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mercredi 27 mars 2013

27032013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 

 

POLITIQUE

 

Nouvelles violences communautaires en Birmanie malgré le couvre-feu

Le Monde.fr avec AFP
"Une mosquée et quelques maisons ont été détruites à Nattalin", a indiqué un responsable policier.
"Une mosquée et quelques maisons ont été détruites à Nattalin", a indiqué un responsable policier. | AFP/Soe Than WIN


De nouvelles violences entre bouddhistes et musulmans ont éclaté mardi 26 mars au soir en Birmanie, dans la région de Bago située au nord de Rangoun, malgré le couvre-feu imposé dans plusieurs communes. "Une mosquée et quelques maisons ont été détruites à Nattalin", a indiqué un responsable policier.
 
Plusieurs incidents ont eu lieu depuis lundi alors que les autorités locales sont censées veiller du crépuscule à l'aube sur les villes de Gyobinggauk, Oakpho et Minhla "afin d'empêcher les conflits et les émeutes"
A l'origine des troubles qui secouent le pays : une simple querelle mercredi entre un vendeur musulman et des clients à Meiktila, à environ 130 km de la capitale Naypyidaw. La bisbille a dégénéré et pendant trois jours, les groupes d'émeutiers, dont des moines bouddhistes, ont transformé la ville en coupe-gorge, incendiant des mosquées et des quartiers entiers. L'armée n'a repris le contrôle que samedi après l'instauration de l'état d'urgence.
 
"EXTRÉMISME RELIGIEUX"
Selon l'ONU, qui cite des estimations du gouvernement, plus de 12 000 personnes ont été déplacées par ces événements. Des dizaines d'autres ont été arrêtées pour leur participation supposée aux émeutes.
Face à cette situation, les Etats-Unis ont "fortement" conseillé à leurs ressortissants d'éviter tout déplacement dans la région de Mandalay, où est située Meiktila, et dans plusieurs quartiers de Rangoun, qui n'a pas été touchée par les violences mais où les rumeurs ont provoqué certaines tensions.
En 2012, des affrontements entre bouddhistes de la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient déjà fait plus de 180 morts et 110 000 déplacés dans l'ouest du pays.

Lundi soir, le régime a mis en garde contre l'"extrémisme religieux", promettant de tout faire pour ramener l'ordre. Dans un pays où la majorité bamar considère le bouddhisme comme une partie intégrante de l'identité nationale, ces violences posent un défi majeur au régime réformateur au pouvoir depuis la dissolution de la junte il y a deux ans.










Les deux Corée coupent leur téléphone rouge militaire


 
 
La Corée du Nord a annoncé mercredi que son armée coupait la ligne téléphonique d'urgence avec son homologue de la Corée du Sud, plusieurs jours après avoir suspendu le
La Corée du Nord a annoncé mercredi que son armée coupait la ligne téléphonique d'urgence avec son homologue de la Corée du Sud, plusieurs jours après avoir suspendu le "téléphone rouge" entre les deux gouvernements et menacé Séoul et les Etats-Unis d'une attaque nucléaire.

Le ton est encore monté d'un cran. La Corée du Nord a annoncé ce mercredi que son armée coupait la ligne téléphonique d'urgence avec son homologue sud-coréen, plusieurs jours après avoir suspendu le «téléphone rouge» entre les deux gouvernements et menacé Séoul et les Etats-Unis d'une attaque nucléaire.


«A partir de maintenant, toutes les communications militaires Nord-Sud sont coupées», a déclaré l'agence de presse gouvernementale nord-coréenne KCNA, citant un haut responsable militaire.

«Dans une situation où une guerre peut éclater à tout moment, il n'est plus besoin de maintenir» ces communications, a ajouté ce responsable. La ligne sera suspendue «aussi longtemps que dureront les actes hostiles et anachroniques du Sud». Mi-mars, le Nord avait interrompu le téléphone rouge entre Pyongyang et Séoul, lien de communication en cas d'urgence. Cette ligne, installée en 1971, avait déjà été suspendue à cinq reprises par le Nord, la dernière fois en 2010.
LeParisien.fr










Mali: 63 soldats maliens et environ 600 islamistes tués depuis janvier
 
 
Convoi militaire français à Segou, au nord de Bamako, le 20 mars 2013 (AFP/Archives, Eric Feferberg)

BAMAKO — Soixante-trois soldats maliens et environ 600 islamistes ont été tués depuis le 11 janvier, date du lancement de l'intervention franco-africaine pour reconquérir le nord du Mali qui était occupé par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, a annoncé mercredi l'armée malienne.
"Depuis le début de l'offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 63 soldats maliens tués et nos adversaires ont perdu environ 600 combattants", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l'armée malienne.
"Pour les morts dans les rangs islamistes, c'est une estimation, parce que généralement ils emportent leurs morts pour les enterrer", a-t-il précisé.
Le lieutenant-colonel Maïga a par ailleurs indiqué que deux soldats togolais et un burkinabè étaient morts accidentellement au Mali.
Fin février, le Tchad avait annoncé avoir perdu 26 soldats au combat au Mali, bilan qui n'a pas été actualisé depuis.
L'armée française a elle enregistré la mort de cinq soldats depuis le début de son intervention le 11 janvier pour empêcher une avancée vers le sud du Mali des groupes islamistes armés qui occupaient le nord de ce pays depuis neuf mois, y commettant de nombreuses exactions.
L'opération militaire lancée par la France, qui a envoyé 4.000 soldats en soutien à l'armée malienne, a permis la reprise des villes du nord du Mali, mais les jihadistes résistent encore dans le nord-est du pays, dans le massif des Ifoghas et dans la région de Gao, plus grande agglomération du Nord.
Une Mission internationale de soutien au Mali (Misma), composée de 6.300 soldats d'Afrique de l'Ouest et du Tchad, est également présente au Mali.
La transformation de la Misma en force des Nations unies est actuellement en préparation.
L'ONU envisage de déployer au Mali une mission de maintien de la paix forte de 11.200 hommes au maximum, accompagnée d'une "force parallèle" pour combattre les islamistes, selon un rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenté mardi à New York.











INSURRECTION

 

Prothèses PIP : 2.000 femmes privées d'indemnisation


Selon la juge Annaïck Le Goff, les patientes qui ont retiré leurs prothèses à titre préventif n'ont pas été victimes de "blessures".

