HUMOUR...... ENCORE QUE......
POLITIQUE
SYRIE. Le discours "hypocrite" d'Assad ne convainc pas
Opposition et communauté internationale condamnent l'allocution du président syrien, qui a proposé ce dimanche une sortie du conflit selon ses conditions.
Le président Syrien Bachar al-Assad. (AFP)
Le président syrien Bachar al-Assad a proposé dimanche 6 janvier un plan "politique" impliquant son maintien au pouvoir, une solution aussitôt rejetée par l'opposition et la communauté internationale.
Dans sa première allocution en sept mois, Bachar al-Assad s'est montré inflexible, assurant encore une fois que le conflit qui a fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts, n'opposait pas le pouvoir et l'opposition mais "la patrie et ses ennemis" qui souhaitent sa partition.
Le discours du président syrien a provoqué les réactions outrées de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et des Etats-Unis, Londres dénonçant son "hypocrisie", Washington estimant qu'il est "déconnecté de la réalité".
Sur Twitter, le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a estimé que les "vaines promesses de réformes" de Bachar al-Assad "ne trompent personne", estimant que le discours du président allait "au-delà de l'hypocrisie". Berlin a regretté qu'il n'exprime "aucune nouvelle prise de conscience". Pour Washington, le discours du président syrien "est une nouvelle tentative du régime pour s'accrocher au pouvoir (...). Son initiative est déconnectée de la réalité", selon la porte-parole de la diplomatie, Victoria Nuland. L'Union européenne l'a exhorté à se retirer pour permettre "une transition politique".
Alors que Bachar al-Assad a présenté pour la première fois une feuille de route aussi détaillée pour une sortie de crise, les Frères musulmans syriens, importante force d'opposition, ont estimé dans un communiqué que ce plan ne représentait "rien", qualifiant le dirigeant de "criminel de guerre devant être jugé".
Devant un parterre de partisans réunis à la maison de la culture et des arts, Bachar al-Assad a appelé à un dialogue pour lequel il a affirmé ne pas avoir trouvé jusqu'à présent de "partenaire". Depuis qu'a éclaté en mars 2011 une révolte populaire devenue guerre civile, Damas affirme combattre des "terroristes" armés et financés par l'étranger.
Dans ces conditions seulement s'ouvrira "une conférence de dialogue national", a-t-il poursuivi. Cette conférence devra rédiger une "Charte nationale" qui sera soumise à référendum, tandis qu'un nouveau Parlement et un nouveau gouvernement émergeront des urnes.
Toute transition doit "se faire selon les termes de la Constitution", a-t-il insisté, en faisant référence à des élections. Samedi, le quotidien libanais pro-syrien "Al-Akhbar" affirmait que Bachar al-Assad posait comme condition sine qua non la possibilité pour lui d'être candidat à sa propre succession en 2014.
Bachar al-Assad avait prononcé son dernier discours le 3 juin devant le Parlement, et s'était depuis exprimé dans des médias turc puis russe, martelant à chaque fois que son pays faisait face "à une véritable guerre menée de l'étranger" et se posant comme un rempart contre le "terrorisme".
Son discours intervient alors que le ballet diplomatique semble s'intensifier depuis quelques semaines, notamment dans la région.
«ça va bien se passer», nous promettait Libé mercredi 2 janvier. Rarement rentrée de nouvelle année n'aura été aussi sinistre.
1. Le plafond du Livret A est relevé de 25%, le montant maximal de dépôt est porté à 22.950 euros.
2. L'IVG est remboursé à 100% pour toutes, et la pilule devient gratuite pour les jeunes de 15 à 18 ans.
3. Le Revenu de solidarité active (RSA) passe à 483 euros pour une personne seule sans enfant, et 724 euros pour un couple sans enfant.
4. Les plafonds de ressources ouvrant droit aux prestations familiales et aux aides personnelles au logement sont respectivement augmentées de 2,1% et de 2,15%. Ces dernières sont (enfin) désormais indexées sur l'évolution des loyers.
5. L'allocation de solidarité spécifique (ASS), l'allocation équivalent retraite (AER) et l'allocation transitoire de solidarité (ATS) sont également revalorisées au 1er janvier (comme chaque année ).
6. Environ 18.000 "emplois d'avenir professeur", prioritairement réservés aux étudiants boursiers venant de zones défavorisées (« zones urbaines sensibles » ou d’éducation prioritaire) sont lancés. Les bénéficiaires travaillent à temps partiel et perçoivent en moyenne 900 euros par mois.
7. L'Education nationale recrute aussi 43.000 professeurs. Le site du concours est ici.
8. Le nouveau prêt à taux zéro entre en vigueur le 1er janvier 2013. Il est plus favorable aux foyers les plus modestes que dans l'ancienne version sarkozyenne.
9. Depuis le 1er janvier, il ne faut "que" 166 trimestres la durée d’assurance requise des assurés nés en 1956 pour bénéficier d’une pension de retraite à taux plein.
10. Le plafond de ressources exigé pour bénéficier des tarifs sociaux du gaz et de l'électricité a été relevé de 35% l 27 décembre dernier. Cette mesure porte de 1,8 million à 2,3 millions le nombre de ménages éligibles. Rappelons que les tarifs du gaz et de l'énergie augmentent de 2,5% au 1er janvier.
11. Le délit de solidarité a été supprimé. Les personnes ou les associations venant en aide aux sans-papiers dans un but humanitaire et désintéressé ne peuvent plus être condamnées. Cela fait déjà des heureux.
12. Les rémunérations de l'équipe gouvernementale et élyséenne coûtent moins cher au budget de l'Etat. Pour 2013, l'économie serait d'au moins 7,5 millions d'euros.
13. Gérard Depardieu et Lara Fabian ont quitté la France. On en a beaucoup parlé, et c'est l'une des bonnes nouvelles de ce début d'année. Dany Boon, lui, ne gagne que 2 millions d'euros comme acteur dans le film qu'il produit et réalise. C'est une bonne nouvelle pour lui.
Dans sa première allocution en sept mois, Bachar al-Assad s'est montré inflexible, assurant encore une fois que le conflit qui a fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts, n'opposait pas le pouvoir et l'opposition mais "la patrie et ses ennemis" qui souhaitent sa partition.
Le discours du président syrien a provoqué les réactions outrées de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et des Etats-Unis, Londres dénonçant son "hypocrisie", Washington estimant qu'il est "déconnecté de la réalité".
Sur Twitter, le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a estimé que les "vaines promesses de réformes" de Bachar al-Assad "ne trompent personne", estimant que le discours du président allait "au-delà de l'hypocrisie". Berlin a regretté qu'il n'exprime "aucune nouvelle prise de conscience". Pour Washington, le discours du président syrien "est une nouvelle tentative du régime pour s'accrocher au pouvoir (...). Son initiative est déconnectée de la réalité", selon la porte-parole de la diplomatie, Victoria Nuland. L'Union européenne l'a exhorté à se retirer pour permettre "une transition politique".
"Plus de 60.000 martyrs"
L'opposition a, de la même façon, rejeté ce plan, accusant le chef d'Etat de vouloir choisir ses interlocuteurs et de chercher à se maintenir au pouvoir. Le porte-parole de la Coalition de l'opposition, Walid al-Bounni, a affirmé, joint par téléphone à Beyrouth, que l'opposition souhaitait "une solution politique, mais l'objectif pour les Syriens est de sortir (M. Assad) et ils ont déjà perdu pour cela plus de 60.000 martyrs (...) ils n'ont pas fait tous ces sacrifices pour permettre le maintien du régime tyrannique".Alors que Bachar al-Assad a présenté pour la première fois une feuille de route aussi détaillée pour une sortie de crise, les Frères musulmans syriens, importante force d'opposition, ont estimé dans un communiqué que ce plan ne représentait "rien", qualifiant le dirigeant de "criminel de guerre devant être jugé".
Devant un parterre de partisans réunis à la maison de la culture et des arts, Bachar al-Assad a appelé à un dialogue pour lequel il a affirmé ne pas avoir trouvé jusqu'à présent de "partenaire". Depuis qu'a éclaté en mars 2011 une révolte populaire devenue guerre civile, Damas affirme combattre des "terroristes" armés et financés par l'étranger.
"Terroristes"
Refusant de négocier avec "des gangs qui prennent leurs ordres de l'étranger", le président a proposé un plan en trois étapes qui commencera par un engagement des pays finançant les "terroristes" "à arrêter". Aussitôt après, l'armée cessera ses opérations, a-t-il promis, "tout en conservant le droit de répliquer".Dans ces conditions seulement s'ouvrira "une conférence de dialogue national", a-t-il poursuivi. Cette conférence devra rédiger une "Charte nationale" qui sera soumise à référendum, tandis qu'un nouveau Parlement et un nouveau gouvernement émergeront des urnes.
Toute transition doit "se faire selon les termes de la Constitution", a-t-il insisté, en faisant référence à des élections. Samedi, le quotidien libanais pro-syrien "Al-Akhbar" affirmait que Bachar al-Assad posait comme condition sine qua non la possibilité pour lui d'être candidat à sa propre succession en 2014.
"Une véritable guerre menée de l'étranger"
Sur le terrain, au moins 78 personnes, dont 36 civils, 22 rebelles et 20 soldats ont trouvé la mort dimanche, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).Bachar al-Assad avait prononcé son dernier discours le 3 juin devant le Parlement, et s'était depuis exprimé dans des médias turc puis russe, martelant à chaque fois que son pays faisait face "à une véritable guerre menée de l'étranger" et se posant comme un rempart contre le "terrorisme".
Son discours intervient alors que le ballet diplomatique semble s'intensifier depuis quelques semaines, notamment dans la région.
Cette nuit en Asie : premières difficultés pour le nouveau gouvernement chinois
Un éditorial censuré par le chef de la propagande de la province du Guangdong provoque indignation et vague de contestation sur internet en chine
AFP
Le « Nanfang Zhoumo », littéralement « Journal du weekend du sud » est sans conteste l'une des publications les plus respectées en Chine. C'est la raison pour laquelle de fortes rumeurs de censure à son encontre provoquent actuellement un tollé d'indignation. Même le très officiel « China daily » s'en est fait l'écho, avant de retirer l'article qu'il avait mis en ligne à ce sujet. L'hebdomadaire aurait en effet subi l'intervention du chef de la propagande de la province dont il est issu, le Guangdong, afin de réécrire son éditorial du nouvel an. Un texte qui, à l'origine, appelait à construire une société basée sur le respect de la constitution et de l'état de droit et permettant l'existence de contre-pouvoirs. La version finale, publiée, jugeait que les Chinois étaient « plus proches que jamais » de concrétiser leur rêve de renaissance collective. Les journalistes de l'hebdomadaire ont vigoureusement protesté, appelé à une enquête sur ce sujet et exigé la démission de Tuo Zhen, le chef de la propagande du Guangdong. Une province qui jusqu'à présent incarnait la modernité chinoise, car elle l'une des plus développées économiquement, et était dirigée par Wang Yang, l'un des leaders les plus libéraux du pays. Mais qui vient de quitter son poste.
La protestation des journalistes a été abondamment relayée sur le web, et a provoqué des actes de soutien un peu partout, y compris un rassemblement au siège du journal. Au même moment, une autre publication, pékinoise, le « Yanhuang Chunqiu », vient, elle, d'être fermée. Elle appelait régulièrement à la réforme politique. Et plusieurs comptes de microblogs ont été fermés.
Alors que les nouveaux hauts dirigeants ont multiplié les signaux d'ouverture ces dernières semaines, cet épisode constitue le premier test grandeur nature de leur sincérité en la matière.
Toyota pressent un retour à la normale en Chine
Le constructeur qui avait vu les consommateurs chinois déserter ses concessionnaires depuis les manifestations anti-japonaises de septembre dernier pourrait annoncer aujourd'hui que la chute de ses ventes sur le premier marché mondial s'est fortement ralentie et qu'un retour à la normale apparait de plus en plus imminent. Selon Reuters, le recul des ventes de voitures Toyota n'aurait été que de 17% en décembre dernier, alors qu'il avait atteint 50% septembre et 44% en octobre. Toyota aurait ainsi écoulé près de 90.000 véhicules en Chine le mois dernier contre 108.000 en décembre 2011. L'ensemble des grandes marques nippones ont souffert ces derniers mois de la poussée dans le pays d'un sentiment anti-japonais, enclenché après la nationalisation par Tokyo de petits îlots de la Mer de Chine orientale qui sont également revendiqués par Pékin. Si le différend territorial passionne actuellement moins les opinions publiques des deux pays, les tensions restent vives autour de ces îles inhabitées, isolées en pleine mer. La semaine dernière, le gouvernement nippon a reconnu qu'il avait déployé dans la zone des jets de combat pour surveiller les avions de surveillance maritime chinois qui ont, à plusieurs reprises, violé l'espace aérien japonais.
Le patron de Google en Corée du Nord
Malgré les réprimandes du gouvernement américain, le président du Conseil d'administration de Google , Eric Schmidt, devait prendre ce midi, à Pékin, un avion pour Pyongyang où il accompagne Bill Richardson, l'ancien gouverneur de l'Etat américain du Nouveau-Mexique, dans une mission décrite comme "humanitaire". Jared Cohen, le directeur de Google Ideas fait aussi parti de ce voyage "privé" qui pourrait avoir comme objectif la remise en liberté de Kenneth Bae, un américain d'origine coréenne, arrêté, il y a deux mois, par le régime stalinien. Cet organisateur de voyages est accusé, par Pyongyang, d'avoir commis des «actes hostiles contre la République». Si Eric Schmidt affirme que son séjour se fera à titre personnel et qu'il n'a aucun projet pour Google en Corée du Nord, les analystes s'interrogent sur ses motivations ultimes et rappellent qu'il est un avocat acharné de l'accès à Internet . Il affirme ainsi souvent que le réseau peut accélérer, partout, le développement économique. En Corée du Nord, où toutes les communications sont contrôlées, seule une petite élite a, pour le moment, le droit d'accéder à Internet. La semaine dernière, Washington avait indiqué que ce voyage était malvenu. Intervenant quelques semaines après le tir réussi d'une fusée, condamné par la communauté internationale, il pourrait être mis en scène par Pyongyang pour doper encore l'aura de Kim Jong-un , le jeune dictateur qui cherche actuellement à conforter son pouvoir.
Starbucks ouvre à Saigon
Poussant sa présence en Asie, pour compenser notamment la stagnation du marché américain, le géant mondial du café Starbucks vient d'annoncer qu'il allait ouvrir, le mois prochain, son tout premier magasin au Vietnam. La boutique sera inaugurée à Ho Chi Minh-ville, la grande mégapole du sud du pays encore souvent baptisée Saigon. "Nous sommes fiers d'ajouter ce 12ème marché dans la région Chine et Asie-Pacifique », a expliqué John Culver, président de Starbucks en Asie. Le groupe avait indiqué en décembre qu'il tablait sur un total de 4.000 points de vente fin 2013 dans la région, dont 1.000 en Chine, son plus grand marché en dehors des Etats-Unis. Le Vietnam, deuxième producteur mondial de café, a une longue culture de consommation du café, héritée de la présence française, et deux chaînes locales sont déjà présentes dans le pays, qui est toutefois plus habitué aux expressos qu'aux grands cafés crémeux. Dans son communiqué, Starbucks rappelle qu'il a déjà acheté des quantités « notables » d'arabica au Vietnam et qu'il s'est engagé à s'approvisionner à plus long terme auprès des producteurs locaux.
Les ventes à Hong Kong confirment le rebond chinois
Les ventes de luxe ont nettement rebondi, en novembre à Hong Kong, d'après les chiffres que vient de publier le gouvernement de la ville. Celles-ci ont en effet augmenté de 13,7% sur un an, alors qu'en octobre, le chiffre était en baisse de 2,9%. Ce chiffre constitue l'une des preuves les plus tangibles du regain de confiance des consommateurs chinois, car pour des raisons fiscales, l'ancienne colonie britannique est devenue leur lieu de prédilection pour acheter des articles de luxe. Ainsi, alors qu'il avait souvent été en diminution ces derniers mois, le nombre de touristes venus de Chine continentale a fortement augmenté -de 30% sur un an-pour dépasser les 3 millions sur le seul mois de novembre. Après sept trimestres consécutifs de ralentissement, l'économie chinoise semble s'être stabilisée et avoir même amorcé un rebond, grâce à des mesures de soutien impulsées par les autorités. Ce qui semble avoir enclenché le retour de la confiance.
A droite, le gouvernement accusé de vouloir rallumer la "guerre scolaire"
A une semaine de la manifestation contre ce projet phare du gouvernement, le ministre de l'Education nationale a appelé dans une lettre ses recteurs à "la plus grande vigilance" quant à d'éventuels dérapages homophobes lors de débats susceptibles de se tenir "notamment dans les établissements privés sous contrat d'association".
Une réponse au patron de l'enseignement catholique français, Eric de Labarre, qui suggérait en décembre dans une lettre à ses chefs d'établissement d'y organiser des débats. Il y a en France 8.800 établissements privés qui scolarisent plus de 2 millions d'élèves, dont plus de 21% des collégiens et des lycéens.
M. de Labarre a commis une "faute" de l'avis de Vincent Peillon qui se défend toutefois de vouloir "raviver la guerre scolaire".
Christine Boutin, du Parti chrétien démocrate (PCD), et les anciens ministres UMP Luc Chatel et Laurent Wauquiez l'ont toutefois accusé de prendre le risque de la ranimer. Pour M. Chatel, ancien ministre de l'Education, la France en crise n'a "pas besoin que l'on ressorte de vieux clivages".
En juin 1984, une manifestation monstre à Paris (850.000 personnes selon la police, 1,5 million selon les organisateurs) avait convaincu François Mitterrand de retirer le projet de loi Savary sur le rapprochement des établissements publics et privés. Peu après, le ministre de l'Education Alain Savary et le Premier ministre Pierre Mauroy démissionnaient.
Catholique pratiquant, Laurent Wauquiez (UMP) a accusé Vincent Peillon de vouloir "culpabiliser les chrétiens" et qualifié le projet gouvernemental d'être la "réforme du rejet, du mépris et de la haine envers les religions".
Invité dimanche soir du "Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro, le député pro-Fillon a aussi accusé le gouvernement d'"hypocrisie" à propos d'une visite, consacrée à l'homophobie, de la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem le 15 octobre dans un collège. La ministre jugeait alors devant les élèves que le mariage homosexuel allait offrir "plus d'épanouissement, plus de liberté, plus d'égalité dans la société".
"Le principe de neutralité s'applique à qui ? Pas aux membres du gouvernement ?", a interrogé M. Wauquiez.
Même tonalité chez Mme Boutin: débattre avec les élèves dans "le public c'est possible, le privé ce n'est pas possible", avait-elle commenté samedi sur France Info, "comme si dans l'enseignement privé on n'avait pas un souci de pédagogie et du respect des enfants."
Vincent Peillon a reçu le soutien de son camp, à commencer par François Hollande qui a rappelé le principe de "la neutralité de l'Etat" dans les écoles.
Pour Mme Vallaud-Belkacem, il "a très bien fait de rappeler les règles qui s'appliquent à tous les établissements, quels que soient leur statut". "Il faut que nous veillions à ce que tous les enfants, quel que soit le lieu où ils sont scolarisés, puissent se voir inculquer les mêmes valeurs (...) d'humanisme", a-t-elle dit dimanche sur BFMTV.
Le principal syndicat d'enseignants du privé Fep-CFDT a également volé au secours du ministre, se réjouissant de la "virulence" de son rappel à l'ordre.
Auprès de l'AFP, Eric de Labarre a relativisé la portée de sa lettre, assurant qu'il ne s'agissait pas "d'organiser spontanément des débats dans les classes avec les élèves" et évoquant des débats "entre adultes".
L'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, farouche opposant au mariage homosexuel, a également évoqué un débat visant "davantage à toucher les enseignants et les parents". Sauf à interdire ces échanges entre adultes, il faudrait dire "qu'il y a une doctrine officielle et une police de la pensée", a-t-il mis en garde.
Les 13 premières bonnes nouvelles de 2013.
Rédigé par Juan S
«ça va bien se passer», nous promettait Libé mercredi 2 janvier. Rarement rentrée de nouvelle année n'aura été aussi sinistre.
Le 1er janvier est toujours la date des mauvaises annonces, augmentations de charges en tous genres. De jolis récapitulatifs très complets vous ont été livrés un peu partout. Ajoutez la cascade d'analyses tantôt d'économistes libéraux pleurant sur la conjoncture et le matraquage fiscal, tantôt d'activistes gauchistes moquant la capitulation libérale du gouvernement, et vous pouviez sombrer dans la dépression rapide dès passé le réveillon.
Mais il y a d'autres changements, parfois petits, dont on pouvait et devait se féliciter.
1. Le plafond du Livret A est relevé de 25%, le montant maximal de dépôt est porté à 22.950 euros.
2. L'IVG est remboursé à 100% pour toutes, et la pilule devient gratuite pour les jeunes de 15 à 18 ans.
3. Le Revenu de solidarité active (RSA) passe à 483 euros pour une personne seule sans enfant, et 724 euros pour un couple sans enfant.
4. Les plafonds de ressources ouvrant droit aux prestations familiales et aux aides personnelles au logement sont respectivement augmentées de 2,1% et de 2,15%. Ces dernières sont (enfin) désormais indexées sur l'évolution des loyers.
5. L'allocation de solidarité spécifique (ASS), l'allocation équivalent retraite (AER) et l'allocation transitoire de solidarité (ATS) sont également revalorisées au 1er janvier (comme chaque année ).
6. Environ 18.000 "emplois d'avenir professeur", prioritairement réservés aux étudiants boursiers venant de zones défavorisées (« zones urbaines sensibles » ou d’éducation prioritaire) sont lancés. Les bénéficiaires travaillent à temps partiel et perçoivent en moyenne 900 euros par mois.
7. L'Education nationale recrute aussi 43.000 professeurs. Le site du concours est ici.
8. Le nouveau prêt à taux zéro entre en vigueur le 1er janvier 2013. Il est plus favorable aux foyers les plus modestes que dans l'ancienne version sarkozyenne.
9. Depuis le 1er janvier, il ne faut "que" 166 trimestres la durée d’assurance requise des assurés nés en 1956 pour bénéficier d’une pension de retraite à taux plein.
10. Le plafond de ressources exigé pour bénéficier des tarifs sociaux du gaz et de l'électricité a été relevé de 35% l 27 décembre dernier. Cette mesure porte de 1,8 million à 2,3 millions le nombre de ménages éligibles. Rappelons que les tarifs du gaz et de l'énergie augmentent de 2,5% au 1er janvier.
11. Le délit de solidarité a été supprimé. Les personnes ou les associations venant en aide aux sans-papiers dans un but humanitaire et désintéressé ne peuvent plus être condamnées. Cela fait déjà des heureux.
12. Les rémunérations de l'équipe gouvernementale et élyséenne coûtent moins cher au budget de l'Etat. Pour 2013, l'économie serait d'au moins 7,5 millions d'euros.
13. Gérard Depardieu et Lara Fabian ont quitté la France. On en a beaucoup parlé, et c'est l'une des bonnes nouvelles de ce début d'année. Dany Boon, lui, ne gagne que 2 millions d'euros comme acteur dans le film qu'il produit et réalise. C'est une bonne nouvelle pour lui.
Obama va nommer un républicain au Pentagone et un proche conseiller à la CIA
Ces nominations devront être entérinées par le Sénat, où les alliés de M. Obama ne disposent pas de la majorité qualifiée nécessaire pour surmonter une obstruction des républicains.
Plusieurs poids lourds républicains concentrent depuis des semaines leurs critiques contre Chuck Hagel, homme à la réputation de franc-tireur qu'ils accusent de ne pas avoir fait montre d'un soutien indéfectible à Israël ou encore de s'être opposé dans le passé aux sanctions contre Téhéran.
Ancien combattant du Vietnam titulaire de prestigieuses décorations, M. Hagel a représenté le Nebraska (centre) au Sénat de 1997 à 2009. Considéré comme un modéré, il entretient de bonnes relations avec M. Obama, qu'il avait côtoyé à la Chambre haute du Congrès.
M. Hagel, 66 ans, actuellement président du conseil sur le renseignement, dépendant de la Maison Blanche, remplacerait Leon Panetta, qui dirigeait depuis moins de deux ans un ministère de la Défense en pleine restructuration, entre la fin de la guerre en Irak et le processus de désengagement en cours en Afghanistan, sur fond de budgets en baisse.
