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vendredi 25 janvier 2013

25012013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Deuxième anniversaire sous tension de la "révolution" égyptienne

Le Monde.fr avec AFP

L'Egypte se prépare vendredi 25 janvier à de nouvelles manifestations à l'occasion du deuxième anniversaire du début du soulèvement populaire qui contraignit Hosni Moubarak à la démission début 2011, dans un climat de tension politique et de crise économique.

Deux ans après le séisme politique de la révolte, le pays peine toujours à trouver son équilibre entre un pouvoir qui se prévaut de la légitimité des urnes et ses adversaires qui dénoncent l'émergence d'un système autoritaire dominé par les Frères musulmans. Il doit également affronter une grave crise économique, avec l'effondrement des investissements étrangers, la chute du tourisme et un déficit budgétaire en hausse notamment.
L'opposition a appelé à défiler à travers le pays contre le président islamiste Mohamed Morsi et les Frères musulmans dont il est issu, en reprenant les mêmes mots d'ordre qu'il y a deux ans : "Pain, liberté, justice sociale." "Sortons vers les places pour finaliser les objectifs de la révolution", a appelé sur Twitter Mohamed ElBaradei, l'une des figures de proue de l'opposition laïque.
RASSEMBLEMENTS PLACE TAHRIR
Des rassemblements sont prévus sur l'emblématique place Tahrir, au Caire, devant le palais présidentiel d'Héliopolis dans la banlieue de la capitale ainsi que dans plusieurs villes de province comme Alexandrie (nord) et Assiout (centre). Les forces de l'ordre ont prévu de renforcer leur présence, selon une source de sécurité.
Les Frères musulmans, eux, n'ont pas officiellement appelé à manifester vendredi. Pour marquer le deuxième anniversaire de la "révolution", ils ont lancé une initiative intitulée "Ensemble nous construisons l'Egypte", rassemblant une série d'actions sociales et caritatives.
Le climat est alourdi par l'annonce attendue le lendemain, samedi, du verdict dans le procès des responsables présumés de la mort de 74 personnes à l'issue d'un match de football à Port-Saïd (nord-est) en février 2012. Les "Ultras" du club cairote d'al-Ahly, qui assurent compter la grande majorité des victimes, menacent de manifestations violentes et d'une "nouvelle révolution" s'ils n'obtiennent pas justice.
De brefs heurts ont opposé jeudi non loin de la place Tahrir la police à des manifestants qui tentaient de démanteler un mur de blocs de béton pour permettre aux manifestants de circuler librement le lendemain dans le centre-ville.










Mise en garde inédite de Pékin à Pyongyang en cas de nouvel essai nucléaire

Le Monde.fr avec AFP
La Chine n'"hésitera pas" à réduire son aide à la Corée du Nord si Pyongyang procède à un nouvel essai nucléaire, a prévenu, vendredi 25 janvier, un organe officiel de presse chinois, dans une rare mise en garde à l'égard de son imprévisible voisin et allié.
"Si la Corée du Nord se livre à de nouveaux essais nucléaires, la Chine n'hésitera pas à réduire son aide" au régime de Kim Jong-un, écrit le Global Times dans un éditorial, soulignant que Pékin fait face à un "dilemme" devant la situation dans la péninsule coréenne. "Il semble que la Corée du Nord n'apprécie pas les efforts de la Chine. Elle critique la Chine sans la nommer explicitement", poursuit l'éditorial du quotidien en anglais, au lendemain de l'annonce choc par Pyongyang de son intention de procéder à un nouvel essai nucléaire "de haut niveau", en réplique aux sanctions élargies de l'Organisation des Nations unies (ONU) décidées mardi.
Le journal cite ainsi une déclaration nord-coréenne évoquant "ces grands pays (...) qui abandonnent sans hésitation jusqu'aux principes les plus élémentaires, sous l'influence de l'arbitraire américain", une allusion transparente à la Chine, qui a voté les sanctions contre son allié à l'ONU.
Cette polémique feutrée entre Pékin et Pyongyang par voie de presse est largement inédite. Assortie de la menace d'une réduction de son aide, elle traduit aussi la lassitude et une forme d'impuissance de la part de la Chine à influer sur son allié et ses ambitions nucléaires, relèvent les analystes. "Laissons donc la Corée du Nord à sa 'colère'", poursuit le journal, pour qui "la Chine doit réduire ses attentes quant aux effets de ses stratégies envers la péninsule", car "on s'éloigne davantage de l'objectif de (sa) dénucléarisation" et "il n'y a plus moyen pour nous de rechercher un équilibre diplomatique" entre Pyongyang, Séoul, Tokyo et Washington.
"Laissons donc les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud râler à propos de la Chine", ajoute dans la foulée le journal, qui prévient que si Washington, Séoul et Tokyo s'engagent vers des "sanctions extrêmes" contre Pyongyang, la Chine s'y opposera "résolument", car "nous devons préserver tout notre intérêt national au lieu de celui d'une quelconque des parties".
Exsangue, la Corée du Nord, où a sévi une famine qui a fait des centaines de milliers de morts au milieu des années 1990, ne survit économiquement que grâce au soutien chinois et à l'aide alimentaire internationale. Pékin "souhaite une péninsule stable", mais "ce ne sera pas la fin du monde si des troubles y surviennent", et cela "doit constituer le socle de notre position", ajoute encore le journal.
Le Global Times, dont les version anglaise et chinoise de l'éditorial sont identiques, est un quotidien du groupe du Quotidien du peuple, l'organe central du Parti communiste chinois (PCC), qui défend généralement des vues très nationalistes sur l'étranger et résolument réformistes sur les affaires intérieures. Ses éditoriaux, au ton plus libre que les commentaires officiels, reflètent un point de vue autorisé par tout ou partie de la direction chinoise.
Jeudi, dans une déclaration beaucoup plus lénifiante, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Hong Lei, avait émis le souhait que "toutes les parties concernées gardent leur calme, restent mesurées dans leurs propos et leurs actions". Un nouvel essai nucléaire nord-coréen serait le troisième, après ceux de 2006 et de 2009 qui répondaient déjà à l'époque à des sanctions votées à l'ONU en réaction à des tirs de fusée.








Opération Serval : point de situation du 24 janvier 2013

Depuis le jeudi 23 janvier (18 heures) jusqu’au jeudi 24 janvier à 18 heures.
La situation sécuritaire a été globalement calme ces dernières 24 heures. Renforcement du dispositif d’interdiction sur la ligne Diabali – Sévaré. Montée en puissance de la force et poursuite des frappes sur les positions terroristes.

Les opérations de la journée du 24 janvier ont permis le redéploiement vers la ligne Diabali - Sévaré du groupement tactique interarmes 21e RIMa (GTIA 21e RIMa, commandé par le colonel Gèze), et des autres éléments de la brigade SERVAL. En effet, au cours de la journée, les unités composant le GTIA 21e RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM, commandé par le colonel Gout) et l’état-major de la brigade SERVAL, commandée par le général Barrera, faisaient également mouvement vers Segou. A ce stade, le dispositif d’interdiction face au nord permet d’éviter toute reprise de l’offensive des groupes terroristes et doit permettre d’offrir le temps nécessaire pour achever la montée en puissance des unités africaines sur Bamako. En attendant, les unités françaises restent en appui des unités maliennes qui agissent en avant du dispositif français.
Les opérations aériennes de la journée, avec une dizaine de sortie, ont également permis de renouveler les frappes sur les arrières des positions terroristes au-delà de la ligne Diabali - Sévaré

Les vols de gros porteurs – une demi-douzaine aujourd’hui - continuent avec la même intensité et ont permis de déployer aujourd’hui près de 300 tonnes de matériel. Le Dixmude, qui a appareillé lundi 21 janvier, est escorté par le LV Le Henaff et fait route vers le théâtre d’opérations.
L’effectif déployé sur le sol malien est désormais de 2 400 militaires français.
Les effectifs des contingents africains atteignent quant à eux 1 750 soldats répartis entre le Mali et le Niger : 200 Togolais, 150 Nigérians, 150 Burkinabés, 85 Béninois,  50 Sénégalais, 550 Nigériens et 550 Tchadiens.
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense









Mali : première fissure dans le camp jihadiste

Un pick-up du groupe islamiste Ansar Dine près de l'aéroport de Kidal, le 9 août 2012.
Un pick-up du groupe islamiste Ansar Dine près de l'aéroport de Kidal, le 9 août 2012. (Photo Romaric Hien. AFP)


Conflit . Une faction dissidente du groupe Ansar ed-Dine se dit prête à un «arrêt des hostilités».

Libération
Au quatorzième jour de l’intervention française au Mali, hier, Ansar ed-Dine, l’un des trois groupes qui occupent depuis plus de neuf mois le Nord, s’est scindé en deux. La partie dissidente a pris le nom de Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). «Le MIA affirme de la manière la plus solennelle qu’il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engage à les combattre», affirme l’entité à l’AFP.
«Sortie». C’est une figure touareg, Algabas ag Intalla, qui a pris sa tête après avoir été, mi-décembre, l’envoyé spécial d’Ansar ed-Dine à Ouagadougou, au Burkina Fasso, pour négocier avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest une sortie de crise.
Cette scission intervient près de deux semaines après le début de l’intervention militaire française destinée à aider l’armée malienne à reconquérir le nord du pays. Le nouveau groupe, basé à Kidal, encore épargné par les raids de la chasse française, contrairement à Tombouctou et Gao, où évoluent Aqmi et le Mujao, a lancé cet appel, qui sonne comme une reddition, aux autorités maliennes et à la France.
Ainsi l’aile «modérée» d’Ansar ed-Dine se détache du mouvement dirigé par le rebelle touareg Iyad Ag Ghaly. Ce même Iyad ag Ghaly est devenu salafiste, mais, selon certains témoins, n’a jamais craché sur un vieux malt. Le rebelle touareg avait finalement décidé, après avoir été tout prêt de se désolidariser des autres groupes armés sous la pression de l’Algérie, fin décembre, de reprendre les hostilités. Hier, des sources maliennes assuraient qu’Iyad ag Ghali aurait trouvé refuge à Ouagadougou.
Insistance. Par ailleurs, 400 soldats tchadiens se regroupaient hier près de la frontière nigérienne, où ils ont rejoint un bataillon de l’armée locale. Faut-il y voir l’insistance avec laquelle le MIA a demandé à Bamako et à Paris un «arrêt des hostilités» pour entamer un «dialogue politique inclusif» ? Reste que ce coup de théâtre intervient cinq jours après que les Touaregs du MNLA ont déclaré être «prêts à aider» l’armée française en faisant «le travail au sol» contre les jihadistes.
Alors que les premières compagnies africaines de la Mission internationale de soutien au Mali montaient vers le centre du pays, cette scission d’Ansar ed-Dine pourrait bien relancer l’hypothèse d’une solution négociée en parallèle - «ce qui a toujours été le souhait d’Alger», se félicitait une source diplomatique algérienne.
De son côté, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a appelé hier à être «extrêmement vigilant» envers les risques d’exactions. Une référence aux exécutions attribuées aux forces maliennes à Sévaré, où onze corps ont été découverts.










ECONOMIE

 

Arnaud Montebourg, le chômage, la batterie du Dreamliner : la revue de presse de l'industrie

Par 

Les Echos 25/01
© D.R
Ce vendredi 25 janvier à la une : Arnaud Montebourg tacle Renault et ArcelorMittal dans Des paroles et des actes, les chiffres du chômage en Espagne et à venir en France, le problème "très sérieux" du Dreamliner.
"Le chantage de Mittal" et les fermetures d'usines de Renault
Invité de l'émission Des paroles et des actes jeudi 24 janvier, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a passé en revue les dossiers industriels "chauds" du moment. ArcelorMittal à Florange, le plan de compétitivité de Renault, la démondialisation, Le Nouvel Observateur fait sur son site internet une compilation des moments essentiels.


Pour Montebourg, Ghosn doit faire un effort sur... par LeNouvelObservateur


Le match Minc - Montebourg en moins de 3 minutes par LeNouvelObservateur
Chômage : les chiffres inquiétants en Espagne et en France
Le taux de chômage espagnol a terminé l'année 2012 sur un nouveau record historique à plus de 26% de la population active tandis qu'il monte même à 55% chez les jeunes. Et la situation a toutes les chances de s'aggraver encore en 2013, analyse L'Expansion sur son site internet. En France, verdict ce vendredi 25 janvier, comme le rappelle Les Echos. "L'ajustement est loin d'être terminé", titre le quotidien économique, expliquant que les entreprises sont encore en sureffectif.


"Un problème de sécurité très sérieux" sur le B787
L'agence américaine de sécurité aérienne (NTSB) organisait une conférence de presse, jeudi 24 janvier, pour faire le point suite aux différents incidents techniques apparus sur le 787 de Boeing. Les enquêteurs américains se sont dits "très préoccupés", rapporte La Tribune. "Il reste encore beaucoup de travail pour comprendre" comment des batteries ont pris feu à bord de deux Boeing 787 en l'espace de deux semaines", a déclaré jeudi la présidente de l'agence américaine de sécurité aérienne (NTSB), Deborah Hersman, laissant entendre que l'avion n'était pas près de revoler.
Lire le dossier de L'Usine Nouvelle : Boeing fait aux déboires de son 787
Et aussi...
Les Echos reviennent sur l'annonce faite par ArcelorMittal la veille. Le sidérurgiste va fermer plusieurs outils de transformation et finition de l'acier, ce qui devrait entraîner 1 300 suppressions de postes dans la filière froide en Belgique.









Le mystère de batteries des Boeing 787 encore loin d'être élucidé

Le mystère des batteries carbonisées de deux Boeing 787 est encore loin d'être éclairci, estime l'autorité de sécurité aérienne américaine, qui s'est dite jeudi "très préoccupée" par ces incidents "très sérieux", laissant penser que l'avion n'était pas près de revoler.

Photographe : Saul Loeb :: Des scientifiques de l'agence américaine de sécurité aérienne (NTSB) travaillent sur les restes calcinées de la batterie d'un Boeing 787 de la JAL, le 24 janvier 2013 à Washington 
photo : Saul Loeb, AFP
"Nous n'en sommes qu'au début de l'enquête" et "il reste encore beaucoup de travail pour comprendre" comment deux débuts d'incendie sont survenus à bord de deux Boeing 787 en l'espace de deux semaines, a déclaré jeudi la présidente de l'agence américaine de sécurité aérienne (NTSB), Deborah Hersman.
Lors d'une conférence de presse, Mme Hersman a insisté sur le fait que ces incidents représentaient "un problème de sécurité très sérieux", tout en indiquant que son agence ne connaissait pas encore la cause du problème.
"C'est un événement sans précédent. Nous sommes très préoccupés" et "travaillons très dur pour comprendre ce qui s'est passé", a ajouté Mme Hersman, indiquant que son agence poursuivait des tests et des analyses et "évaluait différents scénarios".
Les avions sont conçus pour "ne jamais subir d'incendies. En deux semaines nous avons vu deux défaillances de batteries de 787", des modèles uniques conçus spécialement pour cet avion de Boeing, a noté Mme Hersman.
"Ces évènements ne devraient pas arriver" car il y a des systèmes de sécurité destinés à empêcher des incendies: "Ces systèmes n'ont pas fonctionné et nous devons comprendre pourquoi", a-t-elle insisté.
"Ce que nous savons, c'est qu'il y a eu du feu" à bord , a-t-elle toutefois précisé. "Il y a eu une très forte montée de chaleur et des court-circuits".
D'autres incidents moins alarmants
Un début d'incendie de batterie est survenu sur un 787 de Boeing appartenant à la compagnie japonaise JAL à Boston le 7 janvier, puis un autre au Japon le 16 janvier sur un autre Boeing 787 de la compagnie nippone ANA.
Après ce deuxième incident, les autorités aériennes américaines (FAA) ont décidé d'interdire de vol les 787 enregistrés aux Etats-Unis. Cette décision a été imitée partout ailleurs et les 50 Boeing 787 actuellement en activité dans le monde sont immobilisés depuis une semaine.
D'autres incidents techniques étaient survenus pendant la même période --bris de glace dans la cabine de pilotage, problème de freinage, fuite de carburant-- mais ils avaient été considérés comme moins alarmants.
Le 787, dernier long-courrier en date de Boeing, occupe une place centrale dans la stratégie de long terme du constructeur aéronautique. Mais le programme subit des problèmes techniques depuis son lancement en 2004 et le premier avion a été livré avec trois ans et demi de retard.
Pour l'heure, en ce qui concerne l'incident du 7 janvier, "six des huit cellules de la batterie ont été scannées et démontées afin d'examiner leurs électrodes (...) au microscope", a indiqué la NTSB dans un communiqué.
Des enquêteurs de l'agence américaine participent aussi à l'enquête des autorités japonaise sur l'incident du 16 janvier. L'équipe d'enquêteurs prévoit de démonter et disséquer la batterie. Les autorités japonaises et américaines ont déjà indiqué que ce n'était pas une surcharge qui l'avait carbonisée.
Parallèlement, la compagnie aérienne United Airlines, la seule aux Etats-Unis à détenir pour l'instant des 787 (six au total, et deux autres attendus cette année), a réaffirmé jeudi sa "pleine confiance dans cet appareil et la capacité de Boeing à résoudre le problème".
Le constructeur a pour sa part salué dans un communiqué les "progrès" de l'enquête de la NTSB et assuré continuer "de l'assister ainsi que les autres agences gouvernementales aux Etats-Unis et au Japon".
Il "regrette profondément l'impact des récents événements sur les plannings opérationnels de (ses) clients et de leurs passagers".
Les compagnies aériennes ayant des 787 dans leur flotte ont dû annuler de nombreux vols, en particulier ANA, qui compte 17 de ces long-courriers et qui a dû annuler 335 vols depuis une semaine.
L'action Boeing a gagné 1,4% à 75,32 dollars jeudi à Wall Street. Elle a perdu 3% depuis l'incendie du 7 janvier.









Cette nuit en Asie : Comme Apple, Samsung entrevoit la fin des « années magiques »


Samsung Electronics a annoncé, ce matin, des résultats record. Les analystes retiennent, eux, que les marges moyennes ont reculé.


AFP
AFP
Comme son grand concurrent californien le sud-coréen, Samsung Electronics a annoncé, ce matin, des résultats record. Et comme Apple , il a vu son titre plonger en bourse. Sur la place de Séoul, son action reculait à la mi-journée de plus de 2%. Dans les deux cas, les analystes semblent bouder la qualité des performances de 2012 pour plutôt s'inquiéter de la stabilisation annoncées des résultats des deux leaders mondiaux du secteur des smartphones. Au cours du quatrième trimestre de l'année dernière, Samsung a pourtant généré des bénéfices nets en hausse de 76% à 7,04 milliards de wons, soit 4,9 milliards d'euros. Les analystes qui tablaient seulement sur 6,8 milliards de wons n'auraient pas anticipé la bonne tenue des ventes des produits phares de la marque, tels que le Galaxy S3 et le Galaxy Note 2. La division smartphone porte toujours l'essentiel des profits du groupe électronique qui a dégagé sur les trois derniers mois de l'année un chiffre d'affaires de 56 milliards de wons, soit 39,1 milliards d'euros. Le groupe aurait, selon les projections, vendu 60 millions de smartphones entre octobre et décembre quand Apple écoulait, dans le même temps, 47,8 millions d'iPhones dans le monde. Sur un an, les ventes de Samsung Electronics auront atteint 201.000 milliards de wons et son bénéfice net mesuré à 23.800 milliards de wons (16,6 milliards d'euros) franchit un nouveau sommet.
A peine impressionnés, les analystes retiennent, eux, que les marges moyennes dégagées par la division de téléphonie mobile du groupe ont reculé de 18,8% à 17,4% entre les deux derniers trimestres de 2012 et que le rythme de hausse des revenus de cette unité a aussi fortement ralenti au fil de l'année dernière. Comme Apple, Samsung Electronics pourrait souffrir d'un début de saturation du marché mondial des smartphones, où les marges sont traditionnellement les plus intéressantes. "Au cours du premier trimestre 2013, la demande dans les pays développés devrait décélérer", a commenté la société dans un communiqué avant d'admettre que "la furieuse croissance" de l'année passée allait "s'apaiser". Pour faire bondir ses résultats, le géant sud-coréen devra compter plus sur ses autres divisions où les profits sont moins spectaculaires. Il a toute même enregistré une belle progression de sa branche télévision qui est redevenue profitable en 2012.

Tokyo agacé par Angela Merkel

Plusieurs ministres japonais sont montés au créneau, ce matin, pour défendre la politique monétaire de leur pays et réfuter les accusations de dirigeants occidentaux qui commencent à s'offusquer publiquement du spectaculaire recul de la valeur du yen. Ils répondaient ainsi directement à Angela Merkel, la chancelière allemande, qui avait indiqué, la veille, à Davos, qu'elle était actuellement "préoccupée par le Japon" et sa politique monétaire.
« Les critiques sur la manipulation des cours des monnaies sont totalement infondées », s'est emporté ce matin, devant les médias, Taro Aso, le ministre des Finances nippon. Selon lui, le repli actuel de la devise japonaise, qui a démarré il y a quelques semaines, « est clairement un ajustement après l'ascension unilatérale » qui s'était produite auparavant et avait porté le yen à des sommets inédits en 2011 et 2012. Le premier ministre Shinzo Abe a lui aussi défendu ces derniers jours la baisse de la monnaie japonaise face à l'euro, au dollar ou au won. Et il a poussé la Banque centrale du pays à assouplir considérablement encore sa politique monétaire pour permettre au yen de retrouver un niveau "normal" ne pénalisant plus les exportateurs de l'archipel. Le dollar évolue actuellement autour de 90 yens, alors qu'il ne valait que 75 yens il y a quelques mois et l'euro s'échange désormais à 120 yens, contre moins de 100 yens l'été dernier.

Branle-bas-de-combat contre la pollution en Chine

Le ministre de l'Environnement chinois, Zhou Shengxian, a déclaré hier soir que 39 villes supplémentaires allaient désormais devoir mesurer et publier les informations concernant le taux de particules dans l'air. Ces mesures incluront notamment les particules les plus fines, baptisées PM2,5, qui avaient fait l'objet d'un intense débat sur le web à Pékin. Un débat qui avait finalement forcé les autorités de la capitale à s'aligner sur les pratiques de l'ambassade des Etats-Unis en publiant le taux de PM2,5 dans l'air. Toutes les études établissent en effet que ce sont ces microparticules qui représentent le plus gros risque pour la santé. Par ailleurs, les autorités de la capitale viennent de déclarer que les mesures visant à limiter le nombre de nouvelles immatriculations dans la capitale, mises en oeuvre l'an dernier, allaient être reconduites cette année. Elles avaient également décidé, hier, de rehausser le niveau d'exigence en matière d'émissions des véhicules. Le but étant de réduire la pollution automobile de 40%. Autant de déclarations qui confirment la volonté des autorités chinoises d'être présentes sur ce dossier de plus en plus sensible politiquement. Un nuage de pollution sans précédent s'est en effet installé, ces dernières semaines, sur la Chine, saturant l'air de Pékin à des niveaux jamais vus.










JUSTICE ?

 

Affaire Tapie-Crédit lyonnais : Lagarde défend l'arbitrage

Christine Lagarde au forum de Davos, le 23 janvier.
Christine Lagarde au forum de Davos, le 23 janvier. (Photo Johannes Eisele. AFP)

Des perquisitions ont eu lieu jeudi dans le cadre du volet non ministériel du dossier. La justice se penche sur le règlement du contentieux entre l'homme d'affaires et le Crédit lyonnais.

Libération
La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a réaffirmé vendredi que le choix de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux qui opposait Bernard Tapie au Crédit lyonnais était «la meilleure solution à l'époque».
Interrogée sur France 2 alors qu’elle se trouve au forum de Davos, l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy a maintenu que pour elle «c'était le bon choix». «Je reste à la disposition des autorités de mon pays pour en répondre le moment opportun», a-t-elle ajouté.
Des perquisitions ont été réalisées jeudi par la brigade financière aux domiciles de Bernard Tapie et de Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange qui était le directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy au moment des faits. Ces perquisitions ont eu lieu à la demande des juges qui instruisent le volet non ministériel de cette affaire.
Ils enquêtent sur la décision prise au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux qui opposait Bernard Tapie et le Crédit lyonnais sur la vente litigieuse d’Adidas par la banque en 1993.
Le tribunal arbitral, juridiction privée, avait condamné le Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit lyonnais, à verser à l’homme d’affaires 285 millions d’euros d’indemnités (400 millions avec les intérêts).
Parallèlement, la Cour de justice de la République (CJR) instruit le volet ministériel de l’affaire, qui vise Christine Lagarde. Il lui est reproché d’avoir recouru à cet arbitrage privé alors qu’il s’agissait de deniers publics, d’avoir eu connaissance de la partialité de certains juges arbitres et de ne pas avoir exercé de recours contre cet arbitrage controversé.
(AFP)









«Dodo la Saumure» : DSK «avait autre chose à faire qu'organiser des partouzes»

Dominique Alderweireld le 22 mars 2012.
Dominique Alderweireld le 22 mars 2012. (Photo Virginie Lefour. AFP)


Dominique Alderweireld, mis en examen dans l'affaire du Carlton, réfute la thèse selon laquelle l'ex-patron du FMI aurait été l'instigateur des parties fines.

Libération
Dominique Alderweireld, alias «Dodo la Saumure», mis en examen mercredi avec sa compagne dans l’affaire de proxénétisme aggravé dite du Carlton, a soutenu vendredi la cause de Dominique Strauss-Kahn, mis en examen depuis mars, en mettant en doute qu’il ait pu être l’organisateur des parties fines au coeur du dossier.
«Je pense qu’avec son travail au FMI, il avait autre chose à faire qu’organiser des partouzes», a-t-il répondu à Canal+ qui lui demandait ce qu’il pensait de la thèse selon laquelle DSK serait «l’instigateur» de soirées chaudes utilisant les services d’un réseau de prostituées.
DSK a été confronté jeudi au palais de justice de Lille à une escort girl, surnommée Jade, qui affirme avoir participé à des voyages à Washington et en Belgique, notamment en compagnie de l’ancien patron du Fonds monétaire international. L’ex-ministre socialiste a toujours dit ignorer que les femmes présentes aux parties fines auxquelles il a participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées rémunérées.
Lors de la mise en examen de Dominique Alderweireld et de sa compagne, Béatrice Legrain, pour proxénétisme aggravé -devenant les 10e et 11e accusés dans cette affaire- l’avocat du premier, Me Sorin Margulis avait indiqué que son client «contestait formellement» les faits qui lui étaient reprochés.
«Dodo la Saumure», libéré sous contrôle judiciaire, avait quitté le palais de justice de Lille sans s’exprimer. Cette fois, devant Canal +, il a affirmé lui-même n’avoir aucun lien avec l’affaire, se retranchant derrière l’indépendance des femmes qu’il emploie dans des salons de massage ou des bars à hôtesses en Belgique.
«Les filles ont un statut d’indépendance. Elles font ce qu’elles veulent, et donnent leur numéro de téléphone» aux clients qu’elles veulent, a-t-il lancé. Citant l’attitude «correcte» de la juge d’instruction, il a estimé que «l’affaire (allait) relativement vite se régler». «J’espère rapidement un procès pour pouvoir m’expliquer», a-t-il même lancé.
«Dodo la Saumure», condamné à cinq ans de prison avec sursis en juin par la justice belge pour ses activités de proxénétisme dans des régions limitrophes de la France, est soupçonné d’avoir fourni des prostituées aux amis nordistes de DSK.
«On lui reproche une participation dans l’exportation depuis la Belgique de jeunes femmes qui se sont prostituées en France ici dans la région lilloise mais aussi à Paris, à New York, etc. Il n’y est pour rien, il conteste totalement», avait déclaré son avocat à la sortie du Palais de Justice.
Concernant Béatrice Legrain qui avait rencontré Dominique Strauss-Kahn à Paris avec une autre femme, Me Margulis avait dit qu’elle n’avait «pas mesuré» les conséquences de cette initiative.
(AFP)











SOCIAL

 

Chômage: les chiffres de décembre marqueront le 20e mois de hausse

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits fin décembre, attendu vendredi, marquera le 20e mois consécutif de hausse, les prévisions ne laissant guère espérer d'amélioration dans les mois à venir.

Photographe : Fred Tanneau :: Une personne remplit un imprimé d'inscription à Pôle Emploi
photo : Fred Tanneau, AFP
La seule inconnue réside dans l'ampleur d'augmentation que les services du ministre du Travail Michel Sapin annonceront en fin de journée.
Sur les onze premiers mois de 2012, on comptabilise plus de 270.000 demandeurs d'emploi supplémentaires sans aucune activité (catégorie A), 360.000 avec ceux qui ont travaillé à temps réduit (catégories B et C).
Ainsi, fin novembre, 4,6 millions de personnes, un nouveau record, pointaient à Pôle emploi dans ces trois catégories, dont 3,13 millions sans aucune activité, un chiffre inégalé depuis 15 ans qui pourrait atteindre, d'ici un à trois mois, le record de janvier 1997 (3,2 millions).
Pôle emploi a d'ores et déjà prévenu qu'une importante correction statistique à la hausse serait opérée le mois prochain.
Le président de la République, qui a consacré 2013 comme l'année de la "grande bataille pour l'emploi", a maintenu il y a quelques jours son objectif d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année. Ce cap "rencontre parfois le scepticisme" mais "il doit y avoir une mobilisation générale", a demandé François Hollande en souhaitant que la formation des demandeurs d'emploi soit rendue "plus efficace".
Les dernières prévisions ne sont pas encourageantes. Celles de l'Unédic tablent sur 185.500 chômeurs sans aucune activité de plus en 2013. Les destructions d'emplois s'intensifieront, "2013 va rester une année extrêmement difficile", a prévenu le président de l'Assurance-chômage Jean-François Pilliard.
L'Insee prévoit 10,5% de chômage mi-2013
De son côté, l'Insee prédit une poursuite de la dégradation et 10,5% de chômeurs en métropole en juin (10,9% avec l'Outre-mer).
Pour réduire le chômage il faudrait entre 1,5% et 2% de croissance annuelle, rappellent régulièrement les économistes. Or le Fonds monétaire international vient encore d'abaisser sa prévision: à 0,3% pour 2013 alors que le gouvernement continue d'espérer bien mieux (+0,8%).
Confronté à une hémorragie d'emplois ininterrompue depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement a accéléré les mesures.
Le premier texte examiné en 2013 par l'Assemblée a été la création du contrat de génération. Avec ce projet cher à François Hollande, le gouvernement espère 500.000 embauches de jeunes en CDI en cinq ans et autant de seniors maintenus dans l'emploi. Les économistes ont alerté sur le risque important d'effets d'aubaine.
Déjà lancés, les emplois d'avenir, des contrats subventionnés pour les jeunes non qualifiés, monteront lentement en charge (objectif: 150.000 contrats d'ici 2014).
Pour le président de l'UMP, Jean-François Copé, ces outils sont "d'un autre âge" et seront "sans efficacité".
Tirant le bilan des politiques menées depuis la crise, la Cour des comptes a sonné l'alarme cette semaine. Elle recommande une réforme profonde de l'Assurance-chômage et appelle à "mieux cibler" les dispositifs sur "les plus fragiles, peu formés ou en emploi précaire", qui depuis 2009 ont été les plus frappés par la crise.
Le seul motif de satisfaction récent pour le gouvernement est venu de l'accord sur l'emploi intervenu le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC).
Combattu avec force par la CGT et FO, celui-ci doit encore être traduit dans la loi. Cet accord "fera date", estime M. Sapin, car il va donner aux entreprises "les instruments pour anticiper l'avenir" afin de "s'adapter sans licencier".
A cet égard, le gouvernement suit de près la négociation qui s'ouvre chez Renault sur un éventuel accord de compétitivité.

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