DANS LA SERIE ON N'EN A RIEN A FOUTRE
Après Depardieu, Bardot menace de demander la nationalité russe
L’actrice française menace de demander la nationalité russe… si deux éléphantes tuberculeuses du zoo de Lyon sont euthanasiées.
Brigitte Bardot a menacé de demander la nationalité russe si les autorités françaises décidaient d’euthanasier deux éléphantes malades à Lyon, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué signé de sa main.
« Si ceux qui ont le pouvoir ont la lâcheté et l’impudence de tuer les deux éléphantes Baby et Népal (…) j’ai pris la décision de demander la nationalité russe afin de fuir ce pays qui n’est plus qu’un cimetière d’animaux », écrit l’actrice.
Brigitte Bardot avait déjà écrit à François Hollande à propos du sort des deux éléphantes mais n’avait jamais reçu de réponse.« Ma fondation est mobilisée pour empêcher la mise à mort de deux éléphantes (…) nous demandons une contre-expertise » avait-elle dit début janvier.
« Mon Premier Ministre préféré »
L’actrice française semble au contraire fervente supportrice du Président Russe. L’an dernier, elle l’avait « personnellement et très sincèrement remercié » d’avoir entendu son appel à propos des phoques du Groenland. « Après les Etats-Uns et l’Union européenne, la Fédération de Russie ne sera plus complice de cette boucherie à ciel ouvert » s’était réjouie Bardot, souhaitant même le meilleur à son « Premier Ministre préféré ».
Une euthanasie qui suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale
Cette annonce intervient en pleine polémique sur l’exil fiscal annoncé de Gérard Depardieu, qui vient d’obtenir la citoyenneté russe auprès du président Vladimir Poutine.
Le sort des deux éléphantes menacées d’euthanasie à Lyon, Baby et Népal, suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale depuis la mi-décembre, dont la fondation Brigitte Bardot. Un pourvoi vient d’être déposé au Conseil d’Etat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l’euthanasie décidée par la préfecture, selon laquelle les deux pachydermes sont atteints de tuberculose. Une affirmation contestée par les associations. Ce pourvoi n’a pas d’effet suspensif.
Le 21 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l’euthanasie des deux bêtes, après le décès par tuberculose, une maladie contagieuse de l’animal à l’homme, d’une troisième éléphante.
INSURRECTON
Des journalistes chinois se rebellent après la censure d’un éditorial
C'est une lame de fond qui frappe les réseaux sociaux chinois depuis mercredi 2 janvier au soir. On n'avait pas vu depuis longtemps une telle mobilisation sur un sujet, en dépit des efforts des opérateurs des sites pour "harmoniser" les critiques qui se déversent : en cause, la censure du traditionnel éditorial de Nouvel An de l'hebdomadaire réformiste Nanfang Zhoumo, basé dans la province méridionale de Guangdong. Le texte appelait la Chine à poursuivre la réforme politique et à s'engager dans la voie d'un gouvernement constitutionnel. Un thème dans l'air du temps au sein des milieux intellectuels réformistes, alors que Xi Jinping vient d'être désigné à la tête du Parti communiste chinois (PCC), comme l'a montré le succès récent de la vidéo d'un professeur de Pékin consacrée à ce sujet. Mais le chef de la propagande de la province, arrivé en mai 2011 et qui semble avoir pour mission de mettre au pas le groupe de presse Nanfang, ne l'a pas apprécié et l'a remplacé par deux billets, avec des erreurs factuelles et des fautes.
Mais l'époque a changé. A l'heure du Weibo, le texte censuré a été tweeté et retweeté. Un échec pour la censure. Des journalistes de l'hebdomadaire ont publié une lettre ouverte pour condamner la censure. Des appels à la démission du chef provincial de la propagande, Tuo Zhen, circulent, tout comme des lettres de soutien à l'hebdomadaire et aux journalistes, comme celle-ci émanant d'étudiants d'une école de journalisme de Nankin.
Des avocats de Pékin se sont pris en photo avec le message "Soutien au Nan(fang) Zhou(mo)"
Mais aussi des étudiants ("Soutien au Nanfang Zhoumo" est écrit sur le tableau).
Certains internautes, travaillant probablement dans le milieu des médias, ont fait état d'une instruction donnée par téléphone, vendredi 4 janvier, par le département de la propagande : "Aucun média, y compris les microblogs officiels et les comptes personnels des employés, ne doivent rediffuser les commentaires sur l'affaire du Nanfang, ni le commentaire du "Global Times" [Ce journal officiel a jugé que le système de contrôle des médias devait s'adapter à une société plus ouverte, mais que les médias chinois devaient rester sous la coupe du pouvoir politique]."
François Bougon
POLITIQUE
Centrafrique: Bozizé se prépare à des négociations avec une rébellion hétéroclite
Le Séléka a stoppé l'offensive qu'il avait lancée le 10 décembre dans l'attente des négociations, le gros de ses troupes étant toujours positionné à Sibut, à 160 km de Bangui.
Le régime a commencé à fourbir ses arguments pour les pourparlers qui devraient s'ouvrir mardi prochain. Le ministre de l'Administration territoriale Josué Binoua a ainsi accusé la rébellion d'être majoritairement composée d'étrangers des guerres du Tchad, du Soudan et de Libye, et de prêcher un islam rigoriste.
Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait lui adopter vendredi une déclaration, proposée par la France, pour soutenir ces négociations, ont indiqué des diplomates.
"La grande partie de la troupe (de la rébellion) est constituée très largement des Toro Boro, les rebelles soudanais du Darfour (...). Il y les résidus des forces du (rebelle tchadien) Mahamat Nouri qui a été expulsé de Khartoum. Plus d'autres combattants de morphologie libyenne", a déclaré M. Binoua.
Selon lui, "M. (Moussa Mohammed) Dhaffane et Nourredine (Younous Adim Birema), qui sont les deux principaux responsables de cette rébellion, ont étudié en Arabie Saoudite, au Qatar. Ils prônent le wahhabisme à qui veut l'entendre. Ils le prêchent".
Le wahhabisme est une doctrine rigoriste sunnite de l'islam d'origine saoudienne, voisine du salafisme.
Le ministre s'est aussi interrogé sur les sources de financement des rebelles: "La rébellion Séléka met en exergue son arsenal militaire, lequel a un coût. Qui leur a donné l'argent? Qui finance?"
Enfin, selon lui, les rebelles n'occupent pas "80% du territoire comme ils le disent" mais seulement "six des seize préfectures du pays, soit 37% du territoire", habité par 19% de la population. "Ce n'est pas suffisant pour demander le départ du président Bozizé", a affirmé M. Binoua.
Des organisations de défense des droits de l'Homme en Centrafrique ont elles déploré les "exactions" commises par la coalition rebelle dans les villes qu'elle a conquises et celles du pouvoir contre les proches de la rébellion à Bangui.
Les rebelles, qui ont pris les armes pour réclamer le respect de plusieurs accords de paix signés entre le gouvernement et des rébellions et se sont facilement emparés de plusieurs villes du nord et du centre, demandent le départ de M. Bozizé.
Ce dernier s'est déclaré prêt à un dialogue sans condition en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale. Des représentants du Séléka et de l'opposition ont accepté mercredi d'y assister.
La tenue des pourparlers pourrait cependant être compliquée par le caractère extrêmement hétéroclite de la rébellion qui ne présente ni commandement militaire, ni direction politique unifiés, et où les rivalités personnelles n'ont pas tardé à éclater.
Le rôle du médiatique porte-parole Eric Massi est ainsi ouvertement contesté au sein du Séléka, où certains l'accusent de "rouler pour lui même", selon les termes de François Nelson Ndjadder, coordonnateur et délégué en Europe de la Convention patriotique pour le salut du kodro (CPSK), une des composantes du mouvement.
La CPSK a déjà constitué sa propre délégation pour se rendre à Libreville, et d'autres mouvements, y compris de l'opposition politique, demandent aussi à être associés aux négociations, ont indiqué plusieurs sources à l'AFP.
