La semaine de l'industrie au coeur de l'agenda du 18 au 24 mars
Par Julien Bonnet
L'ouverture de la la troisième édition de la semaine de l’industrie sera l'occasion de découvrir jusqu'au dimanche 24 mars la variété des activités et les différents métiers de l'industrie à travers de nombreux événements partout en France. A noter également, la tenue d'un CCE extraordinaire chez PSA lundi, les résultats d'Iliad mardi et ceux de Keolis vendredi. Enfin, de nombreux salons ouvriront leurs portes cette semaine, avec notamment Innorobo à Lyon ainsi que le SDN Summit et le salon du livre à Paris.
Lundi 18 marsEvénements - Ouverture de la troisième édition de la semaine de l’industrie organisée par le ministère du Redressement productif. L’occasion de découvrir la variété des activités et les différents métiers de l'industrie. Plus de 2 700 événements sont prévus partout en France jusqu'au dimanche 24 mars.
IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France) lance la première Journée Nationale de l’Ingénieur le 18 mars 2013 sous le haut patronage d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Une série de manifestations autour du thème de "l’ingénieur entrepreneur" se déclinera à Paris et dans 12 grandes villes de France. Elle sera couronnée par une réception chez le Premier ministre en fin de semaine
Automobile - Réunion extraordianire du CCE de PSA Peugeot-Citroën au sujet du plan de restructuration.
Syndicats - Ouverture du congrès de la CGT à Toulouse jusqu'au 22 mars.
Télécoms - Tables rondes au rendez-vous lemobile au Centre Pompidou jusqu'au mardi 19 mars.
Numérique - Du 18 au 24 mars, la Campagne "get online week" recouvre un ensemble d’actions de sensibilisation au numérique dans toute l’Europe.
Agroalimentaire - Santé - Conférence de presse de l'Anses "Programme de travail et priorités 2013". A cette occasion, Marc Mortureux, directeur général, fera le bilan de l’année 2012 - risques microbiologiques, santé des abeilles et nanomatériaux manufacturés - et présentera les thèmes sur lesquels l’Agence sera particulièrement mobilisée cette année.
Mardi 19 mars
Télécoms - Présentation des résultats d'Iliad (Free).
Transports - La commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, présidée par Jean-Paul Chanteguet (SRC, Indre), procèdera, le mardi 19 mars, à l’audition de Guillaume Pépy, dont la nomination en qualité de président du conseil d'administration de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) est envisagée.
Santé - Avec l'appui de l'UIMM et de la Fabrique de l'industrie, l'École de Paris du management consacre la deuxième séance du séminaire "Aventures industrielles" au laboratoire pharmaceutique HRA Pharmaceutique, dont le premier produit fut le Norlevo, “la pilule du lendemain”.
Robotique - Ouverture du salon Innorobo à Lyon. Jusqu'au 21 mars, cet événement rassemble des professionnels qualifiés et des décisionnaires provenant de plusieurs filières d'activités (privées ou publiques) mais aussi d'une multitude d'industries qui seront un jour impactées par la robotique de service. Arnaud Montebourg devrait à cette occasion annoncé un plan robot.
Evénements - A l'occasion de la 3ème édition de la Semaine de l'Industrie, Trains Expo SNCF fait rouler le train Industrie & Innovation, en partenatiat avec "L'Usine Nouvelle". De Paris à Valenciennes en passant par Marseille, Bordeaux, Le Havre... Vingt haltes pour faire découvrir l'excellence industrielle française.
Remise des prix du Concours Science Factor au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ce concours a été mis en place afin de promouvoir les sciences et technologies auprès des jeunes qui se désintéressent de ces filières pourtant créatrices d’emplois.
Exposition - Près de Grenoble, e2v, concepteur et fabricant de composants et systèmes électroniques hautes performances, et Corinne Chaussabel, sculpteur mosaïste, exposent du 19 au 21 Mars 2013 dans le cadre de la semaine de l’industrie. Un regard d'artiste sur les semi-conducteurs.
Mercredi 20 mars
Défense - Ouverture de la 13e édition du séminaire interarmées des grandes écoles militaire (SIGEM) jusquau 28 mars. Il se compose de conférences et de débats mais aussi de présentation de matériel militaire.
Santé - L'Académie nationale de Pharmacie organise une séance thématique sur le thème "Médicaments : Ruptures de stocks, ruptures d'approvisionnement".
Le colloque "L’ingénieur contre la dépendance" est organisé pour la première fois par le groupe MGEN et Ingénieurs et Scientifiques de France, avec Centrale Santé, l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées et le Service de Santé des Armées. Il se veut le point de départ d’une vaste réflexion des ingénieurs et scientifiques et des acteurs économiques pour créer une filière industrielle française au service des populations dépendantes.
Matériaux-chimie - Aranud Montebourg sera présent aux 150 ans du SNCP (syndicat national du caoutchouc et des polymères).
Jeudi 21 mars
Numérique - IT Meetings, salon professionnel des réseaux, télécoms, de la mobilité et du cloud, ouvre ses portes à Cannes.
Le SDN Summit, salon consacré à la virtualisation des réseaux, ouvre ses portes à Paris.
Automobile - Scania dévoile son nouveau véhicule dans son usine de production d'Angers.
Santé - Le BeautyFull Club organise un débat sur le thème : "L'optimisation de la Supply chain des produits cosmétiques en lancement". Avec la participation de quatre ingénieurs de Centrale Paris, option Génie industriel, qui, à l'issue d'une étude terrain, présenteront des pistes d'optimisation de la Supply chain, notamment aux interfaces fabricants de packaging et marques cosmétiques, et marques cosmétiques et distribution sélective.
Vendredi 22 mars
Transports - Keolis présente ses résultats 2012 ainsi que ses perspectives pour 2013.
Santé - Procès du groupe allemand TÜV, certificateur des prothèses PIP, à Toulon.
Culture - Ouverture du salon du livre à Paris du 22 au 25 mars.
POLITIQUE
ITALIE: Bersani marque deux points, Grillo encaisse mal
Il y a deux façons pour les élus du Mouvement 5 Étoiles (M5S) et les soutiens inconditionnels de Beppe Grillo d’analyser l'élection des présidents de la Chambre des députés et du Sénat, samedi 16 mars. Dans le premier cas, ils peuvent se réjouir d'avoir poussé le leader de la coalition de gauche, Pierluigi Bersani, à proposer deux noms absolument nouveaux dans la politique italienne : Laura Boldrini, ancienne porte-parole de l'UNHCR (Haut commissariat aux réfugiés) au Palais Montecitorio et Pietro Grasso, ancien procureur national anti-mafia, au Palais Madame. Dans le second, ils peuvent déjà se lamenter d'avoir vu leur unanimité à ne soutenir aucun candidat se fracasser sur le premier scrutin important de leur nouvelle carrière. Mais dans l'un et l'autre, ils peuvent reconnaître même à contre cœur que Bersani - sorti lessivé des élections où il a raté la victoire au Sénat - sait encore faire de la politique.
Alors qu'il avait laissé dire que ses candidats étaient respectivement Dario Franceschini (à la Chambre) et Anna Finochiaro (au Sénat), soient deux chevaux de retour collectionnant les mandats comme d'autres les timbres, il a sorti, samedi, de son chapeau deux personnalités élues pour la première fois le mois dernier et dont le parcours et l'engagement forcent l'admiration. Déjà, l'effet de surprise était de son côté. Pour les néo-parlementaires du M5S qui se réjouissaient à l'idée d'opposer un veto à un "professionnel de la politique", il était difficile de faire la fine bouche devant les candidatures d'une femme qui a passé sa vie à secourir les réfugiés dans les lieux les plus exposés de la planète (Somalie, Afghanistan, etc) et d'un homme qui contribua, entre autre, à la capture du chef mafieux Bernardo Provenzano en 2006. Bref, l'un et l'autre auraient pu être l'un de leurs héros.
Autant l'élection de Laura Boldrini fut une formalité, la gauche disposant de la majorité des sièges à la chambre autant celle de Pietro Grasso qui se présentait au quatrième tour de scrutin face au président du Sénat sortant Renato Schiffani (droite), deux fois placé sous enquête pour collusion mafieuse selon le quotidien Il Fatto Quotidianno, a été arraché de haute lutte et après moult cas de conscience. Les Grillini ont applaudi Laura Boldrini pour laquelle ils n'ont pas voté, fidèles à leur consigne. Mais ils se sont divisés sur le cas de Pietro Grasso qui avait besoin du vote de quelques uns d'entre eux pour l'emporter. Malgré une réunion tendue, où il se sont promis - à main levée mais loin des caméras - de voter "blanc" selon les consignes de Beppe Grillo, plusieurs "citoyens sénateurs" ont visiblement enfreint la consigne. Dans le secret de l'isoloir, ils ont donné leur bulletin de vote à l'ancien magistrat anti-mafia, apportant ainsi la preuve qu'ils ne sont pas totalement sous la coupe de leur mentor génois.
Cette dizaine de réfractaires suffit pour l'instant au bonheur de Pierluigi Bersani qui depuis la victoire manquée du 25 février veut apporter la preuve que les élus du M5S ne forment pas un bloc uniforme. Un peu comme on ferait passer un plat de tortellini sous le nez d'un mort de faim, il cherche depuis deux semaines à les appâter par des propositions ou des candidatures aptes à satisfaire leur sens de l'éthique. Les votes de samedi ne le placent pas encore en position de pouvoir former le futur gouvernement mais ils le réinstallent dans le jeu après que nombreux dans son parti ont parié sur l'échec de cette stratégie.
En revanche, pour Beppe Grillo, que sa condamnation pour homicide involontaire éloigne du Parlement en raison des règles qu'il à lui-même fixées à son mouvement, la partie se complique. Ses élus ne lui obéissent pas tous au doigt et à l’œil, il ne lui sera pas toujours facile de les cornaquer depuis la côte ligure. L'idéal aurait été pour lui que la droite et la gauche s'entendent sur un candidat commun pour mieux dénoncer leur collusion. "Il n'y a pas eu de transparence dans le vote au Sénat, a-t-il regretté sur sont blog. L'élu doit répondre de ses actes devant les citoyens par un vote nominatif. Si cela est vrai en général, cela l'est encore plus pour le M5S, qui fait de la transparence un de ses points cardinaux. C'est pour cela que je souhaite que nos élus déclare leur vote". Suit un petit rappel au règlement, lu et approuvé par ses parlementaires : "Les votes de notre Mouvement sont décidés à la majorité des élus. Si quelqu'un devait se soustraire à cette obligation, j'espère qu'il en tirera les conséquences". On attend...
Philippe Ridet
Le Parlement chypriote devait se réunir dimanche pour entamer le processus de ratification du plan de sauvetage "douloureux" négocié avec l'Union européenne, qui a exigé, en contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros, que tous les dépôts bancaires soient taxés.
Le président Nicos Anastasiades, rentré de Bruxelles samedi soir, a annoncé qu'il s'adresserait à la nation dimanche au sujet du plan conclu samedi à l'aube pour sauver le pays de la banqueroute, le premier dans l'Union européenne à mettre largement à contribution l'ensemble des déposants.
"La solution que nous avons choisie est douloureuse, mais c'était la seule qui nous permettait de continuer nos vies sans remous", a assuré samedi M. Anastasiades, soulignant le risque "d'effondrement" de tout le système bancaire de l'île.
Le président doit s'exprimer devant la Commission des Finances du Parlement à 09H00(07H00 GMT) puis devant l'ensemble des députés à 09H30 GMT.
Le parti de centre-droit Diko, qui s'était allié au Disy de M. Anastasiades et avait soutenu la candidature de ce conservateur lors de l'élection présidentielle de février, doit se pencher sur les détails de l'accord conclu avec l'Eurogroupe à 10H30 GMT, avant une assemblée plénière du Parlement à 14H00 GMT.
Le Parlement est engagé dans une course contre la montre pour valider cet accord avant que les banques ne rouvrent leurs portes mardi matin, lundi étant férié. De nombreux déposants mécontents ont en effet fait état de leur intention de retirer leurs fonds des banques.
Mais les débats risquent d'être houleux, le parti communiste Akel, qui dispose de 19 sièges sur 56 au Parlement, et les socialistes de l'Edek (5 sièges) ayant d'ores et déjà rejeté selon les médias chypriotes le plan de sauvetage, également critiqué au sein du Diko (8 sièges).
Chypre avait initialement demandé 17 milliards d'euros. Afin de réduire leur participation à ce prêt, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil.
Ces prélèvements, censés rapporter 5,8 milliards d'euros, seront appliqués à toutes les personnes résidant sur l'île.Les taxes sur le capital et les intérêts des dépôts seront entièrement compensées par la distribution d'actions, a précisé le ministre des Finances Michalis Sarris.
Bank of Cyprus, la première banque de Chypre, qui avait dû solliciter l'aide du gouvernement en raison de ses pertes liées à la crise grecque, a qualifié les décisions prises à Bruxelles de "douloureuses et surprenantes", estimant "parfaitement compréhensible que l'opinion publique soit inquiète".
Une centaine de personnes ont manifesté samedi soir devant le palais présidentiel, a constaté un photographe de l'AFP, et une autre manifestation était prévue devant le Parlement dimanche matin. Le candidat déçu aux élections présidentielles de février, George Lillikas, qui avait fait campagne contre le plan de sauvetage, a appelé à une mobilisation mardi.
Dans ses négociations avec l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement a également dû céder sur une autre ligne rouge et accepter la hausse de l'impôt sur les sociétés.
CHYPRE: Le parlement se penche sur le plan de sauvetage européen
Le Parlement chypriote devait se réunir dimanche pour entamer le processus de ratification du plan de sauvetage "douloureux" négocié avec l'Union européenne, qui a exigé, en contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros, que tous les dépôts bancaires soient taxés.
Le président Nicos Anastasiades, rentré de Bruxelles samedi soir, a annoncé qu'il s'adresserait à la nation dimanche au sujet du plan conclu samedi à l'aube pour sauver le pays de la banqueroute, le premier dans l'Union européenne à mettre largement à contribution l'ensemble des déposants.
"La solution que nous avons choisie est douloureuse, mais c'était la seule qui nous permettait de continuer nos vies sans remous", a assuré samedi M. Anastasiades, soulignant le risque "d'effondrement" de tout le système bancaire de l'île.
Le président doit s'exprimer devant la Commission des Finances du Parlement à 09H00(07H00 GMT) puis devant l'ensemble des députés à 09H30 GMT.
Le parti de centre-droit Diko, qui s'était allié au Disy de M. Anastasiades et avait soutenu la candidature de ce conservateur lors de l'élection présidentielle de février, doit se pencher sur les détails de l'accord conclu avec l'Eurogroupe à 10H30 GMT, avant une assemblée plénière du Parlement à 14H00 GMT.
Mais les débats risquent d'être houleux, le parti communiste Akel, qui dispose de 19 sièges sur 56 au Parlement, et les socialistes de l'Edek (5 sièges) ayant d'ores et déjà rejeté selon les médias chypriotes le plan de sauvetage, également critiqué au sein du Diko (8 sièges).
Chypre avait initialement demandé 17 milliards d'euros. Afin de réduire leur participation à ce prêt, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil.
Ces prélèvements, censés rapporter 5,8 milliards d'euros, seront appliqués à toutes les personnes résidant sur l'île.Les taxes sur le capital et les intérêts des dépôts seront entièrement compensées par la distribution d'actions, a précisé le ministre des Finances Michalis Sarris.
Bank of Cyprus, la première banque de Chypre, qui avait dû solliciter l'aide du gouvernement en raison de ses pertes liées à la crise grecque, a qualifié les décisions prises à Bruxelles de "douloureuses et surprenantes", estimant "parfaitement compréhensible que l'opinion publique soit inquiète".
Une centaine de personnes ont manifesté samedi soir devant le palais présidentiel, a constaté un photographe de l'AFP, et une autre manifestation était prévue devant le Parlement dimanche matin. Le candidat déçu aux élections présidentielles de février, George Lillikas, qui avait fait campagne contre le plan de sauvetage, a appelé à une mobilisation mardi.
Dans ses négociations avec l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement a également dû céder sur une autre ligne rouge et accepter la hausse de l'impôt sur les sociétés.
Syrie: les rebelles s'emparent de dépôts d'armes dans la province d'Alep
Les rebelles se sont emparés de plusieurs dépôts d'armes à Khan Toman, dans la province d'Alep, après plusieurs jours de violents combats. | Jm Lopez
Les rebelles se sont emparés de plusieurs dépôts d'armes à Khan Toman, dans la province d'Alep, après plusieurs jours de violents combats, a affirmé dimanche à l'AFP une source militaire syrienne.
"Les insurgés ont pris le contrôle de dépôts d'armes et de munitions à Khan Toman, dans le sud de la province d'Alep, à la suite de trois jours de violents combats", a déclaré cette source.
Elle a précisé que ces arsenaux contenaient "de petites quantités de caisses de munitions qui restaient après le transfert de la plus grande partie du stock ces quatre derniers mois".
Mais des militants ont indiqué que les rebelles s'étaient emparés de "très importantes quantités" et une vidéo postée sur internet montrait des combattants examinant des dizaines de caisses pleines d'armes et des munitions à l'intérieur d'un dépôt".
"C'est ce qui appartenait à Bachar al-Assad", déclare la personne qui filme alors que les combattants vont d'une caisse à l'autre en demandant au cameraman de les filmer. "Des roquettes, filme ces roquettes. Tiens ce sont des obus de 107 mm fabriquées en Iran. Ce sont les roquettes que Bachar utilisaient pour nous frapper", disent-ils. La vidéo précise que la prise de ces dépôts avait été l'oeuvre des "Martyrs de Syrie" et des des "brigades Hittin" de l'Armée syrienne libre (ASL), du nom de la grande victoire remportée par Saladin contre les Croisés en 1187.
La capture des dépôts d'armes a été confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme qui fait état dimanche "de violents combats" entre rebelles et forces du régime dans cette région.
Dans la province de Damas, les forces loyalistes ont bombardé Hajar al-Aswad (sud-ouest) et les combats se poursuivent à Barzé, un quartier nord de la capitale où les habitants fuient, selon l'OSDH
L'Observatoire fait également état de bombardements contre le village de Qoussair, dans le centre de la Syrie et les habitants des villages libanais frontaliers ont fait état d'explosions et de tirs d'armes automatiques.
Xi appelle à une "renaissance de la nation chinoise" et au renforcement de l'armée
Le Monde.fr avec AFP
Le président chinois Xi Jinping a appelé dimanche 17 mars à "une grande renaissance de la nation chinoise", dans son premier discours en tant que chef de l'Etat, devant les délégués de l'Assemblée nationale populaire (Parlement). Nous allons "continuer à nous battre pour la cause du socialisme aux couleurs de la Chine", a promis le plus haut dirigeant de la deuxième puissance mondiale, assurant que "pour réaliser le rêve chinois, il faut promouvoir l'esprit chinois. C'est-à-dire l'esprit national centré autour du patriotisme, de la réforme et de l'innovation".
"Tous les soldats et officiers de l'Armée populaire et de la police militaire chinoises doivent, guidés par le Parti, être capables de remporter des combats et avoir l'objectif d'une armée forte et disciplinée", a ajouté le numéro un du Parti communiste chinois (PCC). Alors que les relations entre Pékin et Tokyo sont très tendues en raison d'une dispute de souveraineté sur un archipel en mer de Chine orientale, l'armée est tenue d'"améliorer ses capacités à remplir ses missions, défendre résolument la souveraineté et la sécurité nationales, ainsi que les intérêts servant le développement du pays", a insisté M. Xi.
Xi Jinping, 59 ans, s'exprimait au jour de clôture de la convocation annuelle du Parlement, qui a permis de parachever une transition au pouvoir prévue depuis des années dans le pays le plus peuplé du monde. Durant cette session, il a été choisi pour présider la République populaire, tandis que le numéro deux du PCC, Li Keqiang, a été désigné chef du gouvernement. La nouvelle équipe devrait gouverner la Chine pour les dix ans à venir.
PÉKIN SE DÉFEND DE MENER DES CYBER-ATTAQUES AUX ETATS-UNIS
S'exprimant plus tard devant des journalistes, le premier ministre a reproché pour sa part à Washington de proférer des "accusations infondées" en mettant en cause Pékin dans les récentes attaques informatiques contre les Etats-Unis. "La Chine est elle-même une victime majeure (de ce type de méfaits). La Chine ne soutient pas les attaques informatiques. De fait, nous nous opposons à de tels agissements", a-t-il déclaré. "Nous devons nous garder d'accusations réciproques infondées".
Le nouveau chef du gouvernement chinois, qui répondait à un journaliste étranger, a dit "sentir une présomption de culpabilité" dans la question posée. Cette observation mise à part, il a répété mot pour mot la ligne classique de défense des autorités chinoises sur la question du piratage alors que mercredi, le président américain Barack Obama avait directement mis en garde mercredi Pékin contre le phénomène croissant des attaques informatiques visant les Etats-Unis, promettant des conversations "musclées" avec Pékin.
RÉDUIRE LA BUREAUCRATIE
Li Keqiang a par ailleurs fait savoir qu'"il va y avoir une baisse, et non une hausse, du nombre de personnes dont le salaire est pris en charge par le gouvernement", de même qu'en ce qui concerne "les sommes dépensées pour le logement des officiels, les déplacements à l'étranger des officiels et l'achat des véhicules officiels".
Il y a une semaine, la Chine avait annoncé une restructuration de ses grandes administrations, afin d'en améliorer l'efficacité et l'image, parfois ternie par des scandales. L'annonce la plus spectaculaire avait été le démantèlement du ministère des chemins de fer, dont la réputation était durement entamée. La lutte contre les pots-de-vin et les abus est mentionnée chaque année comme une priorité du gouvernement chinois, mais elle revêt aujourd'hui une importance particulière en raison de l'accession au pouvoir d'une nouvelle équipe rajeunie.
Le nouveau président chinois Xi Jinping a affirmé qu'il était vital pour le Parti communiste d'éliminer la corruption en son sein, et que la répression frapperait "les mouches et les tigres", c'est-à-dire aussi bien les petits cadres que les dirigeants. De tels engagements sont régulièrement proclamés au sommet du régime et restent le plus souvent des voeux pieux, alimentant un vif ressentiment dans la population qui critique volontiers les privilèges exorbitants dont jouissent les élites.
UNE RÉFORME DE LA RÉÉDUCATION PAR LE TRAVAIL À L'ÉTUDE
Le nouveau chef du gouvernement chinois a en outre annoncé une réforme du système très critiqué de rééducation par le travail. "Les départements concernés s'empressent d'élaborer un projet de réforme, qui pourrait être prêt avant la fin de l'année", a indiqué Li Keqiang, sans donner davantage de détails.
Le système des camps de rééducation par le travail, fondé sous Mao Tsé-toung en 1957, est aujourd'hui vivement dénoncé en Chine, jusque dans la presse officielle, tant il permet d'abus. Basé sur simple décision de police, sans juge, il donne notamment la liberté aux potentats locaux de faire enfermer —jusqu'à quatre ans maximum— les gêneurs, opposants ou autres "pétitionnaires" qui discutent leur autorité. Selon un rapport de l'ONU datant de 2009, quelque 190 000 Chinois étaient détenus sous ce régime, soit trois plus que le chiffre officiel de 60 000.
INSURRECTION
Un cardinal sud-africain affirme que la pédophilie n'est pas un crime
A peine élu, le pape François va devoir, comme son prédécesseur Benoît XVI, ouvrir à nouveau le dossier de la pédophilie des prêtres qui continue à ébranler l'Eglise catholique. Ce week-end c'est un cardinal sud-africain qui fait scandale en expliquant que la pédophilie n'est pas un "état criminel" mais une maladie.
Le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier © Reuters - Max Rossi
A peine sorti du conclave, le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier, explique sur les ondes de la BBC Radio 5 qu'il a connu au moins deux prêtres pédophiles qui avaient été eux-mêmes victimes de violences sexuelles dans leur enfance : "Si je me fonde sur ma propre expérience, la pédophilie est en fait une maladie. Ce n'est pas un état criminel, c'est une maladie. Ne me dites pas que ces gens ont, du point de vue criminel, la même responsabilité que quelqu'un qui décide d'agir ainsi. Je ne pense pas que l'on puisse réellement dire que cette personne
mérite d'être punie. Elle a elle-même été abîmée."
mérite d'être punie. Elle a elle-même été abîmée."
A la veille du conclave, le cardinal de Los Angeles avait accepté de verser dix millions de dollars à quatre victimes d'un prêtre pédophile aux Etats-Unis. Il était lui-même accusé de l'avoir protégé.
ECONOMIE
MONTEBOURG AFFIRME AVOIR SAUVER 60 000 EMPLOIS
"Depuis mon arrivée, nous avons sauvé 59.961 emplois sur 70.909 postes menacés", déclare-t-il en dressant un bilan d'étape de son action depuis son arrivée à Bercy.
"Nous rebâtissons, comme à l'époque des grands plans pompidoliens. On renforce tous nos points forts et on unifie les forces par filières autour de projets d'avenir", résume M. Montebourg, en qualifiant sa politique de "colbertisme participatif".
Il rappelle que le gouvernement a mobilisé "20 milliards d'euros en faveur des entreprises pour qu'elles investissent et recrutent". "Il ne faudrait pas que la hausse de l'euro efface tout cela. Sinon, nous aurons fait cet effort pour rien", prévient-il.
"Lorsque l'euro prend 10 centimes face au dollar, cela se traduit pour EADS par une perte de 1 milliard de profitabilité", fait-il valoir à titre d'exemple.
Plus généralement, le ministre réaffirme au JDD sa conviction qu'à ses "niveaux actuels, la monnaie unique ne correspond pas aux fondamentaux économiques de la plupart des pays européens".
Dans ce contexte macroéconomique dégradé, il dit préférer "une Europe +croissance+, pas une Europe +maison de redressement+" et émet le souhait que "soient entendues les objurgations du FMI et des prix Nobel d'économie contre les excès de dogmatisme de l'UE qui conduisent à la récession partout en Europe".
Airbus : un 'accord industriel majeur' attendu ce lundi
François Hollande reçoit le PDG d'Airbus Fabrice Brégier ce lundi en fin de matinée 'à l'occasion d'un accord industriel majeur', signé dans le cadre du lancement de la semaine de l'Industrie. Une annonce qui intervient trois jours après la commande géante de Turkish Air.
Le site Airbus d'assemblage de Colomiers - AFP
La 'Semaine de l'Industrie', qui démarre ce lundi, pour la troisième année consécutive devrait être marquée par 'un accord industriel majeur' pour Airbus. C'est par ces mots et sans plus de précision que l'Elysée levait dans la soirée de dimanche le voile sur cette annonce. Mais ni la présidence de la République, ni les représentants d'Airbus ne souhaitaient à l'heure actuelle en dire plus.
Une méga-commande signée vendredi
Cet accord, pour peu qu'il recouvre une nouvelle commande d'appareils marquera une période des plus fastes pour Airbus qui a remporté vendredi une méga-commande de la compagnie Turkish Airlines , d'une valeur estimée à 9,3 milliards de dollars et qui pourrait dépasser 15,5 milliards de dollars (environ 11,8 milliards d'euros) en cas d'exercice d'options.
Airbus qui disposait en début d'année d'un carnet de commandes lui assurant huit ans d'activité, peut donc continuer à voir l'avenir en rose. Et continuer à se développer et à embaucher. En janvier, Airbus est l'une rares entreprises qui recrutent de manière importante en France en cette période d'envolée du chômage.
En janvier, Fabrice Brégier avait indiqué que le constructeur d'avions allait embaucher au niveau mondial 3.000 personnes en 2013. C'est un peu moins que par le passé mais, celà devrait permettre à l'effectif net de l'avionneur de continuer de progresser. En tenant compte des départs en retraite et autres départs naturels, les effectifs nets d'Airbus devraient ainsi compter environ 1.800 salariés supplémentaires cette année. .
JUSTICE
Mediator : trop de dossiers d'indemnisation refusés, selon Irène Frachon
Le Monde.fr avec AFP
La pneumologue Irène Frachon, à l'origine de l'affaire du Mediator, s'alarme du taux de rejet des dossiers d'indemnisation des malades examinées par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam). "Nous avons confronté (leurs) résultats à ceux de récentes études épidémiologiques ciblées sur l'effet du Mediator. Cela ne colle pas", assène-t-elle dans une interview publiée dimanche par le quotidien Le Télégramme.
L'observation vaut notamment pour les atteintes les moins "graves", celles pour lesquelles manquent des preuves physiques flagrantes. "Pour l'Oniam, sur les dossiers que nous avons pu étudier (82), le lien entre la prise de Mediator et les troubles constatés est reconnu dans moins de la moitié des cas, quand les études mettent en avant une probabilité de causalité supérieure à 90 % !", affirme la pneumologue. "Cela va paraître invraisemblable, dit-elle, mais c'est tout simplement un problème de formation des experts, pas sensibilisés à l'épidémiologie".
"Il se trouve aussi, souligne-t-elle, que la plupart de ces experts sont cardiologues. Ce sont les mêmes qui n'ont pas vu la dangerosité du Mediator pendant trente ans. Ce problème d'expertise n'est pas seulement celui de l'Oniam. Il vise l'ensemble des procédures civiles et pénales. Pour le Mediator, des centaines sont concernées !"
DE NOUVEAUX ÉLÉMENTS METTANT EN CAUSE SERVIER
Le Dr Frachon, ainsi que deux de ses collègues, doivent publier en avril, dans la revue La Presse Médicale, de nouveaux éléments mettant en cause les laboratoires Servier. "Cette étude, déclare-t-elle, qui fait la synthèse des connaissances sur le Mediator et qui calcule enfin avec précision le risque qui lui est attribuable", devrait permettre de sauver "des centaines de dossiers" et aux experts "d'examiner beaucoup plus rapidement" ceux qui leur sont soumis.
Le Collège indépendant qui travaille avec l'Oniam avait reçu fin janvier 7 734 demandes d'indemnisations dans l'affaire du Mediator et avait rendu 836 avis au total, dont 64 positifs.
Une lettre évoquant sa volonté de mettre fin à ses jours a été retrouvée chez lui, a-t-on précisé de sources proches du dossier. « Le corps d’Olivier Metzner a été retrouvé », a indiqué sans plus de précision la gendarmerie. Son décès a été confirmé par l’entourage de l’avocat.
Âgé de 63 ans, Me Metzner était une des très grandes voix du barreau de Paris, présent dans la plupart des grands dossiers pénaux de ces dernières années. Il a notamment défendu Yvan Colonna, Jérôme Kerviel, Bertrand Cantat ou encore l’ex-dictateur panaméen Manuel Noriega.
Il fut le conseil de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, de l’homme d’affaires Loïk Le Floch-Prigent dans le dossier Elf, de l’ancien patron de Vivendi Jean-Marie Messier ou encore de Jacques Crozemarie dans le scandale de l’Arc (Association de recherche contre le cancer).
Il représentait dans la saga Bettencourt la fille de l’héritière de L’Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers. Dans le dossier des biens mal acquis, Me Metzner était l’avocat de la Guinée Equatoriale.
Plusieurs grandes entreprises avaient choisi de s’attacher ses services : il était l’avocat historique de Bouygues, représentait l’organisme de certification maritime Rina dans le dossier de l’Erika, ainsi que la compagnie Continental pour le crash du Concorde.
Il y a un mois, il avait plaidé devant le tribunal correctionnel de Paris, assurant la défense du groupe pétrolier suisse Vitol, prévenu au procès des détournements du programme de l’ONU en Irak « pétrole contre nourriture ».
Il était parfois pris de quintes de toux qui n’étonnaient ni ses confrères ni les journalistes, lesquels le connaissaient depuis des années comme un grand amateur de cigares, qu’il fumait aux suspensions d’audience, en haut de l’escalier monumental du palais de justice. Fatigué, peut-être, il avait toutefois son habituel regard malicieux au-dessus de ses demi-lunes.
Issu d’un milieu modeste, cet homme né dans l’Orne était inscrit au barreau de Paris depuis 1975 et avait commencé sa carrière en défendant des truands.
Me Metzner avait acquis en 2010 l’île de Boëdic dans le golfe du Morbihan, « un endroit magnifique, remarquable », disait-il. Fin 2012, il l’avait mise en vente. « J’ai un autre projet qui m’intéresse plus, je suis un homme de projets », confiait-il.
Le corps du ténor du barreau Olivier Metzner retrouvé près de son île en Bretagne
AFP
Le corps du grand avocat pénaliste Me Olivier Metzner a été retrouvé dimanche vers 10 heures flottant au large de son île privée dans le golfe du Morbihan.
Âgé de 63 ans, Me Metzner était une des très grandes voix du barreau de Paris, présent dans la plupart des grands dossiers pénaux de ces dernières années. Il a notamment défendu Yvan Colonna, Jérôme Kerviel, Bertrand Cantat ou encore l’ex-dictateur panaméen Manuel Noriega.
Il fut le conseil de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, de l’homme d’affaires Loïk Le Floch-Prigent dans le dossier Elf, de l’ancien patron de Vivendi Jean-Marie Messier ou encore de Jacques Crozemarie dans le scandale de l’Arc (Association de recherche contre le cancer).
Il représentait dans la saga Bettencourt la fille de l’héritière de L’Oréal, Françoise Bettencourt-Meyers. Dans le dossier des biens mal acquis, Me Metzner était l’avocat de la Guinée Equatoriale.
Plusieurs grandes entreprises avaient choisi de s’attacher ses services : il était l’avocat historique de Bouygues, représentait l’organisme de certification maritime Rina dans le dossier de l’Erika, ainsi que la compagnie Continental pour le crash du Concorde.
Il y a un mois, il avait plaidé devant le tribunal correctionnel de Paris, assurant la défense du groupe pétrolier suisse Vitol, prévenu au procès des détournements du programme de l’ONU en Irak « pétrole contre nourriture ».
Il était parfois pris de quintes de toux qui n’étonnaient ni ses confrères ni les journalistes, lesquels le connaissaient depuis des années comme un grand amateur de cigares, qu’il fumait aux suspensions d’audience, en haut de l’escalier monumental du palais de justice. Fatigué, peut-être, il avait toutefois son habituel regard malicieux au-dessus de ses demi-lunes.
Issu d’un milieu modeste, cet homme né dans l’Orne était inscrit au barreau de Paris depuis 1975 et avait commencé sa carrière en défendant des truands.
Me Metzner avait acquis en 2010 l’île de Boëdic dans le golfe du Morbihan, « un endroit magnifique, remarquable », disait-il. Fin 2012, il l’avait mise en vente. « J’ai un autre projet qui m’intéresse plus, je suis un homme de projets », confiait-il.
SOCIAL
Allocations familiales: 66% des Français favorables à une condition de ressources
Les deux tiers des Français (66%) se disent favorables à l'idée de réduire ou de supprimer les allocations familiales au-delà d'un certain niveau de revenu, dans un sondage Ifop pour le Journal du dimanche.
photo : Jeff Pachoud, AFP
Les sympathisants du PS sont les plus nombreux à valider cette idée (76%), devant ceux de l'UMP (71%), du Front de gauche (66%) et du FN (56%).
L'Ifop rappelle qu'en février, ils étaient 71% à approuver cette idée d'un plafond de ressources .
Les allocations familiales sont actuellement versées à tous les foyers à partir de deux enfants sans condition.
Le gouvernement doit annoncer prochainement des économies pour la branche famille pour la faire revenir à l'équilibre en 2016. Le besoin de financement serait alors de 2,2 milliards d'euros.
Ce sondage a été réalisé les 14 et 15 mars par téléphone auprès d'un échantillon de 1.005 personnes (méthode des quotas).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire