POLITIQUE
Mali : le gouvernement se veut rassurant sur le sort des otages
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré lundi soir qu' « au moment où nous parlons, tout laisse à penser » que les otages français retenus au Sahel « sont en vie ».
AFP
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré lundi soir qu' « au moment où nous parlons, tout laisse à penser » que les otages français retenus au Sahel « sont en vie ». Il a ajouté que le gouvernement était « actif » pour libérer les sept Français, un collaborateur de GDF Suez et sa famille, dont quatre enfants, enlevés par Boko Haram dans le nord du Cameroun. Affirmant « comprendre la douleur » des proches des otages, M. Le Drian s'est refusé à donner le moindre renseignement. « Nous sommes actifs », a-t-il simplement dit, lors de l'émission « Mots croisés », ajoutant: « mais je ne vais pas dire comment nous allons faire ».
Le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud a reconnu, pour sa part, que l'armée française ne savait pas où ils se trouvaient. « Il est possible qu'ils aient été déplacés, pas forcément vers un autre pays », a dit le chef d'état-major des armées françaises.
La famille, dont les enfants sont âgés de 5 à 12 ans, a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun. Fin février, le groupe islamiste Boko Haram a diffusé sur Youtube une vidéo montrant cette famille, en exigeant la libération de jihadistes détenus au Nigeria et au Cameroun contre celle des otages. Dans un communiqué, les familles de quatre Français enlevés au Niger en 2010 ont estimé que leurs proches ne seraient pas sauvés par les opérations militaires et ont appelé le gouvernement français à « négocier » avec Aqmi.
SOURCE AFP
Les incertitudes demeurent sur la mort d'Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar
Le président tchadien Idriss Deby a réaffirmé lundi que les deux chefs islamistes Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués dans des combats dans le nord du Mali, assurant que les corps n'avaient pas été exposés par respect « des principes de l'islam », dans un discours retransmis à la télévision tchadienne. Mais le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a de son côté assuré lundi soir ne pas avoir de « preuve de la mort » des chefs islamistes, Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. « Je n'ai pas de preuve de la mort » de ces deux hommes, a déclaré le ministre français à la télévision française. « Je ne vous dirai pas que l'un et l'autre sont morts car je ne le sais pas », a insisté M. Le Drian.
Lundi soir, la station Radio France Internationale (RFI) a publié sur son site Internet une photo présentée comme celle du cadavre du chef islamiste Mokhtar Belmokhtar. Selon RFI, c'est cette photo qui a déterminé les autorités tchadiennes à annoncer la mort au combat du chef islamiste qui a mené une prise d'otages massive et sanguinaire en janvier sur un site gazier du sud de l'Algérie, In Amenas. Les morts d'Abou Zeïd et de Belmokhtar dit « Le Borgne », tous deux Algériens, avaient déjà été annoncées par le Tchad en fin de semaine dernière. Mais ni Bamako ni Alger ne les ont confirmées.
Le décès d'Abou Zeïd, un des chefs au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), semblait cependant se confirmer lundi tandis que celui de Belmokhtar restait incertain. Dans un discours retransmis en partie au journal du soir, le président Deby a réaffirmé: « Deux des chefs terroristes -Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar -qui écument le Nord Mali ont trouvé la mort lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars (...) au Nord Mali, entre les forces armées tchadiennes et les islamistes ». « C'est par respect des principes de l'islam que les dépouilles de ces deux terroristes n'ont pu être exposées. C'est sur cette base que je peux répondre au ministre français de la Défense (Jean-Yves Le Drian, ndlr) qui souhaiterait avoir des preuves », a poursuivi le président tchadien, selon la traduction de la télévision, puisqu'il s'exprimait en arabe.
Sous couvert d'anonymat, un jihadiste d'Aqmi avait auparavant déclaré lundi qu'Abou Zeïd était mort mais il avait démenti le décès de Mokhtar Belmokhtar, selon l'agence mauritanienne d'informations en ligne Sahara Médias (privée). Abou Zeïd a été tué « par un bombardement aérien français dans les montagnes » des Ifoghas (nord-est du Mali) « et non par les Tchadiens » qui étaient « à plus de 80 kilomètres » lors du bombardement, a affirmé ce jihadiste qui a l'habitude d'écrire pour des sites jihadistes, selon Sahara Médias. Il a en revanche assuré que Mokhtar Belmokhtar « était bien vivant », « pour la simple raison qu'il se trouve dans la région de Gao (dans le nord du Mali, mais plus au sud du massif des Ifoghas) où il mène les combats contre l'ennemi ». Selon lui, Belmokhtar va publier « une déclaration dans un proche avenir pour démentir les allégations mensongères du président tchadien renégat ».
Mali. Une quinzaine de « terroristes » tués dans la nuit
Les forces françaises ont mené dans la nuit de lundi à mardi de nouvelles opérations contre les djihadistes dans le massif des Ifoghas, dans le Nord du Mali. Ces opérations se sont soldées par la mort d’une quinzaine de djihadistes.
« Cette nuit, il y a eu des opérations menées par nos forces contre une partie des groupes terroristes qui sont dans cette région, toujours la même région, la vallée de l’Ametettaï, qui est un ensemble où il y a vraiment une concentration », a expliqué le ministre français, Jean-Yves Le Drian.
Les forces françaises et tchadiennes ont pris en tenaille le massif des Ifoghas, grand comme le Massif central français, et cette vallée de l’Ametettaï, où elles conduisent depuis deux semaines une opération de nettoyage.
Jean-Yves Le Drian a précisé qu’environ 800 soldats français et autant de Tchadiens étaient engagés dans cette opération.
« Ce n’est pas fini, parce qu’après la vallée de l’Ametettaï il y a d’autres vallées », a-t-il ajouté. « Vue la violence des combats qui se déroulent là depuis 15 jours, on voit bien qu’il y a là un sanctuaire ».
Mali: le président tchadien réaffirme que Zeïd et Belmokhtar ont été tués
Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar, issus des groupes islamistes qui ont terrorisé l'Algérie dans les années 1990, ont été ensuite les maîtres d'oeuvre d'Aqmi au Mali, où ils se sont implantés, au Niger et en Mauritanie. Ils y ont commis de nombreux enlèvements et exécutions d'Occidentaux, attentats ou tentatives d'attentats, et s'y sont livrés à divers trafics, dont celui de la drogue.
Mais le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a de son côté assuré lundi soir ne pas avoir de "preuve de la mort" des chefs islamistes, Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar.
"Je n'ai pas de preuve de la mort" de ces deux hommes, a déclaré le ministre français à la télévision française.
"Je ne vous dirai pas que l'un et l'autre sont morts car je ne le sais pas", a insisté M. Le Drian.
Lundi soir, la station Radio France Internationale (RFI) a publié sur son site Internet une photo présentée comme celle du cadavre du chef islamiste Mokhtar Belmokhtar.
Selon RFI, c'est cette photo qui a déterminé les autorités tchadiennes à annoncer la mort au combat du chef islamiste qui a mené une prise d'otages massive et sanguinaire en janvier sur un site gazier du sud de l'Algérie, In Amenas.
Le décès d'Abou Zeïd, un des chefs au Mali d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), semblait cependant se confirmer lundi tandis que celui de Belmokhtar restait incertain.
Dans un discours retransmis en partie au journal du soir, le président Deby a réaffirmé: "Deux des chefs terroristes - Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar - qui écument le Nord Mali ont trouvé la mort lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars (...) au Nord Mali, entre les forces armées tchadiennes et les islamistes".
"C'est par respect des principes de l'islam que les dépouilles de ces deux terroristes n'ont pu être exposées. C'est sur cette base que je peux répondre au ministre français de la Défense (Jean-Yves Le Drian, ndlr) qui souhaiterait avoir des preuves", a poursuivi le président tchadien, selon la traduction de la télévision, puisqu'il s'exprimait en arabe.
Sous couvert d'anonymat, un jihadiste d'Aqmi avait auparavant déclaré lundi qu'Abou Zeïd était mort mais il avait démenti le décès de Mokhtar Belmokhtar, selon l'agence mauritanienne d'informations en ligne Sahara Médias (privée).
Abou Zeïd a été tué "par un bombardement aérien français dans les montagnes" des Ifoghas (nord-est du Mali) "et non par les Tchadiens" qui étaient "à plus de 80 kilomètres" lors du bombardement, a affirmé ce jihadiste qui a l'habitude d'écrire pour des sites jihadistes, selon Sahara Médias.
Selon lui, Belmokhtar va publier "une déclaration dans un proche avenir pour démentir les allégations mensongères du président tchadien renégat".
Le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a refusé de confirmer ou d'infirmer la mort des deux islamistes, estimant que c'était à la France et au Mali de le faire.
Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar, issus des groupes islamistes qui ont terrorisé l'Algérie dans les années 1990, ont été ensuite les maîtres d'oeuvre d'Aqmi au Mali, où ils se sont implantés, au Niger et en Mauritanie. Ils y ont commis de nombreux enlèvements et exécutions d'Occidentaux, attentats ou tentatives d'attentats, et s'y sont livrés à divers trafics, dont celui de la drogue.
"Casser les reins d'Aqmi"
Belmokhtar a quitté Aqmi fin 2012, pour créer son propre groupe, "Les signataires par le sang", dont la première action d'envergure a été une prise d'otages massive et sanguinaire en janvier sur un site gazier du sud de l'Algérie, In Aménas.
Lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a effectué une visite de quelques heures à Bamako, la première d'un haut responsable occidental au Mali depuis celle, le 2 février, du président français François Hollande.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a pour sa part annoncé lundi que son pays était désormais prêt à intervenir militairement au Mali dans le cadre du déploiement d'une force de l'ONU dans ce pays.
Concernant les sept otages français détenus par des groupes islamistes que l'on pensait être dans le massif des Ifoghas, le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud a reconnu que l'armée française ne savait pas où ils se trouvaient. "Il est possible qu'ils aient été déplacés, pas forcément vers un autre pays", a dit le chef d'état-major des armées françaises.
Dans un communiqué, les familles de quatre Français enlevés au Niger en 2010 ont estimé que leurs proches ne seraient pas sauvés par les opérations militaires et ont appelé le gouvernement français à "négocier" avec Aqmi.
Le ministre français, M. Le Drian, a de son côté affirmé lundi soir qu'"au moment où nous parlons, tout laisse à penser" que les otages français retenus au Sahel "sont en vie".
Par ailleurs, l'Unesco a annoncé lundi à New York qu'elle était prête à envoyer une mission d'experts au Mali pour évaluer les dégâts causés au patrimoine dans le nord du pays dès que la sécurité le permettra. Toutefois, le plan d'action de l'Unesco pour réhabiliter le patrimoine culturel du nord du Mali, évalué à 11 millions de dollars, n'est pas encore totalement financé, a déclaré la directrice générale de l'organisation Irina Bokova.
Le président du Venezuela Hugo Chavez victime d'une nouvelle et grave infection respiratoire
La dernière photo du président du Venezuela, Hugo Chavez, lors de son hospitalisation à Cuba, ici entouré de ses filles dans un hôpital cubain Photo : Présidence du Venezuela
Les problèmes respiratoires du président du Venezuela Hugo Chavez se sont aggravés. Le chef d'État souffre d'une nouvelle et sévère infection pulmonaire, a déclaré lundi le gouvernement de Caracas.
Dans un bref communiqué lu par le ministre de l'Information Ernesto Villegas, le gouvernement a ajouté que l'état de santé du président socialiste restait « délicat ».
« A ce jour, il y a une aggravation de la fonction respiratoire en relation avec son état d'immuno-dépression, propre à son état clinique », a déclaré M. Villegas en lisant un communiqué diffusé dans tous les médias du pays depuis l'hôpital militaire de Caracas où le président vénézuélien est soigné.
Hugo Chavez, 58 ans, avait d'abord révélé, en juin 2011, être atteint d'un cancer non spécifié dans la région pelvienne et s'être soumis à des traitements de radiation et de chimiothérapie
Il est rentré le mois dernier au Venezuela, après avoir été opéré d'un cancer pour la quatrième fois le 11 décembre dans la capitale cubaine, La Havane.
Hugo Chavez subit « une chimiothérapie très puissante, entre autres traitements complémentaires, et l'évolution de son état clinique continue d'être très délicate. Le commandant-président continue de s'accrocher au Christ et à la vie, conscient des difficultés qu'il affronte, et appliquant strictement le programme élaboré par son équipe médicale », a ajouté le ministre de la Communication, Ernesto Villegas.
Selon le gouvernement, le président ne peut guère parler car il respire par un tube dans la trachée, mais il continue de donner des instructions à ses ministres par écrit.
Largement réélu en octobre, après d'être déclaré lui-même guéri, Hugo Chavez n'a pas pu prêter serment le 10 janvier dernier comme le prévoyait la Constitution. Mais le Tribunal suprême a validé le report de la cérémonie d'investiture en soulignant que Chavez était déjà président élu et qu'il n'y avait pas interruption de la continuité du pouvoir.
Si le président Chavez devait démissionner ou mourir, des élections devraient être organisées dans les trente jours pour élire un successeur, selon la constitution.
ECONOMIE
Cette nuit en Asie : le Premier ministre chinois plaide pour une croissance plus sociale
La Corée du Sud grimpe au palmarès des géants du commerce mondial, bras de fer tendu entre Microsoft et Séoul, un premier milliardaire au Vietnam... l'actualité asiatique avec nos correspondants à Tokyo et à Pékin.
Le Premier ministre chinois plaide pour une croissance plus sociale
Wen Jiabao - AFP
Dans son dernier grand discours à la nation, Wen Jiabao, le premier ministre sortant chinois, a, une énième fois, tenté, ce matin, de convaincre les cadres du Parti communiste de renoncer à la croissance à "tout prix" pour se concentrer sur le bien être des populations n'ayant pas profité des 30 années de développement économique du pays. Mais, une fois encore, le responsable, qui tient un discours social similaire depuis près de dix ans, a peiné à définir les réformes clés qui permettraient à la Chine d'adopter un modèle de développement plus équitable et plus durable. "L'amélioration de la qualité de vie des gens doit être l'objectif de l'ensemble du travail gouvernemental", a martelé de le dirigeant qui sera prochainement remplacé par Li Keqiang. "Les conflits sociaux ont manifestement augmenté", a-t-il encore reconnu dans une longue intervention plutôt franche au cours de laquelle il a mis en garde contre la rapide poussée des inégalités dans le pays, notamment entre les habitants des campagnes et les résidents des villes. Pour lutter contre ces tensions, il a plaide pour une accélération de la reforme du système du « hukou », qui limite très fortement les possibilités de mobilité de la population, un sujet très sensible. Conscient aussi du ressentiment grandissant d'une large partie des habitants les plus pauvres à l'encontre des abus des cadres du pouvoir, il a aussi assuré que l'Etat allait accroître "sa lutte contre la corruption et pour l'intégrité des fonctionnaires ». Evoquant les méfaits de la pollution qui alimente actuellement le mécontentement des populations des grandes villes du pays, il a encore promis l'adoption d'un développement vert, à bas carbone ». Mais, là encore, aucune mesure précise n'a été évoquée. Travaillant sur un objectif de croissance de 7,5% en 2013, Wen Jiabao a indiqué que les dépenses de l'Etat allaient augmenter de près de 10% cette année et qu'elles seraient, en partie, financé par une hausse de 50% du déficit budgétaire. Il ne devrait toutefois atteindre que 2% du PIB sur l'année. En pleine poussée des tensions territoriales avec le Japon et plusieurs nations d'Asie du Sud-Est, l'armée va profiter d'une nouvelle solide hausse de ses ressources. Sur un an, son budget va officiellement progresser de 10,7% pour atteindre 740,6 milliards de yuans (91,3 milliards d'euros).
La Corée du Sud grimpe au palmarès des géants du commerce mondial
Sur l'ensemble de 2012, les entreprises sud-coréennes ont permis à leur pays de doubler l'Italie pour s'imposer pour la première fois comme la huitième plus grande puissance commerciale de la planète. Citant les statistiques de l'OMC, le gouvernement a indiqué que les importations et exportations de la Corée du Sud avaient, au total, représenté 1,070 milliards de dollars en 2012. Le volume des échanges commerciaux réalisés par l'Italie a baissé à un rythme de 8,7% en glissement annuel pour n'atteindre plus que 987 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année. Les Etats-Unis ont continué d'être le plus grand pays commercial avec une croissance de son volume commercial de 3,6% en glissement annuel à un peu plus de 3.880 milliards de dollars. La Chine a été deuxième avec une progression de ses importations et exportations de 6,2% par rapport à l'année précédente à 3.860 milliards de dollars. Elle est suivie par l'Allemagne, le Japon, les Pays-Bas, la France et le Royaume-Uni.
Bras de fer tendu entre Microsoft et Séoul
Les négociations deviennent de plus en plus compliquées entre le géant américain Microsoft et le ministère de la Défense sud-coréen qui ne parviennent pas à s'entendre sur le prix des licences des logiciels utilisés par l'armée de la péninsule. Microsoft réclame un forfait annuel de douze millions de dollars pour l'utilisation d'un programme installé sur les 230.000 PC du système de défense sud-coréen baptisé "C4I" mais Séoul rétorque que les licences ont déjà été négociées dans le cadre d'un contrat avec une troisième partie. Le ministère assure aussi que la plupart des ordinateurs concernés ne sont, pour des raisons de sécurité, pas connectés à Internet et ne peuvent donc pas utiliser le programme Microsoft. La dispute commerciale vient de prendre une tournure politique avec le récent placement par le ministère du commerce américain de la Corée du Sud sur une liste de surveillance officielle des pays ne respectant pas la propriété intellectuelle.
Un premier milliardaire au Vietnam
Vingt-sept ans après l'enclenchement au Vietnam du "Doi Moi", qui a marqué le début de l'ouverture économique, le magazine Forbes vient d'identifier pour la première fois un milliardaire dans le pays. Agé de seulement 44 ans, Pham Nhat Vuong a fait des études scientifiques à Moscou avant d'ouvrir un restaurant en Ukraine et de finalement se lancer, sur place, dans la fabrication de nouilles instantannées. Devenu l'un des leaders de l'agroalimentaire dans le pays, il a progressivement reinvesti ses bénéfices dans des projets immobiliers au Vietnam et finalement revendu, en 2010, sa société ukrainienne à Nestlé. Propriétaire aujourd'hui de 53% du développeur immobilier Vingroup, il pèse, selon Forbes, 1,5 milliards de dollars.
Les ouvriers en colère, les parachutes dorés, les milliardaires français : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid GouzikLes salariés de DMI menacent, le modèle suisse du Premier ministre, les Français dans le classement Forbes des plus grosses fortunes du monde... Retrouvez l'essentiel de l'actualité de ce mardi 5 mars dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
Les ouvriers de DMI menacent de faire sauter leur usine
Cela fait la une du Parisien, ce mardi 5 mars. Les ouvriers de la fonderie DMI, située à Vaux dans l'Allier, sont en colère. "Après plusieurs liquidations judiciaires, leur entreprise est menacée de fermer définitivement ses portes. Pour attirer l'attention des responsables politique, les salariés ont disposé des bombes artisanales un peu partout dans leur usine. Ils menacent de tout faire exploser si aucun repreneur n'est désigné", explique le Parisien.
Manifestation contre le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi
D'autres ouvriers devraient manifester leur colère aujourd'hui. France Info rapporte que les organisations qui avaient refusé de signer l'accord emploi, la CGT et FO, appellent à manifester mardi, notamment contre le volet flexibilité du projet. Le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi doit être présenté en Conseil des ministres le mercredi 6 mars.
Jean-Marc Ayrault et le modèle suisse des parachutes dorés
La presse entière se fait l'écho, ce mardi 5 mars au matin, des propos tenus la veille par le Premier ministre. Après que la Suisse a annoncé prévoir de limiter les indemnités de départ des dirigeants des sociétés helvètes, Jean-Marc Ayrault a érigé le pays en modèle. C'est "une excellente expérience démocratique où les Suisses montrent la voie et, personnellement, je pense qu'il faut s'en inspirer", a-t-il déclaré à la sortie d'un séminaire sur l'emploi à l'Elysée, selon des propos rapportés par Le Monde et filmés par les caméras de BFM TV.
24 Français parmi les plus riches de la planète
Comme chaque année, le classement Forbes des plus grosses fortunes du monde fascine autant qu'il fait grincer des dents. La surprise cette année ne vient pas de l'homme le plus riche du monde - il reste le Mexicain Carlos Slim - mais bien de la femme la plus riche du monde, Liliane de Bettencourt, héritière de l'empire L'Oréal. Elle fait ainsi partie de la liste des 24 Français, dressée par le site Capital.fr, présents dans la classement de Forbes. Parmi eux, Bernard Arnault, François Pinault, Xavier Niel, ou encore Serge Dassault.
Le salon automobile de Genève ouvre ses portes
La planète automobile se réunit à Genève, dès ce mardi 5 mars. A quelques heures de l'ouverture des portes - tant attendues - la presse prend la température. Elle est froide du côté du quotidien Libération qui souligne que les constructeurs automobiles ne voient pas le bout du tunnel. Elle est plutôt tiède au Figaro qui estime qu'il n'y aura pas de véritable surprise venant des constructeurs français cette année. "Seul le système hybride à l'air comprimé (Hybrid Air), mis au point par PSA et censé garantir moins de 3 litres au 100 sans aucune batterie additionnelle, fait figure de grande innovation", concède le quotidien sur son site.
Les pétroliers font une pause en Arctique
Les Echos consacre une page à l'industrie pétrolière en Arctique. "Place à la prudence!". Le préambule donne le ton. Après que Shell a annoncé, la semaine dernière, suspendre ses opérations d'exploration dans la zone, le quotidien explique en quoi "les conditions économiques ne sont plus très favorables à l’exploitation dans des conditions de grand froid, par définition très risquées et coûteuses".
Astrid Gouzik
Cela fait la une du Parisien, ce mardi 5 mars. Les ouvriers de la fonderie DMI, située à Vaux dans l'Allier, sont en colère. "Après plusieurs liquidations judiciaires, leur entreprise est menacée de fermer définitivement ses portes. Pour attirer l'attention des responsables politique, les salariés ont disposé des bombes artisanales un peu partout dans leur usine. Ils menacent de tout faire exploser si aucun repreneur n'est désigné", explique le Parisien.
D'autres ouvriers devraient manifester leur colère aujourd'hui. France Info rapporte que les organisations qui avaient refusé de signer l'accord emploi, la CGT et FO, appellent à manifester mardi, notamment contre le volet flexibilité du projet. Le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi doit être présenté en Conseil des ministres le mercredi 6 mars.
Jean-Marc Ayrault et le modèle suisse des parachutes dorés
La presse entière se fait l'écho, ce mardi 5 mars au matin, des propos tenus la veille par le Premier ministre. Après que la Suisse a annoncé prévoir de limiter les indemnités de départ des dirigeants des sociétés helvètes, Jean-Marc Ayrault a érigé le pays en modèle. C'est "une excellente expérience démocratique où les Suisses montrent la voie et, personnellement, je pense qu'il faut s'en inspirer", a-t-il déclaré à la sortie d'un séminaire sur l'emploi à l'Elysée, selon des propos rapportés par Le Monde et filmés par les caméras de BFM TV.
Comme chaque année, le classement Forbes des plus grosses fortunes du monde fascine autant qu'il fait grincer des dents. La surprise cette année ne vient pas de l'homme le plus riche du monde - il reste le Mexicain Carlos Slim - mais bien de la femme la plus riche du monde, Liliane de Bettencourt, héritière de l'empire L'Oréal. Elle fait ainsi partie de la liste des 24 Français, dressée par le site Capital.fr, présents dans la classement de Forbes. Parmi eux, Bernard Arnault, François Pinault, Xavier Niel, ou encore Serge Dassault.
Le salon automobile de Genève ouvre ses portes
La planète automobile se réunit à Genève, dès ce mardi 5 mars. A quelques heures de l'ouverture des portes - tant attendues - la presse prend la température. Elle est froide du côté du quotidien Libération qui souligne que les constructeurs automobiles ne voient pas le bout du tunnel. Elle est plutôt tiède au Figaro qui estime qu'il n'y aura pas de véritable surprise venant des constructeurs français cette année. "Seul le système hybride à l'air comprimé (Hybrid Air), mis au point par PSA et censé garantir moins de 3 litres au 100 sans aucune batterie additionnelle, fait figure de grande innovation", concède le quotidien sur son site.
Les pétroliers font une pause en Arctique
Les Echos consacre une page à l'industrie pétrolière en Arctique. "Place à la prudence!". Le préambule donne le ton. Après que Shell a annoncé, la semaine dernière, suspendre ses opérations d'exploration dans la zone, le quotidien explique en quoi "les conditions économiques ne sont plus très favorables à l’exploitation dans des conditions de grand froid, par définition très risquées et coûteuses".
La Chine 2008-2012: les chiffres du développement explosif
par Agence France-Presse,
PEKIN
Sur les cinq dernières années écoulées, la Chine a connu un bond économique et urbanistique dont le Premier ministre Wen Jiabao, à l'heure d'achever son deuxième mandat à la tête du pays, a détaillé mardi les chiffres.
MACRO ECONOMIE:
- Croissance annuelle moyenne de 9,3%
- Doublement du PIB de 26.600 à 51.900 milliards de yuans (3.300 à 6.400 milliards d'euros), faisant passer la Chine en deuxième position mondiale
- 12,2% de hausse annuelle du volume du commerce extérieur
- Augmentation des recettes budgétaires de 5.100 à 11.700 milliards de yuans (630 à 1.440 milliards d'euros)
- 25,5% d'augmentation annuelle des investissements chinois directs à l'étranger
TRANSPORTS:
- 19.700 km de nouvelles voies ferrées, dont 9.000 km de lignes à grande vitesse
- 609.000 km de nouvelles routes, dont 42.000 km d'autoroutes
- 31 nouveaux aéroports
- 602 nouveaux mouillages côtiers pour navires d'au moins 10.000 tonnes
- Hausse de 15 voitures pour cent ménages urbains
EMPLOI:
- 59 millions de nouveaux emplois créés dans les agglomérations urbaines
- Augmentation annuelle du revenu net moyen de 8,8% pour les citadins et de 9,9% pour les ruraux
EDUCATION:
- Accroissement annuel moyen de 21,6% des dépenses budgétaires de l'éducation
- Augmentation de 8,6 millions du nombre de techniciens qualifiés
- 28 millions de diplômés universitaires embauchés
LOGEMENT:
- Taux d'urbanisation passé de 45,9 à 52,6%
- 85 millions d'habitants ruraux ont migré dans les villes
- 18 millions de nouveaux logements sociaux construits
MACRO ECONOMIE:
- Croissance annuelle moyenne de 9,3%
- Doublement du PIB de 26.600 à 51.900 milliards de yuans (3.300 à 6.400 milliards d'euros), faisant passer la Chine en deuxième position mondiale
- 12,2% de hausse annuelle du volume du commerce extérieur
- Augmentation des recettes budgétaires de 5.100 à 11.700 milliards de yuans (630 à 1.440 milliards d'euros)
- 25,5% d'augmentation annuelle des investissements chinois directs à l'étranger
TRANSPORTS:
- 19.700 km de nouvelles voies ferrées, dont 9.000 km de lignes à grande vitesse
- 609.000 km de nouvelles routes, dont 42.000 km d'autoroutes
- 31 nouveaux aéroports
- 602 nouveaux mouillages côtiers pour navires d'au moins 10.000 tonnes
- Hausse de 15 voitures pour cent ménages urbains
EMPLOI:
- 59 millions de nouveaux emplois créés dans les agglomérations urbaines
- Augmentation annuelle du revenu net moyen de 8,8% pour les citadins et de 9,9% pour les ruraux
EDUCATION:
- Accroissement annuel moyen de 21,6% des dépenses budgétaires de l'éducation
- Augmentation de 8,6 millions du nombre de techniciens qualifiés
- 28 millions de diplômés universitaires embauchés
LOGEMENT:
- Taux d'urbanisation passé de 45,9 à 52,6%
- 85 millions d'habitants ruraux ont migré dans les villes
- 18 millions de nouveaux logements sociaux construits
En direct du Salon de l'auto de Genève 2013
Le Salon de l'automobile de Genève ouvre ses portes à la presse ce mardi. Retrouvez-ci dessous, au fil de la journée, les billets de nos envoyés spéciaux et les principales annonces des constructeurs.
BMW prêt à revoir sa coopération avec Peugeot
Décidément, BMW ne pardonne pas à PSA son infidélité. Depuis la signature du partenariat entre Peugeot et General Motors, le duo franco-allemand avait déjà décidé d'interrompre sa coopération dans les véhicules électriques. De nombreuses incertitudes planent désormais sur le partenariat dans les moteurs essence. « La coopération sur les moteurs se poursuit au moins jusqu'en 2016. Au-delà, je ne sais pas encore », a déclaré Norbert Reithofer, le président du directoire de BMW, soulignant que sur les technologies futures, comme la pile à combustible ou les matériaux légers, le constructeur allemand vient de s'associer avec Toyota.IN.F.
Toyota rentable en Europe ?
« Toyota est rentable en Europe, même lorsque vous enlevez la Russie ». Didier Leroy, président de Toyota Europe, a tenté de devancer les critiques à Genève, en indiquant que son groupe n'avait pas besoin de l'immense marché russe pour être à l'équilibre. Les chiffres sont cependant distillés au compte goutte. Sur les neuf premiers mois de l'exercice fiscal du constructeur, on sait seulement que la branche automobile de Toyota Europe a dégagé un bénéfice d'exploitation de 209 millions d'euros, ce qui permettra d'être dans le vert sur l'année, « contre des pertes depuis 2007 », insiste Didier Leroy, qui assure que Lexus commence aussi à être rentable en Europe, « grâce notamment à l'évolution favorable du taux de change ». Le groupe bénéficie pour cela des réductions de coûts engagés ces dernières années, mais aussi du développement de l'hybride. Avec ses usines européennes dotées d'une capacité de 600.000 véhicules qui tournent « toutes au maximum de leurs capacités », le groupe nippon se donne pour objectif d'afficher des ventes en croissance en 2013, autour de 850.000 unités en incluant la Russie, soit une part de marché de 4,8% contre 4,5% en 2012. M. A..
Infiniti veut sortir de l'ombre
500.000 unités : c'est l'objectif de ventes que se fixe Infiniti à l'horizon 2020. La marque de luxe du japonais Nissan, dont les volumes globaux atteignent 140.000 véhicules aujourd'hui, profite du salon de Genève pour lancer la Q50 en Europe. Cette berline sera pour la première fois équipée d'un moteur diesel de 4 cylindres, hérité du partenariat entre Renault-Nissan et l'allemand Daimler. Trop gourmandes en carburant, trop « américaines » pour plaire en Europe, les voitures Infiniti n'ont pas encore trouvé leur place sur le haut de gamme européen. Il s'en est vendu 3.500 l'an dernier. Mais la crise de la dette ne décourage pas la maison mère, qui a recruté l'an dernier le patron d'Audi aux Etats-Unis pour relancer les ventes. L'objectif pour l'Europe est d'atteindre des volumes de 60.000 à 100.000 unités d'ici à 2020 (Russie incluse). Infiniti place ses espoirs dans une berline compacte qui sera assemblée en Grande-Bretagne, justement parce que c'est en Europe qu'elle devrait réaliser la majeure partie de ses ventes. Lancement prévu en 2014 ou 2015. IN.F.
Coup d'envoi sur fond d'espoir de rebond... en 2014
La crise ne sera pas longtemps restée aux portes du Salon de Genève. Dès la veille de leurs ouvertures à la presse, elle s'invitait dans les conversations genevoises par la biais de la publication par l'Allemagne d'immatriculations en recul de 10,5 % en février. Une mauvaise nouvelle de plus après les chutes annoncées de 12,1% en France, de 17,4% en Italie et de 9,8 % en Espagne. Mais qui n'empêche pas la fédération des constructeurs allemands (VDA) de considérer les perspectives du secteur dans son ensemble « bonnes ». Le marché automobile mondial va croître de 2% cette année à 70,7 millions d'euros, porté notamment par la Chine (+6% à 14 millions d'unités selon ses prévisions) et les Etats-Unis (+5% à 15,2 millions d'unités), a rappelé son président en marge du Salon. Même si en Europe, le marché devrait ralentir de 3% à 11,5 millions d'unités. Un avis partagé par Gérard Morin, associé au sein du cabinet d'études PwC et expert du secteur automobile. Malgré un mauvais démarrage en Europe, les nombreuses nouveautés lancées à Genève conjuguées aux mesures prises par les Etats pour endiguer la crise financière laissent encore espérer un début de reprise en fin d'année, estime-t-il. Si embellie, il y a, ce sera toutefois plutôt à partir de 2014, un année pendant laquelle la production automobile européenne pourrait croître d'environ, 4,5%, prévoit le cabinet.
A.G.
La Matinale de l'Industrie
Ghosn et le diesel, l'accord emploi, l'A400M, le salon de Genève : la Matinale de l'Industrie
Alors que le salon de Genève ouvre ses portes à la presse ce mardi 5 mars, la polémique sur le diesel ne faiblit pas. Bridgestone ferme une usine en Italie, un conflit social secoue Eurofins, Airbus et Thales remportent un contrat à Londres pour l'A400M, Toyota optimiste sur la situation européenne... autant de sujets qui font l'actualité industrielle ce matin.
Les ouvriers en colère, les parachutes dorés, les milliardaires français : la revue de presse de l'industrie
Les salariés de DMI menacent, le modèle suisse du Premier ministre, les Français dans le classement Forbes des plus grosses fortunes du monde... Retrouvez [...]
La moitié des travailleurs contre l’accord emploi, selon Mélenchon
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Toyota vise un bénéfice pour ses opérations européennes lors de l'exercice qui sera clos fin mars, ce qui sera une première depuis 2007 pour le constructeur [...]
SOCIAL
Accord sur l’emploi: la CGT et FO descendent dans la rue
Manifestation anti-austérité à Paris le 14 novembre 2012 (Photo Fred Dufour. AFP)
Libération
Quatre syndicats, CGT, FO, FSU, Solidaires, mettent tout leur poids dans la balance mardi pour empêcher l’adoption du projet de loi sur l’emploi, en appelant à des manifestations et des grèves à la veille de la présentation du texte en Conseil des ministres, avec le soutien du Front de gauche et quelques parlementaires PS.
Pour cette journée «interprofessionnelle unitaire à l’appel de la CGT et FO, soutenue par la FSU et Solidaires, nous recensons 174 manifestations et rassemblement», indique la CGT.
Des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs. Mais à la SNCF et à la RATP les directions prévoient un trafic normal.
Dans des départements, les syndicats étudiant UNEF et lycéen UNL se sont associés au mouvement.
A Paris, les numéros un de la CGT, Bernard Thibault, et de FO Jean-Claude Mailly, vont défiler côte à côte, une première. Le cortège part en début d’après-midi de la place du Châtelet vers l’Assemblée nationale.
FO et CGT «main dans la main, c’est en soi un événement», a relevé Bernard Thibault. L’appel commun à une mobilisation des deux syndicats, historiquement «frères ennemis», est en effet une première.
Depuis la signature le 11 janvier de l’accord sur la sécurisation de l’emploi par trois centrales - CFDT, CFTC, CFE-CGC - et le patronat, la CGT et FO, qui ont refusé leur paraphe, crient à la «la régression sociale» et reprochent à l’accord de faciliter les licenciements et d’accroître la précarité.
Bernard Thibault a dit espérer «plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues». Et si cela «ne suffit pas, nous continuerons», a-t-il prévenu. Il faut «accroître la pression. Nous allons continuer sur notre ligne: non à l’accord et à sa transposition», a martelé Jean-Claude Mailly,
L’accord des partenaires sociaux a été transposé sans grande modification par le gouvernement et le projet sera sur la table du Conseil des ministres mercredi. Il sera ensuite en débat, début avril, à l’Assemblée nationale en procédure d’urgence, et au Sénat fin avril. «Début mai ce texte sera applicable», a affirmé M. Sapin. «Il faut sauver des emplois le plus rapidement possible, il y a urgence, donc on agit dans l’urgence», a-t-il dit.
Le gouvernement insiste pour que «l’équilibre» du texte soit maintenu, manière d’inviter les députés de la majorité à ne pas amender le texte de manière radicale.
Mais au PS, tous les élus ne l’entendent pas de cette oreille. La sénatrice PS, Marie-Noëlle Lienemann, a indiqué à l’AFP qu’elle viendrait, en compagnie d’Emmanuel Maurel, et sans doute de Jérôme Guedj -tous les trois de l’aile gauche du PS- «saluer» les leaders syndicaux en carré de tête du défilé parisien.
Les leaders du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon (PG) et Pierre Laurent (PCF), participeront à la mobilisation et seront avec des militants à des points fixes en marge du cortège dans la capitale.
Le Front de gauche a déjà promis des centaines d’amendements lors des débats parlementaires. Leurs collègues écologistes, qui ne se positionneront que fin mars, ont prévenu qu’ils ne seraient «pas avares». Le député PS Jean Glavany valide «la méthode» et «le «résultat global» du projet mais estime qu’il doit être amendé, complété, précisé.
En revanche, cent parlementaires PS ont assuré le gouvernement de leur plein soutien en appelant, dans une tribune, à voter ce projet qui marque, selon eux, «la naissance d’un nouveau modèle social».
De son côté, la CFDT a appelé dans un tract les salariés à ne pas être victimes d’une «vaste opération d’intox» dont elle accuse la CGT et FO. «C’est une erreur de croire que ce texte ferait la part belle aux entreprises; il fait la part belle aux emplois et aux salariés», a assuré son secrétaire général, Laurent Berger.
L’organisation patronale, CGPME, a réitéré «sa volonté» de voir cet accord «transposé, sans être dénaturé, dans la loi».
François Hollande, en visite lundi dans un centre de formation d'apprentis à Blois, a indiqué qu'il faudrait «réformer courageusement le dispositif» de la formation professionnelle. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/AFP
Alors que la CGT et FO appellent à des manifestations et rassemblements mardi pour dénoncer l'accord sur la sécurisation de l'emploi, le gouvernement met en scène son volontarisme contre le chômage.
Pour cette journée «interprofessionnelle unitaire à l’appel de la CGT et FO, soutenue par la FSU et Solidaires, nous recensons 174 manifestations et rassemblement», indique la CGT.
Des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs. Mais à la SNCF et à la RATP les directions prévoient un trafic normal.
Dans des départements, les syndicats étudiant UNEF et lycéen UNL se sont associés au mouvement.
A Paris, les numéros un de la CGT, Bernard Thibault, et de FO Jean-Claude Mailly, vont défiler côte à côte, une première. Le cortège part en début d’après-midi de la place du Châtelet vers l’Assemblée nationale.
FO et CGT «main dans la main, c’est en soi un événement», a relevé Bernard Thibault. L’appel commun à une mobilisation des deux syndicats, historiquement «frères ennemis», est en effet une première.
Depuis la signature le 11 janvier de l’accord sur la sécurisation de l’emploi par trois centrales - CFDT, CFTC, CFE-CGC - et le patronat, la CGT et FO, qui ont refusé leur paraphe, crient à la «la régression sociale» et reprochent à l’accord de faciliter les licenciements et d’accroître la précarité.
Bernard Thibault a dit espérer «plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues». Et si cela «ne suffit pas, nous continuerons», a-t-il prévenu. Il faut «accroître la pression. Nous allons continuer sur notre ligne: non à l’accord et à sa transposition», a martelé Jean-Claude Mailly,
L’accord des partenaires sociaux a été transposé sans grande modification par le gouvernement et le projet sera sur la table du Conseil des ministres mercredi. Il sera ensuite en débat, début avril, à l’Assemblée nationale en procédure d’urgence, et au Sénat fin avril. «Début mai ce texte sera applicable», a affirmé M. Sapin. «Il faut sauver des emplois le plus rapidement possible, il y a urgence, donc on agit dans l’urgence», a-t-il dit.
Le gouvernement insiste pour que «l’équilibre» du texte soit maintenu, manière d’inviter les députés de la majorité à ne pas amender le texte de manière radicale.
Mais au PS, tous les élus ne l’entendent pas de cette oreille. La sénatrice PS, Marie-Noëlle Lienemann, a indiqué à l’AFP qu’elle viendrait, en compagnie d’Emmanuel Maurel, et sans doute de Jérôme Guedj -tous les trois de l’aile gauche du PS- «saluer» les leaders syndicaux en carré de tête du défilé parisien.
Les leaders du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon (PG) et Pierre Laurent (PCF), participeront à la mobilisation et seront avec des militants à des points fixes en marge du cortège dans la capitale.
Le Front de gauche a déjà promis des centaines d’amendements lors des débats parlementaires. Leurs collègues écologistes, qui ne se positionneront que fin mars, ont prévenu qu’ils ne seraient «pas avares». Le député PS Jean Glavany valide «la méthode» et «le «résultat global» du projet mais estime qu’il doit être amendé, complété, précisé.
En revanche, cent parlementaires PS ont assuré le gouvernement de leur plein soutien en appelant, dans une tribune, à voter ce projet qui marque, selon eux, «la naissance d’un nouveau modèle social».
De son côté, la CFDT a appelé dans un tract les salariés à ne pas être victimes d’une «vaste opération d’intox» dont elle accuse la CGT et FO. «C’est une erreur de croire que ce texte ferait la part belle aux entreprises; il fait la part belle aux emplois et aux salariés», a assuré son secrétaire général, Laurent Berger.
L’organisation patronale, CGPME, a réitéré «sa volonté» de voir cet accord «transposé, sans être dénaturé, dans la loi».
L'État veut réformer la formation professionnelle
Par Marie Visot
François Hollande, en visite lundi dans un centre de formation d'apprentis à Blois, a indiqué qu'il faudrait «réformer courageusement le dispositif» de la formation professionnelle. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/AFP
L'exécutif a sorti le pare-feu. Alors que la CGT et FO appellent, mardi, à des manifestations et rassemblements partout en France pour dénoncer l'accord national sur la sécurisation de l'emploi qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, pas moins de douze membres du gouvernement se sont réunis lundi à l'Élysée pour un troisième séminaire consacré au travail. «Il s'agissait de replacer une nouvelle fois le sujet, prioritaire pour le président de la République, au cœur de l'action gouvernementale», explique l'entourage de François Hollande. «Le gouvernement est totalement déterminé, c'est la bataille pour l'avenir de notre pays», a insisté le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue de ce séminaire.
Alors que les derniers chiffres de Pôle emploi ont fait état la semaine dernière d'un 21e mois consécutif de hausse du chômage et qu'au rythme actuel où vont les choses, le cap des 3,2 millions de chômeurs - le record absolu de 1997 - devrait être dépassé d'ici un ou deux mois, le gouvernement n'a pas d'autre choix que de montrer son activisme sur le sujet ; les Français se disent particulièrement préoccupés par la situation. Tout en sachant qu'il n'y a pas de remède miracle qui changera la donne en quelques mois!
Au menu de la réunion de lundi, l'exécutif avait mis l'apprentissage et la formation professionnelle en tête de liste. Sur ce dernier point, une réforme est prévue: la concertation doit être lancée dans quelques jours entre les partenaires sociaux et un projet de loi est attendu d'ici l'été. Il permettra de «mieux gérer et mieux cibler» la manne de plus de 31 milliards d'euros consacrés à la formation professionnelle, dit-on à l'Élysée. Prise pour cible par la Cour des comptes et plusieurs rapports parlementaires, la formation professionnelle souffre d'un manque d'efficacité notamment dû à la complexité de son organisation et de la gestion des fonds partagée entre les partenaires sociaux, les régions et l'État. Lors d'un déplacement dans un centre de formation d'apprentis (CFA) de Blois, François Hollande a indiqué qu'il faudrait «réformer courageusement» ce dispositif.
«100.000 emplois d'avenir»
Il a aussi profité de ce déplacement pour procéder à la signature dans deux PME de précontrats de génération - dont la création a été publiée ce week-end au Journal officiel -, ce dispositif qui prévoit d'accorder une aide aux entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent en CDI un jeune de moins de 26 ans, à condition de maintenir l'emploi d'un salarié de plus de 57 ans jusqu'à la retraite pour assurer la transition.
