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jeudi 14 février 2013

14022013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

Le scandale de viande de cheval est-il en train de prendre un tournant sanitaire ?

 

 

POLITIQUE

 

Hollande en Inde pour une visite axée sur le business

Défense, spatial, nucléaire civil seront au menu des échanges entre New Delhi et Paris.


François Hollande à son arrivée en Inde. (Mustafa Quraishi/AP/SIPA)
François Hollande à son arrivée en Inde. (Mustafa Quraishi/AP/SIPA)
Le président François Hollande est arrivé ce jeudi 14 février à New Dehli pour une visite d'Etat de 48 heures en Inde pour renforcer un partenariat stratégique engagé il y a 15 ans. Une demi-douzaine de ministres, dont celui des Affaires étrangères Laurent Fabius, et une soixantaine de patrons français accompagneront François Hollande, ainsi qu'une importante délégation de dirigeants d'entreprises.
François Hollande s'entretiendra avec son homologue, Pranab Mukherjee, le Premier ministre Manmohan Singh, de même qu'avec le chef de l'opposition, Sushma Swaraj, et Sonia Gandhi, l'influente présidente du Parti du Congrès.
Mi-protocolaire, mi-économique, ce séjour sera le premier du chef de l'Etat dans un grand pays d'Asie, continent privilégié par le nouvel exécutif socialiste : un voyage présidentiel en Chine est prévu avant l'été, alors que le Premier ministre a récemment visité Philippines, Singapour, Cambodge et Thaïlande.

Défense, spatial, nucléaire civil au programme

"On n'est pas là pour signer des contrats mais pour faire avancer des dossiers, favoriser dans les deux sens échanges commerciaux et investissements", assure l'entourage élyséen, qui aime marquer la rupture avec le style de l'ancien "président VRP" Nicolas Sarkozy. Pour autant, cette visite s'inscrit dans la continuité du partenariat stratégique engagé en 1998 sous Jacques Chirac, poursuivi par Nicolas Sarkozy et confirmé dès le début du quinquennat Hollande, lors du sommet du G20 de Los Cabos.
Défense, spatial, nucléaire civil sont les secteurs de pointe dans lesquels New Delhi aime travailler avec Paris, même si d'autres pays comme la Chine ou l'Allemagne sont beaucoup mieux placés que la France en termes d'échanges commerciaux. "L'Inde identifie la France comme un partenaire doté d'une technologie de pointe, innovante, sans réticence en matière de transfert de technologie. Elle sait qu'un partenariat avec la France sera toujours plus équilibré qu'avec les Etats-Unis, par exemple", note un diplomate français.

Vend Rafale

L'Inde, qui figure parmi les trois premiers clients de l'industrie de défense de la France, lui a commandé en 2011 pour 1,6 milliard d'euros de matériel. La vente de 126 Rafale, pour quelque 11 milliards d'euros, fabriqués par Dassault Aviation, qui fait toujours l'objet de négociations sur les prix et le transfert de technologie, ne sera pas finalisée lors du voyage présidentiel.
"Les discussions évoluent bien, il n'est pas question de signature à l'occasion de la visite", dit un conseiller diplomatique du président. "Les Indiens ne signent jamais de contrat militaire pendant les visites politiques mais, surtout, le contrat n'est pas encore prêt". Le ministre indien de la Défense a déclaré la semaine dernière que les coupes budgétaire prévues cette année ne remettaient pas en cause l'achat de l'avion de chasse que le constructeur français n'a pas encore vendu à l'export.

Construction en vedette

Autre dossier suivi de près : la construction, toujours à confirmer, par Areva de deux réacteurs EPR dans la région de Jaitapur, sur la côte ouest de l'Inde. Paris espère la signature prochaine d'accords permettant de lancer travaux préparatoires et études détaillées. D'autres entreprises sont bien implantées comme Lafarge, dont François Hollande visitera un centre de recherche à Bombay, et Alstom, qui participe à la construction du métro de Bangalore.

L'Inde "un pays profondément pacifique"

Visage nouveau pour les Indiens, François Hollande entend faire évoluer l'image de la France dans les esprits de l'ancienne colonie britannique "marquée par la culture anglo-saxonne, où l'Europe est vue à travers les analyses du Financial Times", sourit un conseiller de l'Elysée. Pour le député PRG Paul Giacobbi, président du groupe d'amitié parlementaire franco-indien, "la France a aussi beaucoup à apprendre de l'Inde, pays de la modernité, dotée de l'arme nucléaire depuis trente ans, où l'on vote avec une carte magnétique, où l'on fabrique des logiciels".
De l'avis de l'élu, qui a épousé une Indienne, la relation entre l'Inde et la France, qui y posséda jadis cinq comptoirs, "n'induit aucun complexe ou sentiment de subordination".
Héritière du non-alignement, l'Inde "apprécie l'indépendance de jugement de la France, qui soutient sa demande de siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies", note de son côté un diplomate français. "La France apprécie l'engagement démocratique de l'Inde, un pays profondément pacifique".
(Avec agences)










CORÉE DU NORD L'essai nucléaire qui change la donne

Il semble que la Corée du Nord soit désormais capable de se doter de missiles nucléaires susceptibles de menacer les Etats-Unis. L'objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne est dépassé.

Un dessin d'Arend. Un dessin d'Arend.

1302-coreedunord2.jpgAlors que l'analyse des caractéristiques techniques de son troisième essai nucléaire [le 12 février] n'est pas encore connue, Pyongyang a déjà déclaré avoir réussi la miniaturisation des armes nucléaires. A Séoul, on estime en tout cas que le Nord a fait un pas de plus vers la possession de d'armes de ce genre réellement utilisables et que ses menaces militaires prennent désormais une tout autre allure, surtout si de l'uranium hautement enrichi a été utilisé lors de ce dernier essai.
Son impact ne serait alors même plus mesurable, la dénucléarisation du pays n'étant plus à l'ordre du jour. Par ailleurs, la République populaire démocratique de Corée avait réussi à la fin de l'année dernière le lancement d'une fusée d'une portée estimée à 10 000 km. Les deux éléments combinés feraient alors que la Corée du Nord pourrait menacer directement les Etats-Unis et serait en mesure de leur imposer ses exigences.
Le succès d'un essai nucléaire n'entraîne pas systématiquement la reconnaissance du pays concerné comme Etat doté de l'arme nucléaire par la communauté internationale. "Posséder le nucléaire et être reconnu comme puissance nucléaire sont deux choses différentes", a tenu à préciser Chon Yong-u, premier secrétaire auprès du président sud-coréen chargé de la diplomatie et de la sécurité, après le communiqué officiel qui a suivi l'essai nucléaire.
L'approche des pays voisins doit changer
L'Inde, par exemple, a réussi son essai nucléaire il y a quarante ans [en 1974], mais ne bénéficie pas encore de cette reconnaissance [l'Inde possède l'arme nucléaire mais n'est pas signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) ; après l'accord sino-américain de 2008, l'Inde a accepté en 2009 de soumettre ses réacteurs civils à la surveillance de l'AIEA, ce qui équivaut à une reconnaissance de fait]. La Corée du Nord peut se vanter de posséder des armes nucléaires, mais ne pourra pas être reconnue comme Etat doté de l'arme nucléaire dans le cadre du TNP [dont elle s'est retirée en 2003] tant que les autres pays ne lui accorderont pas ce statut.
Reste le fait que Pyongyang possède réellement la technologie nécessaire à la fabrication d'armes nucléaires, et ce fait doit modifier l'approche des pays voisins. La communauté internationale n'en est plus en mesure d'éradiquer le nucléaire en Corée du Nord [la dénucléarisation de la péninsule est le but affiché des pourparlers à six entamés en 2002], mais doit désormais œuvrer pour freiner le développement des capacités nucléaires du pays et l'exportation d'armes nucléaires à l'étranger.
Mun Jong-in, professeur à l'Universtié Yonsei à Séoul, estime que cet essai nucléaire de Pyongyang est "moins un moyen de pression vis-à-vis de Washington que l'expression de sa volonté de poursuivre son propre chemin tant que son indépendance, son autonomie et sa dignité ne sont pas garanties. Nous devons changer notre regard sur ce pays. A présent que l'hypothèse selon laquelle la Corée du Nord pourrait se doter de têtes nucléaires à uranium hautement enrichi s'est avérée fondée, nous devons nous concentrer sur une approche réaliste, comme celle évoquée par le scientifique américain Siegfried S. Hecker, appelée "Three No", à savoir "No more bomb, No better bomb, No export" (pas de bombe supplémentaire, pas de perfectionnement, pas d'exportation).
La Corée du Sud doit-elle aussi se doter de l'arme nucléaire ?
1302-coreedunord3.jpg
"Le Nord était probablement arrivé à la conclusion que s'équiper de missiles nucléaires efficaces lui donnerait plus de marge de manœuvre. Nous n'avons plus d'autre possibilité que de négocier", a affirmé de son côté Son Min-sun, ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères. "Il faut reconnaître que depuis un moment, les Américains et les Chinois ont négligé ce dossier", a-t-il ajouté en préconisant une reprise du dialogue.
Les analystes s'accordent à dire que le déséquilibre militaire entre les deux Corées ne pose pas de problème pour le moment, car l'alliance Corée du Sud - Etats-Unis reste plus forte que le Nord. Il n'en reste pas moins que ce dernier épisode suscite des inquiétudes chez les Sud-Coréens. Certains conservateurs tiennent un discours belliqueux, tel le député Chong Mong-jun, qui veut que la Corée du Sud se dote également de l'arme nucléaire. Mais une telle ambition risque de se heurter à l'opposition de Washington, dont la position est d'empêcher l'effet domino, et de constituer du même coup une source potentielle de tension entre Séoul et Washington









ECONOMIE

 

Recul du PIB au quatrième trimestre 2012 (–0,3 %), croissance nulle sur l’ensemble de l’année


Comptes nationaux trimestriels - Premiers résultats du 4e trimestre 2012

Au quatrième trimestre 2012, le PIB en volume* se replie de 0,3 %, après +0,1 % au troisième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance est nulle en 2012, après +1,7 % en 2011.
Les dépenses de consommation des ménages progressent légèrement en fin d’année (+0,2 % après +0,3 %). Leur croissance est toutefois compensée par le nouveau repli de la formation brute de capital fixe (FBCF) : –1,0 % après –0,5 %. Ainsi, la demande intérieure finale (hors stocks) a une contribution nulle à l’évolution du PIB (après +0,1 point). Les exportations se replient au quatrième trimestre (–0,6 % après +0,7 %) et la baisse des importations s'accentue (–0,8 % après –0,5 %). In fine, le solde du commerce extérieur contribue de nouveau positivement à la croissance : +0,1 point après +0,3 point. À l’inverse, les variations de stocks des entreprises continuent de peser négativement sur l’évolution du PIB au quatrième trimestre : –0,4 point, après –0,3 point le trimestre précédent.

La production totale se replie

La production totale de biens et services diminue au quatrième trimestre (–0,5 % après +0,3 %). La production de biens manufacturés se replie nettement (–2,3 % après +0,9 %) : à l’exception de la branche agroalimentaire, toutes les grandes branches contribuent à cette baisse, la plus forte depuis le premier trimestre 2009. Dans le même temps, la production de services marchands stagne (0,0 % après +0,3 %) et l’activité dans la construction recule (-0,8 % après 0,0%). En moyenne sur l’année, la production totale est atone : +0,1 %, après +1,9 % en 2011.

Le recul de l’investissement s’amplifie

La baisse de la FBCF totale s’accentue au quatrième trimestre (–1,0 % après –0,5 %), pesant sur l’évolution
Le PIB et ses composantes
Le PIB et ses composantes
Le PIB et ses composantes en volumes chaînés
variations t/t-1, en %, données cjo-cvs
*APU : administrations publiques - ENF : entreprises non financières
2012 T12012 T22012 T32012 T420112012
PIB-0,1-0,10,1-0,31,70,0
Importations0,21,4-0,5-0,85,2-0,3
Dép. conso. ménages0,1-0,20,30,20,20,0
Dép. conso. APU*0,50,40,40,40,21,4
FBCF totale-1,00,3-0,5-1,03,50,0
dont ENF*-1,50,3-0,8-1,25,1-0,7
dont ménages-0,40,0-0,1-0,83,20,6
dont APU*-0,70,6-0,2-0,9-1,80,2
Exportations0,10,30,7-0,65,52,3
Contributions :
Demande intérieure finale hors stocks0,00,10,10,00,90,3
Variations de stocks-0,10,2-0,3-0,40,8-1,1
Commerce extérieur0,0-0,30,30,10,00,7
Comptes d’agents
en %, données cjo-cvs
*SNF : sociétés non financières
**RDB : revenu disponible brut
2012 T12012 T22012 T32012 T420112012 (acquis)
Taux de marge des SNF* (niveau)27,828,128,228,5
Pouvoir d’achat du RDB** des ménages-0,10,40,00,50,0
Le PIB et ses composantes : indices de prix
variations t/t-1, en %, données cjo-cvs
2012 T12012 T22012 T32012 T420112012
PIB0,30,60,40,41,31,6
Importations1,0-0,50,40,15,41,9
Dép. conso. :
- des ménages0,60,20,10,32,11,7
- des APU0,10,10,20,21,40,7
FBCF totale0,70,40,00,32,92,1
- dont ménages0,80,9-0,40,53,82,6
- dont ENF0,80,30,20,32,31,9
- dont APU0,50,30,40,43,62,1
Exportations0,7-0,30,80,33,21,4
Produits manufacturés : ressources et emplois en volumes
variations t/t-1, en %, données cjo-cvs
2012 T12012 T22012 T32012 T420112012
Production branche-1,3-1,00,9-2,33,2-2,2
- dont valeur ajoutée-1,0-0,70,6-2,00,7-2,4
Importations0,82,3-1,3-1,76,70,2
Emplois intermédiaires-0,5-0,50,5-1,32,9-0,8
Dép. conso. :
- des ménages-0,6-0,60,60,10,9-0,7
- des APU1,81,10,31,33,64,3
FBCF totale-3,5-0,1-1,1-2,37,3-3,1
- dont ENF-3,9-0,1-1,2-2,67,6-3,6
- dont APU0,60,50,50,3-0,52,2
Exportations1,00,31,3-1,54,53,3
Variations de stocks (en contribution)-0,50,7-1,1-1,41,9-3,0
RDB et ratios des comptes des ménages
variations t/t-1, en %, données cjo-cvs
* uc : unité de consommation
2012 T12012 T22012 T32012 T420112012 (acquis)
RDB0,60,50,22,61,6
RDB (pouvoir d’achat)-0,10,40,00,50,0
RDB par uc* (pouvoir d’achat)-0,20,2-0,1-0,1-0,6
RDB ajusté (pouvoir d’achat)0,00,30,10,80,3
Taux d’épargne (niveau)16,016,416,216,2
Taux d’épargne financière (niveau)6,87,27,17,1
Ratios des comptes des SNF
niveaux en %, données cjo-cvs
2012 T12012 T22012 T32012 T42011
Taux de marge27,828,128,228,5
Taux d’investissement20,220,219,920,1
Taux d’épargne13,013,413,413,5
Taux d’autofinancement64,066,167,466,9
du PIB à hauteur de –0,2 point. Les dépenses en construction (–0,9 % après –0,1 %) et celles en produits manufacturés (–2,3 % après –1,1 %) y contribuent de conserve. Du côté des services, le recul des dépenses en information-communication et la hausse de celles en services aux entreprises se compensent. En moyenne sur 2012, la FBCF totale stagne (0,0 % après +3,5 % en 2011).
La consommation résiste en fin d’année
La dépense de consommation des ménages décélère légèrement au quatrième trimestre 2012 : +0,2 % après +0,3 %. Les dépenses en produits alimentaires se retournent (–1,0 % après +0,6 %) et celles en énergie se stabilisent (+0,1 % après –2,3 %). Les autres postes de dépenses en biens progressent, avec notamment un rebond des achats d’automobiles en décembre. Par ailleurs, les dépenses en services progressent sur le même rythme qu’au trimestre précédent (+0,2 %), portées par les loyers, les transports et l'hébergement-restauration. Au total les dépenses des ménages ne croissent pas en 2012 (0,0 % après +0,2 % en 2011).

Les échanges extérieurs se replient

Les exportations se replient au quatrième trimestre (–0,6 % après +0,7 %) en raison principalement d’un recul des ventes de matériels de transport (–6,8 % après +7,7 %). Dans le même temps, les importations poursuivent leur baisse (–0,8 % après –0,5 %), notamment celles en produits manufacturés (–1,7 % après –1,3 %). Au total, le solde commercial s’améliore et sa contribution à la croissance est de +0,1 point, après déjà +0,3 point au trimestre précédent. En moyenne sur 2012, les exportations continuent de croître (+2,3 % après +5,5 %) et les importations se contractent (–0,3 % après +5,2 %) ; la contribution du solde commercial à l’activité est de +0,7 point après 0,0 point en 2011.
Les stocks contribuent négativement
Les variations de stocks contribuent pour –0,4 point à l’évolution du PIB ce trimestre. Sur l’ensemble de l’année leur contribution est fortement négative (–1,1 point après +0,8 point en 2011).

Révisions

L’estimation de la croissance du PIB au troisième trimestre 2012 est confirmée (+0,1 %). En revanche, le premier trimestre 2012 est révisé en baisse (de 0,0 % à –0,1 %) et le quatrième trimestre 2011 en hausse (de 0,0 % à +0,1 %). Ces corrections sont principalement imputables à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières.









Cette nuit en Asie : Total bien positionné sur le gaz de schiste chinois

Le groupe pétrolier français affirme être en discussions «très avancées» avec un grand groupe chinois autour des projets de gaz de schiste dans le pays.

Total se dit bien positionné sur le gaz de schiste chinois

Total - AFP
Total - AFP
Dans une interview à l'agence Bloomberg, le chef de la branche exploration et production du groupe pétrolier français a annoncé que son groupe était en discussions «très avancées» avec un grand groupe chinois autour des projets de gaz de schiste dans le pays. «J'espère pouvoir annoncer quelque chose très rapidement», a ajouté Yves-Louis Darricarère.
L'exploitation des gaz de schiste n'en est encore qu'à ses balbutiements en Chine, mais Pékin a clairement indiqué qu'il comptait investir lourdement dans ce domaine, en fixant des objectifs de production extrêmement ambitieux à l'horizon 2020. Le pays disposerait en effet des plus grandes réserves au monde de cette ressource. Mais la géologie de la Chine apparaît particulièrement complexe, et les pétroliers chinois n'ont aucune expérience en la matière. D'où leur volonté de s'associer à des sociétés étrangères, potentiellement plus avancées dans ce domaine.
Si Total est confronté en France au blocage des projets d'exploration de gaz de schiste, en raison de l'interdiction dans le pays de l'utilisation des techniques de fracturation hydraulique, il cherche malgré tout à se positionner sur cette technologie. D'où l'intérêt, pour lui, d'une association en Chine.

La Thaïlande, bonné élève asiatique de l'éolien

Le groupe thaïlandais Wind Energy Holding vient d'annoncer qu'il allait investir 30 à 35 milliards de bahts, soit près de 1 milliard d'euros, dans la construction de 5 grandes fermes éoliennes dans le pays. Nopporn Suppipat, le PDG de la société, a annoncé ces nouveaux chantiers à l'occasion de l'inauguration de deux premiers champs d'éoliennes, développés en co-entreprises avec notamment le groupe de construction thai Demco et l'électricien japonais Chubu Electric Power, dans la province de Nakhon Ratchasima, au centre du royaume.
Disposant d'une capacité installée de 207 MW, ce site, qui alimentera Egat, le grand électricien thailandais, est désormais le projet éolien le plus grand de toute l'Asie du Sud-Est. Wind Energy Holding affirme désormais viser une capacité totale de plus de 800 MW d'ici aux cinq prochaines années. Pour financer ces développements, le groupe pourrait tenter une introduction en Bourse en Thaïlande en 2015.











La Matinale de l'Industrie


Renault
© D. R.

Les résultats de Renault, François Hollande en Inde et la viande de boeuf : la Matinale de l'Industrie

Renault a publié ce jeudi 14 février un résultat net en recul de 15%. Son PDG Carlos Ghosn serait prêt à reporter le versement d'une partie de sa rémunération variable au tire de 2012 pour encorager les syndicats à signer l'accord compétitivité. François Hollande est bien arrivé en Inde pour une visite de deux jours. La Commission européenne recommande des tests ADN dans tous les Etats membres pour identifier si les produis surgelés à base de boeuf contiennent en réalité du cheval. A lire également : les rumeurs d'acquisitions d'Apple ainsi que les résultats d'Air Liquide et de Legrand.

Pas de sortie de route pour Renault en 2012

Renault
Renault a publié jeudi un résultat net 2012 positif. Le constructeur à tout de même souffert de la crise de l'automobile en Europe avec un recul de son bénéfice net [...]

Philippe Varin défend PSA et des révélations dans le scandale de la viande de cheval : la revue de presse de l'industrie

 A la radio, dans les journaux, le patron de PSA est partout pour défendre sa stratégie de redressement du groupe en difficulté. Dans le scandale de la viande de [...]

François Hollande en Inde, une visite très business

François Hollande
 Soixante entreprises accompagnent François Hollande pour sa première visite d’Etat en Inde. Si les contrats du  Rafale ou des EPR ne seront pas signés, d’autres [...]

Bruxelles recommande des tests ADN sur les produits à base de boeuf

Drapeaux européens
La Commision européenne demande à tous les Etats membres de l'UE de pratiquer des tests ADN sur les produits censés contenir du boeuf afin de s'assurer qu'ils ne [...]

Pour faire plier les syndicats, Carlos Ghosn se dit prêt à reporter une partie de sa rémunération

Carlos Ghosn
Afin d'encourager la signature d'un accord compétitivité avec les syndicats de Renault, son PDG Carlos Ghosn est prêt à reporter le versement de 30% de sa [...]

Legrand augmente son dividende après un profit 2012 record

Legrand Limoges
Legrand a dit jeudi qu'il proposerait le versement d'un dividende en hausse de 7,5% à 1,0 euro par action au titre de son exercice 2012 pour lequel le spécialiste [...]

Air Liquide vise une nouvelle hausse du bénéfice en 2013

HAUSSE DES RÉSULTATS D'AIR LIQUIDE EN 2012
 Air Liquide a accru ses résultats en 2012 à la faveur de son développement dans les pays émergents et de ses réductions de coûts de sorte que le groupe se dit [...]

Apple pourrait acquérir le fabricant de téleviseurs Loewe

Apple Store
A la suite de rumeurs évoquant une OPA d'Apple sur Loewe, l'action du fabricant allemand de téléviseurs haut de gamme a bondi en Bourse mercredi. Un porte-parole de [...]










Après les pertes de PSA, le bénéfice en baisse de Renault

Après les pertes record annoncées mercredi par PSA, Renault annonce des résultats un peu meilleurs même si son bénéfice net recule de 15,3%. Les résultats opérationnels et le chiffre d'affaires du groupe sont également en repli en raison de la crise de l'automobile en Europe.


Renault va mieux que PSA © Reuters - Régis Duvignau
Renault résiste bien mieux que PSA à la crise qui frappe le marché automobile, surtout en Europe avec un bénéfice net qui s'établit à 1,77 milliard d'euros. Bénéfice donc, mais en baisse de plus de 15% par rapport à 2011.
Si la marque au losange se porte mieux que PSA, c'est notamment parce qu'elle dépend moins du vieux continent alors que PSA y vend encore près de 70 % de ses véhicules, Renault peut se vanter d'écouler désormais une voiture sur deux hors d'Europe.
La marque au losange peut aussi s'appuyer sur son puissant allié japonais, Nissan. Mais il est certain que la direction de Renault ne va pas se satisfaire de ces chiffres car le bénéfice est en net recul, tout comme le résultat  d'exploitation et le chiffre d'affaires.

Baisse de salaire de 30 % pour Ghosn

Ces chiffres en baisse permettront sans doute au groupe de remettre en avant la nécessité de faire des économies, et notamment de mener à bien ses projets de restructuration en France.
La direction espérait aboutir à un accord cette semaine avec les syndicats concernant la flexibilité ; le texte prévoit la suppression de 7.500 postes, le gel des salaires et l'augmentation du temps de travail en échange du maintien de toutes les usines en France. Dans le texte initial était aussi prévue une mobilité obligatoire pour les ouvriers, mais le groupe a lâché sur ce point.
Et Carlos Ghosn a fait ce mercredi soir une nouvelle concession. Cela faisait des semaines que les syndicats comme le gouvernement français d'ailleurs lui demandaient de faire un geste sur sa rémunération qui s'élève à 13 millions d'euros. Le patron de Renault-Nissan a décidé de reporter la part variable de son salaire à 2016 mais en cas d'accord seulement.En 2011, cette part variable était de 1,59 million d'euros et la part fixe de 1,23 million.










EDF affiche un bénéfice net de 3,3 milliards en 2012

L'éolien a compensé la baisse de l'activité dans le nucléaire. Pour 2013 EDF lance un plan d'économies supplémentaire de 1 milliard d'euros qui vient compléter les mesures prises depuis 2010.

AFP
AFP
L'électricien français EDF a engrangé un exercice 2012 plutôt satisfaisant. Selon les chiffres publiés ce jeudi, son bénéfice net a progressé de 5,3 % l'an passé, pour atteindre 3,3 milliards d'euros. Dans le même temps, le chiffre d'affaires affiche une progression de 11,4 % à 72,7 milliards.
Des résultas qui, selon l'entreprise s'explique notamment par deux éléments : d'une part les bonnes performances de son parc hydraulique dont la production a compensé le recul constaté du côté du nucléaire. D'autre part l'accord avec le gouvernement sur le remboursement progressif d'une ardoise liée aux énergies renouvelables.
Cet accord qui concerne les créances liées à la Contribution au service public de l'électricité (CSPE) a permis à EDF d'engranger quelques 629 millions d'euros ce qui a permis une hausse de 16,9 % du bénéfice courant. D'ici à la fin de 2018 ce sont quelques 4,9 milliards d'euros qui seront remboursés par l'Etat.

Un milliard supplémentaire d'économies

Parallèlement à ces résultats, EDF a annoncé qu'il prévoyait de mettre en place un important programme d'économies et de réductions des coûts. Baptisé « Spark » il devrait permettre cette année à l'électricien français de bénéficier d'une baisse de 5 % de ses achats externes soit l'équivalent de 1 milliard d'euros.
Ce milliard supplémentaire vient compléter le plan d économies mis en oeuvre en 2010 pour la période courant jusqu'en 2015. Baptisé « synergies groupe » ce programme prévoit notamment une réduction de coûts de l'ordre de 2,5 milliards d'euros, toujours à l'horizon de 2015.








BNP Paribas : bénéfice net 2012 en hausse mais inférieur aux attentes

La banque BNP Paribas a annoncé jeudi un bénéfice net 2012 de 6,55 milliards d'euros, en hausse de 8,3% mais inférieur aux attentes des analystes, notamment du fait de dépréciations exceptionnelles passées au quatrième trimestre.

BNP Paribas : bénéfice net 2012 en hausse mais inférieur aux attentes
Ces dépréciations, liées notamment à un dossier spécifique au sein de la banque de financement et d'investissement et à des dotations exceptionnelles sur le pôle personal finance (crédit à la consommation), atteignent 345 millions d'euros sur les trois derniers mois de l'année, selon un communiqué.

Investissements et économies

La banque BNP Paribas va investir, à partir de 2013, 1,5 milliard d'euros sur trois ans dans un plan d'efficacité et de simplification qui doit lui permettre d'économiser 2 milliards d'euros en année pleine à partir de 2015, selon un communiqué publié jeudi.
Au quatrième trimestre 2012, le produit net bancaire s'établit à 9 395 millions d'euros, en baisse de 3,0% par rapport au quatrième trimestre 2011. Il inclut ce trimestre un impact négatif de la réévaluation de dette propre (-286 millions d'euros contre +390 millions au quatrième trimestre 2011) et le solde des pertes nettes sur cession de crédits réalisées dans le cadre du plan d'adaptation de CIB (-27 millions d'euros contre -148 millions d'euros au quatrième trimestre 2011). Les pôles opérationnels réalisent une performance en hausse du produit net bancaire de 7,3% par rapport au quatrième trimestre 2011.
Les frais de gestion augmentent de 1,9%, à 6 802 millions d'euros et le résultat brut d'exploitation s'établit à 2 593 millions d'euros, en recul de 13,8% par rapport au quatrième trimestre 2011. Il est en forte hausse (32,3%) dans les pôles opérationnels.
Le coût du risque, à 1 199 millions d'euros, soit 72 pb des encours de crédit à la clientèle, diminue de 21,0% par rapport à la même période de l'année précédente, qui incluait un effet de 567 millions d'euros du plan de soutien à la Grèce. Il est en hausse de 17 points de base par rapport au troisième trimestre 2012, notamment du fait d'une provision sur un dossier spécifique chez CIB pour 6 points de base, et de dotations exceptionnelles chez Personal Finance pour 2 points de base.
L'établissement précise que ce plan sera réalisé sans fermeture d'activité. Il se répartira « approximativement » à 50% sur la banque de détail, à 33% sur la banque de financement et d'investissement et à 17% sur le troisième pôle majeur, investment solutions (banque privée, gestion d'actifs et assurance).
SOURCE AFP










Inde. Eurocopter signe un contrat de 40 millions d’euros

Eurocopter a annoncé jeudi la signature d’un contrat de 40 millions d’euros pour fournir les sept premiers hélicoptères au premier service de secours médicaux d’urgence en Inde, à l’occasion de la visite du président François Hollande.
Premier fabricant mondial d’hélicoptères, cette filiale du groupe EADS fournira à l’opérateur Aviators India Pvt Ltd sept hélicoptères légers biturbines de type EC135. Le montant du contrat : 40 millions d’euros.
L’Inde : un marché très prometteur
Une commande d’hélicoptères supplémentaires pourrait être signée dans le courant de l’année, a ajouté un porte-parole d’Eurocopter. La cible à terme est de 50 appareils pour la mise en place de ce service de secours médicaux d’urgence, le premier du genre dans le pays.
Eurocopter travaille depuis deux ans avec Aviators India, notamment en matière de réglementation, pour la création de ce nouveau marché qu’il juge très prometteur dans ce pays émergent.

D’autres négociations en vue
Le groupe, qui revendique la première place en termes d’hélicoptères livrés en Inde depuis trois ans d’affilée, est aussi en compétition sur plusieurs marchés d’hélicoptères militaires. Il espère décrocher une énorme commande de 197 hélicoptères de reconnaissance pour les armées de l’air et de terre, évaluée à 1,4 milliard de dollars par les consultants d’IHS Jane’s.
Pour convaincre ses clients, Eurocopter propose d’ouvrir une chaîne d’assemblage en Inde pour le Fennec, son best-seller mondial.
Eurocopter est également en compétition, avec son Panther déjà utilisé par les garde-côtes américains, pour fournir 56 hélicoptères de transport à la marine indienne. Il doit également répondre avant mars à un appel d’offres des garde-côtes indiens pour 14 hélicoptères de type Puma.









JUSTICE ?

 

Scandale de la viande: Spanghero aurait acheté 42 tonnes de cheval début 2013

La société Spanghero, qui a affirmé de pas avoir "d'activité à base de produit d'origine équidée", aurait acheté 42 tonnes de viande de cheval au début du mois de janvier à une société chypriote, révèle jeudi le quotidien Le Parisien, qui publie le fac-similé d'une facture. | Remy Gabalda


La société Spanghero, qui a affirmé de pas avoir "d'activité à base de produit d'origine équidée", aurait acheté 42 tonnes de viande de cheval au début du mois de janvier à une société chypriote, révèle jeudi le quotidien Le Parisien, qui publie le fac-similé d'une facture.
Le journal explique avoir pu consulter "trois factures auprès des autorités roumaines (qui) portent le soupçon sur la société française Spanghero, mais aussi le trader chypriote Draap", dont les noms ont déjà été cités dans le scandale de substitution de viande de boeuf par du cheval dans des plats cuisinés qui a éclaté en Europe.
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D'après ces factures, la société française aurait reçu 42 tonnes de minerai de cheval --produit haché issu du désossage d'une carcasse, composé des bas morceaux (attaches de muscles, gras, quartiers les moins nobles): 18 tonnes et demi le 4 janvier, 18 tonnes le 9 janvier et 4 tonnes le 12 janvier.
Le journal publie le fac-similé d'une facture du 4 janvier à l'entête de la société chypriote Draap Trading --"cheval" se dit "paard" en hollandais--, dont le directeur est néerlandais, adressée à "SPANGHERO VIANDES ELABORE" à Castelnaudary (Aude) avec les détails d'une commande de "minerai" sous le code "0205 0080", qui correspondrait à une norme internationale pour de la viande de cheval surgelée.
Le site de Spanghero ne comportait jeudi matin qu'une page sur laquelle figurait un communiqué daté du 11 février, assurant notamment qu'elle "n'a pas d'activité d'achat, de revente ou de transformation de produits à base de viande de cheval".
Un représentant de la société a indiqué au journal que "Spanghero n'a jamais jamais reçu de factures de Draap Trading relatives à de la viande de cheval", et "ne s'explique pas" les documents consultés par le journal.
Dans le même temps, plusieurs médias européens ont rapporté que le directeur de Draap, Jan Fasen, a été condamné à un an de prison dont trois mois avec sursis en janvier 2012 pour avoir vendu de la viande de cheval provenant d'Amérique du sud pour du boeuf allemand halal.
Le Financial Times, qui dit puiser ses informations dans des documents du tribunal de Breda (ouest des Pays-Bas), précise que cette viande a été vendue en , mais le nom du client a été masqué.
La chaîne publique de télévision néerlandaise NOS a ajouté qu'un second courtier en viande de Oosterhout (sud-ouest des Pays-Bas) avait écopé de travaux d'intérêt général pour complicité.
Le scandale autour de la viande de cheval a éclaté mi-janvier quand les autorités irlandaises ont découvert du cheval dans de la viande hachée produite au Royaume-Uni et en Irlande et écoulée dans ces deux pays. Elle a pris une ampleur européenne après l'annonce la semaine dernière de la découverte, en Grande-Bretagne, de cheval dans des lasagnes de boeuf du géant international Findus.
Ces lasagnes avaient été fabriquées par un sous-traitant français, la société Comigel.
La viande en cause, d'origine roumaine, selon les autorités françaises, aurait transité par un trader chypriote, puis néerlandais, avant d'arriver chez un fournisseur français, Spanghero, et d'être redirigée vers le préparateur, Comigel. Après Findus, la marque de surgelés Picard a annoncé avoir découvert du cheval en lieu et place du boeuf dans des lasagnes.
L' internationale n'a toujours pas permis de déterminer dans quel pays l'étiquetage a été frauduleusement modifié.
La viande de cheval est moins chère que le boeuf.














Récidive et prison en France: quelques chiffres-clef


Un gardien de prison dans un établissement pénitentiaire
Un gardien de prison dans un établissement pénitentiaire


Les chiffres officiels montrent que la récidive a continué d'augmenter ces dernières années en France et qu'elle est moindre après des sanctions non carcérales.
En 2010, 6% des personnes condamnées pour crimes (homicides volontaires, viols, vols et destructions les plus graves...) étaient en "récidive légale", c'est-à-dire qu'elles avaient déjà été condamnées pour un crime de même nature, comparé à 3,9% en 2006, selon les statistiques du ministère de la Justice.
Pour les délits, ce taux est passé dans le même temps de 7% à 11,1%. Le taux varie selon le type de délit: 17% en 2010 pour vol et recel, 16% pour conduite en état alcoolique, autour de 10% pour violences volontaires et infraction à la législation sur les stupéfiants, 5% pour délits sexuels.
Le taux de délits commis en "réitération" (c'est-à-dire par des individus qui avaient déjà été condamnés pour une infraction différente), a pour sa part augmenté de 26,4 à 28,3% en quatre ans, selon la même source.
Une étude sur les seuls sortants de prison, publiée en 2011 par deux chercheurs de l'Administration pénitentiaire, Annie Kensey et Abdelmalik Benaouda, a porté sur 8.500 condamnés libérés entre juin et décembre 2002, dont le parcours judiciaire a été observé sur les cinq années suivantes.
Après un an de liberté, le taux de recondamnation était de 32% et plus de la moitié d'entre eux (59%) ont été recondamnés dans les cinq ans.
Le taux de récidive varie selon la nature de la peine initiale : les trois quarts des condamnés pour vol (74%) ou coups et blessures volontaires (76%) écopent d'une nouvelle condamnation dans les cinq ans contre 19% des auteurs de viol sur mineur.
Les mineurs sont particulièrement exposés: les trois quarts ont été recondamnés dans les cinq ans. Plus l'âge augmente, plus la récidive diminue, selon cette étude.
Les chercheurs constatent aussi que "les risques de recondamnation des libérés n'ayant bénéficié d'aucun aménagement de peine demeurent 1,6 fois plus élevés que ceux ayant bénéficié d'une libération conditionnelle".
Le comité d'organisation de la conférence de consensus a calculé qu'un détenu coûte en moyenne à la société 32.000 euros par an, avec de fortes disparités: le coût de journée dans une maison d'arrêt (pour les prévenus) s'établissait en 2011 à 85,44 euros contre 196,14 euros dans une maison centrale (pour les longues peines), uniquement pour les établissements en gestion publique.
Les peines alternatives à l'incarcération reviennent moins cher: 10,43 euros pour la journée sous bracelet électronique, 59,19 euros pour la semi-liberté (les détenus rentrent en prison le soir).
Entre 2002 et 2012, le nombre de condamnés à une peine de moins d'un an de prison a doublé et en 2011, 81% des condamnés libérés avaient passé moins d'un an en prison.
Entre 2008 et 2011, le nombre de placements sous bracelet électronique a presque doublé mais les autres modalités d'aménagement de peine ont stagné ou diminué.



 









SOCIAL

 

Renault : Carlos Ghosn prêt à réduire son salaire en cas d'accord avec les syndicats

Dans un communiqué, le groupe confirme que son PDG a "proposé" de réduire la part variable de son salaire de 30%, si l'accord sur la compétitivité est signé. Un geste correspondant à 430.000 euros, soit beaucoup moins que les quelque 10 millions que rapporte son salaire de patron de Nissan.


En tant que PDG de Nissan, Carlos Ghosn touche près de 10 millions d'euros de rémunération © Reuters - Julien Muguet
L'annonce pourrait faire basculer la dernière ligne droite des négociations sur la compétitivité des usines françaises de Renault. C'était une information des Echos : le patron de l'entreprise Carlos Ghosn a accepté de conditionner 30% de la part variable de son salaire à la signature d'un accord avec les syndicats.
En clair, cela signifie que Carlos Ghosn touchera quelque 430.000 euros de moins sur son salaire ; un versement qui n'interviendrait qu'à partir de 2016, si l'accord est validé par les syndicats et appliqué. Depuis des mois, les syndicats demandaient que le patron fasse un "effort" sur sa rémunération.

10 millions d'euros en tant que PDG de Nissan

Ce versement en 2016 au titre de sa rémunération chez Renault signifie toutefois que le patron de la marque au losange reste assuré de percevoir 2,23 millions d'euros pour l'année 2012, soit 1 million d'euros de part variable en plus de sa rémunération fixe prévue à 1,23 million. Cela dit, la rémunération totale de Carlos Ghosn restera pharaonique : la direction de Nissan, dont il est également PDG, lui rapporte quelque 10 millions d'euros.
Alors que les dernières négociations et le possible accord doivent avoir lieu lors d'une nouvelle réunion attendue mardi prochain, les résultats financiers de Renault pour l'année 2012 sont attendus ce jeudi.









Vive émotion après le suicide d'un chômeur à Nantes

L'agence Pôle emploi de Nantes devant laquelle un homme s'est immolé par le feu, le 13 février 2013.
L'agence Pôle emploi de Nantes devant laquelle un homme s'est immolé par le feu, le 13 février 2013. (Photo Alain Lemasson. AFP)


Ce chômeur de 42 ans en fin de droits devait rembourser des allocations perçues.

Libération
L'émotion était vive jeudi à Nantes mais aussi en France, au lendemain de l’atroce immolation par le feu d’un chômeur en fin de droits ayant annoncé ses intentions en début de semaine, mais qui a déjoué avec détermination les moyens mis en place pour prévenir son geste devant son agence Pôle Emploi.
Le journal Ouest-France sur Nantes titrait jeudi «Le litige qui tourne au drame en trois jours», tandis que son confrère Presse-Océan déplorait en Une «L’acte tragique du chômeur nantais». Lundi, cet Algérien de 42 ans s'était vu signifier que, faute d’avoir déclaré à Pôle Emploi du travail effectué fin 2012, il devrait rembourser les allocations perçues et que ces heures travaillées ne lui ouvriraient pas de droits à indemnisation. Une «double peine» prévue par la règlementation que la CGT de Pôle Emploi a aussitôt pointée du doigt.
Dès mardi, sur le numéro d’appel destiné aux chômeurs inscrits, l’homme a d’abord déclaré qu’il allait se suicider avec des médicaments, selon le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) Philippe Cussac. Mais cette personne, que certains témoins sur place ont décrit comme «froid», a rassuré les secouristes envoyés chez lui. Puis, un peu plus tard mardi, il a envoyé d’autres messages, parmi lesquels un mail glaçant reçu par le quotidien Presse-Océan. L’homme y déclare : «Aujourd’hui, c’est le grand jour pour moi car je vais me bruler à pole emploi car j’ai travaillé 720 h et la loi c’est 610 h et le pole emploi a refusé mon dossier, merci au revoir».
Selon la direction régionale de Pôle Emploi, des conseillers l’ont alors appelé pour l’aider à trouver des solutions alternatives, tant d’allocations de solidarité que d'étalement de sommes qu’il devait à l’institution. Mais mercredi matin, au domicile de l’allocataire, les policiers ont trouvé porte close. Et les appels de Pôle Emploi sont restés sans réponse.
Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, a affirmé que les agents de Pôle emploi avaient «le sentiment d’avoir fait tout ce qui était dans leur possibilité». «On a essayé de lui expliquer (...). Lorsqu’il nous a indiqué qu’il avait l’intention de s’immoler, on a alerté les services de police et de pompiers. On a réussi à le contacter, on lui a proposé un rendez-vous pour examiner toutes les possibilités de faire face à la situation. Il n’a pas voulu venir et le matin même on a encore essayé d’avoir un contact téléphonique avec lui», a raconté Jean Bassères. Selon lui, «on est tous responsables dans un tel drame». «Les agents sur place ont le sentiment d’avoir fait tout ce qui était dans leur possibilité pour éviter ce drame», a-t-il ajouté.

«En courant, en flammes»

Un dispositif de sécurité avec des policiers avait été mis en place dans l’agence de Nantes Est, située au milieu d’une morne zone de sièges et entrepôts d’entreprises. Mais à midi, les témoins, impuissants, ont vu «cette personne arrivant en courant, passer l’angle du bâtiment, en flammes», a raconté Philippe Cussac. Une couverture a été jetée sur lui, les policiers l’ont arrosé avec un extincteur, mais il était trop tard. Pour parvenir à ses fins, le désespéré se serait aspergé d’essence et enflammé à l’arrêt du bus qui l’amenait à Pôle Emploi puis il a parcouru en courant les quelques dizaines de mètres qui le séparaient de l’agence, en flammes. «Il a fini au sol de manière triste, après ces cent mètres certainement qui ont été très difficiles, très endurants pour lui», a estimé M. Cussac.
De la victime, on savait encore très peu : «C’est une personne pas connue des services, de nationalité algérienne, qui bénéficiait d’un titre de séjour de dix ans, un personne tout à fait banale, normale avec une vie normale dans un quartier normal», soulignait encore Philippe Cussac. Il était marié et aurait notamment fait un stage en chaudronnerie.
Au-delà de l'émotion locale, très vite mercredi, les réactions se sont succédé à l'échelle nationale. Ancien député-maire de Nantes, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a exprimé sa «très vive émotion» tandis que le ministre de l’Emploi Michel Sapin, sur place mercredi, jugeait que «tout a été fait» pour empêcher le drame par les salariés et la direction de Pôle Emploi. Le Mouvement National des Chômeurs et Précaires a exprimé «sa profonde tristesse» et rappelé que «le taux de suicide parmi les chômeurs est six fois plus élevé que parmi le reste de la population».
Le 8 août dernier, en plein entretien avec un conseiller de la Caisse d’allocations familiales (Caf) de Mantes-la-Jolie (Yvelines), un chômeur de 51 ans s'était aspergé de liquide inflammable avant d’y mettre le feu et il était décédé de ses blessures. Après Michel Sapin, la ministre chargée de la lutte contre l’exclusion Marie-Arlette Carlotti était attendue jeudi vers la mi-journée sur les lieux du drame, en compagnie de François Chérèque, ancien numéro un de la CFDT devenu inspecteur général des affaires sociales.










DIVERS

 

Oscar Pistorius tue sa petite amie




Selon le quotidien sud-africain Beeld, la star du sport paralympique, Oscar Pistorius, aurait tué jeudi matin sa petite amie chez lui, à Pretoria. Il l'aurait confondu avec un cambrioleur.


pistorius2 © Panoramic
Oscar Pistorius, le premier athlète paralympique de l'histoire à avoir participé aux Jeux Olympiques cet été à Londres, aurait tué sa petite amie ce jeudi matin dans sa maison de Pretoria. C'est le quotidien sud-africain Beeld qui rapporte la nouvelle, précisant que le sportif aurait confondu sa victime, qu'il a touchée mortellement à la tête et au bras et qui est décédée sur place, avec un intrus

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