Nombre total de pages vues

dimanche 9 juin 2013

09062013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Mairie de Paris : l'écart se réduit entre Hidalgo et NKM, selon un sondage


 


Selon un sondage  Ifop-Fiducial, la différence de voix au premier tour des municipales entre la socialiste Anne Hidalgo et l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet ne serait que de 2% pour l'actuelle adjointe de Bertrand Delanoë; si les Parisiens votaient ce dimanche.
Selon un sondage Ifop-Fiducial, la différence de voix au premier tour des municipales entre la socialiste Anne Hidalgo et l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet ne serait que de 2% pour l'actuelle adjointe de Bertrand Delanoë; si les Parisiens votaient ce dimanche.
| AFP/Jacques Demarthon/Thomas Samson
 

La candidate Anne Hidalgo arriverait en au premier tour des municipales à si l'élection avait lieu dimanche avec 37% des voix, devant l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet créditée de 35% des suffrages. Cette dernière progresse de 7 points depuis janvier, selon un sondage Ifop-Fiducial pour «le JDD» à paraître dimanche.                                        


A la question «pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chances que vous votiez?», une liste conduite par la première adjointe au maire sortant Bertrand Delanoë est première avec 37% des suffrages, un point de moins par rapport à un sondage identique effectué en janvier. Une liste conduite par Nathalie Kosciusko-Morizet obtiendrait 35% des voix, contre 28% en janvier. Tous les autres concurrents sont loin derrière.

Au deuxième tour, la candidate socialiste l'emporterait haut la main, par 54% des voix contre 46% à sa rivale (56% contre 44% en janvier).

A la question de savoir si Nathalie Kosciusko-Morizet sort «renforcée, affaiblie ou ni renforcée, ni affaiblie de (la) primaire (qui a départagé les candidats de l'UMP)» , largement gagnée par elle lundi soir, 28% jugent qu'elle est «renforcée», 18% «affaiblie»,  et 54% ni l'un ni l'autre.

* Sondage réalisé du 5 au 7 juin auprès d'un échantillon de 855 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population de la ville de Paris âgée de 18 ans et plus. «La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l'interviewé(e)) après stratification par arrondissement», souligne l'étude.
 
LeParisien.fr








COREES: NORD ET SUD EN REUNION DE TRAVAIL A PANMUNJOM 



 

Les deux Corées ont entamé dimanche dans la bourgade frontalière de Panmunjom une réunion de travail destinée à préparer le terrain pour des négociations de plus haut niveau, ont annoncé des responsables sud-coréens.

Les deux Corées ont entamé dimanche dans la bourgade frontalière de Panmunjom une réunion de travail destinée à préparer le terrain pour des négociations de plus haut niveau, ont annoncé des responsables sud-coréens.
Après des mois de vive tension dans la péninsule, trois délégués de chaque pays ont entamé leurs entretiens vers 10H00 (01H00 GMT), a précisé le ministère sud-coréen de l'Unification dans un communiqué.
L'ordre du jour devrait essentiellement porter sur la restauration des liens commerciaux bilatéraux suspendus, y compris la réouverture du site industriel inter-coréen de Kaesong, à 10 km de la frontière, côté nord, fermé par Pyongyang en avril, alors que les tensions sur la péninsule étaient au plus haut depuis quelques semaines.
Le principe de la tenue de cette réunion préparatoire a vu le jour jeudi après un retournement complet et inattendu de la position de la Corée du Nord qui a subitement mis en sourdine ses menaces de belligérance et proposé d'ouvrir un dialogue avec la Corée du Sud.
Le Nord avait proposé d'engager pour la première fois depuis plusieurs années des pourparlers officiels sur un certain nombre de sujets contentieux, commerciaux et humanitaires.
La Corée du Sud avait répondu promptement en proposant une rencontre inter-ministérielle avec le Nord à Séoul et la Corée du Nord avait fait vendredi une contre-proposition au Sud sur l'ouverture de négociations sur une série de sujets, suggérant qu'une rencontre ait lieu sur son territoire, avant la réunion en Corée du Sud avancée par Séoul.
Les deux pays avaient finalement convenu d'organiser cette première rencontre a Panmunjom.










LYBIE: 28 MORTS DANS UNE ATTAQUE A BENGHAZI 
 
 

Des dizaines de manifestants, dont certains armés, ont tenté samedi de déloger une brigade d'ex-rebelles de sa caserne, provoquant un affrontement entre les deux groupes.

Des hommes armés célébraient en février dernier le deuxième anniversaire de la révolution qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi.
Des hommes armés célébraient en février dernier le deuxième anniversaire de la révolution qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi. © Mohammad Hannon/AP / Sipa
 

Au moins 28 personnes ont été tuées et près de 60 autres blessées samedi à Benghazi dans des affrontements entre une brigade d'ex-rebelles et des manifestants "anti-milices". "Nous avons recensé jusqu'ici 28 morts et près de 60 blessés", a indiqué un médecin de l'hôpital al-Jala à Benghazi. Un précédent bilan de l'hôpital faisait état de 11 morts et 30 blessés.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, des dizaines de manifestants, dont certains armés, ont tenté samedi de déloger la brigade "Bouclier de Libye" de sa caserne, provoquant un affrontement entre les deux groupes. Les protestataires affirment vouloir déloger les "milices" armées de leur ville, appelant les forces régulières à prendre le relais.

La Libye peine à former une armée

La brigade "Bouclier de Libye", formée d'ancien rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, relève formellement du ministère de la Défense. Les autorités libyennes, qui peinent à former une armée et une police professionnelles, ont régulièrement recours à ces ex-rebelles pour sécuriser les frontières ou s'interposer dans des conflits tribaux.
Le porte-parole de Bouclier de Libye, Adel Tarhouni, a fait état de son côté d'un mort et de sept blessés au sein de sa brigade. Il a défendu "la légitimité" de sa brigade, affirmant qu'elle dépendait officiellement du ministère de la Défense. Selon lui, il a d'abord eu une manifestation pacifique de plusieurs heures devant le QG de sa brigade, une ancienne caserne de l'armée de Kadhafi, mais "la manifestation a été infiltrée par des hommes armés qui ont tiré sur nos locaux et ont jeté des Jelatina" (bombe artisanales), a-t-il expliqué à la chaîne de télévision, Libya al-Ahrar.

Benghazi, théâtre d'attaques

Ali al-Chikhi, porte-parole du chef d'état-major, a affirmé que Bouclier de Libye était "une force de réserve de l'armée libyenne" et que l'attaquer équivalait "à une agression contre une force légitime". Le colonel al-Chikhi, cité par l'agence Lana, a qualifié de "très dangereuse" l'attaque contre la brigade, appelant toutes les parties à la retenue.
En octobre, des habitants de Benghazi s'étaient déjà rebellés contre les milices, délogeant certaines d'entre elles de leurs bases.
Le nouveau pouvoir en Libye a échoué à désarmer et à dissoudre les groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et tente de légitimer certains d'entre eux malgré l'opposition d'une grande partie de la population. Benghazi, la deuxième ville de Libye d'où était partie en 2011 la contestation qui a conduit à la chute du régime de Kadhafi, a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux et d'assassinats de responsables de la sécurité.







 
L'armée syrienne se prépare à lancer la bataille d'Alep
Libération
L’armée syrienne s’apprête à lancer une offensive sur Alep (nord) après avoir reconquis Qousseir avec l’appui du Hezbollah chiite libanais, dont l’implication en Syrie a provoqué des manifestations et des heurts à Beyrouth faisant un mort.
Quatre jours après la conquête de Qousseir, l’armée syrienne se préparait à tenter de reprendre le contrôle d’Alep, la deuxième ville du pays.
«Il est probable que la bataille d’Alep commence soit dans les heures, soit dans les jours qui viennent, et ce en vue de récupérer les villages et les villes occupés (par les rebelles) dans la province», a déclaré à l’AFP un responsable des services de sécurité syriens.

Manif au Liban, un mort

A Beyrouth, où le débordement du conflit syrien inquiète, des jeunes ont manifesté devant l’ambassade d’Iran contre la participation de combattants du Hezbollah dans les combats en Syrie et un jeune manifestant libanais a été tué par balles.
Il s’agit de l’incident lié au conflit syrien le plus grave dans la capitale libanaise, deux jours après une mise en garde de l’armée contre des «complots» pour entraîner dans la guerre un Liban divisé entre partisans et opposants au régime d’Assad.
«La victime a été tuée par balles dans le dos alors qu’elle participait à une manifestation contre le Hezbollah devant l’ambassade d’Iran», a indiqué un responsable des services de sécurité à l’AFP.
Selon l’armée, le jeune homme a été abattu après une bagarre entre manifestants anti-Hezbollah et partisans du parti chiite devant l’ambassade d’Iran, parrain politique et militaire du mouvement.
«Le Liban n’a jamais été aussi fragile, ils sont en train de transférer la guerre de Syrie dans le pays. L’armée libanaise doit se déployer à la frontière pour empêcher le Hezbollah d’entrer en Syrie», a affirmé à l’AFP Charles Jabbour, organisateur d’une autre manifestation dans le centre de Beyrouth. Au Liban, la majorité des chiites sont favorables au régime syrien, tandis que les sunnites soutiennent la cause de l’opposition.
L’appui du Hezbollah a été déterminant dans la bataille de Qousseir, remportée par le régime à l’issue de deux semaines de bombardements et de combats.
Selon un responsable de la Croix-Rouge libanaise, au moins 87 Syriens blessés à Qousseir ont été hospitalisés au Liban depuis vendredi après-midi.

Entretien entre Netanyahu et Poutine

Des dizaines de rebelles blessés et de civils sont aussi arrivés à Aarsal, une localité à majorité sunnite de l’est du Liban et à al-Qasr, dans le nord-est. «Ils sont arrivés épuisés, ils n’ont rien», a raconté Ahmad Hojeiri, un responsable municipal d’Aarsal, évoquant des récits souvent dramatiques.
Selon des experts, le régime, fort de son succès à Qousseir, se prépare à attaquer d’autres régions qui échappent à son contrôle.
Selon le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir, l’armée a «commencé à se déployer à grande échelle dans la province d’Alep, en préparation à une bataille qui sera livrée à l’intérieur de la ville et dans sa périphérie».
Les rebelles avaient lancé la bataille d’Alep il y a près d’un an et depuis, des combats et des bombardements quotidiens secouent la ville, ex-capitale économique de Syrie.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un réseau de militants et de sources médicales, avait rapporté vendredi que l’armée massait des «milliers» de soldats» dans la région d’Alep, et que le Hezbollah avait envoyé «des dizaines de ses cadres pour former des centaines de Syriens chiites au combat».
Dimanche, l’OSDH a aussi rapporté qu’un groupe de rebelles islamistes avaient abattu un adolescent de 15 ans après l’avoir entendu utiliser une expression qu’ils ont considérée comme blasphématoire, dans un quartier d’Alep tenu par les insurgés.
L’adolescent a été tué de deux balles, l’une dans la bouche, l’autre dans la nuque, devant ses parents et ses frères et soeurs, a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
La situation en Syrie a été au menu d’un entretien téléphonique entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine, après l’offre de Moscou de remplacer le contingent autrichien sur le Golan.
«Nous avons parlé de sujets liés à la Syrie où la situation est chaque jour un peu plus complexe», a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué.
Jeudi, des heurts avaient opposé rebelles et troupes syriennes pour le contrôle de Qouneitra, poste de passage dans la zone démilitarisée entre la Syrie et Israël
 
 
 
 
 
 
 
 
Mariage homo: Christine Boutin relaye sur Twitter les messages du prdt du "bloc identitaire"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Refus de célébrer les mariages gays: risque de sanctions selon Valls

 
Photographe : Georges Gobet :: e ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le 7 juin 2013 à Luxembourg
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a rappelé samedi que les maires qui refuseraient de marier des couples homosexuels s'exposaient à des "sanctions importantes", alors qu'un édile basque a écrit à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques pour annoncer qu'aucun mariage gay ne serait pratiqué dans sa commune.
"Les lois s'appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité. Évidemment s'il y avait rupture d'égalité le procureur serait saisi. Et les élus qui ne respecteraient pas cette égalité, les lois de la République, risquent des sanction importantes. Donc j'espère que la raison va l'emporter là-bas comme ailleurs", a déclaré M. Valls en réaction aux déclarations de Jean-Michel Colo, maire (divers droite) d'Arcangues.
Le ministre a fait ces déclarations à des journalistes en marge d'une visite de soutien au candidat PS à l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), prévue le 16 juin.
Maire d'Arcangues depuis 31 ans, M. Colo a informé la préfecture qu'il refuserait, tant qu'il serait à la tête de sa commune, de marier des couples de même sexe, après avoir reçu une demande en ce sens de deux de ses administrés domiciliés dans ce village du Pays Basque depuis 2003.
La préfecture, dans un communiqué diffusé vendredi soir, a rappelé que le "droit au mariage dans la commune du domicile ou de la résidence de l'un des époux, inchangé depuis 1804, ne connaît aucune dérogation". Elle souligne aussi que le maire peut déléguer ce pouvoir à ses adjoints ou à des conseillers municipaux.                 
Elle souligne enfin que, dans le cas où "aucune possibilité de célébrer un mariage n'apparaîtrait, comme cela semble être le cas à Arcangues", deux types de sanctions pourraient être imposées.
Un maire peut être condamné pour discrimination en cas de dépôt de plainte et risque "jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende". Il peut aussi, selon la préfecture, être suspendu en Conseil des ministres, voire faire l'objet d'une "révocation".
Contacté par le journal Sud Ouest, le couple formé par Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, a de son côté menacé de ne plus payer ses impôts. Les deux hommes ont en outre annoncé qu'ils renverraient leur cartes d'électeurs à la ministre de la Justice, Christiane Taubira. "Nous ne sommes pas des militants et voulons nous marier dans la plus stricte intimité" mais "nous pouvons nous aussi faire preuve de désobéissance", ont-ils dit au journal.









Ecoutes sur Internet : la NSA américaine veut une enquête sur l’origine des fuites


 

 

La National Security Agency a demandé au ministre de la Justice américain une enquête pénale sur les fuites ayant conduit à la divulgation de Prism, un programme de surveillance hautement confidentiel.


La NSA (photo) demande une enquête pénale sur l’origine des fuites concernant le programme Prism - AFP
La NSA (photo) demande une enquête pénale sur l’origine des fuites concernant le programme Prism - AFP
 

La National Security Agency (NSA), l’une des principales agences de renseignement américaines, a demandé samedi au ministre de la Justice, Eric Holder, une enquête pénale sur l’origine des fuites qui ont conduit à la divulgation dans la presse d’un programme de surveillance hautement confidentiel baptisé PRISM.
Cette requête survient dans un contexte politique chargé pour l’attorney general, justement en butte depuis plusieurs semaines à des accusations d’empiètement sur la liberté de la presse et à des appels à la démission. Selon plusieurs médias, Eric Holder a approuvé des écoutes téléphoniques et la surveillance de messageries électroniques de la chaîne Fox News après des fuites relatives à la Corée du Nord. Il est également mis en cause dans les écoutes menées auprès de journalistes de l’agence Associated Press après une fuite sur un complot déjoué par la CIA au Yémen.
Le président Barack Obama lui a ordonné le mois dernier de réexaminer les procédures du département de la Justice dans les affaires de médias et lui-même s’est empressé jeudi de rassurer les organes de presse en déclarant qu’il ne comptait pas empêcher les journalistes de faire leur travail . «Ce sera une bonne occasion de voir si le département de la Justice a appris la leçon», déclare Gregg Leslie, juriste pour le comité des journalistes pour la liberté de la presse.
Eric Holder a toutefois l’appui de la Maison Blanche et, pour Carrie Cordero, ex-juriste au département de la Justice, le ministère est «par tradition politiquement protégé lorsqu’il conduit une enquête et je ne vois pas pourquoi cela changerait aujourd’hui, même si ce n’est peut-être pas populaire».

Des «divulgations imprudentes», selon le directeur de la NSA

La décision de la NSA a été annoncée par la Direction du renseignement national, qui chapeaute les agences de renseignement.
Son directeur, James Clapper, s’est livré à une défense vigoureuse du programme de surveillance PRISM dont le Guardian et le Washington Post ont révélé l’existence et de nombreux détails cette semaine . James Clapper a dénoncé dans un communiqué des «divulgations imprudentes» et souligné que le programme était légal, qu’il ne visait pas les ressortissants américains et qu’il avait permis d’éloigner des menaces contre les Etats-Unis.
Reconnaissant que les agences de renseignement comme la NSA obtenaient des données auprès des opérateurs téléphoniques et d’Internet, il a insisté sur le fait que cela était fait avec l’aval de la justice. «Le gouvernement des Etats-Unis n’obtient pas unilatéralement des informations en provenance des serveurs des fournisseurs américains de services de communication électronique. Toutes ces informations sont obtenues avec l’approbation du FISA et le fournisseur est informé», a-t-il dit, en référence au Foreign Intelligence Surveillance Act, loi sur la surveillance des renseignements extérieurs.
Le directeur du renseignement national a ajouté que le gouvernement ne ciblait un individu sur Internet que «s’il existe un intérêt approprié et documenté». Citant, parmi ces intérêts, le terrorisme, la prolifération nucléaire et les menaces informatiques.
Source Reuters










Le beau-frère du Nobel Liu Xiaobo condamné à 11 ans de prison

Le Monde.fr avec Reuters

Le beau-frère de Liu Xiaobo a été condamné dimanche 9 juin à onze ans de prison pour fraude, nouvel exemple pour les défenseurs des droits de l'homme des persécutions infligées par les autorités chinoises à la famille du prix Nobel de la paix emprisonné.
Liu Hui, beau-frère de l'opposant, gère une société immobilière à Shenzhen, dans le sud du pays. Il a été condamné par un tribunal de Huairou, à une heure de route au nord-est de Pékin, pour avoir escroqué un homme de trois millions de yuans (370 000 euros). Il n'a cessé de clamer son innocence au cours du procès, et ses défenseurs dénoncent des accusations fabriquées de toutes pièces.
"En tant qu'avocat de Liu Hui, je n'approuve certainement pas ce verdict (...) car il ne s'agit fondamentalement pas de fraude criminelle. Et les preuves n'étaient pas suffisantes", a déclaré Mo Shaoping. Les militants jugent que la justice cherche aussi à faire oublier le sort de Liu Xia, l'épouse de Liu Xiaobo, qui est assignée à résidence depuis que son mari a reçu sa prestigieuse récompense en 2010. Celle-ci a rédigé un communiqué dénonçant un "verdict illégal" et "de la pure persécution", ajoutant avoir "complètement perdu espoir" dans le gouvernement.
Liu Xiaobo, opposant impliqué dans les manifestations démocratiques du Printemps de Pékin en 1989, a été condamné en 2009 à onze ans de prison pour subversion après avoir organisé une pétition appelant au renversement du régime de parti unique.








SOCIAL

 

Aérien. Grève dans l’aviation civile du 11 au 13 juin

 
Plusieurs organisations syndicales de l’aviation civile ont déposé un préavis de grève pour les journées du 11 au 13 juin, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué.
La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a ainsi demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 50 % pour ces trois journées sur les aéroports Roissy - Charles de Gaulle, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux, précise-t-il.
Des perturbations sont attendues sur l’ensemble du territoire.
Ce mouvement vise à dénoncer les projets de libéralisation du secteur de la navigation aérienne par la Commission européenne.  










 

Michelin s’apprête à supprimer 700 postes de son usine de Joué-lès-Tours

   

L’effectif de l’usine tourangelle avait déjà baissé de 1 150 à 950 personnes entre 2011 et 2012.
L’effectif de l’usine tourangelle avait déjà baissé de 1 150 à 950 personnes entre 2011 et 2012. (Photo Joel Saget. AFP)
                                                         

Selon les syndicats, le fabricants de pneus «ne conserverait que deux activités» annexes employant 200 personnes sur ce site, le principal en France pour l’activité poids lourds.

Libération
Le manufacturier de pneumatiques Michelin s’apprête à supprimer 700 des quelque 930 postes de son usine de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), selon les syndicats.
Ce site, le principal de Michelin en France pour l’activité poids lourds, «ne conserverait que deux activités» annexes employant 200 personnes, a indiqué à l’AFP Olivier Coutant, du syndicat Sud.
Selon le site Les Echos.fr, qui a dévoilé l’information, le détail du plan de sauvegarde de l’emploi sera exposé mercredi 12 juin aux représentants du personnel. Un comité central d’entreprise se tiendra à Clermont-Ferrand, siège du groupe, le 13 juin, a précisé Olivier Coutant.
Contacté par l’AFP, le groupe Michelin n’a pas souhaité faire de commentaire.
En novembre dernier, Michelin avait déjà signalé que l’activité poids lourds était surcapacitaire de 50% en France. Les départs en retraite et les CDD n’étaient déjà plus remplacés, déplorait à l’époque Claude Guillon, délégué CGT. L’effectif de l’usine tourangelle avait baissé de 1 150 à 950 personnes entre 2011 et 2012.
Le manufacturier clermontois souhaite éviter les licenciements secs et les départs contraints. Une partie des salariés pourrait bénéficier d’un départ en retraite anticipée. Les autres seront déployés dans d’autres sites en France, notamment à La Roche-sur-Yon (Vendée), où un programme d’investissement de plus de 500 millions d’euros en recherche et développement est envisagé.
«Pour les plus jeunes, la clause de mobilité est désormais incluse dans le contrat de travail. Malheureusement, nous estimons qu’environ 300 personnes pourraient être licenciées et ne pourront pas bouger, parce que les conjoints ont un travail dans l’agglomération de Tours», a affirmé Claude Guillon.                                               
 







SOCIETE

 

Mort de Clément Méric : la foire aux âneries

Pascal Riché | Cofondateur Rue89

L’émotion est un terrain propice à toutes les âneries et depuis deux jours, alors que la France est sous le choc de la mort de Clément Méric, nous avons été gâtés.
« Homicide volontaire »
​ Une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte samedi 8 juin​. Elle​ vise le principal suspect, Esteban. Selon l’autopsie, Clément Méric est mort à la suite de plusieurs coups qui lui ont été portés, pas du choc sur un plot métallique quand il es tombé.
On a vu Frigide Barjot accuser la garde des Sceaux Christiane Taubira d’être responsable du drame, ou encore Bernard Debré s’en prendre aux « jeux hyperviolents mis à la disposition des enfants », et j’en passe...
Parler « d’assassinat politique » n’est pas très malin non plus : Clément Méric n’a pas été victime d’un meurtre prémédité – définition d’un assassinat. La situation est plus sauvage : après une altercation verbale, une bande de néonazis a violemment frappé au visage Clément Méric, militant antifasciste, et il en est mort.

Manifestation de soutien à Clément Méric, le 6 juin 2013 à Paris (CHAMPALAUNE ROMAIN/SIPA)
 
De cette situation confuse et violente, certains à droite ont tiré une conclusion qui, dans le palmarès des âneries proférées jeudi et vendredi, occupe la première place : finalement, il ne s’agirait que d’une malheureuse rixe entre « extrême droite et extrême gauche », les deux étant placées sur le même plan. De cet amalgame, deux conclusions sont généralement tirées :
  • les médias et la gauche fabriquent artificiellement une affaire politique à partir d’un simple fait divers (une thèse que défend le talentueux blogueur de droite Authueil) ;
  • l’extrême gauche est tout autant responsable de la mort de Clément Méric que l’extrême droite : Jean-François Copé est allé le plus loin dans cet amalgame, en demandant la dissolution des groupuscules violents des deux camps.

Un amalgame naïf, pervers

Eh bien non, la mort de Clément Méric n’est pas un simple fait divers : elle s’inscrit dans un contexte politique, économique et social très particulier, sans avoir besoin d’invoquer le cliché de « l’ambiance années 30 ». Ce n’est pas un accident si, dans plusieurs pays d’Europe, de telles exactions sont commises par des groupes de la même eau néofasciste.
D’autant que le coup de poing mortel de la rue Caumartin a été, en France, précédé une série d’agressions du même type, à coup de batte de baseball, contre des homosexuels, des immigrés ou des militants de gauche, que ce soit à Lille, à Lyon ou à Villeurbanne.
Par ailleurs, non, l’extrême gauche n’a rien à voir l’extrême droite : cet amalgame est au mieux naïf, au pire pervers. Même quand, dans les années 70, certains groupes d’extrême gauche légitimaient la violence contre l’ordre établi et ses symboles, il est impossible d’assimiler celle-ci aux ratonnades ou aux « chasses au pédés » perpétrés par des nostalgiques d’Adolf Hitler.
Mettre dos à dos les groupes antifascistes et des groupes néonazis est non seulement une ânerie, mais aussi une méconnaissance indigne, celle de notre Histoire.







Les antifascistes, des survivants des années 90

       
                                        

Le mouvement séduit encore dans les lycées et les facs.

Libération
Clément Méric était membre du mouvement Action antifasciste Paris-Banlieue qui fonde son action sur un principe : ne pas laisser la rue à l’extrême droite. Ce qui se traduit régulièrement par des bastons éclairs en marge de rassemblements d’extrême droite. «Cette partie des antifas aime se battre, ils se cognent environ une fois par mois», confie Thomas (1), 22 ans, membre des Skins Sharp, l’une des multiples mouvances des redskins (des skinheads de gauche). Selon Thomas, «avec une petite centaine de membres à tout casser, Action antifasciste Paris-Banlieue est le groupe qui compte le plus de militants à Paris, avec beaucoup d’anciens de la tribune Auteuil du Parc des princes».
Ce faible nombre d’activistes reflète l’état des forces antifascistes en France. Pour Gilles Vergnon, prof d’histoire contemporaine à l’IEP de Lyon et auteur de l’Antifascisme en France, «le mouvement antifasciste n’est plus du tout organisé au niveau national comme c’était le cas dans les années 90».
A l’époque, trois grands pôles structurent la mouvance : le Manifeste contre le FN (initié par le PS Jean-Christophe Cambadélis), un ensemble de groupes libertaires et anarchistes issus de la scène radicale - parmi lesquels on trouve le Scalp, les Red Warriors, les chasseurs de Skins ou les Bérus - et un troisième mouvement, dominé par Ras l’front. «Ras l’Front était organisé à l’échelle nationale et entretenait des liens avec les syndicats ou des associations comme Droit au logement», explique Gilles Vergnon. Mais après la scission de Bruno Mégret avec le FN, en 1998, le manifeste contre le FN est dissous et, au cours des années 2000, c’est le réseau Ras l’front qui se délite. Aujourd’hui, seule une petite dizaine de comités Ras l’front restent actifs. «Comme le GUD, Ras l’front est devenu une marque, que des militants réactivent dans certaines villes comme Rouen ou Grenoble.» Vergnon estime aujourd’hui à 5 000 ou 6 000 le nombre de militants antifascistes, essentiellement des lycéens ou des étudiants.
«Alors que le FN a été dédiabolisé et que la droite se droitise», pas facile d’entretenir la mobilisation, souligne André Dréchot, spécialiste des extrêmes droites à la Ligue des droits de l’homme. Et si des collectifs de vigilance ont récemment vu le jour à Lyon et à Toulouse, André Déchot regrette que «le mouvement reste trop à la marge de ce qu’il faudrait faire pour lutter contre le fascisme».
(1) Le prénom a été modifié







 

En Turquie, les supporters "ultra" impriment leur marque sur les manifestations

 
 
Le Monde.fr
Par
 
Manifestation à Ankara, samedi 8 juin.
Manifestation à Ankara, samedi 8 juin. | Louis Imbert / LeMonde.fr


Les manifestations ont repris de la vigueur à Istanbul et à Ankara, samedi 9 juin au soir. Peut-être est-ce un effet du week-end, ou de la fin des sessions d'examens dans la plupart des universités, mais les manifestants retiendront surtout, en ce neuvième jour de protestation, l'influence des fans de football qui se sont joints à eux en masse. A Istanbul, les "ultras" des trois principaux clubs de la ville, Besiktas, Fenerbahçe et Galatasaray, se sont donné d'émouvantes accolades sur un boulevard et s'en sont allés transformer la place Taksim, cœur des manifestations, en un stade grand ouvert.



Dès le 31 mai, jour de la première répression des manifestations, les trois groupes ont officiellement formé une alliance. On peut s'en étonner : leurs rivalités sont célèbres. Elles tournent parfois au fait divers. Il y a trois semaines, un supporter du Fenerbahce est mort poignardé par un homme portant un maillot de Galatasaray, après un match de fin de saison.
Dans la capitale, Ankara, où chacun de ces groupe compte une division, la rumeur a couru toute la journée qu'une équipée de cars du Carsi, les ultras de Besiktas, à tendance anarchiste, était en route depuis Istanbul. On s'est rassemblé pour les attendre dans le centre-ville, rue Tumali, à 20 heures.
On s'est rappelé cette autre rumeur qui circule depuis quelques jours : les Carsi auraient volé un véhicule blindé anti-émeute surmonté d'un canon à eau, appelé TOMA. Ce sont le plus gros engins utilisés par la police. Ils sont omniprésents dans le centre-ville. Les Carsi font durer cette histoire sur Internet : ils ont publié un faux échange radio entre les preneurs du TOMA et le central de la police. Puis ils ont posté une petite annonce sur un site de vente d'occasions : " a peu servi, habitacle malheureusement repeint aux graffitis, les uniformes trouvés à l'intérieur sont offerts. "
 
"FLIC, ENLEVE TON CASQUE ET TA MATRAQUE"
Rue Tumali, une petite centaine d'entre eux était bien au rendez-vous, parmi plusieurs milliers de manifestants. Ils ont fait chanter des insultes pas très fines contre le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, sous une pluie battante ponctuée de coups de tonnerres. Aux slogans habituels, qui demandent la démission du gouvernement et élèvent la place Taksim en symbole, ils ont ajouté cette douceur : "flic enlève ton casque et ta matraque et montre si t'es un homme." Des adolescents, t-shirts collés par la pluie à leurs torses frêles, gloussaient de plaisir.
Manifestation à Ankara, samedi 8 juin.
Manifestation à Ankara, samedi 8 juin. | Louis Imbert / LeMonde.fr


Puis, le cortège est descendu vers le quartiers des ministères, malgré les signes d'apaisement donnés samedi par le gouvernement. Dans la journée, le vice-premier ministre, Huseyin Celik, jugeait que "le processus (les manifestations) est sous le contrôle du gouvernement, il se normalise et devient de plus en plus raisonnable." "Nous sommes prêts à répondre à toutes les exigences raisonnables, démocratiques et qui respectent la loi". La veille, M. Erdogan lui-même avait adouci le ton très ferme adopté depuis le début de la crise contre les contestataires, qu'il a qualifiés à plusieurs reprises de "vandales" ou d'"extrémistes".
 
GAZ ET CANONS A EAU
De Carsi, après 21 heures, il n'y a plus de traces. Un meneur anonyme affirme que le mot d'ordre des stambouliotes était de se mêler à la manifestation une petite heure, puis d'éviter les heurts qui suivraient inévitablement. Officiellement, ils ont laissé les supporters locaux se rendre seuls dans le centre.
Cela n'a pas manqué. Le cortège arrivé place Kizilay, au cœur de la ville, après un bref mouvement de foule provoqué par quelques agités, les blindés de la police ont fait mouvement. Ils ont tiré à l'eau et au gaz en terrain ouvert, sur les larges avenues. Quelques centaines de policiers ont vidé le parc avoisinant, puis la place. Plusieurs personnes ont été blessées, selon les chaînes de télévision.
Face à ces mesures de dispersion, les manifestants ont pris des habitudes. Une bonne part refuse de partir, se retrouve massée dans les rues avoisinantes. Puis, pressés par les petits groupes d'agités qui refluent devant la police, ils s'enfoncent dans le maillage de rues perpendiculaires du centre-ville.
Certains s'enferment dans les restaurants en attendant que les lacrymogènes se dispersent. On y verra une mère de famille ouvrir la fenêtre en plein passage d'un nuage pour crier à la police qu'elle "assassine". D'autres se réfugient sur les avenues ouvertes, sans courir pour ne pas effrayer les policiers, et sautent dans les taxis qui font ces jours-ci de très bonnes affaires.
Restent les jeunes, pour la troisième phase des manifestations, celle dans laquelle les supporters ultras reviennent au premier plan. Vendredi, Mehmet Akcan, ingénieur en métallurgie et membre des Carsi d'Ankara, nous expliquait leurs méthodes. Il s'agit de s'approcher au plus près des TOMA, sans combattre, dit-il. On veut bien le croire tant que les heurts ont lieu dans le centre-ville, en présence de nombreux manifestants moins entraînés que les ultras. Ils courent pour échapper aux gaz. Ils préviennent les copains qu'un bataillon de policiers se déplace dans telle direction. Ils recommencent à un endroit sûr pour faire durer la manifestation le plus longtemps possible. Cela peut finir très tard.







Mexique : des milliers de cyclistes défilent nus





Des milliers de cyclistes mexicains ont participé, samedi, à Mexico et à Guadalajara, à la internationale cyclo-nudiste. En pédalant nus, les participants souhaitaient rappeler la fragilité des cyclistes sur les routes et le danger qu'ils courent. A Guadalajara, c'était aussi l'occasion de faire un pied-de-nez au conservatisme de l'État de Jalisco, dont la ville est la capitale.
 Selon les organisateurs, près de 3 000 cyclistes, certains entièrement nus, d'autres vêtus de maillots de bain ou de sous-vêtements, ont pédalé 19 km à Guadalajara et dans sa région. Dans le centre de Mexico, près de 2 000 cyclistes ont paradé. Certains avaient peint sur leur peau des messages comme «Plus de bicyclettes, moins de pollution» ou «La ville est à tous, laissez passer les vélos».

Des conducteurs et des piétons hostiles lançaient des qualitatifs peu respectueux, voire des insultes, tels «mamacita» (NDLR : fille sexy) aux jeunes filles et «jotos» (tapettes) aux hommes. Mais dans l'ensemble, la parade s'est bien déroulée, entre sourires et regards gênés parmi les passants.

LeParisien.fr







Au Cambodge, 10 000 manifestants contre la négation des crimes des Khmers rouges


Un député de l’opposition est accusé d’avoir publiquement remis en cause l’existence d’une prison du régime de Pol Pot.

Libération
Environ 10 000 personnes ont manifesté dimanche à Phnom Penh contre un député de l’opposition accusé d’avoir remis en cause l’existence d’une sinistre prison du régime des Khmers rouges alors que le parlement cambodgien vient de voter une loi punissant la négation de leurs crimes.
Au Cambodge, des milliers de personnes manifestaient dimanche.Les manifestants se sont rassemblés dans un parc de la capitale pour écouter des rescapés de la prison de Tuol Sleng ou S21, à Phnom Penh, dans laquelle 15.000 personnes ont été torturées avant d’être exécutées.
Des milliers de Cambodgiens seraient par ailleurs descendus dans la rue dimanche à travers le pays. «Ses propos m’ont profondément blessée et mise en colère», a réagi Nov Sorn, 61 ans, qui a perdu son mari, son père et un frère sous le régime des Khmers rouges.
Chum Mey, un célèbre détenu aujourd’hui âgé de 83 ans, a juré de ne «laisser personne contrefaire l’histoire» tant qu’il vivrait.
Les manifestants ont ensuite défilé vers le siège du principal parti d’opposition, le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), dont le député incriminé est le numéro deux.

Un enregistrement

Dans un enregistrement publié le mois dernier sur un site du gouvernement, Kem Sokha affirmerait que la prison de Tuol Sleng a été mise en scène par les soldats vietnamiens après qu’ils eurent chassé les Khmers rouges du pouvoir.
Il prétend que ses propos ont été délibérément coupés et tronqués et le CNRP a accusé le pouvoir de vouloir «créer des problèmes politiques» avant les législatives du 28 juillet.
«La manifestation a été orchestrée par le Parti populaire du Cambodge (PPC)» du Premier ministre qui dispose d’une écrasante majorité au parlement, a déclaré à l’AFP Yim Sovann, porte-parole du CNRP, en accusant le PPC d’avoir payé des Cambodgiens pour qu’ils manifestent.
Le parlement cambodgien a voté vendredi une loi controversée qui punit de deux ans de prison la négation des crimes des Khmers rouges, un dossier qui s’est imposé au coeur de la campagne électorale à moins de deux mois du scrutin.
«Kem Sokha est la première personne qui ose insulter l’âme de toutes les victimes du régime de Pol Pot», proclamait une banderole dans la manifestation.

Passible de deux ans de prison

Selon le texte voté vendredi, «tout individu qui ne reconnaît pas, qui minimise ou qui nie» les crimes des Khmers rouges (1975-79) sera passible de deux ans de prison.
Certains observateurs estiment que la législation risque de saper le processus de réconciliation dans un pays qui peine à tourner la page.
«Vous n’avez pas besoin d’une loi pour protéger la vérité», a commenté Youk Chhang, directeur du Centre de documentation du Cambodge, spécialiste de cette période.
Le texte a été adopté à l’unanimité après l’expulsion du parlement des 28 députés de l’opposition en raison de la fusion de leurs partis.
L’ancien dirigeant de Tuol Sleng, Kaing Guek Eav, alias Douch, 70 ans, a été condamné à la prison à perpétuité pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Jusqu’à deux millions de personnes sont mortes d’épuisement, de maladie, sous la torture ou au gré des exécutions sous le régime marxiste totalitaire, qui a tenté de mettre en place une utopie agraire en abolissant les villes, la médecine, la monnaie, l’éducation.
 
 
 
 


 
 
 

DIVERS

 

Un titre historique pour Nanterre, champion de France de basket

Le Monde.fr avec AFP
David Lighty (à gauche) et Nanterre ont battu Axel Toupane et Strasbourg, samedi en finale du championnat de France de ProA de basket.
David Lighty (à gauche) et Nanterre ont battu Axel Toupane et Strasbourg, samedi en finale du championnat de France de ProA de basket. | AFP/FRED DUFOUR


Nanterre est devenu champion de France de ProA de basket pour la première fois de son histoire, grâce à sa victoire sur Strasbourg (83-77) lors du quatrième match de la finale, samedi 8 juin au stade Pierre-de-Coubertin à Paris.

La JSF, qui n'a accédé à la ProA qu'en 2011 et ne visait que le maintien en début de saison, remporte la série 3 à 1. Le club des Hauts-de-Seine succède à Chalon-sur-Saône au palmarès et est directement qualifié pour la prochaine Euroligue. Doté du deuxième plus faible budget de la division (2,6 millions d'euros), Nanterre crée là sans doute le plus grand exploit de l'histoire du basket français.
Les Nanterriens avaient fini la saison régulière à la 8e place, se qualifiant in extremis pour les play-offs. Ils ont ensuite successivement éliminé Gravelines, la meilleure équipe de la première phase, puis Chalon, champion de France en titre, et enfin Strasbourg.
SALLE COMBLE
Les Strasbourgeois avaient pris le meilleur départ dans cette finale en remportant haut la main le premier match (89-55) sur leur parquet. Mais ils ont été victimes de la réaction de la JSF (84-79) lors du deuxième match, toujours en Alsace. Nanterre a ensuite pris l'avantage lors du troisième match (70-60) disputé à Coubertin, où le club a été obligé de s'exiler, sa salle de seulement 1 500 places n'étant pas aux normes pour une finale de ProA.
Samedi, dans l'ambiance exceptionnelle d'un Coubertin une nouvelle fois comble, entièrement aux couleurs, vertes, de la JSF, les Franciliens se sont encore une fois sublimés, malgré les fautes frappant leurs joueurs majeurs. Le banc, appelé à la rescousse, a été digne de l'événement à l'exemple de Jérémy Nzeulie (17 points) déjà remarquable lors du troisième match. Nanterre a fait la course en tête dès le début du deuxième quart-temps, en profitant des ballons perdus par Strasbourg.
Puis alors que la SIG était encore dans le match à l'entame du dernier quart-temps, Chris Warren a pris feu à trois points pour créer un écart de 11 points. La zone décidée par Vincent Collet a un temps remis Strasbourg dans la course. Mais la folle adresse à trois points de Nanterre avec David Lighty (21 pts) a fini par primer.






Un somnifère à la place d'un diurétique : ouverture d'un enquête après le décès d'un octogénaire

 

Le diurétique Furosémide 40mg a été remplacé par un somnifère, le Zopiclone 7,5mg, également appelé Imovane. © Maxppp

Une enquête a été ouverte samedi après la mort d'un octogénaire marseillais, décédé après avoir absorbé un médicament du laboratoire Teva dont deux lots mal conditionnés font l'objet d'une mesure de rappel. Un diurétique avait été remplacé par erreur par un somnifère.
Un octogénaire marseillais est décédé dans la soirée de vendredi, après avoir absorbé un médicament du laboratoire Teva dont deux lots mal conditionnés font actuellement l'objet d'une mesure de rappel. Il s'agit des lots Y175 (date d'expiration: 08/2015) et Y176 (date d'expiration: 08/2015).
Le médicament, à la base un diurétique, pourrait en fait contenir un somnifère. L'homme est mort après avoir pris pendant plusieurs jours ce médicament. Une enquête a été ouverte.
Un numéro vert a été mis en place, le 0800 51 34 11, pour les personnes susceptibles de prendre ce médicament.
Par Clara Beaudoux







Roland-Garros: la finale perturbée par des militants anti-mariage gay

La finale de Roland-Garros entre Rafael Nadal et David Ferrer a été brièvement perturbée dimanche par des militants opposés au mariage homosexuel, dont l'un est entré sur le court avant d'être neutralisé par la sécurité du tournoi, qui a remis 12 personnes à la police.

 
Une première manifestation a eu lieu en haut des gradins, vers la fin du deuxième set. Deux spectateurs ont brandi une pancarte hostile à la loi sur le mariage pour tous avec l'inscription, en anglais: "A l'aide, la France piétine les droits des enfants". Après une brève interruption de jeu, ils ont été évacués du stade.
Photographe : Kenzo Tribouillard :: Un militant opposé au mariage homosexuel, sur le court de Roland Garros, le 9 juin 2013 à ParisQuelques minutes plus tard, un homme torse nu et portant un masque est entré avec un fumigène sur le Central. Il s'est avancé vers la chaise de Nadal, qui s'apprêtait à servir à ce moment-là, mais a été immédiatement maîtrisé par les services de sécurité. Sur son torse était inscrit, également en anglais: "Droit des enfants".
L'action a été revendiquée par le groupe d'activistes "Hommen" qui se veut être "le porte-étendard de la Résistance contre le mariage gay".
Plusieurs autres membres d'Hommen ont allumé des fumigènes et déployé une banderole portant l'inscription "Hollande démission" au sommet des gradins du court Suzanne-Lenglen devant lequel quelques dizaines de spectateurs suivaient la finale sur un écran géant.                  "Nous ne lâcherons jamais pour défendre le mariage et l'avenir des enfants. Nous irons jusqu'au bout", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Nadal, qui a remporté dimanche son huitième titre à Roland-Garros, a reconnu avoir "eu un peu peur" lorsque l'opposant est entré sur le Central.
"Je remercie les gens de la sécurité d'être intervenus si vite", a-t-il déclaré. Ferrer, qui était à l'opposé du court, a préféré prendre l'incident avec humour. "Je crois que +Rafa+ a eu un peu peur mais moi je n'ai pas perdu ma concentration (rires)", a-t-il dit.
A la fin du match, le directeur du tournoi Gilbert Ysern a présenté des excuses aux deux joueurs. "Je leur en ai touché un mot", a-t-il indiqué. "L'un comme l'autre ont complètement banalisé le truc. Ils ont très vite été rassurés."
"C'est toujours regrettable", a-t-il déclaré. "Après, ce qui a été très bien, c'est ce que ça n'a pas duré longtemps, parce qu'on a vu que notre service de sécurité avait immédiatement maîtrisé la situation."
"On fait tout ce qu'on peut pour protéger autant que possible l'événement", a-t-il ajouté. "Après, malheureusement, ce genre d'événements, on ne peut jamais complètement les éviter. Mais le tout, c'est de bien les maîtriser quand ça se produit."
Un journaliste de l'AFP a vu quatre personnes âgées d'une vingtaine d'années, deux garçons et deux filles, quitter le stade escortées par des policiers en civil, dans le calme. "On manifeste contre la loi Taubira parce qu'on craint pour l'avenir de nos enfants", a déclaré l'un deux.
Au total, douze personnes ont été remises à la police par la sécurité de Roland-Garros, a indiqué une source policière à l'AFP. Ils étaient entendus dans un commissariat parisien en milieu d'après-midi dimanche.
La finale de Roland-Garros 2009 avait déjà été perturbée par l'intrusion d'un spectateur sur le court qui avait tenté de se rapprocher de Roger Federer, vainqueur cette année-là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire