POLITIQUE
La Corée du Nord menace de frapper des bases américaines
COREE DU NORD. La tension monte encore d'un cran jeudi en Corée du Nord qui menace de frapper les bases militaires américaines au Japon et à Guam, pour riposter aux vols d'entraînement des bombardiers américains B-52 au-dessus de la Corée du Sud.
| AFP
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La Corée du Nord a menacé jeudi de frapper les bases militaires américaines au Japon et à Guam, pour riposter aux vols d'entraînement des bombardiers américains B-52 au-dessus de la Corée du Sud dans le cadre des manoeuvres conjointes américano-sud-coréennes.
«Nous ne pouvons tolérer que les Etats-Unis réalisent des exercices de frappes nucléaires, en nous prenant pour cibles, et les présentent comme de sérieuses mises en garde», a déclaré un porte-parole du commandement suprême de l'armée nord-coréenne.
«Nous ne pouvons tolérer que les Etats-Unis réalisent des exercices de frappes nucléaires, en nous prenant pour cibles, et les présentent comme de sérieuses mises en garde», a déclaré un porte-parole du commandement suprême de l'armée nord-coréenne.
Ces manoeuvres conjointes annuelles, en partie virtuelles, mobilisent des milliers de soldats (10.000 Sud-Coréens et 3.500 Américains). La Corée du Nord considère qu'il s'agit d'une répétition générale pour l'envahir.
«Les Etats-Unis ne devraient pas oublier que la base Andersen de l'Airforce à Guam, d'où décollent les B-52, de même que les bases navales sur l'île principale du Japon et sur Okinawa, sont toutes à portée de notre capacité de frappes de précision» a ajouté le porte-parole de l'armée nord-coréenne, cité par l'agence d'Etat KCNA.
Le B-52 peut emporter des bombes conventionnelles ou nucléaires
Le B-52 peut exécuter diverses missions, dont celle d'emporter des bombes guidées de précision, conventionnelles ou nucléaires, avait précisé le porte-parole du Pentagone, George Litte.
Mercredi, Pyongyang a prévenu qu'il riposterait de manière «vigoureuse» si ces vols de B-52 se poursuivaient.
Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis effectuent des vols d'entraînement de leurs bombardiers dans le ciel sud-coréen, mais Washington en a fait cette fois une large publicité afin d'envoyer «un signal très fort» sur son engagement aux côtés de son allié sud-coréen.
«Si l'ennemi nous menace avec des armes nucléaires, nous répondrons par des attaques nucléaires plus puissantes encore», a encore affirmé le porte-parole de l'armée nord-coréenne.
L'armée et la population placées en alerte
Pyongyang a simultanément placé son armée et sa population sous alerte jeudi, a rapporté le ministère sud-coréen de l'Unification. L'alerte a été transmise à la population via la radio, a précisé un porte-parole du ministère, chargé des relations entre les deux Corées.
Depuis quelques semaines, la tension est remontée d'un cran sur la péninsule, en raison du tir réussi en décembre 2012 d'une fusée nord-coréenne, considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU à l'encontre de Pyongyang.
«Les Etats-Unis ne devraient pas oublier que la base Andersen de l'Airforce à Guam, d'où décollent les B-52, de même que les bases navales sur l'île principale du Japon et sur Okinawa, sont toutes à portée de notre capacité de frappes de précision» a ajouté le porte-parole de l'armée nord-coréenne, cité par l'agence d'Etat KCNA.
Le B-52 peut emporter des bombes conventionnelles ou nucléaires
Le B-52 peut exécuter diverses missions, dont celle d'emporter des bombes guidées de précision, conventionnelles ou nucléaires, avait précisé le porte-parole du Pentagone, George Litte.
Mercredi, Pyongyang a prévenu qu'il riposterait de manière «vigoureuse» si ces vols de B-52 se poursuivaient.
Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis effectuent des vols d'entraînement de leurs bombardiers dans le ciel sud-coréen, mais Washington en a fait cette fois une large publicité afin d'envoyer «un signal très fort» sur son engagement aux côtés de son allié sud-coréen.
«Si l'ennemi nous menace avec des armes nucléaires, nous répondrons par des attaques nucléaires plus puissantes encore», a encore affirmé le porte-parole de l'armée nord-coréenne.
L'armée et la population placées en alerte
Pyongyang a simultanément placé son armée et sa population sous alerte jeudi, a rapporté le ministère sud-coréen de l'Unification. L'alerte a été transmise à la population via la radio, a précisé un porte-parole du ministère, chargé des relations entre les deux Corées.
Depuis quelques semaines, la tension est remontée d'un cran sur la péninsule, en raison du tir réussi en décembre 2012 d'une fusée nord-coréenne, considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU à l'encontre de Pyongyang.
Dans la foulée des sanctions votées à l'ONU le 7 mars, la Corée du Nord a brandi la menace d'une «guerre thermonucléaire» et averti les Etats-Unis qu'ils s'exposaient à une «frappe nucléaire préventive».
Une situation de plus en plus tendue
Face à cette menace, Washington a annoncé la semaine dernière un renforcement de sa défense antimissile en déployant 14 intercepteurs supplémentaires sur la côte Ouest.
La Corée du Nord possède l'armement nécessaire pour atteindre la Corée du Sud et le Japon mais elle n'est toutefois pas jugée capable à ce stade de menacer directement le territoire américain.
Menaces, bravades et démonstrations de force sont habituelles de part et d'autre de la ligne de démarcation coréenne depuis la fin de la guerre fratricide il y a 60 ans, mais certains observateurs jugent la situation si tendue que le moindre incident pourrait avoir des conséquences graves.
Les Etats-Unis maintiennent environ 28.000 hommes en garnison en Corée du Sud et 47.000 au Japon.
LeParisien.fr
Syrie: régime et opposition s'accusent d'utiliser des armes chimiques
Les violences ont fait rage mercredi en Syrie, où l'armée a bombardé le sud de Damas, au lendemain d'une attaque aux armes chimiques qui a fait 31 morts dans la province d'Alep (nord). | Bulent Kilic
Les violences ont fait rage mercredi en Syrie, où l'armée a bombardé le sud de Damas, au lendemain d'une attaque aux armes chimiques qui a fait 31 morts dans la province d'Alep (nord).
Le régime et l'opposition se sont accusé mutuellement de cette attaque et ont demandé à la communauté internationale d'agir pour empêcher le recours aux armes chimiques.
La France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis vont demander au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon d'envoyer une mission d'enquête en Syrie pour vérifier les accusations, ont indiqué mercredi des diplomates.
Le régime et l'opposition se sont accusé mutuellement de cette attaque et ont demandé à la communauté internationale d'agir pour empêcher le recours aux armes chimiques.
La France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis vont demander au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon d'envoyer une mission d'enquête en Syrie pour vérifier les accusations, ont indiqué mercredi des diplomates.
Parallèlement, le président syrien Bachar al-Assad a effectué sa première apparition publique depuis janvier, avec une visite surprise dans un centre de formation dédié aux Beaux-Arts dans le centre de Damas, a annoncé la présidence sur sa page Facebook.
Le centre est situé dans l'est de la capitale, non loin du quartier de Jobar, où s'affrontent depuis des mois les forces gouvernementales et les rebelles.
La dernière sortie publique de M. Assad, dont le pays est dévasté depuis deux ans par un conflit meurtrier, remonte au 24 janvier, à l'occasion d'une cérémonie religieuse.
Sur le terrain, les forces du régime ont bombardé le sud de Damas, dont le camp palestinien de Yarmouk, et l'aviation a effectué des raids sur des bastions rebelles dans le nord et le centre du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
"Les localités de Hajar al-Aswad et Daraya dans les faubourgs sud-ouest de Damas ont été bombardées par les forces du régime", a affirmé l'OSDH, précisant que Yarmouk et Qadam (sud) avaient été "le théâtre de violents combats entre rebelles et forces gouvernementales durant la nuit".
En outre, l'aviation du régime a frappé les provinces de Hama (centre) et de Raqa (nord), dont le chef-lieu éponyme est tombé aux mains des rebelles. Des accrochages ont également eu lieu à Homs (centre), selon l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.
Selon un premier bilan provisoire de l'OSDH, les violences ont fait au moins 32 morts mercredi à travers le pays. En deux ans de conflit, plus de 70.000 personnes ont péri selon l'ONU, alors qu'aucune issue n'est en vue.
Dans un message à l'ONU, le ministère syrien des Affaires étrangères a "réitéré les engagements de la Syrie de ne pas faire usage d'armes chimiques, si elles existent, contre son peuple".
La Syrie "continuera de pourchasser les terroristes et ceux qui les soutiennent, par attachement à la sécurité de son peuple", assure le régime qui qualifie de "terroristes" les rebelles et opposants syriens.
Pour sa part, la Coalition de l'opposition, le plus important regroupement anti-Assad, a accusé le régime de "poursuivre ses crimes contre le peuple syrien" et a réclamé "une enquête internationale complète et l'envoi d'une équipe sur place".
La coalition a élu lundi à Istanbul Ghassan Hitto comme Premier ministre d'un gouvernement intérimaire. Paris et Washington s'en sont félicité, jugeant que cette élection contribuerait à l'unifiaction de l'opposition syrienne.
La France livre déjà des armes à l'opposition syrienne
F. Hollande et le chef de l'opposition syrienne, Moaz al-Khatib, le 17 novembre à l'Elysée.
Alors que Paris et Londres tentent de convaincre les Européens de lever en mai leur embargo sur les ventes d'armes aux rebelles syriens, la France passe outre cet interdit depuis plusieurs semaines. La campagne diplomatique franco-britannique vise donc notamment à légaliser une situation de fait.
Selon une source fiable au sein de l'appareil d'Etat français, François Hollande a décidé mi-décembre de livrer des armes à l'Armée Syrienne Libre à des groupes sélectionnés par les services de renseignement. Cette décision a été prise en concertation avec la Grande Bretagne et les Etats-Unis, qui, selon cette source, ont fait le même choix. Elle fait suite à la visite à l'Elysée le 17 novembre du président de la Coalition nationale syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, que les autorités françaises ont, trois jours auparavant et à la surprise générale, reconnu comme "le seul représentant du peuple syrien".
On se souvient que Nicolas Sarkozy avait procédé de la même façon avec l'opposition libyenne qu'il avait reconnue très vite afin notamment de pouvoir lui fournir des armes. L'informateur du "Nouvel Observateur" assure que, cette fois, Paris ne passe pas par l'intermédiaire du Qatar mais qu'elle gère l'opération elle-même.
Les premiers envois ont eu lieu, dans la foulée de la décision, début janvier. "Il s'agit pour l'instant de matériel léger essentiellement des munitions et des fusils d'assaut Famas", dit cette source. Pour les missiles sol-air portables, que Paris entend fournir avec parcimonie, des militaires français ont commencé la formation de rebelles syriens à leur maniement en Jordanie.
Mali: début du retrait des troupes françaises "à partir de la fin" avril
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mercredi que le retrait des troupes françaises du Mali débuterait "à partir de la fin du mois d'avril", et promis que "tout" serait fait pour libérer les otages français en Afrique.
photo : Eric Feferberg, AFP
"Nous ferons tout pour libérer nos otages", a dit M. Ayrault devant l'Assemblée nationale dans sa réponse à la motion de censure de l'UMP. Il a aussi évoqué la préparation lundi prochain, avec des personnalités de l'Assemblée nationale et du Sénat, du débat qui aura lieu au Parlement au bout de quatre mois d'engagement des armées au Mali (en mai, ndlr), "même si nos troupes vont commencer à partir de la fin du mois d'avril à rentrer".
Un débat aura lieu sur les quatre mois d'engagement conformément à la Constitution, a-t-il dit.
L'article 35 de la Constitution stipule que lorsque la durée d'intervention des forces armées à l'étranger "excède quatre mois", alors "le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement. Il peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort".
Le Premier ministre a rendu un hommage vibrant à l'armée française engagée au Mali depuis le 11 janvier. Elle est "notre honneur", a-t-il dit, "elle est la preuve que la France peut être à la hauteur de ses ambitions et je m'y engage, elle continuera à le faire partout où ce sera nécessaire". "Quand la France répond à l'appel des Maliens", a-t-il poursuivi, "nous sommes dans le droit fil de cet esprit de solidarité, au coeur des grands enjeux de ce siècle, de la lutte contre le terrorisme et toutes les formes d'intégrisme".
Lors d'une visite à Varsovie début mars, le président François Hollande avait promis une diminution du nombre des soldats français au Mali "à partir du mois d'avril, dès lors que les forces africaines seront en relais, appuyés par des Européens".
l'ambassadeur de France au Mali démis de ses fonctions
Par Alain Barluet
Christian Rouyer, qui occupait depuis mars 2011 le poste d’ambassadeur de France au Mali, vient d’être remplacé par Gilles Huberson, diplomate passé par Saint-Cyr et décrit comme proche des « services ». Cette nomination intervient après la mise à l’écart brutale, ces dernières semaines, de plusieurs hauts diplomates en charge du dossier malien. Dernière victime en date, le sous-directeur en charge de l’Afrique de l’Ouest, Laurent Bigot, avait été démis de ses fonctions fin février. Peu auparavant, le représentant spécial pour le Sahel nommé en juin 2012, Jean Félix-Paganon, avait été écarté. Il serait sur le point d’être nommé ambassadeur de France au Sénégal.
Le chef de Boko Haram revendique l'enlèvement des Francais
Le leader de la secte, Abubakar Shekau, prévient dans une vidéo qu'il ne relâchera les sept membres de la famille Moulin-Fournier qu'en échange de la libération d'islamistes.
Le chef de la secte nigériane, Abubakar Shekau. Capture d'écran (i-Télé)
Dans une vidéo diffusée ce jeudi 21 mars par i-Télé, le leader de la secte islamiste Boko Haram affirme détenir les sept membres de la famille Moulin-Fournier, enlevés le 19 février dernier.
Dans ce document où l'on aperçoit une photo des otages français, le chef de la secte nigériane, Abubakar Shekau, prévient :
Le 25 février, des individus se réclamant de Boko Haram avaient diffusé sur Youtube une vidéo montrant cette famille.
La famille Moulin-Fournier, qui compte quatre enfants âgés de 5 à 12 ans, a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun, sur une route longeant la frontière avec le Nigeria.
Dans ce document où l'on aperçoit une photo des otages français, le chef de la secte nigériane, Abubakar Shekau, prévient :
La force ne servira pas à les libérer, nous sommes prêts à nous défendre."
Il justifie l'enlèvement : "Nous les retenons parce que les autorités nigérianes et camerounaises ont arrêtés des membres de nos familles, qu'il les brutalisent et que nous ne savons rien de leurs conditions d’emprisonnement. Nous affirmons au monde que nous ne libérerons pas les otages français tant que nos familles sont emprisonnées."Le 25 février, des individus se réclamant de Boko Haram avaient diffusé sur Youtube une vidéo montrant cette famille.
Enlevés au Cameroun
Les islamistes nigérians de Boko Haram avaient diffusé lundi un enregistrement sonore d'un homme présenté comme le chef de la famille française, dans lequel il appelle la France et le Cameroun à "tout mettre en oeuvre" pour leur libération.La famille Moulin-Fournier, qui compte quatre enfants âgés de 5 à 12 ans, a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun, sur une route longeant la frontière avec le Nigeria.
François Hollande dévoile son plan d'urgence pour le logement
Ce plan pourrait comprendre une baisse de la TVA à 5% pour le logement social, et des incitations financières à la rénovation thermique. Il pourrait aussi simplifier les normes d'urbanisme et réduire les délais de procédure.
L'objectif de 500.000 logements neufs par an semble difficilement tenable © Fotolia.com - skampixel
Pas moins de trois ministres seront du voyage... à Alfortville, dans le Val-de-Marne : Cécile Duflot au Logement, Delphine Batho à l'Ecologie et Sylvia Pinel à l'Artisanat et au Commerce. Elles seront donc là, autour du président de la République qui vient présenter son plan d'urgence pour le logement.
Pourquoi urgence ? Le temps presse, si le gouvernement veut atteindre son objectif de 500.000 logements neufs par an, pour répondre à la demande. Si 495.573 permis de construire ont effectivement été déposé, fin janvier, seuls 339.286 chantiers ont bien démarré, selon les données du ministère du Logement.
"On attend des mesures fortes" (Fédération française du bâtiment)
Que va annoncer le chef de l'Etat ? Si l'on en croit certaines "fuites" savamment orchestrées, il devrait annoncer une baisse de la TVA à 5%... pour le logement social uniquement - il est de 7% aujourd'hui, et doit passer à 10% dans le secteur à la fin de l'année. Et un dispositif en faveur de la rénovation thermique.
On parle aussi de faire sauter quelques verrous administratifs, en simplifiant les normes d'urbanisme et en réduisant les délais de procédure. "On attend des mesures fortes. Il y a grande urgence à ce qu'on prenne les bonnes décisions", explique Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment.
"Il y a beaucoup d'inertie dans nos métiers, donc une décision que vous prenez aujourd'hui sera en application et en efficacité de nombreux mois après. Dans nos métiers, c'est à peu près 17-18 mois." La FFB redoute la destruction de 40.000 postes cette année, après 14.500 déjà perdus en 2012.
Peillon appelle à la «sérénité» sur les rythmes scolaires
Le ministre de l'Education Vincent Peillon, le 12 mars à Paris. (Photo Pierre Andrieu. AFP)
Le ministre de l'Education assure également qu'il n'est «pas question» de «stigmatiser» les villes qui appliqueront la réforme en 2014.
Libération
Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, a appelé jeudi sur France Inter à «la sérénité» sur la réforme des rythmes scolaires, affirmant qu’il n’était pas question de «stigmatiser» les communes qui attendront la rentrée 2014 pour passer à la semaine de 4,5 jours.
Trois jours après la décision d’une des plus grandes villes socialistes, Lille, de ne pas faire la réforme pour la rentrée 2013, le ministre a déclaré : «J’appelle à la sérénité, le décret (sur les rythmes, ndlr) dit 2013 ou 2014, donc on ne va pas stigmatiser ceux qui disent 2014.»
Que la réforme des rythmes «soit difficile, on le savait tous», a-t-il fait valoir. Il s’agit non seulement de rajouter une demi-journée, mais de faire des journées «moins chargées» et de faire travailler ensemble l’Education nationale et «ceux qui s’occupent des enfants en dehors du temps de la scolarité».
Le ministre avait lancé une concertation cet été, suivie de discussions nationales avec les syndicats, parents d’élèves et élus, jusqu’à la parution du décret le 26 janvier, demandant aux communes de se décider pour 2013, ou 2014 avec dérogation, avant la fin mars. «C’est la première fois dans ce pays qu’on laisse une telle liberté, on dit "vous allez construire pour chaque ville votre projet éducatif"».
«Ma préoccupation de ministre» est «de faire qu’il n’y ait pas 25% d’élèves en difficulté à l’entrée au collège pour lire, pour écrire», a-t-il souligné. «Si en 2014 tous les enfants de France sont aux 4,5 jours, c’est un élément de la solution, une base, ce n’est pas LA solution», a-t-il dit, citant aussi la priorité au primaire, et de nouvelle méthodes.
Trois jours après la décision d’une des plus grandes villes socialistes, Lille, de ne pas faire la réforme pour la rentrée 2013, le ministre a déclaré : «J’appelle à la sérénité, le décret (sur les rythmes, ndlr) dit 2013 ou 2014, donc on ne va pas stigmatiser ceux qui disent 2014.»
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«Martine Aubry, quand elle dit qu’elle veut faire cette réforme, elle va la faire (....) elle n’est pas la seule» à la faire en 2014, a-t-il ajouté, estimant que la maire de Lille «a fait énormément de choses sur les rythmes depuis longtemps», comme la semaine de six jours dans les quartiers défavorisés.Que la réforme des rythmes «soit difficile, on le savait tous», a-t-il fait valoir. Il s’agit non seulement de rajouter une demi-journée, mais de faire des journées «moins chargées» et de faire travailler ensemble l’Education nationale et «ceux qui s’occupent des enfants en dehors du temps de la scolarité».
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Interrogé sur d’éventuelles erreurs, il a répondu : «Si nous avions pu aller un petit peu plus vite cette année (...) elle a été tellement longue, la concertation, que le décret est sorti objectivement pour un certain nombre de communes un peu tard pour la rentrée 2013.» «J’aurais dû dire peut-être avant Noël, on s’arrête pour pouvoir avancer un plus peu vite.»Le ministre avait lancé une concertation cet été, suivie de discussions nationales avec les syndicats, parents d’élèves et élus, jusqu’à la parution du décret le 26 janvier, demandant aux communes de se décider pour 2013, ou 2014 avec dérogation, avant la fin mars. «C’est la première fois dans ce pays qu’on laisse une telle liberté, on dit "vous allez construire pour chaque ville votre projet éducatif"».
«Ma préoccupation de ministre» est «de faire qu’il n’y ait pas 25% d’élèves en difficulté à l’entrée au collège pour lire, pour écrire», a-t-il souligné. «Si en 2014 tous les enfants de France sont aux 4,5 jours, c’est un élément de la solution, une base, ce n’est pas LA solution», a-t-il dit, citant aussi la priorité au primaire, et de nouvelle méthodes.
Un projet de loi «avant l'été» pour encadrer les salaires des patrons
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, le 25 février près de Poitiers. (Photo Alain Jocard. AFP)
La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem prône une «plus grande transparence» dans les rémunérations du privé.
Libération
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a indiqué jeudi qu’il y aurait «avant l’été» un projet de loi pour encadrer les salaires des grands patrons du privé.
Interrogée par LCI sur des déclarations en ce sens du chef de gouvernement, la ministre a fait état du «dépôt d’un texte de loi avant l’été, dans lequel il s’agira de mettre fin à un certain nombre de pratiques et d’introduire de la transparence dans la rémunération» des dirigeants des grandes entreprises.
Comme on lui demandait s’il s’agissait d’instaurer un écart maximum de rémunérations de 1 à 20 comme dans le secteur public, Najat Vallaud-Belkacem a répondu : «Il y aura une loi mais on ne peut pas faire dans le privé ce qu’on fait dans le public, cela va de soi.»
Le projet intégrera-t-il la fin des retraites chapeaux ? «On verra, puisque le texte est en train d’être travaillé», a répondu la porte-parole du gouvernement. «Mais c’est vrai que cela fait partie de ces pratiques qui semblaient parfois pas tout à fait légitimes ou exagérées.»
«Nous veillerons à ce qu’il y ait la plus grande transparence dans les rémunérations, par exemple en faisant en sorte que soient soumises au conseil d’administration des grandes entreprises celles des dirigeants, qui devra ensuite les valider», a dit Najat Vallaud-Belkacem.
«Les détails sont en construction, mais les Français comprennent très bien que par souci d’équité et de régulation des pratiques abusives, on puisse vouloir légiférer sur ce sujet, même si on ne fera pas la même chose que dans le public», a-t-elle encore déclaré.
Interrogée par LCI sur des déclarations en ce sens du chef de gouvernement, la ministre a fait état du «dépôt d’un texte de loi avant l’été, dans lequel il s’agira de mettre fin à un certain nombre de pratiques et d’introduire de la transparence dans la rémunération» des dirigeants des grandes entreprises.
Comme on lui demandait s’il s’agissait d’instaurer un écart maximum de rémunérations de 1 à 20 comme dans le secteur public, Najat Vallaud-Belkacem a répondu : «Il y aura une loi mais on ne peut pas faire dans le privé ce qu’on fait dans le public, cela va de soi.»
Le projet intégrera-t-il la fin des retraites chapeaux ? «On verra, puisque le texte est en train d’être travaillé», a répondu la porte-parole du gouvernement. «Mais c’est vrai que cela fait partie de ces pratiques qui semblaient parfois pas tout à fait légitimes ou exagérées.»
«Nous veillerons à ce qu’il y ait la plus grande transparence dans les rémunérations, par exemple en faisant en sorte que soient soumises au conseil d’administration des grandes entreprises celles des dirigeants, qui devra ensuite les valider», a dit Najat Vallaud-Belkacem.
«Les détails sont en construction, mais les Français comprennent très bien que par souci d’équité et de régulation des pratiques abusives, on puisse vouloir légiférer sur ce sujet, même si on ne fera pas la même chose que dans le public», a-t-elle encore déclaré.
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Jean-Marc Ayrault a évoqué à plusieurs reprises - et encore mercredi en réponse à la motion de censure UMP - cet encadrement. Dès l’été 2012, un décret avait plafonné les hautes rémunérations dans les entreprises publiques. Le 3 mars, les Suisses ont plébiscité une initiative visant à limiter les «rémunérations abusives» des grands patrons de sociétés et interdisant les «parachutes dorés».ECONOMIE
Chypre: un "plan B" attendu jeudi, les banques restent fermées
Les dirigeants chypriotes sont appelés à se prononcer jeudi sur un "plan B" destiné à empêcher une faillite de l'île après le rejet par le Parlement d'un plan d'aide européen prévoyant une taxe sur les dépôts bancaires.
Le président de Chypre, Nicos Anastasiades, a réclamé mercredi qu'une décision soit prise "jeudi au plus tard" par les élus chypriotes sur une version amendée du plan de sauvetage européen, selon l'agence de presse chypriote CNA.
Selon la chaîne publique de la télévision chypriote, ce Plan B, débattu par le gouvernement et qui devrait être présenté aux partis politiques jeudi matin, pourrait comprendre un prélèvement sur les dépôts bancaires supérieurs à 100.000 euros. La première version du plan prévoyait une ponction sur tous les comptes.
M. Anastasiades a convoqué une réunion des chefs de file parlementaires à 07H30 GMT.
En raison des discussions en cours, les banques chypriotes, fermées depuis cinq jours, le resteront cinq jours encore.
Les bailleurs de fonds européens -- qui exigent que Chypre mette sur la table au moins 7 milliards d'euros, dont 5,8 mds en taxant les dépôts bancaires, en échange d'un prêt de 10 milliards d'euros -- se sont dits prêts à examiner un plan de sauvetage remodelé, après le rejet mardi du plan conclu samedi à Bruxelles.
Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), s'est dit "persuadé" qu'un plan de sauvetage était "dans le meilleur intérêt de Chypre et de tous les Etats membres de la zone euro", dans un entretien à l'hebdomadaire Die Zeit à paraître jeudi.
Dans le même temps, le ministre chypriote des Finances, Michalis Sarris, était en Russie pour essayer d'obtenir une extension du crédit de 2,5 milliards d'euros accordé à Nicosie en 2011 et qui arrive à terme en 2016.
Chypre est prise en tenailles entre les bailleurs de fonds européens et son allié traditionnel russe
l La mesure inédite de taxe sur les dépôts, qui met fortement à contribution les fortunes russes placées à Chypre, a provoqué la colère de Moscou.
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé que "toutes les erreurs possibles" avaient été commises dans l'approche de la crise financière à Chypre, et souhaité une approche "réfléchie" pour ne pas nuire aux relations Russie-UE.
A Nicosie, le gouvernement s'est à nouveau réuni mercredi en fin d'après-midi.
Selon la radio publique, les autorités chypriotes envisagent une loi restreignant les sorties en liquide du pays une fois les banques rouvertes, et scindant les établissements en deux catégories, bonnes et mauvaises banques.
Les établissements financiers, qui n'ont pas réouvert après le week-end pour empêcher une ruée aux guichets de clients inquiets et une fuite massive de capitaux, vont rester fermer jusqu'à mardi, a indiqué la Banque centrale.
S'il est encore possible de retirer de l'argent aux guichets, tous les virements sont bloqués.
"On ne peut pas acheter, on ne peut pas vendre", a résumé Costakis Sophoclides, directeur d'une société de produits surgelés, s'inquiétant pour ses 25 employés.
Russie, Eglise, gaz
A Moscou, aucun accord ne s'est dégagé sur une aide russe, selon une source gouvernementale russe.
Selon les agences de presse russes, les négociations devaient se poursuivre jeudi, coïncidant avec une visite programmée du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso à Moscou.
M. Medvedev a souligné que la crise chypriote ferait l'objet d'une "attention particulière", lors de la rencontre.
La Commission européenne a souligné que Nicosie devait présenter une solution garantissant que la dette publique chypriote reste soutenable -- or si Chypre sollicitait un prêt plus important que celui accordé par la zone euro et le FMI, sa dette publique dépasserait mécaniquement le seuil de 100% du PIB en 2020 retenu dans le plan de sauvetage initial.
Le président français François Hollande a souligné lors d'un entretien avec M. Anastasiades la nécessité que Chypre apporte la "contribution convenue" au plan d'aide européen.
Selon un porte-parole du gouvernement chypriote, une éventuelle nationalisation des fonds de pensions d'institutions publiques et semi-publiques pourrait rapporter 3 milliards d'euros. Une autre solution pourrait être la fusion des deux principales banques pour réduire le montant de la recapitalisation nécessaire.
Autre piste: une aide de la puissante Eglise orthodoxe de Chypre. Son chef, l'archevêque Chrysostomos II, a déclaré que l'Eglise était prête à mettre son énorme patrimoine foncier et ses avoirs à la disposition de l'Etat, sous forme de garantie.
Nicosie pourrait aussi jouer la carte énergétique grâce aux réserves de gaz récemment découvertes au large de ses côtes, qui laissent présager des revenus massifs d'ici une décennie.
Selon le quotidien russe Vedomosti, la banque russe Gazprombank, détenue à 41% par le géant public gazier Gazprom, a proposé à Chypre une aide financière en échange de licences d'exploitation du gaz naturel.
Cette nuit en Asie : Pyongyang en alerte, reprise à Pékin, gaz russe
Pyongyang a diffusé, ce matin, à 9h30, sur la radio centrale du pays, une alerte aux frappes aériennes et appelé sa population et son armée à se préparer à une attaque ennemie...
La Corée du Nord place sa population et son armée en alerte
Pyongyang a diffusé, ce matin, à 9h30, sur la radio centrale du pays, une alerte aux frappes aériennes et appelé sa population et son armée à se préparer à une attaque ennemie. Un nouveau message diffusé une heure plus tard a finalement levé l'état d'alerte et mis fin à ce que le gouvernement sud-coréen voit comme une simulation grandeur nature. La dictature, qui menait régulièrement dans les années 1990 ce type de d'opération, multiplie depuis quelques jours et le vote de nouvelles sanctions à l'ONU contre son régime, les exercices militaires sur son territoire et promet de déclencher une guerre totale contre plusieurs nations. Ce matin encore, Pyongyang a menacé de frapper les bases militaires américaines au Japon et à Guam, en riposte aux vols d'entraînement des bombardiers américains B-52, actuellement organisés au-dessus de la Corée du Sud dans le cadre des manoeuvres conjointes entre Séoul et Washington. « Les Etats-Unis ne devraient pas oublier que la base Anderson Airbase à Guam, d'où décollent les B-52, de même que les bases navales sur l'île principale du Japon et sur Okinawa, sont toutes à portée de nos frappes", a déclaré le commandement suprême de l'armée nord-coréenne dans un communiqué transmis par l'agence nord-coréenne KCNA.
La cyberattaque sur la Corée du Sud est passée par la Chine
Au lendemain de la massive opération de piratage informatique qui a perturbé, hier, les serveurs de plusieurs chaînes de télévisions sud-coréennes ainsi que les distributeurs de billets de deux des grandes banques du pays, les autorités de Séoul accélèrent leur enquête pour essayer de découvrir les auteurs de la cyberattaque. Si des analystes ont immédiatement pointé dans les premières heures de l'incident le régime stalinien de Pyongyang qui multiplie depuis quelques jours les provocations et les bravades, le porte-parole de la commission des Communications sud-coréennes a révélé, ce matin, que l'adresse IP utilisée pour infecter le serveur de la Nonghyup Bank n'était pas nord-coréenne mais chinoise. Séoul prend soin toutefois de noter que l'utilisation de cette adresse n'implique pas forcément la responsabilité de Pékin car les hackers dissimulent traditionnellement leur identité en usant d'adresses IP dans des pays tiers. Dans le passé, le gouvernement sud-coréen avait déjà soupçonné les Nord-coréens de pirater certains de ses sites par le biais d'une adresse chinoise. Séoul estime que plusieurs semaines pourraient être nécessaires à l'identification exacte des auteurs de ce piratage qui affectait encore ce matin une partie des ordinateurs des organisations attaquées. Les experts de Sophos Lab notent toutefois que le virus déjà baptisé "DarkSeoul" par les informaticiens n'était pas très sophistiqué et qu'il avait été aisément isolé. Pour prévenir toute "épidémie" dans les serveurs du pays, les autorités ont tout de même distribué des logiciels anti-virus à leurs administrations, aux hôpitaux et aux banques.
La reprise économique tient bon en Chine
Ce matin, les économistes de HSBC et de Markit ont publié leur indice PMI préliminaire pour le mois de mars, un chiffre qui constitue généralement un bon indicateur avancé de la conjoncture chinoise. D'après cette première estimation de l'indice des directeurs d'achat, la croissance serait à la hausse dans la deuxième économie mondiale. Ce « flash PMI », comme l'appellent les économistes, s'est en effet situé à 51,7 points en mars, soit nettement plus que le chiffre définitif du mois de février (50,4 points) et que la moyenne des prévisions des analystes. Un chiffre situé au-dessus de 50 témoigne d'une activité à la hausse. Cet indicateur constitue une bonne nouvelle pour l'économie chinoise, qui a donné ces derniers temps quelques signes d'inquiétude. Même si les investissements à l'étranger du pays sont à la hausse, on a appris ces dernières semaines que la production industrielle et les ventes de détail avaient augmenté moins que prévu au cours des mois de janvier et février. Après un quatrième trimestre 2012 marqué par un rebond, qui faisait suite à sept trimestres consécutifs de ralentissement, c'est donc la question de la continuation de cette dynamique positive qui était posée. Ce matin, l'optimisme est à nouveau permis. La Bourse de Shanghai était en hausse ce matin pour saluer ce chiffre encourageant.
Pékin compte sur un « effet Xi Jinping » pour débloquer le dossier du gaz russe
Première sortie du territoire chinois pour Xi Jinping, le nouveau président chinois, et premier gros défi à relever. La tournée internationale que va entamer le numéro un chinois à partir de demain débutera par une visite à son homologue russe. Une étape qui doit lui permettre de discuter du projet de gazoduc en négociations depuis des années entre les deux pays. Comme avant chaque rencontre au sommet entre les deux pays, les autorités chinoises ont multiplié, ces derniers jours, les propos optimistes, disant espérer une percée sur ce dossier sensible. Xi Jinping a-t-il l'intention de débloquer le jeu, pour entamer son mandat sur un signal de conciliation avec les partenaires de la Chine ? Rien n'est moins sûr, si l'on en juge par les propos tenus par divers experts russes, notamment chez Gazprom, que ne s'attendent pas à une percée imminente dans la négociation. Si les deux pays sont tombés d'accord sur le principe d'un gazoduc desservant spécialement la Chine, ils ne sont jamais parvenus à s'entendre sur le prix de ce gaz. La Russie part du principe qu'elle veut vendre ce dernier au même prix qu'à l'Europe, tandis que Pékin exige un rabais, considérant qu'elle offre à Moscou un nouveau débouché stratégique qu'elle peut donc monnayer. Jusqu'à présent, les deux pays n'ont pas réellement infléchi leur position de base dans la négociation, et semblent estimer que le temps joue pour eux. Après son passage en Russie, Xi Jinping doit enchaîner sur une tournée dans trois pays d'Afrique (Tanzanie, RDC et Afrique du sud) pour terminer par une participation à un sommet des grands pays émergents (BRICS).
Yann Rousseau (à Tokyo) et Gabriel Grésillon (à Pékin)
Un porte-parole du groupe a refusé de commenter ces informations. "Vivendi veut maximiser la valeur de SFR et à ce stade, toute autre spéculation est prématurée", a-t-il déclaré.
Deux sources bancaires proches du dossier avaient indiqué en début de semaine à Reuters que les discussions sur l'avenir de SFR étaient actuellement en "stand-by".
Vivendi cherche à avoir davantage de visibilité sur ses filiales GVT et Maroc Telecom avant d'aller plus loin dans sa réflexion sur l'avenir de SFR, avaient-elles ajouté.
Le conglomérat est engagé depuis l'année dernière dans une revue stratégique visant à recentrer son périmètre d'activités sur ses activités medias et cherche donc à céder ses filiales dans les télécoms au Maroc et au Brésil.
Envisager une cession de l'opérateur SFR est en revanche plus problématique dans la mesure où les instances de régulation des télécoms se sont jusqu'ici montrées défavorables à un rapprochement avec un autre opérateur français.
SFR, qui représente 40% du chiffre d'affaires total du groupe, est en grande difficulté depuis l'arrivée du quatrième opérateur Free mobile (Iliad) sur le marché mobile français qui a chamboulé le secteur en contraignant ses concurrents à casser leurs prix.
Fin octobre, une source citée par le Journal du Dimanche déclarait que Vivendi était entré l'an dernier en pourparlers avec le câblo-opérateur Numericable en vue d'un rapprochement avec SFR.
Des sources avaient par la suite dit à Reuters que ces discussions avaient achoppé sur les modalités de l'accord.
Une cession de SFR marquerait un tournant radical dans la stratégie de Vivendi qui a racheté en avril 2011 la participation de 44% détenue par le britannique Vodafone dans l'opérateur français, pour 7,95 milliards d'euros.
Vivendi devrait donner des détails sur sa revue stratégique lors de son assemblée générale qui se tiendra le 30 avril.
Avec Reuters
Les Echos reviennent ce matin sur le dépôt de bilan du numéro un mondial du panneau photovoltaïque, le chinois Suntech. "C'est la première défaillance d'un industriel chinois de premier plan dans le solaire photovoltaïque", souligne le quotidien économique. Pour le journal, cette faillite reflète un revirement de la part des pouvoirs publics chinois qui soutenaient massivement le secteur via des prêts bancaires.
Veolia Environnement réorganise sa branche Eau
France Info revient sur l'annonce de 1 500 suppressions de postes chez Veolia Eau, soit 10% des effectifs. Alors que la direction se donne trois mois pour négocier avec les syndicats, la CFDT, jointe par la radio, dénonce ces suppressions de postes : "Pourquoi ne pas nous reclasser en interne dans ce groupe de 33000 personnes qui comptent d'autres branches comme la propreté et l'énergie ?", se demande un représentant syndical.
"Veolia Eau s'adapte en France et signe un contrat géant au Canada", titre pour sa part Les Echos. Le journal met en avant les opportunités de dévelopement hors d'Europe pour Veolia.
Le SOS du PDG de la Fnac aux éditeurs
Dans une interview mercredi à l'hebdomadaire Paris Match, le PDG de la Fnac Alexandre Bompard lance un appel aux éditeurs pour "bâtir au plus vite une stratégie" avec les librairies, notamment via un partage des coûts générés par les stocks de livres.
"Les éditeurs, à ce jour, n'ont pas totalement pris conscience des effets néfastes qu'il y aurait à se trouver dans un face-à-face avec Amazon", estime-t-il. "S'il ne restait qu'Amazon, ce serait fatal à la fois pour les éditeurs mais aussi pour la création littéraire en France (...) et les libraires".
Twitter attaqué au pénal par l'UEJF
A lire dans Libération : "Les tweets antisémites attaqués au pénal". Le quotidien revient sur la plainte déposée mercredi par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF). De son côté, François Hollande a dénoncé dans un discours l'impunité des auteurs de messages racistes et antisémites sur le net.
La Semaine de l'industrie à la une dans le Centre
Deux quotidiens régionaux évoquent ce jeudi la Semaine de l'Industrie organiséé par le ministère du Redressement productif.
Le Populaire du Centre publie un dossier sur l'industrie aéronautique dans le Limousin. Selon le quotidien les acteurs régionaux, tant dans l'industrie que dans la recherche, vont bénéficier du contrat record annoncé par Airbus en début de semaine.
La Montagne revient sur l'importance de l'industrie dans le Puy-de-Dôme, où le secteur représente 31% des emplois.
Et aussi...
Plus d'un milliard de personnes utilisent chaque mois la plate-forme de vidéo en ligne YouTube, une croissance en forte hausse stimulée par l'utilisation des smartphones, a annoncé mercredi la firme détenue par le géant de l'internet Google. A lire dans le Financial Times.
Le directeur technique d'Adobe part diriger la division Technologies d'Apple. A lire sur Clubic.
Les salariés d'Autolib' sont-ils la cinquième roue du carrosse de Bolloré ? Le quotidien 20 Minutes a pu consulter un texte déposé par le président du groupe communiste de la Mairie de Paris demandant notamment de "s'assurer que les conditions de travail des 230 ambassadeurs [personnel chargé d'aider le public] se déroulent dans le respect du Code du travail". A lire sur le site de 20 Minutes.
Julien Bonnet
Vivendi réaffirme que toute spéculation sur une cession de SFR est prématurée
Vivendi a réaffirmé mercredi vouloir maximiser la valeur de sa filiale SFR et a ajouté que toute autre spéculation était prématurée, le groupe réagissant ainsi à un article publié par l'agence Bloomberg selon lequel le conglomérat réfléchirait à une cession de SFR.
A la suite de ces informations, l'action Vivendi avait décroché en Bourse, clôturant en baisse de 4,4% à 16,22 euros.Un porte-parole du groupe a refusé de commenter ces informations. "Vivendi veut maximiser la valeur de SFR et à ce stade, toute autre spéculation est prématurée", a-t-il déclaré.
Deux sources bancaires proches du dossier avaient indiqué en début de semaine à Reuters que les discussions sur l'avenir de SFR étaient actuellement en "stand-by".
Vivendi cherche à avoir davantage de visibilité sur ses filiales GVT et Maroc Telecom avant d'aller plus loin dans sa réflexion sur l'avenir de SFR, avaient-elles ajouté.
Le conglomérat est engagé depuis l'année dernière dans une revue stratégique visant à recentrer son périmètre d'activités sur ses activités medias et cherche donc à céder ses filiales dans les télécoms au Maroc et au Brésil.
Envisager une cession de l'opérateur SFR est en revanche plus problématique dans la mesure où les instances de régulation des télécoms se sont jusqu'ici montrées défavorables à un rapprochement avec un autre opérateur français.
SFR, qui représente 40% du chiffre d'affaires total du groupe, est en grande difficulté depuis l'arrivée du quatrième opérateur Free mobile (Iliad) sur le marché mobile français qui a chamboulé le secteur en contraignant ses concurrents à casser leurs prix.
Fin octobre, une source citée par le Journal du Dimanche déclarait que Vivendi était entré l'an dernier en pourparlers avec le câblo-opérateur Numericable en vue d'un rapprochement avec SFR.
Des sources avaient par la suite dit à Reuters que ces discussions avaient achoppé sur les modalités de l'accord.
Une cession de SFR marquerait un tournant radical dans la stratégie de Vivendi qui a racheté en avril 2011 la participation de 44% détenue par le britannique Vodafone dans l'opérateur français, pour 7,95 milliards d'euros.
Vivendi devrait donner des détails sur sa revue stratégique lors de son assemblée générale qui se tiendra le 30 avril.
Avec Reuters
Crise dans le solaire, suppressions de postes chez Veolia Eau, le cri d'alerte du PDG de la Fnac, Twitter attaqué au pénal en France... la revue de presse de l'industrie
Par Julien Bonnet
La chute du géant chinois du panneau solaire Suntech, les 1 500 suppressions de postes annoncées chez Veolia, le PDG de la Fnac Alexande Bompard lance un SOS aux éditeurs, l'affaire des tweets antisémites relancée par une plainte de l'UEJF, la Semaine de l'Industrie à la une, YouTube et son milliard d'utilisateurs mensuels, un ancien d'Adobe chez Apple... la revue de presse de l'industrie de ce jeudi 21 mars.
Suntech fait failliteLes Echos reviennent ce matin sur le dépôt de bilan du numéro un mondial du panneau photovoltaïque, le chinois Suntech. "C'est la première défaillance d'un industriel chinois de premier plan dans le solaire photovoltaïque", souligne le quotidien économique. Pour le journal, cette faillite reflète un revirement de la part des pouvoirs publics chinois qui soutenaient massivement le secteur via des prêts bancaires.
Veolia Environnement réorganise sa branche Eau
France Info revient sur l'annonce de 1 500 suppressions de postes chez Veolia Eau, soit 10% des effectifs. Alors que la direction se donne trois mois pour négocier avec les syndicats, la CFDT, jointe par la radio, dénonce ces suppressions de postes : "Pourquoi ne pas nous reclasser en interne dans ce groupe de 33000 personnes qui comptent d'autres branches comme la propreté et l'énergie ?", se demande un représentant syndical.
"Veolia Eau s'adapte en France et signe un contrat géant au Canada", titre pour sa part Les Echos. Le journal met en avant les opportunités de dévelopement hors d'Europe pour Veolia.
Le SOS du PDG de la Fnac aux éditeurs
Dans une interview mercredi à l'hebdomadaire Paris Match, le PDG de la Fnac Alexandre Bompard lance un appel aux éditeurs pour "bâtir au plus vite une stratégie" avec les librairies, notamment via un partage des coûts générés par les stocks de livres.
"Les éditeurs, à ce jour, n'ont pas totalement pris conscience des effets néfastes qu'il y aurait à se trouver dans un face-à-face avec Amazon", estime-t-il. "S'il ne restait qu'Amazon, ce serait fatal à la fois pour les éditeurs mais aussi pour la création littéraire en France (...) et les libraires".
Twitter attaqué au pénal par l'UEJF
A lire dans Libération : "Les tweets antisémites attaqués au pénal". Le quotidien revient sur la plainte déposée mercredi par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF). De son côté, François Hollande a dénoncé dans un discours l'impunité des auteurs de messages racistes et antisémites sur le net.
La Semaine de l'industrie à la une dans le Centre
Deux quotidiens régionaux évoquent ce jeudi la Semaine de l'Industrie organiséé par le ministère du Redressement productif.
Le Populaire du Centre publie un dossier sur l'industrie aéronautique dans le Limousin. Selon le quotidien les acteurs régionaux, tant dans l'industrie que dans la recherche, vont bénéficier du contrat record annoncé par Airbus en début de semaine.
La Montagne revient sur l'importance de l'industrie dans le Puy-de-Dôme, où le secteur représente 31% des emplois.
Et aussi...
Plus d'un milliard de personnes utilisent chaque mois la plate-forme de vidéo en ligne YouTube, une croissance en forte hausse stimulée par l'utilisation des smartphones, a annoncé mercredi la firme détenue par le géant de l'internet Google. A lire dans le Financial Times.
Le directeur technique d'Adobe part diriger la division Technologies d'Apple. A lire sur Clubic.
Les salariés d'Autolib' sont-ils la cinquième roue du carrosse de Bolloré ? Le quotidien 20 Minutes a pu consulter un texte déposé par le président du groupe communiste de la Mairie de Paris demandant notamment de "s'assurer que les conditions de travail des 230 ambassadeurs [personnel chargé d'aider le public] se déroulent dans le respect du Code du travail". A lire sur le site de 20 Minutes.
Julien Bonnet
JUSTICE ?
La justice réexamine le double meurtre de Montigny-lès-Metz
Francis Heaulme lors de la reconstitution le 3 octobre 2006 à Montigny-les-Metz du double meurtre de Cyril Beining et Alexandre Beckrich (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)
Vingt-sept ans après les faits, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Metz décide ce jeudi du renvoi, ou non, du tueur en série Francis Heaulme devant une cour d'assises pour ces crimes.
Libération
La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Metz doit décider ce jeudi matin si elle renvoie le tueur en série Francis Heaulme, 54 ans, devant les Assises pour un double meurtre d’enfants jamais élucidé en 1986, pour lequel Patrick Dils avait été condamné à deux reprises avant d’être finalement innocenté.
Les magistrats doivent décider s’il existe des charges suffisantes contre Francis Heaulme, «le routard du crime», dont la présence à proximité des lieux au moment des meurtres à Montigny-lès-Metz (Moselle), a été avérée, mais qui a toujours nié être l’auteur de ce double meurtre.
En cas de décision de renvoi de Heaulme devant la juridiction criminelle, l’affaire pourrait alors s’engager vers un épilogue judiciaire, 27 ans après les faits. Le parquet a, pour la première fois, formulé des réquisitions en ce sens à l’automne. Mais les juges de la chambre de l’instruction pourraient aussi prononcer un non-lieu en faveur du tueur en série, tel que ce fut le cas en 2007, ou ordonner un troisième supplément d’information.
L’affaire du double meurtre Montigny-lès-Metz, l’une des plus médiatisées des trente dernières années, avait débuté le 28 septembre 1986, lorsque les corps de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, tous deux âgés de 8 ans, avaient été retrouvés, le crâne fracassé à coups de pierre.
Un apprenti cuisinier de 16 ans, Patrick Dils, avait été interpellé en avril 1987, puis condamné deux ans plus tard à la réclusion criminelle à perpétuité.
Niant être impliqué, il avait plusieurs fois reconnu être monté sur la butte le jour où les deux enfants avaient été tués. Il avait également admis avoir «retourné l’un des deux corps». Mais en 2006, il était revenu sur ses déclarations et avait nié être à Montigny le jour du crime.
Entre temps, de nouveaux témoignages ont affirmé l’avoir croisé à proximité de l’endroit où les corps des garçonnets ont été retrouvés. La gendarmerie a pour sa part estimé que le double meurtre portait sa «quasi-signature criminelle».
Les magistrats doivent décider s’il existe des charges suffisantes contre Francis Heaulme, «le routard du crime», dont la présence à proximité des lieux au moment des meurtres à Montigny-lès-Metz (Moselle), a été avérée, mais qui a toujours nié être l’auteur de ce double meurtre.
En cas de décision de renvoi de Heaulme devant la juridiction criminelle, l’affaire pourrait alors s’engager vers un épilogue judiciaire, 27 ans après les faits. Le parquet a, pour la première fois, formulé des réquisitions en ce sens à l’automne. Mais les juges de la chambre de l’instruction pourraient aussi prononcer un non-lieu en faveur du tueur en série, tel que ce fut le cas en 2007, ou ordonner un troisième supplément d’information.
L’affaire du double meurtre Montigny-lès-Metz, l’une des plus médiatisées des trente dernières années, avait débuté le 28 septembre 1986, lorsque les corps de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, tous deux âgés de 8 ans, avaient été retrouvés, le crâne fracassé à coups de pierre.
Un apprenti cuisinier de 16 ans, Patrick Dils, avait été interpellé en avril 1987, puis condamné deux ans plus tard à la réclusion criminelle à perpétuité.
A lire aussi le portrait de Patrick Dils, paru dans Libé en 2002
Mais, en 2001, il avait bénéficié d’une rarissime procédure de révision de son procès, après que la présence de Francis Heaulme, déjà condamné deux fois pour meurtre, a été établie à proximité lors des faits. Rejugé, Patrick Dils avait été condamné à 25 ans de réclusion criminelle, avant d’être acquitté en 2002, au terme d’un procès au cours duquel Francis Heaulme avait témoigné. Une nouvelle instruction, ouverte en 2003, avait conduit à la mise en examen de Francis Heaulme pour ce double meurtre.Niant être impliqué, il avait plusieurs fois reconnu être monté sur la butte le jour où les deux enfants avaient été tués. Il avait également admis avoir «retourné l’un des deux corps». Mais en 2006, il était revenu sur ses déclarations et avait nié être à Montigny le jour du crime.
Entre temps, de nouveaux témoignages ont affirmé l’avoir croisé à proximité de l’endroit où les corps des garçonnets ont été retrouvés. La gendarmerie a pour sa part estimé que le double meurtre portait sa «quasi-signature criminelle».
Tweets antisémites : l'Union des étudiants juifs attaque Twitter au pénal
Le Monde.fr
L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a annoncé mercredi 20 mars qu'elle attaquait au pénal Twitter et son président, Dick Costolo, pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française d'identifier les auteurs de tweets antisémites. L'association réclame quelque 38,5 millions d'euros qu'elle s'engage à reverser au Memorial de la Shoah, selon le texte de la citation directe à comparaître devant le tribunal correctionnel.
"Twitter joue la carte de l'indifférence en ne respectant pas la décision du 24 janvier" du tribunal de grande instance de Paris qui avait donné deux semaines au réseau social pour identifier les auteurs de tweets antisémites, a expliqué Jonathan Hayoun, le président de l'UEJF. "En protégeant l'anonymat des auteurs de ces tweets, ils se rendent complices et offrent un boulevard aux racistes et aux antisémites", selon le responsable.
"Nous avons eu des discussions en permanence avec l'UEJF. Comme le démontre l'action en justice d'aujourd'hui, ils sont malheureusement plus intéressés par les grandes envolées que par la façon de trouver la procédure internationale adéquate pour obtenir les informations demandées", a réagi Twitter. "Nous allons faire appel, et nous l'aurions fait plus tôt si l'UEJF n'avait pas délibérément mis autant de temps à traiter la décision" du TGI de Paris, a ajouté Twitter en référence à l'ordonnance rendue le 24 janvier.
"PARFAITE MAUVAISE FOI"
Lors d'une procédure en référé, comme dans le cas présent, les parties ont quinze jours pour faire appel à partir du moment où la décision leur a été notifiée. Selon Twitter, basé aux Etats-Unis, l'ordonnance du TGI de Paris leur a été notifiée "il y a quelques jours".
L'UEJF avait lancé son combat judiciaire après la diffusion en octobre 2012 de très nombreux tweets reprenant les mots-clés #unbonjuif et #unjuifmort.
Selon la citation directe, "c'est en toute connaissance de cause, et en application de sa politique commerciale affichée que la société Twitter Inc s'est refusée" à identifier les auteurs des tweets illégaux.
L'UEJF s'en prend également au refus de Twitter de mettre en place une plateforme permettant aux utilisateurs de signaler tout message illégal, comme peuvent le faire d'autres réseaux sociaux. Selon l'UEJF, c'est "de façon délibérée, avec une parfaite mauvaise foi et dans un but totalement étranger au respect affiché du droit américain" que Twitter n'a pas réagi aux demandes de la justice française.
SOCIAL
Grève : Lufthansa annule presque tous ses vols en Allemagne et en Europe
La première compagnie aérienne allemande Lufthansa a annulé ce jeudi, 670 vols dans tous ces aéroports. Ce mouvement de grève devrait s'arrêter en milieu de journée. | Johannes Eisele
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annulé, ce jeudi matin, 670 vols intérieurs et européens dans tous ses grands aéroports: Francfort, Munich, Berlin, Hambourg, Düsseldorf et Cologne. Les vols internationaux ont éte maintenus «dans la mesure du possible», précise la compagnie.
Le syndicat Verdi à l'origine du mouvement a appelé les 33 000 salariés de la compagnie à une grève d'avertissement sur fond de sécurité de l'emploi et de négociations salariales.
Le syndicat Verdi à l'origine du mouvement a appelé les 33 000 salariés de la compagnie à une grève d'avertissement sur fond de sécurité de l'emploi et de négociations salariales.
En principe, ce mouvement devrait s'arrêter en milieu de journée. Cependant, la compagnie s'est voulue prudente en estimant que des perturbations pourraient encore intervenir dans l'après-midi.
LeParisien.fr
DIVERS
Un rat à l'origine de la panne de courant à Fukushima ?
La centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi, le 6 mars. (Photo Issei Kato. AFP)
L'exploitant de la centrale nucléaire estime qu'un rongeur pourrait avoir causé un court-circuit puis la panne de courant survenue lundi.
Libération
Un rat pourrait avoir causé un court-circuit et entraîné la panne de distributeurs d’électricité qui a paralysé de lundi soir à mercredi matin une partie des systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima.
«Nous avons confirmé la présence d’un petit animal», a expliqué un porte-parole de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) en présentant une photo prise du dessus sur laquelle le cadavre du «petit animal» en question ressemble clairement à un rat d’une quinzaine de centimètres. Le rat, conducteur, aurait pu faire jonction entre deux connexions électriques et faire disjoncter les équipements.
Lundi, vers 19 heures locales, le courant s’était brutalement interrompu dans une partie des installations de Fukushima Daiichi, stoppant les dispositifs de refroidissement des piscines de désactivation des réacteurs 1, 3 et 4, et d’un bassin commun, dans lesquels sont immergés des milliers d’assemblages de combustible usé.
Les équipements en question se trouvent dans un camion garé au pied des bâtiments. En sortent des câbles destinés à l’alimentation des systèmes de refroidissement, selon les photos publiées par Tepco. La compagnie avait précisé que la panne provenait de plusieurs tableaux de distribution électrique.
Bien qu’ayant une fois de plus fortement été critiquée pour avoir mis trois heures à faire état publiquement de cette panne, la compagnie Tepco s’est montrée très rassurante, assurant notamment qu’il aurait fallu plusieurs jours avant que la température de la piscine n’atteigne un niveau susceptible d’inquiéter.
«Nous avons confirmé la présence d’un petit animal», a expliqué un porte-parole de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) en présentant une photo prise du dessus sur laquelle le cadavre du «petit animal» en question ressemble clairement à un rat d’une quinzaine de centimètres. Le rat, conducteur, aurait pu faire jonction entre deux connexions électriques et faire disjoncter les équipements.
Lundi, vers 19 heures locales, le courant s’était brutalement interrompu dans une partie des installations de Fukushima Daiichi, stoppant les dispositifs de refroidissement des piscines de désactivation des réacteurs 1, 3 et 4, et d’un bassin commun, dans lesquels sont immergés des milliers d’assemblages de combustible usé.
Les équipements en question se trouvent dans un camion garé au pied des bâtiments. En sortent des câbles destinés à l’alimentation des systèmes de refroidissement, selon les photos publiées par Tepco. La compagnie avait précisé que la panne provenait de plusieurs tableaux de distribution électrique.
A lire aussi Fukushima : irradiation à flot continu
Le rétablissement s’est fait progressivement, et a été achevé à la première heure du matin, mercredi. Cette panne, sans doute la plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit «d’arrêt à froid» mi-décembre 2011, a révélé la précarité des dispositifs actuellement en place dans ce complexe atomique mis en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.Bien qu’ayant une fois de plus fortement été critiquée pour avoir mis trois heures à faire état publiquement de cette panne, la compagnie Tepco s’est montrée très rassurante, assurant notamment qu’il aurait fallu plusieurs jours avant que la température de la piscine n’atteigne un niveau susceptible d’inquiéter.
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