L'ancien sénateur républicain n'a pas toujours adhéré aux positions dominantes de son parti en matière de politique étrangère, ayant par exemple critiqué la stratégie de l'ex-président George W. Bush en Irak.
choix "incroyablement controversé"
L'influent sénateur républicain Lindsey Graham, qualifiant ce choix d'"incroyablement controversé", a par exemple affirmé dimanche que son ancien collègue "serait le secrétaire à la Défense le plus hostile à Israël de toute l'histoire des Etats-Unis".
M. Obama va également annoncer lundi la nomination de John Brennan pour diriger la Centrale du renseignement. Depuis quatre ans son principal conseiller pour l'antiterrorisme, M. Brennan, 57 ans, "a toute la confiance du président", selon le responsable de la Maison Blanche.
M. Brennan, dont la nomination devra elle aussi être confirmée par le Sénat, succéderait à David Petraeus, qui avait été contraint de démissionner en novembre après la révélation de sa liaison avec sa biographe.
John Brennan "a travaillé pendant des décennies à la CIA et depuis le 11-Septembre, il est sur la ligne de front dans le combat contre Al-Qaïda", a poursuivi le responsable.
En 2009 déjà, M. Brennan avait été pressenti pour prendre la tête de l'agence de renseignement, mais il avait alors été contraint à y renoncer, en particulier à la suite de critiques sur ses déclarations en faveur de techniques d'interrogatoire controversées.
John Brennan a occupé en 25 ans de carrière de nombreux postes au sein de la CIA, travaillant notamment en Arabie Saoudite, et est considéré comme un spécialiste du Proche-Orient.
Il a souvent servi de messager à M. Obama pendant la transition politique au Yémen en 2011-2012, et a articulé en public des règles d'utilisation des drones dans la guerre contre Al-Qaïda, dont le volet "secret" est mené par la CIA.
En décembre, Barack Obama avait annoncé la nomination de John Kerry pour prendre la succession d'Hillary Clinton à la tête du département d'Etat, première étape du remaniement de son équipe consécutif à sa réélection le 6 novembre, avant sa prestation de serment pour un second mandat le 20 janvier prochain.
Le haut responsable de la Maison Blanche a précisé à l'AFP que les nominations de MM. Hagel et Brennan seraient annoncées par M. Obama lundi après-midi. La présidence a prévu une "annonce sur le personnel" à 13H05 (18H05 GMT).
Par
Plusieurs poids lourds républicains concentrent depuis des semaines leurs critiques contre Chuck Hagel, homme à la réputation de franc-tireur qu'ils accusent de ne pas avoir fait montre d'un soutien indéfectible à Israël ou encore de s'être opposé dans le passé aux sanctions contre Téhéran.
Ancien combattant du Vietnam titulaire de prestigieuses décorations, M. Hagel a représenté le Nebraska (centre) au Sénat de 1997 à 2009. Considéré comme un modéré, il entretient de bonnes relations avec M. Obama, qu'il avait côtoyé à la Chambre haute du Congrès.
M. Hagel, 66 ans, actuellement président du conseil sur le renseignement, dépendant de la Maison Blanche, remplacerait Leon Panetta, qui dirigeait depuis moins de deux ans un ministère de la Défense en pleine restructuration, entre la fin de la guerre en Irak et le processus de désengagement en cours en Afghanistan, sur fond de budgets en baisse.
L'ancien sénateur républicain n'a pas toujours adhéré aux positions dominantes de son parti en matière de politique étrangère, ayant par exemple critiqué la stratégie de l'ex-président George W. Bush en Irak.
choix "incroyablement controversé"
L'influent sénateur républicain Lindsey Graham, qualifiant ce choix d'"incroyablement controversé", a par exemple affirmé dimanche que son ancien collègue "serait le secrétaire à la Défense le plus hostile à Israël de toute l'histoire des Etats-Unis".
M. Obama va également annoncer lundi la nomination de John Brennan pour diriger la Centrale du renseignement. Depuis quatre ans son principal conseiller pour l'antiterrorisme, M. Brennan, 57 ans, "a toute la confiance du président", selon le responsable de la Maison Blanche.
M. Brennan, dont la nomination devra elle aussi être confirmée par le Sénat, succéderait à David Petraeus, qui avait été contraint de démissionner en novembre après la révélation de sa liaison avec sa biographe.
John Brennan "a travaillé pendant des décennies à la CIA et depuis le 11-Septembre, il est sur la ligne de front dans le combat contre Al-Qaïda", a poursuivi le responsable.
En 2009 déjà, M. Brennan avait été pressenti pour prendre la tête de l'agence de renseignement, mais il avait alors été contraint à y renoncer, en particulier à la suite de critiques sur ses déclarations en faveur de techniques d'interrogatoire controversées.
John Brennan a occupé en 25 ans de carrière de nombreux postes au sein de la CIA, travaillant notamment en Arabie Saoudite, et est considéré comme un spécialiste du Proche-Orient.
Il a souvent servi de messager à M. Obama pendant la transition politique au Yémen en 2011-2012, et a articulé en public des règles d'utilisation des drones dans la guerre contre Al-Qaïda, dont le volet "secret" est mené par la CIA.
En décembre, Barack Obama avait annoncé la nomination de John Kerry pour prendre la succession d'Hillary Clinton à la tête du département d'Etat, première étape du remaniement de son équipe consécutif à sa réélection le 6 novembre, avant sa prestation de serment pour un second mandat le 20 janvier prochain.
Le haut responsable de la Maison Blanche a précisé à l'AFP que les nominations de MM. Hagel et Brennan seraient annoncées par M. Obama lundi après-midi. La présidence a prévu une "annonce sur le personnel" à 13H05 (18H05 GMT).
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INSURRECTION
Une maison de retraite expulse une pensionnaire de 94 ans pour impayés
Une résidente d'une maison de retraite des Hauts-de-Seine a été mise à la porte de l'établissement. D'après l'Echo Républicain, la nonagénaire aurait accumulé 40.000 euros d'impayés de loyer. L'établissement reconnaît "une décision maladroite".
Une dame de 94 ans expulsée de sa maison de retraite pour cause d'impayés de loyer © Maxppp
La femme de 94 ans était en résidence depuis deux ans dans une maison de retraite privée de Chaville, dans les Hauts-de-Seine. Mais vendredi dernier, d'après une information de L'Echo républicain, la direction de l'établissement a décidé de mettre sa pensionnaire à la porte.
La nonagénaire a donc été installée dans une ambulance avec ses effets personnels. On a ensuite demandé à l'ambulancier de l'emmener en Eure-et-Loir, où vit son fils. Et s'il n'est pas présent chez lui ? La consigne est donnée de transporter la nonagénaire aux urgences de l'hôpital du secteur.
"Une décision maladroite"
C'est donc l'hôpital de Châteaudun qui a récupéré la vieille dame. L'établissement assure qu'il va faire "un signalement à la gendarmerie" pour cause de rupture de la trêve hivernale. Contacté par L'Echo républicain, son fils a expliqué qu'il était en vacances dans le sud de la France mais qu'il rentrait ce lundi.
De son côté, la maison de retraite des Hauts-de-Seine a déjà attribué la chambre de son ancienne pensionnaire à une autre personne. La direction de l'établissement explique qu'elle lui doit plus de 40.000 euros d'impayés.
Cité par le journal, Laurent Boughaba, directeur d'exploitation du groupe propriétaire de la maison de retraite, assure avoir écrit "plusieurs lettres recommandées au fils. (...) Mais il n'a pas réagi". En ce qui concerne l'évacuation de la dame de 94 ans, Laurent Boughaba reconnaît "une décision maladroite". Et semble disposer à reprendre la nonagénaire à nouveau
Dix opérateurs téléphoniques poursuivis en justice pour des "clauses abusives"
La CLCV a constaté une série de clauses abusives dans les contrats d'abonnement proposés par dix opérateurs de téléphonie mobile. L'association de consommateurs a donc décidé de les assigner en justice.
La CLCV va poursuivre dix opérateurs de téléphonie mobile pour des "clauses abusives" © Maxppp
Ce sont les conditions générales des contrats - ces petites lignes "denses et techniques" - qui ont attiré l'attention de l'association de consommateur CLCV. En les regardant de près, la CLCV y a déniché "des clauses inacceptables que nous considérons comme abusives" :
- En cas de perte ou de vol de téléphone, l'abonné doit continuer à payer son forfait même s'il a suspendu la ligne. C'est notamment le cas de SFR.
- Un client de La Poste Mobile, par exemple, devrait payer une avance s'il dépasse trop son forfait. Faute de quoi, sa ligne pourra être interrompue.
