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mercredi 13 mars 2013

13032013 QUOI DE NEUF ?

HABETIS PAPAM !!!!!!!
 


 
 

Le nouveau pape est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio
 
 

François Ier, un pape humble d'origine modeste

 
Jorge Mario Bergoglio en 2005.
Jorge Mario Bergoglio en 2005. (Photo Enrique Marcarian. Reuters)
                                                                 

portrait Le nouveau pape est considéré comme modéré, vivant simplement et refusant les privilèges.

Libération
L’Argentin Jorge Bergoglio, 76 ans, qui a été élu mercredi à la surprise générale pape en remplacement de Benoît XVI, est un Jésuite austère, considéré comme modéré et de tendance réformiste. Selon les indiscrétions qui ont filtré sur le dernier conclave de 2005, c’était alors le dernier cardinal en lice face à Benoît XVI.
 
 
Son élection au Saint-Siège est une première pour l’Eglise catholique, qui n’a jamais été dirigée par un représentant de la Compagnie de Jésus. Archevêque de Buenos Aires et primat d’Argentine, cet homme timide et à la parole rare bénéficie d’un grand prestige parmi ses ouailles qui apprécient sa totale disponibilité et son mode de vie dénué de toute ostentation. En 2010, il s’est opposé avec vigueur à la loi légalisant le mariage homosexuel en Argentine, pays où l’avortement est interdit. Il s’est aussi élevé contre le droit octroyé aux transsexuels de changer de sexe à l’état civil. En septembre 2012, il a critiqué les prêtres refusant de baptiser les enfants nés hors mariage, les qualifiant d'«hypocrites».
Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, le nouveau pape a vu le jour dans une famille modeste. Fils d’un employé des chemins de fer d’origine italienne, il va à l’école publique. Il achève ses études avec un diplôme de technicien en chimie. A 22 ans, il intègre la Compagnie de Jésus, où il y étudie les humanités et obtient une licence de philosophie. Après un détour par l’enseignement privé, il suit des études de théologie. Il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969. Moins de quatre ans plus tard, à tout juste 36 ans, il est élu provincial (responsable national) des Jésuites argentins. Il assumera cette responsabilité pendant six ans.
Pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983), Jorge Bergoglio se bat pour conserver l’unité d’un mouvement jésuite taraudé par la théologie de la libération, avec un mot d’ordre: maintenir la non-politisation de la Compagnie de Jésus. Le futur cardinal se rend ensuite à Fribourg, en Allemagne, où il obtient son doctorat. A son retour, il reprend l’activité pastorale comme simple curé de province dans la ville de Cordoba, à 700 km au nord de Buenos Aires. Le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque de Auca et évêque auxiliaire de Buenos Aires. Il grimpe alors les échelons de la hiérarchie catholique de la capitale, et revêt finalement la pourpre cardinalice le 21 février 2001.
En dépit de cette carrière météorique, l’homme est resté «très humble» et «garde un profil bas», selon le père Marco. Il se lève à 04h30 du matin et termine sa journée à 21h00. Il n’a pas de voiture, se déplace en transports en commun et a renoncé à occuper la somptueuse résidence des archevêques de Buenos Aires. On le dit très attentif aux besoins de ses collaborateurs, qui peuvent le joindre à tout moment sur une ligne téléphonique directe. Il n’accorde pas d’interviews, tout en étant lui-même un lecteur assidu de la presse. On sait toutefois le prélat grand lecteur de José Luis Borgès et de Dostoïevski, amateur d’opéra et fanatique du club de football de Buenos Aires San Lorenzo, fondé par un prêtre.
Mgr Bergoglio a vu sa réputation grandement accrue parmi ses pairs pour son travail comme rédacteur adjoint du rapport final du synode d’octobre 2001: le rapporteur principal, l’archevêque de New York Edward Egan, n’a pu mener à bien sa mission du fait des attentats du 11 septembre et c’est au cardinal argentin qu’il est revenu de mener l’essentiel des travaux. Au Saint-Siège, il était avant son élection membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

 
 
 
HUMOUR......ENCORE QUE......



Le dessin d'Olivier Ménégol
Les 115 cardinaux doivent élire un nouveau pape ces jours-ci, et Olivier Ménégol, sur le site du dessin de la semaine, imagine Silvio Berlusconi faire son éternel retour sur la scène médiatique









REGRESSION (CUI-CUI ?)


Si demain la politique se décide en 140 caractères, la démocratie aura fait un grand pas en arrière !


Il en faut pour tous les goûts : il y a ceux qui écrivent des livres, je veux dire, qui les écrivent vraiment, comme Bruno Le Maire, Rocard ou Cohn-Bendit, et il y a ceux qui écrivent des phrases. Petites, évidemment. Et qui se veulent ravageuses. Eh bien, croyez-moi, les plus narcissiques des deux ne sont pas ceux qu’on pense. Faire un livre, même mauvais, cela demande du temps, de la réflexion, du travail, même un livre d’entretiens, même avec un bon secrétariat. Et c’est prendre un risque (un bide, et vous avez l’air con). Tandis que pondre, à l’emporte-pièce et en 140 signes, une opinion légère sur un sujet grave, c’est sans conséquence, c’est à la portée de la première Morano venue, c’est dans les cordes du moindre spin doctor recruté par affinités de cocktail, c’est le piège à cons dernier cri sur lequel, paraît-il, une armée de l’ombre s’active pour préparer le retour de Sarko…


LE FANTOME ET LES PERROQUETS

De celui-là, tiens, parlons-en. Comme tout le monde. Ce n’est pas le bonhomme qui m’intéresse, c’est le phénomène. Comment se fait-il qu’à quatre ans de la prochaine présidentielle la presse accorde autant d’intérêt à son éventuel retour ? Giscard n’a pas eu droit à autant d’égards, et pourtant, il s’est remué, le bougre, après ses adieux théâtraux devant les placards fraîchement repeints de l’Elysée, gag immortel qui ne fit apparemment pas verser beaucoup de larmes dans les chaumières, et seulement quelques larmettes dans les châteaux où l’on traque le cerf à courre. En ce temps-là, mes petits gars, la presse avait quelque chose à dire. Je ne sais plus quoi, en fait, mais elle  ne s’est guère inquiétée du Chuintant. Ou plutôt, le temps politique avait encore une lenteur respectable. On s’est dit : s’il doit reviender, il reviendera. D’ici là, passons aux dernières nouvelles de la Révolution. Dans les salles de rédactions, on n’avait pas encore besoin d’un scoop par jour, y compris en matière de dette publique, sujet ingrat s’il en fut. On se contentait de suivre l’actualité. Quand il ne se passait rien, on envoyait Léon Zitrone marier une princesse.

C’est comme la météo : on réussissait à survivre sans l’entendre trente fois par jour sur les radios d’information continue, sans se faire casser le moral par l’annonce d’une « chute brutale des températures » pour la semaine suivante alors qu’on sirote un jaune à la terrasse pour profiter d’un redoux ensoleillé, et sans vérifier sur la carte si l’on habite dans un des départements placés en alerte vermillon à pois verts parce qu’il va tomber cinq centimètres de poudreuse.  On vivait donc comme des cons, avec une certaine sérénité néanmoins, et le matin on sortait du lit en n’écoutant pas les recommandations hygiéniques du « réveil musculaire », émission déprimante pour l’ouvrier et inutile pour le bourgeois, mais quotidienne pendant trente ans. Désormais, on apprend quelle sera la tendance de la Bourse avant même qu’elle n’ouvre, ce qui donne à penser qu’on peut la laisser fermée toute la journée et mettre un gros ordinateur à la place (ah bon, c’est déjà le cas ? ). 

Là, un matin sur deux, on a un ou une ministre qui vient bavasser sur la rigueur qui n’est pas  l’austérité, et le lendemain, c’est un opposant qui vient seriner que c’était mieux avant (c’est pas moi qui le dit). De temps en temps, des aperçus lumineux sur les perspectives obligatoirement sombres d’une crise dont il est absolument impossible qu’on sorte vivants jaillissent de l’échange stimulant entre le boss de l’Obs et un rédacteur d’Atlantico, autant dire : des experts absolument impartiaux dont on sait pas les préférences, c’est pour ça qu’on appelle ce truc « le duel » sur France Info. Et on passe en revue les gaffes ministérielles de la veille, juste avant un « grand sujet » sur les bienfaits de la purée d’orties dans l’agriculture raisonnée. 

SHOW MUST GO ON

Donc, un ministre du gouvernement de la France est mis chaque jour en face de choix cruciaux : ira-t-il devant les micros le matin, avant le turbin, ou le soir, avant Docteur House ? Heureusement, pendant ce temps, des dir’cabs formatés rue de l’Université lui polissent l’arsenal de mesures décidées par la maison mère, charge à lui de les vendre à l’opinion en usant d’un vocabulaire choisi, voir les « éléments de langage » sur la fiche ci-jointe, sans ménager sa bonne humeur, en évitant de dire trop de mal des copains et de se gourer dans les chiffres s’il y en a. Evidemment, il faut savoir maîtriser l’exercice : si t’es pas « médiatique », mon gars, t’es foutu. 

Tenez, Ayrault, il rayonne comme un congélateur bahut,  il fait banal comme le cosy de ma tante Berthe, il est là pour colmater les fissures des écervelés de son patronage, eh bien, c’est fait exprès, son médiatisme à lui, c’est d’être l’extincteur, alors que peut-être, sous le gris, il y a de la lave brûlante, en tout cas, s’il a fait carrière et a plutôt mérité des bonnes notes à Nantes ou à l’Assemblée, c’est qu’il sait bosser. Eh bien non, profits et pertes, il ne sera jamais people comme Montebourg ou Zorro comme Valls ou agaçant comme Duflot ou bouledogue comme Cahuzac, au casting, il est classé fantôme. Notez bien que jadis, l’ancêtre Debré ou le frisé Couve de Murville n’ont jamais fait baver les foules (sauf quand le Michel s’est égosillé pour demander au peuple d’envahir les aérodromes pour contrer le putsch de Salan !). Mais la presse ne leur demandait pas d’être désopilants. S’ils avaient du donner une interview par jour, on aurait peut-être découvert sous leur masque lugubre d’authentiques comiques troupiers.  

UNE TUILE ET UNE ARDOISE

Alors donc la presse s’extasie sur ce don particulier de notre Ex à « occuper l’espace politique ». Non, il n’occupe que l’espace de leurs colonnes. Bien sûr, il y a un club des nostalgiques, et dans la tête de quelques millions d’électeurs le regret cuisant d’avoir paumé leur chéri. Regret d’autant plus vif que – c’est connu – la grande caractéristique de la Droite en France, c’est cette impossibilité mentale d’encaisser une défaite. Même quand comme sous Sarko ils perdent cinq élections de suite, ils pensent être la vraie voix de la France et donc perdent la sixième élection dans la foulée, mais avec la certitude que c’est un malentendu. Dans les démocraties qui nous environnent il n’y a que le peu reluisant Berlusconi qui bénéficie de ce culte posthume, c’est tout dire. Ailleurs, t’as perdu, bon vent, on passe à autre chose. La presse adore faire le roman des has been : pour le coup, elle est servie. En un « entretien » à Valeurs actuelles, le Nico a montré qu’il était actuellement très dévalué après avoir été très surévalué. Complètement décroché, vulgaire comme d’hab, bouffon sans vergogne, et menteur incorrigible qui prétend mener sa chiare de 17 mois à l’école chaque jour. Même ses potes ont levé les yeux au ciel.

Sarko balancé par le Figaro

Il y avait pourtant autre chose à dire, concernant les vertus du Déchu, et, je vais vous étonner, je l’ai trouvé dans le Figaro. Il part en nous laissant une ardoise de 4,2 milliards de pions, des  taxes extorquées indument à des fonds de pensions étrangers (en tout cas selon la réglementation européenne) depuis 2006, si j’ai bien compris, quand Copé était ministre du Budget, mesure dénoncée par le Conseil d’Etat en 2009, quand Woerth était aux manettes, et finalement condamnée par la Cour européenne le 12 mai 2012, juste après la guillotine. A l’époque, évidemment, silence-radio pendant toutes ces années où l’on aurait pu arrêter la gaffe, mais la Droite, c’est tellement compétent que quand ça se viande, c’est tout simplement pas possible.  Qu’on se le dise, l’incompétence, c’est un truc de Gauche ! 


Eh bien, je remercie Le Figaro de faire état de cette importante information aujourd’hui ,  alors que personne n’en a parlé quand c’était chaud, pas même le nouveau Boss qui se remettait à peine du champagne corrézien et qui, d’ailleurs, n’a pas vraiment jugé utile de faire un « état des lieux » en s’installant au bureau de l’Elysée. On le comprend, commencer le turf en annonçant qu’on va devoir sortir 4,2 milliards pour des prunes, c’est pas fait pour charmer le populo, même si c’est le battu qui a fait le trou. L’essentiel, c’était d’être normal. Et puis, personne n’avait vu la bombe, pas même lui, j’imagine. C’était pas dans les journaux, alors… A l’époque, la presse nationale se demandait s’il dormait en pyjama ou en caleçon, c’est tout dire. Le problème de la presse quotidienne, c’est que soit elle ne lit pas les journaux, et ignore l’actualité, soit elle les lit trop, et copie le voisin. 

MADAME MICHU LOVES SARKO

Et maintenant, où en est-on ? Une créature virtuelle, le non-Président Sarko, réussit à faire parler de lui comme s’il existait. C’est une tactique qui n’a pas mal réussi à Dieu, mais pour que ça marche durablement, il faut une putain d’organisation. Faut pas compter sur l’hilarante troupe de saltimbanques qui, sous la houlette du désopilant Hortefeux et de la spirituelle Morano, se réunissent frileusement dans des arrière-salles de bistrots chics pour boire des bocks ensemble et pondre des communiqués cinglants où ils jurent qu’ils l’aiment encore (tout en se haïssant entre eux avec une détermination qui fait peur). Non, il y a les « réseaux sociaux ». J’avais dit une fois, dans ces colonnes : le réseau social, c’est 100 % de réseau, et 0% de social. Je rectifie : dans la stratégie de reconquête du pouvoir par l’UMP, les réseaux sociaux, c’est 100% de merde.  Y a pas d’autre mot. Cela se cache sous des noms marrants comme @MmeMichu (l’épouse de Monsieur Tout-le-monde et la maitresse de  monsieur Dugenou) ou @MmeLenvie (« Qu’on me donne l’envie !, bramait Johnny  pas encore alité). On encore, plus sournois, @PerleDuBac, selon le Huffington Post, qui s’adresse aux djeûns histoire de les chauffer pour 2017

Je transcris, pour ma part, je ne fréquente pas twitter, mes amis, j’ai l’habitude de jouer aux boules avec eux, pas de leur typer des conneries sans même savoir s’ils puent des pieds ou si leur femme est jolie.  Et pour ceux qui ne sont pas dans le troupeau des  followers, il y a des sites plus classiques sur internet, style blog (le mot m’évoque celui d’un évier que l’on débouche à la ventouse). En tout cas, on est dans le vent, et même dans le courant d’air, exactement la technique qu’il faut pour disperser le rien qui fait mal, il paraît que c’est comme ça, désormais, que se font les campagnes électorales. Même Hollande n’aurait dû son succès qu’à une web-campagne machiavélique, par laquelle il est parvenu à fanatiser la Corrèze, à disloquer l’étreinte de Mélenchon sur les masses laborieuses (qui passent leur temps à twitter, c’est sûr), et à marginaliser Bayrou, l’homme qui tweete à l’oreille des chevaux. Je n’en crois pas un mot. Qu’un petit pourcentage de débiles règlent leur opinion sur des pépiements de canari, c’est possible, il y a jadis des dames qui ont voté Lecanuet pour son sourire. Mais qu’en 140 signes on fasse girouetter un être pourvu d’un cerveau en état de marche, je me refuse à y croire. Non, je vous en prie, n’insistez pas, ne brisez pas mon rêve, le monde n’est tout de même pas devenu aussi con…

Je sais, les apparences sont contre moi : même le Pape s’était ouvert un compte, avant de prendre sa retraite. Et déjà, des tas de followers se niquent les articulations du pouce pour faire circuler la nécessité de son retour. Au fait, le dernier tweet du Pape, c’était « E periculoso sprorgersi, ça veut dire quoi, sexuellement parlant ? ». Le saint homme a raison : cessez de vous pencher sur des petits écrans où Madame Michu fait de la politique sur son smartphone, et nous aurons encore quelques petites chances de vivre dans une démocratie. 


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POLITIQUE
Etats-Unis: Obama rejette le budget présenté par les républicains


WASHINGTON — Les républicains ont publié mardi un budget visant une réduction spectaculaire du déficit américain sur dix ans, document rejeté par le président Barack Obama qui a entamé des consultations avec les élus lors d'un déplacement au Capitole.
Le texte des élus conservateurs, dévoilé mardi par le président de la commission du Budget de la Chambre des représentants, Paul Ryan, prévoit de réduire le déficit d'environ 4.600 milliards de dollars cumulés sur dix ans, sans hausses d'impôts.
Pour y parvenir, il prévoit une abrogation de la réforme de la santé de M. Obama, promulguée en 2010, ainsi qu'une forte réduction des dépenses sociales, une cure que le président Obama a rejeté sans appel dans un entretien télévisé diffusé mardi soir.
"Nous n'allons pas équilibrer le budget en dix ans, parce que si vous regardez ce que Paul Ryan propose (...) cela veut dire plafonner l'assurance-santé des personnes âgées, effectuer des coupes profondes dans des programmes comme la couverture maladie des plus pauvres", a-t-il affirmé au micro de la télévision ABC.
M. Ryan, ancien candidat à la vice-présidence aux côtés de Mitt Romney, battu en novembre par M. Obama, a assuré que son plan constituait une "invitation au président des Etats-Unis et aux démocrates du Sénat à résoudre ensemble ces problèmes", alors que la dette fédérale américaine se rapproche des 17.000 milliards de dollars.
Mais M. Obama a refusé cette approche, expliquant sur ABC que son but n'était "pas de rechercher un budget équilibré à tout prix. Mon but est de faire en sorte de faire croître l'économie, de remettre des gens au travail, et si nous faisons cela, nous augmenterons les recettes" de l'Etat fédéral.
Le président s'est rendu en début d'après-midi au Capitole pour rencontrer les démocrates du Sénat, première de trois visites cette semaine au siège du pouvoir législatif pour tenter de faire progresser ses priorités.
Une échéance se profile le 27 mars, avec une possible fermeture des services "non essentiels" de l'administration si les élus ne parviennent pas à boucler une loi de financement couvrant les six derniers mois de l'exercice actuel.
M. Obama a quitté le Capitole sans faire de déclarations, mais le vétéran démocrate du Sénat Carl Levin a expliqué aux journalistes que le président avait "beaucoup (parlé) des questions budgétaires".
"Il pense qu'il est très important que nous résolvions ces problèmes ensemble, et il dit que travailler de concert avec les républicains pour parvenir à un grand marchandage (...) est extrêmement important", a ajouté M. Levin, la notion de "grand marchandage" recouvrant l'idée d'un accord de grande portée sur les recettes et les dépenses pour rééquilibrer le budget.
"Il est essentiel d'accepter des compromis, et il n'en a pas vu assez jusqu'ici", a ajouté M. Levin, écho aux déclarations de l'exécutif qui a présenté les républicains comme responsables du blocage. "Mais il va continuer d'essayer", a-t-il assuré.
M. Obama sera de retour mercredi au Capitole pour rencontrer les républicains de la Chambre.











Un nombre "sans précédent" de vols effectués en Corée du Nord

Le Monde.fr avec AFP

Au total, 700 vols ont été effectués au Nord par des avions de combat et des hélicoptères militaires lundi 11 mars, selon une source militaire sud-coréenne. 
Au total, 700 vols ont été effectués au Nord par des avions de combat et des hélicoptères militaires lundi 11 mars, selon une source militaire sud-coréenne. | AFP/KNS

Les avions de chasse de Corée du Nord ont effectué ces derniers jours un nombre "sans précédent" de sorties, alors que se déroulent au même moment d'importantes manœuvres militaires conjointes américano-sud-coréennes dans le sud de la péninsule, où la tension reste très vive. Le nombre des missions de vol "est à une échelle sans précédent", a déclaré une source militaire de Séoul à l'agence sud-coréenne Yonhap. Au total, 700 vols ont été effectués au Nord par des avions de combat et des hélicoptères militaires lundi 11 mars, selon cette source anonyme.
Le ministère de la défense sud-coréen a refusé de confirmer ces informations, mais a répété que Pyongyang effectuait des exercices avant de lancer des manœuvres sur l'ensemble du territoire nord-coréen. Séoul a par ailleurs indiqué mercredi que le téléphone rouge entre les forces armées des deux frères ennemis continuait de fonctionner. La ligne d'urgence entre les deux gouvernements a, elle, été coupée lundi, Pyongyang ne prenant plus les appels de Séoul.
Depuis plusieurs jours, les tensions sont très vives dans cette partie du monde : Pyongyang a dénoncé l'accord d'armistice mettant fin à la guerre de Corée en 1953, brandi la menace d'une "guerre thermonucléaire" et averti les Etats-Unis qu'ils s'exposaient à une "frappe nucléaire préventive".












Malouines : l'Argentine dénonce une "parodie" de référendum


Le Monde

La présidente argentine, Cristina Kirchner, a qualifié mardi 12 mars de "parodie" le référendum sur le maintien des Malouines dans le giron du Royaume-Uni, adopté à la quasi-unanimité, et qui n'avait jusque là pas été commenté par Buenos Aires.
"Ce qui est important aujourd'hui c'est la position des Etats-Unis sur cette sorte de parodie de référendum", a déclaré Mme Kirchner. La porte-parole du département d'Etat a déclaré en effet que son pays "continuait de reconnaître qu'il existe un conflit de souveraineté entre l'Argentine et le Royaume Uni", a rappelé Mme Kirchner. Mardi, Washington a refusé de modifier sa position sur les Malouines malgré le oui au référendum, reconnaissant la gestion britannique de ce territoire mais sans prendre parti sur la souveraineté.
Les résidents de cet archipel de l'Atlantique ont clairement exprimé leur préférence pour la poursuite de leur relation avec le Royaume-Uni, avec la victoire à 99,8 % du oui au référendum organisé dimanche et lundi par les autorités des Malouines, avec la bénédiction de Londres, pour savoir si les Malouines devaient rester un territoire britannique d'outre-mer.










Le nouveau gouvernement tunisien obtient la confiance du parlement

 


Ali Larayedh (à gauche) avec le président tunisien Moncef Marzouki, à Tunis le 8 mars.
Ali Larayedh (à gauche) avec le président tunisien Moncef Marzouki, à Tunis le 8 mars. (Photo Zoubeir Souissi. Reuters)
                                                                                                          

Le Premier ministre Ali Larayedh dirige une équipe appuyée sur une coalition mêlant les islamistes d'Ennahda à deux partis laïcs et des élus indépendants.

Libération
Le nouveau gouvernement tunisien dirigé par l’islamiste Ali Larayedh a obtenu mercredi à la mi-journée la confiance des députés de l’Assemblée nationale constituante, à l’issue d’une séance retransmise à la télévision.
Le cabinet, formé par une coalition regroupant islamistes d’Ennahda, deux partis laïcs et des indépendants, a obtenu le soutien de 139 députés, soit trente voix de plus que la majorité absolue nécessaire à l’entrée en fonction du gouvernement. Seuls 45 députés ont voté contre et 13 autres se sont abstenus. Vingt élus étaient par ailleurs absents.
A l’issue du vote, les députés ont chanté l’hymne national au sein de l’hémicycle avant de scander «fidèles au sang des martyrs» de la révolution de janvier 2011 qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali. Tout juste avant le vote, Ali Larayedh a prononcé un bref discours, pour répondre aux dizaines d’interventions de députés depuis mardi, lors duquel il a réagi pour la première fois à l’immolation d’un jeune vendeur ambulant, désespéré par ses conditions de vie et qui est mort mercredi matin de ses blessures.
«C’est un incident triste, j’espère que nous avons tous compris le message», a déclaré le chef du gouvernement. Ce décès est hautement symbolique en Tunisie où la révolution avait été déclenchée par l’immolation d’un vendeur ambulant excédé par la misère et les brimades de policiers à Sidi Bouzid (centre).
La pauvreté et le chômage étaient au cœur des causes du soulèvement qui a renversé le régime de Ben Ali, or deux ans après l’économie tunisienne est toujours anémique et le pays est paralysé par une interminable crise politique et institutionnelle.









 

Le parlement européen rejette le projet de budget   


L'hémicycle du parlement européen à Strasbourg, en octobre 2012.
L'hémicycle du parlement européen à Strasbourg, en octobre 2012. (Photo Vincent Kessler. Reuters)
                                                 
       
                                        

Le texte était né d'un laborieux accord entre les dirigeants des Vingt-Sept lors d'un sommet européen à Bruxelles début février. Le parlement juge que cet accord ne reflète pas ses priorités.

Libération
Le Parlement européen a fait connaître mercredi son désaccord sur le projet de budget de l’UE pour la période 2014-2020 adopté par les dirigeants de l’UE et exigé des modifications pour donner son approbation lors d’un vote en juillet.
La résolution marquant la défiance a été adoptée par 506 voix contre 161 et 23 abstentions, selon le décompte officiel. «Le Parlement européen rejette cet accord sous sa forme actuelle parce qu’il ne reflète pas les priorités et les préoccupations qu’il a exprimées», souligne la résolution.
Réunis en sommet le 8 février, les dirigeants européens étaient laborieusement parvenus à un compromis fixant le plafond autorisé pour les crédits d’engagement (plafond autorisé) à 960 milliards d’euros et celui des crédits de paiements (dépenses effectives) à 908,4 milliards d’euros.
«Le Parlement européen estime que cet accord, qui liera les mains de l’Union pour les sept prochaines années, ne peut être accepté sans que soient remplies certaines conditions essentielles», précise la résolution déposée par cinq groupes politiques, dont les conservateurs (PPE), les socialistes (S&D) et les libéraux (ALDE).
Les parlementaires veulent davantage de flexibilité au sein du budget entre les lignes budgétaires et d’une année sur l’autre. Ils exigent la possibilité de réviser le budget en cours d’exercice et appellent à la mise en place de ressources propres pour l’UE, actuellement financée à près de 80% par les contributions des Etats membres.











La révision constitutionnelle en Conseil des ministres ce mercredi





Quatre projets de révisions constitutionnelles sont présentés en Conseil des ministres mercredi. Aucun ne va concerner le statut pénal du chef de l'Etat ou le droit de vote des étrangers.


La Constitution française © ASLAN/SIPA

Le gouvernement va présenter ce mercredi en Conseil des ministres, quatre textes visant à réviser la constitution. Il ne prendra aucun risque avec des projets délicats.
Le premier concerne la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Objectif : assurer l'indépendance de la justice et des magistrats.
Le second texte porte sur la suppression de la Cour de justice. La responsabilité civile du président de la République doit être élargie.
Le troisième projet veut mettre un terme au cumul des mandats des ministres. Avec, notamment, l'interdiction du cumul d'un exécutif local, (président, maire, adjoint ou vice-président).
Le quatrième texte se concentre sur le dialogue social. La consultation des partenaires sur les lois les concernant serait désormais gravée dans le marbre de la Constitution.

Rien sans les 3/5

Dans ces textes, ni le statut pénal du chef de l'Etat, ni le vote des étrangers n'apparaissent. Il semble que le gouvernement ne veuille pas tenter de soumettre un projet au Congrès (Sénat + Assemblée nationale) sans avoir l'assurance qu'il sera voté. Mathématiquement, ces deux sujets ne peuvent pas obtenir la majorité.
Selon Alain Vidalies, le ministre des Relations avec le Parlement, interrogé mardi, "il ne sert à rien, sachant que la majorité [présidentielle] n'a pas à elle seule la majorité [du Congrès], de présenter des textes dont on sait par avance qu'ils n'arriveront pas à réunir cette majorité". Le ministre des Relations avec le Parlement souligne, "on a recherché l'efficacité".
Alain Vidalies a également indiqué que la réunion du Congrès sur ces projets pourrait avoir lieu "le plus probablement fin juillet".










Ecole: la droite à l'offensive contre le projet Peillon, le PS fait front


PARIS — La droite est partie mardi à l'assaut à l'Assemblée contre le projet de loi pour la refondation de l'école, qu'elle estime "idéologique" et "bavard", face à des socialistes satisfaits d'une "rupture" de politique, toutefois jugée insuffisante par le Front de Gauche.
Cette offensive contre le texte du ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, déjà vive lors de la séance des questions au gouvernement, s'est concentrée dans la soirée sur son article 1er.
Celui-ci approuve un rapport annexé définissant "la programmation des moyens et les orientations" de l'Education nationale, dont au premier chef la création de 60.000 postes sur cinq ans promise par François Hollande durant la campagne présidentielle.
Les députés de l'opposition ont présenté une première série d'amendements, tous rejetés, de suppression de cet article, jugeant "inutile" le rapport annexé. Sur l'ensemble du texte, plus de 1.400 amendements ont été déposés, dans l'immense majorité en provenance d'élus UMP.
Certains d'entre eux consistent à changer un seul mot à l'un ou l'autre des paragraphes du rapport, comme de remplacer le terme "refonder" l'école, jugé disproportionné par la droite, par celui "d'organiser".
Pour leur chef de file, Christian Jacob, cet afflux d'amendements n'est "pas le fait du hasard" contre un projet "bavard, créant 60.000 postes que rien ne justifiait, recréant les IUFM et ne s'occupant pas de l'échec scolaire".
Co-auteur d'un "contre-rapport Peillon", Jean-Frédéric Poisson a dénoncé devant la presse la vision "laïcarde, socialiste et assumée" du ministre, ne voyant dans son projet qu'"un ou deux points positifs, comme la priorité au primaire ou le développement du numérique" s'ils sont bien appliqués.
Pour sa part, Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé à la tribune que "ce dont l'école a besoin, ce n'est pas de restauration, mais d'une véritable réforme", dans un plaidoyer pour "l'autonomie" des établissements.
Devant les journalistes, le président de l'UDI Jean-Louis Borloo s'est dit "triste et déçu" face à un projet ne répondant pas selon lui aux sujets cruciaux -statut des enseignants, alternance, orientation-, et se contentant d'"un saupoudrage de postes".
Lors de la séance des questions, Vincent Peillon avait fustigé "les vociférations" de la droite, en réponse à Dominique Nachury (UMP), qui avait accusé le ministre d'avoir "désorganisé le temps scolaire" avec le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire.
De leur côté, les orateurs socialistes, particulièrement pugnaces, se sont succédés pour défendre le texte et fustigé la politique éducative de la droite lorsqu'elle était au pouvoir, en particulier les suppressions de postes.
"La droite dit que cette réforme est insuffisante: que n'a-t-elle fait pendant dix ans!", a lancé aux journalistes le président du groupe PS Bruno Le Roux.
Quant à Jérôme Guedj, il a trouvé "la droite un peu piteuse et un peu péteuse aussi parfois", dans une allusion aux propos lundi de l'ancien ministre UMP Benoist Apparu selon lequel "la majorité précédente n'avait pas laissé un souvenir impérissable, à tort ou à raison, dans le monde éducatif".
De l'avis des écologistes, le projet de loi connaît "un bon début" à l'Assemblée, mais le passage dans l'hémicycle devrait permettre de "bouger un peu plus notamment sur l'expérimentation pédagogique, la notation, le redoublement".
Plus critiques, les députés du Front de gauche vont "vraisemblablement" s'abstenir, considérant que ce texte "ne va pas assez loin", notamment sur la scolarisation avant 3 ans ou le pré-recrutement des enseignants.
La séance, qui aurait dû se prolonger jusqu'à 01H30, a été suspendue à minuit pour permettre au personnel de l'Assemblée de prendre les transports en commun, la neige entravant la circulation des taxis.
L'examen du projet reprend mercredi après-midi, avec la suite de l'examen de l'article 1er, et devrait durer jusqu'à la fin de la semaine.











ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : Huawei agacé par un mystérieux suicide


Les parents d'un chercheur américain retrouvé pendu à Singapour, épaulés par un parlementaire américain, assurent que leur fils a été assassiné dans le cadre d'une affaire de transfert de technologies sensibles qui lierait l'Institut de micro-électronique de Singapour, où il venait d'achever un contrat, au géant des télécoms Huawei.

A Singapour, un mystérieux suicide agace le chinois Huawei


Huawei - AFP
Huawei - AFP


Le ministre des Affaires étrangères singapourien a indiqué, hier, que la police de son pays allait finalement communiquer au FBI l'ensemble des informations qu'elle a collectées lors de son enquête sur la mort d'un ingénieur américain. Shane Todd avait été retrouvé pendu en juin dernier dans la salle de bain de son appartement de Singapour et la police locale avait rapidement conclu à un suicide.
Mais les parents du chercheur de 31 ans, épaulés par un parlementaire américain, réfutent cette explication et assurent que leur fils a été assassiné dans le cadre d'une affaire de transfert de technologies sensibles qui lierait l'Institut de micro-électronique (IME) de Singapour, où il venait d'achever un contrat, au géant chinois des télécoms Huawei. Ils ont découvert dans l'appartement de l'ingénieur un disque dur semblant montrer que l'IME et Huawei prévoyaient de développer ensemble un amplificateur au nitrure de gallium, un semi-conducteur très performant capable de résister à des chaleurs extrêmes. Si cette technologie, sur laquelle Shane Todd travaillait, a de nombreuses applications civiles, elle peut aussi avoir un fort potentiel de développement dans des applications militaires. Max Baucus, un sénateur américain du Montana qui a alerté les autorités de Washington sur l'affaire, estime qu'un tel transfert serait illégal et qu'il pourrait même constituer une menace pour la sécurité des Etats-Unis.
Huawei, qui souffre d'être régulièrement montré du doigt par des élus américains, a indiqué qu'il n'avait jamais travaillé avec un quelconque institut singapourien sur le nitrure de gallium. De son côté, Singapour assure qu'il n'y a jamais eu de transfert de technologie douteux et que le jeune ingénieur s'est tout simplement suicidé.

Les investisseurs inquiets du retour des IPO à Shanghai

La Bourse de Shanghai a commencé la journée en baisse de 1% ce matin. Plusieurs grands groupes chinois dérapaient fortement, à l'image de China Railway Construction, qui perdait plus de 6%. Au-delà des interrogations sur la vigueur de la croissance économique, ce sont les informations du « China Securities Journal » qui inquiètent le marché. D'après cette publication respectée, le régulateur boursier chinois s'apprêterait à rouvrir le flux des introductions boursières. Celui-ci avait été interrompu ces derniers mois, dans le but de ne pas déprimer excessivement un marché déjà atone.
En n'augmentant pas l'offre de titres sur la place de Shanghai , le régulateur espérait préserver l'équilibre entre offre et demande, voire, idéalement, contribuer à une hausse de l'indice, ce qui s'est effectivement passé. Mais aujourd'hui, il semble que cette période soit en train de toucher à sa fin, ce qui risque de peser sur le niveau des actions. Toutefois, d'après une source à Pékin, les projets du régulateur ne seraient pas d'ouvrir grandes les vannes des «IPO», mais surtout de laisser quelques grands groupes publics, à court de liquidités, procéder à des émissions de nouveaux titres. Une fois de plus, les entreprises privées risquent majoritairement de passer à côté.

Les entreprises japonaises s'essayent aux hausses de salaires

La plupart des grandes entreprises nippones semblent décidées à donner une chance au pari économique du Premier ministre, Shinzo Abe. Le chef du gouvernement, qui cherche à faire sortir le pays de la déflation, a appelé le patronat à l'aider à relancer l'activité et la hausse des prix en enclenchant une augmentation des revenus de leurs employés. Un temps rétifs, les grands groupes, qui bouclent actuellement leurs négociations annuelles avec leurs syndicats, ont finalement décidé d'accorder à leurs personnels de plus gros bonus -qui occupent traditionnellement une part très importante des revenus totaux des employés japonais -plutôt que de concéder des hausses des salaires de base.
Ce matin, Toyota a ainsi indiqué qu'il allait offrir cette année à son personnel un bonus bien supérieur à ce qu'il distribue habituellement. Cette somme, qui équivaut en moyenne à près de 16.000 euros, sera la plus importante des cinq dernières années. Chez Nissan, le bonus représentera cette année 5,5 mois de salaire. La veille, c'est Honda qui avait accepté les montants proposés par ses syndicats. Les grands distributeurs viennent, eux aussi, de valider une hausse du revenu de leurs employés. Chez Lawson, qui gère une chaîne de petits magasins de proximité, les bonus vont être revus à la hausse, tandis que son concurrent gérant les magasins «7-11» va, lui, pousser la paye de base de 50.000 personnes.

Les JO de Pékin reviennent hanter le géant australien BHP

Le groupe minier australien a indiqué hier soir qu'il allait coopérer avec la justice américaine, qui s'interroge sur ses agissements pendant les Jeux olympiques de Pékin, en 2008. BHP Billiton a confirmé qu'il avait effectivement été interrogé par le département américain de la Justice à ce sujet.
Parrain des JO de Pékin, le groupe aurait procédé à des activités jugées «inhabituelles» par Washington qui soupçonne la société australienne d'avoir alors utilisé ses ressources financières pour intensifier ses relations avec tous les grands noms chinois de la sidérurgie, tels Chinalco ou Baosteel. La Commission des Bourses américaines se demande désormais si des pots-de-vin n'auraient pas été versés à cette occasion. BHP Billiton a dit coopérer avec la justice, mais récuse ces accusations et précise que «la politique du groupe interdit formellement de se livrer à toute activité de corruption».











Boeing 787: avancée pour l'avionneur autorisé à tester ses solutions pour les batteries


NEW YORK — Boeing a fait un petit pas mardi vers la reprise des vols commerciaux du 787 "Dreamliner" cloué au sol depuis janvier, en obtenant l'autorisation américaine de tester les solutions qu'il propose pour régler les problèmes de batterie de l'appareil.
L'agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) a annoncé dans un communiqué avoir approuvé un "plan de certification" proposé par le constructeur, qui constitue "la première étape dans la procédure destinée à évaluer si le 787 peut recommencer à voler et requiert que Boeing pratique des tests extensifs".
Les tests impliqueront des ingénieurs de la FAA et suivront des paramètres très stricts définis par l'agence, a-t-elle détaillé. Certains seront réalisés en vol, sur deux appareils. Un porte-parole de Boeing a précisé que ces vols auraient lieu "dans les jours à venir".
"Cette série de tests complets nous montrera si les améliorations proposées pour les batteries fonctionnent comme prévu", a commenté le secrétaire américain aux Transports Ray LaHood, cité dans le communiqué de la FAA.
"Nous n'autoriserons la remise en service de l'avion que lorsque nous serons convaincus que la nouvelle conception (de la batterie) assure la sécurité de l'appareil et de ses passagers", a-t-il toutefois prévenu.
La FAA insiste sur le fait qu'elle ne validera la solution proposée par Boeing que si tous les tests requis sont positifs.
Cela n'a pas empêché le PDG du groupe aéronautique, Jim McNerney, de saluer dans un communiqué distinct "une étape essentielle et bienvenue afin de recommencer à faire voler la flotte" de 787.
La compagnie aérienne japonaise All Nippon Airways (ANA), qui possède 17 Dreamliner, soit un tiers de la flotte mondiale, a jugé pour sa part que l'accord de la FAA marquait "un pas important vers la reprise des opérations du 787", dans une déclaration d'un porte-parole à l'AFP.
Cet appareil est le dernier né de Boeing. Les autorités avaient annulé mi-janvier son autorisation de vol dans le monde entier, clouant ainsi au sol les 50 exemplaires déjà livrés, à la suite d'accidents impliquant les batteries de deux de ces avions.
Des enquêtes toujours en cours
Un départ de feu avait eu lieu début janvier à l'aéroport de Boston aux Etats-Unis sur une batterie lithium-ion d'un 787 opéré par l'autre compagnie nippone, Japan Airlines. Les passagers n'étaient alors plus à bord. Une semaine plus tard, un avion du même modèle appartenant à ANA était contraint à un atterrissage d'urgence au Japon à la suite d'une surchauffe incontrôlable sur une batterie du même type.
Des enquêtes sont toujours en cours, tant aux Etats-Unis qu'au Japon, pour tenter de déterminer les causes exactes de ces problèmes.
Sans attendre les conclusions des enquêteurs, Boeing a fait des propositions fin février pour tenter d'endiguer les problèmes de batteries de ses avions.
Ces propositions prévoient "une nouvelle conception des composants internes de la batterie pour minimiser le risque d'un court-circuit, une meilleure isolation des cellules et l'ajout d'un nouveau système de confinement et de ventilation", a indiqué mardi la FAA.
L'objectif est "de réduire fortement le potentiel de problème sur les batteries, tout en assurant qu'aucun événement touchant une batterie n'affectera la poursuite en toute sécurité des opérations de l'avion", a commenté le directeur de la branche aviation civile de Boeing, Ray Conner.
Boeing a limité les conséquences financières jusqu'à présent, suspendant ses livraisons de 787 mais en poursuivant la production. Il est toutefois urgent pour lui de parvenir à faire revoler l'appareil, dont le développement avait lui-même déjà accusé beaucoup de retard.
Le patron d'une de ses compagnies clientes, Qatar Airways, avait indiqué la semaine dernière qu'il escomptait une compensation de Boeing. ANA, qui ne prévoit plus de faire revoler ses Dreamliner avant fin mai, avait aussi indiqué en février qu'elle pourrait y songer une fois la situation clarifiée











La neige, Renault, l'affaire de la viande, la neutralité du net : la revue de presse de l'industrie

Par 

 




La majeure partie de la presse s'intéresse ce 13 mars aux conséquences de l'épisode neigeux qui s'est abattu sur la France hier. Dans la presse nationale, on évoque aussi l'accord compétitivité qui sera définitivement adopté chez Renault auourd'hui, et des retombées catastrophiques du scandale de la viande sur les PME de l'agroalimentaire françaises. A l'international, on s'intéresse de près à la neutralité du Net promue par la France suite aux conclusions du Conseil national du numérique.

L'enfer blanc
La presse régionale revient pour beaucoup sur le fort épisode neigeux qui a touché le nord de la France le 12 mars. Région la plus touchée, la Normandie, dont l'industrie a subi de plein fouet les aléas de la météo.
Le Courrier Picard évoque "l'enfer blanc", Le Parisien se demande si l'on pouvait "éviter ça", La Voix du Nord parle du "chaos blanc", et Ouest-France souligne la situation de l'ouest de la France, "paralysé par la neige".


L'accord compétitivité signé dans la journée chez Renault
A l'aune de la ratification par les syndicats et la direction de Renault d'un accord social historique, Les Echos reviennent en une sur "le nouveau pari industriel et social de Carlos Ghosn". Le quotidien économique publie une interview du PDG de Renault, Carlos Ghosn, qui confie qu'il "n'avait pas de plan B" au-delà de cet accord. "Les efforts consentis par les représentants des salariés sont majeurs", rappelle aussi le journal.


Scandale de la viande de cheval : la claque financière pour la filière agroalimentaire
Libération et Le Monde reviennent sur l'affaire de la viande de cheval, qui éclabousse le secteur alimentaire européen depuis plusieurs semaines maintenant.
Libération titre en une "Les plats cuisinés à l'abattoir", et évoque la chute des ventes consécutive au scandale, qui plonge une partie du secteur agroalimentaire - et surtout les PME - dans la crise.