Ces derniers jours, les "porte-parole" ou "commandants" autoproclamés de la rébellion se sont multipliés, le plus souvent issus des rangs de l'opposition en exil.
Jeudi soir, un Front républicain pour l'alternance et la paix (FRAP), une coalition d'opposants récemment créée à Paris, doit tenir une assemblée générale dans la capitale française, en présence de "hautes personnalités centrafricaines", selon son porte-parole Guy Simplice Kodégué.
Au plan interne, la décision du président Bozizé de limoger son propre fils Jean-Francis du ministère de la Défense devrait lui permettre de reprendre la main en lançant un message de confiance aux militaires, selon une source sécuritaire. Jean-Francis a été "sanctionné pour sa nonchalance", a-t-on ajouté de même source.
Pour le principal opposant, l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, le limogeage "est la moindre des choses" après la débandade des Forces Armées centrafricaines.
Selon une source diplomatique, Paris estime que les négociations devraient être le plus ouvertes possible et réunir le gouvernement centrafricain, les oppositions armées ainsi que l'opposition légale démocratique, notamment M. Ziguélé et Jean-Jacques Demafouth, tous deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de janvier 2011, remportée par François Bozizé.
Chavez: "une manipulation des USA"
AFP
Le gouvernement vénézuélien a dénoncé les "manipulations" de l'opposition et la "guerre psychologique médiatique" qui visent selon lui à "déstabiliser" le pays alors que le président Hugo Chavez lutte contre une "grave infection pulmonaire" survenue après son opération du cancer le 11 décembre.
Les deux principales figures du régime de Hugo Chavez, le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello et le vice-président Nicolas Maduro, sont réapparus hier à Caracas après avoir rencontré le président vénézuélien à Cuba. Devant les caméras de la télévision officielle VTV, M. Maduro a accusé l'opposition de tenter de saper la confiance de la population en relayant "mensonges et manipulations".
"Des manipulations effectuées à partir des Etats-Unis"
Peu après, le ministre de l'Information Ernesto Villegas a lu un communiqué gouvernemental mettant "en garde le peuple vénézuélien sur la guerre psychologique que le réseau médiatique transnational a déclenché au sujet de la santé du chef de l'Etat, dans le but ultime de déstabiliser" le Venezuela et de mettre fin à la "révolution socialiste" chère au président.
"Nous savons que ces manipulations sont effectuées à partir des Etats-Unis (...) Ils croient que leur heure est venue et que nous avons entamé une période folle d'offensive de la droite, ici et au niveau international", a déclaré M. Maduro, sans préciser s'il visait le gouvernement américain ou les opposants vénézuéliens basés en Amérique du Nord.
En lisant le communiqué officiel, le ministre a également précisé que le président souffre de "complications" après une "grave infection pulmonaire" survenue lors de l'opération de son cancer à la Havane. Auparavant, le gouvernement avait simplement fait mention d'une "infection respiratoire".
L'opposition veut une commission indépendante sur l'état de santé de Chavez
Devant le flou entretenu autour de la maladie du chef de l'Etat, l'opposition exige que la lumière soit faite sur son état de santé. Jeudi, le maire de Caracas Antonio Ledezma, a proposé que soit dépêchée à Cuba une commission politique et médicale incluant l'opposition chargée d'"établir directement la réalité sur la santé du président".
La nature et la localisation exacte de ce cancer dans la zone pelvienne, diagnostiqué en juin 2011, sont tenues secrètes par les autorités. Le président, omniprésent avant sa maladie, n'est pas apparu sur les médias publics depuis le 10 décembre.
Les deux principales figures du régime de Hugo Chavez, le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello et le vice-président Nicolas Maduro, sont réapparus hier à Caracas après avoir rencontré le président vénézuélien à Cuba. Devant les caméras de la télévision officielle VTV, M. Maduro a accusé l'opposition de tenter de saper la confiance de la population en relayant "mensonges et manipulations".