- D'autres opérateurs continuent de faire payer des frais supplémentaires si leur client ne paye pas en temps et en heure.
- Les offres illimitées qui masquent en fait soumises à conditions floues ou qui varient en cours de contrat.
- Enfin les opérateurs font tout pour limiter leur responsabilité en cas d'absence ou de mauvais service.
L'association de consommateurs réclame "un renforcement des pouvoirs de la Commission des clauses abusives", "la mise en place de sanctions financières dissuasives" et qu'une "décision de justice constatant une clause abusive s'applique à tous les contrats équivalents".
Les tarifs bancaires de base repartent à la hausse
Les hausses tarifaires cette année concernent surtout les cartes de paiement et les virements externes en zone euro. Elles sont pour la plupart supérieures à l'inflation.
Les tarifs bancaires vont augmenter en 2013. - AFP
L'obligation légale de transparence, entrée en vigueur en 2011, n'a pas empêché les banques d'augmenter leurs tarifs sur les dix produits et services standard que doivent recenser leur plaquettes tarifaires. L'étude menée par « Les Echos » à partir des plaquettes de huit banques de la place met en effet au jour 26 hausses de tarifs entre 2012 et 2013, contre seulement quatre baisses dont deux concernent les alertes SMS chez Crédit Agricole Ile-de-France et Société Générale.
Des cartes de paiement plus chères
Cinq banques sur huit augmentent le prix de la carte internationale à débit immédiat. Ces hausses sont toutefois modérées, suivant de près l'inflation : elles vont de 2 % pour la Caisse d'Epargne Ile-de-France à 2,7 % pour La Banque Postale. La moitié des banques du panel a également relevé le prix de la carte internationale à débit différé. Celle-ci connaît des hausses comprises entre 1,5 % à la BRED, et 2,3 % à La Banque Postale. La filiale de La Poste a également relevé le tarif de sa carte de paiement à autorisation systématique : + 3,6 %. Si elle n'est pas seule à pratiquer cette hausse - c'est aussi le cas du CIC (+ 5,3 %) et de la BRED (+ 1,5 %) -cela reste surprenant au regard de sa politique spécifique envers les publics fragiles. « Nous avons relevé le tarif de toutes nos cartes de un euro. Nous restons cependant une des banques les moins chères du marché, ce qui ne nous interdit pas de pratiquer des ajustements tarifaires tant qu'ils sont justes pour les clients et dégagent des marges raisonnables », explique un porte-parole de La Banque postale.
Des virements externes plus coûteux en agence
Les hausses se concentrent aussi sur les virements SEPA externes en zone euro. Cinq banques sur huit ont relevé leur prix lorsqu'ils sont effectués en agences : + 4 %, par exemple, pour ou encore + 6,25 % pour la Société Générale. « Ces virements coûtent beaucoup plus cher en agence que sur Internet. Il s'agit donc de répercuter partiellement ce coût », explique-t-on chez HSBC. Les virements externes via Internet restent gratuits dans la totalité des banques.
Des commissions d'intervention toujours élevées
Répétés encore le mois dernier lors de la conférence nationale contre la pauvreté, les appels à revoir le coût des commissions d'intervention en cas d'incident de paiement ne semblent pas pour l'heure avoir été entendus. Seule BNP Paribas abaisse cette année leur coût de 10 centimes à 8,50 euros par opération, ce qui reste au-dessus de la moyenne du marché à 8,24 euros.
Gratuité de tous les retraits DAB chez HSBC
Exception dans le paysage bancaire jusqu'ici, La Banque Postale a mis fin en juin à la gratuité des retraits pratiqués aux DAB d'autre établissements à partir du sixième retrait mensuel. La filiale française de HSBC a en revanche fait le chemin inverse. « Notre clientèle haut de gamme, qui voyage beaucoup, disposait déjà de ces facilités. Il s'agissait de l'étendre à tous », explique-t-on chez HSBC.
Hausse générale de l'assurance des moyens de paiement
Quatre banques sur huit augmentent les tarifs de l'assurance des moyens de paiement : + 8,3 % pour la BRED, + 4,8 % pour La Banque Postale, + 4,5 % pour le CIC et + 1,7 % pour la Société Générale.
Mariage gay : une lettre divise les élèves de l’Institut d’Agneaux de Saint-Lo
Des élèves en classe de Terminales à l’Institut ont reçu avec leur bulletin de notes, un communiqué national de l’Apel (association des parents d’élèves de l’enseignement libre).
Dans ce message, l’association rappelle son opposition au projet de loi autorisant le mariage et d’adoption pour des couples de même sexe.
Des élèves dénoncent le procédé, qui selon eux, serait une incitation à participer à la manifestation prévue le 13 janvier à Paris. Pour en parler, ils ont ouvert un groupe dédié sur Facebook
ECONOMIE
Banque : le Comité de Bâle assouplit les règles de liquidité
Le siège du comité de Bâle. - Photo DR
Les craintes des banquiers et du gouverneur de la BCE, Mario Draghi, semblent avoir été entendues par le Comité de Bâle. Son organe de décision, le conseil des gouverneurs, qui se réunissait hier en Suisse, a consenti à assouplir les règles en matière de liquidité. Les banquiers centraux ont réaffirmé l'objectif fixé en 2010 : assurer aux banques un niveau de liquidité suffisant pour absorber une éventuelle fuite de capitaux en cas de crise et éviter par-là même un recours aux banques centrales comme « prêteur en dernier ressort ». Mais les règles concernant l'adoption du ratio de liquidité à un mois (LCR) ont été assouplies, notamment pour ne pas freiner le crédit.
Le calendrier d'entrée en vigueur de ce nouveau ratio a ainsi été échelonné. Initialement prévue au 1 er janvier 2015, celle-ci se fera désormais de manière graduelle jusqu'au 1 er janvier 2019. La réforme ne sera entérinée qu'à 60 % en 2015, précise le conseil des gouverneurs dans un communiqué. « Pour la première fois dans l'histoire de la régulation, nous disposons d'un standard minimal mondial en matière de liquidité bancaire. Plus important, la mise en place d'un calendrier étalé aura pour effet que la nouvelle règle de liquidité ne réduira en rien la capacité du système bancaire mondial à financer la reprise », s'est félicité hier Mervyn King, le président du comité des gouverneurs.
La gamme des actifs liquides de haute qualité (HQLA) a également été élargie aux actions et prêts immobiliers titrisés ainsi qu'aux dettes d'entreprise, les critères définis en 2010 étant jugés trop restrictifs. Le Comité de Bâle a par ailleurs décidé d'assouplir « le scénario de tension » utilisé pour calculer le ratio de liquidité. La prochaine priorité pour le Comité de Bâle, dans les deux ans à venir, sera d'examiner le ratio de liquidité à un an (NSFR) devant entrer en vigueur en 2018.
Aurélie Abadie
Du CES à la reprise de la négociation emploi : les rendez-vous de l'industrie du 7 au 12 janvier
Par Julien Bonnet
Le salon du Consumer Electronic Show de Las Vegas sera l'événement majeur de cette semaine d'industrie. A suivre également en France, la poursuite des négociations compétitivité chez Renault et la reprise de la négociation emploi entre syndicats et patronat.
Lundi 7 janvier
Automobile - Publication des chiffres des ventes de véhicules neufs au Japon et en Grande-Bretagne pour le mois de décembre.
Automobile - Publication des chiffres des ventes de véhicules neufs au Japon et en Grande-Bretagne pour le mois de décembre.
Energie - Déplacement de la ministre de l'Environnement Delphine Batho chez le fabricant de cellules photovoltaïques MPO. A cette occasion, la ministre présentera des mesures d'urgence concernant la filière photovoltaïque.
Economie - Zone euro : publication des prix de la production industrielle en novembre.
Mardi 8 janvier
Electronique - Ouverture à Las Vegas du Consumer Electronic Show (CES). Au programme jusqu'au vendredi 11, la présentation de nombreuses innovations. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les grands noms du secteur : Samsung doit par exemple y présenter le dernier modèle de sa gamme Galaxy.
Electronique - Ouverture à Las Vegas du Consumer Electronic Show (CES). Au programme jusqu'au vendredi 11, la présentation de nombreuses innovations. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les grands noms du secteur : Samsung doit par exemple y présenter le dernier modèle de sa gamme Galaxy.