Le procès de Jean-Claude Mas, le fabricant des prothèses PIP, doit se dérouler du 17 avril au 14 mai à Marseille. (GERARD JULIEN / AFP)
Le procès de Jean-Claude Mas, le fabricant des prothèses PIP, doit se dérouler du 17 avril au 14 mai à Marseille. (GERARD JULIEN / AFP)
 
Coup dur et déception pour les patientes porteuses des prothèses mammaires PIP. Alors que le procès de Jean-Claude Mas, le fabricant des prothèses PIP, doit se dérouler du 17 avril au 14 mai à Marseille, RTL révèle ce mercredi 27 mars, que 2.000 femmes environ ne devraient pas être indemnisées.
La juge d'instruction marseillaise actuellement chargée de l'enquête pour "blessures involontaires", Annaïck Le Goff, a en effet décidé, selon la radio, que "toutes les patientes qui se sont fait retirer leurs prothèses PIP à titre préventif ne pourront pas être indemnisées". Selon elle, ces femmes n'ont pas été victimes de "blessures".
Pourtant, note RTL, elles ont suivi les conseils du ministre de la Santé de l'époque, Xavier Bertrand, qui les avait appelées "à titre préventif et sans caractère d'urgence" à retirer ces prothèses. Le principal avocat des victimes de PIP, Me Philippe Courtois, a dénoncé une "décision injuste" sur RTL. Il a fait appel.
"Franchement c'est une grosse déception", lâche à l'antenne Annie Mesnil, de l'Association de défense des porteuses de prothèses PIP.
On ne comprend pas qu'on puisse nous refuser cet accès à la justice, cet accès à la réparation. (...) Cet affaire est certainement plus traumatisante que [la juge] pourrait l'imaginer pour la majorité des femmes. (...) Il persistera toujours un doute sur les dégâts potentiellement causés par ces produits."
R.F
 
 
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Chypre sous tension avant la réouverture des banques

Alors que les banques chypriotes devraient rouvrir jeudi, la situation est de plus en plus tendue à Chypre. Mardi, deux manifestations ont eu lieu dans les rues de la capitale Nicosie, dont l'une réunissant des employés de la première banque du pays, Bank of Cyprus. Le conseil d'administration de cette banque a refusé, mardi soir, la démission de son directeur.

Un millier d'étudiants a manifesté mardi dans les rues de la capitale contre les conditions du plan d'aide © AP/SIPA - Petros Giannakouris

Le secteur bancaire est paralysé depuis dix jours, à Chypre. En prévision des négociations sur le plan de sauvetage international du pays, le gouvernement avait décidé la fermeture de toutes les banques chypriotes. Objectif : éviter une fuite massive des capitaux, notamment étrangers, dès l'annonce des mesures. Mais cette fermeture a aussi des conséquences sur la vie quotidienne des habitants de l'île, de plus en plus mécontents.
Depuis la fermeture des banques, il n'est plus possible d'accéder à l'épargne. Les retraits aux distributeurs sont limités à 100€ par jour. "Quand les gens n'ont pas assez de liquide, ils se concentrent sur l'essentiel", raconte un coiffeur de Nicosie, dont le salon a vu sa fréquentation baisser d'un tiers ces derniers jours. La chambre de commerce de Chypre craint que des entreprises soient poussées "à la faillite". Mardi après-midi, quelques milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Nicosie contre les mesures qui vont toucher le secteur bancaire.
 
A Nicosie, la colère des habitants. Reportage de Mathilde Lemaire. 
 
 

 
 
Pas de démission pour le directeur de Bank of Cyprus
Une autre manifestation avait lieu mardi devant la banque centrale chypriote : celle des salariés de Bank of Cyprus, la première banque du pays. Selon le plan adopté par l'Eurogroupe, la banque doit recevoir les dépôts garantis de la banque Laïki, dont la disparition est programmée. Plus tard dans la soirée, le directeur de la banque, Andreas Artemis, ainsi que quatre administrateurs, ont posé leur démission, pour dénoncer les conditions d'absorption de Laïki par Bank of Cyprus. Une démission refusée par le conseil d'administration.
A l'heure actuelle, la réouverture des banques, prévue jeudi, n'est toujours pas certaine. La banque centrale assure que les autorités font des "efforts intenses" et "surhumains" pour permettre la réouverture. "Chaque jour où le système bancaire est fermé, la confiance des gens baisse et ils veulent retirer leur argent, alors nous sommes obligés d'imposer des restrictions", explique le gouverneur de la banque centrale Panicos Demetriades.
Les modalités du nouvel accord © IDÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Cette nuit en Asie : Pyongyang annonce une « guerre nucléaire » imminente


Les autorités nord-coréennes expliquent que la récente poussée des tensions dans la région est le fait des provocations des Etats-Unis et de « leurs marionnettes du Sud » qui « agissent comme un fauve en furie ». les experts géopolitiques de la région se trouvent un peu désarçonnés.


Cette nuit en Asie : Pyongyang annonce une « guerre nucléaire » imminente

A Pyongyang, les rodomontades continuent. Après avoir annoncé que ses unités d'artilleries et de missiles à longue portée avaient été placées en position de combat niveau 1 et qu'elles étaient prêtes à frapper la Corée du Sud et les Etats-Unis, le régime stalinien a indiqué, hier soir, que la péninsule coréenne se retrouvait désormais « au bord de la guerre nucléaire ». Dans un communiqué remis au conseil de sécurité de l'Onu, les autorités communistes expliquent que la récente poussée des tensions dans la région est le fait des provocations des Etats-Unis et de « leurs marionnettes du Sud » qui « agissent comme un fauve en furie ». « Nos forces armées et notre peuple sont entrés dans la dernière phase d'une bataille totale anti-américaine afin de protéger l'autonomie du pays et la dignité de l'ethnie », poursuit le texte qui dénonce une énième fois l'organisation, par Séoul et Washington, d'exercices militaires communs.
Face à ce durcissement du discours et à la multiplication des mises en garde, les experts géopolitiques de la région se trouvent un peu désarçonnés. Ils rappellent que Pyongyang abuse régulièrement de ce vocabulaire martial pour alimenter sa propagande domestique et contraindre les pays de la zone à accepter une reprise d'un dialogue multilatéral. Cette fois encore, le régime voudrait contraindre Pékin et Washington à reprendre les communications en montrant que le rejet prolongé d'un recours à la diplomatie pourrait entraîner un dérapage. Ils notent toutefois que l'agressivité du régime peine à s'apaiser et que sa sévérité perd, dès lors, progressivement en crédibilité. Les analystes assurent encore que Pyongyang n'a pas actuellement les moyens techniques de frapper les cibles, notamment américaines, qu'il promet de « détruire ». Les capacités de ses missiles sont encore limitées et ne pourraient éventuellement espérer atteindre que des territoires sud-coréens. Une agression non annoncée est pourtant toujours envisageable comme ce fut le cas en 2010.

Après la Chinafrique, la Malafrique ?

A peine nommé à la tête du pouvoir chinois, Xi Jinping s'est envolé pour la Tanzanie, l'Afrique du Sud et le Congo-Brazzaville, afin de conforter l'influence de la deuxième puissance économique de la planète sur le continent africain. Son travail d'influence est pourtant discrètement sapé par la Malaisie, qui apparaît désormais comme le pays asiatique investissant le plus dans la région. Le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) vient de montrer que les IDE malaisiens en Afrique atteignaient au total, fin 2011, 19,3 milliards de dollars, soit plus que les 16 milliards de dollars placés par la Chine. Sur la seule année 2011, le pays d'Asie du Sud -Est, porté par Petronas et Sime Darby , était cette année-là le troisième plus grand investisseur étranger en Afrique derrière la France et les Etats-Unis.

La Chine et le Brésil signent un accord monétaire

Les deux pays émergents ont annoncé hier soir que leurs deux banques centrales allaient chacune mettre à la disposition de l'autre une somme équivalant à une trentaine de milliards de dollars, dans leur propre devise, qui sera débloquée en cas de crise de crédit dans l'un des deux pays. L'accord, qui porte sur les trois prochaines années, pourra éventuellement être reconduit à l'avenir. Ce type de partenariat monétaire, baptisé « accord de swap », illustre d'une part la volonté de Pékin d'internationaliser sa propre devise, le yuan. Mais il démontre aussi le souhait des grands pays émergents, réunis en sommet en Afrique du sud, de créer un réseau de solidarités entre eux afin de construire une architecture financière mondiale moins dépendante des pays développés. Une architecture financière qui serait plus en ligne avec la réalité de leurs échanges : la Chine est désormais le premier partenaire commercial du Brésil, avec des échanges qui ont dépassé les 75 milliards de dollars l'année dernière. Outre des appels répétés à une réforme des statuts de la Banque mondiale et du FMI, les pays dits du « BRICS » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) ont ainsi annoncé, hier, la création de leur propre banque de développement. Qui, à l'évidence, apparaît déjà comme une concurrente potentielle de la Banque mondiale.

Les banques chinoises rassurent

Si les niveaux de créances douteuses affichés par les banques chinoises sont crédibles, alors l'espoir est permis. Alors que la plupart de ces institutions présentent actuellement leurs résultats pour l'année 2012, un constat s'impose : la part de crédits à risques dans leur portefeuille a eu tendance à diminuer. Malgré une croissance économique au plus bas en 13 ans, Agricultural Bank of China (ABC) , la troisième banque du pays, affiche ainsi un taux de créance douteuses à seulement 1,33%, contre 1,55% un an plus tôt. Chez Bank of China, numéro quatre sur la liste de ces institutions, ce chiffre est passé de 1% à 0,95%. De la même manière, ces banques ont affiché des résultats encourageants pour l'exercice 2012. Certes, leurs taux de croissance ont tendance à ralentir, mais cela se fait toutefois dans des proportions rassurantes. Chez ABC, il est en hausse de 19%, tandis que Bank of China se contente de 12%. Au final, il semble que les banques chinoises aient redoublé de vigilance dans l'attribution de nouveaux crédits, ce qui diminue le risque pour le système financier chinois, mais accentue un problème de fond : les PME et les sociétés privées ont bien du mal à accéder au crédit. Au même moment, les groupes publics ont à nouveau capté une partie importante de ces prêts, dopés par des projets d'investissements impulsés par les autorités à partir de la mi-2012.










La sortie de Lagardère du capital d'EADS va lui rapporter 2,5 milliards d'euros

           
Capture d'écran Arnaud Lagardère sur RTL en 2010

     Dans un entretien aux Echos du 27 mars, Arnaud Lagardère annonce que son groupe cèdera sa participation de 7,4 % dans EADS avant l'été.
"Nous détenons 61,1 millions d'actions, qui figurent pour 437 millions au bilan consolidé du groupe Lagardère", précise le patron de Lagardère, dans un entretien aux Echos à paraître ce mercredi.
"Notre sortie (du capital d'EADS) se fera avant l'été", indique Arnaud Lagardère, qui évalue la valeur de la participation de Lagardère dans le groupe industriel d'aéronautique et de défense européen à 2,5 milliards d'euros, aux cours actuels.
Au cours actuel d'EADS - le titre a clôturé mardi à 40,925 euros- la plus-value issue de l'opération ressort ainsi à plus de 2 milliards d'euros pour le groupe de médias.
Lors de la publication de ses résultats début mars, Lagardère avait dit prévoir de céder avant fin juillet les 7,4 % qu'il détient encore dans le groupe européen de défense et d'aéronautique.
Le produit de la cession va être utilisé pour verser une prime aux salariés, distribuer un dividende et réduire l'endettement, explique Arnaud Lagardère aux Echos.
"Un dividende exceptionnel récompensera la confiance et la patience de nos actionnaires qui subissent depuis longtemps la décote de holding liée en partie à EADS", ajoute le dirigeant, qui indique également envisager de réaliser quelques acquisitions de moins de 100 millions d'euros.
Les actionnaires d'EADS, réunis le 27 mars en assemblée générale extraordinaire à Amsterdam, doivent se prononcer sur une nouvelle structure actionnariale pour le groupe européen, appelé à devenir enfin une entreprise normalisée.
Dans son entretien aux Echos, Arnaud Lagardère indique par ailleurs n'avoir pas l'intention de renoncer à la structure en commandite par actions du groupe Lagardère, "à quelque prix que ce soit".
(avec Reuters)










L'Etat capitalise sur Safran en vendant 3,12% de ses parts

Par  
 
Pose de la première pierre du centre de R&D de Safran Composites à Itteville par Arnaud Montebourg     

D'après Bercy, cette cession doit notamment servir à doter la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI) de fonds propres supplémentaires.
Les participations de l'Etat dans les groupes phares de l'aéronautique peuvent s'avérer payantes. Dans un communiqué diffusé dans la nuit du 26 au 27 mars et relayé par l'AFP, le ministère de l'Economie et des Finances a annoncé la mise en vente de 3,12 % du capital de l'équipementier aéronautique Safran. Le groupe jouit en effet depuis plusieurs mois d'un excellent parcours boursier.
L'Etat reste pour autant le premier actionnaire de Safran, avec 27,08 % de son capital, et conserve son influence dans le groupe né en 2005 de la fusion entre Snecma et Sagem. Le ministère a d'ailleurs assuré dans son communiqué vouloir rester "actionnaire de référence au capital de Safran à moyen terme".
Il s'agit là d'une bonne opération financière de la part de Bercy. Si le montant de l'opération n'a pas été dévoilé à ce stade, il devrait avoisiner les 461 millions d'euros, avec 13 millions d'actions vendues au cours de clôture du titre à 35,49 euros le 26 mars à la Bourse de Paris.
"Cette cession s'inscrit dans le cadre d'une politique de gestion active des participations de l'Etat, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'Etat tout en dégageant des ressources en fonds propres pour de nouveaux secteurs porteurs de développement économique", justifie le communiqué.
Bercy a annoncé que le produit de la vente servira notamment à doter la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI) de fonds propres supplémentaires.
Elodie Vallerey










Le chômage, le livre sur Florange, Lagardère, Kem One : la revue de presse de l'industrie

Par  
    
Les chiffres catastrophiques du chômage, les révélations du livre sur la gestion de la crise du site ArcelorMittal de Florange par le gouvernement, les confessions d'Arnaud Lagardère sur EADS et sa gestion du groupe fondé par son père, l'inquiétude suscitée par la cessation de paiement du groupe chimique Kem One... autant de sujets qui font l'actualité de l'industrie en ce mercredi 27 mars.
Le chômage à la une
C'est sans surprise que les chiffres du chômage en hausse font la une ce matin des kiosques à journaux. Au lendemain de la publication des derniers chiffres des demandeurs d'emplois en France, Le Figaro s'inquiète en une de l'"impuissance du gouvernement face à la montée du chômage" "Car les premiers résultats de la politique gouvernementale tardent à se faire sentir. Les emplois d'avenir, l'engagement 34 de François Hollande pendant la campagne présidentielle, peinent notamment à décoller. En cinq mois, seuls 15 000 (sur les 100 000 cette année) ont été pourvus. Soit 15 % de l'objectif", rappelle le quotidien.

De nombreux journaux consacrent également leur une à cette information, sur le plan national comme en régions.






Un coût du travail trop élevé par Europe1fr

Les révélations du livre "Florange, la tragédie de la gauche"
 
Dans Florange, la tragédie de la gauche, dont L'Express publie les bonnes feuilles ce matin, la journaliste de France 2 Valérie Astruc et celle des Echos Elsa Freyssenet racontent plusieurs échanges cinglants entre le ministre du Redressement productif et le Premier ministre, fin 2012, autour de la fermeture des hauts fourneaux de ce site mosellan d'ArcelorMittal.


Arnaud Lagardère parle de sa sortie du capital d'EADS
Dans une interview aux Echos, Arnaud Lagardère, gérant et associé commandité du groupe Lagardère, annonce qu'il sortira du capital d'EADS avant l'été. "Après l'échec de la fusion avec BAE, tous les actionnaires d'EADS en ont tiré les conséquences. Ils se sont accordés pour doter Eads d'une gouvernance dite normale", explique le dirigeant. Et martèle que Lagardère n'a "jamais bénéficié d'un quelconque régime de faveur ou de protection" et qu'il ne compte pas vendre le groupe, "à quelque prix que ce soit". "On m'a proposé maintes fois de vendre par appartements : ma réponse est toujours la même : c'est non !", explique-t-il.
Le redressement judiciaire de Kem One inquiète
Selon le quotidien Libération, "la disparition (du groupe chimique Kem One) fragiliserait l’ensemble du secteur en France" après la demande de placement en redressement judiciaire de cinq de ses usines françaises. Un "nouveau dossier brûlant pour Arnaud Montebourg", le ministre du Redressement productif, assure le journal.


Et aussi...
"La voiture électrique a-t-elle un avenir ?", s'interroge ce matin en une le quotidien régional Nice-Matin. "Economique et écolo, l'auto branchée ne manque pas d'atouts. Mais la route est longue...", constate le journal.


 
Elodie Vallerey











Le chômage, Lagardère et EADS, l'Etat et Safran, le crédit impôt compétitivité, Renault : la Matinale de l'industrie

Pole emploi
© Pascal Guittet

La Matinale de l'industrie

La hausse du nombre de demandeurs d'emploi pour le 22e mois consécutif en France, les explications d'Arnaud Lagardère quant à sa sortie du capital d'EADS, la bonne opération financière de l'Etat avec la cession d'une partie de son capital dans Safran, le premier bilan du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi fixé à mi-2015, l'insistance du ministre de l'Economie envers Carlos Ghosn et la promesse de la baisse de sa rémunération... Voici les sujets qui font l'actualité de ce mercredi 27 mars dans l'industrie.



Le chômage, le livre sur Florange, Lagardère, Kem One : la revue de presse de l'industrie





Nouvelle hausse du chômage en février, la 22e consécutive en France


Pôle emploi



La sortie de Lagardère du capital d'EADS va lui rapporter 2,5 milliards d'euros


Capture d'écran Arnaud Lagardère sur RTL en 2010



L'Etat capitalise sur Safran en vendant 3,12% de ses parts





Crédit impôt compétitivité : un premier bilan sera dressé mi-2015





Renault : Moscovici attend de Carlos Ghosn qu'il fasse un geste sur son salaire


Pierre Moscovici


 










 
Royaume-Uni: les banques vont devoir trouver 25 milliards de livres
 
 
Des billets de 10 et 20 livres (AFP/Archives, Ben Stansall)

LONDRES — Les banques britanniques vont devoir combler un trou de 25 milliards de livres d'ici la fin de l'année pour renforcer leurs fonds propres et se mettre à l'abri des pertes provoquées notamment par le coût des scandales entachant la City et les turbulences dans la zone euro.
Ces près de 30 milliards d'euros de capitaux frais permettront aux banques d'atteindre un ratio de 7% de fonds propres "durs" (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux prêts accordés) correspondant aux règles de Bâle III, a indiqué mercredi la Banque d'Angleterre.
Les règles de Bâle III devaient initialement entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2013 en Europe mais du retard a été pris en raison de l'incapacité des Européens à trouver un accord. Leur entrée en vigueur devrait intervenir au mieux en début d'année prochaine.
Selon le comité de politique financière de la BoE, nouveau régulateur en charge de la stabilité financière qui s'est réuni le 19 mars, atteindre "d'ici la fin 2013" ce ratio de 7%, qui est censé permettre d'éviter de nouvelles crises, est un "objectif immédiat".
Mais cet objectif nécessitera de nouveaux capitaux car les banques britanniques se retrouvent face à trois défis.
D'après un examen effectué par l'autorité des marchés financiers FSA, les pertes attendues d'ici trois ans sur les actifs risqués, qui incluent l'immobilier commercial en Grande-Bretagne et l'exposition aux économies "vulnérables" de la zone euro, devraient dépasser de 30 milliards de livres les sommes déjà mises de côté par les banques britanniques.
D'autre part, le coût des scandales entachant la City (Libor, ventes abusives de produits financiers) devrait être supérieur de 10 milliards de livres par rapport aux provisions déjà effectuées.
Et, enfin, l'approche plus prudente en terme de risques réclamée par les régulateurs va provoquer une augmentation des actifs pondérés par les risques de 170 milliards de livres, ce qui équivaut à un besoin de 12 milliards de fonds propres.
"Pris ensemble, les effets de ces trois ajustements vont être équivalent à une réduction d'environ 50 milliards de livres du capital réglementaire des principales banques britanniques", a souligné la banque centrale.
Si certaines banques seront toujours au-dessus du seuil des 7% malgré ces ajustements, d'autres ont un "manque à combler d'environ 25 milliards de livres" si l'on considère leur niveau de fonds propres de la fin 2012, selon la BoE.
La BoE avertit par ailleurs que "d'autres augmentations de ratios seront demandées après 2013" en raison de la mise en conformité totale avec Bâle III d'ici 2019 et d'un renforcement supplémentaire des fonds propres des banques ayant un caractère systémique.
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, a tenu à rassurer en indiquant que lever ces capitaux serait "gérable" tandis que son adjoint, Andrew Bailey, a assuré que la moitié de cette somme était déjà inclue dans les renforcements de fonds propres prévus par les banques.
Le ministre libéral-démocrate du Commerce, Vince Cable, a toutefois vivement attaqué cette annonce de la banque centrale. "L'idée que les banques soient forcées à lever de nouveaux capitaux au cours d'une période de récession est erronée", a-t-il déclaré sur Sky News.
L'annonce de ce trou "souligne la fragilité du système bancaire", juge de son côté Samuel Tombs, de Capital Economics, selon qui les mesures de soutien au crédit du gouvernement ne "devraient pas faire une grande différence pour les perspectives économiques à court-terme" alors que les banques font face à ces besoins de fonds propres.
Selon les observateurs, les banques qui pourraient être le plus touchées par cette décision devraient être RBS et Lloyds Banking Group, établissements sauvés par l'Etat durant la crise de 2008 et qui accusent toujours de lourdes pertes.











SOCIAL

 

Chômage : les cadres restent mieux lotis que les autres

 
Par Christine Lagoutte       

Certains secteurs d'activité, comme l'audit et la comptabilité, connaissent même une pénurie de candidats. Mais, comme pour le reste de la population, les jeunes et les seniors connaissent plus de difficultés que les cadres en milieu de carrière.

Depuis plusieurs mois, le marché de l'emploi cadre se tend aussi. Sur l'ensemble de 2013, les services de l'Apec tablent sur un marché en repli de 5% environ, avec une fourchette de recrutements comprise entre 162.000 et 178.000 personnes. Toutefois, le taux de chômage des cols blancs devrait rester inférieur à 5%.
Derrière ces chiffres somme toute plutôt favorables, il y a des gagnants et des perdants, et des marchés à plusieurs vitesses. «Aujourd'hui, tous les employeurs rêvent d'avoir autour d'eux des cadres ayant de trois à dix ans d'expérience dans le métier», déclare tout net Fabien Stut, directeur général adjoint du cabinet de recrutement Hays. Pour les autres populations de cadres, en revanche, la situation est beaucoup plus sombre. «Les plus touchés seront certainement cette année les jeunes diplômés, sauf les populations d'ingénieurs encore recherchées, et toujours les seniors, mais là ce n'est pas une nouveauté», confirme Frédéric Benay, directeur exécutif senior chez Michael Page. Une situation liée au pilotage «court termiste» des employeurs, dont la visibilité sur le business est actuellement quasiment nulle et qui ne veulent donc pas prendre de risques.

Les profils experts très demandés

Autre constat: comme le marché est avant tout soutenu par le remplacement (turnover, départ en retraite…) et non par la création de postes, les recrutements se font quasi exclusivement sur des profils experts, quels que soient les métiers et les secteurs. Résultat, les candidats manquent à l'appel et il est difficile de les convaincre de quitter leur poste actuel.
«Le paradoxe, c'est que dans toute une série de secteurs et de métiers, les employeurs ne trouvent personne», rappelle Fabien Stut. Exemples: dans l'audit et l'expertise comptable, le taux de chômage est à 2%. En finance, il y a pénurie de candidats sur les fonctions de consolidation. Même dans le BTP, sur certaines lignes de métiers bien particuliers, les recrutements sont difficiles pour les ingénieurs travaux, les économistes de la construction ou les ingénieurs structures.
Quant aux «moteurs» du recrutement des cadres, tels que l'informatique, le soufflet ne retombe pas, même si la tendance est un peu moins dynamique. «Tout ce qui a trait à l'externalisation des fonctions a le vent en poupe», souligne Frédéric Benay chez Michael Page. À preuve, Sopra, spécialisé dans le conseil en technologie, annonce pour cette année plus de recrutements qu'en 2012: 2.500 au total, dont 1.600 en France. «Sopra Group recrute à la fois des jeunes diplômés à bac + 5 et des profils plus expérimentés, sans que se détache un niveau d'expérience plutôt qu'un autre», précise-t-on.
Directrice des ressources humaines chez MAAF Assurances, Véronique Jolly ne s'inscrit pas non plus dans ce schéma - débutants, confirmés, seniors. «Nous avons un plan de recrutement qui nous permet de parler à tous les métiers de l'entreprise et à tous les profils de collaborateurs. Donc nous nous adressons à la fois aux jeunes diplômés, aux cadres confirmés, mais aussi aux seniors, car nous nous inscrivons sur des problématiques de technicité», affirme-t-elle. Le groupe mutuel, qui compte 7.300 collaborateurs, affiche pour 2013 un plan de recrutement externe en CDI de 300 personnes, avec une centaine de créations de postes, auquel s'ajoute un plan de mobilité interne portant sur 700 collaborateurs. Le spécialiste de l'assurance déploie en parallèle un plan d'embauches de 350 CDD et d'une soixantaine de contrats en alternance.








 
 

Baisse historique du pouvoir d'achat avec la hausse des impôts

 

Le pouvoir d'achat des Français a reculé de 0,4% en 2012. Du jamais vu depuis 1984.

Le pouvoir d'achat des Français s'est contracté de 0,8% au quatrième trimestre. (AltoPress/MAXPPP)
Le pouvoir d'achat des Français s'est contracté de 0,8% au quatrième trimestre. (AltoPress/MAXPPP)
 
Le pouvoir d'achat s'est contracté de 0,8% au quatrième trimestre, en raison notamment de l'augmentation des impôts et d'une accélération des cotisations sociales à la charge des salariés au quatrième trimestre (+2,0% après +0,7%), indique l'Insee ce mercredi 27 mars.
Le revenu disponible brut des ménages a donc baissé de 0,5 % au quatrième trimestre, après +0,1% au troisième, malgré une légère progression de la masse salariale reçue (+0,3%) et le dynamisme des prestations sociales (+0,9% après +1%). Parallèlement, les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% au quatrième trimestre, après 0,1% au trimestre précédent.
Sur l'ensemble de l'année, le pouvoir d'achat a fléchi de 0,4%, après avoir au contraire progressé de 0,5% en 2011. Il s'agit du premier recul depuis 1984 (-1,1%), assure l'Insee. Mesuré par unité de consommation, ce qui permet de le ramener à un niveau individuel, il s'est replié de 1% en 2012 (-0,1% en 2011).

Repli du PIB

L'Insee précise que, malgré tout, la consommation des ménages avait progressé de 0,2% au quatrième trimestre et s'était montrée plus dynamique que l'évolution des revenus. Cette évolution a entraîné une baisse du taux d'épargne qui est passé de 16,2% à 15,6% au quatrième trimestre et s'est établi à 16,0% en moyenne sur 2012 contre 16,2% en 2011.
Le produit intérieur brut (PIB) français s'est lui replié de 0,3% au quatrième trimestre 2012, et la croissance est restée nulle sur l'année. Il avait augmenté de 0,2% au troisième trimestre, un chiffre révisé à la hausse par l'Insee, qui l'avait fixé à 0,1% lors de ses précédentes estimations.
La contraction de 0,1% du PIB aux premier et deuxième trimestres 2012 est, elle, confirmée par l'Insee qui aboutit à un constat de croissance nulle sur l'ensemble de l'année, alors que le gouvernement escomptait un petit +0,3%.

La France de nouveau en récession ?

Pour 2013, l'Insee ne table que sur une très légère amélioration, avec une croissance zéro au premier trimestre et de 0,1% au deuxième.
Si l'institut devait se montrer trop optimiste et si le premier trimestre devait finalement marquer un nouveau repli du PIB, la France serait techniquement de nouveau en récession comme elle l'a été avec deux trimestres négatifs consécutifs début 2012.
Au quatrième trimestre, la valeur ajoutée des sociétés non financières (SNF, qui exclut banques et assurances) a été atone, en baisse de 0,1% après avoir progressé de 0,7% au trimestre précédent. Les rémunérations totales qu'elles versent ont légèrement accéléré (+0,4%) alors que leur masse salariale a légèrement ralenti, avec la hausse des cotisations d'assurance vieillesse et la fin de l'exonération sur les heures supplémentaires.
Parallèlement, les impôts sur la production "augmentent fortement" (+3,6% contre +1,8% au troisième trimestre) "en raison de la hausse du taux du forfait social de 8% à 20% au 1er août", a assuré l'Insee.
"Au total, l'excédent brut d'exploitation baisse et le taux de marge des SNF recule de 0,5 point pour s'établir à 27,7% en fin d'année", a poursuivi l'institut, calculant une moyenne de 27,9% sur 2012, son plus bas niveau depuis 1985.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Merah: deux interpellations dans l'enquête sur les complicités

Deux hommes ont été interpellés mardi soir à Toulouse dans l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah pour commettre ses sept assassinats en mars 2012, a-t-on appris de source policière.

     
Photographe : Remy Gabalda :: Des membres du GIPN interviennent à Toulouse près de l'appartement de Mohamed Merah, le 22 mars 2012
 photo : Remy Gabalda, AFP
 
Les interpellations ont été menées peu avant 21H00 par la sous-section antiterroriste avec l'aide du GIPN (groupement d'intervention de la police nationale), l'antigang et le SRPJ de Toulouse, a-t-on ajouté de même source.
Aucune précision n'a été fournie sur l'identité des deux personnes qui se trouvaient en garde à vue mardi soir.
Deux hommes de 19 et 22 ans avaient été interpellés à Toulouse il y a un mois dans le cadre de la même enquête, notamment pour vérifier s'ils avaient apporté une éventuelle aide logistique au "tueur au scooter".
Ils avaient été relâchés après leur garde à vue, de même que trois autres personnes interpellées avant eux par les enquêteurs à la recherche d'éventuels complices.
Pour l'heure, le seul mis en examen dans le dossier, pour complicité d'assassinats, est le frère du tueur, Abdelkader Merah, incarcéré à Fresnes. 
Ayant nié toute implication dans les crimes, Abdelkader Merah a seulement reconnu avoir été présent lors du vol du scooter qui devait être utilisé lors des assassinats. Il a confirmé aux enquêteurs la présence au moment du vol d'un troisième homme, dont il refuse de donner le nom.                 
Le 11 mars 2012, Mohamed Merah avait abattu un parachutiste après l'avoir attiré dans un guet-apens. Le 15, il récidivait en tuant à Montauban deux autres paras en uniforme tandis qu'un troisième militaire était laissé pour mort et est désormais tétraplégique.
Quatre jours plus tard, Merah assassinait à l'arme automatique trois enfants et un enseignant juifs de l'école Ozar Hatorah de Toulouse.
Finalement identifié et localisé chez lui, il avait été abattu les armes à la main au terme d'un assaut violent et de 32 heures de siège.
Un an après les meurtres, les enquêteurs tentent de remonter la piste d'éventuelles complicités en France comme à l'étranger.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a estimé fin janvier que la thèse du "loup solitaire" ne tenait pas, prenant ainsi le contre-pied de l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini.
Manuel Valls a ensuite reconnu "une faille, une erreur et une faute" dans la coordination entre le renseignement local et la DCRI sur la surveillance de Merah.
Présent le 17 mars dernier à Toulouse pour une cérémonie d'hommage aux victimes, un an après les assassinats, le président François Hollande a promis à leurs familles que des réponses leur seraient apportées concernant les zones d'ombres dans l'enquête sur le parcours du tueur. "La réponse est due aux familles et à la France tout entière", avait-il dit, "je m'en porte garant".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Interpellations à Grigny après l'attaque du RER D

 

Une rame de RER.
Une rame de RER. (Photo Miguel Medina. AFP)                     

Une opération de police est en cours, et une quinzaine de suspects ont été arrêtés.

Libération
Quinze personnes suspectées d’avoir participé le 16 mars à l’agression de voyageurs dans le RER D ont été interpellées mercredi matin lors d’une opération de police de grande ampleur menée dans la cité sensible de Grigny 2 (Essonne), a-t-on appris de source policière.
Entre 180 et 190 policiers dont une équipe du RAID ont investi au petit matin cette cité classée zone de sécurité prioritaire (ZSP) et procédé à l’interpellation de quinze personnes. Elles sont soupçonnées d’avoir pris d’assaut une rame du RER D le 16 mars à la gare de Grigny-Centre vers 22h30, agressant plusieurs passagers pour les forcer à leur remettre leurs effets personnels: portables, portefeuilles et sacs à mains.
Selon une source policière, les 15 personnes interpellées sont pour la plupart des mineurs et ont été placées en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale à Evry. Des éléments utiles à l’enquête ont été saisis au domicile des suspects, a ajouté la source.
Si ce raid n’avait pas fait de blessé, il avait beaucoup impressionné, relançant la polémique sur l’insécurité dans les transports d’Ile-de-France.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DIVERS
 
Belgique/terrorisme: un homme abattu
 
 
AFP                           
  
Un Algérien soupçonné d'appartenir à des groupements terroristes a été abattu mardi sur une autoroute en Belgique après une course poursuite et une fusillade, a annoncé le parquet.
L'homme circulait à bord d'un véhicule Nissan 4x4 portant des plaques françaises entre Tournai et Bruxelles, a expliqué Marie-Claude Maertens, procureur du Roi de Tournai, citée par l'agence Belga.
Il a été pris en chasse par des policiers qui lui ont demandé à plusieurs reprises de s'arrêter. Il n'a pas obtempéré et a dirigé son véhicule vers celui de la police, avant de tirer sur les policiers.
Ces derniers ont répliqué, blessant mortellement le conducteur de la voiture.
Dans la soirée, la porte-parole du parquet fédéral, Wenke Roggen, a indiqué que l'homme, connu dans le milieu du grand banditisme en Belgique, était suspecté d'appartenir à des groupements terroristes.
Le parquet fédéral avait reçu à la fin de l'année dernière deux commissions rogatoires de la part des autorités françaises sur cet homme, suspecté par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'appartenir à une association de malfaiteurs à des fins terroristes.
L'enquête a permis de démontrer que l'homme achetait du matériel militaire et divers accessoires pour armes, comme des vêtements en kevlar ou des viseurs longue distance.
Des armes et des explosifs ont été découverts à son domicile à Bruxelles mardi lors d'une perquisition.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

« Wanted » : la SNCF offre une prime pour retrouver ses wagons perdus

             
« Wanted, 150 wagons à retrouver ». Ambiance western à la division Fret de la SNCF, qui propose une récompense de 80 euros aux cheminots qui parviendraient à localiser l’une des « 150 voitures égarées depuis plus de 866 jours ».










Découvrez le palmarès 2013 des lycées


Le ministère de l'Education nationale a publié mercredi une radiographie de l'ensemble des lycées français, basée sur les résultats du baccalauréat 2012. Découvrez les résultats, lycée par lycée.


 

 

 
Le ministère de l'Education nationale publie ce mercredi une radiographie de l'ensemble des lycées français, basée sur les résultats du baccalauréat 2012.
Le ministère de l'Education nationale publie ce mercredi une radiographie de l'ensemble des lycées français, basée sur les résultats du baccalauréat 2012.
| LP/V. Lazard
                    
 
 
Le lycée de mon enfant a-t-il un bon taux de réussite au bac ? L'accompagnera-t-il bien jusqu'au précieux sésame ? Le Parisien Etudiant publie les indicateurs de résultats 2012 des lycées de France réalisés à partir des chiffres de l' nationale.Nous vous les présentons sous la forme d'un classement département par département et région par région afin que vous puissiez situer la performance de l'établissement qui vous intéresse.
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Retrouvez le classement général des lycées d'enseignement général et technologique en cliquant ici

Retrouvez le classement général des lycées professionnels en cliquant ici

RETROUVEZ JEUDI DANS LE PARISIEN L'ENSEMBLE DE NOS ANALYSES ET DES CLASSEMENTS DEPARTEMENTAUX

Les 5 premiers Lycées d’enseignement général et technologique :
1 / Lycée privé Averroès Lille 59000
2 / Lycée-ESAA-Ecole Boulle 75012
3 / Ecole active bilingue Jeannine Manuel Paris 75015
4 / Lycée Louis Le Grand Paris 75005
5 / Lycée Henri IV Paris 75005

Les 5 premiers Lycées d'enseignement professionnel :
1 / Lycée polyvalent d'Alembert Paris 75019
2 / Lycée polyvalent privé Notre-Dame (saint-Vincent-de-Paul)Paris 75013
3 / Lycée privé l'Initiative Paris 75013
4 / Lycée privé Le Rebours Paris 75013
5 / Lycée professionnel Etienne Dolet Paris 75020

L'ensemble de ces données statistiques proviennent exclusivement du Ministère de l'Education nationale et concernent les résultats du baccalauréat de l'année 2012. Seuls les classements (national, régional, départemental) sont réalisés par Le Parisien / Aujourd'hui en France. Ce classement est réalisé selon 4 critères de tri : taux de succès général du lycée, taux d'accès de la seconde au bac (probabilité qu'un élève de seconde obtienne son baccalauréat dans le même lycée), valeur ajoutée sur le taux de succès du lycée par sa différence du taux de succès par rapport au taux attendu calculé par le ministère, et valeur ajoutée du lycée sur son taux d'accès de la seconde au Bac.


Comment décrypter ce palmarès ?

- A qui s'adresse-il ? Il intéresse en premier lieu les parents. « Ce qui est intéressant, c'est le taux de réussite attendu. On s'aperçoit que certains établissements prioritaires dépassent les taux attendus alors que les établissements de centre ville sont moins performants», explique Valérie Marty, présidente de la fédération de parents d'élèves Peep. En fin de troisième, les parents s'en servent aussi pour formuler sous forme de voeux, la liste l'établissement qu'ils vont demander pour leur enfant. Quant aux proviseurs et aux profs, ces indicateurs sont, d'après le ministère, des élément sensés « les aider à améliorer l'efficacité de leurs actions »...

- Comment l'utiliser ? Le taux de réussite au bac n'est que l'un des indicateurs qui permet de juger les résultats d'un lycée. Même s'il est tentant de viser sur les établissements qui ont 100%, c'est parfois trompeur. « C'est parce qu'ils mettent beaucoup de jeunes à la porte avant le bac », prévient Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN-UNSA, principal syndicat des chefs d'établissements. Regarder le pourcentage d'élèves de seconde qui accèdent au bac (Taux d'accès de la seconde au bac) est donc un bon moyen de voir si l'établissement est sélectif ou non. Par ailleurs, il est primordial de comparer le taux de réussite et d'accès de chaque lycée aux taux « attendus », qui tiennent compte des caractéristiques socio démographiques et scolaires des élèves qui le fréquentent. Cette démarche permet de dégager la « valeur ajoutée» du lycée et d'avoir une idée de son efficacité.

- A quoi faut-il faire attention ? Il faut lire les indicateurs en fonction du parcours de l'élève. S'il est brillant, vous pouvez miser sur un taux de réussite élevé au bac. Mais si l'élève est moyen, privilégiez les lycées où les taux d'accès de la seconde au bac sont élevés et ceux qui ont des taux de réussite supérieurs aux taux attendus. Cela signifie que les équipes éducatives aident bien leurs élèves. Le taux d'élèves sortant ayant obtenu le bac est également intéressant : il montre que l'établissement garde ses élèves, même s'ils redoublent, pour les emmener jusqu'au bac.


Retrouvez le classement général des lycées d'enseignement général et technologique


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LeParisien.fr
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Contrôle des ONG en Russie : Human Rights Watch visée à son tour

Le Monde.fr avec AFP et Reuters     
Depuis son retour au Kremlin en mai, le président Vladimir Poutine a signé des lois durcissant le contrôle sur les organisations non-gouvernementales, en particulier celles qui bénéficient de financements étrangers.
Depuis son retour au Kremlin en mai, le président Vladimir Poutine a signé des lois durcissant le contrôle sur les organisations non-gouvernementales, en particulier celles qui bénéficient de financements étrangers. | AFP/ALEXEI NIKOLSKY


Le bureau de Human Rights Watch (HWR) à Moscou a reçu une visite des autorités russes dans le cadre des inspections d'organisations non gouvernementales (ONG) dans le pays, a fait savoir une responsable de HRW.
 
"Des représentants du parquet et de l'inspection des impôts sont arrivés dans notre bureau à Moscou à 10 h 45", a déclaré à l'agence d'information Interfax la directrice adjointe de HRW pour l'Europe et l'Asie centrale, Rachel Denber. "Une grande vague de vérifications est en cours, et nous sommes aussi concernés", a-t-elle ajouté, critiquant "la pression sur la société civile en Russie".
L'ONG de défense des droits de l'homme russe Agora a dit faire l'objet elle aussi de vérifications, effectuées mercredi 27 mars par le parquet. "On a demandé à l'association une copie des statuts, des documents sur les activités de l'ONG, notamment la liste de ses membres", a expliqué un responsable d'Agora à Interfax. Les autorités ont effectué ces derniers jours des contrôles au sein d'une centaine d'associations, parmi lesquelles la principale ONG des droits humains en Russie, Memorial, ainsi que l'antenne moscovite d'Amnesty International.
 
LUTTE CONTRE L'ESPIONNAGE
Depuis son retour au Kremlin, en mai, le président Vladimir Poutine a signé des lois durcissant le contrôle des organisations non gouvernementales, en particulier celles qui bénéficient de financements étrangers. Le Kremlin dit vouloir lutter contre l'espionnage au profit de puissances étrangères, mais les opposants à Vladimir Poutine l'accusent de vouloir étouffer toute contestation. Le ministère de la justice, cité par l'agence de presse RIA, a déclaré que "la perquisition visait à s'assurer de la conformité des activités de l'ONG avec ses statuts et avec le droit russe".
La campagne a déjà porté sur le contrôle de plus de cent ONG à Moscou et en province. Le gouvernement l'a liée à une loi entrée en vigueur à la fin de 2012 qui oblige les ONG bénéficiant d'un financement étranger et ayant une activité politique à se faire inscrire sur un registre "d'agents de l'étranger".
Mardi, plusieurs bureaux de l'Alliance française ont été contrôlés par les autorités, ainsi que des fondations allemandes. L'Allemagne a réagi en convoquant mardi au ministère des affaires étrangères à Berlin le numéro deux de l'ambassade de Russie pour lui faire part de son inquiétude. De son côté, la représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Catherine Ashton, s'est déclarée "préoccupée par les actions menées actuellement par les autorités contre le secteur des ONG dans la Fédération de Russie".
 
 
 
 
 
 
 
 
 

« Ingooglable », le mot que Google a interdit de dico suédois    

Notre correspondante en Scandinavie, Pauline Curtet, résume « l’affaire » que reprend la BBC ce mercredi :
« Le Conseil de la langue suédoise, équivalent de l’Académie française, a annoncé qu’il retirait de sa liste des nouveaux mots suédois de 2012 le terme “d’ingooglable”. La raison ? Google a exigé que ce mot, pourtant largement utilisé en suédois, soit retiré de cette liste, arguant que cela portait atteinte à la marque. Depuis cette annonce hier, les média suédois sont scandalisés, et même la prestigieuse Académie suédoise (qui remet le Prix Nobel de Littérature) y est allée du sien : son porte-parole a déclaré que l’Académie était prête au conflit avec Google, si ce dernier continuait à s’ingérer dans les affaires linguistiques de la Suède. » P.C

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