"Des manipulations effectuées à partir des Etats-Unis"
Peu après, le ministre de l'Information Ernesto Villegas a lu un communiqué gouvernemental mettant "en garde le peuple vénézuélien sur la guerre psychologique que le réseau médiatique transnational a déclenché au sujet de la santé du chef de l'Etat, dans le but ultime de déstabiliser" le Venezuela et de mettre fin à la "révolution socialiste" chère au président.
"Nous savons que ces manipulations sont effectuées à partir des Etats-Unis (...) Ils croient que leur heure est venue et que nous avons entamé une période folle d'offensive de la droite, ici et au niveau international", a déclaré M. Maduro, sans préciser s'il visait le gouvernement américain ou les opposants vénézuéliens basés en Amérique du Nord.
En lisant le communiqué officiel, le ministre a également précisé que le président souffre de "complications" après une "grave infection pulmonaire" survenue lors de l'opération de son cancer à la Havane. Auparavant, le gouvernement avait simplement fait mention d'une "infection respiratoire".
L'opposition veut une commission indépendante sur l'état de santé de Chavez
Devant le flou entretenu autour de la maladie du chef de l'Etat, l'opposition exige que la lumière soit faite sur son état de santé. Jeudi, le maire de Caracas Antonio Ledezma, a proposé que soit dépêchée à Cuba une commission politique et médicale incluant l'opposition chargée d'"établir directement la réalité sur la santé du président".
La nature et la localisation exacte de ce cancer dans la zone pelvienne, diagnostiqué en juin 2011, sont tenues secrètes par les autorités. Le président, omniprésent avant sa maladie, n'est pas apparu sur les médias publics depuis le 10 décembre.
Notre-Dame-des-Landes : les opposants organisent trois jours de "révolte festive"
Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes organisent un festival de musique ce week-end dans le bocage nantais. Les organisateurs espèrent ainsi relancer la mobilisation après la manifestation du 17 novembre dernier. La préfecture de Loire-Atlantique a toutefois interdit l'installation de chapiteaux "pour des raisons de sécurité".
Les organisateurs du Festi-Zad promettent une "confrontation festive directe"
Une "confrontation festive directe", une "action directe créative" ou une "révolte festive". Voilà comment les opposants au projet d'aéroport présentent le Festi-ZAD qui doit se tenir à partir de ce vendredi et jusqu'à dimanche. Les organisateurs promettent 42 concerts et six chapiteaux installés sur la "ZAD", la zone prévue pour la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et occupée en permanence par plusieurs centaines d'opposants.
Sur Facebook, plus de 8.000 personnes affirment qu'ils comptent se rendre sur place pour les concerts. "Nous travaillons à ce que la mobilisation soit de plus en plus importante", explique Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, l'un des comités d'opposants. Le 17 novembre dernier, entre 13.000 et 40.000 manifestants étaient venus manifester sur place.
Bras-de-fer avec la préfecture
La préfecture de Loire-Atlantique a prévenu mercredi soir : pas question d'autoriser l'installation de chapiteaux sur le site pour des raisons de sécurité. Par ailleurs, le communiqué explique qu'aucun "organisateur ne s'est déclaré et les contacts que la préfecture a pris auprès de l'opposition institutionnelle représentée sur le site n'ont pas permis d'identifier les responsables de ce rassemblement". Le texte ajoute que "l'Etat prendra toutefois les mesures pour assurer au mieux la sécurité de cet événement".
De leur côté, les organisateurs ont répliqué qu'ils passeraient outre l'interdiction pour ne pas compromettre la tenue du festival. Par ailleurs, ce mercredi, des échauffourées ont éclaté entre plusieurs occupants de la ZAD et les forces de l'ordre mobilisées sur place pour les expulser.
Otages Arlit: Fabius rassure les familles
AFP
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius dit aux familles que les otages d'Arlit, au Niger, sont "vivants, en bonne santé", malgré des conditions de détention "très dures".
"J'ai confirmé aux familles que leurs proches étaient vivants et en bonne santé, même si leurs conditions de détention sont évidemment très dures", a déclaré Laurent Fabius, dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre ce soir au Quai d'Orsay.
"J'ai également informé les familles que nous avons à nouveau pu faire passer aux otages des produits d'hygiène et des médicaments. Les courriers préparés par les familles leur ont bien été transmis comme les fois précédentes", a ajouté Laurent Fabius.
Le ministre a fait part de la "détermination" des autorités et des entreprises françaises "à obtenir la libération" des otages et leur retour en France "aussi vite que possible".
"Beaucoup de ces informations sont confidentielles et n'ont donc pas à être rendues publiques. Aussi frustrant que cela puisse être, le traitement des affaires d'enlèvement exige en effet la plus grande discrétion, dans un souci d'efficacité", a-t-il rappelé.
© D.R.
"J'ai confirmé aux familles que leurs proches étaient vivants et en bonne santé, même si leurs conditions de détention sont évidemment très dures", a déclaré Laurent Fabius, dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre ce soir au Quai d'Orsay.
"J'ai également informé les familles que nous avons à nouveau pu faire passer aux otages des produits d'hygiène et des médicaments. Les courriers préparés par les familles leur ont bien été transmis comme les fois précédentes", a ajouté Laurent Fabius.
Le ministre a fait part de la "détermination" des autorités et des entreprises françaises "à obtenir la libération" des otages et leur retour en France "aussi vite que possible".
"Beaucoup de ces informations sont confidentielles et n'ont donc pas à être rendues publiques. Aussi frustrant que cela puisse être, le traitement des affaires d'enlèvement exige en effet la plus grande discrétion, dans un souci d'efficacité", a-t-il rappelé.
ECONOMIE
Le match Airbus/Boeing, Google, la Freebox : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid Gouzik
Boeing ravit sa place de numéro 1 à Airbus, Google trouve un accord avec l'antitrust américain... que se dit-il dans la presse et sur la toile ce vendredi 4 janvier ? Réponse avec la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
C'est le jeu des chaises musicales dans l'industrie aéronautique. Alors qu'Airbus a engrangé 900 commandes en 2012, cela ne devrait pas empêcher son rival Boeing de lui ravir la place de numéro 1 mondial que l'européen occupait depuis 10 ans. La nouvelle fait la une du quotidien économique Les Echos ce vendredi 4 janvier.
Pour faire le point sur les commandes enregistrés en 2012 par les deux constructeurs, consultez l'infographie réalisée par L'Usine Nouvelle.
Google trouve un accord avec la FTC
Comme le relève le Financial Times, l'autorité américaine de la concurrence (FTC) a annoncé jeudi avoir mis fin à son enquête antitrust ouverte en 2011 contre le géant de l'internet Google. Il indique ne pas avoir trouvé de preuve d'abus de sa position dominante dans la recherche en ligne, comme expliqué dans la vidéo ci-dessous.
Free coupe la pub
La récente mise à jour de Free a provoqué l'émoi sur internet. L'opérateur français a modifié jeudi sa Freebox en désactivant les publicités sur les sites internet, provoquant l'émoi des éditeurs de sites et l'intervention de la ministre de l'Economie numérique. En effet, Si l'opérateur installait durablement une version efficace, il priverait de revenus de nombreux sites internet, notamment les gratuits, qui vivent des annonceurs. Déjà, les vidéos circulent sur la toile pour désactiver ce blocage des publicités.
Eurotunnel, candidat à la gestion des ports de Calais et Boulogne
Entendu sur France Info, ce vendredi 4 janvier, l'exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel serait candidat à la gestion des ports de Calais et Boulogne-sur-Mer. Ces deux ports sont propriété de la région Nord-Pas-de-Calais depuis leur transfert par l'Etat en 2007. Eurotunnel souhaite en assurer la gestion pendant 50 ans dans le cadre d'une délégation de service public, ont révélé Les Echos.
L'expérimentation de l'écotaxe poids lourds
Le gouvernement a présenté en conseil des ministres, jeudi 3 janvier, un projet de loi instaurant une ecotaxe pour les poids lourds. Mais le flou demeure sur les modalités de cette loi, selon le site L'Alsace.fr. Notamment sur une éventuelle expérimentation en Alsace, envisagée pour le mois d’avril. Est-elle maintenue ou pas, s'interroge le site du quotidien régional.
DIVERS
Casques usagés : le droit de retrait des motards du Morbihan
Faute de casques de protection en bon état, les motards de la police nationale du Morbihan ont décidé d'assurer leurs missions en voiture...
Les casques de tous les motards de la police sont-ils concernés? © Radio France - Nathanaël Charbonnier
"Les mousses sont complètement dégradées à tel point que certains collègues peuvent passer la main à travers leur casque quand il est sur la tête" affirme Dominique Le Dourner de la brigade de Vannes. Alors qu'on ne doit pas pouvoir passer un doigt entre la mousse et le front. Un casque doit être changé tous les cinq ans. Ceux des motards du Morbihan sont dans les clous puisqu'ils datent de 2007 ou 2008. Problème de qualité ou utilisation intensive, leur état est dégradé au point où ils ont jugé que leur sécurité n'était plus garantie.
"Le casque c'est la survie du pilote. Il n'est pas question pour nous de continuer à rouler dans ces conditions là."Ils ont donc exercé leur droit de retrait. ET c'est en voiture qu'ils patrouillent...
Casques usagés : le droit de retrait des motards du Morbihan, récit Bénédicte Dupont
Les fiches de police de rappeurs français diffusées sur Internet
Le Monde.fr avec AFP
"Moi j'ai rien à prouver, mon casier parle en ma défaveur/Eux ils ont des gods, nous on est des godfathers". Extrait de Bakel City Gang, la punchline est signée Booba. Elle a peut-être inspiré les facétieux internautes qui ont extorqué par téléphone à des policiers des informations sur le passé du duc de Boulogne et plusieurs autres rappeurs comme La Fouine, Morsay, Cortex et Rhoff.
Réclamant les fiches STIC (système de traitement des infractions constatées) des artistes, les farceurs ont contacté divers commissariats de Paris et ses environs (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) avant de diffuser le contenu de ces conversations sur YouTube.
La préfecture de police a moyennement apprécié le procédé. Jeudi 3 janvier, elle a annoncé l'ouverture d'enquêtes sur les canulars, confirmant une information de PC INpact. "On prend cette affaire très au sérieux", indique-t-on à la PP, rappellant que "les données des fichiers comme le STIC ne sont pas communicables".
Les quatre parquets de l'agglomération parisienne ont ouvert des investigations, confiées à la brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti) et, d'après une source proche de la police, elles visent des faits d'usurpation de la fonction de policier, collecte frauduleuse de données sensibles et divulgation de données à caractère personnel. L'inspection générale des services (IGS, police des polices parisienne) a également été saisie afin de déterminer si des faits pouvaient être reprochés aux policiers victimes de ces canulars. Selon la source proche de l'enquête, des appels similaires ont été recensés dans d'autres départements.
