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samedi 16 février 2013

16022013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

 

Lellouche : « La candidature de NKM est un bol d'air frais pour Paris et l'UMP »


A l’occasion de l’Assemblée organisée par Marianne à Nice, Pierre Lellouche, est revenu sur la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet aux élections municipales dans la capitale. Une candidature providentielle pour le député UMP de Paris. Elle intervient alors que la droite se refuse à analyser ses erreurs passées et parle, selon lui, à une population parisienne de plus en plus « bobo ». Mais ne lui dites surtout pas que NKM sera toujours vue comme « la parachutée de Longjumeau »...


EMILE/SIPA
EMILE/SIPA

Marianne : Nathalie Kosciusko-Morizet se préparait en coulisses depuis quelque temps. Elle vient d’annoncer sa candidature aux municipales de 2014 à Paris. A-t-elle fait le bon choix ?

Pierre Lellouche : Cela fait déjà plusieurs semaines qu’on la dit prête à se jeter dans la bataille. J'ai moi-même eu plusieurs conversations avec elle, je l'ai même encouragée à se présenter... C'est plutôt une bonne idée d'essayer de renouveler le personnel politique de la droite parisienne, le salut passera par là. Cela fait presque une génération, depuis la succession de Jacques Chirac, il y a dix-huit ans, que notre camp politique s’est enfoncé dans des divisions. Paris a besoin d'un renouvellement et de nouvelles idées. La candidature de NKM est un bol d'air frais.
 
Avant l’élection, NKM devra passer par une primaire ouverte à l’UMP, ce qui est inédit...

Oui et c'est d'ailleurs une formidable nouvelle ! J'ai également encouragé mon ami et suppléant Jean-François Le Garrec, qui connaît parfaitement la ville, à se présenter de façon à ce qu'il y ait un débat qui donne aux Parisiens l'envie d'essayer autre chose, d'en savoir plus et de débattre. Il faut qu’ils sachent qu’il y a aussi des idées à droite. C'est tout l'intérêt d'une primaire ouverte.
 
L’UMP a pourtant du mal avec le débat. L'affrontement Copé-Fillon a tourné à la farce. Ne craignez-vous pas une nouvelle foire d'empoigne ?

J'espère que non… C’est tout l’intérêt d’une primaire ouverte. Le but ne sera pas simplement d'aller draguer les militants. Au contraire, il faudra essayer de susciter un débat devant l'ensemble des Parisiens.

L'UMP aurait donc appris de ses erreurs…

Je le souhaite ! Comme responsable UMP, mais aussi et surtout comme citoyen. Il est clair que la démocratie en France a besoin d'une opposition forte et audible, ce qui n'est pas notre cas aujourd'hui. On a un gouvernement qui est en train de se planter, mais malheureusement il n’a aucune opposition crédible face à lui.
 
C'est que votre famille politique cumule les handicaps ?

C'est vrai, il n'y a pas de leader ni de cap défini. En outre, le travail d’inventaire n’a pas été fait alors que cela fait des mois et des mois que je le réclame devant le bureau politique. Il faut se poser la question de savoir pourquoi nous avons systématiquement perdu les élections depuis 2007 ? Pourquoi nous n'avons pas été capables de faire les réformes que nous considérions comme nécessaires ?

A Paris, NKM, elle, souffrira d'un autre handicap : elle sera « la parachutée de Longjumeau ». Pourquoi la soutenir plutôt que Rachida Dati qui est maire du VIIe arrondissement de Paris ?

Nathalie est parachutée de la banlieue parisienne. A ce compte-là, Madame Dati – qui est arrivée de Chalon-sur-Saône – c'est pareil. Il y a cinq ans, elle n'était pas maire du VIIe. Je ne vais pas rentrer dans ces histoires, car ce n'est pas le sujet. La seule candidature de Nathalie ou de quiconque, de Nelson Mandela ou du pape même, ne règle pas tout. Nous avons deux problèmes. D'abord à Paris, il y a un mode de scrutin par arrondissement qui n'est pas un scrutin au suffrage universel direct. Autrement dit, il n'y a pas, comme à Nice, de bataille entre deux personnes. Si c'était le cas, j'y serai allé ! Et je me faisais fort de battre Madame Hidalgo dans une bataille frontale.
 
Et le second problème alors ?

