POLITIQUE
Bachar Al-Assad devrait s'exprimer à la télévision dimanche
Le Monde.fr avec AFPAlors que sa dernière intervention télévisée remonte à novembre et que 21 mois de violences ont fait plus de 60 000 victimes, le président syrien Bachar Al-Assad devrait prononcer un discours dimanche 6 janvier dans la matinée sur les développements d'un conflit dans lequel ses troupes tentent de venir à bout d'une rébellion armée qui a gagné du terrain ces derniers mois.
M. Assad, dans ses rares interventions depuis le début du conflit en mars 2011 dans le sillage du Printemps arabe, s'est toujours dit déterminé à en finir avec les rebelles qu'il assimile à des "terroristes armés et financés par l'étranger", et affirmé se défendre face à un "complot"."Le président prononcera un discours dimanche matin sur les derniers développements en Syrie et dans la région", a annoncé samedi soir l'agence officielle Sana sans préciser ni l'heure exacte ni les circonstances de cette allocution.
Après quasiment deux ans de combats, les troupes du régime ont été chassées de larges zones du nord et de l'est du pays. L'armée tente désormais de conserver un axe allant du sud jusqu'au pays alaouite sur la côte ouest, la région natale de M. Assad, en passant par Damas et sa périphérie, estiment les experts.
"DISCOURS DE LA SOLUTION"
Selon le quotidien libanais pro-syrien Al-Akhbar de samedi, M. Assad s'apprête à prononcer "le discours de la solution". Il pourrait présenter un plan, dont la condition sine qua non est qu'il puisse être candidat à sa propre succession en 2014, écrit le journal. Ce plan prévoit un cessez-le-feu sous surveillance d'observateurs internationaux, une assemblée constituante pour rédiger une nouvelle loi fondamentale, la formation d'un gouvernement d'union nationale et des élections parlementaires libres, ajoute Al-Akhbar.
Le 29 décembre, la Russie, qui maintient des relations étroites avec le régime syrien, a indiqué que M. Assad entendait rester au pouvoir "jusqu'au bout" et qu'il était impossible de l'en dissuader. Dans sa dernière interview accordée à une télévision russe et diffusée début novembre, M. Assad avait d'ailleurs rejeté toute idée d'exil en affirmant qu'il "vivr(ait) et mourr(ait) en Syrie" et que "les urnes diront très simplement à tout président de rester ou de partir".
Après sa visite fin décembre à Damas, l'émissaire international Lakhdar Brahimi a évoqué un plan "basé sur la déclaration de Genève", prévoyant un cessez-le-feu, la formation d'un gouvernement aux pleins pouvoirs et des élections. La déclaration de Genève datant de juin 2012 prévoyait un gouvernement de transition mais n'évoquait pas le départ de M. Assad, une condition posée par l'opposition pour toute négociation en vue d'un règlement. M. Brahimi a jugé ce plan susceptible d'être accepté par la communauté internationale. Damas a réagi en se disant favorable à "toute initiative" passant "par le dialogue".
PAS DE RÉPIT DANS LES COMBATS
Après plusieurs rencontres entre Moscou et Washington qui veut un départ d'Assad, et plusieurs tournées de M. Brahimi, le ballet diplomatique s'intensifie dans la région. Ryad et Le Caire, deux poids lourds du monde arabe hostiles au régime Assad, ont appelé à "une issue pacifique" dont les termes doivent être définis par les Syriens eux-mêmes. Le chef de la diplomatie d'Iran, grand allié de Damas, se rend le 9 janvier au Caire pour voir les Egyptiens et M. Brahimi.
Entretemps, les raids aériens et les assauts de l'armée contre les bastions rebelles et les combats entre soldats et insurgés ne connaissent aucun répit avec la mort de plus de 60 personnes samedi à travers le pays, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
En Turquie voisine, qui a fait appel à l'OTAN après la mort de civils turcs fauchés par des obus syriens, le déploiement des premiers missiles Patriot a débuté à Incirlik (sud-est), sur la base aérienne turque de l'OTAN, au lendemain de l'arrivée de militaires et d'équipements américains. Leur déploiement est "purement défensif" selon Ankara et l'OTAN qui a exclu une intervention dans le conflit syrien.
La taxe sur les hauts revenus instaurée au plus tard à l'automne 2013
Avec Reuters
La taxe sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an sera incluse dans la prochaine loi de finances, au plus tard à l'automne 2013, et pourrait être pérenne, a déclaré aujourd'hui le ministre français du Budget. Cette disposition, destinée à remplacer la taxe de 75% censurée par le Conseil constitutionnel en décembre, figurera dans le budget 2014, a confirmé le ministre du Budget dans le cadre du "Grand Rendez-vous" Europe 1/i-télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
"Je ne peux vous dire aujourd'hui quand sera présentée au parlement une prochaine loi de finances", a-t-il dit, expliquant ne pouvoir donner un calendrier précis. Toutefois, a poursuivi Jérôme Cahuzac, le montant et les modalités de la taxe seront communiqués "très vite", "dès que le président de la République et le premier ministre auront rendu leurs arbitrages".
Prié de dire si le seuil d'imposition pourrait être abaissé, le ministre a répondu : "Ça peut faire partie des paramètres". Quant à la durée de la mesure, prévue initialement pour couvrir deux années, Jérôme Cahuzac a laissé entendre qu'elle pourrait être supérieure. "Ça peut être la mandature, ça peut aller au-delà, ça peut être pérenne", a-t-il dit.
Pas de hausse d'impôts d'ici la fin du quinquennat
Le ministre a par ailleurs répété qu'il n'y avait "pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable" d'ici la fin du quinquennat du président François Hollande. "On demande un effort considérable en 2013. La réforme fiscale a été présentée et votée par le Parlement, on ne peut pas demander davantage aux contribuables désormais", a prévenu le ministre.
"Désormais, c'est la stabilité fiscale qui est la politique du gouvernement", a-t-il expliqué, en précisant que ce principe prévaudrait sur la durée de la mandature. "Demander davantage serait probablement demander trop et les agents économiques, qu'il s'agisse des individus ou des entreprises, ont besoin de lisibilité. Il faut pouvoir savoir ce qu'il en sera dans un an, dans deux ans, dans trois ans".
Jérôme Cahuzac a enfin rappelé que la loi de programmation des finances publiques prévoyait que "les prélèvements obligatoires commenceront à baisser à partir de 2016". Le budget 2013 prévoit 30 milliards de recettes supplémentaires, financées pour un tiers par une augmentation des impôts pour les contribuables, un tiers pour les entreprises et le reste par le biais d'économies sur les dépenses publiques.
"Je ne peux vous dire aujourd'hui quand sera présentée au parlement une prochaine loi de finances", a-t-il dit, expliquant ne pouvoir donner un calendrier précis. Toutefois, a poursuivi Jérôme Cahuzac, le montant et les modalités de la taxe seront communiqués "très vite", "dès que le président de la République et le premier ministre auront rendu leurs arbitrages".
Prié de dire si le seuil d'imposition pourrait être abaissé, le ministre a répondu : "Ça peut faire partie des paramètres". Quant à la durée de la mesure, prévue initialement pour couvrir deux années, Jérôme Cahuzac a laissé entendre qu'elle pourrait être supérieure. "Ça peut être la mandature, ça peut aller au-delà, ça peut être pérenne", a-t-il dit.
Pas de hausse d'impôts d'ici la fin du quinquennat
Le ministre a par ailleurs répété qu'il n'y avait "pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable" d'ici la fin du quinquennat du président François Hollande. "On demande un effort considérable en 2013. La réforme fiscale a été présentée et votée par le Parlement, on ne peut pas demander davantage aux contribuables désormais", a prévenu le ministre.
"Désormais, c'est la stabilité fiscale qui est la politique du gouvernement", a-t-il expliqué, en précisant que ce principe prévaudrait sur la durée de la mandature. "Demander davantage serait probablement demander trop et les agents économiques, qu'il s'agisse des individus ou des entreprises, ont besoin de lisibilité. Il faut pouvoir savoir ce qu'il en sera dans un an, dans deux ans, dans trois ans".
Jérôme Cahuzac a enfin rappelé que la loi de programmation des finances publiques prévoyait que "les prélèvements obligatoires commenceront à baisser à partir de 2016". Le budget 2013 prévoit 30 milliards de recettes supplémentaires, financées pour un tiers par une augmentation des impôts pour les contribuables, un tiers pour les entreprises et le reste par le biais d'économies sur les dépenses publiques.
SOCIAL
Réforme du marché du travail: l'heure de vérité se rapproche
Michel Sapin, ministre du Travail, François Hollande et Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, vendredi à Paris. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/REUTERS
Quatre mois après le début des négociations entre les partenaires sociaux, le gouvernement souhaite toujours faire de cet accord une pièce maîtresse de son dispositif pour inverser la courbe du chômage. L'accord sera-t-il historique ou minimal ?
Emploi, emploi, emploi. Si le gouvernement n'a que ce mot à la bouche depuis deux jours, il n'a pas forcément toutes les cartes en main pour avancer sur ce dossier. Pour l'instant, il préfère en effet laisser patronat et syndicats négocier une grande réforme du marché du travail, celle de la «sécurisation de l'emploi». Au programme: accorder plus de droits aux salariés (une complémentaire santé pour tous, par exemple) en échange d'une flexibilité accrue, côté employeur, pour embaucher et licencier.
«Il s'agit de conjurer une double peur, a expliqué dans les grandes lignes le président François Hollande, lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre. La peur du licenciement pour les travailleurs, la peur de l'embauche pour les employeurs.» En conjurant, surtout, les craintes de ces derniers, le gouvernement entend créer un choc de confiance. Et faire de cet accord une pièce de son dispositif, aux côtés des emplois d'avenir et des contrats de génération, pour inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année.
«Effets psychologiques»
«Un accord en profondeur enverrait un signal très positif sur la confiance des entrepreneurs et des ménages, ce qui pourrait les inciter à relancer les investissements et la consommation», analyse Hervé Boulhol, économiste à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). «L'accord pourrait avoir des effets psychologiques positifs, mais tout dépend de son contenu», nuance-t-on déjà au ministère du Travail.
Sur ce point, l'exécutif semble avoir abaissé ses attentes. En lançant les négociations, le président réclamait un accord «historique». Jeudi, son premier ministre Jean-Marc Ayrault, moins exigeant, a parlé de texte «ambitieux». Finiront-ils par récolter un accord minimal? Le pari de la concertation, si chère à François Hollande, n'est en effet pas franchement en passe d'être gagné. Les discussions, débutées il y a quatre mois, ont patiné. Elles devaient s'achever fin décembre, mais, face aux blocages, les négociateurs ont décidé de se revoir les 10 et 11 janvier pour un ultime round à la mode marathonienne. Patronat et syndicats ont conscience que se jouera la semaine prochaine leur crédibilité de partenaires sociaux et le «dialogue social à la française».
Chacun a affûté sa stratégie. La CGT, plus spectateur qu'acteur de ces négociations, assurera l'ambiance devant le siège du Medef, où elle a prévu de manifester. Pour sa part, FO n'est pas sûr de vouloir signer - son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, a déclaré vendredi: «Je ne le sens pas.» Les trois restants, CFDT, CFTC et CGC, s'arc-boutent sur un point: la taxation des contrats courts, c'est-à-dire des CDD. Le sujet hérisse le patronat, inflexible jusqu'à présent. Vendredi, la présidente du Medef Laurence Parisot n'a toutefois pas exclu explicitement l'idée. «Est-ce que ça augmentera le nombre de contrats à durée indéterminée? Je ne crois pas», s'est-elle contentée de répondre au micro de RMC et BFMTV, estimant qu'«un accord ambitieux est possible». «Nous obtenons des choses essentielles dans le cadre de ces discussions, sur les plans de sauvegarde de l'emploi ou les procédures aux prud'hommes, détaille-t-on au Medef. Nous voulons donc absolument aboutir à un accord.»
Le patronat a subi de fortes pressions de l'exécutif, qui brandit la menace d'une loi en cas d'impasse. Pas sûr, toutefois, que le gouvernement ait réellement envie de passer à l'acte. S'il s'attache à flexibiliser le marché du travail, la gauche de la gauche l'accusera, après le crédit d'impôt compétitivité emploi, d'offrir un nouveau «cadeau» aux patrons. Un risque que le président Hollande, au plus bas dans les sondages, ne voudra sûrement pas prendre.
Hollande, 1ère étape à Val-de-Reuil avec les salariés de Prétroplus
48 h et 24 h avant la venue du Président de la République à Louviers, le programme de la visite a évolué d'heure en heure. Les service de la présidence ont ainsi accepté un passage par Val-de-Reuil pour une rencontre à huis-clos avec les responsables syndicaux de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne, durant 1 heure. Ce fut ensuite une promenade sur la Dalle, pour un bain de foule.
Dès 7h du matin, les cars de retransmission des chaines de télé étaient à pied d'oeuvre. A 8h les journalistes arrivent en masse. La cohue commence. Chacun veut trouver le meilleur angle à la place qui lui est imposée par le service de presse et l'Elysée et la sécurité du Président. Les ministres, Arnaud Montebourg, Laurent Fabius et François Lamy arrivent les premiers. Sur place, sont déjà présents, François Loncle, Guillaume Bachelay, Alain Le Vern, Jean-Louis Destans et nombre d'élus du département. 9h15, François Hollande sort de sa voiture. Il est accueilli par Marc-Antoine Jamet, le maire de la commune. François Hollande va, d'abord, saluer les salariés de Pétroplus. Il attendent derrière des barrières imposées par le dispositif de sécurité. Le Président de la République va droit vers Yvon Scornet, porte-parole des salariés. Ce dernier rappelle les promesses faites. Le Président se veut rassurant. Ils se retrouvent 10 minutes plus tard dans une salle de réunion de la mairie pour un échange à huis-clos. A la sortie, François Hollande dira son sentiment sur la situation de Pétroplus et les propositions du gouvernement. (Vidéo) Interrogé, aussi, sur la question, Arnaud Montebourg dira combien la situation est difficile, notamment sur la partie liée aux coûts de dépollution, qu'elle nécessite. A ce jour trois repreneurs sont sur les rangs, dont un iranien. Problème, l'Iran est frappé par l'embargo international. A la sortie de la réunion Yvon Scornet dira de François Hollande, "qu'il tient les manettes".
Le Président de la République s'en va, ensuite, à la rencontre des rolivalois, sur la Dalle promenade. Long moment de détente, poignées de mains, bises aux enfants, échanges avec des jeunes. Après 35 minutes, le cortège s'ébranle vers Louviers...... A suivre en vidéo, visite de François Hollande à l'exposition Mendès-France au musée de Louviers, puis à Gaillon.
La réforme attendue des intermittents du spectacle
Le régime spécifique des intermittents du spectacle accuse à lui seul, pour l'année 2010, un déficit de plus de 1 milliard d'euros.
DR
Le compte à rebours est enclenché. Il ne reste qu'un an au gouvernement pour adopter une nouvelle réforme du régime des intermittents du spectacle, qui concerne le cinéma, mais aussi la télévision et le spectacle vivant. Malgré les réformes de 2003 et de 2007, le système actuel est en faillite structurelle et les dérives sont connues. Elles ont de nouveau été pointées par la Cour des comptes dans un rapport rendu en début d'année dernière. Le régime spécifique des intermittents du spectacle accuse à lui seul, pour l'année 2010, un déficit de plus de 1 milliard d'euros - 232 millions d'euros de cotisations pour 1,26 milliard de prestations -, alors qu'il ne concerne qu'un peu plus de 100.000 salariés.
En d'autres termes, il représente un tiers du déficit de l'assurance-chômage, alors que les intermittents ne représentent que 3 % des demandeurs d'emplois pour l'année concernée. « Le régime d'indemnisation des intermittents frappe par son immobilisme et la persistance des déséquilibres financiers de grande ampleur qu'il occasionne », ne manquait pas de relever la Cour des comptes, qui estime que « cette situation n'est pas soutenable ».
Différencier les artistes et les techniciens
Elle avançait des solutions : augmenter les cotisations des employeurs, poursuivre la différenciation entre les artistes et les techniciens, mieux contrôler les abus, et notamment ce qu'elle appelle la « permittence », c'est-à-dire l'emploi de façon permanente d'intermittents du spectacle, notamment par les sociétés de production audiovisuelle.
Politiquement, le sujet appartient désormais au gouvernement, mais le Parlement s'est aussi saisi du dossier. Une mission pour l'emploi dans les métiers artistiques a été créée l'été dernier par l'Assemblée nationale. Sous la présidence du député Christian Kert (UMP), elle comprend des membres des commissions des Affaires culturelles et des Affaires sociales. Elle a entamé ses auditions à l'automne et doit rendre ses conclusions avant la fin du premier trimestre.
Un chantier abordé avec crainte
Le dossier est plus que sensible. Lors de la négociation concernant la réforme mise en place début 2004, il a été à l'origine de l'annulation du Festival d'Avignon en 2003. Il a aussi coûté son poste à Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la Communication à partir de 2002, qui n'avait pas été renouvelé dans ses fonctions lors du remaniement de 2004. Depuis, ce chantier est abordé avec crainte par tous ses successeurs rue de Valois. Si c'est au ministère du Travail de veiller aux négociations entre syndicats et patronat, le ministère de la Culture et de la Communication a aussi son mot à dire. D'un côté, comme l'a dit à plusieurs reprises Aurélie Filippetti, actuelle locataire de la Rue de Valois, il est attaché au maintien de ce système, qui participe au financement de l'ensemble de la création française. Mais, de l'autre, il ne peut ignorer qu'une réforme est plus qu'obligatoire.
Les chiffres
106.619 bénéficiaires en 2010
Le nombre de personnes indemnisées via le régime de l'intermittence augmente régulièrement, même si c'est de façon modérée (+ 1 % par an en moyenne).
507 heures
Nombre d'heures nécessaire pour bénéficier du régime de l'intermittence. Ce volume d'heures doit être réalisé sur une période de référence, qui est de 10 mois pour les techniciens et de 10,5 mois pour les artistes.
15 % taux de « permittents »
L'emploi des intermittents de façon permanente par un même employeur constitue, selon la Cour des comptes, un abus très répandu. Malgré les efforts de France Télévisions, cette pratique perdure, favorisée par un cadre juridique incitatif et un intérêt convergent des employeurs et des salariés.
Le nombre de personnes indemnisées via le régime de l'intermittence augmente régulièrement, même si c'est de façon modérée (+ 1 % par an en moyenne).
507 heures
Nombre d'heures nécessaire pour bénéficier du régime de l'intermittence. Ce volume d'heures doit être réalisé sur une période de référence, qui est de 10 mois pour les techniciens et de 10,5 mois pour les artistes.
15 % taux de « permittents »
L'emploi des intermittents de façon permanente par un même employeur constitue, selon la Cour des comptes, un abus très répandu. Malgré les efforts de France Télévisions, cette pratique perdure, favorisée par un cadre juridique incitatif et un intérêt convergent des employeurs et des salariés.
DIVERS
Gérard Depardieu a reçu son passeport russe et rencontré Vladimir Poutine
L'acteur à la recherche d'une fiscalité plus avantageuse a obtenu la citoyenneté russe jeudi par décision présidentielle.
Gérard Depardieu (JOHANNES EISELE / AFP)
"On ne lui pardonnera jamais"
Gérard Depardieu, qui est arrivé samedi à Sotchi, a obtenu la citoyenneté russe jeudi par décision du président Vladimir Poutine. L'acteur s'est félicité de ce geste dans une lettre où il exprime son amour pour la Russie et pour Vladimir Poutine. Il y fait aussi l'éloge de la démocratie dans le pays, ce qui a provoqué un concert de critiques en Russie et à l'étranger. "On n'oubliera et on ne lui pardonnera jamais cette phrase: 'c'est une grande démocratie'", avait ainsi déclaré le journaliste Matvei Ganapolski sur la radio d'opposition Echo Moskvy.La presse européenne a de son côté multiplié les sarcasmes à l'égard de Depardieu, 64 ans, devenu célèbre en 1974 avec Les Valseuses puis à travers ses interprétations de Cyrano de Bergerac (1990), Christophe Colomb (1992) et Obelix. Il a notamment été qualifié d'"obligé d'un autocrate" (Sud-Ouest, France) ou d'"ami des dictateurs" (El Mundo, Espagne).
Rumeurs
Acteur très célèbre en Russie, Gérard Depardieu s'est également fait remarquer pour son implication dans des projets et événements controversés dans l'ex-URSS, comme auprès du responsable tchétchène Ramzan Kadyrov, accusé de multiples exactions. Il a récemment enregistré une chanson avec Gulnara Karimova, fille aînée du président ouzbek Islam Karimov, au pouvoir depuis 1989 et très critiqué pour son bilan en matière de droits de l'Homme.Depuis qu'il a obtenu la citoyenneté russe, les rumeurs se sont multipliées concernant les déplacements de l'acteur et son éventuelle venue en Russie. Les médias ukrainiens et russes avaient ainsi annoncé la présence en Ukraine de l'acteur vendredi, qui était en réalité en France.
Le marché d’Aligre dit non aux caméras
(LP/Cécile Beaulieu.)
Des paquets cadeaux. Une manière festive de dire non à la caméra de vidéosurveillance qui balaie depuis le printemps le populaire marché d’Aligre, dans le XIIe arrondissement. Hier après-midi, des dizaines d’habitants se sont réunis pour réclamer — une fois de plus — la suppression de l’appareil rebaptisé l’Œil de Moscou.
Le Parisien
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