INSURRECTION
Syrie : un million de personnes au bord de la famine
Selon le Programme alimentaire mondial, environ un million de Syriens vont manquer de vivres cet hiver, surtout dans les zone de guerre, à cause des restrictions à la distribution d'aide imposées par le pouvoir.
Faute de carburants et de farine, de moins en moins de boulangeries en Syrie © Reuters - Muzaffar Salman
Le Pam, agence des Nations unies, distribue des rations alimentaires à environ 1,5 million de personnes par mois en Syrie. Mais selon Elisabeth Byrs, porte-parole du Programme alimentaire mondial, "2,5 millions de Syriens en auraient besoin". Explication : une poignée seulement d'organisations humanitaires sont autorisées à distribuer des secours dans le pays, après pourtant 21 mois de guerre civile. Organisations, comme le Pam, ou le Croissant rouge syrien, littéralement débordé.
Le prix du pain a grimpé de 45 à 250 livres
La population civile manque essentiellement de pain, dont le prix a grimpé de 45 livres syriennes à 250 en quelques mois, de farine, et surtout de carburant. Or c'est bien celui-ci qui fait marcher les boulangeries et qui permet l'acheminement de l'assistance alimentaire. Le Pam a dû par exemple réclamer une autorisation spéciale de Damas d'importer du fioul du Liban pour permettre à ses camions de distribuer des vivres.
Par ailleurs, c'est l'insécurité qui complique et retarde les livraisons de denrées. Le Programme alimentaire a dû évacuer son personnel de certaines villes devenues trop dangereuses comme Homs, Alep, Tartous et Qamisly. Même les navires qui acheminent l'aide ne peuvent plus décharger leur cargaison qu'à Beyrouth, au lieu du port syrien de Tartous.
Enfin, le flot de réfugiés syriens à l'étranger, notamment en Jordanie, continue d'augmenter. Leur nombre est passé de 500.000 à près de 600.000 en l'espace d'un mois, selon les statistiques de l'Onu. "On distribue environ six tonnes de pain à ces réfugiés chaque jour, mais la tâche est énorme", concède Elisabeth Byrs
HUMOUR......ENCORE QUE......
INSOLITE • Japon : observateur de ballon, un job au poil
Claire Maupas
Pas facile pour les jeunes diplômés nippons de trouver un travail à plein temps, mais les jobs à temps partiel ne manquent pas. Le site HelloWork de l’ANPE nippone propose actuellement un poste d’observateur de ballons publicitaires, note Japan Today. Mission : s’assurer que les ballons à l’hélium qui arborent le logo des grands magasins ou des salles de pachinko dans les cieux nippons sont en état de marche et correctement gonflés. Salaire : de 5300 yens à 7300 yens (46 à 63 euros) par jour.
Autre emploi singulier : le "faux invité de mariage" (bonnes manières de rigueur). Objectif : détendre l’atmosphère et grossir les rangs de l’assistance. Outre son salaire (de 10 000 à 15 000 yens la soirée), le faux invité peut participer au banquet et recevoir des cadeaux. Certains temps partiels sont plus prosaïques. Chez SOD Art Works, le floutage des parties génitales sur les vidéos pornos rapporte 750 yens (6,5 euros) de l’heure, frais de transports en sus.
Autre emploi singulier : le "faux invité de mariage" (bonnes manières de rigueur). Objectif : détendre l’atmosphère et grossir les rangs de l’assistance. Outre son salaire (de 10 000 à 15 000 yens la soirée), le faux invité peut participer au banquet et recevoir des cadeaux. Certains temps partiels sont plus prosaïques. Chez SOD Art Works, le floutage des parties génitales sur les vidéos pornos rapporte 750 yens (6,5 euros) de l’heure, frais de transports en sus.
POLITIQUE
Palestiniens: réunion tripartite Morsi-Abbas-Mechaal au Caire
Une réunion tripartite regroupera mercredi au Caire le président égyptien Mohamed Morsi, son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la présidence égyptienne Yasser Ali.
Une réunion tripartite regroupera mercredi au Caire le président égyptien Mohamed Morsi, son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la présidence égyptienne Yasser Ali.
MM. Abbas et Mechaal "rencontreront le chef du service des renseignements égyptien avant la tenue mercredi d'une rencontre tripartite les regroupant avec le président Morsi", a affirmé M. Ali.
Il s'agira de la première rencontre de Mechaal et Abbas parrainée par le président islamiste égyptien depuis son arrivée au pouvoir fin juin 2012. MM. Abbas et Mechaal se sont rencontrés pour la dernière fois en février 2012 au Caire pour relancer le dossier de la réconciliation palestinienne.
M. Mechaal est arrivé mardi au Caire où il sera suivi le lendemain par le président palestinien, selon l'agence officielle Mena. Le chef en exil du Hamas est arrivé de Doha à la tête d'une délégation de son groupe pour une visite de plusieurs jours, selon Mena.
Le responsable du dossier de la réconciliation interpalestinienne au sein du Fatah, Azzam al-Ahmad, a indiqué lundi que M. Abbas se rendrait mercredi en Egypte à l'invitation du président égyptien Mohamed Morsi pour discuter de ce dossier.
Depuis la conclusion le 27 avril 2011 au Caire de l'accord de réconciliation entre les islamistes du Hamas et le Fatah, qui gouvernent respectivement la bande de Gaza et les zones autonomes de Cisjordanie, la plupart des clauses restent lettre morte.
M. Mechaal, qui a effectué sa première visite dans la bande de Gaza le 7 décembre, a appelé à mettre fin à la division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, un discours salué par le Fatah.
Le Fatah a été autorisé début janvier à organiser des festivités pour son 48e anniversaire à Gaza pour la première fois depuis les affrontements meurtriers de juin 2007 lors desquels le mouvement islamiste a pris le pouvoir dans l'enclave palestinienne.
L'Ulster reste sous tension autour de l'Union Jack
Manifestation unioniste devant la mairie de Belfast le soir du 7 janvier. (Photo Peter Muhly. AFP)
Depuis un mois, des manifestations parfois violentes se déroulent à Belfast après le retrait du drapeau britannique du fronton de la mairie.
Libération
Nuit après nuit depuis un mois, les incidents se multiplient à Belfast malgré les tentatives de leaders politiques et religieux pour désamorcer la crise autour de l’usage du drapeau britannique sur la mairie, un psychodrame qui témoigne de la fragilité de la paix en Ulster. Les manifestants «tiennent en otage» la province britannique nord-irlandaise, a dénoncé mardi la ministre de l’Ulster, Theresa Villiers, après une nouvelle nuit de violences. «Il n’est pas acceptable que ceux qui défendent le drapeau britannique le fassent en lançant des briques et des cocktails Molotov sur la police. C’est scandaleux», a-t-elle ajouté sur la BBC.
A l’origine de ces violences figure la décision hautement symbolique prise le 3 décembre par le conseil municipal de Belfast, la capitale de l’Ulster, de ne plus faire flotter en permanence le drapeau britannique sur le fronton de l’hôtel de ville. Le conseil municipal s’est simplement mis en conformité avec la réglementation qui s’applique aux édifices gouvernementaux. Mais ce vote a été perçu comme une provocation par les loyalistes protestants, favorables au maintien dans le Royaume-Uni de l’Ulster, province britannique semi-autonome secouée par des violences intercommunautaires pendant trente ans jusqu'à l’accord de paix de 1998.
En trois décennies, les heurts entre loyalistes protestants et républicains catholiques, partisans d’un rattachement avec la République d’Irlande, frontalière, ont fait 3 500 morts. Depuis, un gouvernement bi-confessionnel a été mis en place, mais des violences éclatent sporadiquement, rappelant la persistance de divisions entre les deux communautés. Depuis le vote du conseil municipal le 3 décembre, chaque soir ou presque, si l’on excepte une trêve pendant la période de Noël, des groupes de loyalistes manifestent, souvent violemment, pour réclamer le retour de l’Union Jack.
Selon lui, des membres du groupe paramilitaire loyaliste Ulster Volunteer Force (UVF) orchestrent ces incidents. «Les paramilitaires ont détourné les manifestations sur le drapeau, et retournent leurs armes contre la police», a-t-il estimé. Les politiques sont aussi visés : des élus de tout bord ont reçu des menaces de mort, sous forme de balles envoyées par la poste. Des représentants politiques et religieux d’Ulster ont entamé dimanche des discussions à Belfast pour tenter de mettre fin à cette flambée de violences. Pour l’instant en vain. «Nous devons trouver un moyen de nous en sortir, mais comment y parvenir ? Je ne sais pas», a reconnu Robin Newton du Parti démocrate unioniste (DUP), la formation du Premier ministre nord-irlandais Peter Robinson, majoritairement protestante.
De l’autre côté de la frontière, en République d’Irlande, la police est sur le qui-vive. Elle est en train d'évaluer le risque posé par une manifestation sur le thème du drapeau prévue samedi à Dublin par les loyalistes. Le dernier rassemblement d’importance du genre dans la capitale irlandaise, en 2006, s'était soldée par des violences et des pillages.
(AFP)
A l’origine de ces violences figure la décision hautement symbolique prise le 3 décembre par le conseil municipal de Belfast, la capitale de l’Ulster, de ne plus faire flotter en permanence le drapeau britannique sur le fronton de l’hôtel de ville. Le conseil municipal s’est simplement mis en conformité avec la réglementation qui s’applique aux édifices gouvernementaux. Mais ce vote a été perçu comme une provocation par les loyalistes protestants, favorables au maintien dans le Royaume-Uni de l’Ulster, province britannique semi-autonome secouée par des violences intercommunautaires pendant trente ans jusqu'à l’accord de paix de 1998.
En trois décennies, les heurts entre loyalistes protestants et républicains catholiques, partisans d’un rattachement avec la République d’Irlande, frontalière, ont fait 3 500 morts. Depuis, un gouvernement bi-confessionnel a été mis en place, mais des violences éclatent sporadiquement, rappelant la persistance de divisions entre les deux communautés. Depuis le vote du conseil municipal le 3 décembre, chaque soir ou presque, si l’on excepte une trêve pendant la période de Noël, des groupes de loyalistes manifestent, souvent violemment, pour réclamer le retour de l’Union Jack.
Menaces de mort
Aux barricades, jets de projectiles, attaques de véhicules de la police à coup de massues, les forces de l’ordre ripostent désormais avec des canons à eau et des tirs de balles en caoutchouc, rappelant les heures sombres de l’Ulster. Bilan : une soixantaine de policiers blessés et une centaine de personnes arrêtées en un mois. «C’est à coup sûr la période la plus difficile que nous ayons affrontée depuis une décennie», a concédé Terry Spence, président de la Fédération de la police d’Irlande du Nord, une institution représentant les membres de la police de la province britannique semi-autonome.Selon lui, des membres du groupe paramilitaire loyaliste Ulster Volunteer Force (UVF) orchestrent ces incidents. «Les paramilitaires ont détourné les manifestations sur le drapeau, et retournent leurs armes contre la police», a-t-il estimé. Les politiques sont aussi visés : des élus de tout bord ont reçu des menaces de mort, sous forme de balles envoyées par la poste. Des représentants politiques et religieux d’Ulster ont entamé dimanche des discussions à Belfast pour tenter de mettre fin à cette flambée de violences. Pour l’instant en vain. «Nous devons trouver un moyen de nous en sortir, mais comment y parvenir ? Je ne sais pas», a reconnu Robin Newton du Parti démocrate unioniste (DUP), la formation du Premier ministre nord-irlandais Peter Robinson, majoritairement protestante.
De l’autre côté de la frontière, en République d’Irlande, la police est sur le qui-vive. Elle est en train d'évaluer le risque posé par une manifestation sur le thème du drapeau prévue samedi à Dublin par les loyalistes. Le dernier rassemblement d’importance du genre dans la capitale irlandaise, en 2006, s'était soldée par des violences et des pillages.
(AFP)
Tension diplomatique après la mort de deux soldats indiens au Cachemire
Le Monde.fr avec AFP et ReutersL'Inde a convoqué l'ambassadeur du Pakistan après la mort de deux soldats indiens tués par des troupes pakistanaises mardi 8 janvier près de leur frontière commune au Cachemire, a annoncé mercredi le ministère des affaires étrangères.
Le ministre de la défense indien, A.K. Antony, a un peu plus tôt qualifié d'"inhumaine" la façon dont l'armée pakistanaise a traité les soldats tués. Selon des informations de la presse et de l'armée, l'un des deux soldats a été décapité. Selon le quotidien Hindustan Times, l'autre soldat a eu la gorge tranchée. "Nous transmettrons nos protestations au gouvernement pakistanais et notre directeur général des opérations militaires s'adressera à son homologue au Pakistan. Ils surveillent étroitement la situation", a déclaré le ministre.Cet incident alimente de nouveau les tensions entre les deux puissances nucléaires rivales qui ont timidement repris leur dialogue de paix après un gel des relations à la suite des attentats de Bombay en 2008, attribués par l'Inde à un groupe islamiste basé au Pakistan avec l'appui de l'armée pakistanaise. Salman Khurshid, le chef de la diplomatie indienne, a assuré que New Delhi fournirait une "réponse proportionnelle" à l'attaque au Cachemire, qualifiée de "claire tentative pour faire dérailler le dialogue" de paix. Salman Khurshid, a précisé que le gouvernement et l'armée allaient décider ensemble mercredi de la façon de réagir.
Des échanges de coups de feu entre les soldats des deux armées se sont produits vers midi mardi après qu'une patrouille indienne a découvert des troupes pakistanaises ayant pénétré à environ 500 mètres à l'intérieur du territoire indien, selon l'armée indienne. Deux soldats ont été tués, un autre a été blessé.
ECONOMIE
Soldes : les Français prêts à dépenser plus cette année
Le rite a changé, mais pas l'intérêt des consommateurs pour les rabais et autres prix cassés qui, cette année, vont atteindre parfois les 60 % ou 70 % d'emblée... Rompant avec la tradition, c'est dans le nouveau centre commercial So Ouest, à Levallois-Perret, en bordure de Paris, et non plus dans les grands magasins du boulevard Haussmann que Sylvia Pinel, la ministre du Commerce, a donné ce matin à 8 heures le coup d'envoi des soldes d'hiver.
Pour autant, la période qui a démarré il y a une semaine dans l'est de la France (lire ci-dessous) devrait connaître le même succès qu'en 2011. Voire plus encore, si l'on en croit le sondage réalisé par l'institut BVA en partenariat avec Aviva et « Les Echos ». Selon la sixième édition de son Observatoire des soldes, 67 % des 1.230 Français de plus de 15 ans interrogés sur Internet les 7 et 8 janvier trouvent que les soldes d'hiver « restent une période privilégiée pour faire de bonnes affaires ». « Une nette hausse par rapport à 2012 (60 %, NDLR) », souligne Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. La crise est passée par là.
Souci d'économie
Si un sondage Ipsos réalisé pour le Centre national des centres commerciaux indiquait, la semaine passée, que le budget moyen prévu par les Français serait en baisse (223 euros, contre 244), BVA se veut plus optimiste pour les commerçants. Selon son enquête, les consommateurs consacreront cette année 234 euros en moyenne aux soldes, contre 221 euros en janvier 2012. Mais une analyse détaillée des chiffres accrédite cependant la même volonté des Français de gérer leurs dépenses au plus près.
En effet, 43 % des amateurs de soldes déclarent vouloir dépenser moins de 200 euros. « Il y a une différence sensible de comportement selon l'âge et le revenu des gens », constate Céline Bracq. Les jeunes vont faire des économies. Pour les 15-24 ans, le budget soldes est en baisse, de 172 à 150 euros. Idem pour les 25-34 ans (de 234 à 228 euros). La hausse globale provient des 35-49 ans, dont l'enveloppe augmente de 9 euros, à 243 euros, et, surtout, des 50 ans et plus, dont le budget explose, passant de 227 à... 281 euros.
L'écart est le même en fonction des revenus. Les Français qui ont un revenu mensuel inférieur à 1.500 euros vont se serrer la ceinture, dépensant 53 euros de moins qu'en janvier 2012, à 130 euros. On notera que, contrairement aux idées reçues, les hommes consacrent plus d'argent aux soldes que les femmes (249 euros, contre 223) en achetant des pièces d'habillement, costumes et autres vestes, plus coûteuses.
Plus important, le rôle croissant d'Internet. 36 % des Français utiliseront ce canal de vente, contre 29 % il y a un an. Des données confirmées par la Fevad, la Fédération du e-commerce, qui annonçait hier que 60 % des internautes envisageaient de saisir les bonnes affaires sur la Toile, contre 54 % l'an dernier.
PHILIPPE BERTRAND, Les Echos
Soldes: la chasse aux bonnes affaires officiellement ouverte à 08h00
Le coup d'envoi national des soldes d'hiver est donné mercredi à 08h00, avec des démarques importantes attendues, dans un contexte où les consommateurs restreignent leurs budgets et où les ventes de textile souffrent particulièrement de la crise et d'une météo trop douce.
photo : Boris Horvat, AFP
Plus de trois quart des Français ont annoncé leur intention de faire les soldes.
Si les magasins physiques restent l'endroit privilégié par 72% des Français selon l'Ifop, les soldes sur internet se développent avec cette année, une tendance marquée à la préparation en ligne des achats.
Selon la Fevad, plus de 7 Français sur dix comptaient ainsi faire des repérages en amont sur le web. Par ailleurs, de nombreux acteurs du net proposent désormais aux consommateurs de préparer en avance leurs paniers, n'ayant plus qu'à les valider le jour J.
Autre tendance, les nombreuses "ventes privées" de grandes marques organisées depuis début janvier pourraient affecter la fréquentation des soldes.
Les consommateurs prévoient en priorité d'acheter des vêtements, puis des chaussures et des produits high tech pendant les soldes.
Quant au budget "soldes", les enquêtes sont contradictoires. Celle d'Ipsos pour le CNCC, prévoit une baisse à 223 euros par personne, contre 244 euros l'an dernier et 251 euros en 2011. Celle de BVA fait état d'un montant de 234 euros, au plus haut depuis 3 ans.
La ministre du Commerce, Sylvia Pinel, participera mercredi aux premières heures de ce moment de consommation effrénée, où les commerçants réalisent traditionnellement leur meilleur chiffre d'affaires de l'année.
Elle délaissera les grands magasins parisiens pour se rendre dans le nouveau centre commercial So Ouest de Levallois-Perret.
Les soldes sont les seuls moments où les commerçants peuvent vendre à perte, afin d'écouler leurs invendus et faire de la place à la nouvelle collection.
Les articles soldés doivent avoir été proposés à la vente depuis au moins un mois, être clairement distingués des autres articles et bénéficier des mêmes garanties.
Déjà lancés depuis une semaine dans plusieurs départements bénéficiant de dates dérogatoires, les soldes d'hiver se termineront le 12 février au niveau national
Paris admet que PSA Finance a bénéficié d'une aide d'Etat
Suite à des pressions venues de Bruxelles, PSA Peugeot Citroën doit se préparer à devoir faire des concessions.
PSA devra sans doute faire des concessions supplémentaires pour obtenir l’approbation du plan de sauvetage. - Photo Patrick Kovarik/AFP
Paris a fini par céder aux pression de Bruxelles. Selon nos informations, la France a notifié officiellement lundi à la Commission européenne le plan de sauvetage de Banque PSA Finance, reconnaissant implicitement qu'il s'agit d'une aide d'Etat. Celui-ci devra donc être approuvé par l'exécutif européen, dont la réponse devrait tomber d'ici à deux mois. De quoi donner des sueurs froides aux autorités françaises et aux dirigeants du groupe, qui voient le sort de la banque du constructeur automobile suspendu à la décision de Bruxelles.
Il s'agit d'un retournement complet de position pour les parties françaises. Jusqu'à présent, aussi bien le gouvernement que la direction de PSA juraient que la garantie publique de 7 milliards apportée par l'Etat français à Banque PSA Finance n'avait pas à être examinée par les services de la Commission.Leur argumentaire était simple : comme la garantie était payée par PSA à valeur de marché, le gouvernement en déduisait qu'il ne s'agissait pas d'une aide d'Etat. Au contraire, les pouvoirs publics disaient même espérer gagner des centaines de millions d'euros grâce à la rémunération de la garantie, sans avoir à sortir un euro.
Le dossier est atypique
Las ! En envoyant cette notification officielle, Paris reconnaît au contraire qu'il s'agit bien d'une aide d'Etat. Il faut dire que la France n'avait plus guère le choix : fin décembre, la Commission avait envoyé un courrier pour réclamer cette notification, preuve que l'exécutif européen ne croyait guère à l'argumentaire français (« Les Echos » du 21 décembre).
Les services de Joaquin Almunia, commissaire à la Concurrence, vont maintenant examiner à la loupe ce plan de sauvetage. « La Commission européenne souhaite pas que cette aide conduise à maintenir en Europe des surcapacités. Mais pour la France et PSA, le plan social conséquent lancé l'été dernier est la réponse à cette crainte », décrypte un bon connaisseur du dossier. Malgré tout, il paraît inévitable que PSA doive faire des concessions supplémentaires pour obtenir l'approbation du plan de sauvetage. Ces concessions sont encore difficile à cerner, tant le dossier est atypique : on parle là d'une aide à une banque, mais qui bénéficie au final à un constructeur automobile. Un casse tête dans le genre...
Au final, PSA pourrait avoir à lâcher du lest via des cessions d'actifs, ou en prenant des engagements sur certains marchés. Dans le cas le plus extrême la Commission pourrait même demander au groupe de durcir encore son plan social, qui prévoit, au bas mot, 8.000 suppressions de postes en France.
Mais ce sera politiquement difficile pour Bruxelles de formuler une telle demande. La négociation sera d'autant plus difficile que l'exécutif européen est sous pression. Un concurrent de PSA a en effet déposé plainte auprès de Bruxelles, s'estimant victime d'une distorsion de concurrence.
Renaud Honoré
Bureau de Bruxelles
PSA, le CES, ArcelorMittal, Twitter, Apple... : la Matinale de l'industrie
© D.R. - PSA
La Matinale de l'industrie
La chute des ventes de Peugeot dans le monde en 2012, l'émergence d'un réseau paneuropéen des télécoms, la polémique autour des propos antisémites sur Twitter, le décollage paresseux des ventes de Windows 8... autant de sujets qui font l'actualité de l'industrie en cette matinée du 9 janvier 2013.
L'Europe plombe les résultats de PSA Peugeot Citroën
Le groupe PSA Peugeot Citroën a annoncé ce mercredi 9 janvier une forte baisse de ses ventes mondiales (-16,5% à 2,97 millions d'unités), notamment en raison de la [...]
Un haut-fourneau rouvrira dans l’usine ArcelorMittal de Dunkerque mi-janvier
Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a confirmé la réouverture d’un haut-fourneau à Dunkerque, dans une déclaration envoyée à la presse ce mercredi 9 [...]
CES 2013 : Microsoft reconnaît le démarrage paresseux de Windows 8
Microsoft a vendu 60 millions de licences et de mises à jour de son nouveau système d'exploitation Windows 8 depuis son lancement le 26 octobre dernier. Windows [...]
CES 2013 : Sony et Panasonic surenchérissent dans la télévision Oled
Les deux géants japonais de l’électronique ont présenté chacun un téléviseur à écran Oled de 56 pouces offrant une résolution d’image quatre fois celle des postes de [...]
Forte contraction des ventes mondiales de Peugeot en 2012
Peugeot, la marque du constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën, a annoncé avoir enregistré en 2012 un recul de 19,6 % de ses ventes mondiales par rapport [...]
Un iPhone low cost bientôt lancé par Apple ?
Selon le Wall Street Journal, Apple travaille sur une version bon marché de l'iPhone qui pourrait être mise sur le marché dès cette année. Le téléphone pourrait [...]
JUSTICE ?
Wikileaks : le régime carcéral de Bradley Manning jugé trop sévère
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
La peine qui sera prononcée à l'encontre du soldat américain Bradley Manning, la "taupe" de WikiLeaks, à l'issue de son procès à venir, sera réduite de cent douze jours, en raison de la nature de son régime carcéral, a annoncé mardi 8 janvier la juge militaire Denise Lind.
En décembre, l'avocat de Manning, David Coombs, avait plaidé pour l'abandon de toutes les charges contre son client, qui encourt la perpétuité. Il avait argué des conditions de détention et de mauvais traitements subis pendant neuf mois à la prison des marines de Quantico, en Virginie, entre juillet 2010 et avril 2011. Durant ces neuf mois, Manning a été détenu vingt-trois heures par jour dans une cellule de moins de 4,5 mètres carrés. Ses gardiens le forçaient en outre à dormir nu et le réveillaient régulièrement.Dans son jugement, la juge Denise Lind a estimé qu'il était dans "l'intérêt légitime du gouvernement" de maintenir un détenu sous un régime carcéral antisuicide, en vue de "s'assurer de pouvoir [le] traduire devant un tribunal". Elle a estimé que les autorités militaires ne voulaient rien d'autre que la "sécurité" de l'accusé au vu de ses antécédents psychiatriques. Elle a néanmoins accordé un crédit de cent douze jours, près de quatre mois, à soustraire à la peine ultime.
La juge a estimé que les conditions de détention du soldat avaient été "rigoureuses et excessives" pendant soixante-quinze jours par rapport à "l'intérêt légitime du gouvernement à assurer sa sécurité". Elle a ajouté dix jours pendant lesquels le détenu aurait dû pouvoir, selon elle, faire une heure de sport et vingt jours, pendant lesquels "aucune menace nouvelle" ne justifiait de lui retirer ses sous-vêtements. Enfin, elle a retiré sept jours à la peine finale, correspondant à la période pendant laquelle Manning n'était plus "à risque" et était resté à l'isolement strict en dépit des avis des psychiatres, considérant cette période comme "une punition préventive illégale".
Mais elle a estimé que l'argumentaire de la défense n'était pas "une raison suffisante" pour décréter l'abandon de toutes les charges, qui sont "graves". L'abandon des charges est justifié "uniquement en cas de conduite scandaleuse du gouvernement", a ajouté la juge. Elle n'a pas détecté non plus d'"influence illégale du commandement militaire".
Le jeune soldat de 24 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour "collusion avec l'ennemi", le plus grave des 22 chefs d'accusation. Son procès devant une cour martiale doit débuter le 6 mars. Il est accusé d'avoir transmis à WikiLeaks, entre novembre 2009 et mai 2010, alors qu'il était analyste du renseignement en Irak, des documents militaires américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan, et 260 000 dépêches du département d'Etat, déclenchant une tempête dans la diplomatie mondiale.
Enquête sur Cahuzac : l'Elysée et Matignon soutiennent le ministre
"Il n'y a pas d'éléments susceptibles de changer la situation" du ministre délégué au Budget, estime l'entourage de François Hollande.
Jean-Marc Ayrault et Jérôme Cahuzac (FRED DUFOUR / AFP)
Le président de la République et le Premier ministre soutiennent Jérôme Cahuzac, a indiqué mardi 8 janvier l'entourage de François Hollande estimant qu'en l'état actuel de la procédure judiciaire "il n'y a(vait) pas d'éléments susceptibles de changer la situation" du ministre délégué au Budget.
L'enquête préliminaire pour vérifier si Jérôme Cahuzac a eu un compte non déclaré en Suisse "permet à la justice de faire son travail. Il n'y pas d'éléments qui amèneraient à changer la situation de Jérôme Cahuzac. Il est membre du gouvernement, par définition, il a le soutien du président et du Premier ministre", a affirmé l'entourage de François Hollande.
"Nous prenons acte de cette enquête préliminaire", avait auparavant assuré Matignon, en ajoutant: "Cet élément supplémentaire permettra d'établir la vérité que Jérôme Cahuzac réclame".
Mediapart assure depuis le 4 décembre que le ministre a détenu un compte non déclaré chez UBS, s'appuyant en particulier sur une conversation enregistrée dans laquelle on entend un homme, que le site d'information affirme être Jérôme Cahuzac, parler de son compte dans une banque suisse.
Selon Mediapart, ce compte aurait été clôturé en 2010 et les avoirs transférés, via des montages complexes, à Singapour.
"Nous en appelons au soutien de tous et de tous les salariés franciliens, venez nous rejoindre ce mercredi et manifester à nos côtés ! N'hésitez pas à diffuser le message autour de vous, ensemble nous serons plus forts !" appellent les salariés de Virgin sur leur page Facebook.
Ils proposent également de signer une pétition de soutien.
Les délégués de Virgin sont reçus ce lundi après-midi au ministère de la Culture, avant de se rendre au Grand Journal de Canal +.
L'enquête préliminaire pour vérifier si Jérôme Cahuzac a eu un compte non déclaré en Suisse "permet à la justice de faire son travail. Il n'y pas d'éléments qui amèneraient à changer la situation de Jérôme Cahuzac. Il est membre du gouvernement, par définition, il a le soutien du président et du Premier ministre", a affirmé l'entourage de François Hollande.
"Nous prenons acte de cette enquête préliminaire", avait auparavant assuré Matignon, en ajoutant: "Cet élément supplémentaire permettra d'établir la vérité que Jérôme Cahuzac réclame".
"Satisfaction"
Le ministre du budget a assuré mardi, dans un communiqué, accueillir l'ouverture de cette enquête "avec satisfaction". "Cette démarche permettra, comme il l'a toujours affirmé, de démontrer sa complète innocence des accusations absurdes dont il fait l'objet", ajoute le texte.Mediapart assure depuis le 4 décembre que le ministre a détenu un compte non déclaré chez UBS, s'appuyant en particulier sur une conversation enregistrée dans laquelle on entend un homme, que le site d'information affirme être Jérôme Cahuzac, parler de son compte dans une banque suisse.
Selon Mediapart, ce compte aurait été clôturé en 2010 et les avoirs transférés, via des montages complexes, à Singapour.
Taubira expose aux Baumettes sa vision d'une politique pénitentiaire rénovée
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, à la prison des Baumettes à Marseille, le 8 janvier 2013 (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)
Libération
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a exposé mardi à la prison des Baumettes à Marseille sa vision d'une politique pénitentiaire rénovée, incluant des projets immobiliers pensés et "des peines efficaces, générant de la sécurité".
Dès le matin dans les colonnes de La Provence, elle disait vouloir partir à l'assaut de "l'indignité" dont les Baumettes sont emblématiques.
Le mois dernier, le contrôleur des prisons avait dénoncé les conditions "inhumaines" de détention dans cet établissement vétuste, et des décisions de justice ont depuis ordonné à l'administration pénitentiaire d'y prendre des mesures urgentes, en matière de dératisation notamment.
Quelques rats furetaient encore mardi soir mais aux abords des bâtiments mais, selon les habitués, en bien moins grand nombre qu'auparavant.
L'été dernier, 650.000 euros avaient déjà été débloqués pour les Baumettes, a assuré la ministre, lors d'un discours prononcé dans l'enceinte de la prison, qu'elle a ensuite visitée dans la soirée, allant de cellule en cellule, rencontrant et discutant avec des détenus et le personnel.
Ces fonds ont permis de "commencer le programme de rénovation de trois cellules par jour et, depuis, un "complément a été apporté". Mais "la détérioration qu'on a laissé s'aggraver coûte aux finances publiques..."
Au niveau national, Mme Taubira a rappelé qu'à côté de mesures d'urgence, des projets immobiliers s'inscrivaient à plus long terme. La rénovation des prisons de Paris-La Santé, Fleury-Mérogis, Baumettes 2 et Aix 2 est notamment prévue, pour un total de 800 millions d'euros sur la législature.
Des annonces étaient attendues concernant des constructions de prison à Lutterbach, dans le Haut-Rhin, et outre-mer, en Nouvelle Calédonie et Polynésie. Ces annonces seront faites "prochainement", avec "les précisions qui conviennent", a tempéré la ministre qui, comme à son habitude, s'est très largement écartée de l'intervention que lui avait préparée son cabinet.
Réinsertion
La garde des Sceaux a insisté sur "l'architecture" des prisons, qui doit être réfléchie, adaptée notamment à l'organisation de la journée des détenus et au travail du personnel.
Elle a aussi rappelé son combat pour le recours aux peines alternatives à l'intercération, en particulier pour les courtes peines qui, selon elles, "génèrent de la récidive" plus qu'elles ne règlent les problèmes.
Travail d'intérêt général, bracelet électronique, liberté conditionnelle, placement extérieur... Autant de mesures qui, selon elle, sont efficaces "à la fois pour la lutte contre la récidive et pour la réinsertion des détenus".
La ministre s'est d'ailleurs également rendue au TGI de Marseille, pour voir avec les magistrats pourquoi le nombre d'incarcérations ne diminuait pas autant qu'elle l'espérait depuis la diffusion à l'automne d'une circulaire phare de politique pénale.
Par ailleurs, "afin que la société sache très clairement comment sont nos prisons", Christiane Taubira a annoncé un prochain projet de loi devant permettre à "la presse d'accompagner les parlementaires dans les établissements pénitentiaires".
Elle a aussi annoncé la mise en place d'un "conseil national de l'exécution de peines" pluridisciplinaire, dont la composition sera annoncée "sous quinzaine", chargé de réfléchir aux conditions pénitentiaires et à tous les autres sujets liés à l'exécution des peines.
La "conférence de consensus" sur la prévention de la récidive doit par ailleurs faire des recommandations en février, a-t-elle rappelé.
Dès le matin dans les colonnes de La Provence, elle disait vouloir partir à l'assaut de "l'indignité" dont les Baumettes sont emblématiques.
Le mois dernier, le contrôleur des prisons avait dénoncé les conditions "inhumaines" de détention dans cet établissement vétuste, et des décisions de justice ont depuis ordonné à l'administration pénitentiaire d'y prendre des mesures urgentes, en matière de dératisation notamment.
Quelques rats furetaient encore mardi soir mais aux abords des bâtiments mais, selon les habitués, en bien moins grand nombre qu'auparavant.
L'été dernier, 650.000 euros avaient déjà été débloqués pour les Baumettes, a assuré la ministre, lors d'un discours prononcé dans l'enceinte de la prison, qu'elle a ensuite visitée dans la soirée, allant de cellule en cellule, rencontrant et discutant avec des détenus et le personnel.
Ces fonds ont permis de "commencer le programme de rénovation de trois cellules par jour et, depuis, un "complément a été apporté". Mais "la détérioration qu'on a laissé s'aggraver coûte aux finances publiques..."
Au niveau national, Mme Taubira a rappelé qu'à côté de mesures d'urgence, des projets immobiliers s'inscrivaient à plus long terme. La rénovation des prisons de Paris-La Santé, Fleury-Mérogis, Baumettes 2 et Aix 2 est notamment prévue, pour un total de 800 millions d'euros sur la législature.
Des annonces étaient attendues concernant des constructions de prison à Lutterbach, dans le Haut-Rhin, et outre-mer, en Nouvelle Calédonie et Polynésie. Ces annonces seront faites "prochainement", avec "les précisions qui conviennent", a tempéré la ministre qui, comme à son habitude, s'est très largement écartée de l'intervention que lui avait préparée son cabinet.
Réinsertion
La garde des Sceaux a insisté sur "l'architecture" des prisons, qui doit être réfléchie, adaptée notamment à l'organisation de la journée des détenus et au travail du personnel.
Elle a aussi rappelé son combat pour le recours aux peines alternatives à l'intercération, en particulier pour les courtes peines qui, selon elles, "génèrent de la récidive" plus qu'elles ne règlent les problèmes.
Travail d'intérêt général, bracelet électronique, liberté conditionnelle, placement extérieur... Autant de mesures qui, selon elle, sont efficaces "à la fois pour la lutte contre la récidive et pour la réinsertion des détenus".
La ministre s'est d'ailleurs également rendue au TGI de Marseille, pour voir avec les magistrats pourquoi le nombre d'incarcérations ne diminuait pas autant qu'elle l'espérait depuis la diffusion à l'automne d'une circulaire phare de politique pénale.
Par ailleurs, "afin que la société sache très clairement comment sont nos prisons", Christiane Taubira a annoncé un prochain projet de loi devant permettre à "la presse d'accompagner les parlementaires dans les établissements pénitentiaires".
Elle a aussi annoncé la mise en place d'un "conseil national de l'exécution de peines" pluridisciplinaire, dont la composition sera annoncée "sous quinzaine", chargé de réfléchir aux conditions pénitentiaires et à tous les autres sujets liés à l'exécution des peines.
La "conférence de consensus" sur la prévention de la récidive doit par ailleurs faire des recommandations en février, a-t-elle rappelé.
Pain au chocolat : le CFCM retire sa plainte contre Copé
Pendant la campagne pour la présidence de l'UMP, les propos de Jean-François Copé sur le pain au chocolat avaient suscité de vives réactions. (Photo Joel Saget. AFP)
Le président de l'UMP a exprimé ses regrets au Conseil du culte musulman et assuré que ses propos avaient été instrumentalisés.
Libération
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé mardi qu’il allait retirer sa plainte contre le président de l’UMP, Jean-François Copé, déposée après ses déclarations controversées sur le «pain au chocolat».
«Nous avons eu un échange positif, constructif et apaisé», a déclaré Jean-François Copé à la sortie de cet entretien. «Cela a été pour moi l’occasion de donner une explication sur ce qui a été un énorme contresens de mes propos. Je regrette l’instrumentalisation qui en a été faite», a-t-il ajouté.
Mohammed Moussaoui, président du CFCM, a déclaré de son côté : «Nous avons exprimé dans cette entrevue avec Jean-François Copé que les musulmans ont été heurtés par ses propos et le traitement médiatique qui en a été fait.» Mohammed Moussaoui a ajouté qu’il avait été «sensible aux regrets exprimés» par Jean-François Copé et estimé qu’il était temps de «sortir par le haut» de cette affaire.
Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Aucune précision n’avait été donnée quant à une éventuelle audition de Jean-François Copé.
En fin d’après-midi mardi, le parquet de Draguignan a indiqué qu’il attendait «le retour de la procédure et la décision du plaignant de retirer sa plainte». Le parquet peut en effet très bien décider de poursuivre la procédure malgré le retrait de la plainte du CFCM.
L’avocate du Conseil, Me Khadija Aoudia, avait déposé plainte à Nîmes en octobre et le parquet local s'était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan, où Jean-François Copé, alors candidat à la présidence de l’UMP, avait évoqué lors d’un meeting le cas d’un jeune qui se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous» au motif «qu’on ne mange pas au ramadan».
Ces propos ont été jugés diffamatoires et «islamophobes» par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par Jean-François Copé à Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l’UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre.
(AFP)
A lire aussi Copé, un goûter qui ne passe pas
«Reçu à sa demande» par le bureau exécutif du CFCM, «Jean-François Copé a exprimé des regrets. Nous allons donc retirer notre plainte», a déclaré à l’issue d’un entretien d’une heure, Abdellah Zekri, président de l’Observatoire de l’islamophobie au sein du CFCM.«Nous avons eu un échange positif, constructif et apaisé», a déclaré Jean-François Copé à la sortie de cet entretien. «Cela a été pour moi l’occasion de donner une explication sur ce qui a été un énorme contresens de mes propos. Je regrette l’instrumentalisation qui en a été faite», a-t-il ajouté.
Mohammed Moussaoui, président du CFCM, a déclaré de son côté : «Nous avons exprimé dans cette entrevue avec Jean-François Copé que les musulmans ont été heurtés par ses propos et le traitement médiatique qui en a été fait.» Mohammed Moussaoui a ajouté qu’il avait été «sensible aux regrets exprimés» par Jean-François Copé et estimé qu’il était temps de «sortir par le haut» de cette affaire.
Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Aucune précision n’avait été donnée quant à une éventuelle audition de Jean-François Copé.
En fin d’après-midi mardi, le parquet de Draguignan a indiqué qu’il attendait «le retour de la procédure et la décision du plaignant de retirer sa plainte». Le parquet peut en effet très bien décider de poursuivre la procédure malgré le retrait de la plainte du CFCM.
L’avocate du Conseil, Me Khadija Aoudia, avait déposé plainte à Nîmes en octobre et le parquet local s'était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan, où Jean-François Copé, alors candidat à la présidence de l’UMP, avait évoqué lors d’un meeting le cas d’un jeune qui se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous» au motif «qu’on ne mange pas au ramadan».
Ces propos ont été jugés diffamatoires et «islamophobes» par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par Jean-François Copé à Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l’UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre.
(AFP)
Finalement, le CFCM maintient sa plainte contre Copé
Jean-François Copé en novembre au siège de l'UMP. (AFP)
Un responsable de l'instance musulmane dénonce le «double langage» du président de l'UMP à propos de ses regrets.
Libération
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) maintient finalement sa plainte contre Jean-François Copé dans l’affaire du «pain au chocolat», en raison de son «double langage», a annoncé mercredi Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, instance du CFCM. «Je maintiens la plainte contre M. Copé tant qu’il n’aura pas formulé publiquement les regrets qu’il a exprimés lors de la rencontre que nous avons eue hier au siège du CFCM», a précisé Abdallah Zekri. Jean-François Copé avait nié par la suite, devant les médias, avoir présenté des excuses lors de cette rencontre.
Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Copé, alors candidat à la présidence de l’UMP, avait évoqué lors d’un meeting en octobre le cas d’un jeune qui se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous» au motif «qu’on ne mange pas au ramadan».
Ces propos ont été jugés diffamatoires et «islamophobes» par le CFCM, qui avait maintenu une première fois sa plainte après un courrier adressé par Jean-François Copé au président du CFCM, Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l’UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre. Mardi soir, après avoir reçu Copé à sa demande, Moussaoui, avait déclaré «avoir été sensible aux regrets exprimés» et estimé qu’il était temps de «sortir par le haut» de cette affaire.
Mercredi matin, toutefois, le président de l’UMP déclarait au micro de RTL : «Je n’ai pas présenté d’excuses. Pour présenter des excuses, il faut considérer qu’on a commis une faute.»
(AFP
A lire aussi Copé, un goûter qui ne passe pas
Selon Abdallah Zekri, «un communiqué commun devait être signé mardi à l’issue de la rencontre, mais M. Copé a refusé de reconnaître qu’il avait exprimé des regrets. La plainte n’a donc pas été retirée».Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Draguignan (Var) après la plainte du CFCM et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Copé, alors candidat à la présidence de l’UMP, avait évoqué lors d’un meeting en octobre le cas d’un jeune qui se serait fait «arracher son pain au chocolat par des voyous» au motif «qu’on ne mange pas au ramadan».
Ces propos ont été jugés diffamatoires et «islamophobes» par le CFCM, qui avait maintenu une première fois sa plainte après un courrier adressé par Jean-François Copé au président du CFCM, Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l’UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre. Mardi soir, après avoir reçu Copé à sa demande, Moussaoui, avait déclaré «avoir été sensible aux regrets exprimés» et estimé qu’il était temps de «sortir par le haut» de cette affaire.
Mercredi matin, toutefois, le président de l’UMP déclarait au micro de RTL : «Je n’ai pas présenté d’excuses. Pour présenter des excuses, il faut considérer qu’on a commis une faute.»
(AFP
SOCIAL
Virgin : 1200 salariés à soutenir
Si les élus du comité d'entreprise (CE) de Virgin Megastore ont annoncé que la réunion extraordinaire consacrée au projet de cessation de paiement de l'entreprise se poursuivrait mardi, les salariés appellent d'ores-et-déjà les bonnes volontés à se rassembler mercredi pour les soutenir.
"Lors de la réunion de ce matin, nous avons fait un état des lieux de l'entreprise, de son endettement, et nous avons défendu une idée forte qui est celle de rencontrer l'actionnaire Butler Capital Partners". a indiqué Guy Olharan de la CGT au nom de l'intersyndicale (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD). L’actionnaire principal sera donc présent mardi.
L’intersyndicale refuse la fatalité du dépôt de bilan. Elle considère la société d'investissements Butler, qui contrôle le groupe depuis 2008, comme "le principal responsable" de la situation dans laquelle se trouve Virgin aujourd'hui, faute notamment d'avoir fait les investissements nécessaires à son développement.
Le PCF estime ainsi que : "Ce n'est pas aux salariés de payer pour les erreurs des actionnaires. Butler ne peut donc pas se désengager pour sauver son seul intérêt financier et jeter au chômage les salariés de Virgin, dans une France qui compte aujourd'hui un taux de chômage historique."
- Mobilisation devant le Virgin des Champs Elysées mercredi 9 janvier à 13 heures.
Ils proposent également de signer une pétition de soutien.
Les délégués de Virgin sont reçus ce lundi après-midi au ministère de la Culture, avant de se rendre au Grand Journal de Canal +.
- Virgin: ce n'est pas aux salariés de payer pour les erreurs des actionnaires (PCF)
Magasins Virgin : les responsabilités de l’actionnaire (groupe PCF/PG au Conseil de Paris)
Les magasins Virgin déposent le bilan en France
Un haut-fourneau d'ArcelorMittal va redémarrer à Dunkerque
Le Monde.fr avec AFPLe groupe ArcelorMittal a annoncé mercredi 9 janvier la réouverture, dans la semaine du 17 janvier, d'un haut-fourneau, fermé depuis août, de son usine de Dunkerque, confirmant des informations d'origine syndicale.
Le haut-fourneau numéro 2 était "en arrêt programmé de maintenance depuis août 2012 et devait redémarrer lorsque les conditions de marché le permettraient", explique ArcelorMittal dans une déclaration envoyée à la presse."C'est une excellente nouvelle, même si, malheureusement, c'est lié à la fermeture de Liège et Florange", estimait lundi Philippe Collet, délégué CGT ArcelorMittal.
Ce redémarrage doit permettre au site de retrouver 100 % de son activité, ce qui pourrait permettre à une centaine d'intérimaires de revenir travailler sur le site, espère M. Collet.
Le site de Dunkerque, qui emploie environ trois mille salariés, doit approvisionner notamment l'usine de Florange en acier brut.
Virgin Megastore confirme le dépôt de bilan
Par Annelot Huijgen
Des employés de Virgin Megastore devant le magasin des Champs-Élysées. Crédits photo : Thibault Camus/AP
La possibilité envisagée vendredi dernier est désormais une certitude. La direction de Virgin Megastore a indiqué ce mardi matin qu'elle déposerait le bilan mercredi devant le tribunal de commerce de Paris. L'annonce a été faite devant plusieurs élus du comité d'entreprise, réunis pour la deuxième fois pour examiner «le projet de déclaration de cessation de paiement» de l'entreprise en difficulté financière.
Les représentants des syndicats ont indiqué avoir refusé de rendre un avis, mais précisé que la direction considérait qu'ils avaient rendu un avis négatif, ce qui lui permet de passer outre. «La présidente (de Virgin, Christine Mondollot) va aller au tribunal de commerce», a fait savoir Jean-Luc Breyne, élu CGT au CE, à l'AFP. Un administrateur judiciaire sera ensuite nommé, qui se penchera sur le sort des quelque 1000 salariés de l'enseigne, qui compte 26 magasins.
Les syndicats estiment que Virgin n'a pas les moyens de financer un plan social et en appellent à son actionnaire majoritaire (à 74%), le fonds d'investissement Butler Capital Partners. Laurent Paqueret, un représentant du fonds, était présent au CE ce mardi matin pour répondre aux questions des salariés. Mais, selon Guy Olharan (CGT), ils se sont «heurtés à une fin de non-recevoir» de sa part. «Butler refuse de prendre ses responsabilités pour financer le volet social de tout ce qui va malheureusement suivre», a-t-il déploré au nom des élus du CE.
«Toutes les possibilités examinées»
Dans l'entourage du fonds, on avance que «Virgin a de la trésorerie et des actifs, qu'il peut céder pour financer le plan social». L'enseigne aurait déjà récupéré 20 millions d'euros en cédant depuis 2008 les baux de plusieurs magasins, dont ceux situés à Bordeaux Mérignac et au Musée du Louvre. Soit autant qu'elle espérait obtenir pour son magasin phare aux Champs-Élysées.
«Les actionnaires ont investi 15 millions d'euros en quatre ans», explique également un proche de Butler, soulignant que l'actionnaire a notamment réorganisé la logistique et aussi ouvert des magasins (à Paris Saint-Lazare, Rouen, Toulouse par exemple).
Le fonds, qui a redressé avec succès Groupe Flo et France Champignons, se défend en argumentant que le distributeur de produits culturels était déjà en difficulté en 2008, lorsqu'il avait mis la main dessus. Il espérait en faire un professionnel des jeux électroniques, marché qui s'est depuis retourné, souffrant de la concurrence d'Internet. Le chiffre d'affaires n'a donc pas cessé de décliner, passant de 371 millions d'euros en 2008 à 313 millions en 2011. De même, son résultat d'exploitation est resté négatif depuis 2006.
Avec le début de la procédure de dépôt de bilan, l'enseigne aura une bouffée d'oxygène, car ses dettes seront gelées. «Toutes les possibilités seront examinées», avance un proche des fonds. Le scénario le plus probable paraît toutefois une fin pure et simple de l'enseigne, avec une poursuite de la cession des baux des magasins.
Selon nos informations, des schémas de reprise partielle par des concurrents ou partenariats avec d'autres distributeurs ou des marques ont en effet déjà été étudiés, sans succès. La venue de Virgin dans les magasins de Système U a ainsi été envisagée, mais le projet n'a pas abouti. Virgin a réussi, en revanche, à implanter quelques corners dans des boutiques BP sur des aires d'autoroute l'été dernier, mais ce n'était pas suffisant pour remettre le bateau à flot.
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