Nous avons aussi un problème social. La sociologie parisienne a énormément changé depuis dix ans. On a assisté au départ massif de notre électorat : les classes moyennes. On a un Paris de droite (à l'Ouest) et un de gauche (à l'Est). Il y a un clivage très fort. Cette réalité sociologique milite pour des gens plus jeunes et plus en phase avec cette population « bobo » qui vient vivre quelques années à Paris et en général ne peut y rester car la vie y est trop chère. Au final, on a une population jeune plutôt à gauche culturellement - car la gauche est soi-disant moderne. Pour ne rien arranger, on a une population d'immigrés qui profitent des logements sociaux et qui payent leurs  « logements » par un vote pour celui qui les a logés. Quand Delanoë fait de la préemption d'immeubles occupés comme dans le IXe, quand il vire les classes moyennes et les remplace par des immigrés, il change la nature du bureau de vote. Ce n'est peut-être pas beau ce que je viens de dire, mais c'est la réalité. Il y a une érosion des voix de droite dans Paris car notre électorat est obligé de s'en aller. On aura donc quoiqu'il arrive une élection extrêmement difficile. L'objectif sera de gagner le maximum d'arrondissements possibles. C'est là que la qualité des candidats et des équipes est très importante.
 
NKM a cette qualité nécessaire ?

Si elle parvient à insuffler une envie de renouveau, pourquoi pas. Si elle gagne la primaire, je ferai tout pour lui donner ce coup de main. Objectivement, on va avoir un gouvernement très impopulaire, un Delanoë qui part, des équipes assez usées et un bilan de la Ville peu convaincant depuis douze ans : explosion des taxes et du chômage, difficultés de logement et de transports. La vie quotidienne à Paris est devenue très compliquée. Si Nathalie met son talent dans cette affaire, on peut avoir de bonnes surprises, mais ce sera très difficile...

Propos recueillis par Fabien Mariaux - EDJ









ECONOMIE

 

La troïka calcule les conséquences d'une faillite de Chypre

Le Monde.fr avec AFP

Chypre a demandé une aide européenne en juin, après que ses deux principales banques, très exposées à la crise grecque, ont appelé le gouvernement à l'aide. 
Chypre a demandé une aide européenne en juin, après que ses deux principales banques, très exposées à la crise grecque, ont appelé le gouvernement à l'aide. | AFP/ALEXANDER KLEIN

Les experts de l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, planchent sur les conséquences financières d'une faillite de Chypre au cas où l'île ne recevait pas une aide internationale, affirme samedi 16 février le journal allemand Bild.

"Des experts de la troïka calculent, notamment sous la pression de Berlin, les conséquences financières d'une faillite de Chypre", écrit le quotidien le plus lu d'Europe, sans citer de source. Selon cette étude, la Grèce serait le pays le plus affecté, notamment par la faillite des principales banques chypriotes qui y ont un réseau de succursales où environ 10 % des économies grecques sont entreposées. "Les banques des autres pays de la zone euro ne seraient, en revanche, guère touchées", poursuit Bild.
MESURES D'AUSTÉRITÉ
Chypre a demandé une aide européenne en juin, après que ses deux principales banques, très exposées à la crise grecque, ont demandé le soutien du gouvernement. Lundi, les ministres des finances de la zone euro réunis à Bruxelles avaient renvoyé la décision sur l'aide à Chypre à après l'élection présidentielle, dont le premier tour se tient dimanche.
L'ensemble des besoins de Chypre est estimé à plus de 17 milliards d'euros. L'île a adopté, à la demande de la troïka, une série de mesures d'austérité pour réduire ses dépenses représentant 7,25 % du produit intérieur brut sur quatre ans. Toutefois, selon des informations du Frankfurter Allgemeine Zeitung de samedi, les besoins en financement des banques de l'île, initialement estimés à 10 milliards d'euros, pourrait finalement être sensiblement inférieur.
Un audit mené par le fonds d'investissement Pimco, mandaté par la troïka pour estimer les besoin des banques chypriotes, selon divers scénarios, aboutirait à une fourchette de 5,9 à 8,8 milliards d'euros, abaissant d'autant le coût d'un plan d'aide global. Toutefois, le principal obstacle à une aide à Chypre ne semble pas tant être le montant du plan que l'opposition de Nicosie à un audit d'une entreprise privée sur le respect des règles anti-blanchiment par les banques locales, une demande très fortement appuyée notamment par l'Allemagne.









Le scandale de la viande, PSA, Renault, Hollande en Inde, Airbus : les 10 actus qui ont marqué la semaine

Par  

Viande en entrepôt
© D.R.
Tandis que l’étau s’est resserré autour de Spanghero dans le scandale des lasagnes au cheval, de nombreux grands groupes ont donné leurs résultats annuels Parmi eux, Renault et PSA, alors que les deux constructeurs automobiles sont en pleine restructuration. François Hollande s’est transformé en VRP de luxe pour une soixantaine d’industriels français lors de son déplacement en Inde. Pendant ce temps, Airbus annonçait renoncer à la technologie des batteries Lithium-ion, fatale aux 787 de son concurrent Boeing. Cette semaine a également vu la naissance en ligne d’un moteur de recherche 100% Made in France, Qwant, dont l’ambition est de concurrencer Google.
L'industrie agroalimentaire digère mal la viande de cheval
La découverte de viande de cheval dans des lasagnes "pur bœuf" en Grande Bretagne le 8 février a finalement débouché sur le retrait de l’agrément sanitaire de la société française Spanghero moins d'une semaine plus tard. Mais l’affaire, qui jette l’opprobre sur toute la filière viande en Europe, ne s’arrête pas là : Bruxelles demande à tous les Etats de procéder à des tests ADN sur les produits censés contenir du bœuf afin de s'assurer qu'ils ne contiennent pas de cheval.
PSA clôture la plus mauvaise année de son histoire
PSA Peugeot Citroën a présenté mercredi 13 février une perte nette historique de 5,01 milliards d'euros en 2012. Trop dépendant des marchés européens où les ventes de véhicules se sont écroulées en 2012, le premier constructeur français a passé pour 4,7 milliards de dépréciations d’actifs. Un "artifice comptable" pour la CGT, une manière de repartir sur des bases scènes pour la direction qui affiche ses ambitions : un repositionnement des marques du groupe et un doublement de la production d’ici 2018.
Renault résiste, Carlos Ghosn surprend
Contrairement à son concurrent PSA, Renault a évité la sortie de route en 2012 en maintenant un résultat net positif, tout de même impacté par la crise qui touche le secteur automobile. Afin de maintenir la compétitivité de ses usines françaises, le constructeur mène des négociations avec ses syndicats depuis l’automne dernier. Négociations qu’il espère boucler ce mardi 19 février. Surprenante stratégie : le patron de Renault Carlos Ghosn a indiqué qu’il reporterait une partie de sa rémunération à la conclusion d’un accord. Une manière plutôt maladroite d’afficher sa solidarité avec ses ouvriers.

François Hollande accompagnent les entrerpises en Inde
Pour sa première visite d’Etat en Inde qui s'est achévée vendredi 15 février, une soixante entreprises ont accompagné François Hollande. L’occasion pour un grand nombre d’acteurs industriels, en particulier ceux qui interviennent sur les infrastructures ou les éco-industries, de nouer des contacts.
La corruption fait perdre à Finmeccanica son contrat en Inde et son PDG
Le PDG du groupe italien Finmeccanica, Giuseppe Orsi, a finalement décidé de démsissonner. Il est soupçonné d'avoir versé des pots-de-vin pour décrocher un contrat à 560 millions d'euros portant sur la vente de 12 hélicoptères AW 101 conçus par sa filiale AgustaWestland à l'Inde en 2010. Le pays a décidé d’annuler sa commande.
Airbus renonce aux batteries lithium-ion
Suite à leur mise en cause dans les incidents à répétition rencontrés par le Boeing 787 Dreamliner, Airbus a décidé de renoncer aux batteries au lithium sur son futur long-courrier A350, a annoncé l'avionneur européen le 15 février.
Les syndicats de Goodyear Amiens se divisent
Goodyear Dunlop Tires France a présenté, mardi 12 février, son projet de Plan de Sauvegarde de l’Emploi relatif au projet de fermeture du site d’Amiens Nord. Un climat de grande tension. Lors de ce Comité central d’entreprise, la CFDT et la CGC ont ensemble nommé un expert pour la recherche de "solutions alternatives". La CGT (deux voix) ne s’est pas associée à ce vote.
Le petit français qui veut faire de l’ombre à Google
Qwant n’a peur de rien. Avec son moteur de recherche, en ligne depuis le 12 février, qui affiche sur une seule page tout ce que le Web et les réseaux sociaux disent d’un sujet, la start-up française ne défie rien moins que Google. L’outil, déjà multilingue, s’affiche plus universel que les outils existants. Le nouveau moteur social de Facebook ne proposera jamais de lien Google+ (et réciproquement). Qwant si.

Total, en forme, se fait discret sur les gaz de schiste en France
Total annonçait ses résultats ce mercredi 13 février. La major s’est félicitée de son chiffre d’affaires de 200 milliards d’euros (+8%) et de son bénéfice de 12,4 milliards (+8%). Le PDG, Christophe de Margerie, affirme que le groupe veut développer une exploration-production ambitieuse. 60 forages sont prévus en 2013 pour un montant total de 2,8 milliards de dollars. Ces projets touchent les cinq continents. En revanche, le groupe se montre prudent en France métropolitaine, en particulier au sujet des hydrocarbures non conventionnels.

