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mercredi 2 janvier 2013

02012013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR...... ENCORE QUE......

 


 

INTERNET Mourir de rire dans toutes les langues


Courrier international

Le "LOL" est devenu un des symboles d'internet, et a été adapté dans toutes les langues - Scott Beal/FlickR/CC 

Le "LOL" est devenu un des symboles d'internet, et a été adapté dans toutes les langues - Scott Beal/FlickR/CC

 


Tout le monde s'est familiarisé avec "lol". L'acronyme de laughing out loud ("rire comme un bossu") a investi les conversations en ligne, et même en direct. Il se nuance, se décline en "hehe" pour signifier l'ironie, en "haha" pour le fou rire... Mais dans d'autres langues que l'anglais, comment s'écrit-il ? s'est demandé The Atlantic.

En thaï, on optera pour "55555", explique l'article du magazine américain. Pourquoi ? Parce que le chiffre 5 se prononce "ha"…  tout comme l'onomatopée pour le rire. Les internautes espagnols et grecs misent eux aussi sur les onomatopées, en écrivant respectivement "jajaja" et "xaxaxa"... En fait, à part l'anglais, le français "mdr" (mort de rire) et le japonais "www" (pour warai, "le rire"), presque tous les internautes ont opté pour des néologismes calqués sur le son émis lorsque l'on rit. Ils sont allés au plus simple. 

 

 

POLITIQUE

 

« Fiscal cliff »: la Chambre entérine l'accord

Par Les Echos 

Par 257 « oui » contre 167 « non », la Chambre des représentants a adopté à son tour le projet de loi qui augmente notamment le taux d'imposition des foyers les plus riches.

AFP
AFP
La Chambre des représentants a entériné mardi soir un accord arraché de haute lutte et évitant de justesse aux Etats-Unis la cure d'austérité du « mur budgétaire », une victoire pour le président Barack Obama qui doit désormais promulguer ce texte.
Epilogue d'escarmouches répétées et de négociations acharnées à Washington depuis des semaines, l'assemblée dominée par les républicains a adopté le dispositif législatif peu après 23H00 (04H00 GMT mercredi), dans les mêmes termes que le Sénat moins de 24 heures plus tôt et par 257 « oui » contre 167 « non ».
L'élément le plus notable de ce texte consiste en une hausse des impôts pour les plus riches: le taux d'imposition passera de 35% à 39,6% pour les foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an. Il laisse en revanche en suspens de nombreuses questions avec le report de deux mois de l'échéance sur des coupes claires automatiques dans les dépenses publiques, en particulier militaires, et augure donc d'une nouvelle bataille à court terme entre la Maison Blanche et les conservateurs du Congrès.

Coupes drastiques

Mais dans l'immédiat, Barack Obama, deux mois après sa nette réélection pour quatre nouvelles années à la tête de la première puissance mondiale, a enfin obtenu ce qu'il recherchait de longue date: l'expiration, pour les contribuables les plus aisés, des cadeaux fiscaux hérités de l'ère de son prédécesseur républicain George W. Bush.
Malgré le rapport de forces au Congrès a priori défavorable au président, ce dernier a bénéficié dans cette crise d'une situation particulière: l'échec d'un accord aurait provoqué le « mur budgétaire ». Il s'agissait d'un cocktail de hausses d'impôts dues à l'expiration des allègements issus de la présidence Bush et de coupes drastiques dans les dépenses, fruit d'un marchandage datant de 2011 au Congrès.
Afin de ne pas apparaître comme les responsables d'un tel choc d'austérité, potentiellement dangereux pour une croissance américaine encore convalescente, une partie des républicains de la Chambre se sont rangés aux côtés de démocrates, permettant d'atteindre la majorité absolue.

« L'un des piliers de ma campagne présidentielle »

Le président des Etats-Unis Barack Obama a salué mardi soir l'accord entériné quelques minutes auparavant par le Congrès pour éviter le « mur budgétaire », et affirmé qu'il tenait ainsi une de ses promesses de campagne d'établir une fiscalité plus juste. « L'un des piliers de ma campagne présidentielle était de changer un code des impôts qui était trop favorable aux riches aux dépens de la classe moyenne », a déclaré le dirigeant démocrate lors d'une courte allocution nocturne à la Maison Blanche.
« Ce soir, nous l'avons fait grâce aux voix des démocrates et des républicains au Congrès », a ajouté Barack Obama, 20 minutes à peine après que la Chambre des représentants à majorité républicaine eut emboîté le pas au Sénat dominé par les démocrates en adoptant un projet de loi augmentant notamment le taux d'imposition des foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an.
Barack Obama, qui avait interrompu ses vacances dans son archipel natal de Hawaii (Pacifique) au lendemain de Noël pour revenir gérer à Washington cette énième crise avec les républicains du Congrès, devait reprendre son avion Air Force One dans la nuit pour retrouver près de la capitale Honolulu son épouse et ses filles, restées sur place, a annoncé la Maison Blanche.
Mais avant cela, il a mis en garde ses adversaires contre la tentation de prendre leur revanche budgétaire lors d'autres échéances qui se profilent à l'horizon , comme le nécessaire relèvement du plafond légal de la dette d'ici à la fin du premier trimestre. « Je négocierai sur beaucoup de choses, mais je ne débattrai pas encore avec le Congrès sur la nécessité d'acquitter les factures induites par les lois déjà adoptées », a-t-il martelé, en rappelant l'épisode de l'été 2011, quand une telle échéance avait coûté aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par l'agence Standard and Poor's.

Nouveau compte à rebours

Mais d'autres républicains de l'assemblée, en particulier soutenus par la mouvance populiste d'ultra-droite « Tea Party », ont refusé le texte au nom de leur principe de rejeter toute hausse d'impôts. Cette résolution de la crise aux dernières heures de la journée de mardi arrive à point pour éviter un éventuel décrochage des places financières, en particulier Wall Street, qui rouvriront mercredi matin après la trêve du Nouvel An et avaient manifesté leur nervosité lors du cheminement tortueux des négociations depuis novembre.
Le Sénat, siégeant une nuit de la Saint-Sylvestre pour la première fois en plus de 40 ans, avait en premier adopté le texte mardi peu après 02H00 du matin (07H00 GMT) à une écrasante majorité (89 voix contre huit). Ce compromis avait été négocié par le vice-président Joe Biden et le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.
Le président a dû transiger et certains dans le camp démocrate ne cachaient pas leur déception: il avait défendu avec force pendant sa campagne de réélection un seuil à 250.000 dollars plutôt qu'à 450.000. Toutefois, en repoussant de deux mois des décisions sur les coupes pour lutter contre les déficits, l'accord entériné mardi enclenche un nouveau compte à rebours vers un « mur budgétaire » qui pourrait s'avérer encore plus ardu à résoudre.
Le Congrès devra en effet relever au premier trimestre le plafond légal de la dette américaine, atteint officiellement lundi, une procédure qui avait donné lieu en 2011 à une crise politique







Chavez sait que son état de santé est « compliqué »

Selon le vice-président vénézuélien, Hugo Chavez est victime « de nouvelles complications » suite à son opération.

AFP
AFP
Le président vénézuélien Hugo Chavez est « conscient » des difficultés de sa situation post-opératoire, a assuré mardi son vice-président et successeur désigné Nicolas Maduro, qui s'est efforcé de démentir les rumeurs alarmistes deux jours après avoir fait état d'une détérioration de sa santé.
Hospitalisé depuis trois semaines à Cuba, où il a été opéré pour la quatrième fois d'un cancer, le président est « conscient de la complexité de son état », a indiqué Nicolas Maduro depuis la Havane lors d'un entretien avec la chaîne de télévision vénézuélienne Telesur . « J'ai pu le voir à deux reprises, parler avec lui (...) Je lui ai serré la main droite, puis il m'a embrassé avec une force gigantesque », a-t-il raconté, sans toutefois être véritablement rassurant sur l'évolution de l'état de santé du président qui est censé prêter serment pour un nouveau mandat le 10 janvier.
« Il est toujours sous surveillance, poursuit ses traitements, c'est une situation complexe (...) Il y a parfois de légères améliorations, parfois une situation stationnaire », a poursuivi Nicolas Maduro. Le Venezuela retient son souffle depuis que le vice-président a interrompu dimanche les préparatifs pour le Nouvel An en annonçant à la télévision, depuis Cuba, une aggravation de l'état de Hugo Chavez, 58 ans, opéré le 11 décembre pour traiter un cancer dans la zone pelvienne détecté en juin 2011. « Nous avons été informés de nouvelles complications apparues à la suite de son infection respiratoire », et ces complications « doivent être soignées avec un traitement non dénué de risques », avait révélé M. Maduro.

Multiples rumeurs

Arrivé le 29 décembre à La Havane, le vice-président, qui est également ministre des Affaires étrangères et a été désigné comme héritier par le président avant son départ, a précisé mardi soir qu'il rentrerait mercredi à Caracas. Alors que même ses partisans ont quasiment exclu que Hugo Chavez soit en état de prêter serment à la date prévue, les réseaux sociaux bruissent de rumeurs annonçant sa mort tandis que d'autres multiplient les témoignages de solidarité avec le président.
Mardi, le quotidien espagnol ABC, a lui rapporté sur sa page internet que le président vénézuélien se trouvait en « coma artificiel », sans toutefois identifier ses sources. Des rumeurs que le gouvernement s'efforce de faire taire depuis le début de la semaine. « Nous demandons à notre peuple (...) d'avoir confiance » dans les informations fournies par les autorités, a exhorté mardi M. Maduro, assurant une nouvelle fois que le président « sortira de cette situation plus tôt que tard ».
Le dirigeant de l'opposition lui même, Henrique Capriles, a appelé mardi à ne pas « tomber dans les rumeurs ni dans les haines », dans un tweet. Indice du climat d'inquiétude qui règne sur le pays, les rues de Caracas étaient pratiquement vides mardi, pour la nouvelle année.
Dans le quartier très « chaviste » du 23 janvier, on s'efforçait toutefois d'entretenir la flamme et de maintenir une ambiance de jeux et de fête. « Les gens ont fêté le 31 décembre avec mélancolie, mais les riverains sont convaincus de Chavez reviendra », assurait un responsable de la commune, s'identifiant comme « Miguel, du 23 janvier ». « Cette nuit à la maison, nous sommes couchés tôt. Que pouvions-nous faire? Nous avons prié et nous sommes couchés », confiait de son côté Elisabeth Tores, assurant que le président « lui manque ».

Serment le 10 janvier

Réélu confortablement en octobre pour un nouveau mandat de six ans, Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999, était censé prêter serment le 10 janvier devant l'Assemblée nationale. Face à l'imminence de cette date, le pouvoir souhaite repousser la cérémonie, inscrite dans la Constitution, d'une façon qui ne soit pas interprétée « comme un coup d'Etat institutionnel », a estimé l'analyste Luis Vincent Léon. Jusqu'à présent, M. Maduro et le président de l'Assemblée nationale, Dionysos Cascabelle, évoquent la possibilité d'une prestation de serment ultérieure, devant le Tribunal suprême de justice.
Selon la loi fondamentale, en cas d'impossibilité du président d'assumer ses fonctions, il revient au vice-président ou au président de l'Assemblée, selon les interprétations, d'assumer l'intérim et de convoquer des élections anticipées. Henrique Capriles, battu par M. Chavez lors de la présidentielle du 7 octobre et qui pourrait affronter M. Maduro dans les urnes, a admis que la date de prise de fonction pourrait être repoussée.
La rareté des informations sur la santé de M. Chavez contribue à alimenter l'inquiétude de ses partisans. Depuis qu'il est parti se faire soigner à La Havane, aucun communiqué médical n'a été publié. C'est le gouvernement vénézuélien qui informe au compte-gouttes sur son état de santé dans de brefs communiqués que doivent obligatoirement diffuser toutes les radios et les télévisions du pays.
SOURCE AFP










L'impact sur les finances publiques de la censure de certaines dispositions du budget 2013 par le Conseil constitutionnel dépasse le milliard d'euros, soit le double du montant évoqué après la décision des Sages, affirme le quotidien économique les Echos de mercredi.
L'impact sur les finances publiques de la censure de certaines dispositions du budget 2013 par le Conseil constitutionnel dépasse le milliard d'euros, soit le double du montant évoqué après la décision des Sages, affirme le quotidien économique les Echos de mercredi.
L'impact sur les finances publiques de la censure de certaines dispositions du budget 2013 par le Conseil constitutionnel dépasse le milliard d'euros, soit le double du montant évoqué après la décision des Sages, affirme le quotidien économique les Echos de mercredi.
Le journal, qui s'appuie sur les données extraites de différents documents budgétaires et parlementaires, estime que le coût final de la décision du Conseil pourrait être bien supérieur au montant de 400 à 500 millions d'euros mentionné de source gouvernementale après la décision de samedi.
Ces annulations "ne remettent pas en cause l'équilibre général du budget", avait-on alors souligné, en ajoutant que le gouvernement n'aurait pas besoin de rechercher des recettes nouvelles d'urgence pour combler ce trou.
Selon les Echos, l'annulation d'une disposition sur les revenus des capitaux mobiliers devrait coûter près d'un demi-milliard à elle seule.
Autre disposition annulée par le Conseil: le mode de calcul du plafonnement des impôts à 75% des revenus. La facture pour les finances publiques pourrait être comprise entre 100 et 200 millions d'euros.
A cette addition s'ajoute le coût de l'annulation de la taxe à 75% pour les revenus de plus d'un million d'euros dont le produit avait été estimé à 210 millions d'euros. L'annulation de dispositions jugées comme n'ayant pas leur place en loi de Finances va priver l'Etat de 126 millions supplémentaire.
Enfin, l'annulation de l'article modifiant la fiscalité des plus-values immobilières devrait se traduire par une perte de 180 millions d'euros pour les finances publiques, qui ne sera que très partiellement compensée par une économie de 20 millions liée à la suppression de l'abattement exceptionnel de 20% sur le foncier bâti.
Un manque à gagner de 200 millions d'euros de prélèvements sociaux est à aussi prévoir. En revanche, la censure de certains articles devrait permettre à l'Etat de réaliser quelques modestes économies, affirme le journal.










INSURRECTION

 

Mobilisation après l'arrestation d'un écrivain saoudien pour tweets blasphématoires

Le Monde.fr avec AFP

Le compte Twitter de Turki Al-Hamad. 
Le compte Twitter de Turki Al-Hamad. | DR

Quelque 500 intellectuels, pour la plupart saoudiens, ont adressé une pétition au prince héritier Salman ben Abdel Aziz réclamant la libération d'un écrivain libéral arrêté pour des propos sur Twitter jugés offensants envers l'islam.
"Nous espérons, réclamons et nous attendons une décision rapide pour corriger cette grave erreur commise" à l'égard de Turki Al-Hamad, affirme le texte de la pétition mise en ligne, qui appelle à "la libération immédiate et inconditionnelle" de l'écrivain. Parmi les signataires figurent Manal Al-Charif et Najla Hariri, deux militantess ayant défié l'interdiction de conduire pour les femmes dans le royaume, ainsi que l'éditorialiste Ahmad Adnan. La pétition réclame que "des excuses publiques" soient adressées à Hamad pour son arrestation.
"UN NOUVEAU NAZISME"
L'écrivain et éditorialiste de renom avait été arrêté le 24 décembre sur ordre du ministre de l'intérieur, le prince Mohammed ben Nayef ben Abdel Aziz, qui a été alerté par des responsables d'une association religieuse, selon ses proches.
Turki Al-Hamad s'en était notamment pris sur Twitter à ceux qui donnent selon lui, une lecture extrémiste du "message d'amour" du prophète Mahomet. Cet écrivain connu pour son franc-parler s'est également élevé contre un "nouveau nazisme qui se profile dans le monde arabe et qui est l'islamisme extrême". Ces tweets et d'autres ont provoqué une polémique sur les réseaux sociaux entre ceux qui défendaient l'écrivain et d'autres qui dénonçaient ses propos dans le royaume ultra-conservateur.
Voici une de ses réflexions sur l'état de l'islam, traduite, parmi d'autres, par Courrier international : "Il sera difficile de combler le fossé qui nous sépare du monde contemporain. Ils [les islamistes ou les docteurs de la foi] nous bernent en parlant de la loi de Dieu [charia], alors que celle-ci n'est que le produit de leurs cerveaux. Notre Prophète [Mahomet] avait rectifié la doctrine d'Abraham. L'heure est venue de rectifier la doctrine de Mahomet. Ils nous baratinent avec des détails et oublient la grandeur [de l'islam]. Un nouveau nazisme se lève sur le monde arabe. Son nom est islamisme, mais l'époque du nazisme est révolue et le soleil se lèvera à nouveau. Le Prophète a apporté une doctrine humaniste, mais certains l'ont transformée en doctrine de haine de l'homme. Toutes les religions appellent à l'amour. Celui qui a ne serait-ce qu'une graine de haine dans son cœur ne vaut rien, même s'il prie et jeûne."
 PEINE DE MORT
Un autre Saoudien, Raef Badaoui, cofondateur du "réseau libéral" appelant à lutter contre l'emprise des religieux sur la vie publique, avait été arrêté en juin et est poursuivi pour apostasie. Amnesty International avait appelé à sa libération.
Un journaliste et blogueur saoudien, Hamza Kashgari, avait été livré en février par la Malaisie au royaume pour y être jugé pour blasphème à la suite de commentaires sur Twitter jugés insultants à l'égard du prophète Mahomet.
Les commentaires de Kashgari avaient provoqué des appels en faveur de son exécution, malgré son repentir. La charia, la loi islamique, strictement appliquée en Arabie saoudite, prévoit la peine de mort pour apostasie, mais les accusés peuvent en général faire repentance et échapper à la décapitation








ECONOMIE

 

Air France va fermer ses bases à Marseille, Nice et Toulouse

Air France pensait créer un modèle rentable avec une utilisation plus intensive des avions et un allongement des horaires du personnel navigant.
Air France pensait créer un modèle rentable avec une utilisation plus intensive des avions et un allongement des horaires du personnel navigant.

