POLITIQUE
Fidel Castro fait une apparition pour les élections législatives cubaines
Le Monde.fr avec AFPLa réapparition en public dimanche de Fidel Castro pour participer aux élections législatives cubaines a été l'unique événement de ce scrutin qui devrait conduire fin février à la réélection sans surprise du président Raul Castro.
Fidel Castro est arrivé vers 17 heures au bureau de vote no 1 de la place de la Révolution, à La Havane, où il a toujours voté avant de tomber gravement malade en juillet 2006 et de déléguer le pouvoir à son frère Raul Castro, a indiqué l'agence d'information nationale.Le leader cubain, âgé de 86 ans, n'était plus réapparu en public depuis le 21 octobre. Une photo publiée dans la presse locale le montre revêtu d'une chemise sombre à carreaux et d'un blouson noir, en train de parler avec des gens dans le bureau de vote, appuyé sur une canne.
Environ 8,5 millions de Cubains avaient été appelés à voter dimanche pour élire les 612 membres de l'Assemblée nationale. Les 29 957 bureaux électoraux répartis dans tout le pays ont ouvert à 7 heures locales (13 heures à Paris) pour la désignation des 612 membres du Parlement cubain, dont le président sortant Raul Castro, 81 ans, et son célèbre frère Fidel.
L'OPPOSITION PRIVÉE DE SCRUTIN
Aucun candidat de l'opposition n'est présent à ce scrutin, qui verra aussi l'élection des 1 269 délégués aux 15 assemblées provinciales et ne mettra pas en jeu le pouvoir du parti unique, le Parti communiste de Cuba. Les dissidents cubains, communément qualifiés par le pouvoir de "mercenaires" à la solde des Etats-Unis, ont appelé à l'abstention ou au vote blanc.
A l'issue de sa mise en place, la nouvelle Assemblée nationale procédera à l'élection du Conseil d'Etat, organe exécutif suprême, dont la trentaine de membres éliront le 24 février leur président, qui devrait sans surprise être Raul Castro, pour un second mandat.
Selon de nouvelles dispositions, le scrutin marque pour la première fois depuis un demi-siècle le retour à la limite de deux mandats de cinq ans, de nouveau imposé aux plus hauts responsables du pays. La génération "historique" au pouvoir depuis l'avènement de la Révolution cubaine en 1959 devrait ainsi partiellement céder la place à une nouvelle génération de dirigeants qui pourraient apparaître au grand jour avec leur élection au Conseil d'Etat. Raul Castro devrait ainsi quitter son poste en 2018.
Mariage homosexuel: le gouvernement face à la fronde de l'opposition
Le gouvernement va devoir continuer à affronter, cette semaine à l'Assemblée nationale, la fronde de l'opposition, farouchement opposée au projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe.
photo : Thomas Samson, AFP
Toute la nuit, les députés ont longuement discuté de la question de l'adoption qui va également être ouverte aux couples homos.
L'examen du texte n'a guère avancé: même si l'article 1, le plus important, ouvrant le mariage aux couples homosexuels, a été voté samedi, l'obstruction développée par les députés UMP n'a pas permis d'aller beaucoup plus avant, les députés commençant à peine l'article 2. Celui ci traite de l'alignement des règles de dévolution du nom de famille entre les filiations biologiques et adoptives.
Dimanche, les débats ont été accaparés par la question de la procréation médicalement assistée (PMA): bien que non inscrite dans le texte sur le mariage homo, elle a donné lieu à de sérieux "couacs" au sein du gouvernement et de sa majorité.
Une heure plus tard, des déclarations de Matignon jugeant important d'attendre l'avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) --et laissant entendre que cela prendra du temps-- ont ensuite semé "le trouble", selon les mots de Sergio Coronado.
La réflexion sur la PMA "durera au minimum six mois si des états généraux sont organisés", a dit dimanche soir à l'AFP Jean-Claude Ameisen, président du CCNE. L'avis de cette instance ne sera probablement rendu que "début octobre", a déclaré sur i-Télé le ministre Alain Vidalies (Relations avec le Parlement).
Et pour Matignon "la question de la PMA peut être traitée toute seule". Sous entendu: pas forcément dans une vaste loi sur la famille.
L'UMP s'est immédiatement engouffrée dans la brèche pour dénoncer avec force "couac", "recul" du gouvernement et "recadrage" de Mme Bertinotti par Jean-Marc Ayrault. Interrogé par la presse, en marge d'un déplacement à Phnom Penh, Jean-Marc Ayrault a répondu: "Elle ne peut pas dire cela dans la mesure où elle (Mme Bertinotti) ne connaît pas la date de réponse du CCNE".
Devant les multiples questions des députés, y compris dans les rangs de la gauche, Alain Vidalies s'est employé à clarifier.
"Je précise qu'il y aura une seule loi portant sur l'ensemble des questions portant sur la famille, que cette loi comprendra la proposition du gouvernement sur la PMA, que le débat n'interviendra qu'après la connaissance de l'avis du Conseil national d'éthique et donc avant la fin de l'année", a-t-il expliqué, en précisant qu'il parlait avec l'accord de Jean-Marc Ayrault.
Peu de temps après, le président des députés PS, Bruno Le Roux, prévenait que si le projet de loi gouvernemental sur la famille ne comprenait pas l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, comme promis au groupe socialiste, celui-ci "prendrait ses responsabilités".
M. Le Roux persistait et signait un peu plus tard sur BFMTV, estimant que la loi sur la PMA serait "bien entendu votée", car "c'est la position du Parti socialiste depuis des années, la PMA ouverte aux couples de femmes".
Christian Jacob (UMP) a alors dénoncé "la cacophonie du gouvernement et de la majorité". "La garde des Sceaux refuse de répondre à nos questions, Mme Bertinotti se fait tacler par le Premier ministre depuis Phnom Penh et Le Roux défie le Premier ministre!", a-t-il lancé. "On ne peut pas continuer à discuter avec une majorité qui est comme un canard sans tête!"
En fin d'après-midi, de très nombreux députés disaient "ne plus rien comprendre".
"J'ai l'impression qu'on assiste à un enterrement de la PMA", a déclaré M. Coronado (EELV). La députée PCF Marie-George Buffet parlait, elle, de "brouillage" et appelait aussi M. Ayrault à "des éclaircissements".
Erwann Binet, rapporteur PS du projet de loi sur le mariage homosexuel, a vu dans la consultation préalabe du CCNE sur la PMA "un déni de démocratie". "Bien évidemment, ce n'est pas le Conseil national d'éthique qui va faire la loi", a voulu rassurer Alain Vidalies.
Le vice-président américain Joe Biden à l'Elysée pour parler Mali, Syrie et Iran
M. Biden, qui n'a fait aucune déclaration à la presse à son arrivée à l'aéroport d'Orly (sud de Paris), poursuivra dès lundi après-midi à Londres sa tournée européenne par une rencontre avec le Premier ministre britannique David Cameron.
Il arrivait de Munich où il a assisté à la Conférence internationale sur la sécurité.
Avant sa rencontre avec M. Hollande, il a félicité la France d'être intervenue au Mali. Le conflit malien "concerne les intérêts américains" même si "la lutte contre Aqmi est éloignée des frontières" des Etats-Unis, a-t-il ajouté.
A Munich, Joe Biden a qualifié d'"offre sérieuse" l'appel lancé à Téhéran à reprendre les négociations sur le nucléaire, en soulignant que la décision de tenter de trouver une solution à la crise revenait désormais à l'Iran.
Mali : le numéro trois d'Ansar Dine arrêté
L'un des chefs du mouvement jihadiste a été arrêté au nord de Kidal, zone dans laquelle les forces françaises concentrent leurs actions. Dans cette région montagneuse seraient détenus les sept otages français au Sahel.
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AFP
06h52 : Arrestation de Mohamed Moussa Ag Mouhamed confirmée -Les opérations se poursuivent dans la région de Kidal, où l'armée française a mené des frappes aériennes intenses ce week-end. C'est autour de Kidal, dans le massif des Ifoghas, que seraient détenus les sept otages français au Sahel, selon Paris. C'est aussi dans cette vaste zone de montagnes et de grottes autour de Kidal que, selon des experts et des sources de sécurité régionales, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés. Parmi eux, se trouveraient l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal qui connaît parfaitement la région. L'un d'entre eux, Mohamed Moussa Ag Mouhamed, présenté comme le numéro trois d'Ansar Dine, a été arrêté dimanche dans cette région. « Mohamed Moussa Ag Mouhamed a été arrêté par un groupe armé. Il est conduit vers Kidal », a annoncé une source de sécurité malienne jointe depuis Gao (nord-est). L'information a été confirmée par un fonctionnaire au gouvernorat de Kidal, Abdoulaye Touré. « C'était l'idéologue d'Ansar Dine à Tombouctou (nord-ouest), la tête pensante de l'organisation là-bas. Il a été arrêté à In Hallil, près de la frontière algérienne par un groupe arme allié. Il est en route pour Kidal », a précisé Abdoulaye Touré, sans plus de détails.
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La journée de dimanche
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21h42 : Les otages français enlevés au Niger probablement dans le nord du Mali - Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé que les quatre otages français enlevés au Niger en septembre 2010 « sont vivants » et se trouvent probablement dans le nord du Mali. « Les informations que l'on a, c'est qu'ils sont vivants. Probablement, ils sont au Nord Mali, vers la frontière avec l'Algérie dans les montagnes des Ifoghas, selon les informations dont on dispose actuellement », a déclaré le chef de l'Etat nigérien sur TV5 Monde. Interrogé sur les groupes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois avant l'intervention militaire française le 11 janvier dernier, le président nigérien a dit considérer « que ces jihadistes ne sont pas des musulmans ». « Ce sont des trafiquants de drogue, des trafiquants d'armes, pour la plupart des repris de justice. L'islam prêche la modération et n'est pas pour l'extrémisme. Ils (les jihadistes) sont en train de dévoyer l'islam, de l'instrumentaliser, de salir notre religion », a dit M. Issoufou.
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AFP
21h24 : Un haut responsable d'Ansar Dine arrêté -Un haut responsable d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un des groupes islamistes qui a occupé pendant des mois le nord du Mali et commis de nombreuses exactions, a été arrêté près de la frontière algérienne par un « groupe armé ». « Mohamed Moussa Ag Mouhamed, le numéro trois de Ansar Dine, celui qui ordonnait de couper les mains, a été arrêté par un groupe armé. Il est conduit vers Kidal », annonce une source de sécurité malienne jointe depuis Gao.
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20h49 : Un mouvement représentant les Arabes appelle à la mobilisation générale -Un mouvement représentant les Arabes du nord du Mali a appelé ses militants et ses cadres à la « mobilisation générale » dans les camps de réfugiés en Mauritanie, afin de « gérer la crise que traversent les populations » originaire de ces régions. Le Front islamique arabe de l'Azawad (FIAA) a dénoncé les « graves exactions, massacres dont sont victimes les populations civiles nomades (Arabes, Touareg et Peuls) », selon lui « perpétrées par l'armée malienne avec les seconds couteaux de ses milices, dans le sillage de l'avancée des troupes françaises ». Revendiquant le titre de « dépositaire de la protection des intérêts vitaux communautaires des Arabes du nord du Mali », le FIAA lance un appel à ses « cadres militaires et civils » pour une « mobilisation générale, dans les camps les plus proches ». ;Le FIAA était à l'origine un groupe de rebelles touareg, qui avait ensuite engagé des négociations avec les autorités de Bamako. Il affirme aujourd'hui défendre « le maintien de l'unité et de l'intégrité du Mali », mais demande un « cadre nouveau et réajusté » définissant le statut des communautés touareg, arabe et peul. L'Azawad est le nom donné par les Arabes et Touareg au nord du Mali.
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AFP
20h06 : Des forces spéciales françaises au Niger -Le président du Niger Mahamadou Issoufou a confirmé dimanche que des forces spéciales françaises protégeaient dans son pays des sites miniers d'uranium. « Absolument, je le confirme », a déclaré le président du Niger lors de l'émission Internationales sur TV5Monde/RFI/Le Monde, en réponse à une question posée à ce sujet. « Nous avons décidé, surtout au regard de ce qui s'est passé en Algérie, avec l'attaque du site gazier d'In Amenas, de ne pas prendre de risques et de renforcer la protection des sites miniers », a-t-il ajouté. Le président du Niger a tenu secret le nombre des forces spéciales concernées.
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19h51 : « Les Etats-Unis appuient la France au Mali » - Dans une interview au Figaro , le vice-président américain Joe Biden, qui effectue une tournée européenne, revient sur l'attitude des Etats-Unis vis-à-vis de l'intervention française au Mali. « Nous partageons les objectifs de la communauté internationale de priver les terroristes de tout sanctuaire et de restaurer une gouvernance démocratique au Mali », explique Joe Biden. « En ce qui concerne l'opération militaire menée par la France, les Etats-Unis ont fourni un appui significatif -incluant échanges de renseignements, transport aérien et ravitaillement en vol. » Le vice-président américain insiste également sur le « volet politique » nécessaire pour régler la situation au Mali. « Assurer la stabilité à long terme du Mali et la mise en place d'un gouvernement représentatif ne requerra pas seulement les efforts des Etats-Unis et de la France, mais l'implication des pays de la région et au-delà, ainsi que des institutions internationales », juge-t-il.
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AFP
18h26 : « Il fallait intervenir et cette opération a été réussie » - L'opération des forces armées françaises au Mali est « réussie », mais « la victoire n'est pas acquise », a estimé l'ancien ministre UMP des Affaires étrangères Alain Juppé. « Il fallait intervenir et cette opération a été réussie », a-t-il déclaré dans le cadre du « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France/i>télé. « Je crois qu'il faut tirer un grand coup de chapeau à nos forces armées », a-t-il ajouté. Pour autant, juge le maire de Bordeaux, « la victoire n'est pas acquise, parce que nous n'avons pas anéanti les terroristes ». « Il se sont enfuis, ils sont donc quelque part. Ils sont dans le nord du Mali. Ils sont désorganisés mais ils peuvent se réorganiser, donc aujourd'hui, nous entrons dans une deuxième phase qui peut prendre la forme d'une guérilla ou d'attentats terroristes », a-t-il estimé.
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16h51 : « Clarification politique » du Qatar -Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a demandé une « clarification politique » du Qatar à l'égard des groupes terroristes, après les critique émises par le Premier ministre cheikh Hamad sur l'intervention française au Mali. « Il faut une clarification politique de la part du Qatar qui a toujours nié participer à quelque financement de groupe terroriste que ce soit et qui devrait avoir une attitude sur le plan diplomatique beaucoup plus ferme vis-à-vis de ces groupes qui menacent la sécurité du Sahel », a déclaré M. Désir sur Radio J. Le numéro un du PS a relevé « des déclarations politiques d'un certains nombre de responsables qataris mettant en cause l'intervention de la France (...) il y a là une attitude qui n'est pas coopérative et qui est une forme d'indulgence à l'égard des groupes terroristes qui occupaient le nord Mali et qui n'est pas normal de la part du Qatar ».
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15h39 : Combats au sol avec des jihadistes - Selon des sources militaires maliennes, des combats ont opposé samedi des soldats français et maliens à des hommes d'Ansar Dine dans les environs de Kidal. Des hélicoptères d'assaut et des avions de transport de troupes français acheminant des forces spéciales ont quitté Gao pour renforcer les contingents de la France et du Tchad stationnés à l'aéroport de Kidal. La ville de Kidal elle-même est contrôlée par les autonomistes touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui s'y sont installés après la fuite des combattants d'Ansar Dine lundi.
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AFP
14h47 : Les chefs des groupes islamistes visés par les frappes - La zone de Tessalit, à 200 km au nord de Kidal, près de l'Algérie, a été la cible dans la nuit de samedi à dimanche « d'importantes frappes aériennes », selon le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard. Il a précisé que ces bombardements visaient « des dépôts logistiques et des centres d'entraînement » des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, un peu plus de trois semaines après le début de l'intervention militaire française. C'est aussi dans cette vaste zone de montagnes et de grottes autour de Kidal que, selon des experts et des sources de sécurité régionales, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés. Parmi eux, se trouveraient l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal qui connaît parfaitement la région. Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont d'ailleurs affirmé avoir eu vendredi « un accrochage » avec une unité d'islamistes dans la région de Tessalit, qui s'est conclu par « l'arrestation de plusieurs jihadistes ». De nouveaux renforts français sont arrivés samedi à Kidal par avion, selon des habitants. Et des soldats tchadiens (pays non membre de l'Afrique de l'Ouest) ont commencé à se déployer en ville. Selon plusieurs témoignages d'habitants, militaires français et tchadiens ont patrouillé pour la première fois samedi dans les rues de Kidal. Des Tchadiens ont même été aperçus sur le marché de la ville, en train de faire des courses. Le contingent tchadien à Kidal serait d'environ 150 soldats, selon des témoins.
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14h19 : « Un très bon exemple pour le monde » -Le vice-Premier ministre israélien, Ehud Barak, a qualifié à Munich de « très bon exemple pour le monde » l'opération militaire française contre les groupes islamistes armés au Mali, pour laquelle il a félicité le président François Hollande. « Il n'a pas seulement analysé la situation, mais il a agi et il a combattu les terroristes. C'est un très bon exemple pour le monde », a déclaré M. Barak, au dernier jour de la Conférence internationale sur la sécurité. Egalement ministre israélien de la Défense, Ehud Barak devait débattre dans la matinée avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mais ce dernier, qui a accompagné samedi le président Hollande au Mali, a annulé sa participation.
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AFP
13h43 : Les tabilans du Pakistan condamnent la « guerre idéologique » au Mali -Les talibans du Pakistan ont condamné l'intervention française au Mali, la qualifiant de « guerre idéologique », et appelé « le monde musulman » à s'unir pour y résister, dans une vidéo rendue publique dimanche. « Le gouvernement français a attaqué des moudjahidines au Mali et l'Amérique soutient la France. Je demande à tout le monde musulman de s'unir parce que c'est une guerre idéologique », lance Ehsanullah Ehsan, porte-parole des talibans du Pakistan, dans ce message vidéo remis aux journalistes dans le nord-ouest du Pakistan. Puisque tous les « non-croyants » sont unis, poursuit le message, « alors tous les musulmans doivent s'unir et se soutenir ».
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11h16 : Bamako souhaite que l'opération française se poursuive -Le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Hubert Coulibaly, a souhaité que l'opération militaire française Serval se poursuive au Mali « face à des combattants aguerris dont il faut détruire l'arsenal ». « Avec l'arrêt de la progression des terroristes et la libération des trois grandes villes du Nord, l'opération Serval va permettre l'installation dans cette zone de l'armée malienne et de la Misma, la Mission internationale de soutien au Mali. Mais face à des combattants aguerris dont il faut détruire l'arsenal, nous souhaitons que la mission continue. D'autant que la dimension aérienne est très importante », a déclaré M. Coulibaly dans un entretien au Journal du dimanche .
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10h58 : « Importantes frappes aériennes » au nord de Kidal -D' »importantes frappes aériennes » ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche au nord de Kidal et dans la région de Tessalit, au Mali, a annoncé le porte-parole de l'état-major des armées françaises. Le colonel Thierry Burkhard a précisé que ces bombardements visaient « des dépôts logistiques et des centres d'entraînement » des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie. Pour ces opérations de frappes, au total « 30 appareils ont été engagés »: « chasseurs bombardiers, avions ravitailleurs, de reconnaissance », a-t-on souligné de même source.
L'UMP procède à une série de nominations
Douze vice-présidents, soit vingt au total, et onze nouveaux secrétaires généraux adjoints: l'organigramme de l'UMP s'est considérablement enrichi dimanche soir avec une pluie de nominations annoncée dans la soirée sur le site internet du parti. Ces nominations interviennent près de trois mois après les élections à la présidence de l'UMP, remportées par Jean-François Copé, après plusieurs semaines de duel avec son rival, François Fillon.
Cette nouvelle série vise à satisfaire les motions en lice lors du congrès de novembre et à continuer de maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, qui se sont accordés sur la constitution d'une direction collégiale et un nouveau vote en septembre 2013.
Au titre des motions, sont nommés vice-présidents Guillaume Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (France moderne et humaniste), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes) et Bernard Perrut (Droite sociale).
La Droite forte de Guillaume Peltier, passé durant sa jeunesse par le FN, le MNR de Bruno Mégret, puis le MPF de Philippe de Villiers, avait recueilli 27,8% des voix au vote des adhérents, prenant la première place après une campagne très active et des propositions choc, comme l'interdiction du droit de grève des enseignants. Autre atout, la motion reprenait le nom de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, la France forte.
Une bonne partie des ténors de l'UMP se retrouvent au sein d'un comité politique de 34 membres, qui se réunira tous les mardis matin. Y figurent MM. Copé et Fillon, leurs lieutenants, ainsi que les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et François Baroin intègrent aussi ce comité.Enfin, le parti a aussi composé une nouvelle commission d'investiture et une commission de révision de ses statuts, toutes deux co-présidées par Jean-François Copé et François Fillon.
Avec
Cette nouvelle série vise à satisfaire les motions en lice lors du congrès de novembre et à continuer de maintenir l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, qui se sont accordés sur la constitution d'une direction collégiale et un nouveau vote en septembre 2013.
Rachida Dati et Hervé Gaymard vice-présidents
Aux huit vice-présidents, quatre copéistes et quatre fillonistes, nommés le 15 janvier dernier, s'ajoutent douze nouveaux noms, parmi lesquels Rachida Dati (pro-Copé), dont les relations sont notoirement mauvaises avec François Fillon, Hervé Gaymard (pro-Fillon) ou encore l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour.Au titre des motions, sont nommés vice-présidents Guillaume Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (France moderne et humaniste), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes) et Bernard Perrut (Droite sociale).
La Droite forte de Guillaume Peltier, passé durant sa jeunesse par le FN, le MNR de Bruno Mégret, puis le MPF de Philippe de Villiers, avait recueilli 27,8% des voix au vote des adhérents, prenant la première place après une campagne très active et des propositions choc, comme l'interdiction du droit de grève des enseignants. Autre atout, la motion reprenait le nom de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, la France forte.
Un bureau politique de 34 membres
Dans une équipe que certains, même à l'UMP, n'hésitent pas à qualifier discrètement d'"armée mexicaine", s'ajoutent aussi douze secrétaires généraux adjoints. En plus de Marc-Philippe Daubresse (pro-Copé), nommé le 15 janvier, apparaissent entre autres les copéistes Franck Riester (l'un des deux seuls députés UMP favorable au mariage homosexuel), Geoffroy Didier et Camille Bedin, et les fillonistes Valérie Boyer, Dominique Dord et Eric Berdoati. Ancien trésorier de l'UMP, le député de Savoie Dominique Dord avait démissionné en pleine crise du parti, en livrant un violent réquisitoire contre Jean-François Copé, qu'il accusait d'"utilisation abusive" des moyens du parti durant la campagne.Une bonne partie des ténors de l'UMP se retrouvent au sein d'un comité politique de 34 membres, qui se réunira tous les mardis matin. Y figurent MM. Copé et Fillon, leurs lieutenants, ainsi que les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et François Baroin intègrent aussi ce comité.Enfin, le parti a aussi composé une nouvelle commission d'investiture et une commission de révision de ses statuts, toutes deux co-présidées par Jean-François Copé et François Fillon.
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ECONOMIE
Denis Ranque serait préféré à Anne Lauvergeon pour prendre le tête d'EADS
Le comité des nominations d'EADS s'oppose à la volonté de l'Etat français d'imposer Anne Lauvergeon à la tête du groupe aéronautique. Il privilégierait un choix entre Denis Ranque, ex-président de Thales, et Michel Pébereau, ex-PDG de BNP Paribas, selon Le Figaro paru ce lundi 4 février.
"Le comité a confirmé le choix d'Anne Lauvergeon, ancienne patronne d'Areva, et de Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE, comme administrateurs agréés par l'Etat", précise le quotidien, qui dit tenir son information de "bonnes sources", mais "ne souhaite pas, comme le demandait l'Etat, qu'Anne Lauvergeon soit propulsée à la tête du conseil d'EADS".
"Denis Ranque apparaît comme le favori, mais ce sera aux administrateurs élus en AGE de désigner le futur président du conseil d’EADS", ajoute Le Figaro.
Le renouvellement partiel du conseil d'administration d'EADS est nécessaire en raison des récents changements au sein du capital du groupe, avec la réduction des parts des industriels fondateurs, le français Lagardère et l'allemand Daimler, et la montée à 12% de l'Allemagne au capital, à égalité avec l'Etat français.
Les changements au sein du conseil d'administration doivent être soumis au vote lors de l'assemblée générale extraordinaire d'EADS prévue en mars.
(Avec Reuters)
Google : 60 millions pour calmer les éditeurs de presse
Par Astrid Gouzik
François Hollande et Eric Schmidt, le patron de Google, ont annoncé, vendredi 1er février, être parvenus à un consensus concernant la rémunération des éditeurs de presse par le moteur de recherche.
60 millions d’euros. C’est ce qu’a dû concéder le moteur de recherche américain Google afin de calmer les éditeurs de presse français. Lors d’une conférence de presse, le 1er février dans la soirée, le président de la République et le patron de Google Eric Schmidt ont annoncé avoir trouvé le moyen de mettre un terme à la querelle entre les deux parties.
Depuis plusieurs mois, les éditeurs de presse exigent que Google paie des droits voisins du droit d'auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu'il réalise en se contentant de référencer leurs titres. Au terme d’une longue négociation orchestrée par Marc Schwartz, du cabinet de conseil Mazars, ils ont finalement trouvé un terrain d’entente.
Conclusion : un fonds de 60 millions d'euros, abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. Le géant de Mountain View va aussi aider les éditeurs français à mieux monétiser leur audience, tout comme cela avait été convenu plus tôt avec la presse belge.
Astrid Gouzik
Cette nuit en Asie : Panasonic flambe en Bourse
Le groupe enthousiasme les marchés avec ses résultats sur le dernier trimestre 2012, où il renoue avec un bénéfice net.
Reuters
Des résultats étonnants font bondir le titre Panasonic à Tokyo
Sur l'exercice fiscal qui s'achèvera en mars prochain, Panasonic aura enregistré les deuxièmes pires résultats de son histoire, avec une perte nette annoncée à 765 milliards de yens. Mais ce matin, le titre du groupe a, un temps, bondi, sur la place de Tokyo, de près de 17%. Un enthousiasme boursier que le groupe n'avait pas connu depuis 38 ans. Pour justifier leurs achats massifs de l'action, les investisseurs pointent la bonne performance de la société sur la période allant d'octobre à décembre. Commençant à profiter de la baisse de la valeur du yen et de ses considérables efforts de restructuration, Panasonic a réussi à dégager sur le trimestre un bénéfice net de 64,1 milliards de yens. Un an plus tôt, sur la même période, il avait enregistré une perte de 197,6 milliards de yens. S'ils notent que le groupe va encore devoir se séparer d'activités non rentables et déprécier de nombreux actifs, les experts assurent qu'il a passé un cap et réellement enclenché sa consolidation sous la direction de son nouveau PDG Kazuhiro Tsuga.
De nouvelles stars chinoises rejoignent les rangs de l'appareil politique
La composition de la nouvelle Conférence consultative politique du Peuple du PC chinois a été annoncée ce weekend. Plusieurs personnalités issues de la société civile viennent rejoindre les rangs de cette pseudo assemblée nationale composée de plus de 2.000 membres, dont le rôle est en réalité celui d'une chambre d'enregistrement des initiatives prises par le Bureau politique. Comme l'avait annoncé un groupe de presse de Hong Kong il y a quelques jours, l'acteur Jackie Chan fait son entrée. C'est le cas également de Robin Li, le fondateur du moteur de recherche chinois Baidu, qui est le troisième homme le plus riche de Chine avec une fortune estimée autour de 8 milliards de dollars. On note également l'entrée de Mo Yan, l'écrivain chinois qui a reçu, l'an dernier, le prix Nobel de Littérature et dont certaines voix occidentales avaient alors critiqué la trop grande proximité avec l'appareil politique chinois. Yao Ming, l'ancienne star de basket devenue surtout l'un des visages les plus publicitaires du pays, rejoint également les rangs de la Conférence consultative. Par ailleurs, le numéro 4 de la nouvelle équipe dirigeante chinoise, Yu Zhengsheng, est également nommé dans cette instance. Compte tenu de son statut au sommet de l'appareil d'Etat, cela est perçu par les analystes comme une confirmation du fait qu'il prendra bientôt la présidence de la Conférence consultative.
Toujours moins de travailleurs étrangers au Japon
Malgré le rétrécissement accéléré de sa population et les appels des entreprises à une plus grande ouverture du pays, le Japon continue d'employer de moins en moins de travailleurs étrangers. Selon de nouvelles statistiques diffusées, aujourd'hui, par le ministère du Travail nippon, le nombre d'employés étrangers avait reculé, en octobre dernier, de 0,6% sur un an dans l'archipel. Au 31 octobre, seuls 682.450 étrangers travaillaient sur 119.731 sites du pays. Pour justifier ce recul, le gouvernement pointe la baisse des activités dans les grandes usines faisant appel à une main de d'oeuvre étrangère et notamment les difficultés des sociétés japonaises travaillant dans l'électronique. La dernière étude montre que 43,4% des étrangers employés dans le pays sont chinois. 14,9% sont brésiliens et 10,7% sont originaires des Philippines.
Le secteur tertiaire chinois en forme
Le secteur des services a connu, en janvier, sa plus forte hausse depuis le mois d'août 2012, selon des chiffres publiés ce matin à Pékin. L'indice des directeurs d'achats du secteur tertiaire s'est établi à 56,2 points, contre 56,1 en décembre. Ce chiffre est très supérieur à 50, qui traduit une stagnation de l'activité. Cela prouve que le secteur tertiaire se porte très bien, mieux que l'industrie, ce qui constitue une excellente nouvelle pour une économie qui doit se rééquilibrer vers la consommation des ménages en prenant ses distances par rapport à l'industrie et l'investissement. La Bourse de Shanghai fait d'ailleurs preuve d'un grand optimisme en ce moment, comme en témoigne la hausse de 5,6% de son indice la semaine dernière, un record en plus de deux ans.
Le premier A350 d'Airbus, sur la chaîne d'assemblage de Toulouse-Colomiers, ne volera probablement pas au salon du Bourget, affirme Les Echos sur son site. En cause, le retard pris par l'équipementier américain Spirit dans la fabrication du tronçon central du fuselage.
Toujours sur le site des Echos, le PDG d'Airbus, Fabrice Brégier, parle de compétitivité, made in France, innovation et rivalité avec Boeing au cours d'une interview publiée dimanche 3 février.
La polémique sur la pilule continue
La pilule contraceptive n'a pas fini de faire parler d'elle. Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) a révélé au Journal du Dimanche, le 3 février, que les contraceptifs sont responsables de la mort de 35 femmes par an. "La chercheuse s'est basée sur l'enquête menée au Danemark par Øjvind Lidegaard et publiée en 2009 dans le British Medical Journal", explique le journal. Selon les calculs de Catherine Hill, la pilule contraceptive serait responsable d'environ 2 800 thromboses ou embolies chaque année.
Google et la presse enterrent la hache de guerre
Le moteur de recherche américain et la presse française ont trouvé un trouvé un terrain d'entente au bout de trois mois de négociations, vendredi 1er février. L'accord prévoit la création d'un fonds de 60 millions d'euros abondé par Google. Le but, financer les projets de la presse concernant le numérique.
Et aussi...
L'Humanité fait sa Une sur la fin des "patrons voyous". Afin de répondre à la question "Qui casse les usines ?", le quotidien met en cause les grévistes, et plus particulièrement la CGT.
Elena Bizzotto
L'Airbus A350 au Bourget, Google et la presse, les contraceptifs : la revue de presse de l'industrie
Par Elena Bizzotto
A cause des retards de fabrication, l'A350 d'Airbus pourrait ne pas voler au salon du Bourget. Le nombre de morts causés par les contraceptifs et l'accord trouvé entre Google et la presse font partie des titres développés dans cette revue de presse de l'industrie du lundi 4 février.
L'A350 ne volera pas au salon du BourgetLe premier A350 d'Airbus, sur la chaîne d'assemblage de Toulouse-Colomiers, ne volera probablement pas au salon du Bourget, affirme Les Echos sur son site. En cause, le retard pris par l'équipementier américain Spirit dans la fabrication du tronçon central du fuselage.
La polémique sur la pilule continue
La pilule contraceptive n'a pas fini de faire parler d'elle. Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) a révélé au Journal du Dimanche, le 3 février, que les contraceptifs sont responsables de la mort de 35 femmes par an. "La chercheuse s'est basée sur l'enquête menée au Danemark par Øjvind Lidegaard et publiée en 2009 dans le British Medical Journal", explique le journal. Selon les calculs de Catherine Hill, la pilule contraceptive serait responsable d'environ 2 800 thromboses ou embolies chaque année.
Google et la presse enterrent la hache de guerre
Le moteur de recherche américain et la presse française ont trouvé un trouvé un terrain d'entente au bout de trois mois de négociations, vendredi 1er février. L'accord prévoit la création d'un fonds de 60 millions d'euros abondé par Google. Le but, financer les projets de la presse concernant le numérique.
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La Matinale de l'Industrie
La présidence d'EADS, Google et la presse, Petit-Couronne : la Matinale de l'Industrie
L'ex-président de Thales favori dans la course à la présidence d'EADS, un fonds de 60 millions d'euros pour régler la polémique entre Google et les éditeurs de presse, Fabrice Brégier parle de "Made in France", la pilule de 3ème génération, les salariés de Petroplus Petit-Couronne dans l'attente, Goodyear, Swatch, Sanofi... autant de sujets qui font l'actualité industrielle ce lundi 4 février.
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Bernard Thibault, était sur le plateau de l'émission "Tous politiques", dimanche 3 février. Il a déclaré que la CGT ne refuserait pas un plan convenable aux yeux des [...]
Airbus décroche une commande de 9 milliards
Le loueur d'avions américain Air Leasing Corporation a passé une commande géante auprès du constructeur aéronautique européen, évaluée à quelque 9 milliards de dollars au prix catalogue.
A350-1000 - Airbus
Air Lease Corporation (ALC), une société de leasing aéronautique basée à Los Angeles, a passé une commande géante auprès d'Airbus, évaluée à quelque 9 milliards de dollars au prix catalogue, portant sur l'achat de long-courriers A350 et de moyen-courriers remotorisés A321neo, a annoncé lundi le constructeur aéronautique européen, filiale d'EADS, dans un communiqué .
Dans le détail, ALC va acheter 20 exemplaires de l'A350-900, cinq A350-1000 et il transforme une option d'achat de 14 exemplaires de l'A321neo, sa nouvelle version plus économique en carburant de son moyen-courrier vedette, précise Airbus dans un communiqué.
« La famille A350 XWB (Xtra wide body) devient une référence pour l'industrie en terme d'efficacité sur le segment du long-courrier et la famille A320neo est idéale pour les compagnies opérant sur du court et du moyen-courrier », a commenté Steven Udvar-Hazy, PDG d'ALC, cité dans le communiqué.
L'A350 doit entrer en service au second semestre 2014. Avec cet appareil destiné à concurrencer à la fois le Boeing 777 et le Dreamliner 787, Airbus veut mettre fin à la domination de son rival américain sur le secteur des long-courriers. Cet appareil, fabriqué en majorité en matériaux composites à base de carbone, sera proposé en trois versions, capables de transporter 270 à 350 passagers.
Le premier modèle a être commercialisé sera l'A350-900 (314 sièges). Il doit être suivi en 2016 par l'A350-800, plus petit avec 270 sièges, et en 2017 par le gros modèle, A350-1000, conçu pour 350 sièges.
Airbus a en outre indiqué qu'ALC avait mis une option sur l'achat de cinq A350-1000 supplémentaires.
Thaïlande: contrat de 500 millions de dollars à un consortium avec Alstom
Un consortium comprenant le groupe industriel français Alstom et le japonais Sumimoto Corporation a remporté un contrat de 500 millions de dollars pour la construction d'une centrale thermique au gaz près de la capitale thaïlandaise Bangkok, ont annoncé lundi les entreprises.
AFP - Un consortium comprenant le groupe industriel français Alstom et le japonais Sumimoto Corporation a remporté un contrat de 500 millions de dollars pour la construction d'une centrale thermique au gaz près de la capitale thaïlandaise Bangkok, ont annoncé lundi les entreprises.
Alstom, a précisé dans un communiqué séparé que la partie du contrat lui revenant était de 225 millions d'euros, soit 305 millions de dollars et environ 60% du total.
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, arrive lundi soir en Thaïlande, dans le cadre d'une tournée asiatique, où il sera notamment accompagné du patron d'Alstom, Patrick Kron.
La commande thaïlandaise, attribuée après un appel d'offres mené par l'Autorité de production d'électricité de Thaïlande (EGAT), porte sur la construction d'une centrale électrique au gaz à cycle combiné de 850 mégawatts. L'installation doit être bâtie au nord de Bangkok et entrer en exploitation en janvier 2016.
Sumimoto a précisé que le consortium avait remporté une compétition opposant quatre candidats à cet appel d'offres lancé en février 2012 par l'EGAT.
La centrale électrique Bangkok Nord 2 constituera "l'une des plus grandes centrales électriques du pays et contribuera à faire face à l'augmentation de la demande en électricité du royaume de Thaïlande, en croissance économique robuste", a souligné Sumitomo Corporation.
Dans le cadre du consortium, Alstom sera chargé notamment de fournir la turbine à gaz, la turbine à vapeur, le générateur de vapeur à récupération de chaleur et le générateur électrique, a précisé son partenaire. Alstom va aussi conclure un contrat de service séparé avec le donneur d'ordre portant sur douze ans.
De son côté, Sumitomo Corporation sera responsable de la fourniture d'autres équipements pour la centrale, dont une station de traitement de l'eau. La maison de négoce s'occupera aussi du suivi logistique des travaux.
Les centrales à cycle combiné sont des systèmes de production d'électricité qui associent turbines à gaz et turbines à vapeur pour atteindre l'efficacité énergétique la plus élevée ainsi qu'une réduction des émissions de CO2 par rapport à celles générées par les centrales thermiques classiques.
La chaleur d'échappement de la turbine à gaz est récupérée et utilisée pour produire de la vapeur qui entraîne la turbine à vapeur et génère plus d'électricité
Alstom, a précisé dans un communiqué séparé que la partie du contrat lui revenant était de 225 millions d'euros, soit 305 millions de dollars et environ 60% du total.
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, arrive lundi soir en Thaïlande, dans le cadre d'une tournée asiatique, où il sera notamment accompagné du patron d'Alstom, Patrick Kron.
La commande thaïlandaise, attribuée après un appel d'offres mené par l'Autorité de production d'électricité de Thaïlande (EGAT), porte sur la construction d'une centrale électrique au gaz à cycle combiné de 850 mégawatts. L'installation doit être bâtie au nord de Bangkok et entrer en exploitation en janvier 2016.
Sumimoto a précisé que le consortium avait remporté une compétition opposant quatre candidats à cet appel d'offres lancé en février 2012 par l'EGAT.
La centrale électrique Bangkok Nord 2 constituera "l'une des plus grandes centrales électriques du pays et contribuera à faire face à l'augmentation de la demande en électricité du royaume de Thaïlande, en croissance économique robuste", a souligné Sumitomo Corporation.
Dans le cadre du consortium, Alstom sera chargé notamment de fournir la turbine à gaz, la turbine à vapeur, le générateur de vapeur à récupération de chaleur et le générateur électrique, a précisé son partenaire. Alstom va aussi conclure un contrat de service séparé avec le donneur d'ordre portant sur douze ans.
De son côté, Sumitomo Corporation sera responsable de la fourniture d'autres équipements pour la centrale, dont une station de traitement de l'eau. La maison de négoce s'occupera aussi du suivi logistique des travaux.
Les centrales à cycle combiné sont des systèmes de production d'électricité qui associent turbines à gaz et turbines à vapeur pour atteindre l'efficacité énergétique la plus élevée ainsi qu'une réduction des émissions de CO2 par rapport à celles générées par les centrales thermiques classiques.
La chaleur d'échappement de la turbine à gaz est récupérée et utilisée pour produire de la vapeur qui entraîne la turbine à vapeur et génère plus d'électricité
SOCIAL
Petroplus : l'heure des offres
Petroplus sera fixé demain
« Ce n'est pas un dossier facile, il est difficile de constituer une offre solide, on aide les uns les autres à établir un dossier crédible », résume une source proche du dossier interrogée par l'AFP, selon laquelle « trois offres devraient être déposées ».
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie, qui a appelé à un grand rassemblement mardi midi devant le site pétrolier rouennais, doit être reçue ce soir à Matignon, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Sollicités, les services du Premier ministre n'ont pas souhaité faire de commentaire, le ministère du Redressement productif affichant lui « la mobilisation » du gouvernement pour trouver une solution.
François Hollande, qui s'est rendu début janvier à Petit-Couronne un an après une visite lors de la campagne présidentielle, y a dit que l'Etat ferait son « devoir » mais ne pourrait être le repreneur.
Selon les syndicats, trois parties restaient intéressées le mois dernier : la société NetOil basée à Dubaï contrôlée par l'homme d'affaires libano-américain Roger Tamraz, l'irakien Jabs Gulf Energy Ltd et l'iranien Tadbir Energy Development Group.
NetOil, qui avance un plan d'investissement de 468 millions de dollars avec à ses côtés des poids lourds comme l'industriel sud-coréen Hyundai Heavy Industries et le géant pétrolier britannique BP, a confirmé vendredi à l'AFP qu'elle allait déposer une offre « complète », selon son représentant en France, Dominique Paret.
De source proche du dossier, l'offre de NetOil est néanmoins loin du compte. La piste iranienne quant à elle est compliquée par les sanctions pétrolières en vigueur contre le régime islamique, selon plusieurs sources.
Restent des pistes avec le pétrole irakien, ou encore du côté de la Libye, dont le fonds souverain avait émis des marques d'intérêt.
Shell, que les syndicats de la raffinerie espéraient voir participer à une réunion avec l'Etat, ne sera pas représenté lundi, a-t-on appris auprès du groupe.
Qu'adviendra-t-il après mardi ? « Si des offres sont déposées, il faut compter une quinzaine de jours après pour avoir une décision », selon Laurent Patinier, représentant CFDT. Un comité d'entreprise extraordinaire est prévu le 6 février après-midi, avec une présentation des offres éventuellement déposées.
Dans le cas inverse, une liquidation immédiate peut être prononcée par le tribunal de Commerce de Rouen.
La grève continue à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois
La grève qui paralyse l'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis la mi-janvier se poursuivait lundi matin, a-t-on appris auprès des syndicats et de la direction.
"La grève continue, il y a toujours autant de grévistes (environ 440, selon la CGT, ndlr) et la direction n'a pas eu la force de redémarrer les chaînes", a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Mercier, délégué du syndicat CGT (28%) qui a appelé à la grève, rejoint par SUD (10%) et la CFDT (4,9%).
"Il y a toujours un absentéisme très élevé", a pour sa part indiqué une porte-parole de la direction, selon laquelle des oeufs ont été jetés par des grévistes, qui ont également fait éclater des pétards dans les ateliers.
"Il n'y a pas de production aujourd'hui et la situation est tendue", a également dit Brahim Loujahdi, délégué CFTC, à l'AFP, décrivant l'explosion de "pétards au ferrage", l'un des trois ateliers de l'usine.
Les autres syndicats de l'usine, dont le syndicat maison majoritaire SIA (40% aux dernières élections sur une liste commune avec la CFTC), FO (12%) et la CFE-CGC (4%) ont appelé il y a dix jours à une reprise du travail et dénoncé des "pressions" sur les non grévistes.
L'usine, qui emploie 2.800 personnes, doit fermer en 2014 dans le cadre d'un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 emplois auxquels doivent s'ajouter 1.500 départs naturels non remplacés, annoncé en juillet.
Quatre ouvriers soupçonnés d'avoir participé à l'agression d'un huissier qui venait constater, à la demande de la direction, des dégradations dans l'usine le 18 janvier sont convoqués mardi en début d'après-midi pour un entretien en vue de leur licenciement.
Un rassemblement de soutien est prévu à partir de 13h30 sur le parking de l'usine, avec Pierre Laurent et Marie-George Buffet, secrétaire national et députée du PCF, Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche, Olivier Besancenot, ex-candidat du NPA à la présidentielle de 2007, et Nathalie Arthaud, ex-candidate Lutte ouvrière à la présidentielle de 2012, ainsi que des élus locaux communistes et socialistes, selon M. Mercier.
DIVERS
Football : Un maxi réseau de trucage démantelé
380 matches truqués, plusieurs centaines d'arbitres, dirigeants et joueurs impliqués, une quinzaine de pays touchés... Europol annonce avoir démantelé un vaste réseau basé en Asie.
Enorme. Un réseau criminel soupçonné d'avoir truqué 380 matches, dont des rencontres de Ligue des Champions et de qualification pour la Coupe du monde et l'Euro, a été démantelé, a annoncé lundi l'Office européen de police Europol. «Il nous semble clair qu'il s'agit de la plus grande enquête de tous les temps sur des matches truqués présumés», a déclaré le directeur d'Europol Rob Wainwright lors d'une conférence de presse à La Haye (Pays-Bas). Europol assure que 425 arbitres, dirigeants de clubs et joueurs, notamment, sont soupçonnés d'avoir pris part au trucage des matches. Le but du trucage était de gagner d'importantes sommes d'argent grâce à des paris sportifs.
Deux matches de C1 dans le collimateur
L'un des deux matches de Ligue des champions soupçonnés a été disputé en Grande-Bretagne, a précisé Europol. L'office de police criminelle intergouvernemental, créé en 1999 au niveau de l'Union européenne, n'a pas précisé lequel, sinon qu'il s'était disputé il y a moins de quatre ans. La plupart des matches truqués ont été joués dans les Championnats turcs, allemands et suisses, mais d'autres matchs à travers le monde sont concernés. Une cinquantaine de personnes auraient d'ores et déjà été interpellées. Selon Europol, un syndicat du crime organisé, basé en Asie, aurait coordonné les trucages, en liaison avec des réseaux criminels dans toute l'Europe. Ces trucages auraient généré 8 millions d'euros de profit. (Avec AFP)
le squelette trouvé à Leicester est bien celui de Richard III
LONDRES - Le squelette exhumé il y a plusieurs mois sous un parking de Leicester (centre de l'Angleterre) est bien celui du roi Richard III, ont annoncé lundi les experts de l'université de cette ville, mettant fin à un mystère de plus de cinq siècles sur l'endroit où se trouvait sa dépouille.
Au vu des tests ADN, la conclusion de l'université de Leicester est que, au-delà de tout doute raisonnable, le corps exhumé en septembre 2012 (....) est bien celui de Richard III, dernier roi Plantagenêt en Angleterre, mort en 1485, a déclaré le responsable des recherches archéologiques Richard Buckley, sous les applaudissements. (Avec AFP)
IRAK. Le journaliste Nadir Dendoune libéré cette semaine ?
Emprisonné depuis 13 jours pour avoir pris des photos sans autorisation, le journaliste français devrait voir un juge mardi.
Nadir Dendoune Comité de soutien
La première comparution devant un juge d'instruction du journaliste français Nadir Dendoune, détenu depuis 13 jours à Bagdad, a été reportée à mardi en raison de l'absence d'interprète, indique ce lundi 4 février une source judiciaire irakienne proche du dossier. "La comparution aura lieu mardi. Nous avons dû trouver un interprète", explique cette source qui a requis l'anonymat.
Le président du Syndicat des journalistes irakiens Mouayyed Al-Lami avait d'abord annoncé que cette première comparution devait avoir lieu lundi, tout en disant son espoir que la libération intervienne "cette semaine".
Mardi, Nadir Dendoune devrait être assisté de son avocat, d'après la source judiciaire. Le Syndicat des journalistes irakiens a dit avoir "mandaté son conseiller juridique Nama al-Roubaiye pour défendre le journaliste après avoir obtenu le feu vert de Nadir Dendoune et du consulat de France" à Bagdad.
Le consul de France à Bagdad a pu rencontrer le reporter pour la première fois samedi, selon le ministère français des Affaires étrangères. "Il apparaissait en bonne santé et plutôt bien traité", a indiqué une porte-parole du quai d'Orsay.
Mouayyed Al-Lami, qui a également rendu visite samedi à Nadir Dendoune a précisé que ce dernier avait été examiné par un médecin de l'ambassade de France et qu'il se portait bien.
Nadir Dendoune, 40 ans, a été arrêté le 23 janvier à Bagdad, où il s'est rendu pour des reportages en vue du dixième anniversaire de l'invasion de l'Irak le 20 mars. Il disposait d'un visa de journaliste et d'une lettre de mission du mensuel "Le Monde diplomatique", précise son comité de soutien. Il a été arrêté alors qu'il se rendait vers une usine de traitement d'eau à Bagdad où il avait été bouclier humain en 2003 pour protester contre les frappes alliées.
Reporters sans frontière a appelé à la "libération immédiate" du journaliste.
Le président du Syndicat des journalistes irakiens Mouayyed Al-Lami avait d'abord annoncé que cette première comparution devait avoir lieu lundi, tout en disant son espoir que la libération intervienne "cette semaine".
Mardi, Nadir Dendoune devrait être assisté de son avocat, d'après la source judiciaire. Le Syndicat des journalistes irakiens a dit avoir "mandaté son conseiller juridique Nama al-Roubaiye pour défendre le journaliste après avoir obtenu le feu vert de Nadir Dendoune et du consulat de France" à Bagdad.
"En bonne santé"
D'après la source judiciaire, lors de son arrestation, le journaliste français était en possession d'un appareil photo avec lequel il avait pris des clichés du quartier général des services de renseignement irakiens, ainsi que de barrages de la police et de l'armée. "Il est formellement interdit de prendre ce genre de photos sans être muni d'une autorisation", souligne cet interlocuteur.Le consul de France à Bagdad a pu rencontrer le reporter pour la première fois samedi, selon le ministère français des Affaires étrangères. "Il apparaissait en bonne santé et plutôt bien traité", a indiqué une porte-parole du quai d'Orsay.
Mouayyed Al-Lami, qui a également rendu visite samedi à Nadir Dendoune a précisé que ce dernier avait été examiné par un médecin de l'ambassade de France et qu'il se portait bien.
Nadir Dendoune, 40 ans, a été arrêté le 23 janvier à Bagdad, où il s'est rendu pour des reportages en vue du dixième anniversaire de l'invasion de l'Irak le 20 mars. Il disposait d'un visa de journaliste et d'une lettre de mission du mensuel "Le Monde diplomatique", précise son comité de soutien. Il a été arrêté alors qu'il se rendait vers une usine de traitement d'eau à Bagdad où il avait été bouclier humain en 2003 pour protester contre les frappes alliées.
Reporters sans frontière a appelé à la "libération immédiate" du journaliste.
Un pétrolier français capturé ?
© MaxPPP - 2013
Ce pétrolier français, qui bat pavillon luxembourgeois, ne répond plus aux appels depuis quelques heures. Selon les autorités, 17 personnes se trouvent à bord de ce tanker qui navigue au large de la Côte d'Ivoire. "Nous pensons qu'il a été capturé", déclare Noel Choong, directeur au Bureau maritime international (BMI) de la division de surveillance des actes de piraterie, basée en Malaisie.
Les autorités luxembourgeoises ont été informées de cet incident par le groupe français Sea-Tankers, propriétaire du navire. La situation est suivie de très près par la cellule de crise du groupe français concerné et les autoritésrespectives", peut-on lire dans un communiqué du gouvernement luxembourgeois. Une source diplomatique française précise qu'aucun Français n'est à bord. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabiu a dit lors d'une conférence de
presse qu'il était en contact avec les autorités locales.
presse qu'il était en contact avec les autorités locales.
Les actes de piraterie sont en hausse dans le golfe de Guinée, deuxième zone de piraterie maritime au monde après les eaux au large de la Somalie. Cette capture serait la seconde signalée en moins de trois semaines au large des côtes ivoiriennes. "La situation dans le golfe de Guinée est très mauvaise en ce moment. Il y a eu trois attaques au cours des cinq derniers jours", a dit Noel Choong, tout en précisant que les autres incidents se sont produits au large du Nigeria.
Il faut dire que beaucoup de pirates opérant dans le golfe de Guinée sont d'anciens militants armés du delta du Niger et les actes de piraterie au large du Nigeria, du Togo et du Bénin sont devenus
fréquents ces dernières années.
La Côte d'Ivoire a enregistré son premier acte de piraterie en octobre dernier, quand des pirates nigérians présumés ont capturé un pétrolier battant pavillon panaméen transportant plus de 32 000 tonnes d'essence près du port d'Abidjan. Les 24 marins ont été ensuite relâchés sains et saufs.
fréquents ces dernières années.
La Côte d'Ivoire a enregistré son premier acte de piraterie en octobre dernier, quand des pirates nigérians présumés ont capturé un pétrolier battant pavillon panaméen transportant plus de 32 000 tonnes d'essence près du port d'Abidjan. Les 24 marins ont été ensuite relâchés sains et saufs.
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