Energie - Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) organise une conférence de presse de présentation de l'assemblée plénière sur "la transition énergétique - 2020-2050: un avenir à bâtir, une voie à tracer".
Economie - Zone euro : publication des chiffres du chômage de novembre 2012.
Social - La Commission européenne présente l'examen annuel des évolutions de l'emploi et de la situation sociale en Europe.
Mercredi 9 janvier
Automobile - Poursuite des négociations compétitivité chez Renault. Lors du dernier round en décembre dernier, la direction de Renault avait détaillé sa proposition de plafonner les jours versés sur le compte épargne temps.
Automobile - Poursuite des négociations compétitivité chez Renault. Lors du dernier round en décembre dernier, la direction de Renault avait détaillé sa proposition de plafonner les jours versés sur le compte épargne temps.
Energie - Conférence sur la politique européenne de l'énergie, organisée par le Centre Energie de l'Ifri. Les intervenants débattront des différentes transitions énergétiques en cours au sein de plusieurs états membres, et de leurs liens avec les principes fondamentaux de la politique européenne de l’énergie : sécurité des approvisionnements, lutte contre le changement climatique et compétitivité.
Distribution - Début des soldes d'hiver qui s'achèveront le mardi 12 février.
Jeudi 10 janvier
Social - Poursuite de la négociation emploi. Syndicats et patronat n'étaient pas parvenus à s'entendre en décembre dernier. La CGT Île-de-France a appelé à la mobilisation devant le siège parisien du Medef. Bernard Thibault a rappelé récemment être opposé à un accord générant plus de flexibilité.
Social - Poursuite de la négociation emploi. Syndicats et patronat n'étaient pas parvenus à s'entendre en décembre dernier. La CGT Île-de-France a appelé à la mobilisation devant le siège parisien du Medef. Bernard Thibault a rappelé récemment être opposé à un accord générant plus de flexibilité.
Economie - Le Commissaire à l'investissement Lousi Gallois présente ses pistes et un calendrier de mise en oeuvre de la stratégie d'investissements publics et privés à horizon 2020.
Transports - Baptême du tunnelier du tramway T6 à Viroflay dans les Yvelines. Le tunnelier de 82 mètres de long et de 1 400 tonnes permettra d’engager la phase de creusement de la section souterraine de la future ligne T6 : 1,6 km de tunnel pour relier les 2 stations situées sur la commune de Viroflay.
Vendredi 11 janvier
Divers - Marseille devient officiellement capitale européenne de la culture 2013.
''La réforme fiscale votée pour 2013 impose un effort considérable et on ne peut demander davantage aux contribuables'' ! Déclaration, ce week-end, du ministre délégué au Budget Jérôme CAHUZAC. Cet engagement ne concernera pas les plus riches.
Divers - Marseille devient officiellement capitale européenne de la culture 2013.
Impôts et économies, bientôt le tour du secteur artistique
''La réforme fiscale votée pour 2013 impose un effort considérable et on ne peut demander davantage aux contribuables'' ! Déclaration, ce week-end, du ministre délégué au Budget Jérôme CAHUZAC. Cet engagement ne concernera pas les plus riches.
Ce week-end fut encore synonyme de gros sous. Le gouvernement continue de mijoter une de ses recettes dont il a le secret pour collecter de nouveaux deniers. Le Conseil Constitutionnel a retoqué l'imposition des 75% ? Qu'à cela ne tienne, Jérôme Cahuzac et Pierre MOSCOVICI promettent un autre système – mieux ficelé juridiquement – pour remplacer l'avorton, mais pas avant 2014. Un système quasi identique pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros et pour lequel les ambitions de Bercy sont encore floues, notamment en termes de durée. Quant au milieu artistique, il pourrait bien être la prochaine vache à lait.
Le secteur artistique en général – cinématographique en particulier –, mis à contribution... cela veut dire une réforme du système actuel
C'est ce qu'il faut voir derrière le battage médiatique de ces derniers jours entre le départ de Gérard Depardieu en Russie, la mise au point du patron du Centre National de la Cinématrographie, protecteur de l'institution qu'il dirige, et les justifications de l'acteur Dany Boon sur ses revenus dans le Journal Du Dimanche. Il ne s'agit pas d'un complot en communication ourdi par un Etat en manque d'argent et désireux de ratisser large... on est en train de préparer les esprits à une nécessaire réforme du financement de la création cinématographique et culturelle au sens large. Réforme très difficile pour un gouvernement de gauche.
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a commencé à envoyer quelques signaux...
"Les gros salaires dans le cinéma se règlent par la fiscalité... il y aura de nouvelles régulations à trouver", déclare-t-elle. Le ton est donné, reste à entrer dans le vif du sujet. Avec ses 700 millions d'euros de budgets annuels pour financer le secteur audiovisuel et le cinéma français, le fonctionnement du CNC ne crée-t-il pas une économie de rente ?!! La question mérite d'être posée. Le système peut être réformé sans toucher à l'exception culturelle française. Mieux répartir les taxes, revoir le principe du financement automatique des œuvres, rémunérer plus efficacement la création dans un souci évident d'économie... le chantier est bel et bien lancé.
Sans parler du système des intermittents du spectacle...
Ce système qui date de 1936, revu à de nombreuses reprises, doit prendre fin cette année et va donc faire l'objet d'une renégociation que l'on imagine tendue. Là encore, pas de secret, le gouvernement y voit une nouvelle piste d'économies. D'autant que ce système d'assurance chômage présente un déficit cumulé d'1 milliard d'euros. C'est 1/3 du déficit de l'UNEDIC, pour 100.000 intermittents... bien plus qu'une goute d'eau en cette période de crise.
SOCIAL
Virgin Megastore : le comité d'entreprise se penche sur le dépôt de bilan
Paris (VIIIe), vendredi. La direction de Virgin a convoqué ce lundi, un comité d’entreprise extraordinaire «dont l’objet va porter sur le projet de déclaration de cessation de paiement de l’entreprise». Face à la menace du dépôt de bilan, l'intersyndicale appelle les salariés à se mettre en grève mercredi et à se rassembler devant le magasin des Champs-Elysées. | LP / Delphine Goldsztejn
Un Comité d'entreprise extraordinaire s'ouvre ce lundi à Paris pour évoquer le projet de dépôt de bilan du distributeur emblématique de produits culturels Virgin Megastore, qui emploie quelque 1000 salariés dans 26 magasins en France.
La réunion, qui s'ouvre à 9 h 30, «va porter sur le projet de déclaration de cessation de paiement de l'entreprise», selon la direction de l'enseigne au logo rouge vif.
L'avis des élus du Comité d'entreprise sera sollicité sur ce projet qui fait suite à des années de difficultés financières pour le groupe, dans un secteur bouleversé par la concurrence sur internet et le numérique.
Des signes de mauvaise santé financière
Avant l'annonce vendredi de cette volonté de placer l'entreprise en cessation de paiement, Virgin avait déjà donné des signes de mauvaise santé financière en entreprenant fin décembre de résilier le bail de son magasin amiral sur les Champs-Elysées à Paris, alors qu'il génère 20% de son chiffre d'affaires.
VIDEO. Fermeture des magasins Virgin : l'inquiétude des employés
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La réunion, qui s'ouvre à 9 h 30, «va porter sur le projet de déclaration de cessation de paiement de l'entreprise», selon la direction de l'enseigne au logo rouge vif.
L'avis des élus du Comité d'entreprise sera sollicité sur ce projet qui fait suite à des années de difficultés financières pour le groupe, dans un secteur bouleversé par la concurrence sur internet et le numérique.
Des signes de mauvaise santé financière
Avant l'annonce vendredi de cette volonté de placer l'entreprise en cessation de paiement, Virgin avait déjà donné des signes de mauvaise santé financière en entreprenant fin décembre de résilier le bail de son magasin amiral sur les Champs-Elysées à Paris, alors qu'il génère 20% de son chiffre d'affaires.
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DIVERS
Les fournisseurs d'accès à internet ont-ils un "extraordinaire pouvoir" sur l'information ?
Décembre 2010, Xavier Niel, le patron de Free, présente sa Freebox Revolution © Reuters - Jacky Neagelen
Vrai.
Techniquement parlant, un fournisseur d'accès à internet (FAI) a tous les pouvoirs sur les contenus : il peut bloquer ce qu'il veut, quand il le veut, et sans que cela ne saute aux yeux de la grande majorité des internautes. C'est ce que fait couramment le régime chinois par exemple. C'est ce qu'a fait Free il y a quelques jours en activant par défaut une fonctionnalité "adblocker" sur sa Freebox, fonctionnalité qui bloque certains contenus publicitaires.
Deuxième aspect : Free a-t-il le droit de le faire ?
La réponse est non et cela tombe, en France, sous le coup de la loi. "La stratégie technique déployée par Free empêche des activités économiques, ce qui est pénalement interdit", explique le directeur des études à l'UFC Que Choisir. Mais "on a aussi des problèmes de discrimination puisque les services Google sont plus impactés que les autres", poursuit Edouard Barreiro.
La réponse est non et cela tombe, en France, sous le coup de la loi. "La stratégie technique déployée par Free empêche des activités économiques, ce qui est pénalement interdit", explique le directeur des études à l'UFC Que Choisir. Mais "on a aussi des problèmes de discrimination puisque les services Google sont plus impactés que les autres", poursuit Edouard Barreiro.
Bras de fer avec Google
Car il semble bien que la fonctionnalité activée par défaut sur la Freebox impacte surtout les publicités diffusées par Google.
Cela nous ramène donc au bras de fer qui oppose les FAI aux gros éditeurs de contenus.
La question est de savoir qui doit payer pour que les tuyaux soient plus gros. Car Youtube, qui appartient à Google, envoie de plus en plus de contenus vers les FAI et cela nécessite des adaptations d'infrastructures qui seront très coûteuses. Les fournisseurs d'accès voudraient que Google mette la main au portefeuille et participe aux investissements nécessaires.
Si tous les FAI sont sur la même longueur d'onde, Free semble avoir décidé d'exercer une pression plus forte que ses concurrents en dégradant volontairement les contenus arrivant par Google.
Cela nous ramène donc au bras de fer qui oppose les FAI aux gros éditeurs de contenus.
La question est de savoir qui doit payer pour que les tuyaux soient plus gros. Car Youtube, qui appartient à Google, envoie de plus en plus de contenus vers les FAI et cela nécessite des adaptations d'infrastructures qui seront très coûteuses. Les fournisseurs d'accès voudraient que Google mette la main au portefeuille et participe aux investissements nécessaires.
Si tous les FAI sont sur la même longueur d'onde, Free semble avoir décidé d'exercer une pression plus forte que ses concurrents en dégradant volontairement les contenus arrivant par Google.
Mais en utilisant ses cinq millions d'abonnés comme autour d'instruments de pressions sur Google, Free pourrait mettre en péril l'existence même de nombreux sites et blogs qui ne vivent que de la publicité. La ministre de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, réunit aujourd'hui les différents protagonistes. L'ambiance pourrait être électrique.
Population légale 2010 : retrouvez tous les chiffres de votre commune, département ou région en 1 clic sur insee.fr
SOCIETE
La Maison blanche à l'assaut des armes à feu après la tuerie de Newtown
D'après le Washington Post, la présidence Obama envisage un plan de contrôle des armes beaucoup plus stricte qu'une simple interdiction des fusils d'assaut. Selon le journal, la Maison blanche envisage de mettre en place un fichier national et des tests sur l'équilibre mental des acheteurs.
Barack Obama envisagerait de signer des conventions avec les revendeurs d'armes à feu © Reuters - Carlo Allegri
"Au cours des semaines à venir, j'utiliserai les pouvoirs de ma fonction pour empêcher d'autres tragédies comme celle-ci", lançait Barack Obama au lendemain de la tuerie de l'école de Newtown.
D'après le Washington Post, les grandes lignes de la stratégie de la Maison blanche en termes de contrôle des ventes et du port d'armes commencent à se dessiner. Un groupe de travail dirigé par le vice-président Joe Biden envisagerait un plan plus ambitieux qu'une simple interdiction des fusils d'assaut.
- Lancement d'un fichier national. Le but est de permettre la vérification des antécédents des acheteurs. Le fichier aurait également pour but de suivre le mouvement et la vente de ces armes à travers le pays.
- Evaluation des acheteurs. La Maison blanche plancherait également sur un renforcement des tests psychologiques pour les acheteurs. Les sanctions seraient renforcées pour ceux qui porteraient une arme près d'une école ou qui les donneraient à des mineurs.
Que dit le plan de Washington sur les armes ?
Washington a refusé de commenter les informations du journal. Si ces pistes se confirment, la Maison blanche va devoir contourner la NRA, le très puissant lobby américain des armes. D'après le Washington Post, la présidence espère convaincre les revendeurs d'armes, comme l'enseigne Wal-Mart, d'accepter ces mesures. Elle travaille aussi avec des spécialistes de la santé mentale, des leaders religieux ou des chasseurs ou la grande distribution.
Pour promouvoir ses idées, Barack Obama prévoirait également de solliciter le maire de New York. Après la tuerie de Newtown, Michael Bloomberg s'est taillé une image d'avocat charismatique d'un meilleur contrôle du port d'armes aux Etats-Unis.
Quels sont les 600 mots français les plus usités ?
D’après l’interprétation de l’échelle Dubois-Buyse , le vocabulaire fondamental du français écrit est, en fin de 3e, de 3 725 mots.
Certaines distinctions sont particulièrement intéressantes, et permettent de tenter un dernier bilan :
Vocabulaire quotidien et pratique : de 300 à 3 000 mots environ, selon l’individu.Vocabulaire « de base » ou fondamental (vocabulaire actif) : 800 à 1 600 mots pour un élève de collège ou de lycée et quelques 3 000 mots pour l’individu moyen.Vocabulaire « passif » ou dit « de culture générale » : entre 2 500 et 6 000 mots pour un élève de lycée et quelques 30 000 mots pour un public cultivé.
Ainsi, un collégien de 6e disposerait d’environ 6 000 mots (y compris les listes fermées et les mots outils) tandis que le vocabulaire du public cultivé irait jusqu’à 30 000 mots (en suivant cette échelle, on va des mots très polysémiques - les 1 500 / 3 000 - comme cœur, feu, passion... aux plus monosémiques - les 30 000 - comme agnosticisme, cacochyme , galéjade, panégyrique, rhomboédrique, vernaculaire...).
La plupart des Français utilisent donc moins de 5 000 mots pour s’exprimer et se faire comprendre.
Pour connaître les 600 mots les plus usités, c’est sur « L’Encyclopédie Atypique Incomplète ».
Une soirée entre amis, une discussion passionnée, et d’un coup cette question :
“Combien utilise-t-on de mots de la langue Française pour s’exprimer ?”...
“Combien utilise-t-on de mots de la langue Française pour s’exprimer ?”...
Combien de mots y-a-t-il dans la langue française ?
On trouve :- 60 000 entrées dans le Petit Robert.
- 75 000 entrées dans le Grand Robert.
Enfin, il faut savoir que les 600 mots les plus fréquents représenteraient 90 % de n’importe quel texte français, mais qu’il en faudrait quelques milliers pour représenter 95 % de n’importe quel texte.
Combien de mots sont utilisés par un individu « moyen » dans sa vie quotidienne ?
Estimation fort difficile, d’où des divergences :- 300 ?
- 2 000 ?
- de 3 000 à 5 000 ?
- 10 000 ?
La réponse est bien entendu en rapport avec la généralité de la question, qui refusait de différencier selon la catégorie sociale, le niveau culturel...
Les professeurs de langue étrangère disent qu’avec 300 mots on peut se débrouiller dans la vie de tous les jours (sur un plan strictement pratique bien entendu).
Difficile donc de trouver un accord et une base « scientifique », mais quelques chiffres ressortent toutefois. Selon des linguistes et lexicologues, les comptages donneraient :
- 3 000 mots de base correspondants au Dictionnaire fondamental du français (dont 1 500 fréquents et 1 500 disponibles) ;
- 30 000 mots pour le vocabulaire de culture générale.
L’échelle Dubois-Buyse
D’après l’interprétation de l’échelle Dubois-Buyse [1], le vocabulaire fondamental du français écrit est, en fin de 3e, de 3 725 mots.Certaines distinctions sont particulièrement intéressantes, et permettent de tenter un dernier bilan :
- Vocabulaire quotidien et pratique : de 300 à 3 000 mots environ, selon l’individu.
- Vocabulaire « de base » ou fondamental (vocabulaire actif) : 800 à 1 600 mots pour un élève de collège ou de lycée et quelques 3 000 mots pour l’individu moyen.
- Vocabulaire « passif » ou dit « de culture générale » : entre 2 500 et 6 000 mots pour un élève de lycée et quelques 30 000 mots pour un public cultivé.
La plupart des Français utilisent donc moins de 5 000 mots pour s’exprimer et se faire comprendre !
Voici les 600 mots les plus courants et les plus utilisés de la langue française
abandonner | Verbe | |
accepter | Verbe | |
accompagner | Verbe | |
acheter | Verbe | |
adorer | Verbe | |
agir | Verbe | |
aider | Verbe | |
aimer | Verbe | |
ajouter | Verbe | |
aller | Verbe | |
amener | Verbe | |
amuser | Verbe | |
annoncer | Verbe | |
apercevoir | Verbe | |
apparaître | Verbe | |
appeler | Verbe | |
apporter | Verbe | |
apprendre | Verbe | |
approcher | Verbe | |
arranger | Verbe | |
arrêter | Verbe | |
arriver | Verbe | |
asseoir | Verbe | |
assurer | Verbe | |
attaquer | Verbe | |
atteindre | Verbe | |
attendre | Verbe | |
avancer | Verbe | |
avoir | Verbe | |
baisser | Verbe | |
battre | Verbe | |
boire | Verbe | |
bouger | Verbe | |
brûler | Verbe | |
cacher | Verbe | |
calmer | Verbe | |
casser | Verbe | |
cesser | Verbe | |
changer | Verbe | |
chanter | Verbe | |
charger | Verbe | |
chercher | Verbe | |
choisir | Verbe | |
commencer | Verbe | |
comprendre | Verbe | |
compter | Verbe | |
conduire | Verbe | |
connaître | Verbe | |
continuer | Verbe | |
coucher | Verbe | |
couper | Verbe | |
courir | Verbe | |
couvrir | Verbe | |
craindre | Verbe | |
crier | Verbe | |
croire | Verbe | |
danser | Verbe | |
décider | Verbe | |
découvrir | Verbe | |
dégager | Verbe | |
demander | Verbe | |
descendre | Verbe | |
désoler | Verbe | |
détester | Verbe | |
détruire | Verbe | |
devenir | Verbe | |
deviner | Verbe | |
devoir | Verbe | |
dire | Verbe | |
disparaître | Verbe | |
donner | Verbe | |
dormir | Verbe | |
échapper | Verbe | |
écouter | Verbe | |
écrire | Verbe | |
éloigner | Verbe | |
embrasser | Verbe | |
emmener | Verbe | |
empêcher | Verbe | |
emporter | Verbe | |
enlever | Verbe | |
entendre | Verbe | |
entrer | Verbe | |
envoyer | Verbe | |
espérer | Verbe | |
essayer | Verbe | |
être | Verbe | |
éviter | Verbe | |
excuser | Verbe | |
exister | Verbe | |
expliquer | Verbe | |
faire | Verbe | |
falloir | Verbe | |
fermer | Verbe | |
filer | Verbe | |
finir | Verbe | |
foutre | Verbe | |
frapper | Verbe | |
gagner | Verbe | |
garder | Verbe | |
glisser | Verbe | |
habiter | Verbe | |
ignorer | Verbe | |
imaginer | Verbe | |
importer | Verbe | |
inquiéter | Verbe | |
installer | Verbe | |
intéresser | Verbe | |
inviter | Verbe | |
jeter | Verbe | |
jouer | Verbe | |
jurer | Verbe | |
lâcher | Verbe | |
laisser | Verbe | |
lancer | Verbe | |
lever | Verbe | |
lire | Verbe | |
maintenir | Verbe | |
manger | Verbe | |
manquer | Verbe | |
marcher | Verbe | |
marier | Verbe | |
mener | Verbe | |
mentir | Verbe | |
mettre | Verbe | |
monter | Verbe | |
montrer | Verbe | |
mourir | Verbe | |
naître | Verbe | |
obliger | Verbe | |
occuper | Verbe | |
offrir | Verbe | |
oser | Verbe | |
oublier | Verbe | |
ouvrir | Verbe | |
paraître | Verbe | |
parler | Verbe | |
partir | Verbe | |
passer | Verbe | |
payer | Verbe | |
penser | Verbe | |
perdre | Verbe | |
permettre | Verbe | |
plaire | Verbe | |
pleurer | Verbe | |
porter | Verbe | |
poser | Verbe | |
pousser | Verbe | |
pouvoir | Verbe | |
préférer | Verbe | |
prendre | Verbe | |
préparer | Verbe | |
présenter | Verbe | |
prévenir | Verbe | |
prier | Verbe | |
promettre | Verbe | |
proposer | Verbe | |
protéger | Verbe | |
quitter | Verbe | |
raconter | Verbe | |
ramener | Verbe | |
rappeler | Verbe | |
recevoir | Verbe | |
reconnaître | Verbe | |
réfléchir | Verbe | |
refuser | Verbe | |
regarder | Verbe | |
rejoindre | Verbe | |
remarquer | Verbe | |
remettre | Verbe | |
remonter | Verbe | |
rencontrer | Verbe | |
rendre | Verbe | |
rentrer | Verbe | |
répéter | Verbe | |
répondre | Verbe | |
reposer | Verbe | |
reprendre | Verbe | |
ressembler | Verbe | |
rester | Verbe | |
retenir | Verbe | |
retirer | Verbe | |
retourner | Verbe | |
retrouver | Verbe | |
réussir | Verbe | |
réveiller | Verbe | |
revenir | Verbe | |
rêver | Verbe | |
revoir | Verbe | |
rire | Verbe | |
risquer | Verbe | |
rouler | Verbe | |
sauter | Verbe | |
sauver | Verbe | |
savoir | Verbe | |
sembler | Verbe | |
sentir | Verbe | |
séparer | Verbe | |
serrer | Verbe | |
servir | Verbe | |
sortir | Verbe | |
souffrir | Verbe | |
sourire | Verbe | |
souvenir | Verbe | |
suffire | Verbe | |
suivre | Verbe | |
taire | Verbe | |
tendre | Verbe | |
tenir | Verbe | |
tenter | Verbe | |
terminer | Verbe | |
tirer | Verbe | |
tomber | Verbe | |
toucher | Verbe | |
tourner | Verbe | |
traîner | Verbe | |
traiter | Verbe | |
travailler | Verbe | |
traverser | Verbe | |
tromper | Verbe | |
trouver | Verbe | |
tuer | Verbe | |
utiliser | Verbe | |
valoir | Verbe | |
vendre | Verbe | |
venir | Verbe | |
vivre | Verbe | |
voir | Verbe | |
voler | Verbe | |
vouloir | Verbe |
En conclusion...
Seulement 3500 mots les plus courants de la langue française suffisent, et correspondent au vocabulaire de base de la langue française...Un « érudit » utilise courament quelques 15000 mots différents...
Ainsi, le vocabulaire de Guy De Maupassant a été évalué à une fourchette allant de 12 000 à 15 000 mots (avec toute son œuvre comme corpus)...
Petit test !
Et vous ?Combien de mots de la langue de Molière connaissez-vous ?
Ce petit test linguistique, assez rapide, permet de savoir combien de mots on connait statistiquement.
Cent mots sont pris dans la langue française et vous devez dire si vous les connaissez ou pas. Il y a quelques pièges (mots inventés !), mais vous saurez grosso modo la proportion de mots que vous maîtrisez.
Pour faire le test, cliquez ici !
P.-S.
- Données issues de « Lexique 3.50 » disponible sur www.lexique.org.
Lexique 3 est une base de données qui fournit pour 135 000 mots du français : les représentations orthographiques et phonémiques, la syllabation, la catégorie grammaticale, le genre et le nombre, les fréquences, les lemmes associés, etc.
- Vous pouvez continuer votre investigation linguistique en lisant « Les 500 Mots Anglais Les Plus Utilisés ».
Notes
[1] L’échelle Dubois-Buyse recense les mots de la langue française selon leur fréquence d’utilisation.Cette échelle n’est pas un test mais un instrument permettant d’élaborer de nombreux tests ou exercices d’orthographe usuelle.
Elle permet d’établir des listes de mots que les élèves devront mémoriser, puis écrire lors de dictées, par exemple.
Pour de plus amples détails, je vous suggère de consulter le livre « L’échelle Dubois-Buyse » de François Ters, Georges Mayer et Daniel Reichenbach, éditions OCDL Paris.
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