HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
En cas d'attaque, la Corée du Nord réagira "à la vitesse de la lumière"
Le Monde.fr avec AFP
Le leader nord Coréen, Kim Jong-Un, qui a inspecté une unité des forces spéciales, a ordonné à celle-ci de réagir à "la vitesse de la lumière" au cas ou la guerre éclaterait. Cette inspection a eu lieu alors que la tension monte dans la péninsule coréenne après de multiples menaces de la part de la Corée du nord pour une réponse armée aux manœuvres conjointes américano-sud-coréennes, et aux sanctions des Nations-Unies imposée après les tests nucléaires du mois dernier.
Kim Jong-Un, qui a rang de maréchal au sein de l'armée coréenne du peuple, a indiqué vendredi à l'unité des forces spéciales 1973 que sa mission était de "conquérir les bastions ennemis", selon l'agence d'Etat nord coréenne KCNA. Jeudi, la Corée du Nord avait déjà menacé de frapper les bases militaires américaines au Japon et à Guam, pour riposter aux vols d'entraînement des bombardiers américains B-52 au-dessus de la Corée du Sud.
La tension est remontée d'un cran dans la péninsule, en raison du tir réussi en décembre d'une fusée nord-coréenne, considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU à l'encontre de Pyongyang.
Birmanie : l'armée déployée à Meiktila, placée en état d'urgence
Le Monde.fr avec AFP
La ville de Meiktila, dans le centre de la Birmanie, a été placée sous état d'urgence samedi 23 mars, après trois jours de violences entre bouddhistes et musulmans qui ont fait au moins 20 morts. Une cinquantaine de camions militaires ont été dépêchés dans cette petite bourgade située à 130 kilomètres de la capitale Naypyidaw, dont les rues ont été livrées à des bandes d'émeutiers armés de bâtons et de couteaux. Des quartiers entiers de la ville et plusieurs mosquées sont partis en fumée, des corps calcinés jonchaient les rues. Jusqu'à vendredi soir, les forces de l'ordre ont semblé dépassées.
Le terrain de sport communal a été réquisitionné pour accueillir quelques milliers de musulmans fuyant les violences et installés sous des toiles blanches montées de bric et de broc. Vendredi, un groupe de journalistes travaillant pour des médias étrangers et birmans a été menacé par des moines bouddhistes et des jeunes hommes armés de couteaux et de bâtons, qui les ont forcés à remettre les cartes mémoire de leurs appareils photos. La plupart ont quitté la ville après avoir été pris en charge par les forces de sécurité, non sans être fouillés une dernière fois par un groupe d'émeutiers.
Le chef de l'Etat, l'ancien général Thein Sein, crédité du mouvement de réformes qui a emporté le pays dans un tourbillon d'espoir depuis deux ans, a estimé que l'aide des militaires était devenue nécessaire pour ramener la sécurité. Une commission d'enquête a aussi été mise en place pour déterminer les causes de cette flambée subite de violences dans une bourgade habituellement paisible.
L'état d'urgence, qui donne aux militaires des pouvoirs étendus, s'était déjà révélée nécessaire l'an passé en Etat Rakhine, où affrontements entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient fait plus de 180 morts et 115 000 déplacés. Ces violences, comme celles de Meiktila, mettent en lumière un racisme profondément inscrit dans la société, dont une frange importante considère le bouddhisme comme partie intégrante de la culture nationale. Les musulmans représentent officiellement 4 % des 60 millions de Birmans, mais aucun recensement n'a été mené dans le pays depuis trente ans.
LIBREVILLE — Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale "à quelques kilomètres", et l'attaque pourrait être imminente.
"Nous sommes aux portes de Bangui. Je ne peux pas vous dire où, c'est un secret militaire de même que nos effectifs, mais Damara (75 km de Bangui, dernier verrou) est derrière nous. La dernière barrière, ce sont les Sud-Africains", a déclaré l'un des chefs militaires du Séléka Djouma Narkoyo, joint au téléphone depuis Libreville, affirmant toujours être "en progression".
Selon le ministère des Affaires étrangères français, "les rebelles de la Séléka ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui".
"Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot.
Dans un communiqué publié après une réunion d'urgence convoquée à la demande la France, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé vendredi sa "vive inquiétude" face à l'avancée des rebelles, et estimé que ceux qui étaient accusés d'exécutions ou de viols devaient "être tenus responsables".
Sur le terrain, les rebelles affirment ne pas avoir rencontré de résistance des Forces armées centrafricaines (FACA): "Ils sont démoralisés. Les FACA ne peuvent plus combattre pour (le président François) Bozizé".
En début d'après-midi, l'un des porte-parole du Séléka, Eric Massi avait appelé depuis Paris "tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l'arrivée de nos troupes à Bangui, afin d'éviter des combats inutiles".
Les rebelles ont franchi Damara (75 km de la capitale) le dernier verrou avant Bangui vers 12h00 (11h00 GMT), forçant un barrage tenu par par la Force militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac), selon une source au sein de la Fomac.
"Il y a eu des tirs sans faire de blessés", a-t-elle précisé.
Toutefois, un porte-parole de la présidence centrafricaine a démenti à la radio nationale l'arrivée des rebelles demandant "aux habitants de Bangui de garder le calme, la tranquillité et de vaquer à leurs occupations. Ils ne doivent pas céder à la panique".
Le président Bozizé "est disposé à faire la paix et non à faire couler le sang. Il tend toujours la main au Séléka", a-t-il conclu.
Situation inquiétante
Le président centrafricain, arrivé au pouvoir par les armes en 2003, ne s'est pas prononcé mais il a effectué une visite éclair au président Jacob Zuma, qui a autorisé le déploiement de 400 militaires sud-africains en Centrafrique dans le cadre "des efforts de l'Afrique du Sud pour apporter la paix et la stabilité dans la région", selon Pretoria qui n'a pas révélé la teneur de l'entretien.
L'annonce de l'arrivée probable des rebelles a semé un début de panique dans Bangui.
Au port de Bangui, des "centaines de gens" tentaient de traverser le fleuve Oubangui pour rallier la République démocratique du Congo (RDC) voisine, à bord des pirogues qui font régulièrement la navette, selon un piroguier sur place.
Toutefois en fin d'après-midi, la situation s'était calmée, selon un habitant.
Cette nuit, les partisans du président Bozizé ont installé de nombreux barrages dans la ville. Il y en avait une dizaine entre le centre ville et la sortie nord de la ville et aussi de nombreux autres au sud-ouest. Les barrages du sud-ouest étaient tenus par des hommes armés de machettes alors que ceux du nord par des hommes non armés, a constaté un journaliste de l'AFP.
De nombreux soldats centrafricains étaient postés à l'entrée nord de la ville au PK12, non loin d'où sont positionnées les troupes sud-africaines.
Un porte-parole du ministère de la Défense sud-africain a réagi dans un langage diplomatique: "Notre opération reste la même. Nous sommes là pour nous protéger ainsi que notre équipement et faire en sorte qu'il ne tombe pas dans de mauvaises mains. Le mandat est le même: formation (des soldats centrafricains), comme le prévoit l'accord".
Le colonel Narkoyo a lui fait état d'une attaque par un "hélicoptère sud-africain". "Il a survolé notre position, ils nous ont tiré dessus mais il n'y a pas eu de victimes".
Cette attaque par hélicoptère a été confirmée à l'AFP par une source au sein de la Fomac qui a précisé qu'elle avait "sans doute" fait des victimes parmi les rebelles.
De même source, il est possible qu'une partie seulement de la rébellion se soit infiltrée près de la capitale et que le gros des troupes doit encore arriver.
Cette source souligne que la rébellion a mené vendredi une offensive sur Bossangoa, dans le nord-ouest du pays, qu'elle affirme avoir prise. Cette ville stratégique de 40.000 habitants ouvre une nouvelle route vers Bangui pour les rebelles.
Quelque 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les "ressortissants et intérêts français".
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé "inquiétantes" les informations sur la situation et annoncé que des mesures seront prises pour protéger les ressortissants français.
Dimanche, la rébellion du Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier.
Parmi les points revendiqués figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays mais aussi l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.
BANGUI — Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.
"Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.
"Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations", a-t-il ajouté.
"Il y a des détonations aux portes de Bangui", a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).
Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que "des coups de feu ont été tirés autour du PK12".
Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit tombée.
La circulation était quasiment inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient les grandes artères banguissoises.
La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.
Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l'opposition et la rébellion.
La rébellion avait annoncé reprendre les armes mercredi, arguant du non respect des accords par le clan Bozizé et déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi vendredi à la mi-journée les postes de la Fomac pour arriver aux portes de la capitale.
Le PK 12 était le point limite avant le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et ressortissants
NICOSIE — Le Parlement de Chypre est engagé samedi dans une course contre la montre pour conclure avant lundi avec les partenaires européens un plan de sauvetage de l'île méditerranéenne, paralysée depuis une semaine.
Pour éviter la banqueroute de l'économie chypriote, les députés, réunis en séance extraordinaire, ont adopté vendredi soir les premières mesures liées au plan, soit une restructuration du secteur bancaire du pays, la création d'un fonds de solidarité et une limitation des mouvements de capitaux pour éviter une trop forte pression sur les banques à leur réouverture, prévue mardi.
Les députés se sont séparés peu avant minuit (22h00 GMT), sans fixer de date ou d'heure pour l'examen des autres textes prévus, dont le plus controversé doit établir une taxe exceptionnelle, qui pourrait s'élever à 15% selon la télévision publique, sur les dépôts bancaires à partir de 100.000 euros.
Signe de l'importance du dossier pour l'Union européenne, le sommet UE-Japon prévu la semaine prochaine a été officiellement reporté, et les ministres des Finances de la zone euro vont se réunir dimanche en fin d'après-midi à Bruxelles pour trouver une solution à la crise chypriote, selon plusieurs sources.
A Tokyo, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dit "regretter" mais "comprendre" le report du sommet.
Sur l'île, où les banques sont fermées depuis le 17 mars et où tous les virements sont interdits, la situation devenait critique pour nombre d'entreprises, incapables de payer leurs fournisseurs ou d'être payées. Et dans le reste de l'UE, l'énervement des partenaires de Chypre se fait de plus en plus palpable.
En revanche, l'euro progressait face au dollar vendredi, les marchés financiers se montrant légèrement plus optimistes sur le dossier chypriote.
Des manifestants, en particulier des employés des banques menacées, se sont rassemblés vendredi soir devant le Parlement, où une trentaine de jeunes au visage cagoulé ont brûlé un drapeau européen devant les barricades de la police aux cris de "La taxe c'est du vol".
Chypre doit trouver d'ici lundi 7 milliards d'euros -- plus du tiers de son PIB annuel --, pour débloquer l'aide internationale et obtenir que la Banque centrale européenne (BCE) continue de fournir des liquidités d'urgence aux banques chypriotes, dont certaines feraient alors immédiatement faillite.
Mardi, le Parlement avait rejeté l'idée d'une taxe exceptionnelle allant jusqu'à 9,9% sur tous les dépôts bancaires, censée rapporter 5,8 milliards d'euros, en contrepartie d'une aide de 10 milliards d'euros de la troïka BCE-Union européenne-Fonds monétaire international (FMI).
La restructuration des banques vise à séparer des bonnes dettes des mauvaises au sein des banques menacées, en particulier de la Popular Bank (Laiki en grec), deuxième banque commerciale du pays.
Selon un responsable du parti de M. Anastasiades, elle permettra de garantir tous les dépôts à hauteur de 100.000 euros, mais que ceux dépassant ce montant pourraient devoir attendre des années avant de récupérer tout leur argent.
"Le Parlement va bientôt être invité à adopter des décisions difficiles. Certains aspects seront douloureux, mais il faut sauver le pays", a prévenu le président chypriote Nicos Anastasiades dans un tweet vendredi, tandis que son porte-parole assurait que Chypre resterait dans l'euro.
La taxe sur les dépôts semble d'autant plus inévitable que l'option d'une aide russe, caressée par Nicosie afin d'obtenir une partie de l'aide nécessaire, s'est refermée.
Après deux jours de discussions à Moscou avec le ministre chypriote des Finances Michalis Sarris, la Russie a indiqué ne pas être intéressée par les propositions de Nicosie. Le Premier russe Dmitri Medvedev a assuré cependant que la Russie "ne fermait pas la porte" à un soutien à Chypre, mais que Nicosie devait trouver avec l'UE une issue à la crise.
Du côté de l'Union européenne et de la zone euro, dont Chypre fait respectivement partie depuis 2004 et 2008, l'énervement monte, en particulier à Berlin.
La chancelière allemande Angela Merkel a prévenu vendredi matin qu'il ne fallait "pas abuser de la patience des partenaires de la zone euro", selon des propos rapportés par des députés de sa coalition, à qui elle s'est adressée lors de réunions fermées à la presse.
Le fonds de solidarité voté vendredi soir doit utiliser en particulier les liquidités des fonds de retraites de la fonction publique, et pourrait également être garanti sur les revenus à venir dégagés par l'exploitation, encore à l'étude, du gaz naturel récemment découvert au large des côtes de l'île.
Mais l'Allemagne refuse une implication des fonds de pension dans le plan d'aide. Selon un porte-parole du ministère allemand des Finances, la troïka avait déjà rejeté une telle proposition le week-end dernier.
A Nicosie, où l'activité semble tourner au ralenti, de nombreux cafés, restaurants ou stations-service refusent désormais les paiements par carte de crédit ou par chèque.
"Durant ces trois derniers jours, j'ai constaté une baisse de 70% de la fréquentation. Généralement, les réservations sont complètes le vendredi et durant le week-end. Mais je n'ai presque aucune réservation pour les jours à venir. Je ne sais pas si je vais ouvrir la semaine prochaine", a ainsi déclaré Demos Strouthos, le gérant d'un restaurant dans le centre de Nicosie.
Centrafrique: les rebelles aux portes de Bangui
Des membres de la coalition rebelle Séléka tiennent une position près de Damara, en Centrafrique (AFP/Archives, Sia Kambou)
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LIBREVILLE — Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale "à quelques kilomètres", et l'attaque pourrait être imminente.
"Nous sommes aux portes de Bangui. Je ne peux pas vous dire où, c'est un secret militaire de même que nos effectifs, mais Damara (75 km de Bangui, dernier verrou) est derrière nous. La dernière barrière, ce sont les Sud-Africains", a déclaré l'un des chefs militaires du Séléka Djouma Narkoyo, joint au téléphone depuis Libreville, affirmant toujours être "en progression".
Selon le ministère des Affaires étrangères français, "les rebelles de la Séléka ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui".
"Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot.
Dans un communiqué publié après une réunion d'urgence convoquée à la demande la France, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé vendredi sa "vive inquiétude" face à l'avancée des rebelles, et estimé que ceux qui étaient accusés d'exécutions ou de viols devaient "être tenus responsables".
Sur le terrain, les rebelles affirment ne pas avoir rencontré de résistance des Forces armées centrafricaines (FACA): "Ils sont démoralisés. Les FACA ne peuvent plus combattre pour (le président François) Bozizé".
En début d'après-midi, l'un des porte-parole du Séléka, Eric Massi avait appelé depuis Paris "tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l'arrivée de nos troupes à Bangui, afin d'éviter des combats inutiles".
Les rebelles ont franchi Damara (75 km de la capitale) le dernier verrou avant Bangui vers 12h00 (11h00 GMT), forçant un barrage tenu par par la Force militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac), selon une source au sein de la Fomac.
"Il y a eu des tirs sans faire de blessés", a-t-elle précisé.
Toutefois, un porte-parole de la présidence centrafricaine a démenti à la radio nationale l'arrivée des rebelles demandant "aux habitants de Bangui de garder le calme, la tranquillité et de vaquer à leurs occupations. Ils ne doivent pas céder à la panique".
Le président Bozizé "est disposé à faire la paix et non à faire couler le sang. Il tend toujours la main au Séléka", a-t-il conclu.
Situation inquiétante
Le président centrafricain, arrivé au pouvoir par les armes en 2003, ne s'est pas prononcé mais il a effectué une visite éclair au président Jacob Zuma, qui a autorisé le déploiement de 400 militaires sud-africains en Centrafrique dans le cadre "des efforts de l'Afrique du Sud pour apporter la paix et la stabilité dans la région", selon Pretoria qui n'a pas révélé la teneur de l'entretien.
L'annonce de l'arrivée probable des rebelles a semé un début de panique dans Bangui.
Au port de Bangui, des "centaines de gens" tentaient de traverser le fleuve Oubangui pour rallier la République démocratique du Congo (RDC) voisine, à bord des pirogues qui font régulièrement la navette, selon un piroguier sur place.
Toutefois en fin d'après-midi, la situation s'était calmée, selon un habitant.
Cette nuit, les partisans du président Bozizé ont installé de nombreux barrages dans la ville. Il y en avait une dizaine entre le centre ville et la sortie nord de la ville et aussi de nombreux autres au sud-ouest. Les barrages du sud-ouest étaient tenus par des hommes armés de machettes alors que ceux du nord par des hommes non armés, a constaté un journaliste de l'AFP.
De nombreux soldats centrafricains étaient postés à l'entrée nord de la ville au PK12, non loin d'où sont positionnées les troupes sud-africaines.
Un porte-parole du ministère de la Défense sud-africain a réagi dans un langage diplomatique: "Notre opération reste la même. Nous sommes là pour nous protéger ainsi que notre équipement et faire en sorte qu'il ne tombe pas dans de mauvaises mains. Le mandat est le même: formation (des soldats centrafricains), comme le prévoit l'accord".
Le colonel Narkoyo a lui fait état d'une attaque par un "hélicoptère sud-africain". "Il a survolé notre position, ils nous ont tiré dessus mais il n'y a pas eu de victimes".
Cette attaque par hélicoptère a été confirmée à l'AFP par une source au sein de la Fomac qui a précisé qu'elle avait "sans doute" fait des victimes parmi les rebelles.
De même source, il est possible qu'une partie seulement de la rébellion se soit infiltrée près de la capitale et que le gros des troupes doit encore arriver.
Cette source souligne que la rébellion a mené vendredi une offensive sur Bossangoa, dans le nord-ouest du pays, qu'elle affirme avoir prise. Cette ville stratégique de 40.000 habitants ouvre une nouvelle route vers Bangui pour les rebelles.
Quelque 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les "ressortissants et intérêts français".
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé "inquiétantes" les informations sur la situation et annoncé que des mesures seront prises pour protéger les ressortissants français.
Dimanche, la rébellion du Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier.
Parmi les points revendiqués figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays mais aussi l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.
Centrafrique: les rebelles annoncent leur entrée dans Bangui (porte-parole)
Des rebelles centrafricains de la coalition Séléka, en janvier 2013 (AFP/Archives, Sia Kambou)
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"Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir", a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.
"Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations", a-t-il ajouté.
"Il y a des détonations aux portes de Bangui", a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).
Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que "des coups de feu ont été tirés autour du PK12".
Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit tombée.
La circulation était quasiment inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient les grandes artères banguissoises.
La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.
Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l'opposition et la rébellion.
La rébellion avait annoncé reprendre les armes mercredi, arguant du non respect des accords par le clan Bozizé et déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi vendredi à la mi-journée les postes de la Fomac pour arriver aux portes de la capitale.
Le PK 12 était le point limite avant le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et ressortissants
Chypre: le parlement s'engage dans le "Plan B"
Les députés chypriotes votent pour approuver des mesures liées au plan de sauvetage de l'économie dy pays, le 22 mars 2013 au Parlement à Nicosie (AFP, Yiannis Kourtoglou)
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Pour éviter la banqueroute de l'économie chypriote, les députés, réunis en séance extraordinaire, ont adopté vendredi soir les premières mesures liées au plan, soit une restructuration du secteur bancaire du pays, la création d'un fonds de solidarité et une limitation des mouvements de capitaux pour éviter une trop forte pression sur les banques à leur réouverture, prévue mardi.
Les députés se sont séparés peu avant minuit (22h00 GMT), sans fixer de date ou d'heure pour l'examen des autres textes prévus, dont le plus controversé doit établir une taxe exceptionnelle, qui pourrait s'élever à 15% selon la télévision publique, sur les dépôts bancaires à partir de 100.000 euros.
Signe de l'importance du dossier pour l'Union européenne, le sommet UE-Japon prévu la semaine prochaine a été officiellement reporté, et les ministres des Finances de la zone euro vont se réunir dimanche en fin d'après-midi à Bruxelles pour trouver une solution à la crise chypriote, selon plusieurs sources.
A Tokyo, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dit "regretter" mais "comprendre" le report du sommet.
Sur l'île, où les banques sont fermées depuis le 17 mars et où tous les virements sont interdits, la situation devenait critique pour nombre d'entreprises, incapables de payer leurs fournisseurs ou d'être payées. Et dans le reste de l'UE, l'énervement des partenaires de Chypre se fait de plus en plus palpable.
En revanche, l'euro progressait face au dollar vendredi, les marchés financiers se montrant légèrement plus optimistes sur le dossier chypriote.
Des manifestants, en particulier des employés des banques menacées, se sont rassemblés vendredi soir devant le Parlement, où une trentaine de jeunes au visage cagoulé ont brûlé un drapeau européen devant les barricades de la police aux cris de "La taxe c'est du vol".
Chypre doit trouver d'ici lundi 7 milliards d'euros -- plus du tiers de son PIB annuel --, pour débloquer l'aide internationale et obtenir que la Banque centrale européenne (BCE) continue de fournir des liquidités d'urgence aux banques chypriotes, dont certaines feraient alors immédiatement faillite.
Mardi, le Parlement avait rejeté l'idée d'une taxe exceptionnelle allant jusqu'à 9,9% sur tous les dépôts bancaires, censée rapporter 5,8 milliards d'euros, en contrepartie d'une aide de 10 milliards d'euros de la troïka BCE-Union européenne-Fonds monétaire international (FMI).
La restructuration des banques vise à séparer des bonnes dettes des mauvaises au sein des banques menacées, en particulier de la Popular Bank (Laiki en grec), deuxième banque commerciale du pays.
Selon un responsable du parti de M. Anastasiades, elle permettra de garantir tous les dépôts à hauteur de 100.000 euros, mais que ceux dépassant ce montant pourraient devoir attendre des années avant de récupérer tout leur argent.
"Le Parlement va bientôt être invité à adopter des décisions difficiles. Certains aspects seront douloureux, mais il faut sauver le pays", a prévenu le président chypriote Nicos Anastasiades dans un tweet vendredi, tandis que son porte-parole assurait que Chypre resterait dans l'euro.
La taxe sur les dépôts semble d'autant plus inévitable que l'option d'une aide russe, caressée par Nicosie afin d'obtenir une partie de l'aide nécessaire, s'est refermée.
Après deux jours de discussions à Moscou avec le ministre chypriote des Finances Michalis Sarris, la Russie a indiqué ne pas être intéressée par les propositions de Nicosie. Le Premier russe Dmitri Medvedev a assuré cependant que la Russie "ne fermait pas la porte" à un soutien à Chypre, mais que Nicosie devait trouver avec l'UE une issue à la crise.
Du côté de l'Union européenne et de la zone euro, dont Chypre fait respectivement partie depuis 2004 et 2008, l'énervement monte, en particulier à Berlin.
La chancelière allemande Angela Merkel a prévenu vendredi matin qu'il ne fallait "pas abuser de la patience des partenaires de la zone euro", selon des propos rapportés par des députés de sa coalition, à qui elle s'est adressée lors de réunions fermées à la presse.
Le fonds de solidarité voté vendredi soir doit utiliser en particulier les liquidités des fonds de retraites de la fonction publique, et pourrait également être garanti sur les revenus à venir dégagés par l'exploitation, encore à l'étude, du gaz naturel récemment découvert au large des côtes de l'île.
Mais l'Allemagne refuse une implication des fonds de pension dans le plan d'aide. Selon un porte-parole du ministère allemand des Finances, la troïka avait déjà rejeté une telle proposition le week-end dernier.
A Nicosie, où l'activité semble tourner au ralenti, de nombreux cafés, restaurants ou stations-service refusent désormais les paiements par carte de crédit ou par chèque.
"Durant ces trois derniers jours, j'ai constaté une baisse de 70% de la fréquentation. Généralement, les réservations sont complètes le vendredi et durant le week-end. Mais je n'ai presque aucune réservation pour les jours à venir. Je ne sais pas si je vais ouvrir la semaine prochaine", a ainsi déclaré Demos Strouthos, le gérant d'un restaurant dans le centre de Nicosie.
Confirmation de la mort d'Abou Zeid
Le Monde.fr
Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a bien été tué lors des opérations menées par l'armée française et l'armée tchadienne dans l'adrar de Tigharghar au nord du Mali, ont indiqué au Monde des sources officielles samedi 23 mars. L'Elysée devait communiquer sur cette confirmation dans la journée de samedi.
L'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, était l'auteur de l'enlèvement des sept employés d'Areva et de Satom, dont cinq Français, sur le site d'Arlit au Niger, en septembre 2010.
Cet émir d'AQMI avait fait du massif montagneux des Ifoghas au Mali son sanctuaire, passant des alliances avec certaines tribus touaregs pour installer dans cette région isolée du Sahel sa base logistique, ses camps d'entrainement, et ses nombreux otages.
Plusieurs dizaines de combattants de sa katiba ont été tués ces dernières semaines dans les combats menés par les Français. Dans l'attente de preuves formelles, les autorités françaises ont tardé à confirmer l'information de sa mort, diffusée par la télévision algérienne Ennahar, et par "Le Monde", qui s'appuyait sur de sérieuses sources locales, jeudi 28 février. L'arme du terroriste avait été retrouvée sur les lieux des combats. L'identité de combattants éliminés dans la zone avait permis de renforcer la conviction des services de renseignement.
Le 1er mars, c'est le président tchadien, Idriss Déby, qui annonçait à son tour la nouvelle, à l'issue d'un hommage solennel rendu aux 26 soldats tchadiens qui venaient de trouver la mort dans les combats violents engagés avec les Français contre les djihadistes. Le 12 mars, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian indiquait dans une interview au Monde que la mort du terroriste était "probable".
C'est d'Algérie qu'est venue il y a quatre jours la confirmation de l'identité du cadavre des Ifoghas, sur lequel les soldats français avaient effectué des prélèvements organiques. Alger disposait de fragments d'ADN familiaux qui ont permis à la demande de Paris, par recoupement, d'identifier formellement l'homme.
Nathalie Guibert
Anti-mariage homo: pas de défilé dimanche mais un rassemblement
Les opposants au mariage homosexuel, qui ont appelé dimanche à une manifestation à Paris, ne devraient pas défiler mais se rassembler sur un axe allant de la Défense à Charles de Gaulle-Etoile ce qui, espèrent-ils, facilitera le comptage des participants.
AFP - Les opposants au mariage homosexuel, qui ont appelé dimanche à une manifestation à Paris, ne devraient pas défiler mais se rassembler sur un axe allant de la Défense à Charles de Gaulle-Etoile ce qui, espèrent-ils, facilitera le comptage des participants.
Le parcours, communiqué très tardivement aux manifestants, a été décidé à la suite du refus de la préfecture de police de voir les opposants défiler sur les Champs-Elysées, comme ils le souhaitaient.
Prévue pour démarrer vers 14H00, la manifestation, qui comptera plusieurs points d'entrée, s'apparentera donc cette fois à "un stockage", a indiqué samedi à l'AFP Frigide Barjot, chef de file du collectif "La manif pour tous", à l'origine du mouvement.
"Il y aura trop de monde pour défiler, les participants vont s'empiler et s'installer dans le cortège", a-t-elle expliqué.
Les organisateurs devraient eux-mêmes rester tout l'après-midi près d'un podium dressé avenue de la Grande armée, face à l'Arc-de-Triomphe.
"Il n'y aura pas de déplacement massif", a confirmé un chargé de communication.
Le 13 janvier, la dernière manifestation, répartie en trois cortèges, avait rassemblé 340.000 manifestants selon la police, près d'un million selon les organisateurs.
"Le fait qu'il y ait plusieurs cortèges avait minimisé l'impact", souligne-t-on dans le collectif. "Là, nous aurons une meilleure visibilité du nombre de manifestants, l'effet de masse sera maximum".
La police s'attend cette fois à une mobilisation plus faible, et table sur 150.000 à 200.000 manifestants.
En janvier, les opposants au mariage gay avaient jugé que la préfecture de police avait minoré le nombre de manifestants.
ECONOMIE
Le plan robotique, la Semaine de l'Industrie, la CGT, Airbus : les 10 actus industrielles de la semaine
Par Astrid Gouzik
Le plan robotique annoncé par Arnaud Montebourg, la méga commande d'Airbus en préambule de la semaine de l'industrie, le congrès de la CGT, la bataille pour la présidence du Medef, la crise dans le photovoltaïque, Veolia Eau et Spanghero... Retrouvez les 10 actualités qui ont marqué la semaine du 18 au 22 mars.
L'industrie à l'honneur toute la semaine2 760 événements et 7 jours pour célébrer l'industrie et redorer le blason de ce secteur de poids. Il s'agit aussi de faire connaître ses métiers aux jeunes. En effet, les Arts-et-Métiers et L’Usine Nouvelle ont publié conjointement un baromètre mesurant la perception de l’industrie par les lycéens. Il en ressort qu’elle présente un handicap d’image par rapport aux autres secteurs auprès des jeunes qui la méconnaissent. A l'inverse, ceux qui la connaissent l'apprécient et pourraient y travailler comme ingénieur. Pour promouvoir les métiers de l'industrie, un train, dont L'Usine Nouvelle est partenaire, sillonera la France jusqu'au 18 avril.
Une commande historique pour Airbus
La semaine de l'Industrie a débuté sous des augures favorables. En effet, lundi18 mars, Airbus a confirmé avoir reçu une commande ferme de la part de la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air. Elle porte sur 234 appareils de la famille A320 pour un montant de 18,4 milliards d'euros, soit "le plus gros contrat de l'aviation civile d'Airbus en montant", selon l'Elysée. Dans le détail, la commande se décompose en 109 avions A320 Neo, future version plus écologique de l'appareil, 65 avions A321 Neo et 60 avions A320, le modèle actuel, a précisé l'Elysée qui ajoute que les avions Neo doivent être livrés à partir de 2016 et les modèles classiques à partir de 2014. Un succès de plus pour Airbus, signe d’un secteur solidaire, capable d’innover et d’attirer les financements.
Un plan robotique pour structurer la filière
Androïdes, humanoïdes et autres automates ont envahi le centre des congrès de Lyon du 19 au 21 mars. A cette occasion, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a annoncé le mardi 19 mars le plan "France robots initiatives" à l’issue de sa visite inaugurale du salon Innorobo. Ce plan devrait mobiliser jusqu'à 100 millions d'euros, a précisé Bruno Bonnell, président du syndicat Syrobo, dans une interview accordée à L'Usine Nouvelle.
Le comité statutaire du Medef se prononce sur la prolongation des mandats
Alors que Laurence Parisot est censée céder son fauteuil de présidente en juillet, la bataille fait rage au sein de l'organisation patronale pour sa succession. Elle a d'ailleurs saisi le comité statutaire concernant la durée des mandats. Dans un avis rendu le 18 mars, le comité s'est prononcé en faveur de mandats d'une durée de 5 ans, sans nombre limité. Pas de quoi réjouir les candidats déjà déclarés Pierre Gattaz, Geoffroy Roux de Bézieux, Jean-Claude Volot et Thibault Lanxade.
Thierry Lepaon porté à la tête de la CGT
A l'occasion du 50ème congrès de la CGT, Bernard Thibault a passé le flambeau à Thierry Lepaon. Dans une interview accordée à L'Usine Nouvelle, il revient sur son projet et développe sa vision des enjeux de l’industrie.
787, les compagnies veulent faire payer Boeing
D'après une source citée par Reuters, la compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA), plus important client du Boeing 787 "Dreamliner", veut que l'avionneur américain lui verse une compensation en numéraire pour les pertes occasionnées par l'immobilisation au sol de l'appareil, rejetant l'option de rabais sur l'achat de prochains avions. De son côté, la compagnie aérienne japonaise Japan Airlines (JAL) a annoncé qu'elle s'attendait à un manque à gagner de 2,3 milliards de yens (près de 19 millions d'euros) entre le 1er avril et le 31 mai.
Coups durs pour le solaire
Signe de la crise qui touche le secteur du photovoltaïque, le géant chinois Suntech a déposé le bilan, a fait savoir ce mercredi 20 mars l'agence Chine Nouvelle. Par ailleurs, on apprend que Bosch pourrait abandonner sa division solaire. L’usine de Vénissieux pourrait être touchée par la décision du groupe allemand. Malgré un bon carnet de commandes.
Veolia Eau supprime 1 500 postes
Le plan de réorganisation est en marche chez Veolia Environnement. Lancé en août 2011, il doit permettre à l’industriel français de réduire sa lourde dette. Parmi les mesures d’économies décider pour ramener la dette entre 8 et 9 milliards, la branche Eau de Veolia prévoit de supprimer 10% de ses effectifs, soit 1 500 postes.
Nouveau scandale chez Spanghero
Après sa mise en cause dans le scandale de la viande de cheval, l'entreprise de Castelnaudary (Aude) refait parler d'elle avec la découverte de 57 tonnes de viande de mouton britannique prohibée. Spanghero se défend en indiquant que cette viande ne correspond pas à sa commande de haché d'agneau parfaitement légale.
L'usine Opel de Bochum
Le constructeur automobile allemand Opel a annoncé vendredi que la production automobile dans son usine allemande de Bochum (nord-ouest de l'Allemagne) s'arrêterait dès fin 2014 et non en 2016 comme un temps envisagé, après l'échec de négociations avec les salariés. Les adhérents du syndicat IG-Metall ont en effet jugé jeudi "trop vague" à plus de 76% le projet d'Opel de continuer à fabriquer le monospace Zafira à Bochum "selon toutes prévisions, fin 2016".
Boeing supprime jusqu'à 2.300 emplois liés aux programmes 787 et 747
Un bâtiment du constructeur Boeing près de l'aéroport de Los Angelès le 17 janvier 2013 (AFP/Getty Images/Archives, David Mcnew)
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NEW YORK — Le constructeur aéronautique américain Boeing va réduire de 2.000 à 2.300 personnes les effectifs qui ont contribué au développement et à la mise en production de deux long courriers, le 747 et le 787, ce dernier étant interdit de vol pour des problèmes de batterie.
Ces réductions d'effectifs comprendront 800 licenciements secs d'ici la fin de l'année, le reste sera constitué de départs naturels, de redéploiements et du non remplacement de postes vacants qui auraient normalement dû être pourvus.
"Alors que les efforts de développement du 787 et du 747 arrivent à leur fin et que les problèmes (de production) sont en baisse, nous avons besoin de moins de ressources", selon un communiqué reçu par courriel.
En tout, "la division de fabrication et qualité de la branche d'aviation civile de Boeing prévoit une réduction d'effectifs de 2.000 à 2.300 personnes d'ici la fin de l'année" dans la région de Seattle (nord ouest des Etats-Unis), et principalement dans la base d'aviation d'Everett, ajoute le communiqué.
Un porte-parole de Boeing, Marc Birtel, a affirmé à l'AFP que ces réductions d'emploi n'avaient "rien à voir avec les problèmes de batterie du 787".
"Ces réductions d'effectifs concernent les activités de développement du 787, qui sont à présent terminées, et elles étaient prévues", a-t-il ajouté, alors que la production du 787 "est stable malgré les problèmes de batterie".
Le groupe a suspendu ses livraisons aux clients depuis l'interdiction de vol de l'appareil, mais il continue de produire 5 exemplaires du 787 par mois et compte monter à 10 par mois d'ici la fin de l'année.
M. Birtel avait indiqué fin février que le groupe prévoyait cette année dans l'ensemble de ses activités (aviation commerciale, défense et aérospatiale) des effectifs globalement stables avec des embauches dans certaines activités et des réductions par ailleurs.
Le Dreamliner est interdit de vol dans le monde, soit 50 appareils cloués au sol, depuis le 16 janvier, à la suite du feu qui s'est déclaré sur la batterie d'un de ces appareils appartenant à Japan Airlines le 7 janvier à Boston, et d'un second incident le 16 janvier au Japon qui a provoqué un atterrissage d'urgence.
Le groupe est par ailleurs en train de réduire ses effectifs dans son usine de Caroline du Sud (sud-est des Etats-Unis) où il fabrique le 787, mais ces départs concernent essentiellement des sous-traitants et le groupe s'est refusé à les chiffrer.
M. Birtel avait expliqué fin février que Boeing "fait des progrès et améliore sa productivité" sur la production du 787 et prévoit donc de "moins compter sur les sous-traitants".
Par ailleurs, le groupe s'est fait tancer par les autorités américaines de l'aviation dans le cadre de l'enquête sur les batteries.
Dans une missive datée de jeudi et consultée vendredi sur le site internet de la Commission américaine sur la sécurité des transports (NTSB), le directeur juridique de cet organisme, David Tochen, rappelle à son homologue de Boeing, Brett Gerry, "ses obligations en tant que partie dans l'enquête" gouvernementale sur le 787.
"Le fait que le groupe n'ait pas informé la NTSB du contenu de la conférence de presse tenue à Tokyo (le 15 mars) à l'avance est contraire à nos attentes de la part d'une société partie prenante à l'une de (nos) enquêtes", dénonce M. Tochen.
Le 15 mars à Tokyo, le directeur de la branche d'aviation civile de Boeing, Ray Conner, avait affirmé que le 787, surnommé le "Dreamliner", était un avion "absolument sûr" et que "la reprise des vols commerciaux (était) sans doute plus une question de semaines que de mois".
JUSTICE ?
La colère de Sarkozy face au juge
Les huit heures d’audition de l’ex-chef de l’Etat par le juge Gentil ont été glaciales. Récit.
Frédéric Gerschel et Nathalie Schuck
| (AFP/Thomas Samson.)
La nuit est tombée sur le palais de justice de Bordeaux. Dans le bureau du juge Jean-Michel Gentil, l’atmosphère est devenue irrespirable. Le magistrat vient de signifier à Nicolas Sarkozy sa mise en examen. Stupéfait, l’ancien président lui jette un regard noir, laisse planer quelques secondes d’un épais silence et assène : « C’est une injustice.
» « Vous n’avez pas à dire ça », lui répond sèchement le juge. « Et pourtant je le dis! » enchaîne Sarkozy. Quelques instants plus tard, le magistrat clôt les débats : « Voilà, c’est terminé. » Sarkozy reprend la parole, glacial : « Je ne crois pas, non. Ce n’est pas terminé. »
Les huit heures d’audition ont été des plus fraîches. Le juge a interdit à l’ancien président de s’adresser directement aux témoins auxquels il était confronté. « Vous me parlez à moi, pas à eux », lui a-t-il répété. Seul instant cocasse de l’après-midi, une employée du couple Bettencourt, entendue comme témoin et un peu intimidée, a salué l’ancien chef de l’Etat d’un « bonjour, votre honneur » en entrant dans la pièce…
A sa sortie du palais de justice, Sarkozy s’engouffre dans un monospace. Pendu au téléphone sur le chemin de l’aéroport où l’attend un jet privé, il ne décolère pas. Carla est injoignable. Retenue sur le plateau de la chaîne ARD, à Berlin, elle doit y remettre un prix à la chanteuse Lana Del Rey et interpréter un titre de son nouvel album, « Mon Raymond », surnom qu’elle donne à son mari. Dans la voiture, le portable sonne. C’est Jean-François Copé. « Il était très déterminé, très combatif, pas du tout abattu », raconte le président de l’UMP. A un autre, Sarkozy lance : « C’est un scandale! Je ne vais pas me laisser faire! Je ne suis pas au-dessus des lois, mais la loi doit être la même pour tous. » Les SMS pleuvent, Nadine Morano, François Fillon ou Isabelle Balkany qui lui écrit : « L’indignation et la colère m’étouffent. Je suis là. » Vers minuit et demi, enfin arrivé chez lui rue Pierre-Guérin à Paris, Nicolas Sarkozy réunit son avocat, Thierry Herzog, son directeur de cabinet, Michel Gaudin, et sa collaboratrice, Véronique Waché, pour préparer la contre-attaque jusque tard dans la nuit.
Hier matin, rebelote. Vers 10 heures, tous se retrouvent au domicile de Sarkozy. Signe que l’heure est grave, un revenant a rejoint la cellule de crise : Franck Louvrier, grand manitou de la com du temps de l’Elysée, devenu depuis patron de Publicis Events. Très vite, on cale des « éléments de langage », notamment ce refrain qui sera repris en boucle par les ténors de l’UMP : « Vous imaginez Sarkozy abuser d’une vieille dame? »
A tous, l’ex-président répète sa ligne de défense : il n’a eu « qu’un seul rendez-vous avec André Bettencourt et jamais avec sa femme », « tous les agendas le démontrent ». Sarkozy réclame que le PV d’audition soit publié en intégralité. Sous le coup de la colère, il envisage même de sortir du silence qu’il s’est imposé depuis sa défaite pour « défendre son honneur » en accordant une interview. « Il ne faut pas laisser le doute s’installer », appuie Herzog. « Pas de précipitation », temporise de son côté Louvrier. L’idée est — temporairement? — abandonnée. Il est midi, Carla Bruni arrive enfin à la maison, guitare à la main, pour retrouver son « Raymond ».
Pris dans l’étau judiciaire depuis l’été dernier, Sarkozy étrille volontiers le juge Gentil en privé. « Il porte bien son nom, celui-là… » grince-t-il, se plaignant d’avoir été « maltraité » par le magistrat. « On ne m’a même pas proposé un verre d’eau », s’était-il étranglé après son audition fleuve du 22 novembre. « Ce juge est un petit c… Il essaie d’épingler un grand nom », fulmine un de ses fidèles qui n’ose imaginer que son champion puisse être empêché de se présenter en 2017.
A entendre ses amis, Sarkozy est convaincu que le temps lui donnera raison. « Cet acharnement va entraîner un élan de sympathie », espère Brice Hortefeux. « S’ils voulaient le faire redescendre dans l’arène, ils ne pouvaient mieux s’y prendre. Ils vont le victimiser, lui offrir la couronne d’épines qui lui manquait », se rassure un ex-collaborateur. « Si dans six ou neuf mois il obtient un non-lieu, il sera un martyr », pronostique l’ex-ministre Thierry Mariani. Nadine Morano, elle, rêve déjà de couvertures de journaux avec un « Sarkozy innocent écrit en grand ». On en est encore loin…
Le Parisien
Incident jeudi en fin d'audition entre le juge et Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy quitte le palais de justice de Bordeaux, le 21 mars 2013 (AFP/Archives, Patrick Bernard)
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BORDEAUX — Un incident a opposé le juge bordelais Jean-Michel Gentil et Nicolas Sarkozy qu'il venait de mettre en examen, jeudi à l'issue de l'audition de l'ancien président, a-t-on appris samedi de source proche du dossier, confirmant des informations du Parisien et du Monde.
"L'atmosphère était très tendue en fin de confrontation, a confirmé à l'AFP cette source, M. Sarkozy a tenu des propos que Jean-Michel Gentil a ressentis comme une menace, et il a voulu les faire acter par sa greffière. Mais Me (Thierry) Herzog, l'avocat de M. Sarkozy, s'y est opposé de façon forte", a ajouté cette source.
Selon Le Monde et Le Parisien qui relatent l'incident, Nicolas Sarkozy, qui venait d'être mis en examen pour abus de faiblesse par M. Gentil et ses collègues Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, a d'abord dénoncé "une injustice". Puis, comme le juge lui disait que l'audition était terminée, il aurait ajouté, selon Le Monde: "Ne vous inquiétez pas, je n'en resterai pas là", et selon Le Parisien, "je ne crois pas, non. Ce n'est pas terminé".
L'avocat de M. Sarkozy, Me Herzog, n'était pas joignable samedi matin.
En revanche celui de M. Gentil, Me Rémi Barousse, a remarqué que "l'Etat de droit est le fondement de la démocratie, et que se faire ainsi vilipender, montrer du doigt, est le signe d'un Etat de droit pas encore complètement digéré et accepté, où l'ancien souverain semble quelque chose de sacré et d'intouchable".
Me Barousse, avocat, ami et ex-collègue magistrat de M. Gentil, a rappelé que celui-ci travaille de manière collégiale dans cette affaire : "Toutes les décisions sont prises à trois", a-t-il remarqué. Il a estimé que "le juge a sans doute été un peu outré de la violence des attaques contre lui", mais "qu'il continuera à instruire son dossier jusqu'au bout".
C'est la première fois qu'un proche du juge est ainsi amené à commenter un incident dans cette affaire, nouveauté à la mesure de la tension qui règne entre M. Sarkozy et le juge.
Le 23 novembre, au lendemain du placement sous le statut de témoin assisté de M. Sarkozy, les trois juges avaient fait publier un communiqué de mise au point après les propos ironiques de Me Herzog sur une possible confusion qu'ils auraient faite entre Liliane Bettencourt et Ingrid Betancourt, l'ex-otage colombienne des Farc.
Vendredi, Me Herzog a, dans la même veine, demandé au parquet de Bordeaux de publier des extraits des confrontations de la veille entre l'ancien président et les membres du personnel de la maison Bettencourt, de nature selon lui à disculper M. Sarkozy. Le parquet n'a pas encore répondu.
Gentil va porter plainte contre Guaino
AFP
Le juge Jean-Michel Gentil va porter plainte contre Henri Guaino, après les propos que le député UMP a tenus sur lui vendredi matin, a annoncé son avocat à l'AFP, confirmant une information de la radio RTL. "Il m'a mandaté pour étudier une plainte pénale contre M. Guaino, suite aux propos inadmissibles qui ont été tenus hier matin sur Europe 1. On a accusé M. Gentil de porter atteinte à la République, d'être le déshonneur de la Justice et des institutions et j'en passe", a déclaré Me Rémi Barousse.
"M. Guaino sera cité devant le tribunal correctionnel pour répondre des infractions qui lui sont reprochées", a-t-il déclaré. "Je précise que c'est tout à fait périphérique au dossier dont a pu être saisi M. Gentil, qui a été injurié par quelqu'un qu'il ne connaît pas, qui est tout à fait extérieur au dossier et qui semble aussi avoir des connaissances assez sommaires en matière de procédure pénale", a-t-il ajouté.
Un juge "impartial et indépendant" selon son avocat
Évoquant le juge Gentil, qui est, outre son client, son ami et ancien collègue magistrat, Me Barousse a observé: "Il est magistrat, mais comme toute personne, il a le droit de défendre ses droits, il a le droit à ne pas être injurié publiquement et à ne pas être outragé publiquement. Donc il a le droit de se défendre comme toute personne". "C'est quelqu'un d'extrêmement sérieux, compétent et travailleur et totalement impartial et indépendant. J'entends des commentaires, ou j'ai pu lire des commentaires, où on le soupçonne de connivence politique mais je peux affirmer que tout cela est absolument faux", a conclu l'avocat.
Henri Guaino, proche de Nicolas Sarkozy, a estimé vendredi que le juge Jean-Michel Gentil avait "déshonoré la justice" en mettant en examen l'ex-chef de l'Etat pour abus de faiblesse. "Je conteste la façon dont il fait son travail (...), je la trouve indigne, je trouve qu'il a déshonoré un homme, les institutions, la justice", a notamment déclaré M. Guaino. Il a aussi qualifié de "grotesque, insupportable" la qualification d'abus de faiblesse retenue. "Cette décision est irresponsable, elle n'a pas tenu compte des conséquences qu'elle pouvait avoir sur l'image du pays, de la République, de nos institutions", a-t-il insisté, avant de demander au juge "de venir expliquer aux Français pourquoi (...) il a pris une décision aussi lourde de conséquences".
"M. Guaino sera cité devant le tribunal correctionnel pour répondre des infractions qui lui sont reprochées", a-t-il déclaré. "Je précise que c'est tout à fait périphérique au dossier dont a pu être saisi M. Gentil, qui a été injurié par quelqu'un qu'il ne connaît pas, qui est tout à fait extérieur au dossier et qui semble aussi avoir des connaissances assez sommaires en matière de procédure pénale", a-t-il ajouté.
Un juge "impartial et indépendant" selon son avocat
Évoquant le juge Gentil, qui est, outre son client, son ami et ancien collègue magistrat, Me Barousse a observé: "Il est magistrat, mais comme toute personne, il a le droit de défendre ses droits, il a le droit à ne pas être injurié publiquement et à ne pas être outragé publiquement. Donc il a le droit de se défendre comme toute personne". "C'est quelqu'un d'extrêmement sérieux, compétent et travailleur et totalement impartial et indépendant. J'entends des commentaires, ou j'ai pu lire des commentaires, où on le soupçonne de connivence politique mais je peux affirmer que tout cela est absolument faux", a conclu l'avocat.
Henri Guaino, proche de Nicolas Sarkozy, a estimé vendredi que le juge Jean-Michel Gentil avait "déshonoré la justice" en mettant en examen l'ex-chef de l'Etat pour abus de faiblesse. "Je conteste la façon dont il fait son travail (...), je la trouve indigne, je trouve qu'il a déshonoré un homme, les institutions, la justice", a notamment déclaré M. Guaino. Il a aussi qualifié de "grotesque, insupportable" la qualification d'abus de faiblesse retenue. "Cette décision est irresponsable, elle n'a pas tenu compte des conséquences qu'elle pouvait avoir sur l'image du pays, de la République, de nos institutions", a-t-il insisté, avant de demander au juge "de venir expliquer aux Français pourquoi (...) il a pris une décision aussi lourde de conséquences".
PAPETERIE
154 emplois menacés aux Papeteries de Condat en Dordogne
Par Nicolas César (Aquitaine)
Vendredi 22 mars, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, la direction doit annoncer un plan de réorganisation de son site dans le Périgord, qui pourrait entraîner la suppression de plus de 150 postes cet été.
La filiale du groupe Lecta envisage de supprimer le 30 juin la ligne de production numéro 6 des Papeteries de Condat, situées sur les communes de Lardin Saint-Lazare et Condat-sur-Vézère, en Dordogne. Une ligne, qui emploie 144 personnes, soit presque un quart des salariés de la société. Elle représente une capacité de production de 130 000 tonnes. A cela, pourraient s’ajouter 10 départs à la retraite non remplacés, selon le syndicat CGT. Le marché mondial du papier souffre actuellement avec le développementdu numérique.La direction de Condat indique, dans un communiqué, avoir convoqué le comité d'entreprise pour l'informer "d'un projet de réorganisation de l'entreprise incluant notamment l'arrêt de la ligne 6 et ses conséquences sur l'emploi". Mais, elle ne confirme pas le nombre de postes supprimés et dit "réserver cette information aux instances représentatives du personnel".
La direction entend demander l'avis du CE sur "l'ouverture d'un dispositif de départs volontaires". A ce jour, les Papeteries de Condat emploient 658 salariés et fabriquent 540 000 tonnes de papier couché. En 2012, l’entreprise a réalisé 456 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Nicolas César
DIVERS
Patrimoine mondial: le dossier de la Chaîne des Puys à l'étude par l'Unesco
Une vue du Puy de Dôme avec le cratère du Puy du Pariou le 24 juillet 2012 (AFP/Archives, Thierry Zoccolan)
"La proposition d'inscription de l'Ensemble tectono-volcanique de la Chaîne des Puys et de la faille de Limagne remplit tous les impératifs" pour faire partie des dossiers étudiés, écrit le Directeur du Centre du patrimoine mondial, Khishore Rao, dans un courrier adressé à l'Ambassadeur de France auprès de l'Unesco, Daniel Rondeau, précise-t-on au Conseil général du Puy de Dôme.
Retenu le 24 janvier par l'Etat français pour être présenté au Centre du patrimoine mondial, le dossier a ainsi été jugé recevable dans la limite des 45 propositions, tous pays confondus, pouvant être acceptées chaque année par le Centre.
Chacun des 189 Etats, qui ont ratifié la Convention du patrimoine mondial de 1972, peut présenter deux dossiers, mais si le nombre de lieux proposés est supérieur à 45, le choix dépend d'un ordre de priorité établi par l'Unesco.
La décision quant à l'inscription prise par le Comité du patrimoine mondial sera annoncée en juillet 2014
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