En difficulté, les Big Pharma lorgne vers les pays émergents
Selon une étude présentée ce jeudi 14 février par Roland Berger, la moitié des grands laboratoires pharmaceutiques prévoiraient de délocaliser leurs services commerciaux, administratifs et de R&D vers les marchés émergents. Mais ils doivent encore adapter leur modèle économique.
Charles Foucault et Julien Bonnet








G20 : Berlin, Londres et Paris appellent à mieux taxer les multinationales

Le Monde.fr avec AFP
Réunion du G20, le 16 février à Moscou. 
Réunion du G20, le 16 février à Moscou. | AFP/YURI KADOBNOV

L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont appelé samedi 16 février le G20 à s'attaquer aux failles du système fiscal international afin de mieux taxer les multinationales qui échappent à l'impôt.

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a remis aux ministres des finances des vingt principaux pays riches et émergents réunis à Moscou un rapport, publié cette semaine, pour "lutter contre l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices". Dans ce document, elle promet de préparer, d'ici l'été, un "plan d'action" ambitieux pour refondre les normes internationales, inadaptées à la mondialisation et au développement de l'économie numérique, et qui "permettent trop souvent" aux multinationales "d'échapper complètement à l'impôt".

Lors d'une conférence de presse, les ministres des finances des trois pays européens, qui avaient demandé au G20 de s'emparer du problème, ont apporté leur soutien à cette initiative. "Les multinationales, comme les entreprises locales, doivent payer leur juste part d'impôt", a déclaré le ministre allemand, Wolgang Schäuble, estimant que cette règle ne pouvait souffrir d'exceptions. Selon lui, le G20 doit "établir un cadre international pour endiguer de telles pratiques". Il a assuré que la Russie, qui préside le G20 cette année, soutient aussi l'initiative.
Le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, a rappelé qu'en ces "temps difficiles" de rigueur budgétaire, si les multinationales ne paient que peu ou pas d'impôts grâce à tours de passe-passe "légaux", le fardeau fiscal risque d'être porté par les petites et moyennes entreprises nationales et par la classe moyenne. "Nous voulons tous que des sociétés multinationales s'installent dans nos pays", mais "nous voulons que ces groupes paient les impôts qui existent dans nos pays", a insisté le ministre britannique, George Osborne. Son homologue français, Pierre Moscovici, a souligné que la "coopération internationale serait indispensable pour s'attaquer à ce défi".









Le G20 va mettre en garde contre la guerre des monnaies

Un billet de 10 000 yens japonais sur des euros.
Un billet de 10 000 yens japonais sur des euros. (Photo Yuriko Nakao. Reuters)


Libération
Les pays du G20 devraient exprimer samedi, comme le G7 quelques jours plus tôt, leur souhait de laisser les marchés fixer les taux de changes pour qu’ils ne servent pas d'«instrument de guerre économique», a indiqué le ministre britannique des Finances.
«Le monde ne doit pas faire l’erreur (...) d’utiliser les devises comme instrument de guerre économique», a déclaré George Osborne lors d’une conférence de presse au deuxième et dernier jour d’une réunion à Moscou des grands argentiers des vingt principaux pays riches et émergents.
«Le G7 a publié un communiqué très clair et je pense que le G20 va s’en faire l'écho», a-t-il ajouté. Selon lui, «un communiqué très clair du G20 aura un effet positif» et «c’est ce que l’on verra aujourd’hui» samedi.
La banque centrale américaine (Fed) et son homologue japonaise sont accusées de faire tourner la planche à billets pour soutenir leurs économies, avec l’effet de déprécier le dollar et le yen, ce qui défavorise les partenaires commerciaux des Etats-Unis et du Japon.
Afin de déminer les craintes d’une «guerre des monnaies» qui resulterait de ces mesures, les pays du G7 - Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni - ont publié mardi un communiqué dans lequel, tout en réaffirmant qu’ils laissaient au marché le soin de fixer librement les taux de change, ils jugeaient que leur «volatilité excessive» était négative.
«Nous sommes tous d’accord sur le fait que nous refusons d’entrer dans une quelconque guerre des monnaies», a répété samedi le ministre français des Finances Pierre Moscovici. «Nous refusons toute forme de pression sur la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) mais nous souhaitons une approche coopérative», a-t-il insisté.
«Je pense que le communiqué du G7 a eu un effet positif et que le G20 va confirmer cela», a-t-il poursuivi. Vendredi soir, M. Moscovici avait estimé que ce message lui semblait «de nature (...) à permettre un rééquilibrage progressif, et que les différentes parités monétaires, dans les temps qui viennent, reflètent de manière plus précise, plus étroite, les fondamentaux économiques».











Nombreuses manifestations contre l'austérité au Portugal

Manifestation contre le siège du FMI à Lisbonne, le 9 janvier 2013.
Manifestation contre le siège du FMI à Lisbonne, le 9 janvier 2013. (© Rafael Marchante / Reuters)
Libération
Des dizaines de milliers de manifestants étaient attendus samedi dans les rues d’une vingtaine de villes du Portugal pour protester contre les mesures d’austérité mises en oeuvre par le gouvernement de centre-droit, sous la tutelle de ses créanciers internationaux.
«Nous sommes convaincus que nous aurons dans les rues des dizaines de milliers de personnes qui se sentent lésées par la politique du gouvernement», a déclaré Armenio Carlos, secrétaire général de la CGTP, le principal syndicat portugais qui a appelé à cette journée de protestation.
Sous le slogan «contre l’exploitation et l’appauvrissement», des défilés et des rassemblements auront lieu dans les principales villes portugaises, en particulier à Lisbonne où la manifestation devait commencer vers 15H00 gmt.
Ce mouvement est destiné notamment à protester contre les hausses d’impôts sans précédent décrétées cette année par le gouvernement pour parvenir à des économies de plus de 5 milliards d’euros. «Nous devons montrer au gouvernement que nous sommes très mécontents de cette politique», a souligné Armenio Carlos.











SOCIETE

 

Le mariage ? Un truc de mecs !

Christine Lambert - Marianne

L’Insee vient de publier une étude sur « Le couple dans tous ses états ».
Surprise…


Photonoumi
Photonoumi
Partager le même toit que son conjoint, le plus souvent de sexe différent et après échange d’alliances à la mairie reste le modèle de couple dominant en France, voilà qui devrait en rassurer plus d’un. Mais derrière cette figure traditionnelle de la conjugalité béate se profilent des réalités de plus en plus diverses.

32 millions de Français vivent en couple, selon l’étude joyeusement intitulée « Le couple dans tous ses états », publiée cette semaine par l’Insee. Parmi eux, 73 % sont mariés (23 millions), 4,3 % pacsés (1,4 million) et 22,6 % (7 millions) ont choisi de ne pas graver leurs noms au bas d’un parchemin, pour vivre en « union libre », dixit l’institut qui a le sens du paradoxe.

Tous ne vivent pas sous le même toit. La totalité des pacsés cohabitent, mais 201.000 époux légitimes et 1 million de libres unionistes vadrouillent chacun dans sa tanière. Soit 4,1 % des couples qui décident de faire couvert, écran plat et toit à part. Des chiffres qui flambent avant 31 ans puisque moins d’un couple sur deux est alors marié et cohabitant. Folle jeunesse !

Pour alimenter un débat qui a fait rissoler les audiences de La Chaîne parlementaire, on apprend que 200.000 personnes vivent en couple avec un conjoint du même sexe – autant que de mariés non cohabitants… Ce qui nous fait – je divise par deux et je ne retiens pas un – 100.000 couples gays et lesbiens. Plutôt gays, d’ailleurs, puisque six fois sur dix il s’agit de couples d’hommes : 116.000 hommes pour 82.000 lesbiennes partagent les croissants du matin, les corvées ménagères et les câlins du soir (pas forcément dans cet ordre ni ce timing). Ces messieurs sont aussi plus nombreux à se pacser et à cohabiter.

Eh oui, Cendrillon, Delly, Carrie Bradshaw ou Bridget Jones ont bassiné chaque génération avec leurs rêves de se caser, mais au XXIe siècle c’est le Prince charmant qui aspire le plus à vivre en couple ! Et pas que chez les homos. Un détour sur les statistiques du divorce s’impose.

Contrairement à ce qu’on s’imagine, le Prince charmant fout rarement le camp. Ce sont le plus souvent les femmes qui claquent la porte du domicile conjugal. Huit ruptures sur dix (et 70 % des divorces pour contentieux) se font à leur initiative – alors même qu’elles en paient le prix fort sur le plan socio-économique. Le divorce ? Une affaire de femmes. Mais le mariage est vraiment un truc de mecs ! Car les hommes seront 25 % plus nombreux à refaire leur vie par la suite. Pas le temps de se pointer au tribunal qu’ils ont rempilé : ils ont 25 % de chance en plus de se remarier l’année même de leur divorce, 20 % de plus l’année suivante et 25 % après deux ans. 

Plus radical : les veufs se remarient trois fois plus que les veuves l’année même du décès de madame – à peine le temps de fleurir le caveau qu’il faut commander la pièce-montée. Et deux fois plus nombreux à redire oui l’année suivant l’enterrement… Ingrates petites personnes.









DIVERS

 

Facebook victime, comme Twitter, d'une attaque « sophistiquée »


Après Twitter, le réseau social Facebook a annoncé vendredi avoir subi, le mois dernier, une attaque informatique « sophistiquée ».
L’intrusion s’est faite par l’intermédiaire du site contaminé d’un développeur, a précisé Facebook sur son blog. « Nous avons remédié au problème dans tous les appareils infectés, nous avons informé la police et commencé une vaste enquête qui se poursuit à ce jour », a ajouté le réseau.
Les pirates informatiques ont utilisé la vulnérabilité du logiciel Java, fabriqué par la société Oracle qui, alertée de l’intrusion, a tenté de contrer l’attaque le 1er février, selon Facebook.
La Chine montrée du doigt
Les pirates ont semble-t-il tenté de viser des développeurs et des sociétés technologiques du site Internet, qu’ils piégeaient avec un faux code.
« Facebook n’a pas été le seul à se faire attaquer », a rapporté le réseau social. « D’autres (sociétés) ont été également attaquées récemment ».
Le réseau social Twitter avait annoncé le 2 février qu’environ 250 000 de ses utilisateurs avaient été victimes de pirates informatiques « sophistiqués », qui avaient mené des attaques similaires à celles portées contre des sociétés et des médias américains.
La même semaine, les quotidiens américains New York Times et Wall Street Journal avaient rapporté que leurs ordinateurs et systèmes informatiques avaient été subi des attaques informatiques, pointant du doigt le gouvernement chinois.
Twitter avait alors mis en garde contre l’utilisation du logiciel Java. Le département américain de la Sécurité intérieure avait appelé début janvier ses utilisateurs à cesser d’y avoir recours, en raison de sa vulnérabilité.









Rénovation de haut vol sur la tour Eiffel

Benoit Hasse


Champ-de-Mars (VIIe), hier. Les matériaux de construction sont acheminés jusqu’au 1er étage au moyen d’un gigantesque monte-charge installé au centre de la tour Eiffel.
Champ-de-Mars (VIIe), hier. Les matériaux de construction sont acheminés jusqu’au 1er étage au moyen d’un gigantesque monte-charge installé au centre de la tour Eiffel. | (LP/B.H.)

Depuis le sol, les échafaudages accrochés sous le 1er étage et cachés derrières des filets antichute passent presque inaperçus. Depuis un an, le premier niveau de la Dame de fer est pourtant le théâtre d’un chantier de rénovation hors-norme, mené à 57 m au-dessus des visiteurs qui patientent devant l’ascenseur du pilier nord (le seul en service actuellement).
Le projet, lancé par la maire de (propriétaire du monument), a pour but de redonner de l’attrait à l’étage le plus mal-aimé de la tour. Près de la moitié des 7 millions de visiteurs annuels ne font qu’y passer, en chemin pour le sommet.

Le cabinet d’architecte Moatti-Rivière, qui a remporté le de rénovation, a prévu de remplacer les 3 pavillons du 1er étage (très datés années 1980) par de nouveaux bâtiments tout en transparence, qui épouseront l’inclinaison des piliers de la tour. Autre nouveauté, une partie du sol en métal autour de l’ouverture, au centre de la tour, sera remplacée par un plancher de verre prolongé par des garde-fous translucides.

Le projet aura du retard

Autant de travaux qui seraient « faciles » sur le plancher des vaches mais qui prennent des allures de casse- dans le ciel de Paris. « Rien n’est simple sur la tour, confirme Jean-Pierre Baron, chef de projet du groupe Bateg qui réalise les travaux. D’abord parce que la tour reste ouverte aux visites. Ensuite parce que c’est un édifice historique sur lequel on ne peut pas faire n’importe quoi. »

Pas question de percer des poutres ou de souder sur les structures Eiffel. La société Layher, qui réalise les échafaudages sur la tour, a dû imaginer un système d’accrochage inédit pour suspendre les plateaux de chantier sous le 1er étage sans toucher à la structure de la tour.

Le levage des matériaux de chantier jusqu’à l’étage (grâce à un énorme monte-charge fabriqué sur mesure et utilisé seulement deux heures par jour avant l’arrivée des visiteurs) est tout aussi surveillé. « Nous pesons tout ce qui monte et ce qui descend. Il faudra qu’à l’issue du chantier la tour n’ait pas pris un kilo », conclut le chef de projet.

Le chantier, d’un coût total de 23 M€, initialement programmé jusqu’à la fin de l’année, devrait finalement s’achever à l’été 2014.



Le Parisien









Marseille : le policier qui a tué un jeune mis en examen pour meurtre

Le gardien de la paix avait expliqué que son tir était parti accidentellement. Mais le procureur de Marseille a estimé qu'il n'y avait "manifestement pas de légitime défense". La victime, âgée de 19 ans, est morte jeudi à l'hôpital. Mis en examen pour meurtre, le policier a été placé en détention
provisoire à Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier.


L'enquête devant la supérette où le jeune a été tué © Maxppp
Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, n'a pas caché ses doutes sur la version des faits présentée par le policier : "Il n'y a manifestement pas de légitime défense, qui suppose une proportionnalité entre l'agression et la riposte. Aucun des agresseurs n'était porteur d'une arme à feu ou d'un couteau. Là, d'après ce que l'on a comme indication, on est sur un usage volontaire, même si l'intéressé parle d'un coup de feu accidentel".

Selon les premières versions des faits, le policier a d'abord  fait une remarque au jeune de 19 ans qui fumait du cannabis. Puis il a été
frappé au visage devant le magasin, bouculé, est tombé par terre et il a sorti son arme de service.
Le gardien de la paix affirme qu'il aurait crié pour faire état de sa qualité de policier avant le coup de feu qui serait accidentel. Un ami de la victime déclare lui que  le policier n'a jamais fait état de son statut, et  s'est mis en position avant de tirer à une distance de 7 à 8 mètres.
"En état alcoolisé" au moment ou après les faits?
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, a lui précisé que le policier était "en état alcoolisé" lors de son interpellation, environ deux heures après les faits.











La lente dérive d'un cargo fantôme dans l'Atlantique

Le Lyubov Orlova a quitté Terre-Neuve le 23 janvier ; il devait être livré à des ferrailleurs en République dominicaine, mais le câble de remorque s'est rompu dès le lendemain de son départ. Depuis, il dérive... sans que l'on sache précisément où il se situe.


Le Lyubov Orlova devait être livré aux ferrailleurs, en République dominicaine © Maxppp
Le seuls occupants de ce bateau fantôme seraient aujourd'hui des rats. Quelque part sur l'océan Atlantique, un cargo dérive.  Un responsable du ministère canadien des Transports, en charge du dossier, dit n'avoir "aucune information" sur l'endroit où se trouverait le navire.

Le Lyubov Orlova a quitté l'île canadienne de Terre-Neuve, le 23 janvier dernier, pour être démantelé en République dominicaine. Mais, dès le lendemain du départ, le câble de remorque s'est rompu.
Robin des Bois accuse le Canada d'être un "voyou de l'Athlantique"
L'association Robin des Bois s'en émeut, et appelle de ses voeux "une force internationale d'assistance et de sauvetage", dans une zone "où la densité du trafic maritime est forte et les risques d'accidents nombreux". Elle accuse également le Canada d'être un "voyou de l'Atlantique".
"Le Canada, dernier Etat détenteur du paquebot, naguère utilisé pour des croisières en Arctique, a laissé partir le 23 janvier 2013 cette épave tractée par un remorqueur construit en 1962, le Charlene Hunt. Peu après le départ du convoi, le filin de remorque a cassé. Le Lyubov Orlova est parti à la dérive. Le Charlene Hunt a été obligé de regagner le port de Saint-John pour des raisons de sécurité." Aujourd'hui, selon l'association, le remorqueur est "retenu à quai pour de nombreuses non conformités après avoir été inspecté par les autorités canadiennes". Ce qui pose effectivement question...










Viande de cheval: des milliers de tests en Europe, le scandale s'étend
Les Européens vont procéder à plusieurs milliers de tests sur des plats censés être préparés à base de boeuf pour vérifier s'ils contiennent du cheval alors que le scandale s'étend à de nouveaux pays et que la société française Spanghero, mise en cause par Paris, clame son innocence.
Les Européens vont procéder à plusieurs milliers de tests sur des plats censés être préparés à base de boeuf pour vérifier s'ils contiennent du cheval alors que le scandale s'étend à de nouveaux pays et que la société française Spanghero, mise en cause par Paris, clame son innocence.
Implantée à Castelnaudary, dans le sud-ouest de la France, cette entreprise emploie quelque 300 personnes, au chômage technique depuis la décision jeudi des autorités françaises de lui retirer son agrément sanitaire.
Implantée à Castelnaudary, dans le sud-ouest de la France, cette entreprise emploie quelque 300 personnes, au chômage technique depuis la décision jeudi des autorités françaises de lui retirer son agrément sanitaire.
Selon l'agence française anti-fraudes, le scandale concerne 750 tonnes de viande dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans 13 pays européens.
Selon l'agence française anti-fraudes, le scandale concerne 750 tonnes de viande dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans 13 pays européens.
Les autres pays touchés jusqu'ici sont la France, l'Allemagne, la Suisse et la Suède. A ce jour, les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque pour la santé humaine.
Les autres pays touchés jusqu'ici sont la France, l'Allemagne, la Suisse et la Suède. A ce jour, les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque pour la santé humaine.
AFP - Les Européens vont procéder à plusieurs milliers de tests sur des plats censés être préparés à base de boeuf pour vérifier s'ils contiennent du cheval alors que le scandale s'étend à de nouveaux pays et que la société française Spanghero, mise en cause par Paris, clame son innocence.
Les 27 Etats membres de l'UE se sont mis d'accord vendredi pour procéder à environ 2.250 tests. De 10 à 150 tests sont prévus dans chaque pays, principalement au niveau des distributeurs, sur des produits alimentaires destinés aux consommateurs.
Au Royaume-Uni, des tests ont déjà été réalisés par les industriels du secteur. De la viande de cheval a été détectée dans 29 produits censés être au boeuf, sur 2.501 échantillons, a annoncé vendredi l'Agence de sécurité alimentaire (FSA) britannique.
"L'écrasante majorité des produits au boeuf dans ce pays ne contient pas de cheval. Les exemples que nous avons eus sont totalement inacceptables mais ils sont l'exception", a déclaré Catherine Brown, directrice de la FSA.
De nouveaux pays ont rapporté vendredi la présence de viande de cheval dans des plats préparés qui étaient étiquetés pur boeuf, après la révélation du scandale au Royaume-Uni et en Irlande il y a un mois.
En Autriche, les autorités ont fait état de traces de viande de cheval dans des tortellini qui n'auraient dû contenir que du boeuf. En Norvège, le groupe de grande distribution NorgesGruppen a annoncé que de la viande de cheval avait été retrouvée dans des lasagnes vendues dans ses magasins puis retirées des rayons.
Au Danemark, le ministère de l'alimentation a indiqué avoir ouvert une enquête sur un abattoir qui pourrait avoir introduit du cheval dans de la viande présentée comme du boeuf destinée à des fabricants de pizza.
Aux Pays-Bas, une perquisition a été menée vendredi dans une usine du sud du pays qui mélangeait viande de cheval et de boeuf avant de la revendre labellisée "pur boeuf".
"La société transformait des carcasses de chevaux en provenance des Pays-Bas et d'Irlande en morceaux de viande et les mélangeait à des morceaux de viande de boeuf", a indiqué le Parquet dans un communiqué. L'entreprise, dont le nom n'est pas cité, revendait ensuite ces mélanges comme étant de la viande "pur boeuf".
Les autres pays touchés jusqu'ici sont la France, l'Allemagne, la Suisse et la Suède. A ce jour, les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque pour la santé humaine.
Selon l'agence française anti-fraudes, le scandale concerne 750 tonnes de viande dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans 13 pays européens.
Spanghero clame son innocence
Toujours selon cette agence, Spanghero, fournisseur de viande des surgelés Findus, a "réceptionné" pendant six mois en pains de 25 kilos 750 tonnes de viande de cheval, "avec l'étiquette douanière" correspondant bien à de la viande de cheval, comme l'ont montré les factures saisies entre un trader chypriote et la société française.
Implantée à Castelnaudary, dans le sud-ouest de la France, cette entreprise emploie quelque 300 personnes, au chômage technique depuis la décision jeudi des autorités françaises de lui retirer son agrément sanitaire.
"Je ne sais pas qui" est à l'origine de cette fraude, "mais c'est forcément pas nous", a déclaré vendredi le patron de Spanghero, Barthélémy Aguerre, à la radio Europe 1. "J'ai été sidéré" par les accusations des autorités françaises, a-t-il dit.
Jeudi, plusieurs ministres français avaient porté des accusations graves contre Spanghero, accusée de "tromperie économique", assurant que la société savait qu'elle revendait comme viande de boeuf de la viande chevaline et qu'elle avait trompé ses clients.
"Le gouvernement est allé un peu vite" et "je pense que je vais faire la preuve de notre innocence, de mon innocence en tout cas, et de l'innocence de mes collaborateurs", a fait valoir le directeur.
"Depuis qu'il y a eu le problème, on a analysé les pains de viande et dans certains, on a trouvé du boeuf et du cheval mélangés, ce qui prouve bien que ce n'est pas Spanghero qui a fait la magouille. La magouille, elle vient d'ailleurs", a-t-il assuré.

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