Pour sa part, Le Monde revient sur le scandale en évoquant le "circuit de la viande complexe, voire opaque" en Europe. Selon le journal, dans ce "commerce qui joue à saute-frontières, les traders basés aux Pays-Bas ont su s'imposer comme des intermédiaires à l'échelle européenne".

La neutralité du Net "à la française" vue par l'étranger
Le International Herald Tribune (New York Times) s'intéresse de près aux propositions du Conseil national du numérique et de la ministre déléguée à l'Economie numérique Fleur Pellerin pour établir de nouvelles règles sur la Toile. "La France favorable à la neutralité de l'internet", titre le journal américain. "Cette proposition de loi marquerait un tournant à 360° dans la politique française en la matière et une fracture avec les pratiques européennes existantes sur la question épineuse de la neutralit du net", analyse le quotidien.


Elodie Vallerey










L'accord compétitivité Renault, le Train de l'industrie, la viande de cheval, le Boeing 787 : la Matinale de l'industrie



Mobilisation mardi 29/01/2013 à Renault Lardy
© CGT

La Matinale de l'industrie

L'accord compétitivité validé par les syndicats et sur le point d'être signé chez Renault, les enjeux du Train de l'industrie détaillés par Arnaud Montebourg, cinq filières concernées par le scandale de la viande de cheval mises à jour, les vols d'essai en vue de la certification des batteries du Boeing 787 Dreamliner, la neutralité du Net... Autant de sujets qui font l'actualité de l'industrie du 13 mars 2013.


La neige, Renault, l'affaire de la viande, la neutralité du net : la revue de presse de l'industrie




"Le train de l’industrie montrera aux jeunes qu’elle propose des métiers passionnants et bien payés", selon Arnaud Montebourg


Arnaud Montebourg - Entretien



L'accord compétitivité sera adopté dans la journée chez Renault


Ingénieur Renault


Viande de cheval : le gouvernement identifie cinq filières potentiellement frauduleuses


viande



Boeing 787 : les vols d'essai autorisés, une nouvelle certification fait son chemin




"La neutralité du Net au même niveau que la liberté de la presse", selon Christine Balagué


Web













Fumée blanche chez Renault, les syndicats signent l'accord compétitivité

Par   


Usine de Douai - Renault - 2010
© D.R.

Comme prévu, le PDG de Renault Carlos Ghosn a signé avec trois syndicats un accord de compétitivité qui fera acte dans le secteur industriel.
Travailler plus pour gagner moins, mais pour garder vos emplois. C'est en substance ce que les syndicats CFE-CGC, CFDT et FO de Renault ont accepté le 13 mars en signant l'accord de compétitivité façonné par les quatre mois de négociations avec la direction du constructeur automobile français.
La recette pour aider Renault à redresser la barre ? Une augmentation du temps de travail et 7 500 suppressions nettes d'emploi en échange du maintien en activité des usines françaises.
Devant la presse, Carlos Ghosn, Laurent Smolnik pour Force Ouvrière, Dominique Chauvin pour la CFE-CGC et Fred Dijoux pour la CFDT ont signé l'accord.
"Renault et trois de ses organisation syndicales les plus représentatives ont signé un accord qui fera date dans l'histoire des négociations sociales françaises", a commenté le PDG de Renault. "Il s'agit d'un accord équilibré (...) qui donne à Renault les moyens de renouer avec la compétitivité en France".
Selon l'AFP, l'accord prévoit entre autres une augmentation de 6,5 % du temps de travail, une refonte des comptes épargne temps, un gel des salaires en 2013 et 7 500 suppressions nettes d'emploi d'ici fin 2016. Avec de telles concessions de la part des organisations syndicales représentatives, cet accord ne manquera pas de faire des petits dans les filières industrielles en difficulté.
En contrepartie, Renault s'est engagé à ne procéder à aucune fermeture d'usines en France en leur assurant une activité minimum de 710 000 véhicules par an.
Elodie Vallerey









JUSTICE ?

 

La justice condamne l'usage thérapeuthique du cannabis

Un patient myopathe demandait à la justice de reconnaître cet usage comme un état de nécessité.



Une personne chauffe de la résine de cannabis pour la préparation d'un joint. (Thomas Blairon/BENELUXPIX/MAXPPP)
Une personne chauffe de la résine de cannabis pour la préparation d'un joint. (Thomas Blairon/BENELUXPIX/MAXPPP)
Le tribunal correctionnel de Belfort a refusé mercredi 13 mars de reconnaître à un patient atteint de myopathie le droit de fumer du cannabis pour des raisons thérapeutiques, le condamnant à 300 euros d'amende avec sursis.
Atteint de myopathie depuis l'enfance, Dominique Loumachi, 40 ans, était poursuivi pour "usage et détention" de cannabis. La peine est conforme aux réquisitions du parquet.
Il avait annoncé qu'il ferait appel s'il ne bénéficiait pas d'une relaxe.
"Je suis condamné, ma maladie est incurable et seul le cannabis me soulage", résumait avant la décision Dominique Loumachi, qui a comparu mi-décembre devant le tribunal.
Le patient demande "juste qu'on (le) laisse fumer pour vivre tranquillement" et regrette d'être obligé "d'injecter de l'argent dans une économie souterraine pour acheter de l'herbe" depuis la saisie de ses plants par la police.
Il n'arrêtera pas de fumer, "à moins qu'on trouve un traitement efficace", assène-t-il.
A huit ans, cet enfant de la DASS déclare une myopathie, une dermatopolymyosite caractérisée par l'inflammation et la dégénérescence des fibres musculaires. Dès lors, sa vie est ponctuée de douleurs, de séjours à l'hôpital et surtout, de lourds traitements médicamenteux.

Culture de quelques plants

"J'étais un cobaye de la science, légalement drogué jusqu'à la moelle", se rappelle le quadragénaire, qui se déplace parfois en claudiquant, parfois à l'aide d'une canne, et évoque avec dégoût les 76 effets secondaires d'un des traitements médicamenteux qu'il a subis.
En 1992, l'homme se tourne vers un remède alternatif et illégal: le cannabis. Il le fume, l'infuse ou le cuisine.
Pour lui, il s'agit d'un "vrai traitement: je dose la quantité en fonction de la douleur", explique-t-il, le visage émacié marqué par la maladie.
Dominique Loumachi cultivait quelques pieds de cannabis chez sa soeur, à Belfort, pour sa consommation personnelle, mais la police a découvert et saisi cette plantation interdite.

Traitement adjuvant de la douleur

Devant le tribunal, son avocat, Me Jean-Charles Darey, avait plaidé la relaxe pour "état de nécessité", estimant que son "client se trouve dans un état de douleur qui l'oblige à violer la loi sur les stupéfiants en consommant du cannabis pour moins souffrir".
Un médecin belfortain, le neurologue François Ziegler, a d'ailleurs attesté par écrit que le patient souffrait de "douleurs neurologiques pour lesquels du cannabis peut être bénéfique en traitement adjuvant de la douleur".
"L'état de nécessité" est prévu par l'article 122-7 du code pénal et admet qu'un individu peut enfreindre la loi pour "accompli(r) un acte nécessaire à (sa) personne", s'il fait "face à un danger actuel ou imminent".

Deux relaxes

L'avocat s'est appuyé sur l'arrêt de la cour d'appel de Papeete (Polynésie française) du 27 juin 2002, qui avait relaxé un homme paraplégique utilisant du cannabis pour calmer ses douleurs.
Outre cet arrêt, "une seule autre personne a été relaxée en France, à Bourges en 2011", indique Fabienne Lopez, présidente de l'association "Principes actifs", qui milite pour une évolution de la législation en la matière. "La plupart du temps, les malades qui utilisent du cannabis sont condamnés", déplore-t-elle.
"Je me battrai tant que cet état de nécessité n'aura pas été reconnu par la justice, quitte à aller devant la Cour européenne des droits de l'homme", prévient Dominique Loumachi.
"Je ne demande pas qu'on légalise le cannabis, qui reste une drogue, mais seulement qu'on tolère son usage thérapeutique, sur ordonnance, pour les malades", précise le patient qui vit avec 900 euros par mois d'une pension d'invalidité (95%) et d'adulte handicapé.












SOCIAL

 

Retraites complémentaires : nouvelle séance de négociations

Patronat et syndicats se retrouvent pour évoquer l’avenir des régimes complémentaires. Objectif : trouver un accord avant le 1er avril, date de revalorisation des pensions.

Des représentants des syndicats et du patronat durant une séance de négociations sur les régimes de retraite complémentaire au siège du Medef, à Paris, le 22 novembre 2012. (AFP PHOTO THOMAS SAMSON)
Des représentants des syndicats et du patronat durant une séance de négociations sur les régimes de retraite complémentaire au siège du Medef, à Paris, le 22 novembre 2012. (AFP PHOTO THOMAS SAMSON)

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Rétablir l'équilibre financier des régimes complémentaires : c'est l'enjeu de la séance de négociations censée être conclusive ce mercredi 13 mars entre les syndicats et le patronat pressés de parvenir à un accord avant le 1er avril, date de revalorisation des pensions.
Les partenaires sociaux, qui gèrent ces régimes, n'étaient pas parvenus à s'entendre lors d'une précédente séance jeudi, pourtant présentée comme la dernière. Constatant leur échec, ils s'étaient cependant donné une nouvelle chance et avaient fixé une autre réunion ce mercredi à 15 heures.
Le temps presse car, à l'image du régime général, le déficit des retraites complémentaires (Agirc pour les cadres du privé, Arrco pour tous les salariés du privé) se creuse. Il a atteint plus de 4,5 milliards d'euros en 2012. Le besoin de financement est évalué entre 6 et 10 milliards d'euros en 2017 et les réserves sur lesquelles s'appuient ces régimes pour verser les prestations s'amenuisent.
Pour faire des économies, le Medef propose de limiter la revalorisation des pensions des 11 millions de retraités concernés, habituellement calquée sur l'inflation, dès ce 1er avril. Face à cette baisse de pouvoir d'achat pour les retraités, les syndicats réclament en contrepartie un effort sur les cotisations, acquittées à la fois par les entreprises (60%) et les salariés (40%).
Le patronat a suggéré d'augmenter le "taux d'appel", ce qui revient à faire cotiser davantage entreprises et salariés sans offrir de droits supplémentaires à la retraite. Mais la CGT, FO, la CFE-CGC et la CFTC réclament une hausse du "taux contractuel", qui, lui, ouvre des droits. Les quatre syndicats, à la différence de la CFDT, en font un point non négociable.

"La pérennité des régimes en jeu"

Autre sujet délicat : tous souhaitent que la moindre revalorisation des pensions soit limitée à deux ans, quand le patronat veut l'appliquer pour trois ans.
Jeudi, le représentant du Medef, Jean-François Pilliard, avait posé des conditions pour envisager une éventuelle hausse du taux contractuel, ce qui avait été jugé inacceptable par les syndicats.
Reste à savoir quel est le poids des luttes internes qui agitent le Medef dans la perspective des élections pour la présidence de l'organisation.
"Je n'envisage pas que l'on ne puisse pas sortir de cette impasse. C'est vraiment le dernier carat, la dernière limite si l'on veut avoir un accord cette année", a affirmé Philippe Pihet, le responsable retraites de FO. Pour lui, "c'est la pérennité des régimes qui est en jeu".

Un résultat décisif pour l'ensemble des retraités

En cas de nouvel échec, les pensions seraient revalorisées en fonction de l'inflation le 1er avril, ce qui creuserait les déficits. Quoi qu'il en soit, le résultat de ces négociations pourrait s'avérer décisif pour l'ensemble des retraités, visés par la réforme du régime général que prépare le gouvernement.
Mardi, François Hollande a prévenu à Dijon que "des choix courageux" devraient être faits "dans l'année" pour assurer l'avenir des régimes de retraites. La ministre des Affaire sociales et de la Santé Marisol Touraine avait déjà préparé les esprits dimanche en soulignant que "des efforts" seraient demandés "à tous les Français". Elle avait estimé notamment que la question de la durée de cotisation devrait être "examinée".
Installée par le gouvernement, une commission pour l'avenir des retraites doit proposer des pistes de réforme d'ici le mois de juin avant une concertation avec les partenaires sociaux sur le sujet.










L'accord compétitivité sera adopté dans la journée chez Renault

Par 

Ingénieur Renault
© Renault


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Après l'engagement des syndicats CFE-CGC, CFDT et FO le 12 mars, l'accord de compétitivité qui prévoit une augmentation du travail en contrepartie du maintien en activité des usines françaises ainsi que 7 500 suppressions nettes d'emploi doit être signé officiellement chez Renault ce 13 mars.
La présentation du projet en comité central d'entreprise a porté ses fruits pour la direction de Renault. Les trois syndicats CFE-CGC, CFDT et FO du CCE ont tenu leur engagement et validé l'accord de compétitivité initié par le constructeur automobile il y a quelques mois, ont rapporté les syndicalistes à l'AFP.
La CGT, qui refuse d'avaliser l'accord, a déclaré considérer que "l'accord de groupe ne peut pas se substituer aux accords de Renault maison-mère ni aux accords d'établissements" concernant les RTT et le capital temps, selon Fabien Gâche, délégué central CGT, interrogé par l'AFP. Une résolution refusée par les élus CFE, CFDT et FO.
Si elle a donné son aval à la signature de l'accord, la CGC consent qu'il ne s'agit "certainement pas" d'un "accord gagnant/gagnant" et parle d'un "donnant/donnant en souhaitant que le pari fait sur les 4 années à venir nous permette de remettre nos sites en meilleures conditions concurrentielles et ainsi assurer les emplois de demain !"
Selon l'AFP, l'accord prévoit notamment une augmentation de 6,5% du temps de travail, une refonte des comptes épargne temps, un gel des salaires en 2013 et 7500 suppressions nettes d'emploi d'ici fin 2016.
Elodie Vallerey










Emploi salarié : près de 100 000 postes détruits en 2012

Le Monde.fr avec Reuters

L'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a diminué de 0,3 % au quatrième trimestre 2012 en France, avec 44 600 postes détruits, soit le même rythme qu'au troisième trimestre, selon les chiffres publiés mercredi par l'Insee. Sur un an, les secteurs principalement marchands ont détruit 99 500 postes (– 0,6 %). Le chiffre du troisième trimestre a été révisé à – 46 000 postes (– 0,3 %) contre – 41 700 annoncés dans un premier temps.
Les destructions d'emplois marchands hors intérim s'intensifient au quatrième trimestre pour atteindre 35 300 postes contre 16 900 au troisième trimestre. L'emploi poursuit sa baisse dans l'industrie avec 9 400 postes supprimés au quatrième trimestre (- 0,3 %), soit le même rythme que lors des précédents trimestres de 2012.

BAISSE ACCENTUÉE DANS LE TERTIAIRE
Sur un an, l'industrie a perdu 29 400 postes (– 0,9 %). Dans la construction, l'emploi a diminué de 7 000 postes (– 0,5 %) au cours du trimestre, portant la baisse sur l'ensemble de 2012 à 13 800 postes (– 1 %).
L'emploi accentue sa baisse dans le tertiaire, principalement sous l'effet du recul de l'intérim, dont les effectifs baissent cependant moins fortement qu'au troisième trimestre. Le secteur a perdu 28 200 postes après 35 700 postes au troisième trimestre, soit 56 200 postes perdus sur l'ensemble de 2012 (– 0,5 %) L'emploi intérimaire recule de 9 300 postes (– 1,8 %), soit une baisse de 61 000 sur un an. Hors intérim, l'emploi du secteur tertiaire recule de 18 900 postes au quatrième trimestre après – 6 500 au troisième trimestre. En un an, l'intérim a perdu 61 000 postes












SOCIETE
Etats-Unis: le Colorado approuve les unions civiles entre homosexuels


LOS ANGELES — Les députés du Colorado (ouest des Etats-Unis) ont voté mardi pour la légalisation des unions civiles entre homosexuels, comme c'est déjà le cas dans huit autres Etats américains.
La loi, qui avait déjà été approuvée par le Sénat de cet Etat, a reçu mardi le vote de 39 députés contre 26, et devrait être promulguée le 1er mai par le gouverneur John Hickenlooper, un démocrate.
"Bien que ce projet de loi ne soit pas l'équivalent complet du mariage, il constitue un pas important", a déclaré Rea Carey, chef de l'association The National Gay and Lesbian Task Force.
"Nous voulons pouvoir subvenir aux besoins de nos familles et les protéger, comme tout un chacun. Cette loi rend tout cela davantage réalisable pour tous les couples de même sexe qui s'aiment et s'engagent à travers tout le Colorado", a-t-elle ajouté.
Neuf Etats, plus la capitale fédérale américaine, reconnaissent le mariage homosexuel proprement dit.
Mais il existe également maintenant 9 Etats, dont le Colorado, qui, à défaut de reconnaître le mariage homosexuel, autorisent les unions civiles ou partenariats domestiques entre personnes du même sexe. Dans ces Etats, les couples homosexuels peuvent prétendre à des droits semblables à ceux des couples mariés sans pour autant avoir le droit de se marier.
C'est sur cette question que la Cour suprême se penchera le 26 mars avec l'examen de l'interdiction du mariage en Californie.









DIVERS

 

Viande de cheval. Quatre nouveaux circuits identifiés



Benoît Hamon, ministre de la Consommation, a annoncé que « quatre nouveaux circuits » avaient été identifiés dans le scandale de la viande de cheval.

Le scandale des plats cuisinés au bœuf contenant de la viande de cheval implique au total cinq circuits, dont celui passant par l’entreprise Spanghero, a annoncé le gouvernement, mardi.
En plus de la filière Spanghero par où a éclaté le scandale, « nous avons identifié quatre nouveaux circuits » et « il est possible qu’il y en ait d’autres », a annoncé Benoît Hamon, mardi, lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg.
Covi concernée
Le ministre de la Consommation a précisé que ses services ne disposaient d’aucun élément pour soupçonner les entreprises concernées par ces quatre circuits supplémentaires d’avoir voulu tromper les consommateurs. Elles pourraient même être « victimes » de leurs fournisseurs de viande.
Deux de ces filières concernent des entreprises qui avaient déjà annoncé elles-mêmes avoir détecté de la viande de cheval dans leurs produits : il s’agit du fabricant de corned-beef Covi, qui possède un site de fabrication à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes, et de Gel Alpes, fournisseur de William Saurin et Panzani.
Le trader néerlandais impliqué
Covi et Gel Alpes étaient en relation avec l’intermédiaire néerlandais Draap Trading - déjà mis cause dans l’affaire Spanghero - ou avec des « sociétés sœurs », comme Windmejer et Meat-team. Dans le cas de Covi, la viande venait d’abattoirs situés en Pologne ou en Estonie.
Les deux entreprises n’ont « pas délibérément changé leurs étiquettes », contrairement à ce qui est reproché à Spanghero, a souligné le ministre. Cette différence explique qu’elles n’aient pas été privées de leur agrément sanitaire, comme l’avait été Spanghero.
Dans les deux autres cas, la présence de viande de cheval est marginale.
De moins en moins de cheval dans le bœuf
Le ministre a par ailleurs indiqué que des tests ADN pratiqués sur des échantillons de plats cuisinés prélevés dans des magasins avaient révélé une forte présence de viande de cheval (dans 9 tests sur 10), mais que ce taux avait fortement baissé par la suite. Sur les 40 tests de la deuxième série, seuls 2 contenaient du cheval.
« Plus on fait des tests, moins on trouve de cheval, c’est encourageant », a commenté Benoît Hamon.











L'afflux de cochons morts se poursuit à Shanghai

Des agents de nettoyage récupèrent des carcasses de porcs sur un affluant du Huangpu, à Shanghai, le 10 mars.
Des agents de nettoyage récupèrent des carcasses de porcs sur un affluant du Huangpu, à Shanghai, le 10 mars. (Photo stringer Chine. Reuters)


Ce sont désormais près de 6 000 cadavres qui ont été repêchés dans le fleuve Huangpu depuis jeudi.

Libération
Le nombre de cadavres de porcs repêchés dans le fleuve Huangpu passant à Shanghai a doublé en deux jours, atteignant désormais presque 6 000 animaux dans un contexte de polémique sur leur origine.
Au total, 5 916 porcelets et cochons adultes, certains pesant des centaines de livres, ont été collectés flottant dans le cours d’eau, a rapporté mardi soir le gouvernement de Shanghai dans un communiqué. Il avait annoncé en avoir déjà repêché 2 813 de jeudi à dimanche soir. Le Huangpu, fleuve emblématique de Shanghai, compte pour 22% de la consommation d’eau des 23 millions d’habitants. Après avoir analysé des échantillons, le gouvernement de Shanghai a affirmé ces derniers jours que les résultats obtenus étaient «normaux».
La municipalité de Shanghai, selon la presse locale, pense que les porcs ont été jetés dans la rivière par des éleveurs de la préfecture de Jiaxing (province du Zhejiang), voisine de Shanghai, après être morts d’une maladie non précisée. Mais les responsables de Jiaxing ont pour l’instant refusé d’endosser cette responsabilité. «Nous n’excluons pas l’éventualité que les porcs morts proviennent de Jiaxing. Mais nous n’en sommes pas sûrs», a déclaré Wang Dengfeng, porte-parole de cette préfecture. «Le lieu d’élevage des porcs morts n’est pas clair, par conséquent ils peuvent très bien être originaires d’ailleurs».
Le Huangpu est mondialement connu pour s’écouler le long du Bund, le boulevard de Shanghai jalonné de beaux édifices coloniaux de style européen des années 1930. Sur sa rive est se trouve le district de Pudong, célèbre pour ses gratte-ciel devenus les symboles de l’essor économique chinois. La pollution des cours d’eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l’environnement est souvent sacrifié sur l’autel de la croissance économique.












La vie a pu exister sur Mars, il y a des milliards d'années


WASHINGTON — Pour la Nasa, plus de doute possible: les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars, il y a plusieurs milliards d'années.
"Une question fondamentale à laquelle la mission Curiosity devait répondre était celle de savoir si Mars pourrait avoir été propice à la vie: sur la base de ce que nous savons maintenant, la réponse est affirmative", a déclaré mardi lors d'une conférence de presse, Michael Meyer, le principal scientifique de la mission Curiosity.
A ce stade, rien ne permet cependant d'affirmer que des micro-organismes ont effectivement prospéré sur la planète rouge.
Les instruments du robot à six roues sur Mars depuis le 6 août dernier, ont analysé le premier échantillon prélevé à l'intérieur d'une roche martienne.
Celle-ci se trouvait à la fin d'un ancien réseau de rivières ou d'un lac qui aurait pu fournir des ingrédients chimiques et d'autres conditions favorables pour la vie microbienne, ont expliqué ces chercheurs.
La roche contient de l'argile, des minéraux comme des sulfates et d'autres substances chimiques.
"Les minéraux argileux représentent au moins 20% de la composition de l'échantillon", a précisé David Blake de la Nasa, qui travaille avec l'instrument "Chemistry and Mineralogy" ou CheMin, qui a effectué ces analyses.
Ces minéraux sont produits par la réaction dans de l'eau douce avec d'autres minéraux comme l'olivine également présent dans le sédiment.
La présence de sulfate de calcium avec de l'argile laisse penser que le sol était neutre et légèrement alkalin.
Ainsi à la différence des autres anciens environnements humides déjà observés sur Mars, celui-ci n'était pas fortement oxydé, acide ou très salé, ont expliqué ces chercheurs.
"On aurait pu boire cette eau", a lancé John Grotzinger, de l'Institut de Technologie de Californie et responsable du projet Curiosity, précisant aussi que les instruments du robot ne permettent pas de détecter la vie comme telle.
Curiosity qui se trouve dans le cratère de Gale à l'équateur de Mars près du mont Sharp, avait déjà découvert des graviers et cailloux provenant du lit d'une ancienne rivière, témoins d'un passé humide de la planète rouge.
Les scientifiques se sont dits surpris de trouver un mélange d'ingrédients chimiques oxydés, moins oxydés et pas du tout oxydés, fournissant des sources d'énergie variées qu'une grande variété de microbes sur la Terre peuvent utiliser pour vivre.
"L'éventail de substances chimiques que nous avons identifié dans cet échantillon est impressionnant comme des sulfates et des sulfites qui indiquent une source possible d'énergie chimique pour des micro-organismes", a souligné Paul Mahaffy, du centre des vols Spatiaux Goddard de la Nasa, le scientifique responsable d'un des instruments de Curiosity.
"Nous sommes en présence d'un environnement de Mars très ancien (...) où les conditions ont été dans le passé favorables à la vie", a ajouté John Grotzinger se disant avec l'équipe scientifique optimiste de "faire encore plus de découvertes excitantes sur Mars dans les prochains mois et années."
Ces chercheurs comptent travailler avec Curiosity dans la zone actuelle appelée "Yellowknife Bay" pendant encore quelques semaines avant d'entamer une longue route vers le Mont Sharp distant de plusieurs kilomètres.
Le robot, le plus sophistiqué jamais envoyé sur une autre planète avec dix instruments scientifiques à bord, y examinera les couches sédimentaires où des minéraux d'argile et de sulfate ont été identifiés par des orbiteurs martiens de la Nasa.
La mission Curiosity, d'un montant de 2,5 milliards de dollars, est prévu de durer au moins deux ans.









 Les 115 cardinaux du conclave à la Basilique Saint-Pierre



VATICAN CITY : Cardinals attend a mass at the St Peter’s basilica before the start of the conclave on March 12, 2013 at the Vatican. Cardinals moved into the Vatican today as the suspense mounted ahead of a secret papal election with no clear frontrunner to steer the Catholic world through troubled waters after Benedict XVI’s historic resignation. AFP PHOTO / GABRIEL BOUYS

VATICAN CITY : Cardinals attend a mass at the St Peter’s basilica before the start of the conclave on March 12, 2013 at the Vatican. Cardinals moved into the Vatican today as the suspense mounted ahead of a secret papal election with no clear frontrunner to steer the Catholic world through troubled waters after Benedict XVI’s historic resignation. AFP PHOTO / GABRIEL BOUYS

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