Nombre total de pages vues

mercredi 10 avril 2013

10042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



POLITIQUE


Cahuzac et les labos : les liaisons dangereuses
 



Quand Cahuzac conseillait les labos pharmaceutiques : le jeu trouble. Et des bébés anglais rationnés : la faute aux Chinois qui raflent le lait en poudre
 
          
Le Parisien - 10/04/13

On en apprend un peu plus ce matin sur un autre volet de l'affaire Cahuzac... Non pas sur sur son compte en Suisse, mais sur les rapports de l'ex-ministre du Budget avec l'industrie pharmaceutique...

"Un jeu trouble" : c'est le titre de l'article du Parisien et d'Aujourd'hui en France qui dévoilent de nouvelles liaisons dangereuses entre Jérôme Cahuzac et certains laboratoires dans les années 90-2000. Côté face, au grand jour, il y a le conseiller technique "médicaments" dans le gouvernement Rocard. Côté pile, dans l'ombre, tout devient ambivalent sous couvert d'une activité de conseil auprès des labos. C'est cette activité qui aurait largement alimenté un compte bancaire à l'étranger. Créé en 1993, Cahuzac Conseil affiche dès ses débuts un chiffre d'affaires de plus de 300 000 euros.

Et Le Parisien et Aujourd'hui en France citent plusieurs exemples qui illustrent les étroites relations de Jérôme Cahuzac avec les labos.

Dans les années 90, il a par exemple discrètement poussé un médicament, un veinotonique. Résultat, le prix final fixé pour ce médicament est suffisamment élevé pour que le nouveau produit soit très vite rentable. Un médicament que la France est quasiment la seule à rembourser encore. Et pourtant il a été établi il y a des années que ce produit ne "présente pas d'amélioration du service médical rendu".

Deuxième exemple, c'est début 2000...

Jérôme Cahuzac  bénéficie d'une incroyable opération de promotion à Villeneuve-sur-Lot, la ville où il sera élu l'année suivante. A l'occasion de la présentation d'une étude médicale, un grand raout où sont conviés une ministre, des préfets, et un nombre impressionnant de décideurs influents dans le milieu du médicament.
Grande organisatrice de l'événement : une association financée à 100 pour cent par un géant américain de la pharmacie. Le Parisien souligne que ce jour-là, c'est l'inventeur du Prozac qui faisait la promo du député. Evidemment pas sans arrière-pensées.

Enfin l'avocat d'un lobbyiste du secteur de la Santé détaille le rôle de conseil "crucial" selon lui de Jérôme Cahuzac pour faire avancer les dossiers de ses clients. A tel point qu'un ancien responsable d'un grand laboratoire se demande si l'argent versé à des lobbyistes de la santé n'a pas fini par atterrir sur le compte suisse de l'ancien ministre.

Dernier détail piquant : en 1989, des laboratoires envoient un émissaire à Matignon pour se plaindre que le "conseiller médicaments" Jérôme Cahuzac est "trop gourmand" et qu'il dépasse les bornes des pratiques habituelles. Le Parisien et Aujourd'hui en France rappellent que les règles de financement des partis politiques ne changeront qu'après cet épisode. Le sous-entendu n'échappera pas aux ex-amis socialistes de Jérôme Cahuzac.

Et pour boucler la boucle de ces rapports particuliers de l'ex-ministre avec l'industrie pharmaceutique : une anecdote rapportée par Elise Karlin dans sur lexpress.fr. Elle raconte comment Jérôme Cahuzac a géré la suite après ses aveux et sa démission. Comment un de ses amis du Sud-Ouest chez qui il voulait trouver refuge pour une nuit lui a littéralement claqué la porte au nez. Cette nuit-là, l'ex-étoile de Bercy va finalement dormir dans sa voiture.
Dans sa fuite, L'Express raconte encore qu'il va pousser la porte d'une pharmacie. Il a besoin de médicaments. C'est non, le pharmacien le reconnaît, il refuse de le servir. Ultime ironie de l'histoire, pour celui qui fut le "conseiller médicaments", l'homme des laboratoires au ministère de la Santé...
Enfin cette info étonnante : les bébés anglais rationnés à cause de la demande chinoise...

Du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale : depuis quelques semaines, la consommation de lait infantile en poudre est rationnée dans les supermarchés anglais, c'est signalé dans Le Figaro Economie. Dans les grandes enseignes de distribution, les mamans britanniques sont priées de ne pas acheter plus de deux boîtes de lait en poudre à la fois.

Explication : depuis plusieurs mois, la Chine est en train de rafler la poudre sur le marché mondial, il s'agirait même d'un trafic illégal, touristes et clients chinois en achèteraient en quantité pour le rapporter dans leurs bagages ou pour le revendre sur Internet. A prix d'or : jusqu'à 32 dollars la boîte de lait en poudre.
C'est qu'en Chine on ne fait plus confiance aux marques nationales depuis un scandale sanitaire. Alors les Chinois se rabattent sur la poudre étrangère. C'est "Razzia sur la Chnouf", en version bébé mondialisé...






 
 
Le Sénat a adopté l'article qui ouvre le mariage aux homosexuels
 
La ministre de la Justice Christiane Taubira et le ministre déléguée à la Famille Dominique Bertinotti lors du débat sur le mariage homosexuel, au Sénat le 4 avril 2013 (AFP/Archives, Jacques Demarthon)

PARIS — Le Sénat a adopté mardi soir par 179 voix contre 157 le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel, le plus important, celui qui ouvre le mariage aux personnes de même sexe.
Cet article a été adopté "conforme", c'est-à-dire sans modification par rapport au vote en première lecture de l'Assemblée nationale. Ce vote devient donc définitif sauf si l'ensemble du projet de loi était rejeté à l'issue de son examen par le Sénat.
Il ne sera pas soumis à une deuxième lecture de l'Assemblée nationale ni à la CMP (Commission mixte paritaire).
La droite UMP et UDI-UC a voté contre mais a enregistré quelques défections. 5 sénateurs UMP ont voté pour (Christian Cointat, Jacqueline Ferreyrol, François Grosdidier, Fabienne Keller, Alain Milon), 2 se sont abstenus (Christophe-André Frassa, Yann Gaillard), Roger Karoutchi n'a pas pris part au vote.
Chez les centristes, Chantal Jouanno a voté pour, Vincent Capo-Canellas, Muguette Dini, Pierre Jarlier, Valérie Létard se sont abstenus.
Au RDSE (à majorité PRG) Gilbert Barbier (UMP) a voté contre, Nicolas Alfonsi, Jean-Pierre Chevènement, Pierre-Yves Collombat, François Vendasi n'ont pas pris part au vote.
Le reste de la gauche sénatoriale PS, CRC (communiste), RDSE, Ecologistes a voté pour.
Ce vote est intervenu après plus de 10 heures de discussion sur cet article au cours desquelles la droite a ferraillé contre le texte en multipliant les prises de parole dans une atmosphère électrique.
"Malgré les tentatives d'obstruction de la droite, le Sénat vient d'adopter l'article 1 qui autorise les couples de même sexe à se marier", a déclaré le président du groupe PS, François Rebsamen, dans un communiqué après le vote.
"L'adoption de cet article par le vote de l'ensemble de la majorité sénatoriale, met un terme à la discrimination qui résultait des choix sexuels des citoyens", a-t-il ajouté.
"Compte tenu des dérives qui ont eu lieu soit par des manifestations de violences dans la rue, soit par des débordements verbaux dans l'hémicycle, le vote de cet article marque une victoire de la lutte contre l'homophobie, celle de la tolérance et de la démocratie", a-t-il conclu.
Le Groupe écologiste du Sénat a exprimé "son émotion", dans un communiqué. Pour Esther Benbassa (EELV): "le mariage pour tous est un combat de longue date des écologistes et tient une place importante dans le projet politique qu'ils portent."
Le sénateur et président du PRG, Jean-Michel Baylet se disant "fier" de ce vote a assuré que "les parlementaires radicaux de gauche resteront toujours aux côtés des citoyens, à l'avant-garde de la lutte pour les libertés, contre les discriminations et pour l'égalité des droits".
L'examen des autres articles du projet de loi s'est ensuite poursuivi tard dans la nuit, l'UMP continuant avec Philippe Bas et Gérard Longuet son harcèlement en intervenant longuement sur chaque amendement. L'ancien ministre de la Défense a même proposé de supprimer un couplet de la Marseillaise car "hétérosexuel et qui défend l'altérité".










Moralisation, fraude fiscale : les pistes à l'étude



Le gouvernement veut renforcer l'indépendance de l'administration fiscale.Des mesures seront inspirées du rapport Sauvé sur les conflits d'intérêts.

C'est ce matin que François Hollande doit présenter les grandes lignes de son projet de moralisation de la vie politique. Fragilisé par les suites de l'affaire Cahuzac, et par les révélations d'OffshoreLeaks sur les paradis fiscaux, le gouvernement veut mettre rapidement sur pied un arsenal rigoureux susceptible de restaurer la confiance.
Selon plusieurs sources, l'une des pistes vise à rendre plus autonome l'administration fiscale. Pas de révolution en vue, toutefois. Certains proches du président ont plaidé pour transformer l'administration fiscale en agence indépendante de Bercy, comme dans certains pays anglo-saxons. Une option un peu radicale, à laquelle le gouvernement devrait préférer des mesures plus simples à mettre en oeuvre. Les conditions d'intervention du ministre de l'Economie dans le déclenchement et le déroulement d'un contrôle fiscal, qui sont actuellement régies par des circulaires, devraient ainsi être encadrées plus formellement par la loi.
 
Le projet devrait aussi comporter des mesures durcissant les relations avec les Etats et territoires non coopératifs (ETNC). « Nous ne ferons preuve d'aucune complaisance avec les pays ne respectant pas les échanges [d'informations] qu'ils devraient, a insisté le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, hier, à l'Assemblée. Ils seront mis sur la liste des paradis fiscaux. » La liste des ETNC (8 Etats seulement) doit être actualisée par la France, sur la base de la réalité de la mise en oeuvre des échanges d'information avec ces pays. Bercy compte aussi s'appuyer sur les informations qui seront rendues publiques grâce à la loi bancaire en matière de transparence dans les paradis fiscaux.
Au niveau européen, la France plaide pour la mise en oeuvre d'un accord automatique d'échange d'information, inspiré du modèle américain (Fatca), et pousse à la révision de la directive de la fiscalité de l'épargne qui réglemente l'échange d'informations au niveau européen. Cette révision doit notamment permettre d'inclure dans le dispositif le Luxembourg et l'Autriche, longtemps réticents.

Autorité indépendante

Concernant le patrimoine des élus et membres du gouvernement, l'exécutif devrait exhumer le rapport Sauvé, datant de 2010, que le candidat François Hollande s'était engagé à reprendre en cas de victoire. Le rapport proposait notamment d'inscrire la notion de « conflit d'intérêts » dans le droit et de créer une autorité indépendante, issue de la fusion de la Commission de déontologie et de la Commission pour la transparence financière de la vie politique, et dotée de moyens accrus. Le chef de l'Etat a en outre promis de contraindre les ministres à publier leur patrimoine d'ici au 15 avril, et annoncé des peines d'inéligibilité renforcées pour des élus condamnés pour fraude ou corruption. Le gouvernement travaillait enfin ces derniers jours sur des mesures permettant d'améliorer l'organisation de la justice en matière de délinquance financière.
Les députés font aussi des propositions. Yann Galut (PS), qui pilote le groupe de travail sur l'évasion fiscale, a présenté hier une proposition de loi qui contient une dizaine de mesures : utilisation légalisée des « fichiers volés », autosaisine du parquet sans plainte préalable de Bercy, durcissement des sanctions pour les comptes non déclarés (sur la base du Code des douanes), etc.
ELSA CONESA, Les Echos










Moralisation, fraude fiscale : Hollande dévoile son arsenal



Tour d'horizon des mesures annoncées ce mercredi matin pour moraliser la vie publique et renforcer la lutte contre les paradis fiscaux et la grande délinquance économique et financière.


AFP
AFP

Une semaine après le choc Cahuzac, le choc de moralisation François Hollande a dévoilé ce mercredi à l'issue du Conseil des ministres les premières pistes pour moraliser la vie publique, avec une lutte accrue contre les conflits d'intérêts, des sanctions renforcées contre les fraudeurs et la publication du patrimoine des ministres et parlementaires. Le chef de l'Etat a fait une brève déclaration avant de répondre aux questions de la presse. « La défaillance d'un homme ne doit pas jeter le discrédit, le soupçon sur les élus qui se dévouent pour le bien public sans en retirer le moindre avantage », a-t-il dit, en annonçant que les règles sur le patrimoine des responsables publics seront « entièrement revues ». François Hollande a aussi dit vouloir « éradiquer » les paradis fiscaux « en Europe et dans le monde ».
 
François Hollande a dit mesurer « la gravité de ce qui a été constaté » et savoir « combien les Français veulent le changement par rapport à cette triste succession d'affaires qui altère l'image de la vie politique ». Du coup il a souligné vouloir que les dispositions annoncées prennent effet « dans les plus brefs délais ». Le projet de loi sera présenté au Conseil des ministres le 24 avril et déposé ensuite au Parlement. 
En réponse à des journalistes, le chef de l'Etat a jugé « injustes » les « attaques » de l'opposition à l'encontre du ministre de l'Economie Pierre Moscovici pour sa gestion de l'affaire Cahuzac, assurant que « des décisions immédiates » avaient été prises pour éviter tout conflit d'intérêt entre les deux ministres.
Tour d'horizon des principales mesures dévoilées en Conseil de ministres :

Transparence de la vie publique

-Création d'une Haute autorité de la transparence de la vie publique composée de six membres issus de la Cour de cassation, du Conseil d'Etat et de la Cour des comptes et présidée par une personnalité nommée en Conseil des ministres.
-Les membres du gouvernement, les parlementaires nationaux et européens, les membres du Conseil constitutionnel, les principaux responsables des exécutifs locaux, les membres des autorités administratives indépendantes, les collaborateurs des cabinets ministériels et du président de la République, les titulaires d'emploi à la décision du gouvernement nommés en Conseil des ministres et les responsables des principales entreprises publiques devront transmettre à la nouvelle Haute autorité une déclaration de patrimoine, une déclaration d'intérêts ainsi qu'une déclaration sur l'honneur de l'exhaustivité et de la véracité des informations transmises.
-Les déclarations de patrimoine et d'intérêts des membres du gouvernement, des parlementaires et des principaux responsables d'exécutifs locaux seront rendues publiques.
-Interdiction de cumuler un mandat de parlementaire avec l'exercice de certaines activités professionnelles, pour éviter les conflits d'intérêt.
-Les parlementaires issus de la fonction publique seront placés en disponibilité et non plus en détachement, pendant la durée de leur mandat.
-Interdiction de cumuler les fonctions de collaborateur parlementaire avec toute activité professionnelle rémunérée de lobbying ou de conseil.
-Encadrer davantage les activités des groupes d'intérêts et leur publicité.
-Le droit à indemnité des anciens ministres sera supprimé

Lutte contre la grande délinquance économique et financière et les paradis fiscaux

-Renforcement des moyens de la justice, de la police et de l'administration fiscale pour lutter contre les fraudes fiscales « les plus complexes » et les réseaux de blanchiment  : avec 50 enquêtes de police judiciaire, 50 magistrats et 50 agents des impôts supplémentaires.
-Création d'un parquet sur les affaires de grande corruption et de grande fraude fiscale, avec une compétence nationale.
-Création d'un office central de lutte contre la fraude et la corruption au sein de la direction centrale de la police judiciaire.
-Renforcement des sanctions pénales pour les fraudes fiscales les plus lourdes : une inéligibilité de 10 ans ou définitive avec possibilité de relèvement pourra être prononcée pour les élus condamnées pour fraude fiscale ou corruption.
-Modification des règles de prescription en matière pénale pour les infractions les plus graves.
-Les banques françaises devront rendre publique chaque année la liste de toutes leurs filiales à l'étranger, la nature de leurs activités fournir des informations chiffrées (chiffre d'affaires, effectifs, résultats, impôt payé, aidés publiques reçues).
-Etendre l'obligation de transparence à l'ensemble des entreprises
-Meilleure révision tous les ans de la liste des paradis fiscaux
-Faire adopter au niveau européen des règles communes d'échange automatique d'informations fiscales.















Mediapart cible le compte suisse de Jean-Marie Le Pen et son trésorier

 

 

Selon Mediapart, Jean-Pierre Mouchard, ancien trésorier du micro-parti Cotelec, proche du Front national, a ouvert un compte à l'UBS pour le compte de Jean-Marie Le Pen, en mars 1981.


Jean-Marie Le Pen - AFP
Jean-Marie Le Pen - AFP

Jean-Marie Le Pen se trouve dans la même position que François Hollande, son trésorier de campagne -Jean-Jacques Augier-ayant utilisé tout comme celui du chef de l'Etat les services de plusieurs sociétés offshore dans les années 1990, écrit mercredi Mediapart. L'éditeur Jean-Pierre Mouchard, ancien trésorier du micro-parti Cotelec, proche du Front national, avait déjà ouvert un compte à l'Union des Banques suisses (UBS) pour le compte de Jean-Marie Le Pen, en mars 1981, ajoute le site d'informations.
 
Interrogée par Mediapart, la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen, a justifié l'ouverture de ce compte suisse par un « emprunt souscrit à l'UBS ». Son père, aujourd'hui président d'honneur, a indiqué que cet emprunt de son ancienne société d'édition de disques était liée à un emprunt « dans le cadre de la loi, avec intervention des autorités françaises ». Il assure également que le compte appartenait entièrement à Jean-Pierre Mouchard et que ce dernier n'agissait pas pour son compte, contrairement à ce que laisse penser un document publié par le site d'informations. Selon Mediapart, Jean-Pierre Mouchard a ouvert un compte à l'UBS pour le compte de Jean-Marie Le Pen, dont la signature figure sur un document où son ex-trésorier est présenté comme représentant de l'ex-dirigeant du FN.
D'autres documents tendent à montrer que deux millions de francs environ étaient déposés sur le compte 386.047.00.W entre juin 1984 et avril 1986, sous la forme de placements fiduciaires, ce qui contredirait l'idée d'un emprunt. Ce sur quoi Jean-Marie Le Pen rétorque que « non, il n'y avait pas deux millions de francs. La Serp s'est servie de cet emprunt et l'a remboursé dans les années qui ont suivi », a rétorqué Jean-Marie Le Pen.
Selon d'autres documents diffusés par Mediapart, Jean-Pierre Mouchard a opéré dans les années 1990 des virements internationaux à travers Overseas Property Services Limited à Gibraltar, pour renflouer l'une de ses maisons d'édition française, Magellan. C'est la société fiduciaire Isola et Isola, également située à Gibraltar, qui gère les opérations de l'éditeur liées à Overseas Property Services Ltd, mais aussi celles liées à la société panaméenne Hadret Al-Raiss, dont Jean-Pierre Mouchard est actionnaire, ajoute le site.

Marine Le Pen, bien embarrassée

Après avoir révélé que l'ancien Ministre du Budget Jérôme Cahuzac détenait un compte à l'étranger, Mediapart lance une charge contre le fondateur du FN et embarrasse sa fille, qui se voulait irréprochable en pleine affaire Cahuzac . Le Monde avait révélé la semaine dernière qu'un ex-avocat, conseiller de Marine Le Pen, avait aidé l'ex-ministre du Budget socialiste Jérôme Cahuzac à ouvrir son compte en Suisse . Mediapart dit s'appuyer en partie sur des documents déjà diffusés par L'Evénement du jeudi, hebdomadaire aujourd'hui disparu, et qu'il publie sur son site. La première femme du dirigeant du FN, Pierrette Le Pen, avait accusé en 1997 son ancien mari d'avoir fraudé le fisc, évoquant une fortune cachée dans plusieurs banques suisses, ce que Jean-Marie Le Pen avait démenti.
AGENCE REUTERS










 
L'impunité à nouveau dénoncée en Russie après la mort d'un journaliste
 
 
Le journaliste russe Mikhaïl Beketov, le 21 novembre 2010 à Moscou (AFP/Archives, Alexey Sazonov)

MOSCOU — Les défenseurs de la liberté de la presse ont dénoncé mardi l'impunité qui règne selon eux en Russie, après la mort du journaliste Mikhaïl Beketov des suites d'une violente agression commise en 2008, deux ans après le meurtre d'Anna Politkovskaïa.
Rédacteur en chef d'un journal de la banlieue moscovite de Khimki, Mikhaïl Beketov, 55 ans, avait relayé des accusations de corruption contre un projet d'autoroute controversé défendu par l'administration locale.
En novembre 2008 il avait été sauvagement battu par des agresseurs qui n'ont toujours pas été identifiés à ce jour.
Après plusieurs mois dans le coma et huit interventions chirurgicales, Mikhaïl Beketov est resté hémiplégique, il a été amputé d'une jambe et de plusieurs doigts, et a perdu l'usage de la parole. Il est décédé lundi.
Avant son agression, il avait été l'objet de menaces: son chien avait été tué par des inconnus et une explosion avait détruit sa voiture.
"Cela avait pour objectif d'avertir Beketov qu'il devait arrêter d'écrire contre le projet" de l'autoroute, a estimé Amnesty International.
Beketov avait accusé publiquement le maire de Khimki Vladimir Streltchenko d'être derrière l'attaque qui l'a rendu invalide.
Le maire avait alors poursuivi le journaliste pour diffamation. D'abord reconnu coupable et condamné à une amende de 116 euros, en 2010, Beketov a été finalement acquitté un mois plus tard.
Le premier avocat de Mikhaïl Beketov, Stanislav Markelov, a été tué en plein centre de Moscou en 2009.
En 2010, un autre journaliste, qui couvrait la construction de l'autoroute controversée pour le quotidien Kommersant, Oleg Kachine, a lui aussi été violemment agressé et a passé plusieurs jours placé en coma artificiel.
La police avait indiqué privilégier "la piste de l'activité professionnelle du journaliste", sans jamais trouver les coupables.
"Pas de volonté politique"
Le département d'Etat américain, très critique envers la Russie en matière de droits de l'homme, a salué un "défenseur des gouvernements non corrompus et de la liberté de la presse" et a exhorté Moscou à "redoubler d'efforts pour identifier et traduire en justice les responsables du passage à tabac de ce journaliste respecté".
Mais "il n'y a pas de volonté politique d'élucider le crime contre Beketov", a déclaré à l'AFP le président de l'Union russe des journalistes Vsevolod Bogdanov.
"C'est la même chose pour les 300 autres meurtres de journalistes commis en 20 ans en Russie", a ajouté M. Bogdanov, en précisant que "en général, seuls 20% des crimes contre les journalistes sont élucidés en Russie".
Pour Alexeï Simonov, président de la Fondation Glasnost de défense de la liberté de la presse, "l'enquête est au point mort parce que personne ne cherche à identifier ceux qui ont passé à tabac Beketov avec des battes de baseball".
"Il n'y a pas de volonté politique pour trouver qui étaient ces individus", a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine avait promis en 2012 d'"accélérer l'enquête", mais "cette déclaration est restée lettre morte", a estimé M. Simonov.
"Le journaliste était un symbole de la Russie qui lutte, de cette société civile qui s'est levée l'an dernier pour réclamer qu'on la respecte et qu'on la traite avec dignité", a de son côté écrit l'organisation Reporters sans frontières, basée à Paris.
"L'onde de choc de son agression avait contraint les autorités russes à prendre des engagements fermes en matière de lutte contre l'impunité. Pourtant, les agresseurs de Mikhaïl Beketov sont toujours en liberté. (...) Nous exigeons la vérité", a déclaré Reporters sans frontières.
L'agression contre Mikhaïl Beketov en 2008 avait fait redoubler la mobilisation contre le projet d'autoroute, jusqu'à une manifestation inédite de 2.000 personnes en plein centre de Moscou en août 2010.
Ce mouvement qui était à l'origine limité à la défense de l'écologie est devenu le symbole de la lutte de la société civile contre l'arbitraire et a précédé la vague de protestation sans précédent déclenchée par les élections législatives de décembre 2011, remportées par le parti de Vladimir Poutine.
Le commanditaire de l'assassinat en 2006 de la plus célèbre journaliste de l'opposition, Anna Politkovskaia, n'a pas été non plus identifié à ce jour par la justice russe.









 

Séoul et Washington relèvent leur niveau d'alerte face à Pyongyang   


Des soldats sud-coréens franchissent un poste de contrôle sur le pont de la Grande unification, qui mène à zone démilitarisée entre les deux Corées, à Paju le 10 avril.
Des soldats sud-coréens franchissent un poste de contrôle sur le pont de la Grande unification, qui mène à zone démilitarisée entre les deux Corées, à Paju le 10 avril. (Photo Kim Hong-Ji. Reuters)
                                                                                                          

Face à la perspective de tirs de missiles nord-coréens, la force militaire conjointe de la Corée du Sud et des Etats-Unis a porté son état de mobilisation au dernier cran avant la situation de guerre.

Libération
La Corée du Sud et son allié américain ont relevé mercredi leur niveau de surveillance face à la «menace vitale» de la Corée du Nord qui serait sur le point d’effectuer un ou plusieurs tirs d’essai de missiles susceptibles d’entraîner une «situation incontrôlable», selon l’ONU.
 
Le commandement intégré des forces américaines et sud-coréennes a relevé de 3 à 2 le niveau de surveillance conjoint, signalant une «menace vitale», a indiqué à l’agence de presse sud-coréenne Yonhap un responsable militaire ayant requis l’anonymat. A seulement un cran, le niveau 1 est synonyme de guerre.
Le Japon s’est également déclaré mercredi «en état d’alerte» pour intercepter tout missile menaçant l’archipel. La veille, des missiles Patriot avaient été déployés dans le centre de Tokyo et autour de la capitale. Des batteries d’intercepteurs devaient aussi être mises en place sur l’île méridionale d’Okinawa.
En déplacement à Rome, le secrétaire général de l’ONU, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, a lancé un appel à l’apaisement, en jugeant le niveau des tensions «très dangereux». «Un petit incident pourrait déclencher une situation incontrôlable», a-t-il averti.
Furieux du nouveau train de sanctions adopté par le Conseil de sécurité des Nations unies après l’essai nucléaire de février et des manœuvres militaires en cours entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, Pyongyang a multiplié ces dernières semaines les déclarations belliqueuses. La Corée du Sud et ses alliés occidentaux s’interrogent sur les véritables intentions du jeune dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, âgé de moins de trente ans, qui a succédé à son père Kim Jong-il à la mort de ce dernier en décembre 2011.

Des tirs de plusieurs missiles

Ignorant les mises en garde de son voisin et allé chinois, le régime a déployé la semaine dernière sur sa côte orientale deux missiles Musudan, d’une portée théorique de 4 000 kilomètres, soit la capacité d’atteindre la Corée du Sud, le Japon ou encore l’île américaine de Guam, selon Séoul. Le renseignement militaire sud-coréen affirme que le Nord est désormais prêt à effectuer un tir qui pourrait survenir autour du 15 avril, date-anniversaire de la naissance du fondateur de la «République démocratique populaire de Corée», Kim Il-sung, décédé en 1994.
Pyongyang pourrait même tirer plusieurs projectiles, des mouvements de véhicules lanceurs transportant des Scud (d’une portée de quelques centaines de kilomètres) et des Rodong (d’une portée d’un peu plus de 1 000 kilomètres) ayant en effet été détectés, poursuit Yonhap. «Il existe des indications croissantes de préparations de tirs de plusieurs missiles», selon une source gouvernementale citée par l’agence.
Visiblement agacée par la réaction d’une partie de la communauté internationale qui a taxé ses menaces de pure gesticulation rhétorique, la Corée du Nord a surenchéri mardi en agitant à nouveau le spectre d’une guerre «thermonucléaire» et en conseillant aux étrangers en Corée du Sud de partir. Elle avait déjà averti les pays étrangers possédant une mission diplomatique à Pyongyang qu’elle ne serait plus en mesure de garantir leur sécurité à compter du 10 avril.
Mercredi, le plus important poste-frontière chinois avec la Corée du Nord, à Dandong (nord-est), était fermé pour les groupes de touristes, a indiqué à l’AFP un responsable des douanes de cette ville, qui a ajouté que la frontière restait ouverte pour les affaires. «Les agences de voyage ne sont pas autorisées à aller là-bas, car le gouvernement nord-coréen demande aux étrangers de quitter (le pays). Pour autant que je sache, les hommes d’affaires peuvent entrer et sortir de Corée du Nord librement», a déclaré ce responsable qui n’a pas voulu donner son nom.
De son côté, une responsable d’une agence de voyages de Dandong a précisé à l’AFP que la décision avait été prise par la Corée du Nord. Elle a précisé que cette fermeture était valable à compter de mercredi mais elle ignorait combien de temps cela durerait.
Pyongyang avait retiré mardi les 53 000 employés nord-coréens travaillant sur le site industriel intercoréen de Kaesong, situé sur son sol, dont l’accès était déjà interdit depuis le 3 avril aux travailleurs sud-coréens.









 CORÉES Un tir de missile aujourd'hui ?  
 
 
Le Sud s’inquiète d’un "possible tir de missile de moyenne portée à travers la mer de l’Est dès aujourd’hui", rapporte le quotidien sud-coréen. "Des sources indiquent que ces missiles pourraient être de type Musudan [missile balistique développé par la Corée du Nord], avec une portée de 4 000 kilomètres, capables d'atteindre l’île de Guam, territoire américain", explique le journal.
Hier, le Japon a déployé des boucliers antimissiles à Tokyo et dans ses environs. La Corée du Nord, elle, recommande aux étrangers de "quitter le territoire sud-coréen en cas de guerre". La Maison Bleue [présidence sud-coréenne], citée par le quotidien, écarte cette "guerre psychologique visant les travailleurs étrangers" en assurant que "les Coréens et les expatriés ont une grande confiance dans l’armée sud-coréenne".









Syrie: l'opposition rencontre des ministres avant une réunion du G8
 
 
Un immeuble éventré à Alep, le 9 avril 2013 (AFP, Dimitar Dilkoff)

LONDRES — Plusieurs ministres des Affaires étrangères de pays du G8 dont l'Américain John Kerry vont rencontrer mercredi à Londres l'opposition syrienne avant une réunion jeudi des pays les plus riches qui s'annonce chargée avec la Corée du Nord, l'Iran ou la Birmanie au programme.
Le Premier ministre rebelle syrien Ghassan Hitto et les vice-présidents de la coalition nationale syrienne George Sabra et Souheir Atassi devraient renouveler mercredi la demande de l'opposition syrienne d'obtenir des armes pour faire tomber le régime de Bachar al-Assad.
"La priorité de notre agenda sera la situation en Syrie qui sera le premier sujet dont nous discuterons", a annoncé mardi le chef de la diplomatie britannique William Hague concernant l'ordre du jour de la réunion du G8.
Mardi à Tel Aviv, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a indiqué qu'il allait "rencontrer l'opposition syrienne à Londres". "Nous allons discuter des différents moyens d'avoir un effet sur les manigances du président Assad quant à l'évolution du champ de bataille", a-t-il ajouté.
William Hague a indiqué s'être entretenu mardi avec les trois Syriens de la question d'armer l'opposition et a ajouté que le Royaume-Uni et la France allaient continuer de défendre une levée de l'embargo de l'Union européenne sur la livraison d'armes à l'opposition syrienne.
"Nous sommes convaincus qu'il est nécessaire, si la situation continue de se détériorer, d'accroître l'aide pratique que nous donnons à l'opposition syrienne", a dit M. Hague.
Interrogé sur l'éventualité de l'octroi d'une aide militaire américaine à l'opposition, M. Kerry a quant à lui dit "qu'il revenait à la Maison Blanche de faire ce genre d'annonce". Pour l'heure, Washington refuse de fournir des armes par peur que l'arsenal ne tombe aux mains d'extrémistes.
M. Kerry a réitéré préférer une solution diplomatique en Syrie.
Pendant les rencontres entre certains ministres de pays du G8 et les membres de l'opposition syrienne, "les besoins humanitaires urgents et la nécessité urgente d'une percée politique et diplomatique en Syrie" seront discutés, selon M. Hague.
Le conflit en Syrie, qui a fait plus de 70.000 morts selon l'ONU depuis son déclenchement en mars 2011, côtoiera d'autres sujets brûlants lors de la réunion du G8 des ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, du Canada, d'Italie, du Japon, de la Russie et des Etats-Unis.
L'Iran sera ainsi au centre des discussions, après que les deux dernières rencontres entre l'Iran et le groupe des 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) à Almaty, n'eurent pas permis de lever les inquiétudes des puissances occidentales et d'Israël. Ceux-ci soupçonnent Téhéran de chercher à enrichir de l'uranium pour fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que dément la République islamique.
"Nous ne suggérons pas aujourd'hui l'imposition de nouvelles sanctions à l'Iran", a dit M. Hague.
Non moins préoccupantes, les menaces de la Corée du Nord de lancer une guerre "thermo-nucléaire" seront également un sujet central.
"Nous allons devoir discuter de la rhétorique de la Corée du Nord et des actions qu'ils conduisent. Nous avons été très clair que si elle procédait à de nouvelles provocations, elles seraient accueillies par une réponse internationale robuste", a souligné M. Hague.
Le ministre britannique a également précisé qu'il avait comme "priorité personnelle" que la rencontre permette un nouvel accord afin de lutter contre les violences sexuelles en zone de guerre. La Birmanie, où des violences entre bouddhistes et musulmans ont fait plus de 43 morts, la Somalie et la cyber-sécurité viendront compléter le programme chargé de cette réunion du G8 qui s'ouvre mercredi soir par un dîner avant les discussions officielles jeudi.











ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : la Chine affiche un déficit commercial surprise en mars




Contre toute attente le commerce extérieur chinois est dans le rouge. Mais c'est peut être le signe d'une reprise de la demande intérieure. En Inde, Yamaha produit la moto la moins chère du monde.

La Chine enregistre un surprenant déficit commercial


Le port de Shanghai - DR
Le port de Shanghai - DR

Hier encore, les analystes expliquaient que la Chine avait probablement généré un excédent commercial de près de 15 milliards de dollars en mars. Ce matin, tous ont dès lors été surpris par la publication des statistiques officielles qui montrent que le géant asiatique a, selon ses calculs, enregistré, le mois dernier, un étonnant déficit commercial de 880 millions de dollars. Ses exportations, portées par une solide demande aux Etats-Unis et en Asie du Sud Est, ont bien progressé, en glissement annuel, de 10% pour atteindre 182,19 milliards ont révélé les douanes. Mais ses importations ont, elles, bondi dans le même temps de 14,1% et ont été évaluées sur un mois à 183,07 milliards de dollars. Pour les experts, ce phénomène est plutôt positif car il confirmerait la ré-accélération de la croissance dans la puissance économique mondiale. Ces derniers mois, le rythme de hausse des importations avait été bien inférieur à celui des exportations et les conjoncturistes s'étaient inquiétés de la faiblesse de la demande intérieure chinoise. La forte progression mesurée en mars pourrait signifier que la consommation domestique, qui doit devenir un élément clé d'une croissance soutenable en Chine, a enfin repris de la vigueur et permet de compenser la stagnation des commandes de certains clients traditionnels, comme l'Europe, toujours empêtrés dans la crise. La semaine dernière, des données sur la production manufacturière avait déjà laissé entrevoir une bonne tenue de cette demande intérieure, que Pékin tente depuis des années de réveiller. Malgré cette poussée des importations en mars, la balance commerciale chinoise reste toujours largement excédentaire sur l'ensemble du premier trimestre, avec un surplus mesuré sur trois mois à 43,07 milliards de dollars.
 

Près de Shanghai, la grippe aviaire fait de nouvelles victimes

Les autorités chinoises ont confirmé ce mercredi matin que la nouvelle souche du virus de la grippe aviaire, qui frappe leur pays depuis deux semaines , venait de faire une nouvelle victime dans la province de l'Anhui. Au total, neuf personnes ont été tuées ces derniers jours par le virus H7N9 qui apparaît extrêmement résistant aux traitements médicaux traditionnels. Quatre nouveaux cas de contaminations ont aussi été recensés à Shanghai et dans la province côtière du Zhejiang. Parmi eux, un malade semble déjà dans une situation grave. Malgré la progression rapide du nombre de contaminations -28 au total -, les autorités sanitaires chinoises et internationales estiment toujours qu'elles ne font pas face à une pandémie mais seulement à des cas isolés de contaminations d'humains par des volailles ou des oiseaux infectés. Il n'y aurait pas eu, jusqu'ici, de transmission du virus d'un humain à un autre. Hier, l'agence chinoise du médicament avait confirmé que la mise au point d'un vaccin avait été autorisée et que celui-ci pourrait être disponible avant le milieu de l'année.

En Inde, Yamaha invente la moto la moins chère du monde pour les Chinois

Le constructeur japonais Yamaha vient d'annoncer la mise en place d'un nouveau centre de recherche et développement en Inde, d'où il compte créer puis produire la moto la moins chère du monde afin de servir les consommateurs indiens, chinois et africains. Dans son centre de Surajpur, dans l'Uttar Pradesh, construit près de son usine de motos, le groupe va travailler sur la conception d'un deux roues à moins de 500 dollars qui sera testé et lancé localement, en 2014, avant d'être introduit en Chine, où le véhicule Yamaha le moins cher est actuellement proposé à 700 dollars. Le modèle doit aussi lui permettre de progresser sur le marché indien qui connaît une très forte progression. Avec moins de 3% de part de marché, il est pour l'instant débordé par le géant local du secteur Hero, qui tient selon la presse indienne, 43% des ventes, ainsi que par Honda (19% de part de marché) et Bajaj (18%).











Cahuzac et les labos pharmaceutiques, le salaire du PDG d'Orange, Fukushima : la revue de presse de l'industrie

Par      
Le Parisien 10/04
© Le Parisien

Les relations obscures entre Jérôme Cahuzac et les laboratoires, le PDG d'Orange prêt à réduire sa rémunération d'un tiers, les promesses de l'alliance Renault-Nissan et Daimler, les difficultés de Tepco se multiplient à Fukushima, l'accord emploi adopté par les députés... Retrouvez ces sujets qui font la une de l'actualité, ce mercredi 10 avril, dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
Les relations troubles entre Jérôme Cahuzac et les laboratoires pharmaceutiques
Cahuzac Conseil, avec un chiffre d’affaires de plus de 300 000 euros, dès 1994-1995, c'est bien par le biais de son cabinet de conseil auprès de l'industrie pharmaceutique que Jérôme Cahuzac aurait alimenté un compte bancaire hors de France. C'est l'une des révélations du Parisien sur les relations entre Jérôme Cahuzac et les laboratoires pharmaceutiques. "Dans les années 1990, Cahuzac a ainsi discrètement poussé le veinotonique des laboratoires Boots, l’Esberiven", rapporte également le quotidien alors que François Hollande doit dévoiler un projet de loi sur les conflits d’intérêts,  le 24 avril prochain.
Stéphane Richard prêt à réduire son salaire
Le PDG de France Télécom/Orange l'affirme dans le Figaro, ce 10 avril. Il serait prêt à accepter que son salaire passe sous la barre du million d'euros. Cela correspondrait à une baisse d'un tiers de son salaire. La raison invoquée par Stéphane Richard dans les colonnes du quotidien ? La loi instaurant une taxe à 75% pour les salaires supérieurs à 1 million d'euros. "Si (cette loi) est adoptée, je ferai passer ma rémunération sous la barre du million d’euros. Je ne voudrais pas que France Télécom soit obligé de payer cette taxe sur mon salaire".
En 2012, Stéphane Richard a touché 1,5 million d'euros en 2012, dont 900 000 euros sous forme de rémunération fixe et 600 000 euros sous forme de rémunération variable, sans autre complément, précise Le Figaro.
 
Quels secteurs recrutent en 2013 ?
Les ingénieurs ont de l'avenir ! C'est ce qu'il ressort de "Besoins en main d'oeuve 2013" publié par Pôle Emploi. De nombreux médias se font l'écho de cette enquête révélant que l’hôtellerie-restauration constitue toujours le premier pôle de recrutement national, talonnée par les services aux entreprises (12%) et la santé-action sociale (12%). Dans l'industrie, ce sont les ingénieurs et les cadres d'étude qui restent les profils les plus recherchés. Les secteurs dans lesquels les recruteurs anticipent des difficultés à embaucher sont la métallurgie, les industries manufacturières, rappelle le site francetvinfo.
Promesses de synergie pour l'alliance Renault-Nissan et Daimler
Dans une interview accordée aux Echos, dans son édition du mercredi 10 avril, le responsable de ce projet pour Renault-Nissan, Jacques Verdonck, assure que les synergies promises lors du lancement de la coopération entre Renault et son partenaire japonais Nissan, et l'allemand Daimler seront au rendez-vous. "Trois ans après le début de leur partenariat, les trois constructeurs ont une trentaine de nouveaux projets dans les tuyaux", affirme le quotidien. "Nous sommes quasi-certains de réaliser notre objectif de 2 milliards de synergies cumulées entre l'alliance et Daimler d'ici à 2016"  assure Jacques Verdonck.
Tepco dans une impasse à Fukushima
Le quotidien économique revient également sur les difficultés rencontrées par la compagnie japonaise Tepco sur le site de la centrale accidentée de Fukushima. En effet, plusieurs fuites d'eau radioactive ont été détectées ces derniers jours. La compagnie exploitante est à la recherche d'une solution alors que les inquiétudes sont de plus en plus sentir quant à la robustesse de la centrale.

La loi sur la sécurisation de l'emploi adoptée à l'Assemblée
Avec 256 voix pour et 26 contre, le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, a été adopté en première lecture, mardi 9 avril, par l'Assemblée nationale. Pendant ce temps-là, dans la rue, les opposants à cette loi manifestaient, comme le montre cette vidéo du Monde.fr.


Plusieurs milliers de manifestants contre l... par lemondefr

Astrid Gouzik










SOCIAL

 

Sécurité sociale : les prévisions tout juste tenues malgré la crise



A 13,3 milliards d'euros, le déficit de 2012 est conforme aux prévisions.
Les recettes sont pénalisées par la crise, mais les dépenses maîtrisées.


Sécurité sociale : les prévisions tout juste tenues malgré la crise

Malgré l'aggravation de la crise, le déficit de la Sécurité sociale pour 2012 est ressorti parfaitement conforme aux prévisions du gouvernement. Il s'est élevé à 13,3 milliards d'euros l'an dernier, ont annoncé hier Bercy et le ministère des Affaires sociales. Des dépenses d'assurance-maladie et de retraite moins élevées qu'attendu ont permis de tout juste compenser le manque à gagner en termes de recettes.
 
Comme le prévoyait l'exécutif à l'automne dernier, l'amélioration par rapport à 2011 est sensible, puisque le déficit est réduit d'un peu plus de 4 milliards (voir graphique). Les dépenses ont progressé moins vite que les recettes. La droite, fin 2011, comme la gauche, mi-2012, ont décidé d'affecter de nouveaux prélèvements à la Sécurité sociale. Le gouvernement Fillon a augmenté les droits sur le tabac et les alcools forts, instauré un prélèvement sur les sodas, relevé la taxe sur les mutuelles ou encore celle qui pèse sur l'épargne salariale. Dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement Ayrault a suivi la même voie. Il a relevé les prélèvements sur l'immobilier, les stock-options et les revenus du capital, et lui aussi mis à contribution très fortement l'épargne salariale.
Malgré cet apport massif de nouveaux prélèvements, sans précédent dans l'histoire récente, les recettes ont été un peu moins bonnes que prévu, d'environ 700 millions d'euros. Cela s'explique d'abord par la flambée du chômage, qui réduit les rentrées de cotisations sociales. La masse salariale du secteur privé n'a finalement progressé que de 2,2 % en 2012, moins que les 2,5 % prévus. Les prélèvements sur l'épargne salariale et sur les cigarettes ont, eux aussi, été légèrement moins bons qu'espéré.

Economies en soins de ville

La bonne surprise est venue des dépenses. Les remboursements de l'assurance-maladie ont été inférieurs de 900 millions d'euros aux prévisions. Le record de « sous-consommation » de 2011 - 800 millions - est battu. Les soins délivrés en ville expliquent l'essentiel de l'écart. Les ventes de médicaments ont reculé, tout comme les indemnités d'arrêt maladie. D'autres postes de dépenses, comme les consultations de médecins, sont restées pratiquement stables. Au total, les dépenses de santé prises en charge par la Sécurité sociale n'ont progressé que de 2,4  % l'an dernier. Si ce chiffre est confirmé - il n'est pas encore définitif -, il s'agirait de la hausse la plus faible jamais enregistrée depuis 1997. C'est une bonne nouvelle pour les comptes sociaux, dont se féliciteront à la fois l'UMP - le budget de la Sécu pour 2012 a été voté par la droite - et la gauche - qui mettra en avant sa capacité à maîtriser les dépenses. Beaucoup de professionnels de santé, eux, se saisiront de ces chiffres pour demander moins de rigueur budgétaire à l'avenir, pour la médecine de ville comme pour l'hôpital.
La Caisse nationale d'assurance-vieillesse a, elle aussi, un peu moins dépensé qu'attendu - 200 millions d'euros. Les départs à la retraite ont été légèrement inférieurs aux attentes l'an dernier.
Vincent Collen











JUSTICE ?
 
Un Noir américain exécuté au Texas: ses "parents" français étaient là
 
 
Une chambre de la mort dans une prison au Texas (AFP/Archives, Paul Buck)

WASHINGTON — Un Noir américain a été exécuté mardi soir au Texas pour un meurtre qu'il nie avoir commis il y a 23 ans. Un couple de Français qu'il appelait "mom and dad" l'ont accompagné jusqu'au bout.
Rickey Lewis, 50 ans dont 19 dans le couloir de la mort du Texas, a été déclaré mort par injection létale à 18h32 locales (23h32 GMT), selon les autorités pénitentiaires de cet Etat du sud.
Un couple de septuagénaires montpelliérains, Danièle et René Sirven, militants contre la peine de mort, s'était déplacé à la prison de Huntsville pour l'exécution. "On lui avait promis d'être là jusqu'au bout", a déclaré à l'AFP Danièle Sirven.
Le couple échangeait depuis dix ans des courriers et des dessins avec le condamné, auquel ils avaient rendu visite à plusieurs reprises.
Dans ses dernières paroles "vibrantes", le condamné les a encore appelés "momma and daddy", comme il le faisait à l'occasion de leurs visites. "Il s'était accroché à ce lien quasi-parental spirituel qui nous reliait, une manière de s'approcher du grand passage", a ajouté le père et grand-père 15 fois.
A travers "une sorte de code" établi entre eux avant l'exécution, le couple lui a fait des "signes pour lui dire de monter dans les hauteurs", peu avant l'injection du produit mortel, a confié Mme Sirven, membre de l'Association Lutte pour la justice-Languedoc-Roussillon. "Il est parti dans la grandeur", a-t-elle relaté, "bouleversée".
"Je ne suis pas un meurtrier", a proclamé le condamné, couché les bras en croix et solidement sanglé avec des lanières. "Laissez sortir la vérité pour que je ne sois pas mort en vain", a-t-il dit, selon les autorités de la prison.
Rickey Lewis avait été condamné à mort en 1994 pour le meurtre quatre ans plus tôt de George Newman, 45 ans, lors d'un cambriolage à Tyler, suivi du viol de la compagne de la victime.
Il a admis le viol, dans sa dernière déclaration. "Ms Connie Hilton, si je ne vous avais pas violée, vous n'auriez pas survécu", a-t-il dit, précisant qu'il y avait "encore deux personnes en vie".
Dans leur blog, le couple Sirven a dénoncé les "incohérences, les injustices et les zones d'ombre de la procédure". D'après l'angle de tir de la ballistique, "le meurtrier devait mesurer au moins 1,78 m". Or, "Rickey-Lynn mesure seulement 1,60 m", y écrivent-ils.
"Il était sur les lieux mais il ne peut pas avoir tiré", a complété René Sirven, par téléphone. "Rickey était d'une famille très connue des services de police à Tyler, une famille très marginale", "un enfant des rues, complètement analphabète", a-t-il dit, ajoutant que le condamné lui avait encore confié le matin de son exécution qu'il "suivait les autres comme un petit chien". "Il n'y a jamais eu d'enquête approfondie".
Rickey Lewis avait argué d'une défense déficiente mais la peine de mort avait été confirmée en 1997. Son exécution, initialement programmée en 2003, avait été retardée au fur et à mesure des appels.
Son nouvel avocat, recruté par le couple français, avait ensuite plaidé le retard mental jusque devant la Cour suprême qui a interdit l'exécution des condamnés souffrant de troubles mentaux. Mais la plus haute juridiction du pays a rejeté son ultime appel le 1er avril.
Danièle Sirven a parlé de cette exécution comme d'un "homicide légal", d'une "machine bien huilée, "l'étrangeté et la douleur absolue".
Sur un des dessins qu'il avait donné au couple, Rickey Lewis avait représenté la justice texane avec une balance qui "pèse bien le pétrole et l'argent, mais exécute les faibles, les Noirs, les Hispaniques et les Indiens."
Il s'agit du deuxième homme exécuté au Texas en 2013, le sixième de l'année aux Etats-Unis, selon le Centre d'information sur la peine capitale (DPIC). C'est le 494e détenu mis à mort, depuis le rétablissement de la peine capitale en 1976, dans cet Etat responsable du tiers des exécutions du pays. Onze autres exécutions sont programmées cette année au Texas, dont quatre en avril.










Issy-les-Moulineaux : Santini veut faire payer à la ville ses 800.000 € de frais de justice


Condamné dans l’affaire Hamon, le député-maire d’Issy sollicitera demain au conseil municipal une «protection fonctionnelle».

Roberto Cristofoli

 
 

André Santini.

Le 21 janvier, le tribunal correctionnel de Versailles condamnait dix personnes dans l’affaire Hamon, cette fondation d’art contemporain qui devait être érigée sur l’île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux, et qui n’a jamais vu le jour. André Santini, poursuivi pour détournement de fonds publics, a été condamné à deux ans de prison avec sursis, 200000 € d’amende et cinq ans d’inéligibilité.                                        

 
Il devra en outre verser 725475 € de dommages et intérêts au syndicat mixte de l’île Saint-Germain, qui devait porter le projet, solidairement avec les autres protagonistes du dossier. Le député-maire (UDI), qui a fait appel de ce jugement, s’apprête à demander la protection fonctionnelle de la ville. Demain soir, au conseil municipal, le point 22 de l’ordre du jour prévoit d’autoriser « le sur le budget communal de l’ensemble des frais susceptibles d’être engagés à terme, dans la limite d’une somme de 800000 € ».
Pour l’avocat d’André Santini, Me Grégoire , il n’y a rien d’anormal à ce que la ville offre une protection juridique à son maire « qui se retrouve dans cette affaire précisément car il est maire d’Issy-les-Moulineaux, et donc ne sollicite que l’application de la loi ».
Mais pourquoi cette demande de protection fonctionnelle est formulée seulement aujourd’hui, alors que la mise en examen d’André Santini remonte à juin 2006? Parce que l’élu ne pensait pas être condamné, explique en substance son conseil. « André Santini se sait totalement innocent depuis le départ. Ses comptes bancaires ont été épluchés au de l’instruction. Il n’a pas été trouvé trace du détournement du moindre centime, justifie Me Lafarge. Il conteste vigoureusement la décision de première instance. Nous démontrerons son innocence en appel, et si cela ne suffit pas, nous nous pourvoirons en cassation. Et nous irons devant la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut. » Selon l’avocat de l’ancien secrétaire d’Etat, « le dossier est vide depuis le début ».
Sur la somme prévue de 800000 € qui pourrait être, le cas échéant, financée par le budget communal, Me Lafarge ne trouve rien à redire non plus : « C’est juste la somme globale fixée par le tribunal. André Santini court un risque théorique, pas un risque réel. C’est pour couvrir ce risque théorique que la somme de 800000 € est sollicitée. »
Dans l’opposition municipale, on ne partage pas le point de vue de Me Lafarge : « Compte tenu de la gravité des faits reprochés, je m’opposerai à cette délibération, annonce Fabienne Gambiez, conseillère municipale MoDem. Elle est d’autant moins justifiée que les faits reprochés à André Santini l’ont été dans le cadre de fonctions exercées au sein du Syndicat mixte de l’île Saint-Germain, et non pas en tant que maire d’Issy-les-Moulineaux, rappelle l’élue. Il faut aussi préciser que la ville est membre de ce syndicat mixte qui était partie civile dans cette affaire. Une telle délibération est contraire aux intérêts financiers de la commune et à ceux des Isséens. »
                                                 
Le Parisien












DIVERS

 

Washington aurait la mimolette dans le nez

        

Plusieurs centaines de kilos de mimolette sont bloqués par les autorités sanitaires américaines dans un entrepôt du New Jersey. D'après l'importateur français, la Food and Drug Administration avance un taux de "mites à fromages" trop élevé. Après le roquefort et le foie gras, la mimolette serait-elle en passe d'être bannie des Etats-Unis ?

Les producteurs de mimolettes craignent d'être bannis des Etats-Unis © Facebook

Cela fait plus d'un mois que 500 kilos de mimolette végète dans un entrepôt de la Food and Drug Administration (FDA) dans le New Jersey, sur la côte est des Etats-Unis. D'après l'importateur du fromage orange de la marque normande Isigny Sainte-Mère, les inspecteurs américains sont gênés par le taux de cirons présents sur le produit.
Les cirons sont des "mites à fromages" que les fabricants déposent sur la croute de la mimolette pour améliorer l'affinage. D'après l'entreprise normande, la FDA estime "le taux de mites était supérieur au taux autorisé, sans pouvoir me dire quel était ce taux autorisé" et pourrait provoquer des allergies.
De son côté, la FDA assure que "la mimolette n'est pas interdite aux Etats-Unis" sans préciser les raisons du blocage des 500 kilos de fromage. Malgré tout, une page Facebook Save the mimolette a été lancée il y a quelques jours.
 









 

Le grand rabbin de France a menti sur son CV mais refuse de démissionner

 
 

Gilles Bernheim, le grand rabbin de France, a reconnu mardi sur Radio Shalom qu’il n’était pas agrégé de philosophie. Mais celui qui a également avoué des plagiats ne compte pas démissionner.
Après avoir farouchement nié les accusations de plagiat de plusieurs universitaires à la lecture de son livre Quarante méditations juives, Gilles Bernheim avait reconnu, la semaine dernière, son mensonge dans un communiqué.
Des plagiats et une fausse agrégation de philo
Il invoquait la responsabilité d’un étudiant à qui il avait confié « des travaux de recherche et de rédaction par manque de temps ». Ironie du sort, lors de la sortie du livre, le rabbin disait qu’il s’agissait de son œuvre la plus personnelle.
Ce mardi, le grand rabbin a avoué sur Radio Shalom qu’il n’était pas agrégé de philosophie. Il a également reconnu tous les plagiats dont il a été accusé, se disant pleinement responsable de ces emprunts.
Il refuse de démissionner
Mais Gilles Bernheim a affirmé qu’il ne comptait pas démissionner. « Démissionner sur une initiative personnelle relèverait d’une désertion », a déclaré le Grand rabbin.
« Par ailleurs, a-t-il ajouté, ce ne serait pas conforme à ce que j’ai été dans la vie privée comme dans la vie publique, à savoir un homme qui sait prendre ses responsabilités. J’ajouterais également que ce serait un acte d’orgueil alors que je dois aujourd’hui agir dans la plus grande humilité. Et ce serait contraire à la collégialité qui préside une telle décision ».
« Je suis solide »
Interrogé sur d’éventuelles autres révélations, il a ajouté : « les menaces sont toujours très brutales. Elles ont pour finalité d’exercer une forme de violence et de casser la personne. Je suis solide ».
Lundi, bouleversé par « les révélations successives », le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Richard Prasquier, avait indiqué que Gilles Bernheim devait « une explication à la communauté juive, frappée derrière lui et plus largement à la communauté nationale dans laquelle sa place est importante ».








Bernard Arnault renonce à devenir belge   


Bernard Arnault à Paris en février 2011.
Bernard Arnault à Paris en février 2011. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
                                                                  

Face au tollé suscité par sa décision révélée en septembre de changer de nationalité, le PDG de LVMH annonce dans «Le Monde» avoir fait machine arrière.

Libération
Le patron de LVMH Bernard Arnault annonce renoncer à demander la nationalité belge dans une interview au Monde publiée mercredi, alors que la révélation de cette démarche en septembre avait suscité un tollé, en plein débat sur la taxation et l’exil fiscal des plus fortunés.
 
«J’ai sous-estimé l’impact de cette démarche, dont on m’avait assuré, par ailleurs, qu’elle se ferait dans la plus grande discrétion. J’ai à plusieurs reprises expliqué que je resterais résident en France et que je continuerais d’y payer mes impôts. En vain : le message n’est pas passé. Aujourd’hui, j’ai décidé de lever toute équivoque. Je retire ma demande de nationalité belge», a-t-il déclaré.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire