi la première fois depuis la condamnation à perpétuité de Patrick Dils le 27 janvier 1989 pour un double meurtre -alors qu'il était mineur au moment des faits- que la cour exclut l?excuse atténuante de minorité. Patrick Dils avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par délibération spéciale de la cour d?assises des mineurs de la Moselle.
L'avocate générale Jeanne-Marie Vermeulin avait écarté, vendredi lors de son réquisitoire, cette excuse de minorité qui limitait la peine encourue à vingt ans pour Matthieu.
L'avocate générale a qualifié la personnalité de Matthieu d' "ultradangereuse" lors de son réquisitoire, estimant que le jeune homme était responsable de ses actes. Elle s'est montrée pessimiste sur ses chances "d'amélioration", jugeant nécessaire d'éviter "de nouveaux drames".
Le ministère public avait demandé aux jurés d'assortir la condamnation d'une injonction de soins "sans limitation de durée", mais celle-ci n'a pas été suivie par les jurés.
"Traits pervers effrayants"
Durant tout le procès, la personnalité de l'accusé a été au centre des débats. Qui est Matthieu ? Est-ce le garçon jugé non dangereux par un psychiatre montpelliérain après le viol, sous la menace d'un couteau, d'une amie alors âgée de 16 ans ?
Sur la foi notamment de cette expertise, après quatre mois de détention provisoire, il avait été jugé apte à devenir interne au collège-lycée Cévenol au Chambon-sur-Lignon, où il a rencontré Agnès.
Ou est-ce un adolescent bien plus inquiétant qui a su s'engouffrer dans toutes les failles du suivi judiciaire, psychiatrique et psychologique dont il faisait l'objet, mises en évidence lors du procès?
Sur ce point, Mme Vermeulin avait appelé à se "fonder essentiellement sur l'avis des experts", décrivant un être aux "traits pervers très actifs et effrayants" et soulignant sa "volonté d'emprise destructrice sur ses victimes".
Détaillant les "carences et manquements" de son suivi après le premier viol, à commencer par une remise en liberté "mal préparée", elle a déploré: "C'est une sorte de tapis rouge qu'on a déroulé devant lui".
Son inscription au collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon a été "une insulte au bon sens" a-t-elle encore relevé: "C'était l'établissement le moins adapté possible au cas de Matthieu".
Prostré
"J'ai entendu un grand réquisitoire prononcé par un grand magistrat", avait salué Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille d'Agnès, qui avait demandé jeudi à la cour qu'elle "ne donne pas une deuxième chance" à l'accusé.
La mère d'Agnès, Paola Marin, avait souhaité que la cour inflige à l'accusé "la peine maximale et qu'il n'ait pas l'excuse de minorité".
L'attitude de Matthieu durant le procès, depuis son ouverture le 18 juin, l'aura aussi, sans doute, desservi.
La mère d'Agnès a ainsi décrit un accusé "complètement absent, qui ne montre aucune empathie, qui dit +peut-être, je ne me souviens pas+ et qui s'est endormi pendant qu'on montrait les photos de l'autopsie" de sa fille.
Vendredi matin, durant tout le réquisitoire, il est resté prostré, la tête dans les genoux dans le box des accusés, sans jamais montrer son visage.





SOCIAL

 

Figaro: 80 personnes vont quitter le groupe

Paris (AFP)

Quelque 80 personnes, dont une cinquantaine de journalistes, auront quitté le groupe Le Figaro d'ici la fin de l'année, conformément  aux objectifs du plan de départs volontaires lancé en début d'année, apprend-on vendredi de sources internes.
voir le zoom : Exemplaire du Figaro, photographié au siège du quotidien le 2 octobre 2005
Exemplaire du Figaro, photographié au siège du quotidien le 2 octobre 2005
afp.com - Damien Meyer
 
Quelque 80 personnes, dont une cinquantaine de journalistes, auront quitté le groupe Le Figaro d'ici la fin de l'année, conformément  aux objectifs du plan de départs volontaires lancé en début d'année, apprend-on vendredi de sources internes.
afp.com - Damien Meyer
Quelque 80 personnes, dont une cinquantaine de journalistes, auront quitté le groupe Le Figaro d'ici la fin de l'année, conformément aux objectifs du plan de départs volontaires lancé en début d'année, apprend-on vendredi de sources internes.
73 personnes ont demandé à partir dans le cadre de ce plan, le solde étant "hors plan", a précisé Marc Feuillée, directeur général du groupe cité par le quotidien spécialisé La Correspondance de la Presse.
Selon un recensement provisoire des partants, 28 personnes quittent le quotidien, 11 Le Figaro Magazine, six Le Figaro Madame, quatre TV Magazine et trois le web.
Parmi les signatures emblématique du journal, le quotidien cite les départs de Pierre Rousselin (étranger) et Christine Fauvet-Mycia (politique) ainsi que Jean-Luc Wachthausen et Sebastien Le Fol (Culture) et le célèbre critique gastronomique François Simon.
Le plan de départs était ouvert jusqu'au 15 juin aux 900 salariés du groupe et doit générer une économie annuelle comprise entre 8,5 et 9 millions d'euros.





SOCIETE

 

Russie: une série sur la Seconde guerre mondiale censurée

Moscou (AFP)

Le réalisateur d'une série russe sur les bataillons disciplinaires de l'Armée rouge envoyés au front pendant la Seconde guerre mondiale a accusé la télévision publique de "censure", révélant que des scènes et des mots grossiers avaient été coupés lors de sa dernière diffusion.
voir le zoom : Une reconstitution de l'armée rouge pour commémorer la fin de la Seconde guerre mondiale, le 9 mai 2012 à Saint-Pétersbourg
Une reconstitution de l'armée rouge pour commémorer la fin de la Seconde guerre mondiale, le 9 mai 2012 à Saint-Pétersbourg
afp.com - Olga Maltseva
 
Le réalisateur d'une série russe sur les bataillons disciplinaires de l'Armée rouge envoyés au front pendant la Seconde guerre mondiale a accusé la télévision publique de "censure", révélant que des scènes et des mots grossiers avaient été coupés lors de sa dernière diffusion.
afp.com - Olga Maltseva
Le réalisateur d'une série russe sur les bataillons disciplinaires de l'Armée rouge envoyés au front pendant la Seconde guerre mondiale a accusé la télévision publique de "censure", révélant que des scènes et des mots grossiers avaient été coupés lors de sa dernière diffusion.
Dans une lettre ouverte au directeur général de l'audiovisuel public russe, publiée jeudi, Nikolaï Dostal juge "regrettable de voir lors de la dernière diffusion de Chtrafbat (abréviation de "Bataillon disciplinaire" en russe) sur la chaîne Rossia 1 qu'une censure non justifiée et illégale a été opérée".
Il explique que certains mots vulgaires et certaines scènes -dont celle du viol d'une jeune fille par un soldat soviétique, importante selon lui pour le reste de l'histoire- ont été coupés de "manière grossière".
Contactée par l'AFP, la chaîne Rossia 1 a refusé de faire des commentaires.
La critique de télévision Irina Petrovskaïa a jugé qu'il s'agissait d'"une censure morale liée aux dernières lois restrictives" adoptées récemment.
Le président russe Vladimir Poutine a notamment promulgué en avril une loi interdisant aux médias d'employer un langage vulgaire.
La diffusion de la série intervient au moment où des députés du parti au pouvoir Russie Unie veulent introduire un projet de loi prévoyant des peines pour les auteurs d'"informations mensongères sur les armées anti-hitlériennes pendant la Seconde guerre mondiale", avait indiqué mercredi la journaliste Arina Borodina.
Elle a dit craindre que si cette loi était adoptée, la série ne pourrait plus être diffusée, "puisque n'importe quel député pourra qualifier les terribles histoires des héros de Chtrafbat de diffamation envers le pouvoir soviétique et les troupes de la coalition anti-hitlérienne".
Depuis la première diffusion de la série en 2004, "le pays a beaucoup changé, une génération a remplacé l'autre, les points de vue des gens et le contexte politique ont aussi changé", a-t-elle souligné





Le mariage gay est rétabli en Californie   


Des drapeaux gays flottent au dessus de la mairie de San Francisco.
Des drapeaux gays flottent au dessus de la mairie de San Francisco. (Photo Robert Galbraith. Reuters)
                                                         
La suspension des mariages homosexuels a été levée par la cour d'appel fédérale de San Francisco. Un mariage a eu lieu dans la soirée de vendredi.

Libération
Une cour d’appel fédérale américaine a levé vendredi, avec effet immédiat, la suspension provisoire de la célébration de mariages homosexuels en Californie, et un mariage a eu lieu dans la foulée : un couple de lesbiennes, en pointe dans le combat pour le mariage gay en Californie (ouest), s’est marié à San Francisco. Kris Perry et Sandy Stier, l’un des couples à l’origine de la plainte contre la Proposition 8, qui avait interdit le mariage gay en Californie en 2008, étaient le premier couple homosexuel à sa marier après la levée de la suspension.
Cet arrêt fait suite à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, mercredi, de débouter les opposants aux unions de personnes de même sexe dans l’Etat.
En 2012, la cour d’appel du 9e circuit, à San Francisco, avait jugé «anticonstitutionnelle» la Proposition 8, interdisant le mariage homosexuel en Californie, autorisé pendant quelques mois en 2008. Mais elle avait assorti sa décision d’une suspension des célébrations de mariages, jusqu’à une éventuelle décision de la Cour suprême des Etats-Unis sur le sujet.
Mercredi, la Cour suprême a jugé que le groupe de défenseurs de la Proposition 8 qui avait porté le dossier n’était pas légalement habilité à le faire et a donc renvoyé le dossier aux juridictions californiennes. «La suspension (...) est levée avec effet immédiat», écrit la cour d’appel du 9e circuit dans une ordonnance publiée vendredi sur son site internet. Les mariages peuvent donc reprendre sans délai et les deux couples à l’origine de la plainte contre la Proposition 8 ont annoncé qu’ils allaient convoler -- l’un à San Francisco, l’autre à Los Angeles -- dès vendredi soir.
Outre la capitale américaine, Washington DC, treize Etats américains ont légalisé le mariage homosexuel: Californie, Connecticut, Delaware, Iowa, Maine, Maryland, Massachusetts, Minnesota, New Hampshire, New York, Rhode Island, Vermont et Washington.







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