POLITIQUE
La Corée du Nord se déclare "en état de guerre" avec le Sud
Les deux Corées sont actuellement toujours techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée de 1950-53 s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix.
Pyongyang a simultanément placé son armée et sa population sous alerte. (KNS / KCNA / AFP)
La Corée du Nord a annoncé samedi 30 mars qu'elle était "en état de guerre" avec le Sud, une nouvelle menace prise "au sérieux" par Washington mais minimisée par Séoul.
"A partir de maintenant, les relations inter-coréennes sont en état de guerre et toutes les questions entre les deux Corées seront traitées selon un protocole de temps de guerre", a déclaré la Corée du Nord dans un communiqué commun attribué à tous les corps du gouvernement et institutions.
L'annonce de Pyongyang constitue la dernière en date d'une série de menaces du Nord qui ont été accueillies par de sévères mises en garde de la Corée du Sud et des Etats-Unis et nourrissent des inquiétudes dans le monde sur une situation risquant d'échapper à tout contrôle.
Les Etats-Unis ont aussitôt déclaré qu'ils prenaient ces nouvelles menaces "au sérieux".
"Nous avons vu les informations sur un nouveau communiqué non constructif de la Corée du Nord. Nous prenons ces menaces au sérieux et restons en relations étroites avec notre allié sud-coréen", a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité, à la Maison Blanche.
Le Nord avait annoncé ce mois-ci qu'il annulait l'armistice et les autres traités bilatéraux de paix signés avec Séoul pour protester contre les exercices militaires conjoints de la Corée du Sud et des Etats-Unis.
"Ce n'est pas vraiment une nouvelle menace - seulement un élément dans une série de menaces de provocation", a réagi le ministère de l'Unification sud-coréen dans un communiqué.
Le ministère de la Défense du Sud a ajouté qu'aucun mouvement de troupe particulier n'avait été observé près des frontières.
L'annulation du cessez-le-feu ouvre théoriquement la voie à une reprise des hostilités, mais selon les observateurs, ce n'est pas la première fois que la Corée du Nord annonce la fin de l'armistice.
L'armistice a été approuvé par l'assemblée générale des Nations unies et à la fois l'ONU et la Corée du Sud ont rejeté le retrait unilatéral de cet accord par le Nord.
La plupart des experts estiment que ces menaces sont pure rhétorique et qu'elles n'annoncent pas un affrontement concret, mais la situation est devenue maintenant si incertaine que tout léger dérapage pourrait entraîner potentiellement une escalade rapide.
La Chine et la Russie ont demandé toutes les deux vendredi aux parties de coopérer pour prévenir une dégradation de la situation, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov exprimant une inquiétude particulière.
"Nous pouvons perdre le contrôle de la situation, elle s'engage dans la spirale d'un cercle vicieux", a déclaré Sergueï Lavrov, au cours d'une conférence de presse.
Ses avertissements venaient après l'ordre donné vendredi par le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, de lancer des préparatifs en vue de frappes de missiles visant le continent américain et les bases des Etats-Unis dans l'océan Pacifique, en réponse à des vols d'entraînement de bombardiers furtifs B-2 américains.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Chuck Hagel a souligné pour sa part que Washington ne se laisserait pas intimider par les menaces belliqueuses de Pyongyang et était prêt à faire face "à toute éventualité".
Depuis début mars et l'adoption de nouvelles sanctions par l'ONU à l'égard de Pyongyang après un 3e test nucléaire, la Corée du Nord a musclé ses déclarations guerrières, menaçant régulièrement Séoul et Washington de "frappes stratégiques" et de "guerre totale".
Les dernières sanctions de l'ONU ont indigné Pyongyang, qui a concentré sa colère sur les exercices militaires conjoints des Etats-Unis et de la Corée du Sud.
Alors que les tensions montaient, Washington a maintenu une position ferme, annonçant publiquement - ce qui est rare - qu'il utilisait des bombardiers furtifs B-2 et des avions capables de transporter des charges nucléaires B-52 dans ses exercices militaires avec la Corée du Sud.
WASHINGTON - La Maison Blanche a indiqué vendredi qu'elle prenait au sérieux l'annonce de la Corée du Nord selon laquelle elle était en état de guerre contre le Sud, tout en notant que les menaces de Pyongyang n'étaient pas inhabituelles.
Nous avons vu les informations sur un nouveau communiqué non constructif de la Corée du Nord. Nous prenons ces menaces au sérieux et restons en relations étroites avec notre allié sud-coréen, a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité.
La Corée du Nord venait d'annoncer qu'elle entrait formellement en état guerre contre le Sud, dernière en date d'une série de déclarations provocantes au cours des dernières semaines, alimentant des inquiétudes internationales sur la situation dans la péninsule coréenne.
Pyongyang a aussi averti que toute provocation entraînerait rapidement une escalade vers un conflit nucléaire.
Dans son communiqué, la porte-parole du Conseil national de sécurité cherche aussi à replacer la dernière annonce de la Corée du Nord dans le contexte d'une série de menaces rhétoriques du régime de Kim Jong-Un.
Nous voudrions aussi noter que la Corée du Nord a une longue histoire de rhétorique belliqueuse et de menaces et que l'annonce d'aujourd'hui est conforme à un schéma familier, a déclaré Mme Hayden, ajoutant que les Etats-Unis étaient parfaitement capables de se protéger et de protéger leurs alliés en Asie.
Nous continuons à prendre des mesures additionnelles contre la menace nord-coréenne, dont fait partie notre plan pour augmenter le nombre des avions d'interception basés sur le sol américain ainsi que les radars d'avertissement et de dépistage, a-t-elle dit.
Un peu avant, le porte-parole adjoint à la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à des journalistes: nous nous coordonnons de manière très proche non seulement avec nos alliés, mais aussi avec la Russie et la Chine qui sont aussi très désireuses de trouver une solution pacifique à la situation.
A l'autre bout du fil, à Bruxelles, personne... Personne pour expliquer comment le plan d'aide a été conçu. Personne pour rassurer les Chypriotes sur l'avenir de leurs banques. Personne pour leur dire qu'on leur demande un effort immédiat pour leur éviter un plan de rigueur interminable à la grecque. Personne non plus pour dire aux autres Européens qu'ils ne risquent rien à ce stade. C'est bien le problème de l'Europe. Et il n'est pas nouveau. En 1973 déjà, l'Américain Henry Kissinger ironisait :"L'Europe ? Quel numéro de téléphone ?"
Pis, de Nicosie à Bruxelles, les accusations fusent de toute part. Certains voient derrière ce plan la dureté des Allemands et du FMI, qui ne veulent plus dépenser d'argent, d'autres pointent le doigt sur la Commission, qui a proposé la taxe sur les dépôts, d'autres encore dénoncent l'inconséquence du président chypriote, Nikos Anastasiadis...
Le président néerlandais de l'Eurogroupe (le conseil des ministres des Finances de la zone euro), Jeroen Dijsselbloem, finira par faire son mea culpa devant le Parlement européen. "Je n'ai pas empêché la taxe sur les petits dépôts, parce que c'était un compromis", a-t-il reconnu en s'excusant pour sa mauvaise communication. Et le président chypriote ne démentira pas avoir voulu taxer les petits comptes bancaires pour ménager les "nouvorichi" russes qui font tourner son économie... Cette fois-là, ses partenaires n'ont pas pu lui faire entendre raison, même en mettant 10 milliards d'euros sur la table ! Y a-t-il un patron en Europe ? "L'Europe n'est pas un jardin d'enfants. C'est un groupe d'Etats souverains. Il n'y a pas une maîtresse qui dicte à chacun ce qu'il doit faire", rappelle-t-on à Berlin.
C'est peu à l'échelle européenne (0,2% du PIB de la zone euro), mais énorme pour Nicosie : 100% du PIB de cette moitié d'île de 862.000 habitants. Car, en quelques années, les banques chypriotes ont beaucoup grossi. L'Etat ne peut pas les sauver seul. En juin 2012, Nicosie demande officiellement de l'aide à l'Europe. Une équipe de la troïka (Commission, BCE et FMI) se constitue pour étudier la question. Ironie de l'histoire, au même moment, Chypre prend la présidence de l'Union européenne, qui tourne tous les six mois.
Pourquoi a-t-on attendu neuf mois pour traiter le problème ? Pour une raison politique d'abord. Le président chypriote de l'époque, Dimitris Christofias, a fait de la résistance. A six mois de l'élection présidentielle, alors qu'il occupait la présidence de l'Union, ce communiste n'avait pas envie d'infliger à son pays une cure d'austérité à la grecque, avec son incontournable potion libérale (privatisations et réforme du marché du travail). Proche de Moscou, il a appelé son grand allié, jouant sur deux tableaux.
Pendant ce temps, les équipes d'Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, accaparées par le dossier grec, ont laissé traîner Chypre. "On s'en occupera après l'élection",murmurait-on à Bruxelles et dans toutes les capitales de la zone euro. Il y avait aussi une raison technique à cette tergiversation. "Les experts qui se penchaient sur le dossier étaient comme des artificiers devant une bombe hypersensible, risquant de faire exploser toute l'économie à tout moment", constate un diplomate français. Et c'est bien ce qui s'est passé. L'Europe est-elle condamnée à se laisser dépasser par les événements ?
Face à la crise, les ministres des Finances de la zone euro sont contraints de se poser la question. Mais n'auraient-ils pas dû le faire beaucoup plus tôt ? Chypre est entrée dans l'Union européenne en 2004. L'île était déjà connue pour être peu regardante sur l'origine des capitaux. En 2008, lorsqu'elle a adopté l'euro, a-t-on vérifié que cela avait changé ? Réponse de la Commission : "Le pays respectait tous les critères de Maastricht, en termes de déficit, de dette et d'inflation." Et, comme le constate Daniel Lebègue, président de Transparency International France, "à ce moment-là on n'accordait pas autant d'importance aux règles anti-blanchiment, à la coopération fiscale..."
Une fois Chypre dans l'euro, tout s'est accéléré : la petite île coupée en deux offrait un quarté gagnant aux détenteurs de capitaux, même d'origine obscure : sécurité juridique, monnaie forte, taux d'intérêt élevés (entre 5 et 7% !) et secret bancaire inflexible. Soit la discrétion assurée... L'argent a afflué au point de déséquilibrer complètement l'économie, sans que personne s'en émeuve vraiment. Il a fallu attendre un rapport des services secrets allemands et la colère du SPD, le parti socialiste outre-Rhin, pour que la pression monte et que le président Anastasiadis finisse par accepter en mars un audit sur le blanchiment.
Mais les Chypriotes contre-attaquent déjà, en montrant du doigt d'autres pays, comme le Luxembourg où la sphère financière est aussi hypertrophiée. Un banquier, non chypriote, souligne, lui, l'hypocrisie des Européens : "Combien y a-t-il de capitaux russes à Londres ou à Vienne ?" Et si la BCE a bloqué l'entrée de la Bulgarie dans la zone euro, la Roumanie ou la Lettonie sont toujours candidates. Peut-être faudrait-il démontrer que la zone euro fait respecter les règles concernant le blanchiment, avant de poursuivre l'élargissement...
SOCIAL
Au total, plusieurs dizaines de candidats se sont déclarés pour reprendre le site depuis son dépôt de bilan il y a plus d'un an, le 24 janvier 2012, mais jusqu'à présent aucun n'a été en mesure de constituer un dossier complet. Le tribunal a pourtant repoussé à huit reprises la date limite de dépôt de leurs offres.
Deux des dossiers déposés vendredi émanent de groupes qui avaient déjà présenté des offres : le panaméen NetOil et la société pétrolière libyenne Murzuq Oil. En revanche, cette dernière n'est plus associée au groupe suisse Terrae international, avec lequel elle avait pourtant bâti une offre conjointe début mars.
S'y ajoutent deux nouveaux candidats : la société Oceanmed Seasky System Limited, basée à Hong Kong et GTSA, une firme luxembourgeoise, selon Petroplus, qui n'a pas donné davantage de précisions sur ces groupes.
Ces quatre dossiers "seront examinés attentivement pendant le week-end", a indiqué Petroplus dans un communiqué, en précisant que "le juge commissaire et les administrateurs judiciaires indiqueront au plus tard mardi 2 avril à 12 heures" si l'un ou plusieurs d'entre eux peuvent constituer "une offre permettant de saisir le tribunal d'une demande d'audience".
La date-limite de dépôt des dossiers avait été fixée à ce vendredi.
Le sort de la raffinerie de Petit-Couronne, placée en liquidation judiciaire dans la foulée de l'effondrement de sa maison-mère en Suisse, a connu de multiples coups de théâtre.
Début février, les cinq offres de reprise présentées à l'époque, celles du suisse Terrae et de l'égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat International - jugées sérieuses par le ministère du Redressement productif - de la chypriote FJ Energy Group, de Murzuk Oil et de NetOil, avaient été déclarées "non recevables en l'état" par le tribunal de commerce, plongeant les 470 salariés dans le désarroi et l'angoisse.
Un mois plus tard, le 8 mars, c'est la société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat International qui renonce à son projet de reprise, compte tenu de "la grande complexité" du dossier, infligeant au passage un véritable camouflet au gouvernement français qui comptait beaucoup sur cet investisseur.
Aucun des majors du secteur tels ExxonMobil, Total, BP ou Shell ne s'est intéressé à la raffinerie de Petit-Couronne, ancienne et de taille moyenne, avec sa capacité de distillation de 150.000 barils par jour. Ils estiment qu'investir dans l'achat d'une raffinerie en Europe n'a guère de sens tant les marges sont faibles et la concurrence des produits importés forte.
La recherche d'un repreneur s'effectue alors que des négociations sont engagées entre direction et syndicats pour élaborer un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
Ouverte en 1929, la raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Placée depuis en liquidation judiciaire, elle a obtenu un sursis jusqu'au 16 avril.
La mine de Baishan appartient à la compagnie houillère étatique du Tonghua Mining Group, a indiqué Xinhua. La Chine est le plus gros consommateur mondial de charbon, s'appuyant sur cette énergie fossile pour 70 % de ses besoins énergétiques, toujours croissants.
Les mines chinoises sont connues pour être parmi les plus meurtrières au monde, à cause notamment d'une réglementation laxiste, de la corruption et de leur mauvais fonctionnement. La sécurité est d'autant plus souvent négligée par les propriétaires cherchent à en tirer un bénéfice rapide. Pour lutter contre ces excès, Pékin a assuré l'année dernière vouloir fermer plus de 600 petites mines de charbon considérées comme plus dangereuses que les grandes.
MOINS D'ACCIDENTS
Les efforts pour améliorer la sécurité dans les mines de charbon chinoises ont permis de considérablement abaisser le nombre des accidents ces dernières années. 1 384 mineurs ont ainsi perdu la vie en 2012 contre 1 973 en 2011, selon les dernières statistiques officielles. Mais les défenseurs des droits des travailleurs affirment que les chiffres réels sont bien plus élevés, les sociétés minières achetant le silence des familles des victimes afin d'éviter des amendes et de coûteuses fermetures.
Début mars, 21 mineurs sont morts lors d'un accident dans une houillère de Machang dans la province de Guizhou (sud-ouest de la Chine). 58 personnes avaient cependant réussi à rejoindre la surface, échappant à l'explosion du grisou, selon Xinhua.
PEKIN - Aucun survivant n'avait été retrouvé 28 heures après que 83 mineurs ont été ensevelis dans un important glissement de terrain au Tibet, malgré d'importants moyens de recherche, ont indiqué samedi les autorités chinoises.
Les sauveteurs n'ont toujours pas trouvé de survivants ou de corps, ont annoncé lors d'une conférence de presse les autorités citées par l'agence Chine nouvelle. Un pan de terrain de trois kilomètres de long a dévalé une pente dans une zone d'exploitation minière, ensevelissant 83 mineurs dans le comté de Maizhokunggar, à l'est de Lhassa, la capitale régionale du Tibet.
L'éboulement a eu lieu à 06H00 vendredi (22H00 GMT).
Des centaines de secouristes engagés sur un terrain difficile, à haute altitude, tentaient de retrouver des survivants dans les quelque deux millions de mètres cube de terre qui ont recouvert le campement des mineurs.
Le nouveau président chinois Xi Jinping et le nouveau premier ministre Li Keqiang ont demandé le maximum d'efforts pour sauver les victimes, selon Chine nouvelle.
Les régions montagneuses du Tibet sont sujettes à des glissements de terrains qui peuvent être aggravés par des activités minières
Cet incident intervient après une action de piratage similaire contre une des pages Facebook de militantes Femen Tunisie. Après la diffusion sur Internet de photos de deux jeunes Tunisiennes seins nus qui a fait scandale dans ce pays, les pirates avaient publié sur cette page des vidéos présentant des sourates du Coran, des images illustrant la profession de foi de l’islam. Les féministes connues pour leurs actions seins nus soupçonnent encore des fondamentalistes.
« Femen prévient ses adversaires islamistes de l’inutilité de leurs tentatives de retarder une nouvelle révolution », a déjà prévenu le mouvement.
"Les secours se poursuivent, mais nous avons peu d'espoir de retrouver quiconque vivant", a expliqué le préfet, 24 heures après l'effondrement de l'immeuble qui a, selon lui, enseveli entre 60 et 70 personnes, et alors qu'aucun survivant n'a été retrouvé depuis vendredi après-midi.
"A partir de maintenant, les relations inter-coréennes sont en état de guerre et toutes les questions entre les deux Corées seront traitées selon un protocole de temps de guerre", a déclaré la Corée du Nord dans un communiqué commun attribué à tous les corps du gouvernement et institutions.
Nouvelle menaces "sérieuses"
"La situation prévalant de longue date selon laquelle la péninsule coréenne n'est ni en guerre ni en paix est terminée", indique le communiqué diffusé par l'agence de presse officielle nord-coréenne Korean Central News Agency (KCNA).L'annonce de Pyongyang constitue la dernière en date d'une série de menaces du Nord qui ont été accueillies par de sévères mises en garde de la Corée du Sud et des Etats-Unis et nourrissent des inquiétudes dans le monde sur une situation risquant d'échapper à tout contrôle.
Les Etats-Unis ont aussitôt déclaré qu'ils prenaient ces nouvelles menaces "au sérieux".
"Nous avons vu les informations sur un nouveau communiqué non constructif de la Corée du Nord. Nous prenons ces menaces au sérieux et restons en relations étroites avec notre allié sud-coréen", a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité, à la Maison Blanche.
Les deux Corées techniquement déjà en guerre
Les deux Corées sont actuellement toujours techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée de 1950-53 s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix.Le Nord avait annoncé ce mois-ci qu'il annulait l'armistice et les autres traités bilatéraux de paix signés avec Séoul pour protester contre les exercices militaires conjoints de la Corée du Sud et des Etats-Unis.
"Ce n'est pas vraiment une nouvelle menace - seulement un élément dans une série de menaces de provocation", a réagi le ministère de l'Unification sud-coréen dans un communiqué.
Le ministère de la Défense du Sud a ajouté qu'aucun mouvement de troupe particulier n'avait été observé près des frontières.
L'annulation du cessez-le-feu ouvre théoriquement la voie à une reprise des hostilités, mais selon les observateurs, ce n'est pas la première fois que la Corée du Nord annonce la fin de l'armistice.
L'armistice a été approuvé par l'assemblée générale des Nations unies et à la fois l'ONU et la Corée du Sud ont rejeté le retrait unilatéral de cet accord par le Nord.
Vers un affrontement concret ?
Le communiqué du Nord avertit aussi que toute provocation militaire près des frontières terrestres ou maritimes entre le Nord et le Sud de la Corée entraînerait "une guerre totale et un conflit nucléaire".La plupart des experts estiment que ces menaces sont pure rhétorique et qu'elles n'annoncent pas un affrontement concret, mais la situation est devenue maintenant si incertaine que tout léger dérapage pourrait entraîner potentiellement une escalade rapide.
La Chine et la Russie ont demandé toutes les deux vendredi aux parties de coopérer pour prévenir une dégradation de la situation, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov exprimant une inquiétude particulière.
"Nous pouvons perdre le contrôle de la situation, elle s'engage dans la spirale d'un cercle vicieux", a déclaré Sergueï Lavrov, au cours d'une conférence de presse.
Ses avertissements venaient après l'ordre donné vendredi par le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, de lancer des préparatifs en vue de frappes de missiles visant le continent américain et les bases des Etats-Unis dans l'océan Pacifique, en réponse à des vols d'entraînement de bombardiers furtifs B-2 américains.
Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Chuck Hagel a souligné pour sa part que Washington ne se laisserait pas intimider par les menaces belliqueuses de Pyongyang et était prêt à faire face "à toute éventualité".
Depuis début mars et l'adoption de nouvelles sanctions par l'ONU à l'égard de Pyongyang après un 3e test nucléaire, la Corée du Nord a musclé ses déclarations guerrières, menaçant régulièrement Séoul et Washington de "frappes stratégiques" et de "guerre totale".
Les dernières sanctions de l'ONU ont indigné Pyongyang, qui a concentré sa colère sur les exercices militaires conjoints des Etats-Unis et de la Corée du Sud.
Alors que les tensions montaient, Washington a maintenu une position ferme, annonçant publiquement - ce qui est rare - qu'il utilisait des bombardiers furtifs B-2 et des avions capables de transporter des charges nucléaires B-52 dans ses exercices militaires avec la Corée du Sud.
Les Etats-Unis indiquent prendre au sérieux les menaces nord-coréennes
WASHINGTON - La Maison Blanche a indiqué vendredi qu'elle prenait au sérieux l'annonce de la Corée du Nord selon laquelle elle était en état de guerre contre le Sud, tout en notant que les menaces de Pyongyang n'étaient pas inhabituelles.
Nous avons vu les informations sur un nouveau communiqué non constructif de la Corée du Nord. Nous prenons ces menaces au sérieux et restons en relations étroites avec notre allié sud-coréen, a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité.
La Corée du Nord venait d'annoncer qu'elle entrait formellement en état guerre contre le Sud, dernière en date d'une série de déclarations provocantes au cours des dernières semaines, alimentant des inquiétudes internationales sur la situation dans la péninsule coréenne.
Pyongyang a aussi averti que toute provocation entraînerait rapidement une escalade vers un conflit nucléaire.
Dans son communiqué, la porte-parole du Conseil national de sécurité cherche aussi à replacer la dernière annonce de la Corée du Nord dans le contexte d'une série de menaces rhétoriques du régime de Kim Jong-Un.
Nous voudrions aussi noter que la Corée du Nord a une longue histoire de rhétorique belliqueuse et de menaces et que l'annonce d'aujourd'hui est conforme à un schéma familier, a déclaré Mme Hayden, ajoutant que les Etats-Unis étaient parfaitement capables de se protéger et de protéger leurs alliés en Asie.
Nous continuons à prendre des mesures additionnelles contre la menace nord-coréenne, dont fait partie notre plan pour augmenter le nombre des avions d'interception basés sur le sol américain ainsi que les radars d'avertissement et de dépistage, a-t-elle dit.
Un peu avant, le porte-parole adjoint à la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à des journalistes: nous nous coordonnons de manière très proche non seulement avec nos alliés, mais aussi avec la Russie et la Chine qui sont aussi très désireuses de trouver une solution pacifique à la situation.
Birmanie : le bilan des violences religieuses monte à 43 morts
AFP
Le bilan des violences religieuses entre bouddhistes et musulmans qui avaient commencé il y dix jours en Birmanie est montré à 43 morts, a indiqué la presse d'Etat samedi.
Plus de 1.300 maisons et autres bâtiments ont été brûlées, laissant 11.376 personnes sans abris, a précisé le quotidien New Light of Myanmar.
Au total, 68 personnes ont été arrêtées en lien avec 163 incidents de violences dans 15 communes, a-t-il ajouté.
Le journal n'a pas précisé où les nouvelles victimes avaient été tuées.
Le précédent bilan faisant état de 40 morts uniquement à Meiktila, ville du centre du pays où les violences avaient éclaté le 20 mars après une querelle entre un commerçant musulman et des clients.
Des quartiers entiers et des mosquées étaient partis en fumée, tandis que des corps calcinés gisaient dans les rues, placées sous la coupe d'émeutiers dont des moines bouddhistes. L'armée avait finalement repris le contrôle samedi dernier.
Des violences anti-musulmans se sont ensuite étendues à d'autres localités, notamment dans une vaste région au nord de Rangoun où des mosquées ont été détruites.
La situation semble s'être calmée depuis le discours solennel à la télévision jeudi soir du président Thein Sein, qui a assuré que les efforts des "extrémistes religieux" pour semer la haine ne seraient "pas tolérés".
"Je n'hésiterai pas à faire usage de la force en dernier recours pour protéger les vies et les biens", avait-il ajouté, appelant les forces de police à agir avec fermeté et promettant que les auteurs de violences seraient poursuivis.
La Birmanie enchaîne les réformes depuis le départ de la junte militaire il y a deux ans, mais ces événements, qui ont mis en lumière une tension préoccupante entre bouddhistes et musulmans, constituent un défi de tout premier ordre pour le nouveau régime.
En 2012 déjà, des affrontements entre bouddhistes de la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient fait plus de 180 morts et 125.000 déplacés dans l'ouest.
Plus de 1.300 maisons et autres bâtiments ont été brûlées, laissant 11.376 personnes sans abris, a précisé le quotidien New Light of Myanmar.
Au total, 68 personnes ont été arrêtées en lien avec 163 incidents de violences dans 15 communes, a-t-il ajouté.
Le journal n'a pas précisé où les nouvelles victimes avaient été tuées.
Le précédent bilan faisant état de 40 morts uniquement à Meiktila, ville du centre du pays où les violences avaient éclaté le 20 mars après une querelle entre un commerçant musulman et des clients.
Des quartiers entiers et des mosquées étaient partis en fumée, tandis que des corps calcinés gisaient dans les rues, placées sous la coupe d'émeutiers dont des moines bouddhistes. L'armée avait finalement repris le contrôle samedi dernier.
Des violences anti-musulmans se sont ensuite étendues à d'autres localités, notamment dans une vaste région au nord de Rangoun où des mosquées ont été détruites.
La situation semble s'être calmée depuis le discours solennel à la télévision jeudi soir du président Thein Sein, qui a assuré que les efforts des "extrémistes religieux" pour semer la haine ne seraient "pas tolérés".
"Je n'hésiterai pas à faire usage de la force en dernier recours pour protéger les vies et les biens", avait-il ajouté, appelant les forces de police à agir avec fermeté et promettant que les auteurs de violences seraient poursuivis.
La Birmanie enchaîne les réformes depuis le départ de la junte militaire il y a deux ans, mais ces événements, qui ont mis en lumière une tension préoccupante entre bouddhistes et musulmans, constituent un défi de tout premier ordre pour le nouveau régime.
En 2012 déjà, des affrontements entre bouddhistes de la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient fait plus de 180 morts et 125.000 déplacés dans l'ouest.
Italie : le président Napolitano annonce qu'il ne démissionnera pas
L'hypothèse de sa démission était évoquée par toute la presse quotidienne samedi matin, au lendemain de l'échec de consultations menées par le chef de l'Etat auprès des principaux partis de la Péninsule.
Giorgio Napolitano - AFP
Le président italien Giorgio Napolitano n'exclut pas de démissionner immédiatement pour permettre la tenue de nouvelles élections et sortir le pays de l'impasse politique, a déclaré samedi une personne au fait du dossier.
« L'idée est sur la table parmi beaucoup d'autres », a confié ce responsable. Le chef de l'Etat, qui devrait s'exprimer dans les prochaines heures sur la situation, « ne souhaite pas maintenir le pays dans l'incertitude », ajouté cette source.
Les élections législatives des 24 et 25 février ont accouché d'un parlement bloqué et les discussions exploratoires en vue de la formation d'un gouvernement ont échoué.
Or la constitution italienne interdit au président de la République de dissoudre le parlement dans les derniers mois de son mandat. Celui de Giorgio Napolitano, qui est âgé de 87 ans, s'achève normalement le 15 mai.
L'hypothèse de sa démission est évoquée par toute la presse quotidienne samedi matin, au lendemain de l'échec de consultations menées par le chef de l'Etat auprès des principaux partis de la Péninsule.
Cette fuite pourrait viser uniquement à faire pression sur les responsables politiques afin qu'ils rapprochent leurs positions, mais celles-ci sont tellement éloignées que l'espoir d'une solution sans nouvelles élections s'est aujourd'hui largement évanoui.
Le chef du centre gauche Pier Luigi Bersani, dont le Parti démocrate allié au parti SEL (Gauche-Ecologie-Liberté) contrôle la Chambre des députés mais n'a pas de majorité au Sénat, n'a pas obtenu cette semaine de soutiens suffisants pour pouvoir envisager de former un gouvernement.
Il rejette l'idée d'un « governissimo » avec la droite de l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, qui réclame le droit de nommer le successeur de Giorgio Napolitano.
Féroce bataille entre les trois grands blocs politiques
La droite berlusconienne rejette de son côté l'hypothèse d'un nouveau gouvernement formé de technocrates comme le cabinet sortant de Mario Monti.
Le grand vainqueur des législatives, le Mouvement Cinq Etoiles de l'humoriste contestataire Beppe Grillo, devenu le premier parti de la Péninsule en terme de voix, exclut quant à lui de soutenir un gouvernement qu'il ne dirigerait pas lui-même, même s'il est loin de la majorité en nombre de sièges.
En cas de démission de Napolitano, un nouveau président devrait être élu par les deux chambres du parlement ainsi que des représentants des régions, ce qui augure encore d'une féroce bataille entre les trois grands blocs politiques.
Si le nouveau président finalement élu décidait de dissoudre le parlement, de nouvelles élections devraient être organisées dans un délai de 45 à 70 jours.
Les derniers sondages suggèrent que Berlusconi, éjecté du siège de président du Conseil par la crise de la dette en novembre 2011, poursuit sa remontée dans l'opinion.
Selon une enquête de l'institut SWG, l'alliance de centre droit entre le Peuple de la liberté de Berlusconi et la Ligue du Nord obtiendrait 32,5% des voix en cas de nouveau vote, contre 29,6% au centre gauche et 24,8% au Mouvement Cinq Etoiles.
Ces sondages pourraient inciter Berlusconi à parier sur des élections rapides, même si un nouveau scrutin sans modification de la loi électorale risquerait d'aboutir encore à une impasse.
SOURCE REUTERS
ECONOMIE
Le Medef, la taxe à 75%, EADS, Kem One... : les 10 actus industrielles de la semaine
Par Astrid Gouzik
Semaine mouvementée au Medef et pour Laurence Parisot ! Après le vote du conseil exécutif, la patronne des patrons a dû se résoudre à renoncer à un éventuel troisième mandat à la tête de l'organisation. Elle a partagé la scène industrielle cette semaine avec François Hollande, qui lors d'une interview sur France 2, a fait plusieurs annonces essentielles. Il a notamment précisé les modalités de la contribution des entreprises à la taxe de 75%.
Pas de troisième mandat pour Laurence Parisot
Le conseil exécutif l'a annoncé le jeudi 28 mars. La réforme des statuts du Medef, initiée par Laurence Parisot et proposée par le comité statutaire, n'aura pas lieu. L'actuelle présidente du Medef ne pourra pas se présenter pour effectuer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale. Le conseil a donc sifflé la fin de la récréation, comme le demandait la veille Bernard Gaud, président du Medef Rhône Alpes. La course à la présidence peut désormais commencer. Dans un sondage réalisé par L'Usine Nouvelle, c'est Pierre Gattaz qui apparait comme le favori des indsutriels.
Le grand oral de François Hollande sur France 2
Interviewé sur France 2 jeudi 28 mars, le président de la République a évoqué plusieurs sujets brûlants... Suffisant pour réveiller quelques polémiques. Il a notamment confirmé que les entreprises seraient mises à contribution, pour la part des salaires supérieure à un million d'euros, dans le cadre de la taxe à 75 % promise lors de la campagne présidentielle. Il a toutefois éteint la polémique concernant le budget de la Défense. Il a par ailleurs promis un "choc de simplification" pour les démarches administratives des entreprises.
Nouvelle organisation pour EADS
Les actionnaires d'EADS ont adopté, mercredi 27 mars, chacune des quinze résolutions qui leur étaient proposées, à une très large majorité, nous apprend l'AFP. Parmi les décisions importantes acceptées : le pacte d'actionnaires est dissous, les trois Etats fondateurs que sont la France, l'Allemagne et l'Espagne ne disposent plus d'un droit de veto sur les décisions stratégiques, les groupes industriels Lagardère et Daimler se retirent du capital.
Kem One placé en redressement judiciaire
Confronté à d'importantes difficultés financières, le groupe Kem One a finalement été placé en redressement judiciaire pour une durée d'observation de six mois. L'administrateur judiciaire nommé, Me Bruno Sapin, aura pour mission "l'administration entière de l'entreprise". Plus de la moitié des 2 600 salariés de Kem One SAS, né après la reprise du pôle vinylique d’Arkema, sont concernés par cette procédure judiciaire. Un nouveau dossier chaud sur le bureau d'Arnaud Montebourg...
Nouvelle hausse du chômage en février
Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté pour le 22e mois consécutif en France en février et n'est plus qu'à quelques milliers d'unités du record établi en janvier 1997, selon les chiffres publiés mardi par le ministère du Travail. Selon le directeur du centre d'études sur l'emploi, Jean-Louis Dayan, cette augmentation est due à l'absence de croissance et la mauvaise conjoncture actuelle en Europe ainsi qu'une série de facteurs aggravants comme le recul de l'âge de la retraite.
La plus grosse cyber-attaque de l'histoire d'Internet ?
Jeudi 28 mars, la toile s'émouvait de ce qui était déjà qualifié de "cyber-attaque la plus importante de l'histoire d'Internet". Elle aurait provoqué un ralentissement du trafic internet au niveau mondial. Et pourtant... Il n'en existe aucune trace tangible ! Sur les tableaux de bord du cloud Amazon qui gère un trafic conséquent sur Internet, tous les indicateurs sont au vert, même en Europe où le conflit se déroule.
Veolia Transdev revoit sa stratégie... et son nom
Le groupe l'a annoncé le mardi 26 mars : Veolia Transdev devient Transdev. Cela confirme l’échec de la fusion avec Veolia imposée par deux hommes dès 2009 : Henri Proglio, alors PDG de Veolia Environnement, et Nicolas Sarkozy, le président de la République de l’époque. Elle s’était concrétisée officiellement en mars 2011. Par ailleurs, pour réduire son endettement, Transdev va procéder à un grand nombre de ventes d’actifs en Europe, puisqu’il réduit la voilure de 27 à 17 pays.
Michelin : deux syndicats signent un accord cadre de compétitivité
Pour se préparer à une éventuelle baisse de ses activités en France, Michelin a annoncé lundi 25 mars avoir signé un accord cadre de compétitivtié avec la CFDT et la CFE-CGC. Cet accord, d'une durée de trois ans, doit permettre de "gérer le plus sereinement possible les baisses d'activités", a expliqué une porte-parole du fabricant de pneumatiques à l'AFP, alors que toutes les usines du groupe en France ne tournent pas à plein.
Louis Gallois fait le point sur le Pacte pour la compétitivité
Dans un entretien accordé à L'Usine Nouvelle, le commissaire général à l’investissement et ancien patron d’EADS, Louis Gallois, plaide pour que les 35 mesures du Pacte pour la compétitivité, inspirées de son rapport, soient appliquées. Au menu : investissements d'avenir, crédit d'impôt compétitivité, et sa nouvelle place au sein du conseil d'aministration de PSA.
Fessenheim... et les autres ?
"Pourquoi seulement moi ?" C’est l’appel qu’ont projeté des membres de Greenpeace sur le mur du réacteur de la centrale de Fessenheim, ce jeudi 28 mars. De quoi attirer l’attention sur une étude de l’ONG invitant à fermer 5 centrales en France.
Astrid Gouzik
Chypre : les 3 fautes de l'Europe
Même si elle a fini par trouver une solution, l'Union européenne a commis des erreurs majeures qui révèlent une faille structurelle dans la zone euro... Explications.
Des manifestants anti-sauvetage à Nicosie le 24 mars 2013 (Petros Karadjias/AP/SIPA).
C'est un tout petit pays. Une économie qui ne pèse pas plus lourd dans la zone euro que le Limousin ou qu'une entreprise moyenne du CAC 40. Un poids si léger que Chypre intéressait bien plus les diplomates - en raison de sa moitié turque - que les économistes de Bruxelles. Ces derniers ont été trop longtemps convaincus que ses problèmes financiers pouvaient attendre, qu'ils étaient suffisamment ténus, à l'échelle de l'Europe, pour être réglés sans histoire. Grave erreur. En explosant, la crise chypriote joue un rôle de révélateur. Comme sur un tirage photo, les défauts de construction de la zone euro apparaissent, un à un. Les réformes adoptées - ou en cours d'adoption - peuvent-elles améliorer le fonctionnement futur de l'Union monétaire ? Ou l'euro est-il une folle construction ?
1. Zéro pilote
Samedi 16 mars, les Chypriotes ont appris, en allumant leur radio, que leurs banques allaient être sauvées mais qu'on prélèverait sur leurs comptes 6,75% jusqu'à 100.000 euros et 9,9% au-delà. La décision a été prise après une longue nuit de négociations à Bruxelles. Stupeur ! Qui a bien pu décider cela ? L'Europe n'avait-elle pas promis de protéger les dépôts bancaires jusqu'à 100.000 euros ? A Nicosie, c'est la panique. Les gens font la queue aux distributeurs, se massent devant les banques fermées, puis finissent par manifester devant le Parlement, en accusant l'Europe. Dans les autres capitales, on s'interroge : si cela arrive à Chypre, est-ce que cela peut nous arriver à nous ?A l'autre bout du fil, à Bruxelles, personne... Personne pour expliquer comment le plan d'aide a été conçu. Personne pour rassurer les Chypriotes sur l'avenir de leurs banques. Personne pour leur dire qu'on leur demande un effort immédiat pour leur éviter un plan de rigueur interminable à la grecque. Personne non plus pour dire aux autres Européens qu'ils ne risquent rien à ce stade. C'est bien le problème de l'Europe. Et il n'est pas nouveau. En 1973 déjà, l'Américain Henry Kissinger ironisait :"L'Europe ? Quel numéro de téléphone ?"
Pis, de Nicosie à Bruxelles, les accusations fusent de toute part. Certains voient derrière ce plan la dureté des Allemands et du FMI, qui ne veulent plus dépenser d'argent, d'autres pointent le doigt sur la Commission, qui a proposé la taxe sur les dépôts, d'autres encore dénoncent l'inconséquence du président chypriote, Nikos Anastasiadis...
Le président néerlandais de l'Eurogroupe (le conseil des ministres des Finances de la zone euro), Jeroen Dijsselbloem, finira par faire son mea culpa devant le Parlement européen. "Je n'ai pas empêché la taxe sur les petits dépôts, parce que c'était un compromis", a-t-il reconnu en s'excusant pour sa mauvaise communication. Et le président chypriote ne démentira pas avoir voulu taxer les petits comptes bancaires pour ménager les "nouvorichi" russes qui font tourner son économie... Cette fois-là, ses partenaires n'ont pas pu lui faire entendre raison, même en mettant 10 milliards d'euros sur la table ! Y a-t-il un patron en Europe ? "L'Europe n'est pas un jardin d'enfants. C'est un groupe d'Etats souverains. Il n'y a pas une maîtresse qui dicte à chacun ce qu'il doit faire", rappelle-t-on à Berlin.
- Ce qui va changer
2. Zéro anticipation
Sur les écrans radar de Bercy, Chypre clignote en rouge depuis longtemps. L'alerte n'est pas apparue la semaine dernière, loin s'en faut ! Ramon Fernandez, le directeur du Trésor, et toutes les équipes qui travaillent sur la crise à travers l'Europe savaient que les banques chypriotes ne pourraient pas résister à l'effondrement de l'économie grecque. Ces établissements financiers détenaient des créances sur l'Etat hellénique, mais aussi sur les investisseurs immobiliers. La seule restructuration de la dette grecque leur a coûté plus de 4 milliards d'euros (un quart de leur PIB, la richesse produite en un an). Au bout du compte, il faut 17 milliards pour les recapitaliser et soulager l'économie chypriote.C'est peu à l'échelle européenne (0,2% du PIB de la zone euro), mais énorme pour Nicosie : 100% du PIB de cette moitié d'île de 862.000 habitants. Car, en quelques années, les banques chypriotes ont beaucoup grossi. L'Etat ne peut pas les sauver seul. En juin 2012, Nicosie demande officiellement de l'aide à l'Europe. Une équipe de la troïka (Commission, BCE et FMI) se constitue pour étudier la question. Ironie de l'histoire, au même moment, Chypre prend la présidence de l'Union européenne, qui tourne tous les six mois.
Pourquoi a-t-on attendu neuf mois pour traiter le problème ? Pour une raison politique d'abord. Le président chypriote de l'époque, Dimitris Christofias, a fait de la résistance. A six mois de l'élection présidentielle, alors qu'il occupait la présidence de l'Union, ce communiste n'avait pas envie d'infliger à son pays une cure d'austérité à la grecque, avec son incontournable potion libérale (privatisations et réforme du marché du travail). Proche de Moscou, il a appelé son grand allié, jouant sur deux tableaux.
Pendant ce temps, les équipes d'Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, accaparées par le dossier grec, ont laissé traîner Chypre. "On s'en occupera après l'élection",murmurait-on à Bruxelles et dans toutes les capitales de la zone euro. Il y avait aussi une raison technique à cette tergiversation. "Les experts qui se penchaient sur le dossier étaient comme des artificiers devant une bombe hypersensible, risquant de faire exploser toute l'économie à tout moment", constate un diplomate français. Et c'est bien ce qui s'est passé. L'Europe est-elle condamnée à se laisser dépasser par les événements ?
- Ce qui va changer
3. Zéro contrôle
Si le président Nikos Anastasiadis a décidé de taxer tous les dépôts bancaires et pas seulement ceux de plus de 100.000 euros, ce n'était pas tant pour protéger les capitaux accumulés à Nicosie ou Limassol par les Russes ou les mafias d'Europe centrale que pour sauver son économie : 40% de l'activité à Chypre dépend du secteur bancaire. Si les capitaux étrangers quittent l'île, que deviendra-t-elle ?Face à la crise, les ministres des Finances de la zone euro sont contraints de se poser la question. Mais n'auraient-ils pas dû le faire beaucoup plus tôt ? Chypre est entrée dans l'Union européenne en 2004. L'île était déjà connue pour être peu regardante sur l'origine des capitaux. En 2008, lorsqu'elle a adopté l'euro, a-t-on vérifié que cela avait changé ? Réponse de la Commission : "Le pays respectait tous les critères de Maastricht, en termes de déficit, de dette et d'inflation." Et, comme le constate Daniel Lebègue, président de Transparency International France, "à ce moment-là on n'accordait pas autant d'importance aux règles anti-blanchiment, à la coopération fiscale..."
Une fois Chypre dans l'euro, tout s'est accéléré : la petite île coupée en deux offrait un quarté gagnant aux détenteurs de capitaux, même d'origine obscure : sécurité juridique, monnaie forte, taux d'intérêt élevés (entre 5 et 7% !) et secret bancaire inflexible. Soit la discrétion assurée... L'argent a afflué au point de déséquilibrer complètement l'économie, sans que personne s'en émeuve vraiment. Il a fallu attendre un rapport des services secrets allemands et la colère du SPD, le parti socialiste outre-Rhin, pour que la pression monte et que le président Anastasiadis finisse par accepter en mars un audit sur le blanchiment.
Mais les Chypriotes contre-attaquent déjà, en montrant du doigt d'autres pays, comme le Luxembourg où la sphère financière est aussi hypertrophiée. Un banquier, non chypriote, souligne, lui, l'hypocrisie des Européens : "Combien y a-t-il de capitaux russes à Londres ou à Vienne ?" Et si la BCE a bloqué l'entrée de la Bulgarie dans la zone euro, la Roumanie ou la Lettonie sont toujours candidates. Peut-être faudrait-il démontrer que la zone euro fait respecter les règles concernant le blanchiment, avant de poursuivre l'élargissement...
- Ce qui va changer
Une solution in extremis Sur le fil, dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 mars, le gouvernement chypriote et les ministres des Finances de la zone euro se sont accordés sur un plan de sauvetage. Une potion amère. La banque Laiki, la deuxième du pays, va être fermée et coupée en deux, avec une « bonne » banque d'un côté et une « mauvaise » banque de l'autre. La partie saine sera apportée à sa concurrente, la Bank of Cyprus. Pour éponger les pertes et consolider cette dernière, il faut trouver 5,8 milliards d'euros. Tous les dépôts au-dessus de 100 000 euros de la banque Laiki seront donc mis à contribution, ainsi que ceux de la Bank of Cyprus. Les gros déposants - notamment russes risquent donc, au bout du compte, de perdre entre 20 et 40% de leur mise, mais les petits seront protégés. Ce plan n'a pas besoin d'être approuvé par le Parlement, qui a déjà voté les lois nécessaires. Son avantage par rapport à la taxe sur les gros dépôts que proposait l'Eurogroupe ? Il épargne une partie du système bancaire. Les banques chypriotes, de nouveau soutenues par la Banque centrale européenne (BCE), devaient reprendre leur activité, après dix jours de fermeture. Avec tout de même des mesures pour limiter la fuite des capitaux. |
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Petroplus : quatre candidats, dont deux nouveaux, en lice pour la reprise
Quatre candidats sont désormais en lice pour la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, parmi lesquels deux sociétés qui ne s'étaient pas manifestées auparavant, un énième rebondissement dans la saga tourmentée de cette usine de 470 salariés.
photo : Charly Triballeau, AFP
Deux des dossiers déposés vendredi émanent de groupes qui avaient déjà présenté des offres : le panaméen NetOil et la société pétrolière libyenne Murzuq Oil. En revanche, cette dernière n'est plus associée au groupe suisse Terrae international, avec lequel elle avait pourtant bâti une offre conjointe début mars.
S'y ajoutent deux nouveaux candidats : la société Oceanmed Seasky System Limited, basée à Hong Kong et GTSA, une firme luxembourgeoise, selon Petroplus, qui n'a pas donné davantage de précisions sur ces groupes.
Ces quatre dossiers "seront examinés attentivement pendant le week-end", a indiqué Petroplus dans un communiqué, en précisant que "le juge commissaire et les administrateurs judiciaires indiqueront au plus tard mardi 2 avril à 12 heures" si l'un ou plusieurs d'entre eux peuvent constituer "une offre permettant de saisir le tribunal d'une demande d'audience".
La date-limite de dépôt des dossiers avait été fixée à ce vendredi.
Le sort de la raffinerie de Petit-Couronne, placée en liquidation judiciaire dans la foulée de l'effondrement de sa maison-mère en Suisse, a connu de multiples coups de théâtre.
Début février, les cinq offres de reprise présentées à l'époque, celles du suisse Terrae et de l'égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat International - jugées sérieuses par le ministère du Redressement productif - de la chypriote FJ Energy Group, de Murzuk Oil et de NetOil, avaient été déclarées "non recevables en l'état" par le tribunal de commerce, plongeant les 470 salariés dans le désarroi et l'angoisse.
Un mois plus tard, le 8 mars, c'est la société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat International qui renonce à son projet de reprise, compte tenu de "la grande complexité" du dossier, infligeant au passage un véritable camouflet au gouvernement français qui comptait beaucoup sur cet investisseur.
Aucun des majors du secteur tels ExxonMobil, Total, BP ou Shell ne s'est intéressé à la raffinerie de Petit-Couronne, ancienne et de taille moyenne, avec sa capacité de distillation de 150.000 barils par jour. Ils estiment qu'investir dans l'achat d'une raffinerie en Europe n'a guère de sens tant les marges sont faibles et la concurrence des produits importés forte.
La recherche d'un repreneur s'effectue alors que des négociations sont engagées entre direction et syndicats pour élaborer un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
Ouverte en 1929, la raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Placée depuis en liquidation judiciaire, elle a obtenu un sursis jusqu'au 16 avril.
DIVERS
Euromillions : un Français gagne 132 millions d'euros
Un joueur français a décroché, vendredi soir, la somme de 132 millions d'euros au tirage de l'Euromillions. On ne sait pas encore dans quel département a été validé le ticket gagnant. C'est la plus grosse somme remportée à l'heure actuelle en 2013, et la cinquième plus grosse cagnotte de l'histoire de la loterie.
Les joueurs ont une chance sur 116 millions de cocher les sept bons numéros © Maxppp
On est encore loin des 190 millions d'euros remportés par un joueur britannique le 10 août 2012. Mais la somme décrochée vendredi soir à l'Euromillions par un joueur français vient se classer au cinquième rang des plus gros gains de tous les temps. En cochant les sept bons numéros, ce joueur a remporté la somme exacte de 132.486.744 euros.
Une somme équivalente à 3,3 tonnes d'or, qui est le troisième plus gros gain français, après les cagnottes de 169 millions et 162 millions d'euros, décrochées respectivement en novembre 2012 et en septembre 2011.
La Française des jeux, qui organise la loterie en France, annoncera le nom du département où a été validé le billet gagnant en début de semaine prochaine. L'heureux gagnant dispose désormais de 60 jours pour se faire connaître des services de la Française des jeux.
Un coup de grison emporte 28 mineurs en Chine
Le Monde.fr
Un coup de grisou a entraîné la mort de 28 personnes, vendredi, dans la mine de charbon de Babao sur le site de Baishan, au nord-est de la Chine. Des autorités locales citées samedi 30 mars par l'agence officielle Xinhua (Chine nouvelle), treize autres mineurs ont été secourus et les opérations de sauvetage sont désormais terminées. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.
Par ailleurs, une importante opération de recherche pour secourir 83 mineurs ensevelis n'avait toujours pas réussi samedi à localiser de survivant, plus d'un jour après un gigantesque glissement de terrain au Tibet.La mine de Baishan appartient à la compagnie houillère étatique du Tonghua Mining Group, a indiqué Xinhua. La Chine est le plus gros consommateur mondial de charbon, s'appuyant sur cette énergie fossile pour 70 % de ses besoins énergétiques, toujours croissants.
Les mines chinoises sont connues pour être parmi les plus meurtrières au monde, à cause notamment d'une réglementation laxiste, de la corruption et de leur mauvais fonctionnement. La sécurité est d'autant plus souvent négligée par les propriétaires cherchent à en tirer un bénéfice rapide. Pour lutter contre ces excès, Pékin a assuré l'année dernière vouloir fermer plus de 600 petites mines de charbon considérées comme plus dangereuses que les grandes.
MOINS D'ACCIDENTS
Les efforts pour améliorer la sécurité dans les mines de charbon chinoises ont permis de considérablement abaisser le nombre des accidents ces dernières années. 1 384 mineurs ont ainsi perdu la vie en 2012 contre 1 973 en 2011, selon les dernières statistiques officielles. Mais les défenseurs des droits des travailleurs affirment que les chiffres réels sont bien plus élevés, les sociétés minières achetant le silence des familles des victimes afin d'éviter des amendes et de coûteuses fermetures.
Début mars, 21 mineurs sont morts lors d'un accident dans une houillère de Machang dans la province de Guizhou (sud-ouest de la Chine). 58 personnes avaient cependant réussi à rejoindre la surface, échappant à l'explosion du grisou, selon Xinhua.
Chine: toujours pas de survivants retrouvés parmi 83 mineurs ensevelis
PEKIN - Aucun survivant n'avait été retrouvé 28 heures après que 83 mineurs ont été ensevelis dans un important glissement de terrain au Tibet, malgré d'importants moyens de recherche, ont indiqué samedi les autorités chinoises.
Les sauveteurs n'ont toujours pas trouvé de survivants ou de corps, ont annoncé lors d'une conférence de presse les autorités citées par l'agence Chine nouvelle. Un pan de terrain de trois kilomètres de long a dévalé une pente dans une zone d'exploitation minière, ensevelissant 83 mineurs dans le comté de Maizhokunggar, à l'est de Lhassa, la capitale régionale du Tibet.
L'éboulement a eu lieu à 06H00 vendredi (22H00 GMT).
Des centaines de secouristes engagés sur un terrain difficile, à haute altitude, tentaient de retrouver des survivants dans les quelque deux millions de mètres cube de terre qui ont recouvert le campement des mineurs.
Le nouveau président chinois Xi Jinping et le nouveau premier ministre Li Keqiang ont demandé le maximum d'efforts pour sauver les victimes, selon Chine nouvelle.
Les régions montagneuses du Tibet sont sujettes à des glissements de terrains qui peuvent être aggravés par des activités minières
Les Femen encore piratées
Parti d'Ukraine, le mouvement Femen a acquis ces derniers mois une dimension internationale avec ses manifestantes aux seins nus, qui incarne pour certains une nouvelle forme de féminisme dénonçant pêle-mêle la prostitution et les atteintes à la démocratie. ( (AFP/Sergei Supinsky.) )
Cet incident intervient après une action de piratage similaire contre une des pages Facebook de militantes Femen Tunisie. Après la diffusion sur Internet de photos de deux jeunes Tunisiennes seins nus qui a fait scandale dans ce pays, les pirates avaient publié sur cette page des vidéos présentant des sourates du Coran, des images illustrant la profession de foi de l’islam. Les féministes connues pour leurs actions seins nus soupçonnent encore des fondamentalistes.
« Femen prévient ses adversaires islamistes de l’inutilité de leurs tentatives de retarder une nouvelle révolution », a déjà prévenu le mouvement.
leparisien.fr
Un A321 sort de la piste à l’aéroport de Lyon
Un A321 transportant 181 personnes a fait une sortie de piste vendredi soir à son atterrissage à l’aéroport de Lyon/Saint-Saint-Exupéry, sans faire de blessés, mais provoquant la suspension de tous les vols.
En revanche l’aéroport n’était pas fermé.
L’incident s’est produit lors de l’atterrissage à 20h50 de l’A321 de la compagnie Air Méditerranée en provenance de Dakar (Sénagal) et qui avait fait escale à Agadir (Maroc). Il transportait 181 personnes dont 7 membres d’équipage. Pour une raison encore inconnue, l’avion est sortie de la piste n°B, en «allant au delà du seuil de la piste sur environ 300 mètres».
De gros moyens de secours ont été déployés, impliquant une centaine de personnes dont le Samu, la police aux frontières, les pompiers de l’aéroport et des pompiers du Rhône notamment.
Il n’y a pas eu de blessés mais sept personnes ont été choquées et examinées par le Samu, a ajouté le préfet.
Les passagers ont pu quitter l’aéroport. Et ceux qui n’avaient pu récupérer des biens personnels dans la soute seront hébergés pour la nuit.
L’équipage était actuellement entendu par la Gendarmerie des transports aériens (GTA) et le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA), chargés de l’enquête.
L’origine de l’accident était encore inconnue et l’avion s’est retrouve embourbé dans la boue. «Il va falloir des moyens lourds pour le dégager», a encore indiqué le préfet. Un épais brouillard s’étant en plus abattu sur l’aéroport et région lyonnaise.
En revanche l’aéroport n’était pas fermé.
L’incident s’est produit lors de l’atterrissage à 20h50 de l’A321 de la compagnie Air Méditerranée en provenance de Dakar (Sénagal) et qui avait fait escale à Agadir (Maroc). Il transportait 181 personnes dont 7 membres d’équipage. Pour une raison encore inconnue, l’avion est sortie de la piste n°B, en «allant au delà du seuil de la piste sur environ 300 mètres».
De gros moyens de secours ont été déployés, impliquant une centaine de personnes dont le Samu, la police aux frontières, les pompiers de l’aéroport et des pompiers du Rhône notamment.
Il n’y a pas eu de blessés mais sept personnes ont été choquées et examinées par le Samu, a ajouté le préfet.
Les passagers ont pu quitter l’aéroport. Et ceux qui n’avaient pu récupérer des biens personnels dans la soute seront hébergés pour la nuit.
L’équipage était actuellement entendu par la Gendarmerie des transports aériens (GTA) et le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA), chargés de l’enquête.
L’origine de l’accident était encore inconnue et l’avion s’est retrouve embourbé dans la boue. «Il va falloir des moyens lourds pour le dégager», a encore indiqué le préfet. Un épais brouillard s’étant en plus abattu sur l’aéroport et région lyonnaise.
afp
Tanzanie: 17 corps, 18 survivants retrouvés dans l'immeuble effondré
De nouveaux corps ont été retrouvés dans les décombres de l'immeuble qui s'est effondré vendredi matin à Dar es Salaam, portant le bilan provisoire à 17 morts et 18 survivants, a annoncé samedi matin à l'AFP le préfet de la région, Saidi Mecky Sadicky, alors qu'une vingtaine de personnnes sont toujours portées disparues.
"Les secours se poursuivent, mais nous avons peu d'espoir de retrouver quiconque vivant", a expliqué le préfet, 24 heures après l'effondrement de l'immeuble qui a, selon lui, enseveli entre 60 et 70 personnes, et alors qu'aucun survivant n'a été retrouvé depuis vendredi après-midi.
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