HUMOUR......ENCORE QUE......
IL PENSE FAIRE DE L'HUMOUR ????
«Mariage pour tous»: Sarkozy s’interroge sur «la traçabilité» des enfants
Nicolas Sarkozy, le 24 février 2013 lors d'un match du PSG au Parc des Princes à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
Libération
L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est interrogé sur «le mariage pour tous» et la «traçabilité» des enfants, selon des propos rapportés par l’hebdomadaire Valeurs actuelles, daté du 7 mars.«Mais la traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait ? C’est tout de même plus important. Avec leur mariage pour tous, la PMA, la GPA, bientôt ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant. Et le petit, plus tard, quand il demandera qui sont ses parents ? On lui répondra: +désolé, il n’y a pas de traçabilité+», poursuit, selon Valeurs actuelles, l’ex-chef de l’Etat.
L’hebdomadaire de droite, sorti jeudi, fait sa une sur l’ancien président auquel il consacre un long article intitulé: «Dans la tête de Sarkozy».
Goubelle dans Le Point
Marisol Touraine a annoncé lundi sur France Info qu'elle commandait une enquête sur cette fameuse cigarette électronique, supposée moins nocive qu'une cigarette traditionnelle. Dans Le Point, Goubelle s'amuse de cette nouvelle forme de modernité.
Goubelle dans VSD
Dans VSD, c'est le départ de Benoit XVI du Vatican qui inspire Goubelle. Il fait un parallèle amusé entre la nouvelle vie de l'ancien pape et celle de Nicolas Sarkozy. C'est donc un Joseph Ratzinger très américain qui est à découvrir dans VSD cette semaine.
Et le macho de l’année est… l’avocat Pierre Blazy
Les Chiennes de garde décernent le prix du « macho de l’année » à l’avocat Pierre Blazy
Photo : Archives AFP
À la veille de la journée des Droits des femmes, l’association féministe Les Chiennes de garde a décerné ce jeudi le prix du macho de l’année à Pierre Blazy, avocat pénaliste bordelais pour des propos sexistes tenus en décembre 2012.
Pierre Blazy est le 5e « macho » à recevoir ainsi les « honneurs » des féministes, après le cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, en 2009, Louis Nicollin, président du club de football de Montpellier, en 2010, Jean-Claude Elfassi, paparazzo, en 2011, et Maxime Vallette, créateur de sites Internet, en 2012.
« Est-ce qu’une femme a les capacités ? »
Cette année, Pierre Blazy est pointé du doigt pour des propos tenus à l’occasion de l’élection d’Anne Cadiot-Feidt comme bâtonnière au barreau de Bordeaux, à la fin du mois de novembre : «. Et surtout au pénal, il faut avoir les épaules très larges. Est-ce qu’une femme a les capacités pour le faire ?… Je ne veux pas critiquer, mais vous n’avez pas d’avocates qui soient des avocates de renom, connues comme de grandes pénalistes, ça n’existe pas… est-ce qu’une femme a les capacités pour supporter le poids de toutes ces affaires ? », a-t-il dit à France 3 Aquitaine en décembre.
Les Chiennes de garde expliquent avoir répertorié toute l’année des déclarations publiques machistes et avoir voté sans indication du nom des auteurs.
Patrick Besson et Lionel Luca dans le palmarès
L’association a désigné cette année deux dauphins : Patrick Besson, écrivain et journaliste, en raison de propos sur les femmes au gouvernement. Il avait notamment parlé de Najat Vallaud-Belkacem comme d’une « ingénue libertaire », de Fleur Pellerin comme une « geisha intellectuelle », ou de Christiane Taubira comme un « tanagra guyanais », dans le Point en mai 2012.
Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, est aussi épinglé à propos des femmes politiques : « Fadela Amara, (.) j’ai toujours préféré Rachida Dati, d’abord parce qu’elle est moins moche… » […] La compagne de François Hollande «. Valérie rottweiller. Et c’est pas sympa pour le chien, ça. », avait-il notamment déclaré dans Nice Matin en avril dernier.
POLITIQUE
Syrie: Manille exige la libération des Casques bleus philippins capturés
Capture d'écran de YouTube d'une vidéo diffusée le 6 mars 2013 montrant des combattants armés devant les véhicules des observateurs de l'ONU dans le Golan (Photo -. AFP)
Libération
Les Philippines ont fermement condamné jeudi la capture par des combattants rebelles syriens de 21 observateurs philippins de l’ONU sur le plateau du Golan entre la Syrie et Israël, et demandé leur libération immédiate.
«Le gouvernement philippin condamne fermement la détention illégale de 21 soldats de maintien de la paix philippins sous commandement de l’ONU sur le plateau du Golan», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Albert del Rosario, dans un communiqué.
Leur détention est une violation du droit international et ils doivent être relâchés sans délais, a-t-il ajouté.
Les observateurs font partie d’un détachement de 300 Casques bleus philippins en mission pour la Force chargée de l’observation du désengagement sur le Golan (FNUOD). Ils ont été capturés mercredi par des rebelles qui ont exprimé leur intention de les retenir jusqu’au retrait des troupes syriennes loyalistes de la ville de Jamla, à la frontière avec Israël.
Le président Benigno Aquino a dit comprendre qu’ils étaient «bien traités». «Pour l’instant, rien n’indique qu’ils soient en danger», selon lui, précisant que l’ONU négociait leur libération. Les rebelles reprochent à la FNUOD de travailler avec l’armée syrienne pour écraser l’insurrection contre le régime syrien et menacent de les considérer comme des «prisonniers de guerre».
Selon un porte-parole de l’armée philippine, le colonel Arnulfo Burgos, les Casques bleus «se trouvaient dans un convoi de quatre véhicules quand ils ont passé un check-point dressé par les rebelles».
«Ils ont d’abord été stoppés avant d’être autorisés à continuer leur route après négociations. Mais au second (check-point), les rebelles syriens les ont arrêtés. Ils ont pris les clés de contact de leurs véhicules», a-t-il expliqué à la presse à Manille.
Selon un porte-parole de l’ONU, les observateurs détenus, des Philippins, menaient une «mission ordinaire d’approvisionnement» dans le sud du plateau du Golan quand ils ont été capturés. «C’est une situation délicate car cette zone de séparation n’est contrôlée ni par Israël ni par la Syrie».
Le président Aquino a indiqué que les observateurs comptaient réaliser une mission de réapprovisionnement en eau pour leur détachement. La FNUOD, déployée depuis 1974, compte 1.100 soldats et personnels originaires d’Autriche, de Croatie, d’Inde, du Japon et des Philippines.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu’il a annexés en 1981, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 km2 du Golan restent sous contrôle syrien.
Fin février, l’ONU avait annoncé qu’un personnel des Nations unies membre de la FNUOD était porté disparu, sans préciser sa nationalité.
«Le gouvernement philippin condamne fermement la détention illégale de 21 soldats de maintien de la paix philippins sous commandement de l’ONU sur le plateau du Golan», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Albert del Rosario, dans un communiqué.
Leur détention est une violation du droit international et ils doivent être relâchés sans délais, a-t-il ajouté.
Les observateurs font partie d’un détachement de 300 Casques bleus philippins en mission pour la Force chargée de l’observation du désengagement sur le Golan (FNUOD). Ils ont été capturés mercredi par des rebelles qui ont exprimé leur intention de les retenir jusqu’au retrait des troupes syriennes loyalistes de la ville de Jamla, à la frontière avec Israël.
Le président Benigno Aquino a dit comprendre qu’ils étaient «bien traités». «Pour l’instant, rien n’indique qu’ils soient en danger», selon lui, précisant que l’ONU négociait leur libération. Les rebelles reprochent à la FNUOD de travailler avec l’armée syrienne pour écraser l’insurrection contre le régime syrien et menacent de les considérer comme des «prisonniers de guerre».
Selon un porte-parole de l’armée philippine, le colonel Arnulfo Burgos, les Casques bleus «se trouvaient dans un convoi de quatre véhicules quand ils ont passé un check-point dressé par les rebelles».
«Ils ont d’abord été stoppés avant d’être autorisés à continuer leur route après négociations. Mais au second (check-point), les rebelles syriens les ont arrêtés. Ils ont pris les clés de contact de leurs véhicules», a-t-il expliqué à la presse à Manille.
Selon un porte-parole de l’ONU, les observateurs détenus, des Philippins, menaient une «mission ordinaire d’approvisionnement» dans le sud du plateau du Golan quand ils ont été capturés. «C’est une situation délicate car cette zone de séparation n’est contrôlée ni par Israël ni par la Syrie».
Le président Aquino a indiqué que les observateurs comptaient réaliser une mission de réapprovisionnement en eau pour leur détachement. La FNUOD, déployée depuis 1974, compte 1.100 soldats et personnels originaires d’Autriche, de Croatie, d’Inde, du Japon et des Philippines.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qu’il a annexés en 1981, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 km2 du Golan restent sous contrôle syrien.
Fin février, l’ONU avait annoncé qu’un personnel des Nations unies membre de la FNUOD était porté disparu, sans préciser sa nationalité.
MSF lance un appel pour sortir du «chaos» humanitaire en Syrie
Une équipe médicale tente de sauver un civil blessé dans un bombardement à Alep, fin août 2012. (Photo AFP)
L'organisation appelle aux dons mais aussi à un accord politique pour débloquer l'acheminement de l'aide, encore largement clandestine après deux ans d'un conflit toujours plus sanglant.
Libération
Près de deux ans après le début de la contestation en Syrie et de sa féroce répression dans le sang, Médecins sans frontières (MSF) lance ce jeudi un appel d’urgence aux donateurs et à la communauté internationale. A la différence de quelques organisations locales dont le Croisssant-Rouge syrien, l’organisation n'a pas l'autorisation du régime de Bachar al-Assad pour agir en Syrie. Elle opère donc, depuis un an et demi, dans une sorte de semi-clandestinité, cantonnée aux zones du nord contrôlée par les rebelles. L'aide apportée étant dérisoire par rapport à la «situation humanitaire catastrophique» du pays, MSF demande que son acheminement, à partir des pays voisins ou à travers les lignes de front, soit traité de manière distincte et prioritaire dans les négociations entre les belligérants.
Le système de santé syrien, bien organisé avant la guerre, est aujourd’hui complètement réduit à néant. Les stocks de médicaments sont épuisés, les ambulances font défaut, les hôpitaux publics sont détruits ou surveillés, les personnels pris pour cibles, les patients emprisonnés, parfois torturés. L’électricité n'est plus qu'un lointain souvenir, on soigne au générateur, dans le meilleur des cas. S’ajoute, dans ce tableau, l’extrême difficulté d’accès aux villes, scindées en deux par les combats ou encerclées. «C’est le chaos», résume MSF.
Une médecine de guerre existe malgré tout. Les combattants blessés peuvent, pour certains, être pris en charge par l'un des trois hôpitaux montés par MSF ou dans les structures de fortunes montées dans des caves par les réseaux de soignants syriens, qui tentent de maintenir avec très peu de moyens un système de soins parallèle. Mais le tout venant des civils blessés ou malades est très largement démuni. «Il y a les victimes des combats, mais aussi tous les autres, parce que la vie continue», souligne Bernard Lemenager, chirurgien qui a récemment exercé pour MSF en Syrie. «Un gamin qui a une appendicite, ou des brûlures à cause du chauffage de fortune, où va-t-il être soigné ? C’est galère de soigner en Syrie, c’est encore plus galère d’y être malade.» Les malades chroniques, souffrant de cardiopathie, de cancer, de diabète, mais aussi les femmes enceintes ne peuvent pas être pris en charge. «Faute de soins, on meurt en Syrie pour un problème a priori bénin.»
Le système de santé syrien, bien organisé avant la guerre, est aujourd’hui complètement réduit à néant. Les stocks de médicaments sont épuisés, les ambulances font défaut, les hôpitaux publics sont détruits ou surveillés, les personnels pris pour cibles, les patients emprisonnés, parfois torturés. L’électricité n'est plus qu'un lointain souvenir, on soigne au générateur, dans le meilleur des cas. S’ajoute, dans ce tableau, l’extrême difficulté d’accès aux villes, scindées en deux par les combats ou encerclées. «C’est le chaos», résume MSF.
Une médecine de guerre existe malgré tout. Les combattants blessés peuvent, pour certains, être pris en charge par l'un des trois hôpitaux montés par MSF ou dans les structures de fortunes montées dans des caves par les réseaux de soignants syriens, qui tentent de maintenir avec très peu de moyens un système de soins parallèle. Mais le tout venant des civils blessés ou malades est très largement démuni. «Il y a les victimes des combats, mais aussi tous les autres, parce que la vie continue», souligne Bernard Lemenager, chirurgien qui a récemment exercé pour MSF en Syrie. «Un gamin qui a une appendicite, ou des brûlures à cause du chauffage de fortune, où va-t-il être soigné ? C’est galère de soigner en Syrie, c’est encore plus galère d’y être malade.» Les malades chroniques, souffrant de cardiopathie, de cancer, de diabète, mais aussi les femmes enceintes ne peuvent pas être pris en charge. «Faute de soins, on meurt en Syrie pour un problème a priori bénin.»
Mali : des enfants-soldats retrouvés endoctrinés par les djihadistes
Pyongyang menace d'une frappe nucléaire "préventive"
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
A quelques heures d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui devrait renforcer les sanctions contre Pyongyang après son troisième essai nucléaire, la Corée du Nord menace d'une "guerre thermonucléaire" préventive, sans préciser quelle serait la cible.
"La guerre ne serait pas confinée à la péninsule coréenne", prévient le Rodong Sinmun, le journal officiel du parti unique, dans une allusion à l'arsenal balistique du pays, capable selon lui de frapper le territoire américain. "Etant donné que les Etats-Unis sont sur le point de déclencher une guerre nucléaire, nous exercerons notre droit à une attaque nucléaire préventive contre le quartier général de l'agresseur, afin de protéger nos intérêts suprêmes", a déclaré le porte-parole du ministère nord-coréen des affaires étrangères dans un communiqué cité par KCNA.
Le Conseil de sécurité devait se réunir jeudi matin à New York pour voter un texte proposé par Washington et Pékin imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord pour l'empêcher de se procurer la technologie nécessaire au développement de ses programmes nucléaire et balistique.
Il s'agit notamment de geler toute relation financière, y compris les transferts de fonds en liquide, si ces transactions risquent de servir les efforts de Pyongyang pour se doter d'armes atomiques et de missiles à longue portée.
L'Etat communiste a procédé à la mi-février à son troisième essai nucléaire depuis 2006. Signe d'une escalade dans sa rhétorique, Pyongyang s'est déclaré cette semaine prêt à dénoncer l'armistice signé en 1953, qui a mis fin à trois années de guerre avec la Corée du Sud, si les manœuvres militaires conjointes annuelles des armées sud-coréenne et américaine ne cessaient pas.
La Corée du Nord estime que Washington se sert de ces manœuvres en Corée du Sud comme d'un tremplin pour lancer une attaque nucléaire et conventionnelle contre son territoire, et elle a déjà menacé de procéder à de nouveaux essais nucléaires en réplique aux nouvelles sanctions prônées par Washington.
Le camp Odinga dénonce des fraudes lors de la présidentielle kenyane
Vote de Raila Odinga, le 4 mars à Nairobi, au Kenya. (Photo Will Boase. AFP)
Le colistier du Premier ministre demande l'arrêt du dépouillement, alors que le camp Kenyatta est pour l'heure donné en tête, trois jours après le scrutin.
Libération
Le colistier du Premier ministre Raila Odinga dans la course à la présidentielle kényane, Kalonzo Musyoka, a dénoncé jeudi des résultats «trafiqués» après le scrutin de lundi, et il a demandé l’arrêt du dépouillement en cours.
«Nous avons des preuves que les résultats que nous avons reçus ont été trafiqués», a-t-il déclaré devant la presse. «Dans certains cas, le nombre total de bulletins dépasse le nombre d’électeurs enregistrés», a-t-il précisé.
Kalonzo Musyoka, qui vise à se maintenir à son poste actuel de vice-président aux côtés de Raila Odinga, a également affirmé que des observateurs de sa coalition, Cord, s’étaient «faits expulser de centres de dépouillement.» «Nous n’avons pas pu vérifier les résultats (...) cela affecte tous les partis», a-t-il ajouté.
Le vice-président sortant a cependant précisé que ses accusations «ne constituaient pas un appel à la rue». «Nous sommes attachés à l’Etat de droit», a-t-il poursuivi. Mais, «en raison de ces préoccupations», il a tout de même estimé que «le processus de dépouillement manqu(ait) d’intégrité et (devait) être stoppé».
Les Kényans attendaient jeudi toujours les résultats définitifs du scrutin présidentiel de lundi. L’élection est la première depuis celle de fin 2007, dont le résultat avait été largement contesté et qui avait débouché sur de sanglants affrontements politico-ethniques : plus de 1 000 personnes avaient trouvé la mort.
Selon les résultats partiels annoncés peu à peu par la Commission électorale kényane, le principal adversaire de Raila Odinga, le vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta, bénéficiait toujours d’une nette avance jeudi matin.
«Nous avons des preuves que les résultats que nous avons reçus ont été trafiqués», a-t-il déclaré devant la presse. «Dans certains cas, le nombre total de bulletins dépasse le nombre d’électeurs enregistrés», a-t-il précisé.
Kalonzo Musyoka, qui vise à se maintenir à son poste actuel de vice-président aux côtés de Raila Odinga, a également affirmé que des observateurs de sa coalition, Cord, s’étaient «faits expulser de centres de dépouillement.» «Nous n’avons pas pu vérifier les résultats (...) cela affecte tous les partis», a-t-il ajouté.
Le vice-président sortant a cependant précisé que ses accusations «ne constituaient pas un appel à la rue». «Nous sommes attachés à l’Etat de droit», a-t-il poursuivi. Mais, «en raison de ces préoccupations», il a tout de même estimé que «le processus de dépouillement manqu(ait) d’intégrité et (devait) être stoppé».
Les Kényans attendaient jeudi toujours les résultats définitifs du scrutin présidentiel de lundi. L’élection est la première depuis celle de fin 2007, dont le résultat avait été largement contesté et qui avait débouché sur de sanglants affrontements politico-ethniques : plus de 1 000 personnes avaient trouvé la mort.
Selon les résultats partiels annoncés peu à peu par la Commission électorale kényane, le principal adversaire de Raila Odinga, le vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta, bénéficiait toujours d’une nette avance jeudi matin.
ECONOMIE
La BCE attendue sur l’Italie
La banque centrale européenne ne devrait pas modifier ses taux directeurs. Elle devra s’expliquer sur la possibilité de mener une éventuelle OMT en faveur de l’Italie malgré l’absence de majorité parlementaire.
Baissera, baissera pas ? A priori, non, la Banque centrale européenne (BCE) ne devrait pas abaisser ses taux directeurs jeudi, si l’on en croit le consensus des économistes établi par l’agence de presse Bloomberg. Toutefois, le nombre d’experts anticipant une baisse du taux de refinancement (refi) s’est étoffé en l’espace de quelques jours. Il y a encore une semaine, un seul économiste tablait sur une baisse du refi de 0,75% à 0,50%, ils sont aujourd’hui cinq sur les 61 sondés par l’agence. Si elle est encore loin d’être majoritaire, l’idée d’un prochain assouplissement fait son chemin.
DÉGRADATION CONJONCTURELLE CONTINUE
Et pour cause, la dégradation continue de la conjoncture dans la zone euro donne des arguments aux partisans d’un renforcement de l’activisme de la BCE. Selon les prévisions de la Commission européenne, la zone euro devrait connaître une nouvelle année de récession (respectivement -0,6% et -0,3% en 2012 et 2013), et les espoirs de reprise au second semestre paraissent bien maigres comme le montrent les derniers indicateurs conjoncturels publiés (indicateurs PMI Markit des directeurs des achats notamment). Les perspectives économiques qui seront présentées aujourd’hui par l’institution monétaire devraient renforcer cette anticipation d’assouplissement prochain, même si elles ne devraient guère être révisées à la baisse. Car celles communiquées en décembre dernier avaient déjà été fortement dégradées par les économistes de l’institution. La BCE imaginait en effet en décembre une sombre évolution de l’activité cette année, comprise entre deux scénarios extrêmes : une contraction de 0,9% du PIB et une quasi-stagnation (+0,3%). Le curseur penche plutôt vers le bas de la fourchette actuellement.
SCÉNARIO À L’ITALIENNE
La banque centrale pourrait sans difficulté commencer à communiquer sur le thème de l'assouplissement. Elle dispose d’une marge de manœuvre indiscutable dans la mesure où l’inflation est inférieure au rythme souhaité de 2% l’an. Le risque est plutôt à une contraction des prix et à un scénario à la japonaise qu’à un dérapage des prix. Du côté monétaire, la distribution de crédits est toujours aussi anémique. Les flux nets aux entreprises ont été négatifs de plus de 100 milliards d’euros sur les six mois d’août à janvier derniers, soulignent les économistes d’Aurel BGC. L’instabilité politique italienne constitue également un élément important dans la prise de décision du conseil des gouverneurs. Certes, elle ne simplifiera pas la mise en œuvre d’éventuels achats de titres d’Etat italiens, via l’opération dite OMT, en cas de tensions importantes sur les marchés obligataires. Celle-ci exige en effet une demande formelle d’aide financière du pays concerné. Le prochain gouvernement italien sera-t-il en situation de faire une telle demande ? Et avec quelle majorité ? C’est d’ailleurs sur ce terrain que les investisseurs attendront le président de la BCE, Mario Draghi, lors de sa conférence de presse, cet après-midi. Celui-ci sera évidemment prudent et devrait, en tant que banquier central, rassurer en expliquant que la position de la BCE n’évoluera en rien tant que l’Italie demeurera sur le chemin de la rigueur et poursuivra ses réformes structurelles. Mais c’est bien là la question qui taraude les opérateurs. Quelle coalition garantira sur la durée une telle contrainte ? Une solution doit être trouvée avant le 15 mars, date limite pour former une coalition !
HORS OMT, POINT DE SALUT ?
Mario Draghi devrait se garder de dire que rien n’interdit à la BCE de relancer le premier programme d’achats de titres d’Etat (SMP) afin de ne pas s’attirer une nouvelle fois les foudres des membres allemands du directoire, Jörg Asmussen et Peter Praet, mais surtout celles de Jens Weidmann, président de la Bundesbank et, à ce titre, membre du conseil des gouverneurs.
D’autres options sont également envisageables pour donner un peu d’oxygène à l’économie européenne sans pour autant toucher au fameux refi. Dans une note récente intitulée « What’s next for the ECB ? », les économistes de Exane BNP Paribas imaginent plusieurs possibilités, à commencer par l’extension des opérations de financement à trois mois à quantité illimitée et à taux fixe. Faire passer les taux d’intérêt des dépôts bancaires à la BCE en territoire négatif n’est pas impossible non plus. Le courtier évalue même la probabilité d’un tel évènement à 15% en 2013. L’espoir est que les banques soient davantage incitées à prêter aux acteurs économiques pour trouver un peu de rendement plutôt que de payer pour faire héberger leurs liquidités par la banque centrale !
Enfin, autre hypothèse, la BCE pourrait, en cas de nécessité, lancer un assouplissement du crédit (« credit easing ») en procédant à des achats de titres du secteur privé. La BCE n’a donc pas les mains liées. Si les membres du conseil le souhaitent, elle pourra continuer de tenter de relancer l’activité en s’attachant avant tout à renforcer l’efficacité du mécanisme de transmission de la politique monétaire au sein de la zone euro. C’est ce qu’elle a prétexté à chaque fois qu’elle a décidé d’innover pour convaincre et lutter contre l’excès de rigueur de la partie allemande. Actuellement, elle fait un état des lieux de ses règles de « collatéral », c'est-à-dire les produits financiers qu’elle demande en garantie aux banques en contrepartie des liquidités qu’elle leur prête. La vraie question est de savoir si elle va accepter de prendre leurs créances douteuses en pension pour permettre aux banques de nettoyer leur bilan. Une telle décision serait effectivement une aide forte, pour les pays de l’Europe périphérique comme l’Espagne, susceptible de favoriser une reprise du crédit bancaire dans la zone euro. La BCE n’a pas brulé toutes ses cartouches.
DÉGRADATION CONJONCTURELLE CONTINUE
Et pour cause, la dégradation continue de la conjoncture dans la zone euro donne des arguments aux partisans d’un renforcement de l’activisme de la BCE. Selon les prévisions de la Commission européenne, la zone euro devrait connaître une nouvelle année de récession (respectivement -0,6% et -0,3% en 2012 et 2013), et les espoirs de reprise au second semestre paraissent bien maigres comme le montrent les derniers indicateurs conjoncturels publiés (indicateurs PMI Markit des directeurs des achats notamment). Les perspectives économiques qui seront présentées aujourd’hui par l’institution monétaire devraient renforcer cette anticipation d’assouplissement prochain, même si elles ne devraient guère être révisées à la baisse. Car celles communiquées en décembre dernier avaient déjà été fortement dégradées par les économistes de l’institution. La BCE imaginait en effet en décembre une sombre évolution de l’activité cette année, comprise entre deux scénarios extrêmes : une contraction de 0,9% du PIB et une quasi-stagnation (+0,3%). Le curseur penche plutôt vers le bas de la fourchette actuellement.
SCÉNARIO À L’ITALIENNE
La banque centrale pourrait sans difficulté commencer à communiquer sur le thème de l'assouplissement. Elle dispose d’une marge de manœuvre indiscutable dans la mesure où l’inflation est inférieure au rythme souhaité de 2% l’an. Le risque est plutôt à une contraction des prix et à un scénario à la japonaise qu’à un dérapage des prix. Du côté monétaire, la distribution de crédits est toujours aussi anémique. Les flux nets aux entreprises ont été négatifs de plus de 100 milliards d’euros sur les six mois d’août à janvier derniers, soulignent les économistes d’Aurel BGC. L’instabilité politique italienne constitue également un élément important dans la prise de décision du conseil des gouverneurs. Certes, elle ne simplifiera pas la mise en œuvre d’éventuels achats de titres d’Etat italiens, via l’opération dite OMT, en cas de tensions importantes sur les marchés obligataires. Celle-ci exige en effet une demande formelle d’aide financière du pays concerné. Le prochain gouvernement italien sera-t-il en situation de faire une telle demande ? Et avec quelle majorité ? C’est d’ailleurs sur ce terrain que les investisseurs attendront le président de la BCE, Mario Draghi, lors de sa conférence de presse, cet après-midi. Celui-ci sera évidemment prudent et devrait, en tant que banquier central, rassurer en expliquant que la position de la BCE n’évoluera en rien tant que l’Italie demeurera sur le chemin de la rigueur et poursuivra ses réformes structurelles. Mais c’est bien là la question qui taraude les opérateurs. Quelle coalition garantira sur la durée une telle contrainte ? Une solution doit être trouvée avant le 15 mars, date limite pour former une coalition !
HORS OMT, POINT DE SALUT ?
Mario Draghi devrait se garder de dire que rien n’interdit à la BCE de relancer le premier programme d’achats de titres d’Etat (SMP) afin de ne pas s’attirer une nouvelle fois les foudres des membres allemands du directoire, Jörg Asmussen et Peter Praet, mais surtout celles de Jens Weidmann, président de la Bundesbank et, à ce titre, membre du conseil des gouverneurs.
D’autres options sont également envisageables pour donner un peu d’oxygène à l’économie européenne sans pour autant toucher au fameux refi. Dans une note récente intitulée « What’s next for the ECB ? », les économistes de Exane BNP Paribas imaginent plusieurs possibilités, à commencer par l’extension des opérations de financement à trois mois à quantité illimitée et à taux fixe. Faire passer les taux d’intérêt des dépôts bancaires à la BCE en territoire négatif n’est pas impossible non plus. Le courtier évalue même la probabilité d’un tel évènement à 15% en 2013. L’espoir est que les banques soient davantage incitées à prêter aux acteurs économiques pour trouver un peu de rendement plutôt que de payer pour faire héberger leurs liquidités par la banque centrale !
Enfin, autre hypothèse, la BCE pourrait, en cas de nécessité, lancer un assouplissement du crédit (« credit easing ») en procédant à des achats de titres du secteur privé. La BCE n’a donc pas les mains liées. Si les membres du conseil le souhaitent, elle pourra continuer de tenter de relancer l’activité en s’attachant avant tout à renforcer l’efficacité du mécanisme de transmission de la politique monétaire au sein de la zone euro. C’est ce qu’elle a prétexté à chaque fois qu’elle a décidé d’innover pour convaincre et lutter contre l’excès de rigueur de la partie allemande. Actuellement, elle fait un état des lieux de ses règles de « collatéral », c'est-à-dire les produits financiers qu’elle demande en garantie aux banques en contrepartie des liquidités qu’elle leur prête. La vraie question est de savoir si elle va accepter de prendre leurs créances douteuses en pension pour permettre aux banques de nettoyer leur bilan. Une telle décision serait effectivement une aide forte, pour les pays de l’Europe périphérique comme l’Espagne, susceptible de favoriser une reprise du crédit bancaire dans la zone euro. La BCE n’a pas brulé toutes ses cartouches.
Philippe Wenger
La Matinale de l'Industrie
© Dell's Official Flickr Page - Flickr - c.c.
Le chômage, Carl Icahn et Dell, l'A350, le Nouveau Grand Paris : la Matinale de l'Industrie
Le chômage dépasse les 10% au 4ème trimestre 2012, Carl Icahn s'intéresse à Dell, Airbus abandonnerait le plus petit modèle de son A350, la FAA pourrait approuver des vols d'essai du B787, Ayrault lance le nouveau Grand Paris, bénéfices en hausse grâce à la maîtrise des coûts pour Merck... autant de sujets qui font l'actualité industrielle, ce jeudi 7 mars.
Renault, Dell, la halle Freyssinet, le Nouveau Grand Paris : la revue de presse de l'industrie
Renault signe son accord compétitivité, Michael Dell pourrait rencontrer un obstacle dans son projet de rachat, le halle Freyssinet futur haut lieu du numérique, [...]
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Par Astrid Gouzik
Renault signe son accord compétitivité, Michael Dell pourrait rencontrer un obstacle dans son projet de rachat, le halle Freyssinet futur haut lieu du numérique, Ayrault lance le Nouveau Grand Paris... L'Usine Nouvelle a compulsé les journaux, ce jeudi 7 mars. Retrouvez l'essentiel de l'actualité industrielle dans la revue de presse.
Renault fait signer son accord compétitivité
Alors que le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi présenté par le gouvernement fait débat, le constructeur Renault a finalement conclu son accord de compétitivité avec deux syndicats, FO et CFE-CGC. L'information fait la une des journaux, ce jeudi 7 mars. "Un accord clef pour sauver les usines françaises" titre les Echos.
Carl Icahn achète 6% de Dell
Carl Icahn a acheté près de 100 millions de titres de Dell, l'homme d'affaires voulant que le géant informatique procède à une recapitalisation avec effet de levier, rapporte mercredi la chaîne de télévision CNBC. Carl Icahn pourrait s'opposer à l'opération de LBO prévue par Michael Dell et le fonds Silver Lake. En effet, l'américain aurait déjà rencontré les membres du comité indépendant afin de proposer un cours de l'action plus élevé afin - comme le demandent les fonds actionnaires Southeastern Asset Management et T. Rowe Price Associate - de verser un dividende plus important.
Le numérique s'installe à la halle Freyssinet
Le gouvernement souhaite faire des anciens entrepôts de la Sernam, près d’Austerlitz (XIIIe), le plus gros incubateur d’entreprises européen, détaille le Parisien sur son site internet. 1 000 start-up pourront être accueillies dans cet incubateur géant d'entreprises.
Ayrault lance le Nouveau Grand Paris
Toujours dans le Parisien, daté du 7 mars, "Pourquoi le Nouveau Grand Paris va changer votre vie". Au lendemain du feu vert du Premier ministre pour la réalisation du métro du Grand Paris Express pour un coût estimé de 26,5 milliards d’euros, le quotidien explique en quoi le projet pourrait transformer la vie quotidienne des Franciliens.
Astrid Gouzik
Alors que le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi présenté par le gouvernement fait débat, le constructeur Renault a finalement conclu son accord de compétitivité avec deux syndicats, FO et CFE-CGC. L'information fait la une des journaux, ce jeudi 7 mars. "Un accord clef pour sauver les usines françaises" titre les Echos.
Carl Icahn a acheté près de 100 millions de titres de Dell, l'homme d'affaires voulant que le géant informatique procède à une recapitalisation avec effet de levier, rapporte mercredi la chaîne de télévision CNBC. Carl Icahn pourrait s'opposer à l'opération de LBO prévue par Michael Dell et le fonds Silver Lake. En effet, l'américain aurait déjà rencontré les membres du comité indépendant afin de proposer un cours de l'action plus élevé afin - comme le demandent les fonds actionnaires Southeastern Asset Management et T. Rowe Price Associate - de verser un dividende plus important.
Le numérique s'installe à la halle Freyssinet
Le gouvernement souhaite faire des anciens entrepôts de la Sernam, près d’Austerlitz (XIIIe), le plus gros incubateur d’entreprises européen, détaille le Parisien sur son site internet. 1 000 start-up pourront être accueillies dans cet incubateur géant d'entreprises.
Ayrault lance le Nouveau Grand Paris
Toujours dans le Parisien, daté du 7 mars, "Pourquoi le Nouveau Grand Paris va changer votre vie". Au lendemain du feu vert du Premier ministre pour la réalisation du métro du Grand Paris Express pour un coût estimé de 26,5 milliards d’euros, le quotidien explique en quoi le projet pourrait transformer la vie quotidienne des Franciliens.
JUSTICE ?
Attaque à l’acide au Bolchoï. Un danseur placé en détention provisoire
Le théâtre du Bolchoï, à Moscou, où a eu lieu une agression à l’acide entre danseurs en janvier.
Photo : AFP
Le soliste du ballet du Bolchoï Pavel Dmitritchenko a été placé ce jeudi en détention provisoire, après avoir avoué, la veille, être le commanditaire de l’attaque à l’acide en janvier contre le directeur artistique du prestigieux théâtre de Moscou Sergueï Filine.
La présidente du tribunal Taganski, Marina Orlova, a satisfait la requête des enquêteurs alors que la défense demandait qu’il soit relâché en échange du versement d’une caution de 500 000 roubles (12 500 €).
Berlusconi condamné à un an de prison
Silvio Berlusconi en janvier 2006 sur un plateau de la RAI. (Photo Reuters)
Cette condamnation intervient dans l'affaire du rachat de la banque Unipol. L'ancien président du Conseil était accusé d'avoir violé le secret de l'instruction. Il devrait faire appel.
Libération
L’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a été condamné jeudi à un an de prison en première instance dans le procès sur le rachat de la banque Unipol dans lequel il était accusé d’avoir violé le secret de l’instruction, un jugement dont il devrait très probablement faire appel.
Il s’agit du premier de trois jugements attendus ce mois-ci pour le Cavaliere, les deux autres concernant le
procès en appel pour fraude fiscale (Mediaset) et celui en première instance pour prostitution de mineure et abus de pouvoir (Rubygate).
Le recours en appel est suspensif de la peine en Italie tout comme le recours ultérieur éventuel devant la Cour de Cassation, presque systématique dans la péninsule. Pour les peines inférieures à deux ans et quand le condamné a plus de 75 ans, il ne va généralement pas en prison mais il peut être assigné à résidence ou confié aux services sociaux.
Dans cette affaire, l’ancien chef du gouvernement italien est jugé pour la publication illégale fin 2005 dans un journal de son groupe (Il Giornale) d’une écoute téléphonique entre le chef de la gauche à l’époque, Piero Fassino, et le président de l’assureur Unipol, Giovanni Consorte alors que cette compagnie avait lancé une OPA sur la banque BNL. Dans cette conversation, Piero Fassino déclarait à Giovanni Consorte : «Maintenant nous avons une banque».
Selon l’accusation, la décision de publier cette écoute avait été prise lors d’une rencontre entre Silvio Berlusconi et son frère Paolo propriétaire du Giornale le 24 décembre 2005 à Arcore, la propriété du Cavaliere près de Milan. Le parquet avait requis trois ans et trois mois de réclusion contre Paolo Berlusconi qui a été condamné à deux ans et trois mois. Selon le parquet, l’affaire «ne consiste pas seulement en une fuite d’informations» mais avait porté préjudice à «Fassino, à l’époque chef de l’opposition», et ce, quelques mois avant les élections.
L’un des avocats historiques de Berlusconi a affirmé qu’il n’y avait ni les éléments ni les preuves pour condamner l’ex-Premier ministre. En outre, il a rappelé aux journalistes que l’un des juges qui a prononcé jeudi le verdict fait l’objet d’une demande de récusation (rejetée en appel) actuellement examinée par la Cour de cassation. «Si ce recours était accueilli, la sentence (de ce jeudi, ndlr) serait annulée», a-t-il dit.
«C’est la première fois qu’on condamne quelqu’un pour violation du secret de l’instruction», a déploré l’avocat. L’un des proches de Berlusconi, Sandro Bondi, a prédit une «rébellion contre cette manière d’administrer la justice». Il a martelé que le secret de l’instruction en Italie n’est absolument pas respecté et que Berlusconi est victime d’une injustice.
Michaela Biancofiore, l’une des «amazones» de Berlusconi (partisanes invétérées) a dénoncé «une volonté d’assassinat politique». Le PDL de Silvio Berlusconi a annoncé une grande manifestation le 23 mars présentée par les médias italiens comme visant les juges.
Le recours en appel est suspensif de la peine en Italie tout comme le recours ultérieur éventuel devant la Cour de Cassation, presque systématique dans la péninsule. Pour les peines inférieures à deux ans et quand le condamné a plus de 75 ans, il ne va généralement pas en prison mais il peut être assigné à résidence ou confié aux services sociaux.
Dans cette affaire, l’ancien chef du gouvernement italien est jugé pour la publication illégale fin 2005 dans un journal de son groupe (Il Giornale) d’une écoute téléphonique entre le chef de la gauche à l’époque, Piero Fassino, et le président de l’assureur Unipol, Giovanni Consorte alors que cette compagnie avait lancé une OPA sur la banque BNL. Dans cette conversation, Piero Fassino déclarait à Giovanni Consorte : «Maintenant nous avons une banque».
Selon l’accusation, la décision de publier cette écoute avait été prise lors d’une rencontre entre Silvio Berlusconi et son frère Paolo propriétaire du Giornale le 24 décembre 2005 à Arcore, la propriété du Cavaliere près de Milan. Le parquet avait requis trois ans et trois mois de réclusion contre Paolo Berlusconi qui a été condamné à deux ans et trois mois. Selon le parquet, l’affaire «ne consiste pas seulement en une fuite d’informations» mais avait porté préjudice à «Fassino, à l’époque chef de l’opposition», et ce, quelques mois avant les élections.
«Volonté d'assassinat politique»
Le 20 décembre, le Parquet avait requis un an de réclusion à l’encontre du Cavaliere, dont les avocats avaient obtenu à la mi-janvier le report du procès à début mars, alors que Berlusconi menait la campagne du centre-droit en vue des élections législatives de fin février.L’un des avocats historiques de Berlusconi a affirmé qu’il n’y avait ni les éléments ni les preuves pour condamner l’ex-Premier ministre. En outre, il a rappelé aux journalistes que l’un des juges qui a prononcé jeudi le verdict fait l’objet d’une demande de récusation (rejetée en appel) actuellement examinée par la Cour de cassation. «Si ce recours était accueilli, la sentence (de ce jeudi, ndlr) serait annulée», a-t-il dit.
«C’est la première fois qu’on condamne quelqu’un pour violation du secret de l’instruction», a déploré l’avocat. L’un des proches de Berlusconi, Sandro Bondi, a prédit une «rébellion contre cette manière d’administrer la justice». Il a martelé que le secret de l’instruction en Italie n’est absolument pas respecté et que Berlusconi est victime d’une injustice.
Michaela Biancofiore, l’une des «amazones» de Berlusconi (partisanes invétérées) a dénoncé «une volonté d’assassinat politique». Le PDL de Silvio Berlusconi a annoncé une grande manifestation le 23 mars présentée par les médias italiens comme visant les juges.
SOCIAL
Dernier round de négociations sur les retraites complémentaires
Fin 2010, on comptait 22 millions de cotisants pour 14 millions de retraités environ en France. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
Les partenaires sociaux planchent depuis novembre pour trouver comment limiter les dépenses et remettre à l'équilibre les comptes de l'Agirc et l'Arrco.
Libération
Partager les efforts entre retraités, actifs et patronat: c’est le juste équilibre que doivent trouver les partenaires sociaux s’ils veulent réussir à boucler leurs négociations comme prévu ce jeudi pour renflouer les caisses des régimes complémentaires.
Ces négociations, ouvertes en novembre, visent à assainir la situation financière délicate de l’Agirc (retraites complémentaires des cadres du privé) et de l’Arrco (tous les salariés du privé) gérés par les syndicats et le patronat. Le besoin de financement est estimé entre 6 et 10 milliards d’euros d’ici à 2017.
«La journée peut s’avérer compliquée car la situation des comptes est périlleuse et le contexte économique difficile», a prévenu Jean-Louis Malys, de la CFDT. «Et l’équilibre de l’accord n’est pas encore trouvé», a-t-il ajouté mercredi.
Le patronat suggère de limiter les dépenses en gelant partiellement les pensions des 11 millions de retraités concernés (hors fonctionnaires, commerçants, artisans, agriculteurs, etc.) Les syndicats eux, réclament une hausse des cotisations, acquittées à la fois par les employeurs et les salariés.
Concrètement, le Medef propose de revaloriser les retraites complémentaires, comme d’habitude au 1er avril, mais moins que l’inflation (hausse des prix -1 point), et ce, pendant cinq ans. Cette durée est jugée trop longue par la plupart des syndicats, mais certains seraient toutefois prêts à accepter une baisse de pouvoir d’achat des retraités, si le Medef faisait un geste sur les cotisations. Celui-ci refuse, estimant que les charges des entreprises sont déjà trop lourdes et que le contexte économique ne leur offre aucune visibilité.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement a laissé entendre qu’il pourrait s’inspirer d’un éventuel accord sur les complémentaires pour sa réforme sur le régime général, qui doit intervenir d’ici à la fin de l’année. Le ministre du Travail Michel Sapin s’est toutefois montré prudent et a plusieurs fois récusé cette semaine tout «parallélisme» entre les deux dossiers.
CGT, CFE-CGC, CFTC et FO veulent que la hausse des cotisations se traduise par des droits supplémentaires pour ceux qui cotisent et réclament à l’unanimité une augmentation du «taux contractuel» qui, lui, ouvre des droits. Les quatre organisations en font un point non négociable.
Seule la CFDT se satisferait de la proposition du Medef, mais elle souhaite également que les petites pensions soient épargnées. Une évolution du patronat sur le taux contractuel paraît seule à même de débloquer la situation. «Nous sommes dans un état d’esprit constructif, il faut qu’on mette tout sur la table, quitte à accepter une hausse des cotisations si ça ouvre des droits», a indiqué mercredi à l’AFP Pascale Coton, de la CFTC.
Mais les tensions apparues au sein de l’organisation patronale ces dernières semaines ne devraient pas faciliter les choses. «Nous ne pouvons pas accepter une augmentation des cotisations sur aucun régime de prestations sociales», avait martelé mi-février la présidente du Medef Laurence Parisot, qui a depuis officialisé sa future candidature à la tête du patronat.
Ces négociations, ouvertes en novembre, visent à assainir la situation financière délicate de l’Agirc (retraites complémentaires des cadres du privé) et de l’Arrco (tous les salariés du privé) gérés par les syndicats et le patronat. Le besoin de financement est estimé entre 6 et 10 milliards d’euros d’ici à 2017.
«La journée peut s’avérer compliquée car la situation des comptes est périlleuse et le contexte économique difficile», a prévenu Jean-Louis Malys, de la CFDT. «Et l’équilibre de l’accord n’est pas encore trouvé», a-t-il ajouté mercredi.
Le patronat suggère de limiter les dépenses en gelant partiellement les pensions des 11 millions de retraités concernés (hors fonctionnaires, commerçants, artisans, agriculteurs, etc.) Les syndicats eux, réclament une hausse des cotisations, acquittées à la fois par les employeurs et les salariés.
Concrètement, le Medef propose de revaloriser les retraites complémentaires, comme d’habitude au 1er avril, mais moins que l’inflation (hausse des prix -1 point), et ce, pendant cinq ans. Cette durée est jugée trop longue par la plupart des syndicats, mais certains seraient toutefois prêts à accepter une baisse de pouvoir d’achat des retraités, si le Medef faisait un geste sur les cotisations. Celui-ci refuse, estimant que les charges des entreprises sont déjà trop lourdes et que le contexte économique ne leur offre aucune visibilité.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement a laissé entendre qu’il pourrait s’inspirer d’un éventuel accord sur les complémentaires pour sa réforme sur le régime général, qui doit intervenir d’ici à la fin de l’année. Le ministre du Travail Michel Sapin s’est toutefois montré prudent et a plusieurs fois récusé cette semaine tout «parallélisme» entre les deux dossiers.
Non négociable
Une commission pour l’avenir des retraites installée le 27 février par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit élaborer des pistes de réforme d’ici à juin, avant une concertation. L’organisation patronale a semblé faire un pas en direction des syndicats lors d’une précédente réunion, mettant sur la table une hausse du «taux d’appel» à partir de 2015: ce taux entre dans le calcul des cotisations, sans offrir de nouveaux droits aux futurs retraités.CGT, CFE-CGC, CFTC et FO veulent que la hausse des cotisations se traduise par des droits supplémentaires pour ceux qui cotisent et réclament à l’unanimité une augmentation du «taux contractuel» qui, lui, ouvre des droits. Les quatre organisations en font un point non négociable.
Seule la CFDT se satisferait de la proposition du Medef, mais elle souhaite également que les petites pensions soient épargnées. Une évolution du patronat sur le taux contractuel paraît seule à même de débloquer la situation. «Nous sommes dans un état d’esprit constructif, il faut qu’on mette tout sur la table, quitte à accepter une hausse des cotisations si ça ouvre des droits», a indiqué mercredi à l’AFP Pascale Coton, de la CFTC.
Mais les tensions apparues au sein de l’organisation patronale ces dernières semaines ne devraient pas faciliter les choses. «Nous ne pouvons pas accepter une augmentation des cotisations sur aucun régime de prestations sociales», avait martelé mi-février la présidente du Medef Laurence Parisot, qui a depuis officialisé sa future candidature à la tête du patronat.
Le chômage s'envole à 10,2% en métropole au 4e trimestre 2012, comme en 1999
Le taux de chômage en France a bondi à 10,2% au quatrième trimestre 2012, soit 0,3 point de plus qu'au trimestre précédent, franchissant les 10% de la population active en métropole pour la première fois depuis la mi-1999, a annoncé jeudi l'Insee.
Le taux de chômage, qui mesure la proportion de chômeurs parmi les actifs, est en hausse depuis six trimestres (mi-2011). Sur un an, il a augmenté de 0,8 point en métropole, les hommes étant un peu plus touchés que les femmes.
Le dernier taux supérieur à 10% en métropole avait été enregistré au deuxième trimestre 1999 (10,2% également).
Pour les jeunes (15-24 ans), c'est l'explosion: +3,4 points sur l'année 2012 (+1,6 pt en un trimestre). Le taux de chômage des jeunes marque ainsi un nouveau record à 25,7% des actifs de cette classe d'âge, soit 730.000 personnes.
A 7,2%, le chômage des seniors (55-64 ans) suit la hausse moyenne sur un an. En même temps, leur taux d'emploi, pourcentage des personnes en emploi sur la population totale, progresse encore, à 45,8% (+3 points sur un an), les seniors étant plus nombreux à rester en activité du fait des réformes des retraites.
L'Institut national de la statistique et des études économiques estime désormais que 2,9 millions de personnes sont au chômage en France au sens des normes du Bureau international du travail (BIT).
Il précise aussi que 4,9% des personnes en âge de travailler occupent un temps partiel subi, c'est-à-dire qu'elles souhaiteraient travailler davantage, et 0,4% ont été mises par leur entreprise au chômage partiel.
Ces chiffres trimestriels sont issus d'une projection établie à partir d'une enquête menée auprès de 100.000 personnes. L'Insee considère comme chômeurs les personnes de plus de 15 ans cherchant activement un emploi et n'ayant pas travaillé au cours de la semaine de référence de l'enquête.
Plus généralement en France métropolitaine, 3,7 millions de personnes ne travaillaient pas mais souhaitaient travailler, qu'elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu'elles recherchent ou non un emploi, également selon les normes du BIT.
Selon l'Insee, qui a mesuré une croissance nulle en 2012, la situation n'est pas près de s'arranger. Dans ses dernières prévisions, il prévoit un taux de chômage à 10,5% au deuxième trimestre 2013 (10,9% Dom compris).
Le record absolu de chômage, pour la métropole, est de 10,8%. Il avait été atteint en 1994 et 1997.
Selon le ministère du Travail, l'autre source statistique sur le chômage, la liste des inscrits à Pôle emploi s'est allongée de 43.900 chômeurs sans activité supplémentaires en janvier.
Tout en reconnaissant que ce serait "difficile", le président François Hollande a réitéré lundi son "objectif" d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année.
Renault : les principaux points de l'accord de compétitivité
Le Monde.fr avec AFP et ReutersL'accord de compétitivité chez Renault pourra être signé à partir du 13 mars, deux des quatre syndicats ayant donné leur feu vert de principe à ce projet. Quelles en sont les grandes lignes ?
- Les 35 heures sont imposées
Jusqu'à présent, les salariés de Renault travaillaient 34 heures sur certains sites, en raison d'accords sur la pénibilité. Tous les sites de production vont désormais s'aligner sur les 35 heures hebdomadaires, pour atteindre un temps de travail effectif de 1 603 heures annuelles. Certains sites perdront aussi des jours de RTT. Enjeu : 65 millions d'euros d'économie.
Le projet d'accord prévoit aussi une réforme des comptes épargne temps et épargne formation pour une économie recherchée de 75 millions d'euros : le compte épargne temps sera ainsi plafonné à dix jours.- La mobilité est "encouragée"
Par ailleurs, Renault va regrouper ses sites de fabrication et logistiques en deux pôles régionaux pour permettre "une plus grande fluidité des mouvements de personnel" : le pôle Nord-Est (dont Douai et Sovab), le pôle Vallée de la Seine (dont Andouville, Cléon et Le Mans) et "mutualiser" les métiers non liés à la production.
- Les salaires sont gelés
- Aucune fermeture d'usine en France
Le texte prévoit le démarrage du Trafic à Sandouville dès 2014 ainsi que de différents modèles de la gamme dite "15-40" (véhicules dont le prix se situe dans la fourchette entre 15 000 et 40 000 euros) entre 2014 et 2016 à Douai. L'usine de Flins se voit, elle, notamment affecter une version de la Clio IV, et celle de Maubeuge la phase 3 de Kangoo. Renault s'engage à maintenir en France ses sites industriels et "les activités d'ingénierie et tertiaire qui constituent son coeur de métier".
- Les départs ne seront pas remplacés
Outre les 5 700 départs naturels non renouvelés prévus entre 2013 et 2016, la direction envisage 1 800 départs supplémentaires en prolongeant et élargissant une dispense d'activité qui accompagne certains salariés en fin de carrière à quasiment tous les collaborateurs sans critère de pénibilité. Pendant ces trois ans avant la date légale de départ à la retraite, les salariés restent dans les effectifs, et touchent 75 % de leur salaire.
- Le patron fera un effort particulier
Goodyear : la manifestation dérape, 19 CRS blessés
Plusieurs centaines de salariés de Goodyear France se sont réunis devant le siège français du fabricant américain de pneumatiques à Rueil-Malmaison, à l'occasion du Comité central d'entreprise sur la fermeture de l'usine d'Amiens-Nord.
AFP
Le rassemblement de plusieurs centaines de salariés de Goodyear France jeudi matin devant le siège de l'entreprise à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), à l'occasion du Comité central d'entreprise (CCE) sur la fermeture de l'usine d'Amiens-Nord , a tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Dix-neuf policiers ont été blessés et une personne a été interpellée, a-t-on appris de source policière. « Sur les 19 policiers blessés, six ont été évacués », a précisé cette source.
Selon les journalistes de l'AFP sur place, au milieu d'un énorme panache de fumée noire, des salariés ont commencé à jeter divers projectiles, notamment des pneus enflammés, sur les forces de l'ordre qui bloquaient l'accès au site des Hauts-de-Seine avec des véhicules anti-émeutes, et qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène.
Une personne a été interpellée « pour jets de projectiles sur des forces de l'ordre et participation à un attroupement armé », a précisé cette source policière.
Un CCE sur le projet de fermeture de l'usine Amiens-Nord s'est ouvert jeudi matin au siège de Goodyear, six ans jour pour jour après l'annonce du premier plan social pour cette usine de la Somme.
Un second CCE, extraordinaire celui-là, est prévu dans l'après-midi.
Selon son ordre du jour, le CCE ordinaire doit détailler « la présentation du rapport de l'expert Secafi mandaté par le CCE, les mesures d'accompagnement social et l'analyse économique autour du projet de restructuration », selon un porte-parole de la direction.
Source : AFP
DIVERS
L'adieu solennel à Stéphane Hessel, "cet homme libre"
Cérémonie nationale ce jeudi matin aux Invalides pour rendre hommage à Stéphane Hessel, mort la semaine dernière à 95 ans. Dans son éloge funèbre, François Hollande a salué "une conscience, un grand Français, un Juste". Les honneurs militaires ont également été rendus à l'ancien résistant. L'auteur de "Indignez-vous !" va désormais être inhumé au cimetière Montparnasse.
Cérémonie d'hommage à Stéphane Hessel ce jeudi dans la cour des Invalides © France 2
Au son de la marche funèbre, le cercueil drapé des couleurs tricolores a été déposé en fin de matinée sur les pavés de la cour d'honneur des Invalides. Cérémonie d'hommage national ce jeudi à Stéphane Hessel mort il y a dix jours à 95 ans. Sa famille, des anciens combattants, de nombreux ministres et le chef de l'Etat sont venus rendre hommage à l'ancien résistant déporté, au diplomate et à l'auteur de Indignez-vous.
"Un séducteur de la juste cause"
François Hollande a salué la mémoire d'un homme "qui fut une conscience, un grand Français, un Juste". Pour le chef de l'Etat, Stéphane Hessel était aussi "un homme libre, libre de ses choix, libre de ses engagements, libre de sa parole, libre de sa vie" qui laissera "le témoignage précieux qu'une vie, une simple vie, peut être utile par les actes accomplis, par les mots prononcés, par les traces laissées. Cette leçon de vie ne s'efface pas avec la disparition de Stéphane Hessel" et elle doit continuer "d'inspirer la jeunesse".
François Hollande voit également dans la vie de l'ancien résistant, ce "séducteur de la juste cause", un exemple qu'aucun "défi n'est insurmontable, aucun objectif n'est inaccessible dès lors qu'il y a une conscience, une volonté, une force".
"la passion de la justice à l'émerveillement poétique"
Un peu plus tôt, le chef de l'Etat est venu embrasser la veuve de Stéphane Hessel après avoir passé les troupes en revue. C'est pour elle que l'actrice Carole Bouquet a lu un poème de Guillaume Apollinaire, La jolie rousse. C'était l'un des textes préférés de Stéphane Hessel, qui alliait "la passion de la justice à l'émerveillement poétique", d'après Jean- Louis Crémieux-Brilhac.
L'ancien résistant et historien de 96 ans s'est également souvenu "du jeune officier charmeur" qu'il avait rencontré en 1942 à Londres, et avec lequel il noua "une fraternité de 70 ans". De cette amitié, il retient notamment "la respectueuse irrévérence (...) d'un jeune nonagénaire qui a dit non pour rejeter le règne délétère de l'argent roi".
Je recommanderai à tous ceux qui recherchent un prêt commercial à M. Benjamin qui m'a aidé avec un prêt de quatre millions USD pour démarrer mon entreprise et c'était rapide.Lors de l'obtention d'un prêt de leur part, il était surprenant de voir à quel point ils étaient faciles à travailler. sécurise. Ce fut définitivement une expérience positive, évitez les arnaqueurs ici et contactez M. Benjamin On. 247officedept@gmail.com. WhatsApp ... 19893943740. si vous recherchez un prêt commercial.
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