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mardi 2 avril 2013

02042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 


LA LOI DE MURPHY EN UNE IMAGE
 


Les hypnotiques Pendulum waves




 Les 50 ans des tontons flingueurs

C'était il y a 50 ans, en avril 1963, que débutait le tournage des tontons flingueurs, comédie de Georges Lautner dont la bande annonce de l'époque soulignait qu'il ne s'agissait certes pas du « discours de la méthode ».

Les Tontons Flingueurs © Radio France - 2013

Les tontons flingueurs, adaptation d'un roman d'Albert Simonin  qui s'appelait « Grisbi or not grisbi » et des acteurs choisis pour leurs bonnes manières.

Les répliques d'Audiard qui font mouche que ce soit dans la bouche de Francis Blanche, Lino  Ventura ou Bernard Blier.
Avant les tontons flingueurs, Lino Ventura avait incarné des rôles plus sérieux que celui de Monsieur Fernand. Un rôle d'ailleurs que refusa Jean Gabin.
Un mot encore de la musique du film. Le compositeur  Michel Magne expliqua qu'elle fut inspirée des quatre notes du « bourdon de la Cathédrale Notre Dame ».

 

 

POLITIQUE

 

La Corée du Nord va redémarrer tous ses sites nucléaires

 

La Corée du Nord va remettre en marche toutes ses installations nucléaires, y compris le réacteur de Yongbyon qui avait été fermé en 2007.
Outre le réacteur de Yongbyon, Pyongyang va réactiver son site d’enrichissement d’uranium, précise ce mardi l’agence de presse officielle KCNA qui cite un porte-parole de l’agence de l’énergie atomique nord-coréenne.
Les sites nucléaires seront utilisés à la fois pour les besoins en électricité du pays et pour une utilisation militaire, précise l’agence KCNA.










Washington déploie un destroyer au large des côtes sud-coréennes       

                                        

Alors que Pyongyang multiplie les déclarations belliqueuses, Séoul s'est pour sa part de nouveau dit prêt à riposter en cas de «provocation».

Libération
La Corée du Sud a promis lundi une «sévère riposte» en cas de «provocation» de la Corée du Nord, avec le soutien des Etats-Unis qui ont déployé des avions de chasse furtifs F-22 et un destroyer, sur fond de vives tensions avec Pyongyang.
 
La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, chef de file des conservateurs et des faucons sud-coréens, s’est entretenue dans la matinée avec de hauts responsables militaires et son ministre de la Défense. «Je pense que nous devrions opposer une riposte sévère et immédiate sans aucune autre considération politique si (le Nord) s’aventure à une provocation contre notre population», a déclaré Park Geun-Hye, qui a pris ses fonctions en février.
Le ministre de la Défense, Kim Kwan-Jin, a précisé que le Sud recourrait si besoin était à des frappes préventives sur les installations nucléaires et militaires nord-coréennes. «Nous (...) procéderions rapidement à ce qu’on appelle une "dissuasion active" pour neutraliser les menaces nucléaires et balistiques du Nord», a-t-il dit.
La Maison Blanche a cependant relevé lundi que la rhétorique belliqueuse de Pyongyang n’était accompagnée d’aucune action militaire. «Malgré la rhétorique très dure employée par Pyongyang, nous ne voyons aucun changement dans l’attitude militaire de la Corée du Nord, que ce soit par une mobilisation à grande échelle ou dans le positionnement de ses forces», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney.
La péninsule coréenne est le théâtre d’un nouvel épisode d’invectives et de menaces depuis décembre dernier, lorsque le Nord a réussi le lancement d’une fusée, que Washington et Séoul ont analysé comme un tir d’essai de missile balistique.
Pyongyang a ensuite procédé à son troisième essai nucléaire, ce qui a entraîné l’adoption début mars de nouvelles sanctions à l’ONU. L’escalade n’a cessé depuis lors.

«Etat de guerre»

Le Nord a annoncé ce mois-ci qu’il annulait l’armistice et les autres traités bilatéraux de paix signés avec Séoul pour protester contre les manoeuvres militaires communes de la Corée du Sud et des Etats-Unis.
Le régime communiste s’est vivement irrité du passage dans le ciel sud-coréen de bombardiers B-52 et de bombardiers furtifs B-2 américains qui ont effectué des vols d’entraînement. Il a menacé de frapper les îles américaines de Guam et de Hawaï, dans le Pacifique.
Pyongyang a déclaré samedi être «en état de guerre» avec le Sud. Les deux Corées sont toujours techniquement en guerre puisque la guerre de Corée de 1950-53 s’est soldée par un armistice et non par un traité de paix.
Lundi, un porte-parole des forces américaines a indiqué que des chasseurs furtifs F-22 Raptor étaient arrivés la veille en Corée du Sud pour participer aux manoeuvres «Foal Eagle» qui doivent durer jusqu’au 30 avril.
Des avions furtifs ont déjà été mobilisés dans le cadre de ces manoeuvres interarmées, mais le contexte est particulièrement délicat avec une escalade verbale que les spécialistes jugent inquiétante entre Pyongyang d’un côté, Séoul et Washington de l’autre.
Outre leur déploiement aérien, les Etats-Unis ont positionné au large des côtes sud-coréennes un destroyer capable d’intercepter des missiles, a déclaré lundi un responsable du Pentagone.
L’USS Fitzgerald, qui participait auparavant à des exercices au large de la Corée du Sud, a été envoyé dans cette direction au lieu de rentrer vers son port d’attache au Japon, a indiqué ce responsable, qui parlait sous condition d’anonymat. Ce déploiement offre «plus d’options en matière de défense antimissiles si cela devenait nécessaire», a ajouté cette source.
Depuis des décennies, la péninsule coréenne est régulièrement secouée par de brusques poussées de tensions qui finissent par retomber. Pour le moment, les experts écartent tant un apaisement soudain qu’une guerre ouverte, qui serait forcément perdue par le Nord.
L’Assemblée suprême du peuple, simple chambre d’enregistrement des décisions du parti unique, s’est réunie lundi à Pyongyang en session plénière annuelle, pour notamment investir Pak Pong-Ju dans les fonctions de Premier ministre, selon l’agence de presse officielle KCNA. Cet expert économique âgé de 74 ans remplace à ce poste Choe Yong-Rim.
Pak Pong-Ju avait déjà été Premier ministre de 2003 à 2007. Il avait alors été le fer de lance de timides réformes économiques destinées à accorder davantage d’autonomie aux entreprises d’Etat et à graduellement réduire le rationnement des produits alimentaires et des autres biens de première nécessité.
Mais à la suite, semble-t-il, d’une vive réaction du Parti du Travail (communiste) et de l’armée, il avait été suspendu de ses fonctions en juin 2006 et limogé l’année suivante. Une ordonnance spéciale officialisant le statut de puissance nucléaire de la Corée du Nord a en outre été entérinée lundi par le Parlement.
Ce document sur la «consolidation de la position d’Etat disposant d’armes nucléaires pour l’autodéfense» a été adopté à l’unanimité, de même que deux lois, respectivement sur le développement dans le domaine spatial et sur la mise en place d’un bureau d’Etat chargé de ce développement, toujours selon KCNA reçue à Séoul.










Palestiniens: Khaled Mechaal réélu sans surprise à la tête du Hamas au Caire

 


Khaled Mechaal, chef en exil du Hamas, le 13 juillet 2012 à Tunis
Khaled Mechaal, chef en exil du Hamas, le 13 juillet 2012 à Tunis (Photo Khalil. AFP)
                                                                 

Libération
Le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal, populaire et charismatique, a été reconduit sans surprise lundi au Caire à la tête du mouvement islamiste palestinien afin de faire face aux bouleversements et aux incertitudes qui affectent le Moyen-Orient.
 
«Les dirigeants du Hamas ont choisi Mechaal» comme président du bureau politique, a déclaré à l’AFP un haut responsable du mouvement joint par téléphone au Caire, sous couvert de l’anonymat.
M. Mechaal était le grand favori pour se succéder à lui-même, les instances dirigeantes du Hamas pour la bande de Gaza, la Cisjordanie et la branche du mouvement en exil ayant décidé de renouveler son mandat pour quatre ans.
Selon des sources internes, M. Mechaal doit être assisté de deux adjoints : le Premier ministre du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, et le numéro deux du mouvement, Moussa Abou Marzouk. Le premier sera chargé du Hamas dit de «l’intérieur», installé à Gaza, territoire qu’il contrôle depuis 2007, et le second de la branche en exil.
La direction du Hamas, réunie depuis le week-end au Caire, a également procédé à la désignation de son comité exécutif, émanation du bureau politique et instance dirigeante de l’organisation, a précisé la source.
Ce processus électoral, long, complexe et tenu secret compte tenu de l’occupation israélienne et de la structure partiellement clandestine du Hamas --acronyme arabe de «mouvement de résistance islamique--, avait commencé il y a plusieurs mois déjà.
A la tête du Hamas depuis 2004, Khamed Mechaal, 56 ans, avait fait part l’an dernier de son intention de passer la main, mais le mouvement islamiste a préféré lui demander de rester en place dans une période de profonds changements régionaux.
La situation au Moyen-Orient, à la suite des révolutions arabes, «a poussé le Hamas à choisir Mechaal qui a donné un visage international au mouvement et qui entretient de bonnes relations avec le monde arabe», a expliqué lundi à l’AFP un responsable du Hamas.
- Rallié à la «résistance populaire» -
L’autre favori pour la succession était l’actuel adjoint de M. Mechaal, Moussa Abou Marzouk, installé au Caire.
Longtemps considéré comme un radical, Khaled Mechaal a évolué vers le consensus, revendiquant l’influence du «Printemps arabe», au point de se rallier à l’idée d’un Etat palestinien à côté d’Israël ou de la «résistance populaire».
En décembre dernier, M. Mechaal, auquel on prête l’ambition de succéder au président Mahmoud Abbas à la tête de l’OLP, avait fait sa première visite à Gaza, où il s’était posé en homme d’Etat plus que de parti.
Lors de leur rencontre au Caire, outre l’élection de la direction du mouvement, les représentants du Hamas ont également fait le point sur les relations bilatérales avec l’Egypte, cruciales, la trêve avec Israël et la réconciliation avec le Fatah de Mahmoud Abbas.
Le Premier ministre du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a notamment rencontré le chef du service des renseignements égyptiens, le général Mohamed Raafat, selon des sources palestiniennes.
Les relations entre la bande de Gaza, dirigée par le Hamas depuis 2007, et Le Caire se sont tendues après que l’Egypte a ordonné la fermeture de tunnels de contrebande qui permettaient au territoire palestinien de contourner le blocus israélien.
L’armée égyptienne soupçonne aussi des cadres de la branche armée du Hamas d’être impliqués dans une attaque qui a coûté la vie à 16 de ses gardes-frontières en août dernier dans la péninsule du Sinaï.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La mort d'un prisonnier palestinien provoque la colère en Cisjordanie

Le Monde.fr avec AFP
Cette mort a immédiatement déclenché des mouvements de protestation dans au moins quatre établissements pénitentiaires où sont détenus des prisonniers politiques palestiniens. Des affrontements ont aussi éclaté à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, d'où était originaire le prisonnier, Maisara Abou Hamdiyeh, a constaté l'AFP.
Cette mort a immédiatement déclenché des mouvements de protestation dans au moins quatre établissements pénitentiaires où sont détenus des prisonniers politiques palestiniens. Des affrontements ont aussi éclaté à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, d'où était originaire le prisonnier. | AFP/HAZEM BADER


Maisara Abou Hamdiyeh, un détenu palestinien, condamné à la prison à perpétuité, est mort mardi à l'âge de 64 ans d'un cancer de la gorge dans une prison de haute sécurité israélienne. Sa mort a immédiatement déclenché des mouvements de protestation dans au moins quatre établissements pénitentiaires où sont détenus des prisonniers politiques palestiniens. Des renforts ont été dépêchés sur place. Des affrontements ont aussi éclaté à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, d'où était originaire Maisara Abou Hamdiyeh.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a accusé le gouvernement du premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, d'être responsable de la mort du détenu à l'hôpital Soroka de Beersheva, dans le sud d'Israël, où il avait été transféré durant le week-end. Le prisonnier s'était plaint de douleur à la gorge il y a neuf mois avant qu'un cancer ne soit détecté. Ce cadre des forces de sécurité du mouvement nationaliste Fatah avait été arrêté en 2002 et condamné à la prison à vie pour tentative de meurtre. Il avait été accusé d'avoir participé au recrutement d'activistes qui devaient commettre un attentat dans un café de Jérusalem en 2002, selon le service pénitentiaire israélien.
Ce service a confirmé la mort de Maisara Abou Hamdiyeh dans un communiqué en soulignant qu'une procédure de libération était en cours en raison de la détérioration de l'état de santé du détenu. Au cours des dernières semaines, le président Abbas et le premier ministre, Salam Fayyad, avaient multiplié les appels pour obtenir la libération de Maisara Abou Hamdiyeh. Selon le club des prisonniers palestiniens, qui défend leurs intérêts, vingt-cinq Palestiniens sont atteints de cancer dans les prisons d'Israël.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le Conseil de sécurité

 

"Siéger au Conseil de sécurité, ce n’est pas jouir d’un privilège au nom de l’histoire.
Pas davantage satisfaire une ambition liée à la puissance économique.
Siéger au Conseil de sécurité, c’est prendre l’engagement d’agir pour la paix dans le monde."


Discours de M. François Hollande, Président de la République,
lors du débat d’ouverture de la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre 2012




Consulter l’infographie de la France et le Conseil de sécurité



C’est au Conseil de sécurité qu’incombe la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Aux termes de la Charte, ses décisions ont force juridique obligatoire et les Etats Membres sont tenus de les appliquer.

Le Conseil de sécurité se compose de quinze membres, dont cinq membres permanents - Chine, Etats-Unis, France, Russie, et Royaume-Uni, et dix membres non permanents.

Les membres non permanents sont élus par l’Assemblée générale à bulletin secret pour un mandat de deux ans non immédiatement renouvelable. Aux termes de la Charte, pour être élu, un pays doit recueillir les deux tiers des voix des Etats présents et votant.

Les membres élus siégeant actuellement :

- Argentine (2013-2014)

- Australie (2013-2014)

- Azerbaïdjan (2012-2013)

- Corée du Sud (2013-2014)

- Guatemala (2012-2013)

- Luxembourg (2013-2014)

- Maroc (2012-2013)

- Pakistan (2012-2013)

- Rwanda (2013-2014)

- Togo (2012-2013)

Le 18 octobre 2012, l’Assemblée générale des Nations unies a élu l’Argentine, l’Australie, la Corée du Sud, le Luxembourg et le Rwanda pour succéder à l’Afrique du Sud, à l’Allemagne, à la Colombie, à l’Inde et au Portugal au Conseil de sécurité.

Les 21 et 24 octobre 2011, l’Assemblée générale des Nations unies a désigné le Maroc, le Pakistan, le Guatemala, le Togo et l’Azerbaïdjan pour succéder au Gabon, au Liban, au Brésil, au Nigéria et à la Bosnie-Herzégovine comme membres non-permanents du Conseil de sécurité lors du biennum 2012-2013.

En 2013, trois membres de l’UE siègent au Conseil de sécurité.

Conseil de sécurité des Nations unies / UN Photo E.Debebe

La présidence mensuelle du Conseil de sécurité échoit, à tour de rôle, à ses membres selon la règle de l’ordre alphabétique anglais du nom du pays. La France a présidé le Conseil de sécurité en août 2012, suivie de l’Allemagne, du Guatemala, de l’Inde puis du Maroc. En 2013, le Conseil de sécurité sera présidé successivement par le Pakistan, la République de Corée, la Fédération de Russie, le Rwanda et le Togo (mai 2013). La prochaine présidence française du Conseil se tiendra en décembre 2013.

Chaque membre du Conseil de sécurité dispose d’une voix. Pour être adoptée, une décision sur une question de fond doit recevoir un minimum de neuf voix. Chaque membre permanent dispose du droit de veto. Il est également possible de s’abstenir : sept abstentions réunies suffisent donc à s’opposer à une décision. Les décisions de procédure sont adoptées par un vote affirmatif d’au moins 9 des 15 membres, sans possibilité de veto.


Aux termes de la Charte, tous les États membres de l’ONU acceptent et appliquent les décisions du Conseil. Alors que les autres organes de l’Organisation n’adressent aux gouvernements que des recommandations, le Conseil est le seul à pouvoir prendre des décisions que les membres sont tenus d’appliquer, conformément à la Charte.


La France milite pour une réforme du Conseil de sécurité , pour qu’il représente mieux les réalités du XXIe siècle, tout en restant capable de prendre les mesures nécessaires pour répondre aux problèmes de sécurité qui se posent aujourd’hui. La France soutient la demande d’élargissement formulée par l’Allemagne, le Japon, l’Inde et le Brésil. Elle est également favorable à une présence accrue de l’Afrique, y compris parmi les membres permanents.

Elle est ainsi favorable à un élargissement du nombre de sièges permanents et non-permanents au Conseil de Sécurité, compte tenu de l’émergence de nouvelles puissances désireuses et capables d’assumer des responsabilités importantes.

Retrouvez tous les dossiers traités au Conseil de sécurité dans nos dossiers géographiques et thématiques. Consultez également notre fiche sur la réforme du Conseil de sécurité.

(Janvier 2013)


Liens utiles sur le site des Nations unies
- Le site du Conseil de sécurité
- Le programme mensuel du Conseil de sécurité
- Les résolutions du Conseil de sécurité
- Lien vers les organes subsidiaires du Conseil de sécurité


 
 
 
 
 
 
 

Montebourg dément toute candidature aux municipales à Marseille

   
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, le 1er février au Creusot.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, le 1er février au Creusot. (Photo Jeff Pachoud. AFP)
                                                                                                          

Le ministre du Redressement productif se dit également favorable à l'organisation de primaires socialistes pour les municipales de 2014.

Libération
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a démenti être candidat à la mairie de Marseille, où il se rend mardi, et a défendu l’organisation de primaires parmi les personnalités socialistes en lice pour les municipales de mars 2014 dans la ville.
 
«Je démens y être candidat», déclare-t-il dans un entretien à paraître dans le quotidien la Provence de mardi. «Je ne suis pas né à Marseille, mais en Bourgogne dont je suis encore élu. J’adore et j’admire cette ville (...) mais je n’ai pas d’ambitions municipales à Marseille ou ailleurs», ajoute-t-il.
L’hebdomadaire satirique le Canard enchaîné a évoqué mercredi l’hypothèse d’une candidature Montebourg aux municipales à Marseille. «Mon candidat sera celui désigné par les primaires ouvertes», assure le ministre. Il cite, parmi les «très bons candidats» en lice selon lui, le député Patrick Mennucci, la ministre Marie-Arlette Carlotti, le président de l’agglomération Eugène Caselli ou encore la sénatrice Samia Ghali.
Interrogé sur la position de Marie-Arlette Carlotti, qui préférerait éviter des primaires, Arnaud Montebourg juge qu’une compétition en bonne et due forme ouverte à «tous les citoyens marseillais» est «inéluctable». «Cela nous a réussi pour la présidentielle, cela devrait nous réussir pour les municipales», estime-t-il.
Le ministre salue aussi la décision du premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, de mettre sous tutelle la fédération des Bouches-du-Rhône. C’est une «excellente mesure», affirme-t-il. «Je crois nécessaire pour le bien de Marseille qu’une opération mains propres soit mise en oeuvre pour faire le ménage dans la dangereuse corruption qui a miné la partie malsaine du PS de Marseille», insiste Arnaud Montebourg.









Matignon planche sur le «choc de simplification» administrative

 


Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le 22 mars à l'Elysée à Paris.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le 22 mars à l'Elysée à Paris. (Photo Thomas Samson. AFP)
                                                                                                          

Le gouvernement devrait s'inspirer du récent rapport de deux élus sur l'inflation normative.

Libération
Un Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique (Cimap), devant déboucher sur des mesures concrètes de «simplification» et d’allégement des normes et procédures administratives a commencé mardi matin à Matignon.
 
A l’occasion de ce comité, qui réunit l’ensemble du gouvernement, Jean-Marc Ayrault doit annoncer de premières mesures pour tenter de créer un «choc de simplification», selon l’expression utilisée par François Hollande jeudi sur France 2. Il s’agira, notamment d’alléger les quelque 400 000 normes existantes.
Le gouvernement devrait en grande partie s’inspirer des conclusions du rapport sur «l’inflation normative» remis mardi dernier par Jean-Claude Boulard, maire (PS) du Mans, et Alain Lambert, ancien ministre du Budget et président (divers droite) du conseil général de l’Orne.
A lire aussi  L'interview d'Alain Lambert, co-auteur du rapport
Dans ce rapport, les deux élus locaux estiment à 2 milliards d’euros, entre 2008 et 2011, le coût pour les collectivités de la mise en conformité avec les nouvelles normes.
Parmi les mesures et orientations présentées mardi pourraient figurer, selon le Journal du dimanche, la division par deux du nombre des documents papier envoyés à l’inspection du travail, la division par trois des délais de réalisation des projets d’immobilier d’entreprise ou encore la réduction à 20 jours des délais de paiement de l’Etat aux entreprises.
Le gouvernement souhaiterait aussi que toute nouvelle règle soit assortie de l’abrogation d’une ancienne ou encore développer les déclarations en ligne. Lors d’un premier Cimap en décembre, le gouvernement avait lancé l’évaluation, dès 2013, de 40 politiques publiques.








 
"Choc de simplification": Matignon présente les premières mesures

 

Matignon a présenté mardi des premières mesures, dont un "moratoire" sur les nouvelles normes, l'évaluation de politiques publiques et la "rationalisation des achats" de l'Etat, pour créer le "choc de simplification" promis par François Hollande.
Matignon a présenté mardi des premières mesures, dont un "moratoire" sur les nouvelles normes, l'évaluation de politiques publiques et la "rationalisation des achats" de l'Etat, pour créer le "choc de simplification" promis par François Hollande.
Jean-Marc Ayrault a réuni mardi matin un Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (CIMAP), le deuxième depuis décembre, auquel ont participé l'ensemble des ministres.
A l'issue de ce CIMAP, Matignon a présenté des premières mesures censées provoquer le "choc de simplification" que le chef de l'Etat appelle de ses voeux.
Le chef du gouvernement a ainsi décrété un "moratoire général sur les normes". "Dorénavant, aucune proposition de texte réglementaire nouveau ne sera acceptée si elle ne s'accompagne pas d'une simplification équivalente", a précisé Matignon dans un communiqué.
Dans un récent rapport, les élus Jean-Claude Boulard (PS) et Alain Lambert (divers droite) ont évalué à 400.000 le nombre de normes qui régissent la vie économique et sociale du pays.
Le gouvernement souhaite en outre "rationaliser" la politique des achats publics. Cette rationalisation doit permettre des économies de 2 milliards d'euros d'ici 2015 et de 900 millions d'euros à l'hôpital public d'ici 2014.
Une "quinzaine d'agences" de l'Etat vont être "regroupées ou supprimées", annoncent aussi les services du Premier ministre.
Matignon confirme aussi le recours aux ordonnances "dès la fin du mois" en matière d'urbanisme et de construction.
Le gouvernement poursuivra sa politique d'évaluation de politiques publiques, entamée en 2012. Neuf nouvelles évaluations sont lancées, dont "l'accueil et l'orientation des demandeurs d'asile", "l'articulation entre le régime d'assurance chômage et les régimes de solidarité" ou encore "l'aide à l'insertion professionnelle des jeunes" et "la politique en faveur de la baisse des coûts de construction" de logements.
Enfin, Matignon entend faciliter les démarches administratives des particuliers et entreprises en développant les services en ligne, comme la "pré-plainte" sur internet.










Le gouvernement revoit sa copie sur la décentralisation 


Le président du Sénat Jean-Pierre Bel le 26 novembre 2012 à l'Elysée.
Le président du Sénat Jean-Pierre Bel le 26 novembre 2012 à l'Elysée. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
                                                                                                          

Le président socialiste du Sénat et le Premier ministre font savoir que le projet de loi sera fragmenté en trois textes distincts, bouleversant par là même le calendrier.

Libération
Le gouvernement va diviser en trois sa grande réforme sur la décentralisation et déposer trois textes distincts, a annoncé mardi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, confirmant des propos du président PS du Sénat Jean-Pierre Bel. «Compte tenu de la lourdeur, de la complexité lorsqu’on s’attaque au grand chantier des collectivités,il y aura trois parties dans ce texte», a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse.
 
«La première partie sera consacrée aux métropoles, Paris, Lyon, Marseille, mais aussi les grandes métropoles de province et les grandes villes», a-t-il détaillé. «La deuxième partie aux régions (..) et un troisième texte se consacrera aux solidarités territoriales qui concernent notamment l’avenir des départements, l’avenir des communes et des inter communautés et qui bouclera cette grande réforme de la décentralisation qui donnera à nos territoires cette dynamique dont ils ont besoin».
«Tout cela dans un pacte financier dont la négociation a commencé et qui devrait être terminée avant la fin de l’année», a ajouté le Premier ministre. «C’est un texte d’ensemble qui sera présenté le 10 avril au Conseil des ministres, et nous commencerons par en quelque sorte un premier étage qui est celui des grandes métropoles, un deuxième texte en octobre sur les régions, et ensuite viendra (celui sur) les solidarités territoriales», a-t-il dit.
«C’est le fruit d’une très bonne grande concertation entre les sénateurs socialistes, leur président François Rebsamen, et le président du Sénat Jean-Pierre Bel», a aussi dit Jean-Marc Ayrault, affirmant que «les sénateurs ne sont pas réticents» à cette réforme, «ils veulent que ça marche et que ça réussisse».
Le projet de loi de réforme des collectivités, qui a suscité une opposition unanime des sénateurs PS, devait à l’origine être présenté sous forme d’un seul texte global au Conseil des ministres du 10 avril. «Le Premier ministre a entendu ces observations et annoncé le dépôt de trois projets de loi distincts, dont l’examen sera étalé dans le temps», a indiqué de son côté Jean-Pierre Bel.
Il a précisé que lui-même et le président du groupe PS François Rebsamen avaient alerté le gouvernement des «préoccupations de nombreux parlementaires et élus locaux quant à la présentation d’un seul projet de loi additionnant une série de mesures sans ligne directrice clairement perceptible».
Jean-Pierre Bel fait valoir que «contrairement à ce qui s’était produit avec la réforme territoriale votée sous Sarkozy, le Sénat a convaincu le gouvernement de revoir totalement sa copie et le calendrier».

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ECONOMIE

 

Nouvelle taxe à 75% : mais qui au juste est frappé par cette mesure ?



Périmètre, type de revenus et d'entreprises concernées, la taxe soulève de nombreuses interrogations.


REA
REA

« Un peu compliqué à mettre en oeuvre », affirmait Bercy, il y a encore quelques jours, à propos de l'idée d'un prélèvement de la taxe à 75 % au niveau des entreprises. Si ce dispositif semble plus simple qu'une taxe sur les revenus, il soulève toutefois des interrogations.
 

Qui y sera soumis?

A la différence de la première version de la taxe, seuls les salariés y seront assujettis. Les professions libérales, les indépendants et les artistes devraient en être exemptés, même si Bercy réfléchit à des aménagements. « Les entrepreneurs individuels, qui ont un risque sur leur patrimoine personnel, sont exclus », précise-t-on à Bercy. En revanche, les footballeurs entrent dans le champ d'application, dès lors qu'ils sont sous contrat et sont salariés, malgré les déclarations de Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, qui affirmait lundi que les clubs échapperaient à la taxe. « Le Premier ministre à qui j'ai posé la question a été clair: seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME », indiquait-il dans « Le Parisien ». Pour les clubs, cette taxe coûterait 82 millions d'euros, soit une hausse de 30 % de leurs charges. Pour les joueurs en revanche, la taxe n'aura pas d'impact, nombre d'entre eux ayant des garanties de rémunération nette.

Pour payer la taxe, Les entreprises vont-elles baisser les salaires ?

Les rémunérations payées aux cadres dirigeants sont fixées de façon contractuelle. Difficile donc de les modifier, même si les contrats portent généralement sur les rémunérations brutes. La taxe étant applicable deux ans, il y a donc de fortes chances pour que les entreprises choisissent d'en assumer la charge. Contrairement à la version initiale, complètement supportée par les actifs, elle serait donc neutre pour les salariés. « Mais les entreprises vont faire des arbitrages au sein de l'enveloppe dédiée aux rémunérations », note une organisation patronale.
Pour les dirigeants d'entreprise dont la rémunération est fixée en conseil d'administration, il y a un peu plus de marge de manoeuvre, même si celle-ci est très théorique. « On pourrait encore imaginer une modification lors des assemblées générales au printemps », affirme Jean-Yves Mercier, avocat associé chez CMS Bureau Francis Lefebvre. D'après Bercy, la fraction des salaires taxée restera en tout cas déductible du résultat imposable des entreprises.

A quels revenus s'appliquera la taxe ?

A priori, la taxe devrait s'appliquer sur l'ensemble des rémunérations versées, quelle que soit leur forme juridique. C'était déjà le cas pour la taxe sur les bonus des opérateurs de marché, mise en place en 2010 qui s'appliquait à tous les types de primes : versées en cash ou en actions et payées de façon immédiate ou différée. Mais sur ce point, le gouvernement souhaite s'assurer de l'absence de risque constitutionnel.

La taxe sera-t-elle « facile à contourner » comme l'affirment certains ?

L'économiste Thomas Piketti a estimé que la mesure serait « très facile à contourner ». La question principale est celle de la territorialité, certains cadres dirigeants étant rémunérés par des filiales basées à l'étranger. A priori, la taxe s'appliquera aux contrats de travail signés par des entités basées en France. Mais ce point n'est pas encore arrêté et est suivi de près par Bercy.











Cette nuit en Asie : Tim Cook demande pardon à la Chine


Dans une lettre, le patron d'Apple s'excuse de ne pas respecter en Chine des périodes de garantie sur ses appareils similaires aux autres pays.


Reuters
Reuters

Le PDG d'Apple demande pardon à la Chine

Cherchant à étouffer la moindre polémique en Chine, qui pourrait prochainement devenir son premier marché mondial, le groupe Apple a publié, hier, sur son site Internet chinois une lettre, en mandarin, dans laquelle son PDG, Tim Cook, s'excuse pour la mauvaise prise en compte des desiderata de ses clients. Le dirigeant a ainsi assuré que la société avait examiné en profondeur les récentes critiques portées notamment contre sa politique de garantie des produits et s'est excusé « des malentendus » provenant d'une mauvaise communication vis-à-vis des consommateurs. Cette intervention fait suite à une multiplication, ces dernières semaines, en Chine des articles de presse et des émissions de télévision accusant Apple de ne pas respecter dans le pays les périodes de garantie des appareils qu'ils offrent aux consommateurs sur d'autres marchés. Dans ces médias d'Etat tenus par le Parti communiste, et notamment dans le Quotidien du Peuple, Apple avait aussi été accusé de se montrer trop « arrogant » à l'encontre de sa clientèle locale. Dans sa missive, Tim Cook a indiqué que le groupe modifierait ses garanties pour les iPhone 4 et 4S, simplifierait son système de prise en compte des avis des consommateurs et soumettrait les revendeurs Apple à des formations supplémentaires sur les garanties. Apple s'était initialement agacé des campagnes de presse menées contre sa marque mais l'importance croissante du marché local dans ses revenus aura finalement poussé la direction du groupe à revoir son positionnement. Ses revenus dans la zone, qui incluent les ventes en Chine, à Taiwan et à Hong Kong, ont progressé, sur un an, de 67% sur le premier trimestre de son année fiscale -soit les trois derniers mois de 2012 -. La région génère désormais 12,5% de l'ensemble du chiffre d'affaires d'Apple.
 

La fille de JFK bientôt ambassadrice au Japon

Le New York Times affirme, ce matin, que Caroline Kennedy, la fille de l'ancien président assassiné John F. Kennedy devrait prochainement être nommée, par Barack Obama, au poste d'ambassadrice au Japon. L'annonce de cette nomination serait imminente. Agée de 55 ans, Caroline Kennedy fut l'une des premières personnalités à soutenir Barack Obama lors de sa campagne des primaires en 2008, avant qu'Obama ne batte Hillary Clinton. Sa nomination aurait le soutien de John Kerry, qui vient juste d'être nommé à la tête de la diplomatie américaine, et qui avait été l'un des proches de Edward « Ted » Kennedy, l'oncle de Caroline. Si cette avocate, auteur de nombreux livres, n'a pas de légitimité particulière pour occuper un poste au Japon, son arrivée s'inscrirait dans une longue tradition de nomination de personnalités fortes à Tokyo, une ambassade extrêmement stratégique pour Washington. Dans le passé, l'ancien vice-président Walter Mondale ainsi que les anciens sénateurs Mike Mansfield et Howard Baker avaient dirigé l'ambassade. Cette nomination interviendra dans un contexte compliqué. Depuis quelques mois, le gouvernement nippon doit faire face à une déterioration de ses relations avec Pékin et à une multiplication des provocations du régime nord-coréen.

Washington redéploie des équipements militaires près de la Corée du Nord

Les Etats-Unis viennent d'indiquer qu'ils n'avaient pas perçu en Corée du Nord, malgré la récente multiplication des provocations verbales de Pyongyang, de manoeuvres particulières laissant envisager la préparation d'une action militaire. «Nous n'avons observé aucune action soutenant la rhétorique dans la mesure où nous n'avons pas observé de changements importants en termes de mobilisation ou redéploiement des forces », a affirmé, hier soir, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney. Affirmant toutefois vouloir se montrer "prudents", les Etats-Unis profitent de la montée des tensions pour repositionner, au grand dam de Pékin, leur armée, dans la région, et y déployer des équipements clés. Cette semaine, c'est l'USS Fitzgerald, un destroyer capable d'intercepter des missiles, qui a été placé au sud-ouest de la péninsule coréenne. Le navire qui venait de prendre part à des manoeuvres militaires dans la zone devait initialement rentrer vers son port d'attache au Japon. Hier, Washington avait annoncé qu'il avait aussi envoyé, au cours du week-end, sur la base américaine d'Osan en Corée du Sud des avions de chasse furtifs F-22 Raptor, eux aussi habituellement basés au Japon. Ils devraient participer dans les prochains jours à des exercices militaires annuels baptisés « Foal Eagle ». Refusant de voir dans ces manoeuvres la source de la colère de Pyongyang, Washington affirme qu'il espère toujours que la tension va retomber dans la péninsule et que les échanges diplomatiques vont pouvoir reprendre. Si les Nord-Coréens «desserrent les poings», les Etats-Unis sont disposés à les rencontrer, a martelé Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat, avant de rappeler que le dossier nord-coréen sera mis à l'ordre du jour de la tournée du secrétaire d'Etat John Kerry à Séoul, Tokyo et Pékin la semaine prochaine.









Publicité sur France Télévisions  : le gotha des médias a rendez-vous à l'Elysée


Huit groupes privés sont reçus aujourd'hui par François Hollande.
Ils militent pour la suppression totale de la pub sur France Télévisions.


Publicité sur France Télévisions  : le gotha des médias a rendez-vous à l\'Elysée

La délégation est impressionnante. Ce matin à 11 heures, à l'Elysée, huit PDG de l'audiovisuel et de la presse écrite - Nonce Paolini (TF1), Nicolas de Tavernost (M6), Jean-Paul Baudecroux (NRJ), Christopher Baldelli (RTL), Alain Weill (NextRadioTV), Denis Olivennes (Lagardère Active), François Morinière (L'Equipe) et Pascal Houzelot (de la chaîne de la TNT Numéro 23) - ont rendez-vous avec François Hollande pour parler de l'avenir de la publicité sur France Télévisions. Le message qu'ils souhaitent faire passer est clair : ils ne veulent pas entendre parler d'un éventuel retour de la publicité après 20heures, supprimée depuis 2009, et entendent rappeler que la loi prévoit l'arrêt définitif de la publicité sur France Télévisions en 2016. Cependant, d'après nos informations, il est peu probable que François Hollande soit sensible à leurs arguments. « Ils ont demandé à être reçus, François Hollande va les recevoir et les écouter, pas plus », dit-on à l'Elysée. Le président de la République devrait ainsi confirmer la position qui était la sienne pendant la période électorale et exclure une disparition totale de la publicité en journée en 2016. Cerise sur le gâteau, il devrait également remettre sur la table le sujet du rétablissement de la publicité après 20heures. La décision définitive de le faire, ou pas, sera prise à l'occasion du projet de loi de finances pour 2014.
 

Sur le pied de guerre

Les groupes privés reçus à l'Elysée sont, eux, sur le pied de guerre. En février, ils avaient envoyé une lettre au président de la République tirant la sonnette d'alarme sur l'impact de la crise économique sur leurs entreprises. D'après eux, un éventuel rétablissement de la publicité sur le service public déstabiliserait le secteur. « L'Etat ne peut pas à la fois dire "Allez-y les gars, on lance des chaînes, il faut de la diversité, il faut de nouveaux acteurs et des acteurs historiques » et, d'un seul coup, tirer le tapis en disant "Ecoutez, c'est dommage, mais la publicité qui devait financer toutes ces chaînes, on la remet sur le secteur public" », affirmait Nicolas de Tavernost il y a quelques jours.
Car si la publicité revient sur France Télévisions - ce qui ne sera pas le cas avant 2014, si la mesure est adoptée - ce sera autant de recettes en moins pour tous ces groupes qui ne verront pas leur existence menacée, mais subiront sans doute une baisse de leurs bénéfices et de leur cours de Bourse. Dans l'ensemble, aucun n'est aujourd'hui en danger et leurs résultats 2012 montrent qu'en dépit d'un recul de leurs chiffres d'affaires publicitaires, ils ont su limiter les dégâts en diversifiant leurs revenus, notamment. TF1, M6, NRJ et NextRadioTV sont restés bénéficiaires en 2012. Comme RTL et Lagardère Active. La suppression de la publicité après 20 heures sur le service public a effectivement permis aux chaînes historiques d'amortir le choc de la crise économique. Et aux petites chaînes d'avoir un surcroît de recettes publicitaires.
L'absence d'arrêt définitif en 2016 risquerait-il de déstabiliser les groupes de médias privés  ? La radio et la presse, déjà impactées par la montée en puissance d'Internet et de la TNT, le redoutent. Et les groupes privés qui doivent se battre dans un univers TNT comptant de plus en plus d'acteurs s'inquiètent aussi. D'autant qu'ils constatent en ce début 2013 que la crise pèse sur le marché publicitaire. Les avocats d'un retour de la pub en soirée sur France Télévisions estiment, eux, que le service public ne retrouverait pas son niveau de recettes d'autrefois. Les petites chaînes risqueraient d'être touchées les plus par cette mesure, notamment celles qui viennent d'arriver sur la TNT.
Grégoire Poussielgue et Fabienne Schmitt








 

L'accord emploi, l'usine modèle de Nissan, coup d'envoi pour le TGV low cost: la revue de presse de l'industrie

 
L'accord sur la sécurisation de l'emploi est étudié à partir d'aujourd'hui par le Parlement. A lire, l'interview de Miche Sapin dans Les Echos. De son côté, L'Humanité souligne de nombreuses inquiétudes chez certains syndicalistes et députés. L'usine Nissan de Sunderland à la productivité record fait l'objet de nombreux reportages. En Chine, Apple contraint de s'excuser après une série de plaintes, raconte le Financial Times. Enfin, coup d'envoi pour Ouigo, retour sur le lancement du TGV low cost de la SNCF et la grève à la SNCM : la revue de presse de l'industrie de ce mardi 2 avril.
L'accord emploi en discussions au Parlement
Dans une interview accordée aux Echos, le ministre du Travail Michel Sapin revient sur le texte de l’accord emploi, étudié à partir de ce mardi 2 avril au Parlement.
"Tout a été fait par mon ministère et sera fait par les parlementaires dans la loyauté vis-à-vis des signataires et dans la transparence vis-à-vis des non signataires, explique Michel Sapin. Nous avons levé des ambiguïtés et des imprécisions laissées - en toute connaissance de cause -par les négociateurs dans le texte".

 
Michel Sapin répond ainsi aux inquiétudes émises par un certain nombre de syndicalistes et de députés, comme le souligne L'Humanité qui titre "L'ombre du Medef sur la loi".
 

 
L'usine Nissan de Sunderland fascine
Après l'enquête à retrouver sur le site de L'Usine Nouvelle, de nombreux quotidiens reviennent sur les performances de l'usine automobile de Nissan à Sunderland.
"Sunderland, l'usine britannique qui fait rêver Renault", écrit Le Figaro, pour qui la direction du constructeur français espère voir la productivité de usines françaises atteindre celle de son allié Nissan outre-Manche.
"Comment Nissan a fait de son usine anglaise une incroyable réussite", peut-on également lire à la une des Echos. D'ici à 2016, l'industrie automobile britannique pourrait produire davantage de véhicules qu'en France, prévient le quotidien.
La lettre d'excuses de Tim Cook aux clients chinois d'Apple
A l'étranger, le Financial Times revient sur la lettre d'excuses du patron d'Apple Tim Cook, au terme de plusieurs jours d'une campagne de remise en cause des pratiques commerciales en Chine du géant américain.
"Nous avons réalisé que notre manque de communication externe a conduit le monde extérieur à penser qu'Apple était arrogant et ne tenait pas compte des remarques des consommateurs", a écrit le patron d'Apple, pour qui la Chine représente le deuxième marché mondial.


Grève à la SNCM pour défendre l'emploi français
France Info revient ce matin sur le mouvement de grève chez les marins de la SNCM. Ils protestent contre la décision de la direction d'affréter un ferry battant pavillon grec en remplacement d'un de ses navires, ce qui ne garantirait pas un équipage 100% français.
Lancement de Ouigo
Enfin, RTL évoque le coup d'envoi donné ce mardi pour Ouigo, le TGV Low cost de la SNCF.










Simuler un indice des prix personnalisé

L'indice des prix à la consommation est une moyenne des indices élémentaires des prix de 1 000 familles de produits suivis tous les mois. Cette moyenne tient compte du poids de chaque famille de produits dans la consommation des ménages. Comme l'indice des prix à la consommation mesure l'évolution des prix d'un ensemble de biens et services représentant la consommation de l'ensemble des ménages, les poids utilisés correspondent à la structure de consommation moyenne.
Mais le consommateur « moyen » n'existe pas. Chaque ménage a sa propre structure de consommation, qui diffère plus ou moins de la structure générale : le loyer absorbe une part plus importante du budget des ménages locataires, les dépenses de santé pèsent en général plus lourd dans celui des personnes âgées et les dépenses de tabac dépendent de la présence de fumeurs dans le ménage.
La hausse des prix à laquelle vous êtes personnellement confronté dépend donc de ce que vous achetez : si vous consommez beaucoup d'un produit dont le prix augmente plus que la moyenne, votre « inflation individuelle » sera plus élevée que l'inflation moyenne.
Avec le simulateur d'indice des prix, vous pouvez calculer un indice des prix qui prend en compte les particularités de votre budget. Pour cela, vous pouvez ajuster la part de budget consacré à une douzaine de postes importants. Le simulateur calcule alors un indice personnalisé, que vous pouvez comparer avec l'indice des prix à la consommation moyen, tel qu'il est publié par l'Insee.
Attention : cet instrument pédagogique vous permet de modifier les parts de budget de façon très libre (la part de chaque produit doit être inférieure à 50 % et le total égal à 100 %). Il permet donc de décrire des situations qui peuvent être irréalistes. Les résultats obtenus sont donnés à titre indicatif ; ils ne se substituent pas aux différents indices de prix publiés par l'Insee. L'indice des prix à la consommation reste la référence officielle pour revaloriser les pensions alimentaires.
L'utilisation du simulateur nécessite que le format SVG (Scalable Vector Graphics) soit pris en charge par votre navigateur ou par un module externe. Pour en savoir plus, consulter notre rubrique d'aide.









JUSTICE  ?

 

Jean-Noël Guérini entendu en garde à vue à Marseille

   
Le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, arrive au palais de justice de Marseille, le 5 mars.
Le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, arrive au palais de justice de Marseille, le 5 mars. (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)
                                                                                             

Le sénateur socialiste des Bouches-du-Rhône doit s'expliquer dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux.

Libération
Le sénateur PS des Bouches du Rhône Jean-Noël Guérini est arrivé mardi matin à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, pour y être entendu sous le régime de la garde à vue.
 
Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, arrivé seul, sans ses avocats, devait être entendu dans un des volets d’un vaste dossier portant sur des marchés publics présumés frauduleux dans le département.
 
 
 
 
 
 
 
 

Génocide. Premier renvoi d’un Rwandais devant les assises en France

 

Un ex-capitaine de l’armée rwandaise a été renvoyé aux assises à Paris pour « complicité de génocide », ce qui pourrait donner lieu au premier procès en France lié au génocide de 1994.
On ignore dans l’immédiat si les avocats de l’ancien militaire, qui avait été arrêté à Mayotte en octobre 2008, entendent faire appel de son renvoi en procès ordonné vendredi par les juges d’instruction pour « complicité de génocide » et « complicité de crimes contre l’humanité ».







 
 
 
Jérôme Cahuzac a été entendu par les juges d'instruction
       

L'ancien ministre du Budget était entendu mardi après-midi par les juges d'instruction chargés de l'enquête sur ses comptes présumés en Suisse et à Singapour.
 
Jérôme Cahuzac. Photo d'archives.
Jérôme Cahuzac. Photo d'archives.
Image: AFP

 

Une berline aux vitres teintées, entourée de policiers, a quitté le pôle financier du tribunal de grande instance de Paris vers 16h30, sans que l'on puisse voir si l'ancien ministre était à son bord, a constaté un journaliste de l'AFP.
Il s'apprêterait à reconnaître qu'il est toujours titulaire dans une banque à Singapour d'un compte affichant un solde de plus de 500'000 euros, ouvert dans une succursale de l'établissement suisse Reyl et Cie, après avoir fermé un premier compte chez UBS en Suisse à la fin des années 2000, affirme de son côté Le Canard Enchaîné à paraître mercredi.
Jérôme Cahuzac a transféré son compte chez Reyl et Cie de la Suisse vers Singapour en 2010, alors qu'il venait d'être nommé à la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée, poursuit l'hebdomadaire.
Lors de l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire pour «blanchiment de fraude fiscale», le parquet avait indiqué que l'un des témoins entendus par les enquêteurs avait affirmé qu'«il lui avait été rapporté que les sommes versées sur ce supposé compte proviendraient de laboratoires pharmaceutiques».
Lors de sa démission, l'ancien ministre avait réaffirmé son innocence dans cette affaire. «Cela ne change rien ni à mon innocence ni au caractère calomniateur des accusations lancées contre moi et c'est à le démontrer que je vais désormais consacrer toute mon énergie», avait-il dit. (afp/Newsnet)



Jérôme Cahuzac et l'injure faite à la nation

Le ministre démissionnaire avoue aujourd'hui, nous apprend Le Canard Enchaîné. Il entend reconnaître devant les juges les faits révélés par Mediapart. En mentant hier à la représentation nationale, il a fait sombrer davantage la Ve République dans la régression démocratique.










SOCIAL

 

Jour de vérité pour la reprise de Petroplus à Petit-Couronne

   

La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, le 6 février.
La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, le 6 février. (Photo Charly Triballeau. AFP)
                                                                                                          

Les administrateurs judiciaires doivent se prononcer avant ce mardi midi sur les quatre offres de reprise du site, qui emploie 470 personnes.

Libération
Les quelque 470 salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne près de Rouen, menacée d’une fermeture imminente, sont suspendus au verdict des administrateurs judiciaires et du juge commissaire qui doivent décider d’ici mardi à midi si l’un ou plusieurs des quatre candidats à la reprise est susceptible de sauver l’usine.
 
Outre le panaméen NetOil et le libyen Murzuq Oil, qui s’étaient manifestés auparavant, deux candidats «surprise» - Oceanmed Seasky System Limited, basé à Hong Kong et GTSA, une firme luxembourgeoise - ont déposé vendredi des dossiers de candidature pour reprendre cette raffinerie placée en liquidation judiciaire le 16 octobre.
Ces dossiers ont été étudiés pendant le week-end de Pâques par les administrateurs judiciaires et le juge commissaire du tribunal de commerce de Rouen qui devaient décider, au plus tard à 12 heures mardi, si certains d’entre eux «peuvent constituer une offre permettant de saisir le tribunal d’une demande d’audience», a indiqué vendredi la direction de Petroplus.
Mais le temps presse : le sursis accordé en janvier par le tribunal à la raffinerie qui a autorisé la poursuite d’activité jusqu’au 16 avril est le dernier légalement possible. L’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie a ainsi appelé le tribunal à convoquer directement une audience pour désigner un repreneur avant le 16 avril.
«Il est hors de question que les administrateurs judiciaires décident seuls de la survie ou de la mort de la raffinerie», a commenté lundi un des porte-parole de l’intersyndicale Nicolas Vincent (CGT). «On veut que le tribunal (de commerce) se réunisse et on veut aussi que le gouvernement se prononce par rapport aux offres qui sont présentées», a-t-il ajouté.
Selon l’autre porte-parole, Yvon Scornet, les dossiers présentés par Oceanmed Seasky System Limited et la société pétrolière libyenne Murzuq Oil sont complets sur le plan financier mais il leur manque encore certaines autorisations administratives. «On demande au gouvernement que leur passage devant les administrations soit accéléré par les ministères», de façon à ce que tous les dossiers soient prêts pour passer au tribunal, a ajouté Yvon Scornet. Le syndicaliste a aussi précisé que, selon lui le dossier de NetOil était finalisé et que celui de GTSA se limitait en fait à une simple «lettre d’intention, sans contenu réel».
Un CE extraordinaire se tiendra en tout début d’après-midi mardi à la raffinerie, où une assemblée générale du personnel était annoncée pour mercredi.

Modernisation

Au total, plusieurs dizaines de candidats se sont manifestés pour reprendre la raffinerie depuis son dépôt de bilan en janvier 2012 mais jusqu’à présent aucun n’a été en mesure déposer un dossier complet. Le tribunal a pourtant repoussé à huit reprises la date limite de dépôt de leurs offres.
Les juges consulaires attendent des candidats qu’ils apportent des garanties sur leur capacité à approvisionner le site en pétrole brut mais aussi à le moderniser. La raffinerie a besoin pour fonctionner de 15 millions d’euros de pétrole brut par jour. Sa remise à niveau est estimée entre 400 et 500 millions d’euros.
Aucun des majors du secteur tels ExxonMobil, Total, BP ou Shell ne s’est intéressé à cette raffinerie ancienne et de taille moyenne avec sa capacité de distillation de 150 000 barils par jour. Ils estiment qu’investir dans l’achat d’une raffinerie en Europe n’a guère de sens tant les marges sont faibles et la concurrence des produits importés forte.
La recherche d’un repreneur s’effectue alors que des négociations sont engagées entre direction et syndicats pour élaborer un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Le comité d’entreprise sera prochainement sollicité pour donner son avis sur son contenu.
En cas de fermeture, une centaine de salariés de Petroplus pourraient être reclassés dans l’industrie pétrolière principalement dans la vallée de la Seine, selon Francis Duseux, P-DG d’Esso France, filiale d’ExxonMobil.
Ouverte en 1929, la raffinerie, qui emploie 470 salariés, avait déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse.

 










Allocations familiales: vers une forte réduction pour les familles aisées ?




Achats en vue de la rentrée scolaire le 5 août 2008 dans une grande surface à Rots
Le rapport commandé par le gouvernement sur les moyens de ramener l'équilibre de la branche famille de la Sécurité sociale, préconise des mesures faisant porter l'effort sur les familles aisées, notamment en réduisant sensiblement les allocations familiales qui leur sont versées.
Ce rapport, résultant des travaux de la mission dirigée par le magistrat à la Cour des comptes et président du Haut conseil de la Famille Bertrand Fragonard, dont l'AFP a obtenu copie, fournit au gouvernement plusieurs scénarios techniques possibles pour supprimer d'ici à 2016 le déficit de la branche famille, ce qui implique "un besoin de financement de 2,1 milliards d'euros à cette date", précise-t-il.
L'éventail des solutions proposées, qui doit être examiné jeudi par le Haut Conseil de la Famille, est large: le gouvernement n'aura pas une réforme clé en mains et devra faire des choix.
Le rapport prône une forte redistribution de l'ensemble des prestations familiales vers les familles les plus modestes, tout en conservant le principe d'universalité de ces prestations, comme l'a souhaité le président François Hollande.
Il examine aussi, dans le domaine fiscal, la possibilité de raboter encore le quotient familial (2.000 euros), en suggérant de le baisser à 1.750 euros ou même 1.500 euros et de revoir les crédits d'impôt pour frais de garde.
Le rapport recommande également une simplification du système actuel en regroupant certaines prestations : allocations familiales, complément familial, prime au jeune enfant (Paje). Il suggère de supprimer la prime de naissance (903 euros versée au 7e mois de grossesse) et de la remplacer par un prêt.
Pour les allocations familiales, le rapport préconise la modulation. "Toutes les familles conserveraient le droit à ces allocations mais leur montant diminuerait avec le revenu", écrit M. Fragonard, expert reconnu de la protection sociale.
La mission qu'il a dirigée s'est donnée toutefois deux impératifs: "ne pas toucher le +haut+ des classes moyennes" et "ne pas altérer de façon significative la progression de ces allocations avec la taille de la famille".

Bertrand Fragonard le 23 janvier 2004 à Paris
Pour les familles très modestes, le rapport propose une majoration du complément familial (familles d'au moins trois enfants de plus de 3 ans) de 86 euros par mois en sus de l'inflation et l'augmentation de l'allocation de soutien familial (ASF, versée aux parents isolés ne percevant pas de pension alimentaire).
A partir de 2017 et "à législation constante", la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) retrouverait "le chemin d'un excédent croissant". Il faudra ensuite "procéder à des arbitrages" pour l'utilisation de cet excédent".
Si on affecte l'excédent entièrement au remboursement de la dette (déficits accumulés sur plusieurs années), "on ne peut procéder à aucune réforme "positive" du système de prestations familiales avant 2021", estime le rapport.








Accord emploi : les députés placés sous haute surveillance

Ils s'emparent aujourd'hui du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi qui vise à introduire plus de flexibilité pour les entreprises, contre de nouveaux droits pour les salariés. Une baisse de salaire contre le maintien dans l'emploi d'un côté et la complémentaire santé pour tous de l'autre.

A l'origine, un accord entre le patronat et trois syndicats, signé en janvier 2012. Le gouvernement veut que cet accord soit respecté à la lettre mais les parlementaires ne l'entendent pas de cette oreille, notamment à gauche.
Tout l'accord, rien que l'accord. C'est François Hollande qui le dit. Le président ne veut pas que les parlementaires détricotent ce que les partenaires sociaux ont longuement négocié et met en garde ses propres troupes : "L'engagement que j'ai pris devant les partenaires sociaux, c'est que ce serait tout l'accord, rien que l'accord. Toute correction devra être approuvée par les signataires".
Et si François Hollande y met tant de coeur, c'est que l'accord sur la sécurisation de l'emploi est l'un des principaux outils censés lui permettre d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Cet accord, c'est aussi la mise en pratique de la démocratie sociale qu'il appelle de ses voeux, et souhaite même inscrire dans la constitution.

Deux points sur lesquels le président est en désaccord avec une partie de sa majorité

A gauche comme à droite, et même plus qu'à droite, les législateurs se rebiffent. Le parlement n'est pas une chambre d'enregistrement, pas question de se limiter au copié-collé d'un texte signé par une partie seulement des syndicats.
Plus on est à gauche, plus on juge que, sur le fond, l'accord est déséquilibré. "On n'est pas des démolisseurs du code du travail", proclame André Chassaigne, patron des députés front de gauche.
"Les députés ne sont pas les scribes du Medef. C'est un très mauvais texte. Nous allons le combattre pied à pied, le décortiquer, le détricoter, le désarticuler. On voudrait faire la démonstration que le gouvernement va dans le mur."
Le Front de gauche s'apprête à déposer 4.500 amendements. Il y en aura aussi quelques dizaines émanant des rangs socialistes et là aussi, on s'inquiète du mauvais signal envoyé à l'électorat de gauche.
"Quand on voit la situation politique dans laquelle nous nous trouvons, des élections mauvaises, des sondages extrêmement alarmants, et bien il y a une réalité simple. Quand la base sociale qui vous a élu a le sentiment que vous ne défendez pas vos engagements, cela va mal", explique la sénatrice PS de Paris, Marie-Noëlle Lienemann.

La gauche de la gauche vent debout

La gauche du PS revendicative. Voilà qui rappelle un autre épisode houleux de la vie parlementaire sous le quinquennat Hollande. C'était à l'automne dernier, à l'occasion du vote du traité européen, préparé par Nicolas Sarkozy, et finalement signé par François Hollande, avec l'ajout d'un volet croissance. A l'époque cela avait tangué dans la majorité mais le porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée Thierry Mandon veut croire que les choses ont changé : "Il y aura moins d'opposition à cet accord qu'il y en a eu au début du quinquennat sur le traité. Je pense que la majorité mûrie, elle sait qu'il y a des mesures difficiles à prendre, qu'il n'y a pas d'autres solutions et qu'il faut tenir bon."

Un optimisme partagé au ministère du travail

Le ministre Michel Sapin appelle  à trouver "le bon réglage" sur ce qui peut être "bougé" dans le texte. Son entourage est serein, "il n'y aura pas de sang le 2 avril". Le ministre a mis tout son poids politique dans la bataille. Les communistes sont sept, c'est difficile de faire une guerre de tranchée à sept.

Les difficultés ne vont pas venir que de la gauche

L'UMP et les centristes de l'UDI avaient laissé entendre qu'ils voteraient ce texte. Désormais, rien n'est moins sûr : "C'est typiquement les sujets sur lesquels nous avions montré une volonté de travailler de manière constructive et positive. Mais je suis très inquiet de voir qu'il y a de nombreuses velléités dans la majorité actuelle de revenir sur cet accord, en des termes qui viendraient rigidifier considérablement les conditions de flexibilité et qui alors rendraient la nature de cet accord caduque. Dans ce contexte, la position, qui est la mienne, est d'attendre", explique le patron de l'UMP, Jean-François Copé.
La droite entend monnayer son soutien au prix fort et profiter de l'occasion pour rouvrir le débat sur les 35 heures. La sécurisation de l'emploi, terrain miné.
 










SOCIETE

 

Le Brésil indigné par le viol en réunion d'une étudiante Américain


 

 
 
BRESIL. Deux des suspects, de 20 et 22 ans, ont été interpellés en fin de semaine pour le viol en réunion d'une étudiante américaine et l'agression de son compagnon français. Un troisième homme en fuite a été arrêté lundi soir.
BRESIL. Deux des suspects, de 20 et 22 ans, ont été interpellés en fin de semaine pour le viol en réunion d'une étudiante américaine et l'agression de son compagnon français. Un troisième homme en fuite a été arrêté lundi soir.
| AFP
Le en réunion d'une étudiante américaine et l'agression de son compagnon français, dans un minibus à Rio de Janeiro, ont suscité l'indignation au Brésil où les télévisions passent en boucle les images de trois suspects interpellés. Le couple a été agressé et séquestré toute la nuit de samedi à dimanche par trois jeunes hommes qui se relayaient au volant du véhicule.                                        

 
Deux des suspects, Apparu Wallace Souza Silva, 22 ans, et Jonathan Foudakis de Souza, 20 ans, ont été interpellés en fin de semaine. Le troisième homme, Armando Costa Carlos dos Santos, 21 ans, a été arrêté lundi soir à Rio.

Respectivement âgés de 21 et 23 ans, les deux victimes étudiaient à Rio. Samedi soir, dans le quartier touristique de Copacabana, le couple monte à bord d'un minibus en direction de Lapa, dans le centre-ville, où se trouvent des bars et des discothèques dans le centre-ville. Deux hommes font alors descendre les autres passagers, frappent le jeune Français avec une barre de fer, attachent le couple et violent l'Américaine, tout en continuant de circuler dans la ville, selon un communiqué de la police touristique.

 
Le jeune Français présente une hémorragie à l'oeil et une fracture au visage, tandis que la jeune femme souffre d'une fracture du nez, selon le site d'information G1.

Six heures de calvaire
Selon la presse locale, le chauffeur du minibus a pris part aux violences qui ont duré six heures. Les agresseurs ont, par ailleurs, utilisé une carte de du couple pour faire le plein d'essence, acheter de la nourriture et retirer de l'argent. La presse brésilienne a assuré qu'ils avaient ensuite rallié l'endroit où logeait le couple afin de leur dérober d'autres cartes de et retirer plus d'argent.

Une jeune Brésilienne âgée de 21 ans, violée le 23 mars dans des circonstances similaires, a reconnu ses agresseurs en voyant des photos des deux hommes interpellés, a précisé la police. Les trois suspects encourent jusqu'à 25 ans de prison pour les faits de viol de vol qualifié.

La criminalité reste très élevée

Environ 6 000 minibus, qui appartiennent souvent à des miliciens, font partie intégrante du réseau de transports de la ville, après avoir obtenu un permis de circulation de la mairie. Mais il y aurait en circulation 6 000 autres minibus illégaux dans la ville, souvent en mauvais état, selon la mairie.

Le thème de la sécurité, notamment celles des touristes étrangers, est sensible à Rio de Janeiro, qui s'apprête à accueillir cette année des millions de visiteurs pour la Coupe des confédérations de football, les Journées mondiales de le Jeunesse en présence du pape François, et en 2014 la Coupe du monde de football puis en 2016 les Jeux olympiques. La criminalité a sensiblement diminué à Rio depuis la mise en place d'unités de police spécialisées dans les favelas aux mains de trafiquants de drogue et de milices mais reste très élevée en comparaison des normes européennes ou américaines.
 
LeParisien.fr










De l’hindi à l’argot français, l’étonnante histoire de la langue rom

          
Le temps des gitans de Emir Kusturica

Parlée par des millions de Roms à travers le monde et ayant donné ses lettres de noblesses à l’argot français, la langue rromani n’en reste pas moins méconnue.



Des mots comme surin (couteau), bouillave (forniquer) et chourer (de chourave, voler) font parti des nombreux emprunts du français au rromani qui vous permettent de traiter quelqu’un de narvalo (idiot), de plaisanter sur le nombre de berges (années) d’un vieillard, ou encore de menacer un ami cher, de le poukave (dénoncer) ou de le marave (cogner, frapper, tuer).
Si le français se concentre surtout sur des termes canailles, le rromani reste une langue poétique, chantante et millénaire qui n’a vu l’officialisation de sa forme écrite qu’en 1990. Comme les Roms (normalement orthographié Rroms), elle est originaire de la ville de Kannauj, capitale de l’Inde, il y a plus de 1000 ans. Elle s’est constituée sur la base d’anciens parlers indiens populaires, dont la forme savante était le sanskrit.
Un dialecte devenu langue au gré de l’Histoire
Au début du XIe siècle, les locuteurs du rromani sont déportés en Afghanistan par le sultan Mahmoud de Ghazni en raison de leurs compétences artistiques et artisanales rares. Le sultan désire simplement faire de sa bourgade la capitale de l’univers. Mais dans une société d’Islam sunnite rigoureux, leur culture indoue dérange. Le sultan les vend au nord du pays où l’on parle persan. Après les apports indiens, le rromani s’enrichit donc d’éléments persans puis, au gré des voyages, d’éléments grecs auxquels se sont ajoutés les fonds locaux des pays dans lesquels la majorité des Roms ont résidé jusqu’à aujourd’hui (Roumanie, Bulgarie, Serbie, etc.).
Aujourd’hui encore, les langues du nord de l’Inde ont neuf cents mots en commun avec le rromani. L’empreinte indienne est telle qu’en maîtrisant le rromani, vous pourrez déchiffrer un film en hindi. Lors de sa sortie en Albanie, le film indien Le vagabond de Raj Kapoor suscita un engouement délirant chez le public rom, qui pensait que tous les acteurs du film l’étaient aussi.
Un mouvement littéraire rromani très récent
Tous les Roms (12 à 15 millions dans le monde) ne parlent pas rromani. Certains groupes ont été forcés à l’oublier (en Espagne, en Angleterre, en Finlande…), et d’autres l’oublient dans les conditions du monde actuel. Les meilleurs locuteurs se trouvent dans les Balkans, où 95% des Roms le maîtrisent. En France, sur un demi-million de Roms, on compte environ 160 000 locuteurs (à peu près 30 %). La première évocation d’une possible standardisation du rromani remonte au XIXe siècle, lorsque le Polonais Antoine Kalina observe l’homogénéité profonde de la langue dans les divers pays où elle est pratiquée. Huit ans plus tard, un Rom de Hongrie, Ferenc Sztojka, publie un dictionnaire hongrois-rromani comportant environ 13 000 entrées et une trentaine de poèmes en rromani. L’auteur ambitionne de forger une langue moderne avec de nouveaux mots et expressions.
Malgré ces quelques tentatives pour accorder au rromani un statut équivalent aux autres langues, il faut attendre les années 1920-1930 en Russie, pour qu’un mouvement littéraire rromani ne voie le jour. Lénine insiste à ce moment sur l’importance de doter d’un alphabet les langues qui n’en ont pas. Dans l’Union soviétique de la fin des années 30, plusieurs écoles et sections universitaires dispensent des cours en rromani. Quatre cents livres sont alors traduits dans la langue, avoir enfin accès à de grands auteurs comme Pouchkine ou Mérimée est une avancée importante. En 1969 en Yougoslavie, sort le premier livre écrit en rromani, Le Rrom cherche une place sous le soleil de Rajko Djurić.
Ils traduisent Prévert et Barbara en rromani !
Un mouvement poétique rom émerge alors : des cireurs de chaussures, des ouvriers, des étudiants tapent des poèmes dans un rromani approximatif sur les machines à écrire de leurs employeurs, se les échangent et les lisent dans des soirées. Ils traduisent aussi Prévert et Barbara, le désir d’une écriture commune s’intensifie. Le premier Congrès rom a lieu en 1971 à Londres, et donne le jour à la commission linguistique de “l’Union rromani internationale”, qui officialisera l’alphabet en 1990, sous le patronage de l’UNESCO.
Enfin reconnu comme une langue à part entière, le rromani n’est pourtant aujourd’hui officiellement enseigné comme langue que dans deux pays de l’Union européenne : en Roumanie et en France (à l’Inalco). Mais comme le dit le proverbe : “O gav p-e dromesqo agor si jekh laćhipe, o drom so lingrel tut othe si deś !” (Ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin pour y arriver !).
Eva Bester
Merci à Marcel Courthiade, commissaire à la langue et aux droits linguistiques de l’Union rromani internationale et professeur de langue et civilisation rromani à l’INALCO, pour son savoir éclairant et ses anecdotes savoureuses.










La vidéo-verbalisation débute à Paris

 

Un panneau signalant l'existence d'un réseau de caméras de vidéoprotection à Paris
Un panneau signalant l'existence d'un réseau de caméras de vidéoprotection à Paris (Photo Jacques Demarthon. AFP)
                                                                 
Libération
La vidéo-verbalisation, qui permet de verbaliser à distance un conducteur qui commet une infraction, débute ce mardi à Paris, où elle sera expérimentée sur une quinzaine d’axes contre le franchissement de feux tricolores ou les stationnements gênants.
 
Ce dispositif, déjà expérimenté à Aix-en-Provence, Marseille, Nice, Chartres, Saint-Mandé (Val-de-Marne) et à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), Asnières-sur-Seine et Puteaux (Hauts-de-Seine), s’appuie sur le réseau de caméras mis en place dans la capitale dans le cadre du plan de vidéoprotection.
Concrètement, un policier constatera l’infraction par vidéosurveillance et photographiera le véhicule pour «en identifier la plaque d’immatriculation et la marque». Le tout sera envoyé au Centre national de traitement (CNT) de Rennes, qui identifiera le propriétaire de la carte grise et lui «adressera une contravention».
La vidéo-verbalisation permettra «de sanctionner plus efficacement les délinquants routiers», en relevant sur les axes les plus accidentogènes (l’avenue des Champs-Elysées, l’avenue de l’Opéra, la rue de Rivoli et la place Saint-Augustin), «les infractions les plus graves», comme les franchissements de feu rouge, responsables en moyenne de 25 accidents corporels chaque mois, selon la préfecture de police de Paris (PP).
Elle permettra également de sanctionner les stationnements gênants sur les voies réservées aux bus et taxis (sur les Grands boulevards, l’avenue du général Leclerc, le boulevard Saint-Germain et la rue de Vaugirard), les stationnements en double file (boulevard Sébastopol, avenue Jean Jaurès, rue Marx Dormoy, rue de Rivoli), ou l’emprunt d’une voie non autorisée à son véhicule (boulevard Barbès et avenue de Clichy).
Dans un premier temps, quatre opérations de vidéo-verbalisation seront réalisées chaque semaine sur ces axes, avant une éventuelle montée en puissance progressive à l’été 2013, en fonction des premiers résultats.









DIVERS

 

Birmanie: 13 morts dans l'incendie d'une école musulmane à Rangoun

 
 
Treize personnes, dont des enfants, sont mortes mardi dans l'incendie d'une école musulmane de Rangoun, provoquant l'incrédulité et la colère d'habitants du quartier après les récentes violences religieuses, malgré les assurances de la police qu'il s'agissait d'un accident.
Treize personnes, dont des enfants, sont mortes mardi dans l'incendie d'une école musulmane de Rangoun, provoquant l'incrédulité et la colère d'habitants du quartier après les récentes violences religieuses, malgré les assurances de la police qu'il s'agissait d'un accident.
Le gouvernement a immédiatement appelé à ne pas croire les "rumeurs" circulant déjà sur internet alors les fortes tensions entre musulmans et bouddhistes, qui ont fait 43 morts en mars, étaient en voie d'apaisement.
"Treize personnes, surtout des enfants, ont été tuées" dans cet incendie qui s'est déclaré vers 03h00 du matin heure locale (20H30 GMT) dans le centre de l'ancienne capitale birmane, a déclaré un responsable de la police à l'AFP. "Nous pensons que l'incendie est dû à un court-circuit".
"Selon l'enquête des policiers du quartier, le feu a été causé par un trop haut voltage dans la mosquée", a également indiqué la police nationale sur sa page Facebook officielle. "Le régulateur de tension et le générateur sous l'escalier ont surchauffé et ont pris feu", a précisé de son côté Nyan Mying, membre de la Croix-rouge sur place.
Les 13 victimes, qui semblent avoir succombé à des brûlures ou à l'inhalation de fumée, faisaient partie d'un groupe de 70 personnes qui dormaient dans l'école attenante à une mosquée lorsque l'incendie s'est déclaré. Les enfants y suivaient des cours d'été. "Le reste des enfants a été secouru", a indiqué une autre source policière.
Dans un contexte très tendu après les violences religieuses des dernières semaines, des habitants musulmans du quartier, en colère, se sont rassemblés près des lieux pour crier leurs doutes sur les causes du sinistre, selon une journaliste de l'AFP sur place.
"Certains élèves et professeurs qui ont pu s'échapper ont dit qu'ils avaient glissé sur un liquide au rez-de-chaussée. Ils ont dit que le liquide sentait l'essence ou le gasoil", a déclaré à l'AFP Shine Win, leader d'un groupe de la jeunesse musulmane, évoquant l'hypothèse d'un acte criminel plutôt que d'un accident. La police, qui a déployé une centaine d'hommes, a promis une commission d'enquête à laquelle seraient invités à participer des leaders musulmans.
Et le gouvernement birman a immédiatement appelé à ne pas accorder de crédit aux "rumeurs".
"Je voudrais vous appeler à ne pas croire les informations postées sur internet faisant de cette affaire un conflit religieux", a ainsi écrit Ye Htut, porte-parole du président Thein Sein, sur sa page Facebook.
Des violences entre bouddhistes et musulmans avaient éclaté le 20 mars à Meiktila, dans le centre du pays, après une querelle entre un commerçant musulman et des clients.
Après trois jours d'émeutes, menées notamment par des moines bouddhistes, l'armée avait finalement repris le contrôle de la ville mais des violences anti-musulmans s'étaient ensuite étendues à d'autres localités.
Au total, 43 personnes ont été tuées et 12.000 déplacées. Aucun incident n'avait eu lieu à Rangoun, même si les tensions crées par la situation avaient poussé les autorités à placer la police en alerte dans certains quartiers.
La situation s'était calmée il y a quelques jours alors que Thein Sein assurait que les efforts des "extrémistes religieux" pour semer la haine ne seraient "pas tolérés" et qu'il n'hésiterait pas à "faire usage de la force en dernier recours" pour protéger la population.
La Birmanie enchaîne les réformes depuis le départ de la junte militaire il y a deux ans, mais les violences de Meiktila ont mis en lumière une tension préoccupante entre bouddhistes et musulmans.
En 2012 déjà, des affrontements entre bouddhistes de la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient fait plus de 180 morts et 125.000 déplacés dans l'ouest.
AFP

 

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