ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
Nombre total de pages vues
567,554
samedi 23 février 2013
23022013 QUOI DE NEUF ?
HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Caracas assure qu'Hugo Chavez reste aux commandes
Le Monde.fr avec AFP
Veillée pour la santé du président Hugo Chavez, organisée à Caracas, vendredi soir 22 février. | REUTERS/JORGE SILVA
Le président vénézuélien Hugo Chavez, hospitalisé depuis lundi à Caracas, gère toujours les affaires de l'Etat, a déclaré vendredi soir 22 février son vice-président Nicolas Maduros, démentant ainsi les rumeurs sur évoquant un vide politique et militaire. D'après le numéro 2 du pouvoir vénézuélien, interrogé sur la chaîne de télévision publique VTV, Hugo Chavez a rencontré vendredi ses collaborateurs et examiné avec eux les dossiers du gouvernement.
Le président, qui a subi une trachéotomie et doit utiliser une canule qui l'empêche provisoirement de parler, "a communiqué avec nous par notes écrites et donné des orientations" gouvernementales, a ajouté M. Maduro au terme de cinq heures et demie de réunion avec le chef de l'Etat. "Il nous a exprimé son immense joie d'être [rentré] à Caracas", après plus de deux mois d'hospitalisation à La Havane pour un cancer, a encore dit le vice-président, interviewé en compagnie de plusieurs ministres dans le hall de l'hôpital militaire où séjourne Hugo Chavez depuis lundi.
BULLETIN PESSIMISTE
Jeudi soir, le gouvernement avait pour la première fois émis un message inquiétant faisant état de l'évolution "défavorable" de l'insuffisance respiratoire dont souffre le président vénézuélien depuis sa quatrième opération d'un cancer le 11 décembre dernier. La publication de ce bulletin médical très pessimiste sur la santé du président, âgé de 58 ans, est venue selon les observateurs accréditer la thèse d'un plan gouvernemental visant à échafauder une transition progressive en faveur de son dauphin désigné, Nicolas Maduro.
François Hollande dès l'aube au salon de l'Agriculture
(AFP)
PARIS — François Hollande est arrivé samedi aux aurores au Parc des expositions de la Porte de Versailles pour inaugurer le 50e Salon de l'Agriculture, qui s'ouvre en pleine crise de sécurité alimentaire après le scandale de la viande de cheval.
Le président de la République est arrivé peu après 07H00 pour la traite des vaches, en compagnie des ministres Stéphane Le Foll (Agriculture), Guillaume Garot (Agroalimentaire) et Benoît Hamon (Consommation).
Après un petit déjeuner avec des représentants syndicaux, il devait tenir une conférence de presse vers 08h30 avant d'entamer son marathon à travers les pavillons régionaux et agricoles du salon.
Affaire du cheval oblige, M. Hollande abordera probablement les questions de traçabilité alimentaire.
A midi, le chef de l'Etat fera une pause pour une deuxième conférence de presse sur les sujets économiques d'actualité, après les sombres perspectives tracées vendredi par la Commission européenne.
Son long périple devrait se terminer en milieu d'après-midi. L'an dernier, le candidat à la présidentielle avait arpenté le salon pendant 12 heures.
Etats-Unis et Japon engagés à des "actes forts" face à Pyongyang
WASHINGTON, 22 fév 2013 (AFP) - Barack Obama a affirmé vendredi aux côtés du nouveau Premier ministre japonais Shinzo Abe que leurs pays étaient engagés à des "actes forts" vis-à-vis de la Corée du Nord, après la "provocation" de son troisième essai nucléaire.
M. Obama, qui recevait Shinzo Abe dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, a assuré face aux journalistes que Washington et Tokyo avaient parlé de leur "inquiétude vis-à-vis des actes de provocation entrepris par la Corée du Nord", et de leur "détermination à des actes forts en réaction" à l'essai du 12 février.
M. Abe, dont le parti de droite est sorti vainqueur des législatives de décembre, et qui est partisan d'une ligne dure face à la Corée du Nord, a indiqué pour sa part qu'il partageait l'opinion de M. Obama sur la nécessité d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant Pyongyang.
"Nous ne pouvons pas tolérer les actes de la Corée du Nord, comme le lancement de missiles et un essai nucléaire", a affirmé M. Abe, dont les propos étaient traduits du japonais par un interprète.
"Nous nous sommes mis d'accord pour coopérer mutuellement afin de gérer le dossier nord-coréen de façon résolue", a-t-il ajouté.
Vu de Tokyo, cette visite était l'occasion de renforcer les relations entre les deux alliés, dégradées selon le camp de M. Abe sous les gouvernements de centre-gauche précédents, alors que le Japon s'inquiète des visées nucléaires de Pyongyang et fait aussi face à une grave crise avec la Chine sur des questions territoriales.
"Fermeté" face aux revendications de Pékin
Après que lui et M. Obama eurent employé des mots relativement mesurés vis-à-vis de Pékin, qui dispute à Tokyo la souveraineté sur des îles situées en mer de Chine orientale, les Senkaku selon la toponymie japonaise, les Diaoyu pour les Chinois, M. Abe a moins mâché ses mots quelques heures plus tard face au groupe de réflexion CSIS de Washington.
"Nous ne pouvons tout simplement pas tolérer quelque défi que ce soit, maintenant ou à l'avenir. Aucun pays ne devrait se tromper, ou sous-estimer la fermeté de notre résolution", a-t-il assuré.
Il a toutefois affirmé qu'il n'avait "aucunement l'intention de (se) lancer dans une escalade" avec les autorités chinoises. Il a appelé Pékin à la coopération et a qualifié les relations de son pays avec la Chine de "parmi les plus importantes".
"Ma porte restera toujours ouverte pour les dirigeants chinois", a-t-il assuré. Mais il a aussi martelé que les Senkaku faisaient partie intégrante du "territoire souverain du Japon".
A la Maison Blanche, M. Obama avait assuré que "le Japon est l'un de nos alliés les plus proches, et l'alliance américano-japonaise constitue le pilier central de notre (dispositif) de sécurité dans la région, et de nombre de nos opérations dans la zone Pacifique".
Au plan économique, les deux dirigeants ont aussi abordé la participation du Japon - souhaitée par les États-Unis - au "Partenariat transpacifique" (TPP), en vue de constituer la plus vaste zone de libre-échange du monde, mais les deux parties ont concédé que "davantage reste à faire" malgré des "progrès".
"Les deux gouvernements poursuivront leurs consultations bilatérales sur l'intérêt possible du Japon à rejoindre le TPP", selon un communiqué commun publié par la Maison Blanche, évoquant parmi les questions à résoudre, celles du secteur automobile.
Syrie: l'opposition proteste contre le silence international
(AFP)
Walid al-Bounni (C), porte-parole de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, s'exprime lors d'une conférence de presse le 22 février 2013 au Caire (AFP, Gianluigi Guercia)
DAMAS — L'opposition syrienne, qui veut former un gouvernement chargé de gérer les territoires contrôlés par les rebelles en Syrie, annonce suspendre sa participation à la réunion des Amis du peuple syrien après de nouveaux tirs de missiles contre Alep qui ont fait au moins 29 morts et plusieurs dizaines de blessés.
Dans un communiqué, la Coalition de l'opposition a affirmé samedi matin qu'elle suspendait sa participation à la prochaine réunion le 28 février à Rome des Amis du peuple syrien "en protestation contre le silence international sur les crimes commis contre le peuple syrien".
Dans le texte, la Coalition annonce également qu'elle ne se rendra plus en Russie et aux Etats-Unis.
"Nous demandons aux peuples du monde entier de considérer la semaine du 15 au 22 mars, anniversaire de la révolution syrienne, semaine de deuil et de protestation dans le monde".
Les Amis du peuple syrien rassemblent plus d'une centaine de pays occidentaux et arabes, organisations internationales et représentants de l'opposition syrienne.
Les violences d'Alep interviennent au lendemain de la mort à Damas d'une centaine de personnes dans une série d'attentats, les plus meurtriers dans la capitale depuis le début du conflit en mars 2011 et qui ont été qualifiés de "crime de guerre" par le médiateur international Lakhdar Brahimi.
"Nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité de former un gouvernement pour gérer les affaires dans les territoires libérés", a annoncé à l'AFP Walid al-Bounni, porte-parole de la Coalition nationale de l'opposition, réunie depuis jeudi au Caire.
M. Bounni a espéré que ce gouvernement pourra être basé dans les territoires aux mains des rebelles, qui contrôlent de larges secteurs du nord et de l'est du pays.
La Coalition se réunira le 2 mars à Istanbul, en Turquie, pour décider de la composition de ce cabinet "provisoire" et choisir son chef "en dehors des membres de la Coalition", a-t-il dit plus tard lors d'une conférence de presse.
"Nous avons besoin d'un gouvernement de technocrates", a-t-il ajouté.
La Coalition a également réclamé dans un communiqué "des garanties internationales du Conseil de sécurité (de l'ONU), surtout de la Russie et des Etats-Unis", pour faire réussir un règlement politique.
L'opposition était réunie pour discuter notamment de la proposition de son chef, Ahmed Moaz al-Khatib, d'entamer des discussions directes avec des représentants du régime n'ayant pas "de sang sur les mains".
M. Khatib avait précisé que tout dialogue devait nécessairement porter sur le départ du président Bachar al-Assad. Le régime syrien avait répliqué en se disant prêt à dialoguer avec l'opposition mais sans "conditions préalables".
L'offre de M. Khatib avait reçu l'aval des Etats-Unis, de la Ligue arabe et des deux alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran. Mais le Conseil national syrien (CNS), principale composante de la Coalition que préside M. Khatib, l'a rejetée.
Nouveaux tirs de missiles sur Alep
M. Brahimi a suggéré dimanche qu'un dialogue entre l'opposition et une délégation "acceptable" du régime de Damas se tienne dans un siège de l'ONU.
Il a en outre appelé jeudi Moscou et Téhéran à faire pression sur leur allié syrien en vue de s'asseoir à la table du dialogue, des propos rejetés vendredi par Damas qui a estimé que la Syrie était un pays "souverain".
Sur le terrain, trois missiles tirés sur le quartier de Tariq al-Bab, dans l'est d'Alep (nord), ont fait au moins 29 morts, dont des enfants, et 150 blessés, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Cette ONG, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires en Syrie, craint cependant de voir le bilan s'alourdir, de nombreuses habitations ayant été détruites et des victimes pouvant encore se trouver sous les décombres.
Lundi, 33 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par la chute d'un missile sur un autre quartier d'Alep, selon l'ONG.
Ces attaques interviennent au lendemain d'un attentat à Damas près de l'entrée du siège du parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle, et de trois autres ayant visé des sièges des services de sécurité, selon l'OSDH.
M. Brahimi a dénoncé un "crime de guerre", parlant d'un bilan d'environ cent morts et 250 blessés. L'OSDH a fait état de 83 morts.
La haute représentante de la diplomatie européenne Catherine Ashton a condamné vendredi l'attentat de Damas, estimant qu'un "processus politique crédible" devait mettre fin à l'effusion de sang en Syrie.
Plusieurs attentats ayant frappé ces derniers mois Damas avaient été revendiqués par les jihadistes du Front Al-Nosra.
Comme tous les vendredis depuis le début de la révolte, de nombreux Syriens ont manifesté contre le régime à travers le pays, bravant les violences qui ont fait 99 morts selon un bilan provisoire de l'OSDH, contre 290 jeudi.
Non-cumul des mandats applicable aux députés en 2017, inquiétude au PS et à EELV
Vue extérieure de l'Assemblée nationale en date du 16 juin 2007 à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)
Par AFP
Libération
Le Conseil d'Etat a préconisé au gouvernement de rendre applicable l'interdiction du cumul des mandats aux parlementaires seulement à la fin de leur mandat en cours, soit en 2017 pour les députés, ce qui a suscité vendredi l'inquiétude du Parti socialiste et des écologistes.
Le PS a réaffirmé sa préférence pour une mise en application du non-cumul dès les élections municipales de 2014, qui pourrait découler d'une loi organique à cet effet.
La réforme, promise par le candidat Hollande pour le quinquennat sans précision de date d'application, vise à ce qu'un mandat de député ou de sénateur devienne incompatible avec les fonctions de maire, de président de conseil général ou régional ou d'un groupement de communes. L'incompatibilité concernerait toute fonction exécutive (adjoint au maire...).
L'avant-projet de loi soumis par le gouvernement pour avis au Conseil d'Etat mentionnait comme terme du cumul la date du 31 décembre 2016.
Mais le Conseil d'Etat, a expliqué à l'AFP une source gouvernementale, a indiqué que la règle "ne pouvait s'appliquer qu'à la fin du mandat" parlementaire, au risque d'encourir la censure du texte par le Conseil constitutionnel.
Les députés ont été élus en juin dernier et leur mandat court par conséquent jusqu'en 2017.
Pour certains sénateurs, l'application de la règle pourrait, en suivant cette argumentation juridique, intervenir dès 2014 lors du prochain renouvellement par moitié de la Haute assemblée. "La question n'est pas tranchée" entre 2014 et 2017, selon cette même source gouvernementale.
Le projet de loi sera présenté le 13 mars en Conseil des ministres. Le gouvernement souhaite l'adoption d'une loi en 2013.
Selon la source gouvernementale, "l'appréciation juridique du Conseil d'Etat vide le débat politique" qui animait le camp socialiste.
Le débat n'a toutefois pas tardé à rebondir.
Insistant pour une application du non-cumul dès les municipales de mars 2014, le porte-parole du PS, David Assouline, a déclaré que "la solution qui s'ouvre aujourd'hui est d'adopter une loi organique". Il a aussi rappelé la possibilité du référendum si "trop d'obstacles" se dressent devant la limitation du cumul.
Pour éviter qu'un parlementaire siège en même temps dans un exécutif local, cette loi organique viserait à interdire par exemple à un député-maire ou à un sénateur-maire de renouveler son mandat en mars 2014.
EELV, disant craindre un "renoncement" pur et simple sur l'interdiction du cumul des mandats, a appelé pour sa part la majorité de gauche à "demeurer fidèle à l'engagement" de campagne de François Hollande car "sa crédibilité est aussi à ce prix".
"Alors que la limitation du cumul des mandats était attendue par une large majorité de nos concitoyens comme la marque d'une pratique démocratique renouvelée, on semble, une fois encore, repousser le changement à plus tard", a déploré le secrétaire national d'EELV, Pascal Durand.
Pour lui, la gauche doit faire preuve de "courage et détermination" pour moderniser "une société sclérosée par des vieilles pratiques".
Mali : nouveaux combats à Tessalit, le Mujao revendique un attentat-suicide
MALI, GAO, VENDREDI. Alors que des violents combats se poursuivent à Gao et à Tessalit, le Mujao a revendiqué samedi l'attentat-suicide de la veille près de Tessalit.
| (AFP/ FREDERIC LAFARGUE.)
Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, a revendiqué samedi l'attentat-suicide de la veille près de Tessalit, dans l'extrême Nord-Est malien.
«Par la voiture piégée dans la zone d'In-Khalil contre les éléments du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, rébellion touareg), le Mujao s'engage à poursuivre le jihad contre les mécréants», a affirmé son porte-parole, Adnan Abu Walid Sahraoui.
Des sources sécuritaires et au sein du MNLA avaient fait état vendredi d'au moins cinq morts, dont deux kamikazes, dans cet attentat commis à l'aide de deux voitures piégées. La localité d'In-Khalil est proche de Tessalit et de la frontière algérienne. Le MNLA collabore avec l'armée française dans la traque des islamistes armés dans le nord-est du Mali.
Combats près de Tessalit entre rebelles touareg et un groupe armé. Toujours à In-Khalil des combats opposaient samedi matin des rebelles touareg qui collaborent avec l'armée française et des hommes d'un groupe armé non encore identifié. Une source sécuritaire malienne a confirmé les affrontements, indiquant: «Il semble que ce sont des combattants arabes qui sont opposés actuellement aux Touareg du MNLA». Selon la même source, «des tirs à l'arme automatique sont entendus à l'est de la localité de In-Khalil».
«Les groupes terroristes sont dirigés par Omar Ould Hamaha», du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, a ajouté Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, responsable du MNLA basé à Ouagadougou, au Burkina Faso. «Les jihadistes sont tous entrés dans In-Khalil par le côté nord-est et le côté nord-ouest, près de l'Algérie» a-t-il ajouté, précisant qu'ils sont venus dans de nombreux véhicules.
65 jihadistes tués dans le massif des Ifoghas. De violents combats entre l'armée tchadienne et des jihadistes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali, ont fait 65 morts parmi les jihadistes et 13 morts parmi les soldats tchadiens.
Violents affrontements à Gao. Les combats continuent à Gao, au nord du Mali, où une quinzaine d’islamistes ont été tués lors d’échanges de tirs avec les armées française et malienne. Lors de ces combats deux soldats français ont été «très légèrement blessés» et «quatre soldats maliens blessés» vendredi selon un bilan de l'état-major de l'armée française.
Washington déploie des drones de surveillance. Les Etats-Unis ont déployé plusieurs drones au Niger, en soutien aux forces françaises au Mali, pour effectuer des vols de surveillance au-dessus de la zone de conflit. Les appareils, des «Predators» de l'armée américaine, sont déployés sur une base de Niamey, où sont stationnés une centaine de membres du personnel de l'armée de l'air américaine.
Le président Barack Obama a annoncé plus tôt vendredi que 40 militaires américains supplémentaires étaient envoyés au Niger afin de «fournir un soutien en termes de collecte de renseignements et de partage de renseignements avec les forces françaises menant des opérations au Mali, ainsi que les autres partenaires de la région».
«Au total, une centaine de personnels militaires américains sont déployés au Niger», a-t-il encore précisé, dans une lettre à de hauts responsables du Congrès.
LeParisien.fr
ECONOMIE
Le Royaume-Uni perd son triple A
Pour la première fois depuis 35 ans, Moody's a abaissé d'un cran la note de la dette britannique. Une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement de David Cameron qui ne parvient pas à relancer la croissance. L'agence de notation estime que la faiblesse de la croissance devrait se prolonger pendant plusieurs années.
Le Royaume-Uni avait la note maximale depuis 1978. Le communiqué de Moody's est donc un événement, une "gifle" pour le gouvernement Cameron. Même si ce n'est pas une surprise : Moody's avait déjà lancé un premier avertissement à Londres il y a tout juste un an. Plusieurs agences avaient estimé récemment que les perspectives étaient négatives.
D'après Mody's la croissance britannique nulle en 2012 va rester molle encore pendant plusieurs années et la colossale dette du pays, près de 70% du PIB ne baissera pas au moins avant 2016. La Grande-Bretagne, solidement arrimée à sa livre-sterling et à sa florissante place financière, paraissait relativement à l'abri mais elle a fini par retomber dans le collimateur des agences de notation après une nouvelle rechute de son économie à la fin 2012.
"Nous avons droit à un sévère rappel des problèmes de la dette auxquels est confronté notre pays" (George Osborne)
Le ministre de l'Economie, George Osborne, a annoncé à l'automne une prolongation de l'austérité jusqu'en 2018. "Nous n'allons pas tourner le dos à nos problèmes, nous allons les surmonter", a-t-il précisé. Pour lui la décision de Moody's est un encouragement à poursuivre les efforts budgétaires. La rigueur continue donc, pas de plan B pour le moment, malgré les nombreux appels en ce sens.
Moody's place le Royaume-Uni au même niveau que la France avec toutefois une perspective stable, estimant que la volonté politique et la solidité sous-jacente de l'économie du pays devraient permettre d'aller vers une réduction de sa dette et un budget plus équilibré. D'autre part l'économie britannique reste selon l'agence hautement compétitive.
Femmes dirigeantes: les entreprises françaises en tête
Irene Natividad, présidente du Corporate Women Directors International (CWDI), le 10 juin 2006 au Caire (Photo Khaled Desouki. AFP)
Par AFP
Libération
La France s'est hissée en 2012 en tête du classement mesurant la féminisation des conseils d'administration des 200 plus grandes entreprises du globe, détrônant les Etats-Unis, selon une étude publiée vendredi.
Les femmes représentent plus d'un quart (25,1%) des administrateurs des plus grandes entreprises françaises figurant dans ce top 200 alors que cette proportion n'atteignait que 20,1% en 2011, selon l'étude menée par le Corporate Women Directors International (CWDI), un centre de réflexion de Washington.
La France dépasse ainsi les Etats-Unis et leurs 20,9%, sous l'effet d'une loi de 2011 qui impose aux entreprises publiques et cotées en Bourse de porter à 40% la proportion de femmes dans leurs instances dirigeantes d'ici à 2017.
"L'augmentation spectaculaire du nombre de femmes siégeant dans les conseils d'administration des entreprises françaises prouve qu'il est possible d'accélérer le mouvement si la volonté est là", a commenté Irene Natividad, présidente du CDWI, citée dans un communiqué.
Selon l'étude, la France se situe bien au-delà de la moyenne de 15% observée dans les 200 plus grandes entreprises du globe recensée par le magazine Fortune.
"Les quotas fonctionnent (...). Ce qui ne marche pas, c'est de penser que les femmes vont accéder naturellement à des postes d'administrateurs", a ajouté Mme Natividad.
Selon le CWDI, un total de 18 pays (Espagne, Italie...) ont adopté un système de quotas pour promouvoir la place des femmes dans les entreprises, suivant le modèle de la Norvège qui a déjà atteint son objectif de 40%.
Les trois plus grandes économies du globe --Etats-Unis, Chine et Japon-- ne disposent pas de tels mécanismes d'incitation et ont enregistré les plus faibles progrès entre 2011 et 2012, d'après le CWDI.
C'est toutefois une entreprise américaine, Procter and Gamble, qui compte la plus forte proportion de femmes dans ses instances dirigeantes (45%).
Selon le magazine Fortune, 17 entreprises françaises (Total, Axa, BNP Paribas...) figurent dans le top 200 mondial contre 54 côté américain.
De la lettre du PDG de Titan à Pixel, l'ordinateur signé Google: les dix actus qui ont marqué la semaine
Par Julien Bonnet
Le règlement de compte entre le PDG américain de Titan et Arnaud Montebourg, de nouveaux rebondissements dans le scandale de la viande de cheval et dans les déboires du Boeing 787, Danone annonce son plan de restructuration malgré de bons résultats en 2012, Sony annonce sa PS4 pour la fin de l'année... retrouvez les faits marquants de cette semaine d'industrie.
Vincent Bolloré, le "Blue" du businessman Dans un entretien exclusif accordé à L’Usine Nouvelle, Vincent Bolloré dresse un très bon premier bilan de son offre d’autopartage, Autolib. Il estime que la voiture électrique va s’imposer naturellement dans les prochaines années, en restant cependant cantonnée aux usages urbains. Ce succès incite l’industriel breton à développer, autour de sa batterie, toute une gamme de solutions sous le nom de "Blue". Il propose, aux côtés de la Bluecar, des Bluebus, des Bluebox et bientôt des Blueboat.
Obama se tourne vers la Cour suprême pour ouvrir le droit au mariage homosexuel
Le Monde.fr avec AFP
Des douzaines de couples homosexuels ont célébré leur union à Seattle après la légalisation du mariage homosexuel dans l'Etat de Washington, à l'automne 2012. | REUTERS/Cliff DesPeaux
L'administration de Barack Obama a formellement demandé à la Cour suprême, vendredi 22 février, d'abroger une loi datant des années 1990 et définissant au niveau fédéral le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, selon un document obtenu par l'AFP. Cet argumentaire a été déposé par l'exécutif américain, comme c'est son droit, devant les neuf "sages" qui doivent examiner les 26 et 27 mars la question de l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, via un recours contre la loi dite de "défense du mariage" (DOMA) datant de 1996.
DOMA interdit le mariage homosexuel est interdit au niveau fédéral. En revanche, à la suite notamment de référendums locaux, il est légal dans neuf Etats américains sur cinquante, ainsi que dans la capitale Washington.
Ce texte "viole la garantie fondamentale de l'égalité" devant la loi disposée par la Constitution, affirme l'exécutif dans son argumentaire. DOMA "empêche des dizaines de milliers de couples homosexuels, légalement mariés selon la loi de leur Etat, de jouir des mêmes avantages fédéraux que les couples mariés hétérosexuels", indique le texte de l'exécutif, signé par l'avocat général de la Maison Blanche, Donald Verrilli. "Puisque cette discrimination ne peut pas être justifiée au nom de la défense d'intérêts gouvernementaux importants, [la loi] est inconstitutionnelle."
OBAMA MONTE AU CRÉNEAU
Ces derniers mois, Barack Obama a multiplié les signaux en direction de la communauté homosexuelle et de sa revendication à l'accès au mariage, au niveau local comme fédéral. Lors du discours de son investiture publique pour un second mandat, le 21 janvier, le président avait mis sur le même plan la défense des droits des homosexuels et la lutte pour les droits civiques. "Notre voyage ne sera pas terminé tant que nos frères et sœurs homosexuels ne seront pas traités comme tout le monde par la loi", avait-il dit.
Barack Obama, qui a fait abolir en 2011 la loi imposant aux militaires de taire leur homosexualité (la loi "Don't Ask, Don't Tell"), s'était aussi prononcé en 2012 à titre personnel en faveur du mariage entre homosexuels, une première pour un président américain en exercice.
Fuites dans plusieurs citernes contenant des produits nucléaires aux Etats-Unis
May. (avec AFP)
Six citernes de stockage de déchets nucléaires sont touchées par des fuites à Hanford, dans l’Etat de Washington. Selon le gouvernement américain, il n’y a pas de risque «imminent» pour la santé.
Le département américain de l’Energie a averti les autorités locales la semaine passée qu’une fuite avait été détectée sur une citerne du site d’enfouissement de Hanford. Vendredi, le secrétaire américain à l’Energie, Steven Chu, a informé le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee, que d’autres fuites avaient été découvertes.
«Le secrétaire Chu l’a informé vendredi que des fuites avaient été découvertes sur plusieurs cuves, au moins six, peut-être plus», a déclaré la porte-parole de M. Inslee, Jaime Smith, après une réunion entre MM. Chu et Inslee à Washington. «Pour le moment, nous ne pensons pas qu’il y ait de risques pour la santé publique. Bien sûr, nous sommes inquiets car nous ne savons pas quelle est l’importance de ces fuites, ni si elles durent depuis longtemps», a ajouté Mme Smith, qui dit espérer avoir rapidement des précisions.
Interrogée sur la nature des produits nucléaires stockés à Hanford, Jaime Smith a précisé qu’il s’agissait de «déchets nucléaires».
Antoine de Caunes, maître des cérémonie, a beaucoup donné de sa personne.
Après les querelles instestines, l'Académie du cinéma a fait triompher l'Amour. Récit d'une soirée pleine de facéties sur laquelle a plané l'ombre de Gérard Depardieu et de Vincent Maraval, l'homme par qui est arrivé le scandale.
En parler ou pas? La polémique déclenchée par Vincent Maraval, à propos du salaire des acteurs, s'est invitée à la 38e cérémonie des César. Elle a même fourni à l'animateur Antoine de Caunes, particulièrement en verve, la matière principale de ses gags. L'homme par qui le scandale est arrivé n'était pas présent au Théâtre du Châtelet. Mais son nom a été cité une demi-douzaine de fois. Égrenant la composition d'un gouvernement du cinéma, le président Jamel Debbouze lui a même attribué le portefeuille des finances, en tandem avec Thomas Langmann. Animateur inspiré de la soirée, Antoine de Caunes en a rajouté, appuyant là où ça fait mal. Accueillant l'un des acteurs des Kaïra, il a lâché: «Le film le plus rentable de l'année! Ça claque sa mère, ça!» S'adressant à Omar Sy, il lui a dit: «Tu n'as plus seulement à traverser le périphérique, tu viens de l'autre côté de l'Atlantique quasiment sans défraiement.»
Quant à Dany Boon, acteur français le mieux payé du cinéma français en 2012 selon le palmarès du Figaro, il a également eu droit aux sarcasmes: «La taille de sa louche à caviar est largement surévaluée.» Autre absent dont le nom était sur toutes les lèvres vendredi soir, Gérard Depardieu. Son image est apparue en incrustation pendant que les cœurs de l'Armée rouge chantaient La Marseillaise. Un professionnel de la profession s'est insurgé contre la délocalisation du cinéma français, notamment en… Belgique. La grande famille du septième art semble traumatisée par son règlement de comptes hivernal.
Les pages polissonnes d'Aurélie Filippetti
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, aura apprécié l'ambiance. Comme ses prédécesseurs, elle a eu droit à un bizutage en bonne et due forme. Évoquant des pages polissonnes de son deuxième roman, Un homme dans la poche (Stock), Antoine de Caunes lui a lancé: «Je voulais vous remercier de ne pas avoir oublié les trois premières lettres du mot culture.» Avant d'ajouter: «Aucun ministre ne m'avait autant chauffé les sangs depuis… Frédéric Mitterrand.» Camille redouble, pourtant nommé dans treize catégories, n'a rien reçu. Les lauréats ont défilé, remerciant mère, père, et animaux de compagnie. Dissimulant mal son agacement, de Caunes a enfourché une trottinette. Meilleur second rôle masculin pour son rôle dans Le Prénom, le Breton Guillaume de Tonquédec eut le bon goût de citer Louis Jouvet.
Il y a trois ans, Lambert Wilson portait une robe de bure. Hier soir, il est apparu juché sur des talons aiguilles. Céline Sallette portait une robe aux étranges motifs orangés. Séquence émotion: Kevin Costner a versé une larme sur son César d'honneur. Jacques Audiard poursuit son impressionnante collection de statuettes. La cérémonie des Audiard? «On s'est pris une bonne dizaine de minutes dans la vue», a fait remarquer Antoine de Caunes à François Damiens, auteur du meilleur sketch d'une soirée plus impertinente que les années précédentes. L'effet Maraval?
Pourtant nommé dans treize catégories, Camille redouble rate son examen de passage devant la grande famille du cinéma. Pas une récompense pour le film de Noémie Lvovsky. Aux tourments adolescents, l'Académie a préféré les maux du grand âge. Amour de Michael Haneke réussit le grand chelem: meilleur scénario, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice et meilleur acteur. cette dernière revient à l'un des grands absents de la soirée: Jean-Louis Trintignant. Son fils, Vincent, a reçu le trophée pour lui. L'acteur s'est exprimé en direct par téléphone. Sa voix profonde a résonné dans la salle du Châtelet. La sagesse a parlé: «Je crois que vous êtes très en retard, je vais vous laisser le rattraper.» Le réalisateur d'Amour lui non plus n'était pas là. À croire qu'aux Césars, les absents ont toujours raison.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire