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vendredi 22 mars 2013

22032013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 
CELA POURAIT ETRE DE L'HUMOUR
 
 
 
IL FALLAIT OSER, IL A OSE
 

 
 
 
 

La défense de Nicolas Sarkozy sera difficile

ET SI ON CHANGEAIT DE SUJET

 

Tremblez pénis, la braguette remonte

 
 
Par QUENTIN GIRARD        

La braguette du danger. - Photo DR
 
Qui l’eût cru ? Un objet quotidien innocent - que l'on manipule sans y penser - si dangereux ? Non, impossible. Et pourtant, la fermeture Eclair est responsable d’environ 2 000 blessures aux parties génitales chaque année aux Etats-unis, selon une étude du département d’urologie de l’université de Californie à San Francisco.
C’est sans doute arrivé à la plupart des hommes qui lisent cet article - ils en sont les principales victimes - un moment d’inattention et/ou d’ivresse, un geste un peu trop brusque, et c’est le drame, enfin, au moins le cri strident.
Pour leur étude, les chercheurs ont recensé les données (de 2002 à 2010) du National Electronic Injury Surveillance System qui collecte les causes d’arrivées aux urgences. Au total, la fermeture à crémaillère représente 21,6% des blessures au pénis, l’âge moyen des victimes étant de 22 ans.
Si l’on rentre un peu plus dans les détails, chez la population adulte c’est même 29,8% des cas, ce qui en fait la blessure la plus courante. Chez les enfants, on tombe à 16,6%, la braguette est devancée par le siège des toilettes qui a tendance à se rabattre un peu trop violemment.
Rassurez-vous, 98% des patients qui se présentent aux urgences avec ce type de blessure ont pu être traités sur place et n’ont pas eu besoin d’intervention lourde. Deux fois seulement, il a fallu une opération chirurgicale pour retirer la braguette, lors de la période étudiée par les médecins.
Comme le précisent les auteurs, les personnes non-circoncises sont les principales victimes, le prépuce étant le plus vulnérable. Parfois le scrotum est aussi touché, mais dans moins de 1% des cas.
En neuf ans, sur 17 616 cas observés, seules cinq femmes ont été touchées dont quatre pour une rencontre non désirée entre une braguette et les lèvres externes. Et pour la dernière ? Apparemment, un des éléments de la fermeture Eclair a été utilisé comme «corps étranger» dans le vagin. Comment, pourquoi, on ne sait pas.








INSURRECTION

 

Pour Henri Guaino, le juge Gentil a "déshonoré la justice"

Le Monde.fr avec AFP
Le juge Jean-Michel Gentil, en février 2013.
Le juge Jean-Michel Gentil, en février 2013. | AFP/PATRICK BERNARD


Henri Guaino, proche de Nicolas Sarkozy, a estimé vendredi que le juge Jean-Michel Gentil avait "déshonoré la justice" en mettant en examen l'ex-chef de l'Etat pour abus de faiblesse. "Je conteste la façon dont il fait son travail", a lancé le député UMP et ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée sur Europe 1. "Je la trouve indigne, je trouve qu'il a déshonoré un homme, les institutions, la justice".

"Est-ce qu'on pouvait imaginer une qualification plus grotesque, plus insupportable ?", s'est emporté l'élu des Yvelines. "Aucun homme sensé dans ce pays ne peut imaginer un instant que Nicolas Sarkozy s'est livré sur cette vieille dame richissime à un abus de faiblesse".

"Ce serait risible si cela ne salissait pas l'honneur d'un homme qui, ayant été président de la République, entraîne dans cette salissure la France et la République elle-même", a tonné l'ancienne plume de M. Sarkozy. "Cette décision est irresponsable, elle n'a pas tenu compte des conséquences qu'elle pouvait avoir sur l'image du pays, de la République, de nos institutions", a-t-il insisté.

"Je voudrais voir le juge d'instruction venir expliquer devant les Français et leur expliquer pourquoi, sur quel fondement, à parti de quel fait précis, concret irréfutable, il a pris une décision aussi lourde de conséquences", a-t-il encore dit.
 
"LIMITES LARGEMENT FRANCHIES"
Les attaques d'Henri Guaino n'ont pas été du goût de l'union syndicale des magistrats (USM), qui envisage de poursuivre l'ancien conseiller de M. Sarkozy. "Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c'est juste illégal, a réagi Christophe Régnard, président du syndicat, sur Europe 1 vendredi matin. D'ailleurs, nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd'hui d'engager des poursuites contre monsieur Guaino et nous allons saisir aussi monsieur Bartolone, président de l'Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies. "
Le président de l'USM a également réagi à la demande d'Henri Guaino de rendre public les éléments du dossier. "C'est amusant, parce que ce sont les mêmes qui n'ont eu de cesse, dans un passé récent, de dénoncer les violations incessantes du secret de l'instruction qui viennent aujourd'hui expliquer que c'est au juge de venir expliquer publiquement ce qu'il y a dans son dossier", a-t-il ironisé.










Amina, première Femen de Tunisie, a disparu

Le Monde.fr
Amina Tyler a disparu, selon un communiqué des Femen françaises publié jeudi 21 mars.
Amina Tyler a disparu, selon un communiqué des Femen françaises publié jeudi 21 mars. | Facebook

Les Femen ont signalé jeudi la disparition d'Amina Tyler, cette lycéenne tunisienne de 19 ans qui a posé seins nus sur sa page Facebook. La jeune femme avait lancé la première page Facebook Femen-Tunisie, sur laquelle une autre Tunisienne posait également seins nus, ce qui a déclenché une grande polémique.

La page avait été attaquée mercredi soir par des pirates informatiques de la mouvance islamiste. "Grâce à Dieu nous avons piraté cette page immorale et le meilleur est à venir", est-il indiqué sur le site par le pirate qui signe du nom "Al Aangour". "La page a été piratée et si Dieu le veut ces saletés vont disparaître de Tunisie", écrit-il encore. D'autres internautes ont posté des menaces de mort visant directement Amina Tyler.
"Nous craignons pour sa vie", écrivent les activistes féministes sur leur page Facebook. Les militantes françaises de Femen "ont essayé de contacter la jeune Tunisienne, mais sans succès. Son téléphone est resté éteint".
Elles citent Adel Almi, le président de l'Association centriste pour la sensibilisation et la réforme, qui a appelé à punir la jeune femme. "Amina doit être flagellée une centaine de fois sachant que, vu l'ampleur de son péché, la jeune fille mérite la lapidation à mort", aurait-il déclaré selon le site Assabah News, tandis qu'Almi conteste avoir appelé à aller jusque-là. Une personne qui se présente comme sa tante a également renié la jeune fille dans une vidéo virulente, raconte Libération.
"Je dénonce l'islamisation radicale et la destruction des idéaux du printemps arabe, écrit Inna Schevchenko, leader du mouvement, dans une tribune publiée par le Huffington Post. Les femmes et leur courage ne céderons jamais face aux monstres barbus !"




 
 

 

POLITIQUE

 

Sarkozy mis en examen : le «choc» à l’UMP

Maïlys Charlier

  

Les réactions pleuvent quelques heures après la mise en examen de l’ancien président français pour abus de faiblesse dans le cadre de l’affaire Bettencourt.            



« Un acharnement judiciaire », « une mise en examen grotesque », « injuste », « Sarkozy ne mérite pas ça ». L’UMP accuse le coup au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. Geoffroy Didier, co-président du collectif de l’UMP « la droite forte », s’est dit ce soir «  choqué  » par «  l’acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy  ». Pour Geoffroy Didier, Nicolas Sarkozy est «  un homme parfaitement intègre  ».
Pour le député UMP Lionnel Luca, cette mise en examen est «  grotesque  ». «  La seule chance pour François Hollande en 2017 c’est d’éliminer par tous les moyens la possibilité d’une candidature du seul adversaire qui peut le battre  ! », a-t-il tweeté dans la soirée.
Ce sont des «  méthodes au relent politique évident  » que dénonce Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice. «  Je réaffirme mon amitié et mon soutien à Nicolas Sarkozy comme le font, même si cela dérange les socialistes au pouvoir, beaucoup de Français  », a-t-il souligné.
Nicolas Sarkozy «  ne mérite pas ça  », a réagi sur BFMTV la députée UMP Valérie Debord. Elle a ajouté qu’il ne semblait y avoir «  aucun élément réellement tangible  », concernant cette décision. «  Un certain nombre de personnes voudraient voir Nicolas Sarkozy à terre. Il va se défendre. Je fais confiance à Nicolas Sarkozy, je sais qu’il a une parole et que s’il dit quelque chose il n’y a pas de raison qu’il ait menti  », a déclaré Valérie Debord.
Au quotidien Le Monde, Laurent Wauquiez dit «  ne pas croire au hasard du calendrier  ». «  Cette mise en examen interdit comme par hasard la semaine où une information judiciaire est ouverte sur Jérôme Cahuzac et au moment où Nicolas Sarkozy est très populaire dans les sondages  », a déclaré l’ancien ministre.

« Grave » pour les socialistes

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche (PG), a jugé hier soir que Nicolas Sarkozy était mis en examen «  pour des motifs extrêmement graves moralement<UN>» et que «  la racine des problèmes est dans un modèle démocratique où l’argent règne sur tout  ».
David Assouline, porte-parole du Parti socialiste, a jugé jeudi soir que l’objet de la mise en examen de Nicolas Sarkozy était «  grave pour un ancien président de la République  » tout en appelant à respecter la «  présomption d’innocence  ».
Le député socialiste Olivier Faure condamne certaines réactions de droite. «  On peut défendre la présomption d’innocence de Sarkozy sans dénigrer la justice !  », a-t-il tweeté jeudi soir.










Mise en examen de Nicolas Sarkozy : un "coup de tonnerre" pour la presse

 
 
 
Le Monde.fr avec AFP 
"Sarkozy mis en examen." Le titre barrait la "une" de nombreux quotidiens nationaux et régionaux vendredi.
"Un coup de tonnerre a retenti hier soir au tribunal de grande instance de Bordeaux", écrit Renaud Lecadre en ouverture du papier consacré par Libération à la mise en examen de l'ancien chef de l'Etat. Un terme repris par Yann Marec dans le Midi libre : "C'est un coup de tonnerre." Et "Un mauvais coup pour l'homme mais aussi pour la vie politique de notre pays", ajoute-t-il.
En page intérieur, Le Parisien/Aujourd'hui en France titre "le choc" et voit "un tremblement judiciaire et politique", dans cette décision judiciaire.
"Cette mise en examen de l'ancien chef d'Etat constitue un événement considérable dont on ne peut encore embrasser toutes les conséquences", estime pour sa part, Jean-Claude Souléry dans La Dépêche du Midi.
FREIN À SON RETOUR EN POLITIQUE
"La justice a suivi son cours", précise sobrement Raymond Couraud dans l'Alsace. Mais "jamais Nicolas Sarkozy n'aurait pu imaginer pareille conclusion", souligne Yves Harté dans Sud-Ouest.
"Les juges ont-ils compromis l'après, autrement dit un retour en politique", s'interroge Pascal Jalabert (Le Progrès de Lyon) pour qui c'est tout de même "un frein". "Un coup", juge Christophe Bonnefoy (Le Journal de la Haute-Marne). "Il apparaît fragile, lui qui s'était forgé une image d'homme inébranlable", observe-t-il.
Cette mise en examen "arrive au mauvais moment" pour l'ancien président, commente Raymond Couraud. "Face aux divisions de son camp, Nicolas Sarkozy avançait ses pions."
Pour Yann Marec (Midi Libre), c'est "une grosse tache dans son CV qui d'évidence freine son retour à sa vie normale, la politique." "Nul doute", reconnaît Christophe Bonnefoy (Le Journal de la Haute-Marne) avant de conclure et de prévenir : "Nicolas Sarkozy aime les combats. Il aura à cœur de mettre la même force dans cette bataille qui l'attend, judiciaire cette fois."











Sarkozy mis en examen : l'UMP y voit un «acharnement»

 
 
Par lefigaro.fr        
                   

Laurent Wauquiez.
Laurent Wauquiez. Crédits photo : KENZO TRIBOUILLARD/AFP
  

RÉACTIONS - Alors que la droite s'interroge sur la concomitance entre la mise en examen de l'ancien chef de l'État et la chute de Jérôme Cahuzac, le PS reste prudent.

La mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'affaire Bettencourt est un «coup de tonnerre» pour l'UMP, où l'on s'interroge sur une éventuelle instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Guillaume Peltier, vice-président de l'UMP , sur iTélé: «Je ne peux pas m'empêcher à titre personnel de penser à un acharnement judiciaire, à un énième feuilleton judiciaire, en dix ans, tout a été reproché à Nicolas Sarkozy, Balladur, la Libye, Clearstream, jamais rien n'a été trouvé ni prouvé. Plus Nicolas Sarkozy est populaire, plus certains tentent de l'empêcher, tout est fait pour le compromettre ou le salir. Il y a une vraie différence entre le tribunal médiatique qui condamne et le tribunal judiciaire qui souvent innocente.»
Laurent Wauquiez, ancien ministre, vice-président de l'UMP, à l'AFP: «Je ne crois pas au hasard du calendrier. Cette mise en examen tombe la semaine où précisément, une information judiciaire est ouverte contre Jérôme Cahuzac. Elle est annoncée dans des conditions juridiques plus que contestables sans que rien n'ait pu la laisser présager. Elle intervient à un moment où tous les sondages le montrent, les Français reportent leur confiance vers Nicolas Sarkozy, par rapport à un François Hollande qui déçoit (...) Je n'aime pas quand la justice donne ainsi le sentiment d'être utilisée à des fins politiques».
Christian Estrosi, député-maire de Nice, sur Facebook: «Chacun remarquera que cette décision intervient 48 heures après la mise en cause d'un ministre socialiste sans doute pour faire compensation».
François Fillon, ex-premier ministre, au Figaro : «Je suis stupéfait par cette décision aussi injuste qu'invraisemblable. Je lui ai passé un message écrit pour lui exprimer mon soutien et mon amitié. J'espère que la vérité triomphera au terme de cette période très douloureuse».
Thierry Mariani, ancien ministre, député UMP des Français de l'étranger, sur iTélé: «Mettre en examen un ancien président de la République pour des faits qui ne sont pas prouvés, c'est le déroulement normal de la justice, mais une mise en examen ne préjuge absolument pas d'une culpabilité. Nicolas Sarkozy reste à cette heure-ci innocent».
Benoist Apparu, ancien ministre, député UMP, sur iTélé: «Je suis comme beaucoup surpris parce qu'on est passé du statut de témoin assisté au statut de mise en examen. Jusqu'à preuve du contraire pour l'instant Nicolas Sarkozy est innocent. J'espère que la gauche n'instrumentalisera pas cette affaire-là et que la justice fasse son job et je suis intimement convaincu que lorsque la justice aura fait son travail Nicolas Sarkozy sortira définitivement libre».
Lionnel Luca, député UMP, sur Twitter: «Mettre en examen un ancien président pour abus de faiblesse sous prétexte de financement de campagne électorale est grotesque et en dit long sur la justice. La seule chance pour François Hollande en 2017, c'est d'éliminer par tous les moyens la possibilité d'une candidature du seul adversaire qui peut le battre! Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose! La mise en examen de Nicolas Sarkozy n'a pas d'autre intérêt pour le discréditer jusqu'au non-lieu!»
Au PS, les réactions sont prudentes. On salue l'indépendance de la justice tout en rappelant que Nicolas Sarkozy bénéficie de la présomption d'innocence.
David Assouline, porte-parole du PS, à l'AFP: «La justice fait son travail et doit pouvoir continuer à le faire en toute sérénité, comme pour n'importe quel autre justiciable. Bien sûr, l'objet de la mise en examen de Nicolas Sarkozy ‘abus de faiblesse' est grave pour un ancien président de la République. Mais comme tous les citoyens dans la même situation, il bénéficie de la présomption d'innocence».
Yann Galut, député PS, sur Twitter: «Comme tout justiciable, Sarkozy a le droit à la présomption d'innocence... le corollaire était l'indépendance de la justice».
Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen insistent sur la «gravité» des faits.
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche (PG), à l'AFP : «Après Chirac voici le deuxième Président de la Ve République inculpé pour des motifs extrêmement graves moralement. Dans les deux cas la racine des problèmes est dans un modèle de démocratie où l'argent règne sur tout et sur tous, dans les choix politiques comme dans les pratiques personnelles. Vivement l'heure du coup de balai général sur le système et la refondation de notre République».
Marine Le Pen, présidente du FN, dans un communiqué: «S'ils étaient avérés, les faits qui motivent l'enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves. Il s'agirait d'un abus de faiblesse sur une femme âgée et diminuée, dans le cadre du financement illégal d'une campagne électoral. Toujours présumé innocent, Nicolas Sarkozy ne peut en revanche en aucun cas rester membre du Conseil constitutionnel, sa situation judiciaire l'empêchant aujourd'hui d'exercer cette fonction avec l'impartialité et la neutralité requises».











Bettencourt : les méthodes musclées du juge Gentil

 
 
Par Laurence De Charette        
                   

Le juge Jean-Michel Gentil, le 19 février à Bordeaux.
Le juge Jean-Michel Gentil, le 19 février à Bordeaux. Crédits photo : PATRICK BERNARD/AFP


PORTRAIT - Le juge Jean-Michel Gentil, qui instruit l'affaire Bettencourt, s'est forgé une réputation de cow-boy au palais de justice de Bordeaux. Il a mis en examen Nicolas Sarkozy ce jeudi.

Avant l'affaire Bettencourt, son nom n'était pas connu en dehors du petit monde judiciaire. Désormais, il jouit d'une solide réputation à l'intérieur comme à l'extérieur du palais de justice. Dès le transfert du dossier Bettencourt à Bordeaux, les connaisseurs du monde judiciaire prédisaient déjà: «Dès que Sarkozy ne sera plus président, Gentil le convoquera.» C'était chose faite depuis novembre. Et en plaçant un ancien chef de l'État en examen, jeudi, le juge Gentil - ses adversaires prononcent «gentile» - s'inscrit dans la lignée du juge Halphen, notamment.
Jean-Michel Gentil n'est pas «un tendre». Physique sec, apparence distante… Ses amis eux-mêmes ne cherchent pas à l'affubler d'adjectifs qui suggéreraient une forme de rondeur. Ils préfèrent vanter «son exigence», «sa grande rigueur» au travail. «Je ne l'avais jamais vu. Je suis entrée dans son bureau avec mon client qui venait de passer deux nuits en garde à vue. Il avait l'air de ne pas nous voir, occupé à autre chose. Mon client, fatigué, a pris place sur la chaise prévue à cet effet en face de son bureau… Gentil a sursauté, lâchant: “Quelqu'un vous a autorisé à vous asseoir?” L'entretien n'a pas bien démarré», raconte une avocate de la région parisienne. Non, les robes noires ne l'aiment vraiment pas.
Le magistrat, originaire du Maine-et-Loire et aujourd'hui âgé de presque 55 ans, a effectué l'essentiel de sa carrière comme juge d'instruction, à Nanterre et en Corse notamment avant de rejoindre Bordeaux, un poste qu'il a conquis par la force, depuis l'École nationale de la magistrature - bordelaise également -, où il enseignait.
À travers ces différentes étapes, le juge s'est forgé une réputation de cow-boy auprès des avocats. «Il nous conçoit avant tout comme les complices de nos clients», se plaint un conseil bordelais. «Il a tenté de mettre en cause ma probité, en m'accusant d'avoir pris contact avec un témoin», se souvient un Parisien encore indigné. Cofondateur de SOS-Racisme, l'avocat Francis Terquem nourrit également une rancune tenace, en raison d'un «mensonge» du juge, qui a, selon le pénaliste, prêté de fausses déclarations à l'un de ses clients pour interroger un autre prévenu… Un procédé coupable, surtout lorsqu'il apparaît dans les procès-verbaux d'interrogatoires! L'affaire est remontée jusqu'au bâtonnier - mais n'a pas eu de suite.

«Très capable d'humour»

La tendance du juge à «attendrir» - selon une expression prêtée à Eva Joly - les personnes mises en cause au moyen d'une incarcération qu'ils jugent souvent excessive agace les robes noires, souvent convaincues de se trouver face à un homme partial.
Dans l'affaire Bettencourt, le sort réservé à François-Marie Banier et à son compagnon Martin d'Orgeval, cueillis au petit matin et placés au dépôt pendant deux nuits avant de pouvoir être interrogés une demi-heure par le juge à Bordeaux, a été très critiqué - y compris par des avocats opposés dans la cause - car aucun des deux accusés ne s'était soustrait à aucune convocation. La Cour de cassation doit d'ailleurs se prononcer très prochainement sur ce point.
Voyant cela, Patrice de Maistre a préventivement envoyé son emploi du temps au magistrat, ce qui ne l'a pas empêché d'être interpellé au pied de l'avion, et Pascal Wilhelm a effectué de sa propre initiative un aller-retour à Bordeaux discret pour se mettre à disposition du juge, en vain… Gentil ne négocie pas, il fonce.
L'homme possède toutefois un allié au sein des ténors du barreau de Paris, fidèle depuis près de quinze ans dans ses compliments. Léon-Lef Forster, pénaliste de renom, ne renâcle pas à mettre en avant les qualités qu'il a perçues chez l'ancien président de l'Association française des magistrats instructeurs (Afmi).
Il faut faire la part, plaide-t-il, entre la sévérité à laquelle le juge d'instruction, bien seul dans son exercice, se trouve contraint et l'homme hors de son cabinet, «humain et très capable d'humour», assure-t-il. À cette époque, l'avocat et le magistrat luttaient de concert contre la suppression du juge d'instruction que souhaitait alors… la gauche - une réforme qu'a lui-même tentée Nicolas Sarkozy!
LIRE AUSSI:
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» Bettencourt: les arguments de Nicolas Sarkozy face au juge
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Mise en examen de Sarkozy : la magistrature outrée par les attaques de Guaino

   

Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes.
Le président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) Christophe Regnard le 19 novembre 2010 à Rennes. (Photo Cyril Folliot. AFP)
                                                                                                          

L'ancienne plume de l'ex-président avait estimé dans la matinée que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen Nicolas Sarkozy.

Libération
Les syndicats de magistrats se sont montrés outrés vendredi par les attaques lancées par Henri Guaino contre le juge ayant mis en examen Nicolas Sarkozy, le principal d’entre eux ayant l’intention de demander à la ministre de la Justice d’engager des poursuites contre lui.
Député UMP et ex-conseiller spécial de l’ancien président de la République, Henri Guaino a estimé sur Europe 1 que le juge bordelais Jean-Michel Gentil avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice». «Je voudrais voir le juge d’instruction venir expliquer devant les Français (...) pourquoi» il a pris «une décision aussi lourde de conséquences», a-t-il dit, estimant cette décision «indigne», «irresponsable».
«J’ai envie de dire à M. Guaino qu’il déshonore la République et (...) ses fonctions de député. C’est juste abject de tenir ce genre de propos», a rétorqué sur la même radio Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession. «Jeter le discrédit comme ça sur une décision de justice, c’est juste illégal et d’ailleurs nous envisageons de demander à la garde des Sceaux aujourd’hui d’engager des poursuites contre M. Guaino et nous allons saisir aussi (Claude) Bartolone, président de l’Assemblée nationale, parce que les limites ont été largement franchies», a-t-il ajouté.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy correspond «au cours normal d’une information judiciaire, ce n’est pas de l’acharnement judiciaire», a-t-on également commenté au Syndicat de la magistrature (SM, gauche), en jugeant «inadmissibles» les «attaques contre l’indépendance de magistrats qui ne font que leur travail», a déclaré à l’AFP sa secrétaire nationale Sophie Combes.
«Pendant longtemps, la justice n’a pas pu interroger Nicolas Sarkozy du fait du statut pénal du chef de l’Etat», a-t-elle rappelé, soulignant qu’il n’y avait désormais plus de raison de ne pas appliquer à l’ancien président, comme à tout autre justiciable, les règles de la procédure pénale.









Le ministre des Finances de Chypre a quitté Moscou 
 
 

MOSCOU - Le ministre des Finances de Chypre Michalis Sarris a quitté Moscou vendredi, où il était arrivé mardi pour obtenir un soutien des autorités russes, sans qu'aucun accord n'ait été annoncé, a-t-on appris de source diplomatique dans la capitale russe.

M. Sarris cherchait à obtenir un assouplissement des conditions du prêt de 2,5 milliards d'euros accordé par Moscou à Nicosie en 2011, et avait proposé aux Russes des investissements dans le secteur bancaire et énergétique en échange d'une aide.










Syrie: 42 morts dans un attentat à Damas, dont une figure religieuse

Un kamikaze a actionné jeudi sa ceinture d'explosifs dans une mosquée de Damas tuant 42 personnes, dont le plus célèbre dignitaire religieux sunnite pro-régime, Mohammad Saïd al-Bouti, un rude coup au pouvoir de Bachar al-Assad.

Photographe :  :: Le sol couvert de sang de la mosquée al-Imane de Damas, en Syrie, le 21 mars 2013. Photo transmise par l'agence officielle Sana.                 
 photo : AFP
 
Les Etats-Unis ont par ailleurs affirmé jeudi qu'ils n'avaient pas trouvé trace d'éléments accréditant l'emploi d'armes chimiques en Syrie, deux jours après les accusations mutuelles du pouvoir et de l'opposition.
Le chef de l'opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib a condamné l'attentat qui a aussi fait 84 blessés selon le ministère de la Santé. "C'est un crime à tout point de vue que nous rejetons complètement", a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant "soupçonner le régime".
Dans l'attentat le plus sanglant à Damas depuis février, un kamikaze a détoné ses explosifs lors d'un cours religieux à la mosquée Al-Imane dans le quartier de Mazraa (nord), tuant 42 fidèles dont cheikh Mohammad Saïd al-Bouti et son petit-fils, a précisé le ministère en accusant des "terroristes".
Le régime qualifie de "terroristes" les rebelles aidés dans leur combat contre les troupes du régime par des jihadistes ayant revendiqué de nombreux attentats suicide, en particulier à Damas depuis le début du conflit il y a deux ans.
L'attentat n'a pas été revendiqué mais son mode opératoire rappelle celui du réseau extrémiste Al-Qaïda.
La chaîne d'information syrienne en continu a montré des corps gisant sur le sol, des membres dispersés sur des tapis maculés de sang à la mosquée.
Membre d'une grande tribu kurde à cheval entre la Syrie, la Turquie et l'Irak, M. Bouti, né en 1929, était titulaire d'un doctorat de sciences islamiques de l'université Al-Azhar du Caire.
Cet homme frêle était célèbre en Syrie car c'est lui qui, chaque vendredi, délivrait un prêche à la télévision officielle.
Honni par l'opposition largement sunnite, il avait même été chassé d'une mosquée à Damas en juillet 2011 pour avoir déclaré: "La majorité des gens qui viennent aux prières du vendredi puis qui sortent ensuite manifester (contre le régime) ne connaissent rien à la prière".
Progression rebelle
Il s'agit d'un nouveau coup dur pour le pouvoir, car le religieux représentait un appui sunnite de poids pour un régime dominé par les alaouites, issus du chiisme.
Dans le même temps, dans le sud du pays, les rebelles ont progressé dans la partie du plateau du Golan non occupée par Israël et dans la région de Deraa.
"Ils ont lancé des attaques coordonnées dans plusieurs secteurs du Golan, prenant le contrôle de localités dans la province de Qouneitra", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Dans la province de Deraa, soumise à des raids de l'aviation du régime, des accrochages violents se déroulent dans plusieurs régions et les rebelles "se sont emparés du bâtiment du club des officiers", a précisé l'OSDH.
Selon une source des services de sécurité syriens, près de 2.500 rebelles, entraînés et lourdement équipés, ont pénétré dans Deraa ces dernières semaines.
Début mars, l'hebdomadaire allemand Spiegel a affirmé que les Américains entraînaient des rebelles en Jordanie et le quotidien britannique Guardian a précisé que des instructeurs français et britanniques participaient à ces entraînements.
A travers le pays, les violences ont tué au moins 120 personnes jeudi, selon un bilan provisoire de l'OSDH, alors que le conflit a fait plus de 70.000 morts depuis le début mi-mars 2011 de la révolte qui s'est militarisée face à la répression.
Enquête sur les armes chimiques
Mardi et pour la première fois dans ce conflit, rebelles et régime se sont accusé mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques, et le pouvoir à Damas a réclamé une enquête de l'ONU.
Mais selon un responsable américain qui s'est exprimé jeudi sous couvert de l'anonymat, il n'y a "pas de signe faisant état de l'utilisation d'armes chimiques" par le régime syrien ou les rebelles. Ce responsable n'était en revanche pas en mesure de confirmer ni d'infirmer un éventuel recours à un agent incapacitant, comme par exemple du gaz lacrymogène.
Le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, avait auparavant annoncé le lancement "dès que possible en pratique" d'une enquête sur "l'incident signalé par le gouvernement", qui a accusé l'opposition d'avoir eu recours aux armes chimiques à Khan al-Assal, près d'Alep (nord). "Je suis au courant d'autres accusations portant sur des cas similaires".
Selon l'opposition, c'est le régime qui a employé des armes chimiques à Khan al-Assal, ainsi qu'à Atayba, à l'est de Damas. Paris et Londres ont demandé une enquête sur "toutes les allégations".
En visite en Israël, le président américain Barack Obama s'est dit "très sceptique" sur un recours des opposants aux armes chimiques et a mis en garde le régime contre leur utilisation "contre le peuple syrien ou leur transfert à des groupes terroristes".






Centrafrique : les rebelles foncent sur Bangui




Par lefigaro.fr        
                                    

Des rebelles de la Séléka patrouillent aux environs de Damara.
Des rebelles de la Séléka patrouillent aux environs de Damara. Crédits photo : SIA KAMBOU/AFP
  

Après avoir forcé le barrage tenu par la force militaire des États d'Afrique centrale (Fomac) à 75 km au nord de Bangui, les rebelles du Séléka veulent prendre possession de la capitale centrafricaine.

Les rebelles centrafricains du Séléka ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, annonçant leur intention d'entrer dans la capitale centrafricaine où ils ont appelé les populations «au calme». «Nos troupes viennent de prendre Damara», barrage tenu par les troupes de la force africaine à 75 km au nord de Bangui,a déclaré à l'AFP, Éric Massi, un porte parole du Séléka. «Nous appelons tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l'arrivée de nos troupes à Bangui, afin d'éviter des combats inutiles», a-t-il poursuivi.
«Il y a eu des tirs sans faire de blessés, les rebelles ont forcé le barrage de Damara et sont passés» vers midi (heure locale), a expliqué une source au sein de la Force militaire des États d'Afrique centrale (Fomac), dont les hommes étaient positionnés sur ce barrage. «Ils sont sur la route de Bangui. Nous sommes en alerte maximum», selon cette même source.

Des forces centrafricaines mal équipées et peu efficaces

L'annonce de la nouvelle s'est immédiatement répandue dans Bangui. «Tout le monde rentre chez soi. Les élèves ont été libérés des cours, on va attendre. On est inquiets», a témoigné une commerçante. Au port de Bangui, des «centaines de gens» tentaient de traverser le fleuve Oubangui pour rallier la République démocratique du Congo (RDC) voisine, à bord des pirogues qui font régulièrement la navette, selon un piroguier sur place.
La localité de Damara était considérée par la Communauté économique et monétaire des États d'Afrique centrale (Cemac) qui fournit les troupes de la Fomac, comme ceux de «la ligne rouge» à ne pas franchir pour les rebelles du Séléka. Ce barrage était tenu par des soldats tchadiens et gabonais, selon cette source au sein de la force africaine, qui n'a pas précisé leur nombre.
Plusieurs barrages de l'armée (Faca) et de la gendarmerie centrafricaine sont installés sur la route menant de Damara à Bangui. Mais ces forces centrafricaines sont notoirement mal équipées et peu efficaces, et avaient été balayées lors de la précédente offensive du Séléka en janvier plus au nord du pays.

250 soldats français

Des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense, sont positionnées au nord de la capitale, près du «PK 12» (point kilométrique 12) qui est la véritable porte d'entrée de la ville. Il reste à savoir quelle sera l'attitude de ces troupes bien équipées face aux rebelles.
Quelques 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier dernier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les «ressortissants et intérêts français».
La Fomac, constituée de Tchadiens, Gabonais, Camerounais et Congolais, compte environ 500 soldats.
En janvier, le général Jean-Félix Akaga, le commandant gabonais de cette force, s'était montré ferme devant le franchissement de Damara, dernier verrou avant Bangui. «Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les dix États d'Afrique centrale. Je ne pense pas sincèrement qu'ils en arriveront là», déclarait alors ce haut gradé.

Maître de la ville en 15 minutes

Dimanche, la rébellion du Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier et d'autres revendications restées lettre morte, selon elle. Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.
Mercredi soir, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur ces revendications, et a notamment fait libérer «tous les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les accords de Libreville». Le colonel Djouma Narkoyo, importante figure de la rébellion, avait estimé insuffisant le geste du chef de l'État.
Parallèlement à l'offensive sur Bangui, la rébellion a mené vendredi une offensive sur Bossangoa, importante ville de 40.000 habitants dans le nord-ouest du pays. Une source militaire a fait état de combats. Le Séléka affirme s'être rendu maître de la ville en 15 minutes.
 











ECONOMIE

 

L'Insee prévoit une croissance quasi nulle jusqu'à fin juin 2013

 


Les locaux de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à Paris.
Les locaux de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à Paris. (Photo Loic Venance. AFP)
                                                           
Conséquence, selon l'Institut : le chômage en métropole devrait atteindre 10,6% mi-2013.

Libération
L’économie française va connaître une croissance «quasi nulle» pendant toute la première moitié de 2013, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans sa note de conjoncture de mars diffusée jeudi soir.
L’évolution du produit intérieur brut (PIB) en janvier-mars par rapport au trimestre précédent a été révisée à la baisse à 0,0%, contre une estimation de +0,1% donnée dans la note de décembre. La prévision de +0,1% pour le deuxième trimestre reste inchangée.
La croissance est «quasi-nulle, un peu à l’image de ce que l’on voit (dans la) zone euro en moyenne» pour le premier semestre, a déclaré à la presse le chef du département de la conjoncture de l’Insee, Cédric Audenis. «Globalement, le climat est dégradé mais pas plus qu’il y a six mois», a-t-il ajouté : «En fait la situation économique française est relativement stable depuis plusieurs semestres.»
«Les moteurs intérieurs de la croissance sont à l’arrêt, tant la consommation des ménages avec un pouvoir d’achat en berne, l’investissement logement avec le BTP qui est dans une phase basse du cycle, et l’investissement des entreprises évidemment avec des perspectives d’activité faibles», a-t-il résumé.
L’institut maintient son estimation annoncée le 14 février d’une contraction de 0,3% de l’activité au quatrième trimestre et de croissance nulle pendant toute l’année 2012.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, avait admis mi-février que la prévision du gouvernement d’une croissance à 0,8% en 2013 devrait être «repensée». Mardi, il a précisé que la prévision de croissance de 0,1% pour la France en 2013 établie par la Commission européenne était une «base de travail» pour l’hypothèse que le gouvernement va lui-même fixer dans les prochains jours.

Le chômage va continuer de grimper

Selon les calculs de l’Insee, pour parvenir à la croissance ténue de 0,1% en 2013, il faudrait que l’activité économique du pays progresse de 0,2% au troisième trimestre et de 0,3% au quatrième trimestre.
«Conséquence directe de l’absence de croissance», le chômage va encore grimper, a souligné le statisticien. Son taux devrait continuer d’augmenter et atteindre 10,6% de la population active en métropole mi-2013 et 11% avec les départements d’outre-mer. Cette prévision est légèrement plus pessimiste que celle de décembre 2012. L’Insee tablait alors sur 10,5% en métropole et 10,9% DOM compris.
L’Institut indique par ailleurs que 74 000 postes devraient être supprimés au premier semestre 2013 dans les secteurs marchands, après 91 000 au second semestre 2012.
L’emploi marchand «continuerait de pâtir de la faiblesse de l’activité et son repli se poursuivrait, même si les premiers effets du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi tempéreraient quelque peu cette baisse (15 000 emplois inscrits à l’horizon 2013)», estime l’Insee. L’emploi non marchand serait quant à lui «à nouveau en hausse grâce aux emplois aidés».
Le pouvoir d’achat individuel «aurait reculé de 0,8% en 2012, alors qu’il était quasiment stable en 2011 (-0,1%)». L’Insee prévoit une baisse de 0,2% au premier semestre 2013.
La consommation des ménages devrait être «quasi stable» au premier semestre (0,0% au 1e trimestre et +0,1% au deuxième). Quant à l’investissement des entreprises, autre moteur interne, il devrait continuer de reculer (-0,5% sur chacun des deux premiers trimestres).
«La contribution des échanges extérieurs à la croissance resterait légèrement positive début 2013 (0,0 point au 1e trimestre puis +0,1 point au deuxième)», prévoit l’Insee.










Cette nuit en Asie : Volvo escroqué par ses concessionnaires en Chine



Le constructeur automobile suédois aurait été victime d'une vaste tricherie sur ses ventes en Chine en 2011 et 2012.

Volvo escroqué par ses concessionnaires en Chine


Volvo - DR
Volvo - DR

D'après l'agence Reuters, le constructeur automobile suédois aurait été victime, en 2011 et 2012, d'une vaste tricherie concernant ses ventes de véhicules en Chine, organisée par les concessionnaires. Sous pression pour atteindre des objectifs, environ la moitié de ces derniers auraient gonflé leurs chiffres de ventes en 2011, ce qui avait poussé Volvo à affirmer avoir écoulé au total 47.000 voitures, alors que la réalité aurait été légèrement inférieure à 40.000. Contrecoup positif pour le groupe, les concessionnaires auraient procédé à un maquillage inverse en 2012, afin de pouvoir présenter des stocks cohérents, et auraient donc diminué leurs performances l'an dernier.
Au final, ce sont près de 46.000 Volvo qui auraient été vendues, et non pas 41.989 comme initialement annoncé. Cette découverte n'aurait pas d'impact sur les résultats financiers du groupe, qui effectue ses calculs sur ses ventes aux concessionnaires, et non pas sur les ventes aux particuliers.

Rome met un terme à l'escalade de la tension avec New Delhi

Les autorités italiennes ont finalement accepté, hier soir, de renvoyer en Inde deux soldats italiens qui doivent y être jugés pour meurtre. Cette affaire avait provoqué une brusque poussée de tension entre les deux pays. Massimiliano Latorre et Salvatore Girone avaient tué deux pêcheurs indiens au large des côtes indiennes en février 2012 et prétendaient les avoir pris pour des pirates. Depuis, New Delhi veut les juger, tandis que Rome s'y opposait, estimant que les faits avaient eu lieu dans les eaux internationales.
Quelques semaines avant les dernières élections législatives en Italie, les autorités indiennes avaient accepté de laisser les deux suspects s'envoler pour l'Italie afin qu'ils puissent voter, et Rome avait promis de les renvoyer ensuite en Inde. Avant de revenir sur sa parole, ce qui avait provoqué l'exaspération de New Delhi, qui avait décidé d'empêcher l'ambassadeur d'Italie en Inde de quitter le territoire. Rome, outré, voyait dans cette attitude une violation des conventions internationales, ce que Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'Union européenne, avait confirmé. Finalement, Rome a donc décidé de renvoyer les deux marins en Inde, mais précise avoir reçu des garanties concernant la «protection de leurs droits fondamentaux».

Le Japon en passe de réussir sa première acquisition en Birmanie

Fasciné comme ses compatriotes par le potentiel gigantesque de la demande birmane, le groupe japonais Unicharm finaliserait la prise de contrôle de la société Myanmar Care, qui détient plus de 50% du marché local de la couche culotte. Selon le «Nikkei», le producteur nippon de couches négocierait actuellement un rachat des parts détenues dans la société birmane par un fonds d'investissement singapourien et espérerait finaliser l'opération d'ici à juin.
Toujours confronté à la stagnation de son marché domestique, où les ventes de couches pour adulte ont dépassé pour la première fois, l'an dernier, celles pour bébé, Unicharm cherche à étendre, depuis les années 2000, ses opérations en Asie du Sud-Est, où les taux de fécondité restent élevés. En 2011, il avait ainsi déjà racheté un fabricant de couches pour bébé au Vietnam. Si l'acquisition de Myanmar Care était finalisée, le Japon pourrait célébrer sa première acquisition sur le marché birman, qui commence à peine à s'ouvrir après des années de dictature militaire.

Avec Mitsubishi, la Thaïlande devient le «Détroit d'Asie»

Après avoir déjà investi l'an dernier 16 milliards de bahts dans une nouvelle usine en Thaïlande, le constructeur japonais Mitsubishi Motors vient d'annoncer qu'il allait dépenser 1 milliard de bahts supplémentaires dans le pays pour porter sa capacité de production locale de 450.000 à au moins 510.000 véhicules par an. Le groupe a décidé de faire du royaume sa grande base d'exportations pour les pays asiatiques, le Moyen-Orient et l'Afrique. Bien implanté dans le pays, où il est présent depuis 1988, Mitsubishi a déjà exporté, en cumulé, près de 2 millions de voitures depuis sa base thaïlandaise.
D'ici à trois ans, il pourrait porter ce total à trois millions. Pour tenir cet objectif, le constructeur va tripler, au cours des deux prochaines années, ses équipes de recherche et développement dans le pays. Une partie des ingénieurs sera ainsi transférée du siège japonais de la société. Pour suivre l'évolution du marché domestique, Mitsubishi Motors vient d'entamer dans sa nouvelle usine la production de petits véhicules peu gourmands en carburant pouvant répondre au programme «Eco Car» mis en place par les autorités de Bangkok. Le marché automobile thaïlandais, qui est désormais le plus important de toute l'Asie du Sud-Est, a vu ses ventes progresser le mois dernier de 42% en glissement annuel. En février, il s'est ainsi vendu 129.900 véhicules dans le royaume.











Bosch abandonnerait le solaire, Lindt investit dans son usine béarnaise, Berger et Lepaon : la revue de presse de l'industrie

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Dans cette revue de presse du vendredi 22 mars, Les Echos reviennent sur la crise du secteur photovoltaïque : Bosch s'apprêterait à abandonner cette activité et le site français de Venissieux serait donc concerné par cette décision. Lindt, en revanche, continue de miser sur la France et a décidé d'investir 70 millions d'euros dans son usine d'Oloron dans le Béarn. Enfin, le Courrier Picard revient sur l'importance d'innover pour sortir de la crise automobile et le Nouvel Obs compare les nouveaux leaders de la CGT et de la CFDT.
Bosch ferait marche arrière dans le solaire
Alors que se tient ce vendredi chez Bosch un conseil de surveillance sur l'avenir de sa division solaire, "l'un des derniers grands fabricants européens de panneaux solaires est prêt à jeter l'éponge", écrit Les Echos. Au total, 2 000 salariés seraient concernés.
"Le président de Bosch France doit se rendre aujourd'hui sur le site de Vénissieux, converti récemment au photovoltaïque, pour annoncer la nouvelle aux salariés lors d'un comité d'entreprise extraordinaire", indique le quotidien, confirmant ainsi les informations révélées la veille par La Tribune.


Lindt investit dans sa chocolaterie d'Oloron
"Le site d’Oloron a finalement été choisi par le groupe Lindt & Sprüngli pour installer une nouvelle chaîne de production et augmenter la capacité de production de l’usine de 25%", peut-on lire ce matin dans la République des Pyrénées. Sur deux ans, le groupe compte investir 70 millions d'euros et embaucher cinquante nouveaux ouvriers.


Sud-Ouest revient également sur cette bonne nouvelle pour l'économie locale. Pour le directeur de l'usine d'Oloron qui s'est battu pour l'extension du site "c’est la technicité et le savoir-faire que nous avons ici qui sont reconnus". Le quotidien ajoute que Lindt vient  également "d’annoncer l’ouverture d’une boutique à Paris, quartier de l’Opéra, censé devenir le "navire amiral" du chocolatier suisse".


L'innovation en Picardie pour oublier Goodyear et la crise de l'automobile
Le Courrier Picard revient ce vendredi sur l'importance d'innover pour sortir de la crise automobile. Avec les épisodes Continental puis Goodyear, la filière picarde est en souffrance. Elle a perdu plus 3 300 emplois en quelques années "mais son avance en matière de recherche et d'innovation peut la sortir de l'ornière", écrit le quotidien. Inergy Automotive Systems (groupe Plastic Omnium) vient par exemple d'investir 50 milions d'euros dans un nouveau centre de R&D qui emploiera 400 personnes.


 
Lepaon vs Berger : portraits des nouveaux leaders syndicaux
Le Nouvel Obs revient quant à lui sur le 50e congrès de la CGT qui doit officiellement nommer Thierry Lepaon à sa tête pour succéder à Bernard Thibault. Portrait croisé avec le nouveau leader de la CFDT, Laurent Berger, à lire sur le site de l'hebdomadaire.

Julien Bonnet










SOCIAL

CGT: le syndicat tourne la page Thibault et confie son destin à Thierry Lepaon



Au dernier jour de son 50e Congrès à Toulouse, la CGT tourne la page Bernard Thibault et confie les rênes à Thierry Lepaon dans un contexte difficile de crise sociale et de confrontation avec le gouvernement socialiste sur l'accord emploi.
Au dernier jour de son 50e Congrès à Toulouse, la CGT tourne la page Bernard Thibault et confie les rênes à Thierry Lepaon dans un contexte difficile de crise sociale et de confrontation avec le gouvernement socialiste sur l'accord emploi.
     
Le Comité confédéral national (CCN), le tout puissant parlement de la CGT, va officialiser l'élection de Thierry Lepaon, ex-chaudronnier de 53 ans, et des neuf autres membres de son bureau confédéral (direction resserrée).
Le Comité confédéral national (CCN), le tout puissant parlement de la CGT, va officialiser l'élection de Thierry Lepaon, ex-chaudronnier de 53 ans, et des neuf autres membres de son bureau confédéral (direction resserrée).
     
AFP - Au dernier jour de son 50e Congrès à Toulouse, la CGT tourne la page Bernard Thibault et confie les rênes à Thierry Lepaon dans un contexte difficile de crise sociale et de confrontation avec le gouvernement socialiste sur l'accord emploi.
Pendant cinq jours les quelque mille délégués, dont 80% participaient pour la première fois à un Congrès de leur syndicat, ont débattu parfois dans le chahut et des griefs adressés à la direction, l'orientation pour les trois prochaines années.
Un point a fait l'unanimité: le refus du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi. Le nouveau dirigeant de la CGT a annoncé une nouvelle mobilisation début avril contre ce projet.
Les critiques ont été parfois violentes contre la CFDT, qualifiée de "traître" par des militants pour avoir signé l'accord "scélérat" sur l'emploi, et la direction a dû mettre tout son poids dans la balance pour défendre sa stratégie d'unité syndicale. Finalement, le document bilan des dernières années et l'orientation prônée par la direction ont été adoptés à plus de 80%.
"Ce ne sont pas les décibels qui fixent l'orientation mais le vote" des délégués", a lancé M. Thibault qui s'est targué de la confiance ainsi manifestée par la base.
La crise de succession qui a secoué la centrale en 2012 est résorbée: une nouvelle direction de 56 membres, autant d'hommes que de femmes, a été élue jeudi soir par les congressistes. Renouvelée à 40%, elle inclut toutefois les protagonistes de la bataille.
Vendredi matin, le Comité confédéral national (CCN), le tout puissant parlement de la CGT, va officialiser l'élection de Thierry Lepaon, ex-chaudronnier de 53 ans, et des neuf autres membres de son bureau confédéral (direction resserrée).
Au terme de quatre mandats, Bernard Thibault laisse en héritage une CGT réformée, débarrassée de l'emprise du PCF, qui préserve son rang de premier syndicat français.
Mais son talon d'Achille reste sa difficulté à recruter de nouveaux adhérents, même si les effectifs se sont redressés légèrement à 692.000. Cette arlésienne a été été au coeur des débats du Congrès et des efforts sont demandés aux militants pour aller vers les salariés, en particulier ceux des petites entreprises, des jeunes et des précaires.












SOCIETE

 

Carambar abandonne nos premiers humours

Remplacer les blagues historiques par des exercices ludo-éducatifs, c’est l’innovation vue du coté Carambar. La marque l'a fait savoir hier, au terme d'un suspense savamment entretenu sur le web. C’est donc la fin de 44 ans de calembours plus ou moins drôles, découverts après un déshabillage habile du caramel préféré des français.
A partir du 15 avril, ce sont des questions qu’on retrouvera à l’intérieur du papier d’emballage, du genre "Retrouvez la bonne orthographe : échalote, échallote, échalotte". 
La fin d'une époque. Un véritable séisme pour les nostalgiques de l'enfance. Les fans déçus ont longuement commenté la nouvelle hier sur Twitter. Une page Facebook a été créée contre cette disparition annoncée. "Il est de notre devoir de nous opposer à un tel saccage de ce qui fait le rayonnement culturel français. Ensemble, mobilisons-nous", peut-on lire.
 
L'entreprise –restée ferme comme un Carambar face à cette mobilisation– a mis en place un compte à rebours sur la page d'accueil de son site.
 
Reportage à la sortie d'une école parisienne signé, Sébastien Sabiron
 












Des centaines de mères mobilisées à New York contre les armes



Manifestation jeudi soir à New York pour soutenir les efforts de l'administration Obama en faveur d'un renforcement de la législation sur les armes à feu. Un renforcement bloqué en partie au Congrès.

Manifestation à New York contre les armes © Reuters - Eduardo Munoz
 
Cette mobilisation de centaines de mères intervient alors que le débat fait rage au Congrès. Et que le Sénat a indiqué qu'il ne soutiendrait pas l'interdiction des fusils semi-automatiques pourtant réclamée par le président Obama.
 

 
Pour garantir l'adoption des mesures les moins critiquées, les sénateurs démocrates ont scindé les propositions de Barack Obama sur le contrôle des ventes d'armes en quatre projets de loi. Et ils ont abandonné l'interdiction des armes d'assaut.
Mais la Maison Blanche n'a pas jeté l'éponge.
"Je ne me reposerai pas, et le président ne se reposera pas, tant que nous ne l'aurons pas fait", a déclaré le vice-président Joe Biden jeudi soir.
Il s'exprimait ainsi au cours d'une conférence de presse tenue aux côtés de parents de victimes de la tuerie de Newtown, dans le Connecticut.










Un candidat de Koh Lanta est mort à peine 24h après le début du tournage



Le tournage de la prochaine sasion de Koh-Lanta a débuté au Cambodge (Photo prétexte). © CHOGNARD/CHEVALIN / SIPA
Le tournage de la prochaine sasion de Koh-Lanta a débuté au Cambodge (Photo prétexte). © CHOGNARD/CHEVALIN / SIPA
 
Le tournage au Cambodge de la prochaine saison du jeu de télé-réalité diffusé par la première chaîne est assombri par le décès d’un candidat.
Selon LePoint.fr, un candidat de Koh-Lanta, qui se tourne actuellement au Cambodge, est décédé des suites d’une crise cardiaque. On ne connaît pas encore les circonstances de cet accident. Contactés par puremedias.com, la chaîne (TF1) et la production du programme restent injoignables. Le tournage de cette nouvelle saison, attendue à l’automne sur TF1, avait démarré depuis seulement 24 heures.
Programme très populaire, le succès de « Koh-Lanta » ne s’est jamais démenti au fil des saisons. Produits par Adventure line productions, les 14 épisodes de la dernière saison en Malaisie ont réuni 7,3 millions de téléspectateurs entre novembre 2012 et février 2013, selon Médiamétrie.
Une réunion de crise serait en cours chez TF1, qui a pour l’instant coupé toutes ses lignes téléphonique.
 

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