INFO LE FIGARO - Ouvertes ces derniers mois, elles devaient réorganiser l'activité court et moyen-courrier, tout en baissant les coûts. Leur échec commercial contraint la compagnie à revoir sa stratégie.
 
Évolutions en vue chez Air France. Les dirigeants de la compagnie s'apprêtent à annoncer dès janvier plusieurs projets d'envergure pour relancer l'activité court et moyen-courrier. Parallèlement, ils préparent, dans la plus grande discrétion, l'enterrement des trois bases de province ouvertes depuis un an, et qui n'ont pas atteint leur objectif. Selon nos informations, l'arrêt des bases de ­Marseille, Nice et Toulouse pourrait être annoncé en septembre.
Ce projet de bases de province, concocté en 2011 par Pierre-Henri Gourgeon, alors directeur général d'Air France-KLM, était pourtant présenté à l'époque comme la riposte du groupe aux compagnies low-costs. Le principe était simple: en installant des appareils et des personnels dans ces trois villes - où ils passent la nuit - et en ouvrant de nouvelles destinations depuis la province vers les grandes villes d'Europe et du bassin méditerranéen, Air France pensait être capable de créer un modèle d'organisation plus rentable. Grâce à une utilisation plus intensive des avions et un allongement des horaires des personnels navigants, la productivité devait s'améliorer de 15 %.
Bruno Matheu, le directeur général délégué commercial d'Air France, avait annoncé la couleur quelques semaines après l'ouverture de la base de Marseille, fin 2011: Marseille, Toulouse et Nice (ouvertes en avril 2012) devaient compter 50 nouvelles lignes, accroître le trafic de 30 % et apporter 950 millions d'euros de recettes fin 2012.
L'heure de ce bilan a sonné, et le compte n'y est pas. «Ce n'est clairement pas une réussite économique, confie un cadre d'Air France. Le projet était trop axé sur la réduction des coûts mais peu lisible d'un point de vue marketing. Les clients n'ont pas vraiment compris leur intérêt.»

Nouvelle gamme de services

Interrogé par Le Figaro, un porte-parole d'Air France a déclaré mardi que «le succès de ces bases est avant tout opérationnel» et qu'«un bilan sera dressé en septembre. Mais aucune décision n'est prise». Un projet d'arrêt des bases dans quelques mois risquerait de compliquer la réorganisation engagée dans le cadre du plan Transfom.
Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France, présentera le 7 janvier une nouvelle gamme de services sur les vols court et moyen-courriers. Sur un même vol, les passagers pourront, au choix, soit acheter des vols secs sans service (bagages, repas, flexibilité des horaires…) et payer le même prix que sur une low-cost, soit s'offrir un billet classique service compris, soit bénéficier du confort d'une classe affaires. Trois semaines plus tard, le voile devrait être levé sur le projet de «pôle régional» d'Air France, l'activité des trois filiales régionales Britair, Regional et Airlinair.
Alexandre de Juniac avait souligné à son arrivée, il y a un an, qu'il appréciait l'esprit d'entreprise des bases de province. Il avait aussi insisté sur leur réactivité, en expliquant qu'il supprimerait très vite les lignes qui ne marchaient pas, tout en promettant que l'activité point à point (c'est-à-dire sans correspondance) d'Air France devrait atteindre l'équilibre en 2013.









Ce qui change en 2013, les voeux de Montebourg, Air France : la revue de presse de l'industrie

Par 

Nouvelle République - 2/01/13
© capture d'écran


En ce début d'année, sur la toile et en une des journaux, fleurissent les sujets sur ce qui a changé au 1er janvier 2013. De saison également, les politiques adressent leurs voeux pour cette nouvelle année.
Ce qui va changer au 1er janvier
Difficile de passer à côté ce matin. Sur les ondes, à la télévision, dans les journaux, on énumère ce qui a changé au 1er janvier 2013. Le Huffington Post dresse la liste en diaporama : le prix du gaz, la taxe sur la bière, ainsi que la hausse des impôts. 2013 marquera aussi la fin des ampoules à filaments.
Les voeux d'Arnaud Montebourg
Le ministère du Redressement productif publie, sur son site, une vidéo dans laquelle le ministre Arnaud Montebourg adresse ses voeux pour l'année 2013. Sur fond de Made in France, il déclare la guerre au "déclin industriel", comme le relève Europe 1. "Je suis le ministre de l'hospitalité industrielle, entièrement mobilisé pour que les entreprises s'investissent et investissent en France. La relocalisation des activités est la mère des batailles que nous menons. C'est le sens des 20 milliards du pacte de compétitivité que la nation a mis sur la table au bénéfice des entreprises et dont les effets se feront sentir des 2013", affirme-t-il.

Les bases de province, un échec commercial pour Air France
Les bases de provinces installées par la compagnie aérienne à Marseille, Nice et Toulouse pour répondre à l'offensive des compagnies aériennes étrangères à bas coûts en France se sont révélées un échec commercial, affirme Le Figaro ce mercredi 2 janvier. "Ce n'est clairement pas une réussite économique", indique un cadre anonyme du groupe, cité par le journal. Cet échec "contraint la compagnie à revoir sa stratégie", indique le quotidien.









Volotea, la compagnie qui veut concurrencer Easyjet et Ryanair en France

La compagnie aérienne implante une base à Bordeaux après celle de Nantes.Elle vise un doublement de son activité en 2013.

Volotea a transporté 600.000 passagers en 2012, dont 100.000 via l\'aéroport de Nantes Atlantique. Elle vise en 2013 un total de 1,3 million de passagers. - Photo Baptiste Fenouil / RéA
Volotea a transporté 600.000 passagers en 2012, dont 100.000 via l'aéroport de Nantes Atlantique. Elle vise en 2013 un total de 1,3 million de passagers. - Photo Baptiste Fenouil / RéA
Volotea monte en puissance à Nantes. La compagnie espagnole à bas coûts, qui a installé en juin dernier sa principale base française sur l'aéroport Nantes Atlantique, y totalisera 100.000 passagers en 2012 et plus de 200.000 en 2013. Elle a ainsi assuré près de 40 % de la croissance de l'aéroport nantais en 2012, lequel a vu son trafic progresser de 12 % fin novembre à plus de 3,5 millions de passagers. En six mois, elle a mis en place 20 lignes depuis Nantes, dont récemment Grenoble et Tenerife. Certes, des ajustements ont eu lieu. Metz et Milan seront supprimées en raison d'un taux de remplissage insuffisant pour la première et de prix moyen insuffisant pour la seconde. Mais une ligne Nantes-Palerme sera ouverte en avril puis un Nantes-Florence début juin. La compagnie fait état d'un taux de remplissage de 72 %. Un troisième avion sera mis en service depuis Nantes avec, à la clef, le recrutement de 25 à 30 salariés. L'effectif sera porté à 80 personnes sur la base nantaise.

« Un avion de plus par an »

La compagnie reste fidèle à une flotte uniquement constituée de Boeing 717 de 125 places en location, un avion pourtant peu répandu. Pour la suite, « nous considérons un développement à long terme à Nantes », indique Carlos Muñoz, PDG de la compagnie. « A terme, dans deux à trois ans, il est faisable de disposer de cinq avions, pour de 300.000 à 400.000 passagers. Un avion de plus par an, c'est possible, mais tout dépend de la concurrence dont celle d'Air France. » La compagnie est en particulier en concurrence frontale avec Transavia, la filiale économique d'Air France, sur Venise.
Détenue à 26 % par Carlos Muñoz et Lázaro Ros, et pour le reste par trois fonds espagnols et américains (Sinaer Inversiones, Axis Participaciones Empresariales et CCMP Capital Advisors), la compagnie parie sur le développement de liaisons entre les villes moyennes, principalement en Italie, France et Espagne. « Nous avons choisi Nantes en fonction du marché potentiel, après une analyse route par route », mentionne Carlos Muñoz. Volotea prévoit également d'ouvrir en mars une deuxième base française à Bordeaux avec deux appareils pour desservir 13 destinations. Sept sont déjà en place. Si la compagnie ne dévoile pas son chiffre d'affaires, elle fait état d'un total de 600.000 passagers en 2012, dont 42 % sur le marché français. L'objectif 2013 est fixé à 1,3 million de passagers, selon Carlos Muñoz, qui évoque une situation « proche de l'équilibre » dès cette année. La compagnie, qui emploie 240 salariés dont 180 navigants, a programmé une centaine de recrutements.
EMMANUEL GUIMARD









JUSTICE ?

 

Takieddine vise Sarkozy

Pour la première fois, l’intermédiaire en armements, mis en examen dans l’affaire Karachi, a affirmé au juge Van Ruymbeke détenir les preuves d’un financement par la Libye de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy.

Elisabeth Fleury




Paris,  samedi. Selon Ziad Takieddine, le régime libyen de Muammar Kadhafi se serait montré particulièrement généreux envers Nicolas Sarkozy lors de sa première campagne présidentielle, mais aussi après son accession à l’Elysée.

Paris, samedi. Selon Ziad Takieddine, le régime libyen de Muammar Kadhafi se serait montré particulièrement généreux envers Nicolas Sarkozy lors de sa première campagne présidentielle, mais aussi après son accession à l’Elysée. | (LP/Frédéric Dugit.)

Acculé par la , lâché par ses anciens amis, soumis à un contrôle judiciaire qui l’empêche de sortir du territoire français, Ziad Takieddine, l’intermédiaire franco-libanais en contrats d’armement, a décidé de contre-attaquer. Déjà plusieurs fois mis en examen dans l’affaire Karachi pour complicité et recel d’abus de biens sociaux et faux témoignage, il vise cette fois-ci une autre cible : et ses anciens lieutenants, au premier rang desquels l’ex-secrétaire général de l’Elysée, devenu plus tard ministre de l’Intérieur .
Le 19 décembre, Takieddine, de nouveau entendu par le juge Renaud Van Ruymbeke qui l’interrogeait à sa demande sur son éventuelle complicité dans le financement illicite de la campagne Balladur de 1995, a largué une petite bombe. Le régime libyen de Muammar Kadhafi, explique-t-il au juge, se serait montré particulièrement généreux envers la France. Son aide financière ne s’est pas limitée à la campagne du candidat Sarkozy, assure-t-il. Elle s’est poursuivie après l’accession de ce dernier à l’Elysée.
« Je peux vous fournir les éléments existants sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy », promet Ziad Takieddine. Le montant de cette aide dépasserait les 50 M€, somme un temps évoquée par l’un des fils du dictateur. Elle aurait été très abondante « en décembre 2006 et janvier 2007 », ajoute l’intermédiaire franco-libanais. Il évoque plusieurs rencontres entre Béchir Saleh, alors secrétaire particulier de Muammar Kadhafi, et Claude Guéant qui, à l’époque, était directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. « Guéant donnait alors à Saleh les indications bancaires nécessaires aux virements », assure Takieddine. De retour en Libye, Béchir Saleh aurait systématiquement rendu compte de ces rencontres, par écrit, au Guide de la révolution. Ces comptes rendus seraient entre les mains de Mamoudhi Bagdadi, le dernier Premier ministre de Kadhafi, récemment livré aux autorités libyennes après avoir été longtemps protégé par la France. « Il est prêt à vous les fournir », s’engage Ziad Takieddine, qui n’en est pas resté là.
« J’ai les preuves que trois sociétés françaises ont bénéficié en Libye de contrats pour des prestations fictives », assure Ziad Takieddine au magistrat. Les montants évoqués par l’intermédiaire sont faramineux : « plus de 100 M€ ». Il s’agissait de préparer « l’événementiel pour les festivités du 40e anniversaire de la révolution libyenne qui devait avoir lieu le 1er septembre 2011 », détaille l’intermédiaire. Une couverture permettant en réalité à ces entreprises de percevoir secrètement d’importantes sommes. « J’ai les contrats, les transferts d’argent, les destinataires, les montants », assure Ziad Takieddine lors de son audition. Le fils de Claude Guéant, affirme-t-il, serait « dirigeant et actionnaire » de l’une de ces sociétés.
Tentative de leurrer le juge Van Ruymbeke, qui l’a mis plusieurs fois en examen dans son enquête sur le dossier Karachi? Coup de bluff destiné à rappeler son pouvoir de nuisance? Contacté, Ziad Takieddine, qui se dit « écœuré par la corruption généralisée en France », persiste et signe. « Oui, la Libye a financé Sarkozy et Guéant », assure-t-il. Quant aux preuves, il affirme les avoir vues, savoir où elles se trouvent, mais se réserver la possibilité de les fournir, ou non, à la justice. « Il faudra qu’une nouvelle enquête, distincte de celle en cours sur Karachi, soit ouverte sur la question du financement libyen », exige l’intermédiaire. L’avocat de Nicolas Sarkozy était injoignable hier.


Le Parisien








Athènes secoué par un scandale d'évasion fiscale

Enquête parlementaire ouverte contre l'architecte du plan de rigueur de 2010.
Georges Papaconstantinou impliqué dans de l'évasion fiscale.

Georges Papaconstantinou devra expliquer la disparition de noms sur une liste de potentiels évadés fiscaux - . Photo Bloomberg
Georges Papaconstantinou devra expliquer la disparition de noms sur une liste de potentiels évadés fiscaux - . Photo Bloomberg
Le Parlement grec a été saisi lundi d'une demande d'enquête sur les responsabilités de l'ancien ministre des Finances Georges Papaconstantinou, dans une affaire de fraude fiscale. La constitution de cette commission d'enquête, par vote en session plénière dans un délai de quinze jours, ouvrirait la voie à des poursuites pénales contre l'architecte, avec le chef du gouvernement de l'époque, Georges Papandréou, du plan de rigueur de 2010 lancé en échange de l'aide internationale pour éviter à la Grèce de sortir de la zone euro.
Un plan de rigueur qui a amputé les revenus des nombreux Grecs vivant des dépenses publiques. Ce qui explique leur colère devant les dernières révélations, après des mois de spéculations et de démentis, selon lesquelles les noms de deux cousines de Georges Papaconstantinou avaient été rayés d'une liste confidentielle de 2.063 personnalités, avocats, médecins, entrepreneurs, hommes politiques, titulaires de comptes à numéros dans la banque HSBC en Suisse.

Une liste à trois inconnus

Détenir un compte helvétique est, certes, légal, mais laisse fortement soupçonner du délit d'évasion fiscale, un fléau au demeurant généralisé en Grèce. D'ailleurs, selon un sondage, publié dimanche, 68 % des Grecs estiment que le gouvernement d'Antonis Samaras ne lutte pas efficacement contre la fraude fiscale.
Georges Papaconstantinou dément avoir trafiqué cette liste, qui lui avait été remise en 2010 par Christine Lagarde, alors ministre française des Finances. Au vu de « clairs indices » du parquet, le Pasok (socialiste) a néanmoins annoncé vendredi son exclusion du parti et l'ouverture d'une enquête parlementaire. Le Pasok est membre de l'alliance gauche-droite au pouvoir chargée d'appliquer la dernière mouture du plan de rigueur.
Les autorités étaient restées sans réaction après avoir reçu la « liste Lagarde ». La liste avait été publiée par un journal grec, acquitté en novembre des charges de violation de données personnelles. Des enquêteurs grecs se sont rendus la semaine dernière à Paris pour obtenir l'original de la liste Lagarde, qui comportait trois noms de plus que la liste remise par Georges Papaconstantinou à ses services.
Yves Bourdillon









Les violeurs de l'étudiante indienne ont voulu l'écraser après l'agression

Le Monde.fr avec AFP
Une enfant rend hommage à l'étudiante indienne morte après un viol collectif. 
Une enfant rend hommage à l'étudiante indienne morte après un viol collectif. | REUTERS/KRISHNENDU HALDER

Les violeurs d'une jeune étudiante dans un bus à New Delhi, décédée samedi, ont tenté de l'écraser après l'agression, a rapporté mercredi la presse, citant un accablant rapport de police.

Le petit ami de l'étudiante, battu à coup de barres de fer et jeté du bus après le viol à plusieurs reprises de la jeune femme, a réussi à temps à la mettre hors de portée du bus qui se préparait à l'écraser, selon le rapport de 1 000 pages de la police qui doit être présenté à la justice jeudi.
Selon plusieurs quotidiens et des chaînes de télévision, la jeune femme, décédée samedi soir des suites du viol survenu le 16 décembre, a mordu trois de ses agresseurs pour tenter de leur échapper. Les morsures, ainsi que du sang, du sperme et des cheveux, de même que le témoignage du petit ami devraient servir de preuves contre les accusés, selon la presse et des sources policières.
TENTATIVE DE DESTRUCTION DE PREUVES
Six personnes ont été arrêtées. Cinq hommes devraient passer en jugement jeudi pour meurtre et viol devant un tribunal mis en place spécialement. Le sixième suspect, âgé de 17 ans, devrait être jugé par un tribunal pour enfants.

"La femme et son ami ont été déshabillés et jetés hors du bus", rapporte le quotidien The Indian Express. "Son ami l'a mise à l'écart lorsqu'il a vu que le bus faisait marche arrière pour l'écraser." Selon The Times of India, l'un des éléments d'accusation que compte présenter la police porte sur la destruction de preuves par le chauffeur du bus, qui a pris part au viol de l'étudiante : selon le rapport, ce dernier a tenté de laver le véhicule et a brûlé les vêtements arrachés à la victime.
La nature particulièrement violente de cette attaque a fait exploser la colère jusque-là contenue en Inde contre les agressions et viols commis en toute impunité dans ce pays. Devant la vague d'indignation et de condamnations internationales, le premier ministre, Manmohan Singh, s'est engagé à alourdir les peines prévues pour les auteurs de crimes sexuels. Un groupe d'experts dirigé par un ancien président de la Cour suprême a été mis en place dans cette perspective

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