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vendredi 8 mars 2013

08032013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......




 

 

Les points « Journée de la femme »


À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, j'avais proposé, il y a 3 ans, des "points blague de beauf" à distribuer à tous ceux qui n'ont pas compris le but de cette journée et la confondent avec la journée de la misogynie.
Je les ai mis à jour pour intégrer 2 nouveaux points et notamment la variante "spécial fleuristes".
Vous pouvez cliquer sur l'image pour afficher un PDF, l'imprimer et distribuer les points autour de vous !

 

 

POLITIQUE

 

Venezuela : funérailles d'Etat pour Chávez, embaumé «comme Lénine»

Les vénézuéliens défilent pour voir la dépouille d'Hugo CHavez.
Les vénézuéliens défilent pour voir la dépouille d'Hugo CHavez. (Photo Reuters)

 Plus de deux millions de vénézuéliens sont déjà venus saluer la dépouille du défunt président et plusieurs chefs d'Etat sont attendus à ses obsèques ce vendredi.

Libération
Des centaines de milliers de Vénézuéliens et plus d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement s’apprêtent à assister vendredi aux funérailles nationales du défunt président Hugo Chávez qui sera embaumé «comme Lénine».
Ces funérailles se dérouleront à partir de 11 heures, heure locale (16h30, heure française) à l’Académie militaire de Caracas, où des centaines de milliers d’anonymes viennent s’incliner depuis mercredi en un flot ininterrompu devant la dépouille d’Hugo Chávez, décédé mardi d’un cancer.
La plupart des chefs d’Etat latino-américains seront présents, tout comme certains alliés controversés de l’ancien président «anti-impérialiste»: l’Iranien Mahmoud Ahmadinejad, le Cubain Raul Castro et le Bélarusse Alexandre Loukachenko. Les Etats-Unis, cibles de prédilection des diatribes enflammées d’Hugo Chavez, et les Européens, n’ont envoyé que des délégations de second rang. La France sera, elle, représentée par le ministre de l'Outre-mer, Victorin Lurel.
Dès vendredi soir, l’ancien vice-président Nicolas Maduro, désigné par Hugo Chávez comme son dauphin, prêtera serment comme président par intérim. Il «convoquera des élections en temps voulu, dans les 30 jours à venir, en accord avec la Constitution», a annoncé le président de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello.
Nicolas Maduro a fait sensation jeudi en annonçant que le leader sud-américain serait «embaumé» comme les grands révolutionnaires du XXe siècle, Lénine, Hô Chi Minh et Mao Tse Toung et que son corps serait «visible au moins sept jours de plus».

«Pour l’éternité»

«Nous voulons que puissent le voir tous ceux qui le veulent», a-t-il expliqué. «Il a été décidé de préparer le corps du Comandante, de l’embaumer, pour qu’il puisse être exposé dans un cercueil en verre, et que le peuple puisse l’avoir avec lui dans son musée de la Révolution pour l’éternité», a précisé Nicolas Maduro.
Les autorités vénézuéliennes ont toutefois livré des informations contradictoires sur le moment où la dépouille de Chávez serait transférée à «la caserne de la Montagne», à l’ouest de Caracas, où un Musée de la Révolution bolivarienne est en construction.
Nicolas Maduro a d’abord indiqué que ce transfert aurait lieu vendredi, après les funérailles d’Etat. Mais le ministre des Sciences et Technologies et beau-fils de Chávez, Jorge Arreaza, a indiqué plus tard que la dépouille de l’ancien président resterait exposée pendant «au mois sept jours à l’académie militaire». «Mon commandant sera embaumé. Il entre dans l’Histoire», a affirmé Berkis Martinez, épuisée d’avoir attendu toute la journée, sans pouvoir le voir.
Selon les autorités, plus de deux millions de Vénézuéliens ont déjà rendu hommage à leur dirigeant et des dizaines de milliers attendent encore leur tour, 24 heures sur 24.

Défilé de chefs d'Etat devant la dépouille

Jeudi soir, sitôt arrivés à Caracas, le président cubain Raul Castro, suivi de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, de son prédécesseur Luiz Inacio Lula de Silva puis du président équatorien Rafael Correa se sont recueillis devant la dépouille de Hugo Chávez.
Hugo Chávez était considéré comme le principal allié politique et économique de Cuba et se présentait souvent comme le fils spirituel du père de la Révolution cubaine, Fidel Castro.
L’annonce de la mort du chef de file de la gauche latino-américaine a provoqué une véritable onde de choc au Venezuela et ouvre une période d’incertitude. L’opposition fait pour le moment profil bas. Mais le massif et ultime déferlement d’idolâtrie chaviste ne fait pas l’unanimité.
«La seule chose que Chávez a faite a été de répandre la haine et la division. Il veulent faire de lui un martyr. Cela me fait rire», grognait José Mendez, un programmateur informatique de 28 ans.
En 14 ans au pouvoir, Hugo Chavez a ravivé la flamme de la gauche latino-américaine «anti-impérialiste» sur le continent latino-américain. Au Venezuela, il a forgé sa popularité dans les couches défavorisées avec des programmes sociaux financés par une manne pétrolière infinie, et grâce à son charisme exubérant. Il a aussi fortement creusé les clivages de la société vénézuélienne, sans parvenir à endiguer les pénuries et une violence urbaine croissante.









Mali: un jihadiste français fait prisonnier dans le Nord où s'est rendu Le Drian

Un jihadiste français a été fait prisonnier à l'issue des combats violents dans le nord du Mali, où s'est rendu jeudi le ministre français de la Défense pour saluer ses troupes engagées contre les islamistes armés qui s'y sont retranchés.

photo : Habibou Kouyate, AFP
Ce Français fait partie de la "demi-dizaine" de jihadistes faits prisonniers à l'issue des combats violents qui ont opposé ces derniers jours les forces françaises et tchadiennes aux islamistes dans le massif de l'Adra des Ifoghas, au nord du Mali, a-t-on appris jeudi soir de source proche du dossier, confirmant une information donnée par le quotidien français Libération.
Un jeune jihadiste français présumé, arrêté en novembre au Mali, a par ailleurs été expulsé vers la France et placé en garde à vue. Ibrahim Aziz Ouattara, qui a aussi la nationalité malienne, est soupçonné d'avoir cherché à rejoindre des groupes jihadistes opérant dans la région.
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu jeudi dans le nord du Mali, pour saluer le "don de soi" des soldats français. Après avoir passé la plus grande partie de la journée dans le Nord, M. Le Drian est arrivé en fin d'après-midi à Bamako où il s'est entretenu avec son homologue malien, le général Yamoussa Camara.
Vendredi, il y rencontrera le président par intérim Dioncounda Traoré et son Premier ministre Diango Cissoko, avant de partir pour le Burkina Faso.
M. Le Drian avait débuté sa visite de deux jours au Mali par le massif des Ifoghas, près de la frontière avec l'Algérie, où se déroulent les combats les plus durs contre les jihadistes armés liés à Al-Qaïda, repliés là depuis la reconquête par les troupes françaises et africaines des principales villes du Nord malien: Gao, Tombouctou et Kidal. Il s'est ensuite brièvement rendu à Gao où il a déjeuné avec des soldats français.
"Mon premier sentiment est la fierté", a déclaré à Gao M. Le Drian dans une allocution devant environ 250 soldats qui ont chanté la Marseillaise (hymne national français) avec lui. Il a salué "les qualités professionnelles, le courage, le sang-froid, le don de soi" des militaires français engagés au Mali, "jusqu'au don de votre vie".
C'est dans la région de Gao qu'est mort mercredi le quatrième soldat français depuis le début, le 11 janvier, de l'intervention armée de la France pour chasser les jihadistes qui occupaient le Nord depuis neuf mois. "Au-delà de ces quatre morts, c'est l'engagement de la France que vous portez, l'engagement pour nos valeurs", a affirmé M. Le Drian.
Quelque 4.000 militaires français sont engagés au Mali, dont une partie se bat aux côtés de quelque 800 soldats tchadiens dans le massif montagneux des Ifoghas, où sont retranchés des islamistes et leur armement. A Ametettai, une vallée des Ifoghas, M. Le Drian s'est fait présenter les munitions et armements saisis, dont trois canons russes de 122 mm, des mitrailleuses et lance-roquettes. Il y avait aussi, selon le ministère de la Défense, plus de 1.000 roquettes et grenades, 60.000 munitions, 1.500 obus et du matériel pour fabriquer des explosifs artisanaux.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) "était installée dans cette zone et souhaitait y rester durablement", a déclaré à Paris le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major français.
"70% du travail a été fait"
Le bilan global depuis le début de l'opération française au Mali est évalué par l'armée française à "plusieurs centaines" de combattants islamistes tués, mais ce bilan ne tient pas compte des pertes infligées aux islamistes par les soldats tchadiens qui ont perdu 26 des leurs.
Le président François Hollande a annoncé mercredi que le début du retrait français se ferait à partir d'avril, ce qu'a confirmé jeudi son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. "Ca ne veut pas dire qu'on va partir du jour au lendemain, il faut être très pragmatique, ça dépendra de ce qui se passe sur le terrain", a précisé M. Fabius.
Il a par ailleurs indiqué que des tests ADN étaient pratiqués sur des corps d'islamistes tués au Mali, afin de déterminer s'il s'agissait bien de deux de leurs principaux chefs, Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, donnés pour morts par le Tchad, ce que n'a toujours pas confirmé Paris, faute de preuves suffisantes.
Le général Ibrahim Dahirou Dembélé, chef d'état-major des armées maliennes, a affirmé à la presse à Gao que "plus de 70% du travail a été fait" contre les islamistes armés retranchés dans la région comprise entre Gao, Kidal et Tessalit.
Parallèlement à l'opération militaire, les autorités maliennes ont commencé à mettre en place les instruments devant permettre de trouver une solution politique au Mali, réclamée par leurs partenaires étrangers.
La création d'une Commission dialogue et réconciliation a été entérinée mercredi par le Conseil des ministres, dont les membres vont être rapidement désignés par le président malien par intérim Dioncounda Traoré. Sa création a été saluée comme "une étape importante" vers la réconciliation par l'Union européenne (UE).
Par ailleurs, le président français François Hollande a vivement répondu jeudi, sans toutefois le nommer, à son prédécesseur Nicolas Sarkozy qui avait critiqué l'intervention française au Mali. "Si certains s'interrogent pour savoir pourquoi la France est au Mali, c'est parce qu'il y avait des femmes qui étaient victimes de l'oppression et de la barbarie", a notamment lancé le chef de l'Etat qui inaugurait la journée internationale des droits des femmes à Paris.











Au Mali, en temps de guerre


Bamako, Mopti, Tombouctou, puis à l'est sur la frontière mauritanienne et au sud-ouest du pays... Entre le 15 janvier et le 20 février 2013, Stephen Dock est resté un mois au Mali. Un reportage aux premiers jours de l'engagement des armées françaises, mais sans être embarqué auprès d'elles. Les images du front ne l'intéressent pas : « On ne peut pas accéder aux zones de combat, et à part quatre pick-up calcinés, on ne peut rien photographier. Il y a une vraie volonté, surtout du côté de l'armée malienne, de ne pas voir des photographes au front. » Alors Stephen Dock est parti seul. À 25 ans, il est familier des reportages de guerre : en 2011 et 2012, il s'est rendu plusieurs fois en Syrie et il nous a présenté, en décembre dernier, son reportage à Gaza, que l'on peut toujours voir ici.
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Dans le dispensaire d'Yirimadio, un village sur la route du nord, juste avant d'arriver à Bamako. Cette femme est venue se réfugier ici avec son enfant qui souffre de malnutrition.
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Fin janvier, à l'entrée de Tombouctou. À travers la carcasse d'un pick-up carbonisé, « la seule chose qui témoigne visuellement d'un conflit », précise Stephen Dock, des femmes reviennent en ville, chargées de provision.
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Des démineurs du 6e régiment d'Angers ont été appelés par le gardien de l'ancien centre d'étude des manuscrits du désert (institut Ahmed Baba) de Tombouctou. Cet homme a caché des manuscrits afin qu'ils échappent à l'autodafé perpétré par les djihadistes, le 25 janvier. L'équipe de déminage n'a trouvé aucune trace d'explosifs.
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Le directeur par intérim du nouveau centre Ahmed Baba, financé notamment par l'Afrique du Sud, fait l'inventaire des manuscrits brûlés par les djihadistes avant qu'ils ne quittent la ville.
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Cette femme était l'une des archivistes du centre Ahmed Baba. Elle est restée cloîtrée chez elle, avec son enfant, pendant les dix mois d'occupation de la ville par les djihadistes.
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L'imam de la mosquée Sankoré à Tombouctou devant un manuscrit qu'il avait caché. « S'ils l'avaient brûlé, j'aurais eu le même sentiment que s'ils m'avaient brûlé, moi », a-t-il expliqué à Stephen Dock.
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Dans le centre-ville de Tombouctou, alors que les armées françaises et maliennes patrouillent non loin.
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À Bamako, le long du fleuve Niger, à la mi-janvier. C'est l'un des quartiers les plus pauvres de la capitale malienne.
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Des membres de l'association malienne des expulsés, l'AME. Au départ, cette association créée en 1996 portait assistance aux expulsés de France et d'ailleurs. Aujourd'hui, elle se concentre sur les réfugiés de l'intérieur et, en partenariat avec des ONG, dispense des soins et propose quelques travaux.
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À Mopti, au centre-est du Mali. Deux femmes devant le fleuve Niger. Les pirogues autrefois très prisées des touristes sont aujourd'hui désertées.
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À Niamana, au nord de Bamako, cette petite fille venue du Nord a trouvé refuge avec sa famille dans un centre chrétien. 
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Dans ce même centre de Niamana, ces trois chrétiennes ont trouvé asile alors qu'elles fuyaient les zones de combats. Au moment du reportage, une ou deux familles musulmanes s'y étaient aussi réfugiées. 
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Au marché à Mopti, fin janvier-début février.
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Sur les berges du fleuve Niger à Bamako, la zone des bidonvilles. Les plus pauvres, qui pouvaient trouver de menus travaux dans les hôtels, ou subsister tant bien que mal en vendant des objets au marché de l'artisanat, n'ont plus de quoi survivre depuis que le pays est entré en guerre et que les touristes l'évitent.








Corée du Nord: Pyongyang rompt les accords de non-agression avec Séoul

La Corée du Nord a annoncé vendredi qu'elle rompait les accords de non-agression avec la Corée du Sud et qu'elle coupait le téléphone rouge entre les deux pays, quelques heures après de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre Pyongyang.

photo : Kns, AFP
La Corée du Nord "abroge tous les accords de non-agression entre le Nord et le Sud", a indiqué "le Comité pour la réunification pacifique de la Corée", dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA.
Le principal pacte de non-agression a été signé en 1991. Il engageait les deux pays à régler pacifiquement leurs différends et à éviter les confrontations militaires accidentelles.
La Corée du Nord, ajoute le communiqué, "notifie également le Sud qu'il va couper immédiatement le téléphone rouge entre le Nord et le Sud" mis en place en 1971. Pyongyang a agité à de nombreuses reprises la menace d'une rupture de la communication intercoréenne, et l'a mise à exécution deux fois, selon le ministère sud-coréen de la Réunification.
Le régime nord-coréen est coutumier des annonces agressives à l'encontre de la Corée du Sud et des Etats-Unis, mais il a musclé sa rhétorique belliqueuse ces derniers jours à l'approche du vote à l'ONU et de manoeuvres militaires conjointes entre Washington et Séoul.
Pyongyang a notamment menacé de dénoncer dès lundi l'accord d'armistice mettant fin à la guerre de Corée en 1953, brandi le spectre d'une "guerre thermonucléaire" et averti les Etats-Unis qu'ils s'exposaient à une "frappe nucléaire préventive".










KENYA Kenyatta en tête, Odinga conteste le décompte




"Uhuru [Kenyatta] en tête, Raila [Odinga] conteste le décompte des voix", titre le quotidien le vendredi 8 mars. Alors que le dépouillement du scrutin du 4 mars se poursuit, les résultats partiels (qui portaient, hier soir, sur la moitié des circonscriptions) donnent l'avantage au vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta. Kalonzo Musyoka, le colistier du président Raila Odinga, a dénoncé les résultats et appelé à un arrêt du décompte, affirmant que le processus "manquait d'intégrité". Les résultats définitifs devaient être annoncés ce vendredi.








SOMALIE Le mandat de la mission africaine renouvelé




"Les Nations unies prolongent le mandat de la force de paix en Somalie", titre en une le site d'information régionale. Le mandat de la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), qui devait expirer le jeudi 7 mars, a été renouvelé pour un an par le Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a pour mission d'aider le nouveau gouvernement fédéral à asseoir son autorité et à stabiliser le pays. L'Amisom, créée en janvier 2007, compte près de 18 000 hommes de l'Ouganda, du Burundi, de Djibouti et du Kenya









PALESTINE Cisjordanie : une nouvelle Intifada ?



"Le premier des martyrs du soulèvement en solidarité avec les prisonniers [palestiniens détenus en Israël]", titre le journal de Ramallah ce 8 mars, comme si d'autres morts devaient suivre. Mohammed Samih Asfour, 22 ans, est décédé de ses blessures "à la suite des affrontements le 23 février avec les forces d'occupation", précise le journal. Les tensions sont vives en Cisjordanie entre Palestiniens d'un côté, forces de l'ordre et colons israéliens de l'autre, faisant craindre le déclenchement d'une nouvelle Intifada.











Budget 2014 : cinq milliards d'économies en plus

LE MONDE
Jérôme Cahuzac, ministre délégué au budget. Les membres du gouvernement devront lui faire des propositions d'économies substantielles, avant la fin mars.
 
Jérôme Cahuzac, ministre délégué au budget. Les membres du gouvernement devront lui faire des propositions d'économies substantielles, avant la fin mars.| HAMILTON/REA

Le ministre délégué au budget, Jérôme Cahuzac, a le premier rompu le silence gouvernemental sur la lettre de cadrage en évoquant un effort d'économies "un peu supérieur" à quatre milliards d'euros en 2014, lors d'une visite jeudi de la Direction interrégionale des douanes à Bassens (Gironde). En réalité, ce sont cinq milliards d'économies nouvelles qui seront exigés en 2014.

C'est ce qui ressort de la lettre de cadrage que Le Monde s'est procurée et que le premier ministre Jean-Marc Ayrault a adressée vendredi 8 mars au matin aux membres du gouvernement. Conséquence de cet effort supplémentaire, financé pour une bonne part par des redéploiements, les dépenses de l'Etat en valeur devraient diminuer de 1,5 milliard pour s'établir à 277 ou 278 milliards. Une baisse historique.

"LE RETOUR À L'ÉQUILIBRE DES COMPTES PUBLICS EN 2017"
Dans sa missive, qui détaille le calendrier de préparation du budget 2014, M. Ayrault revient sur la double dimension de l'action gouvernementale : "Répondre à l'urgence, notamment en mobilisant toutes nos forces pour lutter contre le chômage" et "préparer l'avenir, en définissant une stratégie d'investissement, en rétablissant la compétitivité de nos entreprises et en redressant nos comptes publics".
Le premier ministre réitère sa volonté d'assurer "le retour à l'équilibre des comptes publics en 2017", ce qu'il juge "indispensable pour restaurer notre capacité d'action". "Pour assurer un effort équilibré sur l'ensemble de la législature, nous devons aujourd'hui concentrer notre action sur la maîtrise de la dépense, en définissant des économies très ambitieuses", explique M. Ayrault.
Le budget triennal de l'Etat (2013-2015) a déjà prévu une diminution de 4 % des crédits de fonctionnement et d'une partie des crédits d'intervention (en dehors notamment des dépenses de "guichet", bourses aux étudiants ou l'allocation adulte handicapé) en 2014 par rapport à 2013.

"UNE BAISSE DES PLAFONDS DE CRÉDITS 2014 PAR MISSION"
Les cinq milliards d'économies décidées par M. Ayrault s'ajoutent à cet effort. Ils serviront à financer, à hauteur de 3,5 à 4 milliards, les dépenses nouvelles du plan pauvreté et les dépenses sous-calibrées de l'emploi (contrats aidés et contrats de génération). Il faut aussi trouver un peu moins d'1 milliard, correspondant à la quote-part de l'Etat dans les économies permettant de financer le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Cet effort supplémentaire impliquera "une baisse des plafonds de crédits 2014 par mission" par rapport aux niveaux définis à l'été 2012. Compte tenu de l'engagement du gouvernement de stabiliser la masse salariale de l'Etat sur la période 2013-2015, cet effort s'applique sur environ 100 milliards. Autrement dit, il s'agit de faire 5 % d'économies sur le budget général de l'Etat, hors charges de la dette et de pensions, et déduction faite des dépenses de personnel de l'Etat et de ses opérateurs.

"UNE MOBILISATION SANS FAILLE"
Si les priorités demeurent en matière d'emploi, tous les ministres sans exception devront donc faire un effort substantiel d'économies sur leurs dépenses de fonctionnement et sur une partie de leurs dépenses d'intervention. Ce sera tout sauf facile.
En outre, pour respecter la loi de programmation des finances publiques, il est prévu d'abaisser de 10 % le plafond des taxes affectées aux opérateurs et de réduire de 5 % le montant des dépenses fiscales – les fameuses niches – par rapport à leur évolution spontanée. "La stratégie que nous avons définie suppose une procédure particulièrement exigeante et une grande ambition sur l'évolution de nos politiques publiques. Elle implique donc une mobilisation sans faille, non seulement de vos services et de chacun d'entre vous, mais aussi des opérateurs qui vous sont rattachés", insiste M. Ayrault.
Le calendrier et la procédure budgétaires sont précisés : les ministres devront proposer à Bercy des économies structurelles avant la fin mars. Parallèlement, ils devront s'assurer que leurs effectifs évoluent comme le budget triennal l'a prévu, que l'organisation et le fonctionnement de leur administration soient rationalisés et que le paysage des quelque 600 opérateurs se simplifie. Tout un programme... Pour cela, ils pourront s'appuyer sur le travail effectué dans le cadre de la modernisation de l'action publique.
En avril, ces économies devront être traduites dans les plafonds de dépenses définis avec Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac. Le premier ministre arrêtera ensuite les plafonds de dépenses révisés. Ils seront présentés au Parlement en juin dans le cadre du débat d'orientation des finances publiques.
Une nouvelle procédure de conférences fiscales sera mise en place en 2013, annonce aussi le premier ministre. Pas question de laisser les ministres contourner la dure loi des économies budgétaires en recourant davantage aux dépenses fiscales, qui grèvent les recettes de l'Etat. L'année 2014 s'annonce rude, très rude...










ECONOMIE

 

Les inégalités salariales, manifestation chez Goodyear, Renault : la revue de presse de l'industrie

Par 
Ce vendredi 8 mars, alors qu'est célébrée la Journée de la femme, les écarts de salaires entre les hommes et les femmes font couler beaucoup d'encre. Autres sujets brûlants ce matin : la manifestation devant le siège de Goodyear, et le nouveau fil d'actualités de Facebook.
Des sanctions contre les inégalités salariales
Alors que l’Apec publie une étude sur les écarts de salaire entre les hommes et les femmes cadres, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem promet des mesures rapides, dans le Parisien. "Il y aura des sanctions dans six mois si rien ne se passe", assure la ministre, précisant que ces sanctions "pourront aller jusqu'à 1% de la masse salariale". "Cela devrait être dissuasif!", s'exclame-t-elle. Evoquée pendant la campagne présidentielle par François Hollande, "la suppression des exonérations (des cotisations sociales ndrl) reste une piste sérieuse", précise-t-elle dans les colonnes du quotidien.
Violentes manifestations devant le siège de Goodyear
Alors que se tenait à l'intérieur des bâtiments un nouveau comité central d'entreprise, pendant lequel le sort de l'usine Goodyear d'Amiens Nord devait être scellé, une violente manifestation se déroulait devant le siège du groupe, à Rueil-Malmaison. Le Parisien, Libération, Le Point, les journaux sont nombreux, ce matin, à faire le récit de cette journée. Le Monde publie une vidéo sur son site internet.
 FO ne voulait "pas d'un Aulnay chez Renault"
Quelques heures après avoir signé l'accord compétitivité conclu entre la direction de Renault et les syndicats, Laurent Smolnik, délégué Force ouvrière, justifie cette décision, sur le site du Nouvel Observateur. "C'était d'autant plus difficile qu'autour de la table nous avions deux signataires de l'accord national interprofessionnel et deux non-signataires, dont je fais partie. Mais on ne voulait pas d'un Aulnay chez Renault. Or il faut être clair : on ne vend pas de bagnoles ! Plus on avance, plus on a de jours chômés", justifie le syndicaliste. "Je ne comprends donc pas comment on peut dire que l'accord national est meilleur que celui de Renault. C'est le contraire", a-t-il encore défendu.
Le fil d'actualités de Facebook fait peau neuve
"Facebook innove pour fidéliser ses utilisateurs et séduire les annonceurs", titre les Echos, dans son édition datée du vendredi 8 mars. En effet, la veille au soir, le réseau social de Mark Zuckerberg a présenté la nouvelle version de son fil d'actualités. Comme pour chaque nouveauté, la présentation a été bien orchestrée et fait la une des journaux outre-Atlantique. Le Wall Street Journal analyse ses changements sur son site internet.


Inside Secure, victime de son avance dans le NFC ? 

Inside Secure
 Victime d’un retard à l’allumage du marché des puces NFC, la pépite française du sans contact est contrainte à un plan d’économie de 13 millions de dollars imposant [...]

Lagardère compte céder ses 7,4% dans EADS d'ici au 31 juillet

EADS, À SUIVRE À LA BOURSE DE PARIS
 Lagardère a indiqué, jeudi 7 mars, anticiper une cession de la totalité de sa participation de 7,4% dans EADS avant le 31 juillet prochain. L'opération se [...]

Facebook dévoile son nouveau fil d'actualités

FACEBOOK PRÉSENTE UN FIL D'ACTUALITÉS REMODELÉ
 Facebook a présenté, jeudi 7 mars, la nouvelle version de son "fil d'actualités", véritable coeur du profil des utilisateurs du réseau social, proposant une [...]

Carl Icahn se joint à la fronde des actionnaires de Dell

L'INVESTISSEUR CARL ICAHN SE JOINT À LA FRONDE DES ACTIONNAIRES CONTRE LE PROJET DE RACHAT DE DELL
 A peine entré au capital de Dell, l'investisseur activiste Carl Icahn a exigé jeudi le paiement immédiat d'un dividende spécial, se joignant ainsi à la fronde des [...]

Le patron de Nokia a vu son salaire fondre de 42% en 2012

RÉMUNÉRATION RÉDUITE DE 45% POUR LE PATRON DE NOKIA EN 2012
 Stephen Elop, le directeur général de Nokia, a vu sa rémunération réduite de 45% en 2012, reflétant ainsi la baisse de 22% du cours de Bourse du fabricant finlandais [...]

Texas Instruments revoit ses prévisions à la hausse

TEXAS INSTRUMENTS RELÈVE SES PRÉVISIONS DE RÉSULTATS
 Texas Instruments a rehaussé, jeudi 7 mars, ses prévisions de résultats financiers pour le premier trimestre, en mettant en avant l'amélioration de la demande pour [...]














L'actu tech de la Silicon Valley : Google se lance dans le commerce en ligne

Chaque semaine, l'actualité de la Silicon Valley est décryptée à travers le regard expert de Sergi Herrero, CEO de l'antenne nord-américaine de l'Atelier BNP Paribas, basée à San Francisco, aidé de Clémence Coursimault et Alice Gillet.

L'info : Google tente de concurrencer Amazon sur le commerce en ligne

Reuters
Reuters

Ce n'est pas officiel, mais il semblerait, d'après plusieurs rumeurs, que Google pourrait bien lancer prochainement sa plateforme d'e-commerce, concurrençant par là Amazon Prime , et autres grandes plateformes de commerce en ligne. Nommée Google Shopping Express, cette nouvelle interface aurait notamment pour particularité d'être moins onéreuse que sa concurrente chez Amazon. Les prix évoqués s'échelonnent entre 60 et 70 dollars par an, alors qu'Amazon Prime coûte actuellement 79 dollars. Cette nouvelle souligne l'intention de Google de renforcer sa présence dans la sphère du commerce en ligne, mais aussi de trouver un point de ralliement à certains de ses services déjà existants tels que Google Wallet et Google Shopping .
La nouvelle plateforme, qui devrait être lancée prochainement, pourrait bien être d'abord expérimentée dans certaines villes tests avant que l'accès ne soit ouvert au public.

Le gadget : Le 3D printing au bout des doigts

L\'actu tech de la Silicon Valley : Google se lance dans le commerce en ligne

Tout le monde en parle : le 3D printing, ou impression 3D, nouvelle technique d'impression qui fonctionne par dépôt de matière. Tailler une cuillère à soupe dans un morceau de bois, découper les patrons d'une robe dans un carré de tissu, mouler des tasses à café... traditionnellement, fabriquer des objets ou des vêtements implique d'enlever de la matière, et donc de créer du résidu. L'impression 3D, au contraire, consiste à déposer de la matière, et réduit ainsi le gaspillage. A la manière d'une imprimante classique, l'imprimante 3D est connectée à un ordinateur, mais imprime selon un modèle 3D. Il existe des modèles d'imprimantes 3D de bureau, que n'importe qui peut avoir chez soi.
Mais le prix de l'imprimante 3D la plus facile à utiliser chez soi revient désormais à WobbleWorks, pour son projet de stylo qui imprime en 3D. Le 3D Doodler est véritablement la rencontre entre un stylo et une imprimante 3D : dans le corps du stylo se trouve du plastique qui fond lorsque l'utilisateur enclenche le stylo. Un ventilateur miniature solidifie le plastique aussitôt sorti, ce qui rend possible la création de figurines et dessins en tous genres, en trois dimensions ! 3D Doodler, un projet financé sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter, remporte un succès fou en Californie.

La start-up : Effectuer des achats en faisant un simple commentaire Facebook

DR
DR

L'innovation technologique est de plus en plus complexe et sophistiquée. Pour les consommateurs, cela se traduit par une simplicité accrue à tous les niveaux. C'est notamment le cas dans le secteur de l'e-commerce. La jeune start-up Soldsie, par exemple, permet à n'importe qui d'effectuer un achat depuis Facebook, en postant un simple commentaire. Il suffit pour cela d'installer l'application Soldsie sur Facebook, et de devenir « fan » de la page d'une marque de vêtements, par exemple. La marque peut poster, sur son Wall Facebook, le photos des robes de sa dernière collection. Si un fan commente « sold » (ou « vendu ») sur la photo, la transaction est effectuée quasi-automatiquement. A l'heure d'Internet, réduire la friction et faciliter le processus d'achat est stratégique pour les commerçants. Une simplicité qui n'est pas sans déplaire à certains consommateurs.

CLÉMENCE COURSIMAULT, ALICE GILLET ET SERGI HERRERO À SAN FRANCISCO










JUSTICE ?

 

Etats-Unis: le gendre de Ben Laden devant un tribunal pour terrorisme

Photo non datée d'Oussama Ben Laden
Photo non datée d'Oussama Ben Laden (Photo AFP)


Libération
Le gendre d’Oussama Ben Laden, Souleymane Abou Ghaith, a été inculpé jeudi de complot pour tuer des ressortissants américains et sera présenté devant un tribunal de New York vendredi, a annoncé le ministère américain de la Justice.
Abou Gaith était apparu au côté des numéros 1 et 2 d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden et Ayman al-Zawahiri, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, et avait mis en garde les Etats-Unis au nom d’Al-Qaïda qu’une «grande armée se formait contre (eux)» et appelé «la nation de l’islam» à conduire une bataille contre «les Juifs, les Chrétiens et les Américains», rappelle un communiqué du ministère.
Le ministère américain de la Justice ne donne aucune précision sur les conditions ou le lieu de son arrestation.
Selon le journal turc Hürriyet, il a été arrêté fin janvier à Ankara puis expulsé vers la Jordanie. Il a ensuite été arrêté par des agents de la CIA sur le sol jordanien et conduit aux Etats-Unis, affirme le quotidien.
L’expulsion par la Turquie, le 1er mars, a coïncidé avec une visite à Ankara du secrétaire d’Etat américain John Kerry, toujours selon Hürriyet.
Selon l’acte d’inculpation, dévoilé jeudi, Abou Gaith, qui était au service de l’organisation terroriste au moins de mai 2001 à 2002 inclus», était «un individu impliqué dans la préparation et l’exécution d’un crime fédéral de terrorisme contre les Etats-Unis, ses citoyens et ses habitants et leurs biens».
Il sera présenté vendredi à 10H00 locales (15H00 GMT) devant un tribunal de New York, où il sera formellement mis en accusation devant le juge Lewis Kaplan, précise le ministère.
Après le 11 septembre 2001, Abou Gaith a donné un discours dans lequel il s’adressait au secrétaire d’Etat d’alors et l’avertissait que «la tempête ne s’arrêtera pas, en particulier la tempête des avions», avertissant les musulmans, les enfants et les adversaires des Etats-Unis de «ne pas embarquer à bord d’un avion», selon l’acte d’inculpation.
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.











SOCIAL

 

Inégalités hommes-femmes : «Des sanctions jusqu’à 1 % de la masse salariale»


Propos recueillis par MATTHIEU CROISSANDEAU, FLORENCE DEGUEN ET ROSALIE LUCAS |

    Paris,mercredi. « L’exemplarité, c’est aussi une arme », affirme Najat Vallaud-Belkacem qui a annoncé un certain nombre de mesures pour sensibiliser les entreprises et la société à l’égalité des sexes, et ce dès la maternelle. 
 
    Paris,mercredi. « L’exemplarité, c’est aussi une arme », affirme Najat Vallaud-Belkacem qui a annoncé un certain nombre de mesures pour sensibiliser les entreprises et la société à l’égalité des sexes, et ce dès la maternelle.
  | (LP/Matthieu de Martignac.)

La ministre des Droits des femmes et porte-parole du , Najat Vallaud-Belkacem, détaille les projets du gouvernement pour la parité.

Les femmes continuent de gagner 28% de moins que les hommes en . Comment éviter cela?
Pour combattre efficacement ce fameux écart, il faut d’abord le décortiquer. Les inégalités de à poste égal ne représentent que 9%.
Ce sont les plus insupportables. Quand nous sommes arrivés au pouvoir, la moitié des entreprises n’avait même pas encore fait l’effort de rédiger un diagnostic, comme la loi l’exige. En décembre dernier, nous avons changé les procédures de contrôle sur les entreprises pour les rendre plus efficaces. Il y aura des sanctions dans six mois si rien ne se passe. Pour le reste, les partenaires sociaux négocieront jusqu’à la fin du mois de juin, notamment sur cette question des différences de rémunérations mais aussi de progression de carrière.

De quel ordre seront ces sanctions?
Elles pourront aller jusqu’à 1% de la masse salariale, cela devrait être dissuasif ! On tiendra compte, bien sûr, de la situation de l’entreprise et de la crise, mais cela fera mal quand même… On ne peut pas vider la sanction de sa substance. L’exemplarité, c’est aussi une arme.

Pendant la campagne, François Hollande avait évoqué pour les entreprises récalcitrantes la « suppression des exonérations des cotisations sociales »…

François Hollande a rappelé hier que nous avons déjà concrétisé les trois quarts de nos engagements de campagne. La suppression des exonérations reste une piste sérieuse.

Pour autant, la loi « à travail égal, salaire égal » ne réglera pas tout…
Il y a une surreprésentation des femmes dans les temps partiels, c’est même de pire en pire. On combat la précarité attachée au temps partiel dans la loi sur la sécurisation de l’emploi. Et puis surtout, les femmes occupent souvent des métiers différents des hommes (les services, le soin…), moins bien rémunérés. La moitié des emplois occupés par des femmes sont concentrés sur 12 des 87 familles professionnelles. Nous allons créer un service public national de l’orientation qui veillera notamment à la mixité des filières et aidera les jeunes femmes à ne plus se censurer dans leur choix de métier.

Vers un meilleur partage du congé parental

Leur carrière est également contrariée par leur maternité. Comment y remédier?
Le président a fait hier de cette question de l’équilibre des temps de vie notre priorité. Nous voulons alléger la double journée des femmes : professionnelle et à la maison. Il y aura un plan crèches début avril. Les partenaires sociaux réfléchissent à un mécanisme qui inciterait, pour commencer, les hommes à mieux prendre leurs onze jours de congés paternité. Nous travaillons aussi à ce que le congé parental soit mieux partagé entre les conjoints, que ce ne soit pas le seul sujet des femmes. Une piste serait d’offrir au père une partie du congé parental. Nous travaillons également sur la formation des mères pendant ce congé parental pour les aider à retrouver plus facilement le chemin de l’emploi.

Comment aider les femmes à accéder aux postes à responsabilité?
Nous avons commencé à installer la parité comme un réflexe et une obligation, je dirais même une évidence. Ce sera le cas dans nos administrations, nous aimerions que ça s’étende aux instances consultatives, ou encore aux syndicats.

Et dans le secteur privé ?
C’est difficile d’imposer par la loi la composition des comités exécutifs. Le problème, c’est que le vivier de dirigeants se constitue entre 30 et 40 ans, l’âge auquel les femmes ont des enfants. Il faut les accompagner plus encore dans ces moments-là. Nous avons lancé une négociation, nous allons présenter une loi, mais il faut aussi changer les mentalités dans les entreprises.

Comment?
La campagne de communication que nous lançons est un relais indispensable. Nous ferons l’éducation à l’égalité dès le plus jeune âge. Nous avons un projet très ambitieux dès la maternelle qui a pour vocation d’ouvrir les horizons de façon égale aux petites filles et aux petits garçons. Les médias aussi doivent faire des efforts : les femmes y apparaissent souvent comme des victimes, des témoins, trop rarement comme des expertes!

Le milieu politique ne donne pas toujours l’exemple…
Comme le président l’a annoncé hier, nous allons renforcer sévèrement les sanctions financières contre les partis qui ne respectent pas la parité. Ce sera un élément essentiel du projet de loi-cadre que je présenterai en mai.

Manifestation Goodyear : la droite accuse le gouvernement


Selon les journalistes sur place, les heurts opposant salariés et forces de police ont été d'une rare violence malgré le peu de manifestants présents.

Selon les journalistes sur place, les heurts opposant salariés et forces de police ont été d'une rare violence malgré le peu de manifestants présents.

Le peu de dirigeants de droite qui ont réagi aux violences de la manifestation devant le siège de Goodyear, mettent en cause l'amnistie sociale votée par le Sénat. Manuel Valls condamne ces «agressions».
Ils n'ont qu'un mot à la bouche: l'amnistie sociale. Le peu de dirigeants politiques de droite qui ont réagi à la manifestation devant le siège social de Goodyear, ont pointé du doigt cette proposition de loi votée la semaine dernière par le Sénat et qui permet d'«effacer le caractère d'infraction de certains faits accomplis dans le passé en interdisant toute poursuite pénale». «Ce message d'impunité, totalement irresponsable, envoyé par le gouvernement socialiste a manifestement été entendu par certains manifestants qui n'ont pas hésité à s'attaquer violemment aux forces de l'ordre présentes», a déclaré Eric Ciotti, secrétaire national UMP en charge de la sécurité.

«Responsabilité directe du gouvernement»

Geoffroy Didier, cofondateur UMP de la droite forte qui s'en est pris violemment au gouvernement. «Honte à une majorité qui consacre par la loi les violences syndicales», a-t-il tweeté. «Les violences devant le siège de l'entreprise Goodyear sont de la responsabilité directe du gouvernement de Jean-Marc Ayrault et de son clientélisme», a-t-il ajouté dans un communiqué publié par La Droite Forte.
Eric Ciotti exige du gouvernement, sans le citer, qu'il condamne «sans ambiguïté» «ces violences contre des dépositaires de l'autorité publique». Ce que le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a fait tard dans la soirée. En déplacement en Guyane, il a rendu «un hommafe appuyé aux forces de l'ordre». «La violence n'est pas la voie du dialogue», a-t-il ajouté.
Selon la droite, les heurts, qui ont fait quinze blessés chez les policiers et six du côté des salariés de Goodyear, ne sont que la conséquence de ce texte. «Nous avons là l'illustration immédiate d'une conséquence d'une initiative socialiste au Sénat qui a trouvé bon de présenter une proposition de loi et de l'adopter pour exonérer ce type de violences de responsabilité», a réagi sur i-Télé l'ancien ministre UMP de l'Intérieur, Claude Guéant.

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Grande collecte dans les supermarchés et hypermarchés

Vendredi 8 et samedi 9 mars prochains, les 63 000 bénévoles des Restos ainsi que des salariés volontaires d’entreprises partenaires (Carrefour, General Mills, KFC, MAE, STEF, UPS etc.) collecteront des produits indispensables au fonctionnement de l’association au-delà de la période d’hiver.
Conserves de viandes ou poissons, desserts, légumes, produits pour bébé, produits d’hygiène seront essentiels pour atteindre la prochaine campagne (en privilégiant les articles d’une durée de conservation suffisamment longue).
Les Restos du Coeur ont besoin de tous les dons, car le nombre de personnes accueillies cette année est en très forte augmentation (11 % de plus en une seule année !) et que toutes les aides européennes sont menacées.
En 2012, cette collecte dans plus de 5 000 magasins a permis aux Restos de servir
5,6 millions
de repas supplémentaires et d’assurer une bonne partie de la campagne
d’été pour les plus démunis.












Reprise de Petroplus. La société égyptienne se retire


Un candidat de moins à la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime).


Le conseil d’administration de la société égyptienne Arabiyya Lel Istithmaraat International a décidé de renoncer au projet de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime).
« Cette décision négative est motivée par la grande complexité de cette reprise dans le cadre de la phase judiciaire actuelle et du peu de temps qui lui est imparti - compte tenu de son entrée tardive dans le processus - pour en maîtriser les risques et présenter un projet industriel viable », selon un communiqué de Michel Billard de la Motte, représentant en France de la société égyptienne.
470 emplois en jeu
En début de semaine, la société libyenne Murzuk Oil et la société suisse Terrae International ont décidé de faire une « offre conjointe » de reprise de la raffinerie Petroplus.
Cette offre commune, soutenue par les syndicats, pourrait permettre de garantir tous les emplois sur le site, au nombre de 470.
Deux autres sociétés, la Panaméenne Net Oil et la Chypriote FJ Energy Group, ont également déposé des offres. Mais l’administrateur judiciaire a jugé le 6 février ces offres, y compris celles de Murzuk et de Terrae, insuffisantes pour être présentées au tribunal de commerce, invitant les entreprises à les améliorer et à les déposer directement auprès du tribunal.











SOCIETE

 

Congé parental. Sera-t-il mieux partagé entre père et mère ?



La réforme annoncée du congé parental suffira-t-elle à équilibrer le partage entre père et mère ?

Le Président François Hollande a annoncé, ce jeudi soir, une réforme du congé parental. Il ouvre droit à une prestation versée par la caisse d’allocation familiale aux parents qui s’arrêtent de travailler pour se consacrer à leurs enfants. Fin 2011, 521 000 familles en bénéficiaient.
Qu’est-ce qu’un congé parental ?
Dans le jargon administratif, on l’appelle le « complément de libre choix d’activité ». Le congé parental ouvre les droits à une prestation versée par les caisses d’allocations familiales aux parents, père ou mère, qui arrêtent de travailler, totalement ou partiellement, pour se consacrer à leurs enfants. Montant maximal : 566 € par mois pendant six mois pour le premier enfant, ou jusqu’aux trois ans du dernier né lorsqu’il y a au moins deux enfants. La prestation est donc versée pendant trois ans maximum.
Combien de parents bénéficiaires ?
Fin 2011, 521 000 familles bénéficiaient de ce dispositif. Mais, selon une étude de la Caisse nationale d’allocation familiale parue en janvier 2013, moins d’1 % des pères d’enfant de moins de 3 ans avaient pris un congé parental, contre 25 % des mères.
Quel est le profil des bénéficiaires ?
Seuls 3,5 % des bénéficiaires du congé parental sont des hommes, selon une étude menée par la Caisse nationale d’allocations familiales. 96,5 % des bénéficiaires sont des femmes, 56,2 % d’entre elles s’arrêtant totalement de travailler. À l’inverse, près des trois quarts des hommes qui prennent un congé parental poursuivent leur activité à temps partiel. « S’ils s’en démarquent, ces hommes ne rompent donc pas » avec le modèle du « père pourvoyeur de revenu », souligne la Caisse d’allocation familiale dans son étude.
Vers une réforme du système ?
Le Président Hollande a annoncé une réforme du congé parental, pour faire en sorte qu’il soit mieux partagé entre père et mère. Et ainsi éviter aux femmes d’être trop souvent et trop longtemps éloignées du marché du travail. L’idée d’une réforme du congé parental est un vieux serpent de mer. En 2009, puis en 2012, le président Sarkozy avait déjà fait des propositions dans ce sens, mais elles n’ont pas vu le jour.









Education et emploi : Les inégalités entre hommes et femmes sont toujours bien présentes


Le 8 mars est la journée internationale de la femme, moment opportun pour faire un état des lieux sur l’égalité entre hommes et femmes dans l’éducation et dans l’emploi. Les statistiques sur le sujet font partie intégrante de notre travail à l’OCDE et un portail mêlant statistiques et politiques éducatives est spécialement dédié à ce sujet : http://www.oecd.org/fr/parite/donnees/.
Nous avons aussi préparé un indicateur sur ce sujet avec ma collègue de l’OCDE Corinne Heckmann dont les résultats sont largement repris dans cet article (voir pour plus de détails dans Regards sur l’éducation 2012, indicateur A4).

À l’école, les filles surclassent les garçons dans bien des domaines
Ce sujet est au cœur des débats car, conscients de l’impact que l’éducation a sur le taux d’emploi, la mobilité professionnelle et la qualité de vie, les responsables politiques et les professionnels de l’éducation savent combien il est important de réduire les différences de rendement scolaire entre les garçons et les filles.
Trois statistiques de l’OCDE publiées chaque année laissent d’ailleurs penser que les écarts entre garçons et filles se sont réduits voire que les filles ont pris l’ascendant :
1. Les filles, à 15 ans, réussissent mieux que les garçons en compréhension de l’écrit
Dans tous les pays de l’OCDE, les filles ont surclassé les garçons aux épreuves de compréhension de l’écrit du cycle PISA 2009, de 39 points, en moyenne, soit l’équivalent d’une année d’études (l’écart est de 41 points en France). L’écart s’est même accentué entre 2000 et 2009 et certains pays - comme la Finlande par exemple - s’inquiètent des faibles performances des garçons par rapport aux filles. Par contraste, aux épreuves de mathématiques, les garçons ont obtenu des scores supérieurs à ceux des filles dans la plupart des pays (12 points d’écart en moyenne et 16 en France) mais l’écart s’est cette fois réduit entre 2000 et 2009.
2. Les filles, à 15 ans, sont plus ambitieuses que les garçons
En moyenne, le pourcentage de filles qui envisagent d’exercer les fonctions qui demandent généralement un diplôme universitaire - membres de l’exécutif ou des corps législatifs, cadres supérieurs de l’administration publique, dirigeants ou cadres supérieurs d’entreprise, ou une profession intellectuelle ou scientifique - est supérieur de 11 points à celui des garçons. L’Allemagne, la France et le Japon et la Suisse sont les seuls pays de l’OCDE où les pourcentages de garçons et de filles qui envisagent un tel avenir professionnel sont similaires.
3. Les filles sont aujourd’hui plus nombreuses que les garçons à rentrer dans les formations universitaires et à en sortir diplômées.
Plus les garçons et les filles obtiennent de bons résultats à l’école, plus ils sont susceptibles de poursuivre leurs études. Entre 2000 et 2010, la probabilité pour les jeunes hommes comme pour les jeunes femmes de s’inscrire dans une formation universitaire a augmenté de façon spectaculaire, passant de 47 % à 62 %. Pourtant, une fois ces pourcentages ventilés par sexe, il apparaît clairement que la progression des femmes explique en bonne partie cet essor. Ainsi, la proportion de femmes susceptibles d’entamer une formation universitaire est passée de 51 % en 2000 à 69 % en 2010, tandis que la proportion d’hommes susceptibles d’entamer ce type de formation est passée de 42 % en 2000 à 55 % en 2010.

Pourtant, malgré ces chiffres éloquents, les stéréotypes entre hommes et femmes sont toujours tenaces car:
1. Plus le niveau de diplôme augmente, moins les femmes sont représentées
Dans les pays de l’OCDE, les hommes restent plus susceptibles que les femmes d’obtenir un titre à l’issue d’un programme de recherche de haut niveau, un doctorat par exemple (54 % en moyenne et 56% en France). Le pourcentage de titres sanctionnant un programme de recherche de haut niveau délivrés à des femmes est inférieur à 50 % dans tous les pays  sauf en Argentine, au Brésil, en Estonie, aux États-Unis, en Finlande, en Israël, en Italie, en Nouvelle-Zélande et au Portugal. En Corée et au Japon, deux tiers au moins des titres sanctionnant un programme de recherche de haut niveau sont délivrés à des hommes (voir graphique 1 ci-dessous).
2. En outre, certains domaines d’études restent considérés comme plus « masculins » et d’autres plus « féminins ».
En 2010, dans tous les pays à l’exception du Japon et de la Turquie, plus de 70 % des étudiants suivant une formation universitaire dans le domaine de l’éducation étaient des femmes (à titre indicatif cette proportion était de 76 % en France). De même, en moyenne dans les pays de l’OCDE, 74 % des diplômes dans le domaine de la santé et du secteur social sont également délivrés à des femmes. Par contraste, dans la plupart des pays, les femmes représentent moins de 30 % de l’ensemble des diplômés dans les domaines de l’ingénierie, de la production et de la construction (27 % en moyenne et 30% en France) et seulement 42% en moyenne de l’ensemble des diplômés dans les domaines des sciences (38% en France).
De plus, la situation n’a que peu évolué depuis 2000, en dépit des nombreuses initiatives qui ont été prises pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. En 2000, par exemple, l’Union européenne s’est fixé l’objectif d’accroître le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur en mathématiques, en sciences et en technologie d’au moins 15 % à l’horizon 2010, et de réduire l’écart entre les sexes dans ces matières. Mais les progrès accomplis en ce sens restent toutefois marginaux à ce jour et ce déséquilibre pose problème à un moment où certains pays comme l’Allemagne ont un marché du travail en manque de diplômés scientifiques pour remplacer les travailleurs qui partent à la retraite.

 Parité hommes/femmes sur le marché du travail : un niveau de diplôme élevé favorise la réduction des inégalités en matière d’emploi.
Réduire l’impact des stéréotypes en éducation est un objectif majeur pour les responsables politiques dans les pays de l’OCDE. Réduire les écarts de taux d’emploi entre les sexes en est un autre. Les femmes qui n’ont pas obtenu de diplôme de fin d’études secondaires accusent un taux d’emploi particulièrement faible (49 % en moyenne), alors que celles qui sont diplômées du secondaire et de l’enseignement supérieur affichent un taux d’emploi de 66 % et 79 %, respectivement.
Cependant, en moyenne, dans les pays de l’OCDE, l’élévation du niveau de formation entraîne une réduction sensible de l’écart de taux d’emploi entre les hommes et les femmes : cet écart représente 20 points de pourcentage chez ceux qui ne sont pas titulaires du diplôme de fin d’études secondaires, 15 points de pourcentage chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire et 9 points de pourcentage chez les diplômés de l’enseignement tertiaire.

Il reste encore du chemin pour arriver à la parité dans l’éducation et l’emploi
Toutes ces statistiques nous donnent à la fois des messages encourageants, notamment sur la réduction des écarts entre hommes et femmes aussi bien dans l’éducation que dans l’emploi. Ils mettent aussi en évidence que certains  stéréotypes perdurent et qu’il est toujours plus difficile pour une femme d’accéder au plus haut niveau d’études, de s’orienter vers les filières dites scientifiques ou d’occuper les postes les plus importants et mieux rémunérés sur le marché du travail. La France par rapport aux autres pays de l’OCDE se situe dans cette tendance même s’il faut souligner qu’elle est loin de faire partie des pays les plus inégalitaires sur ces aspects.
Les progrès observés sur le marché du travail sont aussi dus à un grand nombre d’initiatives en faveur de la réduction des inégalités entre les sexes en matière d’emploi. À titre d’exemple, dans les pays nordiques, en Allemagne et au Portugal, les pères peuvent bénéficier d’un congé parental et d’un complément de revenus pour la durée de ce congé. En Islande et en Norvège, le conseil d’administration de certaines sociétés doit être composé d’au moins 40 % de femmes, selon la taille de la société et le nombre de membres siégeant au conseil d’administration. Des lois similaires ont été adoptées dans d’autres pays de l’OCDE (en Belgique, en France, en Italie et aux Pays-Bas). Certaines entreprises (comme Deutsche Telekom) ont choisi de s’imposer des quotas de femmes parmi les cadres.
Cependant, on peut s’interroger sur la réussite de toutes ces initiatives sur la performance intrinsèque des entreprises si les stéréotypes qui existent encore dans l’éducation ne sont pas atténués. On aura beau créer des quotas dans les entreprises par exemple sur des postes scientifiques, il sera toujours difficile de trouver suffisamment de femmes avec les capacités pour les occuper si les taux d’accès à l’université de ces filières n’augmentent pas dans les prochaines années. À l’inverse, les faibles performances des garçons en compréhension de l’écrit dans l’éducation peuvent également être source d’inquiétude sur l’employabilité dans certains domaines.









Arabie Saoudite : à 16 ans le mariage pour les filles, mais plus avant !


De notre correspondante à Ryad Clarence Rodriguez

L’âge minimum pour le mariage de jeunes filles en Arabie Saoudite est désormais fixé à 16 ans.

L’âge minimum pour le mariage de jeunes filles en Arabie Saoudite est désormais fixé à 16 ans.


L’âge minimum pour le mariage de jeunes filles en Arabie Saoudite est désormais fixé à 16 ans. Grâce à une nouvelle loi, les enfants vont désormais bénéficier d’une meilleure protection. Trop de mineurs ont été victimes de violences. Finis donc les mariages forcés entre fillettes impubères et hommes de 80 ans. Le contrat de mariage sera officialisé devant une instance juridique.
La jeune fille devra faire part de son accord directement devant un juge. Autre condition pour que le mariage soit validé, les futurs époux devront subir des examens médicaux.

On se souvient en 2008 de cette petite fille agée de 8 ans que son père n’avait pas hésité à marier de force à un cousin quinquagénaire. L’affaire avait à l’époque défrayé la chronique. La presse internationale et les organisations des droits de l’homme étaient alors «  vent debout ».

« Cette loi est une grande victoire pour tous ceux qui ont œuvré durant ces trois dernières années », a déclaré la Princesse Adelah bint Abdulah lors d’un entretien privé.


LeParisien.fr













DIVERS

 

Vatican : la date du conclave sera connue en fin d'après-midi




Les princes de l'Eglise semblaient depuis le début de la semaine  partagés entre deux stratégies : se donner le temps de réfléchir aux problèmes de l'Eglise, du gouvernement du Saint Siège et au choix du successeur de Joseph Ratzinger ou fixer d'ores et déjà une date pour s'enfermer dans la Chapelle Sixtine.
Les princes de l'Eglise semblaient depuis le début de la semaine partagés entre deux stratégies : se donner le temps de réfléchir aux problèmes de l'Eglise, du gouvernement du Saint Siège et au choix du successeur de Joseph Ratzinger ou fixer d'ores et déjà une date pour s'enfermer dans la Chapelle Sixtine.
| VINCENZO PINTO / AFP

Fin du suspense ce vendredi. Le vote de la date du conclave pour élire le successeur de aura lieu cet après-midi lors de la septième session des «congrégations générales», cette sorte de pré-conclave qui rassemble à Rome depuis lundi plus de 150 cardinaux, électeurs ou non.
L'annonce du résultat sera faite vers 19 heures.
Une semaine après la démission historique de Benoît XVI, les cardinaux ont donc suffisamment mûri leurs réflexions lors de ces confrontations secrètes au Vatican pour convoquer le conclave qui élira leur nouveau chef appelé à réformer une Eglise en pleine tourmente. Le dernier des cardinaux électeurs, le Vietnamien Jean-Baptiste Pham Minh Man, est arrivé jeudi soir et le collège chargé de choisir le futur chef d'une Eglise de plus d'un milliard de fidèles est désormais au complet avec 115 prélats.

Le choix de la date n'est pas anodin

Les princes de l'Eglise semblaient depuis le début de la semaine  partagés entre deux stratégies : se donner le temps de réfléchir aux problèmes de l'Eglise, du du Saint Siège et au choix du successeur de Joseph Ratzinger ou fixer d'ores et déjà une date pour s'enfermer dans la Chapelle Sixtine.«Le problème de la date n'est pas anodin, ils veulent prendre le temps de se connaître (..) beaucoup ne se sont jamais rencontrés», avait souligné l'un des vaticanistes du Corriere della Sera.

Réunis en «congrégations générales», qui rassemblent quelque 200 cardinaux, électeurs ou pas, ils sont tenus au secret sur le contenu de leurs discussions. Le porte-parole du Vatican a néanmoins reconnu qu'à part l'évangélisation, l'engagement de l'Eglise face aux défis d'aujourd'hui, le sujet de la gouvernance du Vatican et des rapports entre la Curie et les épiscopats est revenu régulièrement sur la table. Le scandale Vatileaks de fuites de documents secrets de Benoît XVI a également lourdement pesé sur l'atmosphère des «congrégations», les cardinaux venus de loin demandant davantage d'informations sur une affaire qui a révélé des opacités financières et de sombres luttes de pouvoir au Vatican.

Des cardinaux pressés... et des moins pressés


Plusieurs cardinaux, surtout américains et germanophones, ont souhaité que les congrégations durent plus longtemps pour bien préparer l'agenda du futur pape alors que les cardinaux italiens pousseraient à la fixation rapide de la date du conclave. Le cardinal allemand Walter Kasper a été l'un des plus francs, demandant cette semaine dans le journal Repubblica «un gouvernement (de l'Eglise, ndlr) plus horizontal». «Il faut révolutionner la Curie», a-t-il dit, préconisant «réformes» et «transparence». Avant que le collège des cardinaux ne mette le hola à leurs briefings quotidiens, les cardinaux américains avaient demandé que les questions de gouvernance soient examinées en profondeur pour empêcher le conclave d'être une simple chambre d'enregistrement.
Deux camps se dessinent
Deux camps commenceraient à se dessiner, selon des médias, entre partisans d'une refonte du gouvernement de l'Eglise qui miseraient sur un pape italien, le cardinal Angelo Scola, et la vieille garde de la Curie qui voudrait confier les rênes à un pape étranger, le Brésilien Odilo Scherer, à condition de s'adjuger la Secrétairerie d'Etat, coeur du pouvoir au Vatican.


LeParisien.fr











Vatican: le conclave s'ouvrira la semaine prochaine


Le conclave qui élira le successeur de Benoît XVI après sa démission historique s'ouvrira en début de semaine prochaine, a annoncé vendredi le porte-parole du Vatican, au cinquième jour des secrètes réunions préparatoires des cardinaux sur une Eglise en pleine tourmente.

Photographe : Vincenzo Pinto :: Des cardinaux au Vatican, le 6 mars 2013 
 photo : Vincenzo Pinto, AFP
Le conclave se tiendra "vraisemblablement dans les premiers jours de la semaine prochaine, pas demain ou dimanche mais lundi, mardi, mercredi...", a déclaré le père Federico Lombardi, au cours de son point de presse quotidien. La date exacte sera connue en fin d'après-midi ce vendredi, à l'issue d'une nouvelle réunion des cardinaux, donc vers 19H00 (18H00 GMT).
Deux camps commenceraient à se dessiner, selon des médias, entre partisans d'une refonte du gouvernement de l'Eglise qui miseraient sur un pape italien, le cardinal Angelo Scola, et la vieille garde de la Curie qui voudrait confier les rênes à un pape étranger à condition de s'adjuger la Secrétairerie d'Etat, coeur du pouvoir au Vatican.
Réunis depuis lundi, les princes de l'Eglise semblaient partagés entre continuer de réfléchir aux problèmes de l'Eglise, du gouvernement du Saint Siège et au choix du successeur de Joseph Ratzinger ou fixer d'ores et déjà une date pour s'enfermer dans la Chapelle Sixtine.
"Le problème de la date n'est pas anodin, ils veulent prendre le temps de se connaître (..) beaucoup ne se sont jamais rencontrés", a souligné l'un des vaticanistes du quotidien Corriere della Sera. Ils se voient en dehors des congrégations au domicile de certains ou dans les collèges pontificaux pour des discussions informelles. Samedi, ils ont prévu une nouvelle session de "congrégations", a indiqué le père Federico Lombardi.
Le dernier des cardinaux électeurs, le Vietnamien Jean-Baptiste Pham Minh Man, est arrivé jeudi soir et le collège chargé de choisir le futur chef d'une Eglise de plus d'un milliard de fidèles est désormais au complet avec 115 prélats.
Réunis en "congrégations générales", qui rassemblent quelque 200 cardinaux, électeurs ou pas, ils sont tenus au secret sur le contenu de leurs discussions.
Le porte-parole du Vatican a néanmoins reconnu qu'à part l'évangélisation, l'engagement de l'Eglise face aux défis d'aujourd'hui, le sujet de la gouvernance du Vatican et des rapports entre la Curie et les épiscopats revient régulièrement sur la table.
Le scandale Vatileaks de fuites de documents secrets de Benoît XVI a lourdement pesé sur l'atmosphère des "congrégations", les cardinaux venus de loin demandant davantage d'informations sur une affaire qui a révélé des opacités financières et de sombres luttes de pouvoir au Vatican.
Le cardinal allemand Walter Kasper a été l'un des plus francs, demandant cette semaine dans le journal Repubblica "un gouvernement (de l'Eglise, ndlr) plus horizontal". "Il faut révolutionner la Curie", a-t-il dit, préconisant "réformes" et "transparence".
Plusieurs cardinaux, surtout américains et germanophones, ont souhaité que les congrégations durent plus longtemps pour bien préparer l'agenda du futur pape alors que les cardinaux italiens pousseraient à fixer rapidement la date du conclave.
Avant que le collège des cardinaux ne mette le hola à leurs briefings quotidiens, les cardinaux américains avaient demandé que les questions de gouvernance soient examinées en profondeur pour empêcher le conclave d'être une simple chambre d'enregistrement.
Le cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston (Texas) a ainsi jugé nécessaire de "regarder de près le travail de la Curie ces dernières années".
Anthony Padovano, un théologien américain, a confirmé au journal Il Fatto Quotidiano que beaucoup de cardinaux "veulent avoir davantage voix au chapitre, ils voudraient aussi un synode des évêques plus fort et un rôle plus important pour les conférences épiscopales".
Deux lignes seraient en train de s'établir entre d'un côté les partisans d'une réforme profonde du fonctionnement de l'Eglise et de l'autre les défenseurs du système actuel.
Selon Repubblica, le cardinal archevêque de Milan Angelo Scola rassemblerait "une quarantaine de voix" de prélats électeurs (jusqu'à 80 ans), alors qu'il en faut 77 pour être élu. Il serait soutenu par "de nombreux cardinaux étrangers notamment le cardinal de Vienne Christoph Schönborn et par pas mal de prélats américains". C'est, selon Repubblica, "le premier choix des réformateurs" qui estiment que le "temps est venu d'un changement radical dans le gouvernement de l'Eglise".
L'autre front serait "le parti romain" formé en majorité d'Italiens. Selon le vaticaniste de Repubblica, le secrétaire d'Etat sortant Tarcisio Bertone et le doyen des cardinaux Angelo Sodano "autrefois ennemis", se seraient "alliés pour faire bloc autour (de la candidature, ndlr) du Brésilien Odilo Scherer".
Le vaticaniste du Corriere della Sera pense aussi que les cardinaux de la Curie "misent sur Scherer épaulé par un secrétaire d'Etat italien", même si cet expert tempère son propos en rappelant que toute "rumeur sur un soutien de la Curie -- qui n'est pas au maximum de sa popularité -- peut brûler un candidat de premier plan".













Les mots qui font femme

Quelle meilleure occasion de relire ce que les artistes ont à dire sur les femmes que lors de la journée internationale qui leur est consacrée le 8 mars ? Féministes, hommes, femmes, grands auteurs,  contemporains, classiques... Des mots de tous horizons pour une journée placée sous le signe de l'égalité.

« Les femmes sont extrêmes ; elles sont meilleures ou pires que les hommes  »

de Jean de La Bruyère

« Il est plus difficile de bien faire l’amour que de bien faire la guerre.  »

de Ninon de Lenclos

« Le mystère de l’incarnation se répète en chaque femme ; tout enfant qui naît est un Dieu qui se fait homme.  »

de Simone de Beauvoir

« On ne naît pas femme : on le devient.  »

de Simone de Beauvoir

« Les femmes, on les flatte à vingt ans, on les abandonne à quarante.  »

de Stendhal

« Quoi qu’elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux que l’homme pour qu’on en pense autant de bien. Heureusement, ce n’est pas difficile.  »

de Charlotte Whitton

« La première moitié de notre vie est gâchée par nos parents, et la seconde par nos enfants.  »

de Clarence Darrow

« La femme dans notre société contemporaine n’est pas moins volage que l’homme. Elle est simplement plus discrète...  »

de Helen Fischer

« Femmes, c'est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde.  »

de Léon Tolstoï


« Pour une femme le premier baiser est la fin du commencement. Pour un homme, c'est le commencement de la fin.  »

de Helen Rowland









Journée de la femme: les 15 aphorismes d’écrivains les plus sexistes

Ann Romney, la femme de Mitt. (Sipa)
Ann Romney, la femme de Mitt. (Sipa)
La journée de la femme est l’occasion de rappeler cette évidence: le temps où l’on pouvait impunément écrire des généralités méchantes sur les femmes est révolu. Tant mieux. On sait aujourd’hui que la femme, ça n‘existe pas. Chaque femme est unique. Il y a donc des femmes.
On peut être méchant avec une ou plusieurs, mais pas avec toutes les femmes. Les femmes en question doivent être précisément désignées. Et si on est méchant, ça doit n’avoir aucun rapport avec le fait qu’elle ou elles soient une ou des femme(s).
Cette règle, beaucoup d’écrivains ne la connaissaient pas. Même s'il est évidemment stupide et d'ailleurs formellement interdit de juger les gens du passé à l’aune du présent, voici quinze exemples, d’un goût douteux, de ce que des hommes, pourtant de talent, ont pu écrire sur les femmes en se croyant spirituels.

Sphinx, hydre, lionne, vipère, qu’est-ce que tout cela ? Rien devant la race exécrable des femmes. Anaxilas

Il n’est rien de pire dans le monde qu’une femme, si ce n’est une autre femme. Aristophane

Les femmes… Ah ! les femmes ! Elles sont comme l’argent. On aimerait pouvoir les jeter par la fenêtre. Boni de Castellane

La femme ne voit jamais ce qu’on fait pour elle ; elle ne voit que ce que l’on ne fait pas. Georges Courteline

Etre une femme dispense au moins d’en avoir une. Roland Dubillard

La femme, dit la Bible, est la dernière chose que Dieu ait faite. Il a dû la faire le samedi soir : on sent la fatigue. Alexandre Dumas Fils

Les femmes n’ont rien à dire, mais tout à raconter. André Gide

La femme est souvent le point faible du mari. James Joyce

Les femmes se divisent en deux catégories : les laides et les maquillées. Oscar Wilde

Je n’ai jamais eu de chance avec les femmes. Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassé mon amour. Paul Léautaud

Il y a des femmes honnêtes comme il y a des vocations manquées. Augustine Brohan

La femme est la seconde faute de Dieu. Friedrich Nietzsche

Appelons la femme un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée. Jules Renard

Les femmes ressemblent aux maisons espagnoles qui ont beaucoup de portes et peu de fenêtres. Il est plus simple d’y pénétrer que d’y voir clair. Jean-Paul Richter

Quand j’aurai la moitié du corps dans la tombe, alors je dirai ce que je pense des femmes, puis, je rabattrai vivement sur moi la pierre du tombeau. Léon Tolstoï

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