HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Nouvelles violences communautaires en Birmanie malgré le couvre-feu
Le Monde.fr avec AFP
De nouvelles violences entre bouddhistes et musulmans ont éclaté mardi 26 mars au soir en Birmanie, dans la région de Bago située au nord de Rangoun, malgré le couvre-feu imposé dans plusieurs communes. "Une mosquée et quelques maisons ont été détruites à Nattalin", a indiqué un responsable policier.
Plusieurs incidents ont eu lieu depuis lundi alors que les autorités locales sont censées veiller du crépuscule à l'aube sur les villes de Gyobinggauk, Oakpho et Minhla "afin d'empêcher les conflits et les émeutes"
A l'origine des troubles qui secouent le pays : une simple querelle mercredi entre un vendeur musulman et des clients à Meiktila, à environ 130 km de la capitale Naypyidaw. La bisbille a dégénéré et pendant trois jours, les groupes d'émeutiers, dont des moines bouddhistes, ont transformé la ville en coupe-gorge, incendiant des mosquées et des quartiers entiers. L'armée n'a repris le contrôle que samedi après l'instauration de l'état d'urgence.
"EXTRÉMISME RELIGIEUX"
Selon l'ONU, qui cite des estimations du gouvernement, plus de 12 000 personnes ont été déplacées par ces événements. Des dizaines d'autres ont été arrêtées pour leur participation supposée aux émeutes.
Face à cette situation, les Etats-Unis ont "fortement" conseillé à leurs ressortissants d'éviter tout déplacement dans la région de Mandalay, où est située Meiktila, et dans plusieurs quartiers de Rangoun, qui n'a pas été touchée par les violences mais où les rumeurs ont provoqué certaines tensions.
En 2012, des affrontements entre bouddhistes de la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient déjà fait plus de 180 morts et 110 000 déplacés dans l'ouest du pays.
Lundi soir, le régime a mis en garde contre l'"extrémisme religieux", promettant de tout faire pour ramener l'ordre. Dans un pays où la majorité bamar considère le bouddhisme comme une partie intégrante de l'identité nationale, ces violences posent un défi majeur au régime réformateur au pouvoir depuis la dissolution de la junte il y a deux ans.
BAMAKO — Soixante-trois soldats maliens et environ 600 islamistes ont été tués depuis le 11 janvier, date du lancement de l'intervention franco-africaine pour reconquérir le nord du Mali qui était occupé par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, a annoncé mercredi l'armée malienne.
"Depuis le début de l'offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 63 soldats maliens tués et nos adversaires ont perdu environ 600 combattants", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l'armée malienne.
"Pour les morts dans les rangs islamistes, c'est une estimation, parce que généralement ils emportent leurs morts pour les enterrer", a-t-il précisé.
Le lieutenant-colonel Maïga a par ailleurs indiqué que deux soldats togolais et un burkinabè étaient morts accidentellement au Mali.
Fin février, le Tchad avait annoncé avoir perdu 26 soldats au combat au Mali, bilan qui n'a pas été actualisé depuis.
L'armée française a elle enregistré la mort de cinq soldats depuis le début de son intervention le 11 janvier pour empêcher une avancée vers le sud du Mali des groupes islamistes armés qui occupaient le nord de ce pays depuis neuf mois, y commettant de nombreuses exactions.
L'opération militaire lancée par la France, qui a envoyé 4.000 soldats en soutien à l'armée malienne, a permis la reprise des villes du nord du Mali, mais les jihadistes résistent encore dans le nord-est du pays, dans le massif des Ifoghas et dans la région de Gao, plus grande agglomération du Nord.
Une Mission internationale de soutien au Mali (Misma), composée de 6.300 soldats d'Afrique de l'Ouest et du Tchad, est également présente au Mali.
La transformation de la Misma en force des Nations unies est actuellement en préparation.
L'ONU envisage de déployer au Mali une mission de maintien de la paix forte de 11.200 hommes au maximum, accompagnée d'une "force parallèle" pour combattre les islamistes, selon un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenté mardi à New York.
Lundi soir, le régime a mis en garde contre l'"extrémisme religieux", promettant de tout faire pour ramener l'ordre. Dans un pays où la majorité bamar considère le bouddhisme comme une partie intégrante de l'identité nationale, ces violences posent un défi majeur au régime réformateur au pouvoir depuis la dissolution de la junte il y a deux ans.
Les deux Corée coupent leur téléphone rouge militaire
La Corée du Nord a annoncé mercredi que son armée coupait la ligne téléphonique d'urgence avec son homologue de la Corée du Sud, plusieurs jours après avoir suspendu le "téléphone rouge" entre les deux gouvernements et menacé Séoul et les Etats-Unis d'une attaque nucléaire.
Le ton est encore monté d'un cran. La Corée du Nord a annoncé ce mercredi que son armée coupait la ligne téléphonique d'urgence avec son homologue sud-coréen, plusieurs jours après avoir suspendu le «téléphone rouge» entre les deux gouvernements et menacé Séoul et les Etats-Unis d'une attaque nucléaire.
«A partir de maintenant, toutes les communications militaires Nord-Sud sont coupées», a déclaré l'agence de presse gouvernementale nord-coréenne KCNA, citant un haut responsable militaire.
«Dans une situation où une guerre peut éclater à tout moment, il n'est plus besoin de maintenir» ces communications, a ajouté ce responsable. La ligne sera suspendue «aussi longtemps que dureront les actes hostiles et anachroniques du Sud». Mi-mars, le Nord avait interrompu le téléphone rouge entre Pyongyang et Séoul, lien de communication en cas d'urgence. Cette ligne, installée en 1971, avait déjà été suspendue à cinq reprises par le Nord, la dernière fois en 2010.
LeParisien.fr «A partir de maintenant, toutes les communications militaires Nord-Sud sont coupées», a déclaré l'agence de presse gouvernementale nord-coréenne KCNA, citant un haut responsable militaire.
«Dans une situation où une guerre peut éclater à tout moment, il n'est plus besoin de maintenir» ces communications, a ajouté ce responsable. La ligne sera suspendue «aussi longtemps que dureront les actes hostiles et anachroniques du Sud». Mi-mars, le Nord avait interrompu le téléphone rouge entre Pyongyang et Séoul, lien de communication en cas d'urgence. Cette ligne, installée en 1971, avait déjà été suspendue à cinq reprises par le Nord, la dernière fois en 2010.
Mali: 63 soldats maliens et environ 600 islamistes tués depuis janvier
Convoi militaire français à Segou, au nord de Bamako, le 20 mars 2013 (AFP/Archives, Eric Feferberg)
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BAMAKO — Soixante-trois soldats maliens et environ 600 islamistes ont été tués depuis le 11 janvier, date du lancement de l'intervention franco-africaine pour reconquérir le nord du Mali qui était occupé par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, a annoncé mercredi l'armée malienne.
"Depuis le début de l'offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 63 soldats maliens tués et nos adversaires ont perdu environ 600 combattants", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l'armée malienne.
"Pour les morts dans les rangs islamistes, c'est une estimation, parce que généralement ils emportent leurs morts pour les enterrer", a-t-il précisé.
Le lieutenant-colonel Maïga a par ailleurs indiqué que deux soldats togolais et un burkinabè étaient morts accidentellement au Mali.
Fin février, le Tchad avait annoncé avoir perdu 26 soldats au combat au Mali, bilan qui n'a pas été actualisé depuis.
L'armée française a elle enregistré la mort de cinq soldats depuis le début de son intervention le 11 janvier pour empêcher une avancée vers le sud du Mali des groupes islamistes armés qui occupaient le nord de ce pays depuis neuf mois, y commettant de nombreuses exactions.
L'opération militaire lancée par la France, qui a envoyé 4.000 soldats en soutien à l'armée malienne, a permis la reprise des villes du nord du Mali, mais les jihadistes résistent encore dans le nord-est du pays, dans le massif des Ifoghas et dans la région de Gao, plus grande agglomération du Nord.
Une Mission internationale de soutien au Mali (Misma), composée de 6.300 soldats d'Afrique de l'Ouest et du Tchad, est également présente au Mali.
La transformation de la Misma en force des Nations unies est actuellement en préparation.
L'ONU envisage de déployer au Mali une mission de maintien de la paix forte de 11.200 hommes au maximum, accompagnée d'une "force parallèle" pour combattre les islamistes, selon un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenté mardi à New York.
INSURRECTION
Prothèses PIP : 2.000 femmes privées d'indemnisation
Selon la juge Annaïck Le Goff, les patientes qui ont retiré leurs prothèses à titre préventif n'ont pas été victimes de "blessures".
Le procès de Jean-Claude Mas, le fabricant des prothèses PIP, doit se dérouler du 17 avril au 14 mai à Marseille. (GERARD JULIEN / AFP)
Coup dur et déception pour les patientes porteuses des prothèses mammaires PIP. Alors que le procès de Jean-Claude Mas, le fabricant des prothèses PIP, doit se dérouler du 17 avril au 14 mai à Marseille, RTL révèle ce mercredi 27 mars, que 2.000 femmes environ ne devraient pas être indemnisées.
La juge d'instruction marseillaise actuellement chargée de l'enquête pour "blessures involontaires", Annaïck Le Goff, a en effet décidé, selon la radio, que "toutes les patientes qui se sont fait retirer leurs prothèses PIP à titre préventif ne pourront pas être indemnisées". Selon elle, ces femmes n'ont pas été victimes de "blessures".
Pourtant, note RTL, elles ont suivi les conseils du ministre de la Santé de l'époque, Xavier Bertrand, qui les avait appelées "à titre préventif et sans caractère d'urgence" à retirer ces prothèses. Le principal avocat des victimes de PIP, Me Philippe Courtois, a dénoncé une "décision injuste" sur RTL. Il a fait appel.
"Franchement c'est une grosse déception", lâche à l'antenne Annie Mesnil, de l'Association de défense des porteuses de prothèses PIP.
La juge d'instruction marseillaise actuellement chargée de l'enquête pour "blessures involontaires", Annaïck Le Goff, a en effet décidé, selon la radio, que "toutes les patientes qui se sont fait retirer leurs prothèses PIP à titre préventif ne pourront pas être indemnisées". Selon elle, ces femmes n'ont pas été victimes de "blessures".
Pourtant, note RTL, elles ont suivi les conseils du ministre de la Santé de l'époque, Xavier Bertrand, qui les avait appelées "à titre préventif et sans caractère d'urgence" à retirer ces prothèses. Le principal avocat des victimes de PIP, Me Philippe Courtois, a dénoncé une "décision injuste" sur RTL. Il a fait appel.
"Franchement c'est une grosse déception", lâche à l'antenne Annie Mesnil, de l'Association de défense des porteuses de prothèses PIP.
On ne comprend pas qu'on puisse nous refuser cet accès à la justice, cet accès à la réparation. (...) Cet affaire est certainement plus traumatisante que [la juge] pourrait l'imaginer pour la majorité des femmes. (...) Il persistera toujours un doute sur les dégâts potentiellement causés par ces produits."
R.FECONOMIE
Chypre sous tension avant la réouverture des banques
Alors que les banques chypriotes devraient rouvrir jeudi, la situation est de plus en plus tendue à Chypre. Mardi, deux manifestations ont eu lieu dans les rues de la capitale Nicosie, dont l'une réunissant des employés de la première banque du pays, Bank of Cyprus. Le conseil d'administration de cette banque a refusé, mardi soir, la démission de son directeur.
Un millier d'étudiants a manifesté mardi dans les rues de la capitale contre les conditions du plan d'aide © AP/SIPA - Petros Giannakouris
Le secteur bancaire est paralysé depuis dix jours, à Chypre. En prévision des négociations sur le plan de sauvetage international du pays, le gouvernement avait décidé la fermeture de toutes les banques chypriotes. Objectif : éviter une fuite massive des capitaux, notamment étrangers, dès l'annonce des mesures. Mais cette fermeture a aussi des conséquences sur la vie quotidienne des habitants de l'île, de plus en plus mécontents.
Depuis la fermeture des banques, il n'est plus possible d'accéder à l'épargne. Les retraits aux distributeurs sont limités à 100€ par jour. "Quand les gens n'ont pas assez de liquide, ils se concentrent sur l'essentiel", raconte un coiffeur de Nicosie, dont le salon a vu sa fréquentation baisser d'un tiers ces derniers jours. La chambre de commerce de Chypre craint que des entreprises soient poussées "à la faillite". Mardi après-midi, quelques milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Nicosie contre les mesures qui vont toucher le secteur bancaire.
A Nicosie, la colère des habitants. Reportage de Mathilde Lemaire.
Pas de démission pour le directeur de Bank of Cyprus
Une autre manifestation avait lieu mardi devant la banque centrale chypriote : celle des salariés de Bank of Cyprus, la première banque du pays. Selon le plan adopté par l'Eurogroupe, la banque doit recevoir les dépôts garantis de la banque Laïki, dont la disparition est programmée. Plus tard dans la soirée, le directeur de la banque, Andreas Artemis, ainsi que quatre administrateurs, ont posé leur démission, pour dénoncer les conditions d'absorption de Laïki par Bank of Cyprus. Une démission refusée par le conseil d'administration.
A l'heure actuelle, la réouverture des banques, prévue jeudi, n'est toujours pas certaine. La banque centrale assure que les autorités font des "efforts intenses" et "surhumains" pour permettre la réouverture. "Chaque jour où le système bancaire est fermé, la confiance des gens baisse et ils veulent retirer leur argent, alors nous sommes obligés d'imposer des restrictions", explique le gouverneur de la banque centrale Panicos Demetriades.
Les modalités du nouvel accord © IDÉ
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