Ces dernières années, plusieurs policiers ont été mis en cause pour avoir consulté illégalement ou détourné des données issues du STIC. Ce système de traitement des infractions constatées regroupe les informations relatives aux personnes mises en cause et aux victimes. Un rapport de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) de 2009 soulignait les problèmes de rigueur du fichier informatique qui inclut 6,5 millions de mis en cause. La fiche STIC n'a rien à voir avec le casier judiciaire, qui ne concerne que les condamnations
La lettre de Depardieu aux Russes : « Mon père écoutait radio Moscou »
J’adore votre culture, votre intelligence. Mon père était un communiste de l’époque, il écoutait Radio Moscou ! C’est aussi cela, ma culture.En Russie, il y fait bon vivre. Pas forcément à Moscou, qui est une mégapole trop grande pour moi. Je préfère la campagne, et je connais des endroits merveilleux en Russie. Par exemple, il y a un endroit que j’aime, où se trouve le Gosfilmofond dirigé par mon ami Nikolai Borodachev.Au bord des forêts de bouleaux, je m’y sens bien.Et je vais apprendre le russe. J’en ai même parlé à mon Président, François Hollande. Je lui ai dit tout cela. Il sait que j’aime beaucoup votre Président Vladimir Poutine et que c’est réciproque. Et je lui ai dit que la Russie était une grande démocratie, et que ce n’était pas un pays où un premier ministre traitait un citoyen de minable.J’aime bien la presse, mais c’est aussi très ennuyeux, car il y a trop souvent une pensée unique. Par respect pour votre président, et pour votre grand pays, je n’ai donc rien à ajouter.Si je veux ajouter encore sur la Russie, une prose qui me vient à l’esprit....... Que dans un pays aussi grand on n’est jamais seul, Car chaque arbre, chaque paysage portent en nous un espoir. Il n’y a pas de mesquinerie en Russie, il n’y a que des grands sentiments. Et derrière ces sentiments beaucoup de pudeur.Dans votre immensité, je ne me sens jamais seul, Slava Rossii ! ! (Gloire à la Russie ! ! , ndlr) Spasibo ! » (Merci ! , ndlr) »
CONCLSION: ON PEUT ETRE UN "BON ACTEUR" ET UN PARFAIT IMBECILE
SOCIAL
Virgin demande la cessation de paiement
De quoi inquiéter les 1000 salariés des 27 magasins du groupe ! Selon nos informations, Virgin va présenter lundi en CE sa demande pour être placé en cessation de paiement, première étape avant le redressement judiciaire voire la liquidation. L'entreprise en crise depuis 2008 a une dette de 22 millions d'euros. Elle est en retard dans le paiement de ses factures et des cotisations sociales, elle a beaucoup de mal à payer ses loyers et ses fournisseurs. Pour la direction la cessation de paiement pourrait offrir un délai supplémentaire pour installer le nouveau modéle de magasin. Les syndicats n'y croient plus et souhaitent repousser le plus possible la cessation de paiement. Pour ce faire, ils refuseront de se prononcer lors du CE.
Par france inter
Les Petroplus ne lâchent rien
SOCIAL. Les salariés de la raffinerie manifesteront samedi à Louviers pour la venue du président de la République.
Yvon Scornet, hier, à Petroplus. Déjà un an de lutte… (photo S. Peron)
Manif à Louviers
Samedi, ce message sera adressé au président de la République François Hollande qui vient à Louviers visiter l'exposition Pierre Mendès-France. « Cela fera un an jour pour jour que le candidat Hollande est venu nous voir à Petroplus. C'est le président qui a le pouvoir de faire nous avait-il dit ! Alors que fait-il ? », se demande Yvon Scornet. Une demande d'audience a été formulée, mais aucune réponse n'est parvenue de l'Elysée.
Lundi, c'est à nouveau au siège de Shell, en région parisienne, qu'une délégation de l'intersyndicale se rendra. « Il faut mettre la pression sur Shell, rappeler sa responsabilité historique. La dépollution du site, c'est 500 millions d'euros. Soit 14 euros par Français ! Shell ne peut pas s'en sortir sans rien, ce n'est pas possible », lance le porte-parole de l'intersydicale qui va s'adresser à l'ensemble de la classe politique - « sauf l'extrême droite » - pour sensibiliser les élus à l'épineuse question de la dépollution en cas d'arrêt définitif des installations de raffinage.
Enfin, vendredi 11 janvier, un nouveau rendez-vous est demandé au tribunal de commerce de Rouen. « Nous voulons une prolongation de trois mois, et pas jusqu'au 5 février… C'est pour cela que nous demandons aussi à être reçus rapidement à Matignon… » Les Petroplus sont persuadés de « pouvoir avancer » sur le dossier présenté par l'Iran pour le rachat de la raffinerie. Ils prévoient par ailleurs d'autres actions dans la région et annoncent la visite prochaine de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et de Pierre Laurent (PCF). Une grosse manifestation de « convergence des luttes » est également en préparation ce mois-ci avec les ouvriers en lutte de Mittal, PSA ou Fralib…
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