Quant aux emplois d'avenir, ils seraient près de 10.000 à avoir été signés, selon les chiffres du ministre du Travail, Michel Sapin. Un départ un peu poussif? «Ce qui compte, c'est qu'à la fin de l'année nous ayons atteint les 100.000 emplois d'avenir, nous les aurons atteints», a-t-il affirmé sur RMC-BFMTV. Pour justifier la lente «montée en charge» du dispositif opérationnel depuis le 1er novembre, le ministre a expliqué que ce n'était «pas simple d'arriver à trouver des employeurs (…) pour ces jeunes qui ont très peu travaillé, ont très peu de formation». Il a en outre réitéré l'objectif d'inverser la courbe du chômage avant fin 2013: «Je ne promets rien, il ne s'agit pas d'une promesse mais d'une volonté», a-t-il néanmoins admis.
Jour de grève contre la "flexisécurité"
Des cadeaux pour les patrons, les salariés sont spoliés. C'est en substance le message de FO et de la CGT qui appellent les salariés au rassemblement. Les deux syndicats critiquent le projet de loi sur l'emploi du gouvernement.
La FSU et Solidaires ont rejoint la CGT et FO contre le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi. Ce projet est en fait la transposition "fidèle" de l'accord emploi signé le 11 janvier dernier entre le patronat et trois syndicats : la CFDT, la CFE/CGC, et la CFTC.
A Paris, le cortège s'élance à 14h de la place du Châtelet en direction l'Assemblée nationale. Près de 200 manifestations sont prévues un peu partout en France.
Les deux syndicats non signataires, FO et la CGT, ne décolèrent pas. Pour eux, cet accord, censé sécuriser les salariés, est surtout un joli cadeau fait au patronat.
Le Front de gauche compte lui participer en force à la mobilisation contre le projet signé le 11 janvier par trois centrales - CFDT, CFTC, CFE-CGC - et le patronat. Il promet une bataille à coups de centaines d'amendements.
Certains salariés ont accepté cette fameuse flexibilité pour voir leurs emplois maintenus. C'est le cas à Amiens par exemple. Juste en face du site de Goodyear dont la fermeture vient d'être annoncée, celui de Dunlop appartient au même groupe. En 2008, les employés de Dunlop acceptent de passer aux quatre "huit", c'est-à-dire enchaîner deux jours le matin, deux jours l'après- midi et deux nuits. En contrepartie, la direction investit..
L'accord conclu le 11 janvier prévoit un dispositif de maintien dans l'emploi sur une durée maximale de deux ans en contrepartie d'une baisse des salaires ou d'une augmentation de la durée de travail, sous réserve d'une validation par des syndicats représentants une majorité de salariés.
A la CFDT, on trouve que FO et la CGT font un mauvais procès à un texte qui securise bel et bien les salariés.
Le PS veut "respecter l'accord"
Le gouvernement peut compter sur l'appui des groupes de l'opposition, les centristes notamment.
Le sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin a annoncé qu'il voterait le texte et le sénateur UDI (centriste) Jean Arthuis a dit lundi sur LCI qu'il ferait "vraisemblablement" de même.
Mais la décision du gouvernement de reprendre le texte négocié par le patronat et les syndicats signataires ne passe pas au sein de l'aile gauche du PS. Les représentants du courant "Maintenant la gauche" iront ainsi saluer mardi les leaders syndicaux en tête du cortège, sans toutefois défiler eux-mêmes.
Certains écologistes sont également réticents, même si ces derniers affirment vouloir voir le texte avant de se prononcer.
La CGT et FO promettent en outre d'attaquer Paris devant les juridictions internationales si le texte "made in Medef" était adopté en l'état.
Harlem Désir, le Premier secrétaire du Parti socialiste, a mis en avant lundi les avancées obtenues pour les salariés en échange de plus de flexibilité, comme la taxation de certains contrats courts, la généralisation de la complémentaire santé et les droits rechargeables à l'assurance chômage.
"Nous voulons respecter un accord qui est issu du dialogue social", a-t-il dit sur France Info, laissant entendre que quelques amendements pourraient intervenir à la marge afin d'éviter une fracture à gauche.
Dans le "Journal du dimanche", 100 parlementaires socialistes ont signé une tribune appelant à voter le projet de loi de transposition de l'accord, invoquant une "nouvelle démocratie sociale".
Le sénateur UMP Jean-Pierre Raffarin a annoncé qu'il voterait le texte et le sénateur UDI (centriste) Jean Arthuis a dit lundi sur LCI qu'il ferait "vraisemblablement" de même.
Mais la décision du gouvernement de reprendre le texte négocié par le patronat et les syndicats signataires ne passe pas au sein de l'aile gauche du PS. Les représentants du courant "Maintenant la gauche" iront ainsi saluer mardi les leaders syndicaux en tête du cortège, sans toutefois défiler eux-mêmes.
Certains écologistes sont également réticents, même si ces derniers affirment vouloir voir le texte avant de se prononcer.
La CGT et FO promettent en outre d'attaquer Paris devant les juridictions internationales si le texte "made in Medef" était adopté en l'état.
Harlem Désir, le Premier secrétaire du Parti socialiste, a mis en avant lundi les avancées obtenues pour les salariés en échange de plus de flexibilité, comme la taxation de certains contrats courts, la généralisation de la complémentaire santé et les droits rechargeables à l'assurance chômage.
"Nous voulons respecter un accord qui est issu du dialogue social", a-t-il dit sur France Info, laissant entendre que quelques amendements pourraient intervenir à la marge afin d'éviter une fracture à gauche.
Dans le "Journal du dimanche", 100 parlementaires socialistes ont signé une tribune appelant à voter le projet de loi de transposition de l'accord, invoquant une "nouvelle démocratie sociale".
"Addition de reculs sans précédent"
Mais les opposants au projet retiennent surtout les licenciements facilités et la plus grande mobilité géographique demandée aux salariés.
"C'est une addition de reculs sans précédent pour le monde ouvrier", pourle président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, François Hollande n'imposera le texte "qu'en violant l'opinion et les corps intermédiaires".
"D'un gouvernement de gauche, on peut tout de même attendre autre chose que ça", disait Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, la semaine dernière devant l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
"Ce serait quand même un comble qu'on soit amené à traduire le gouvernement, l'Etat français, devant des juridictions internationales au motif qu'il adopterait des textes en infraction avec les normes du droit international", ajoutait-il.
Le dirigeant cégétiste, qui avait appelé à voter François Hollande, souligne le paradoxe de devoir, moins d'un an après, "en appeler à la mobilisation parce que les projets du gouvernement sont considérés comme néfastes".
"Cet accord entérine beaucoup de mesures de flexibilité que le patronat demandait depuis longtemps. On pourra licencier beaucoup plus simplement demain", a regretté Jean-Claude Mailly, le dirigeant de FO, sur RMC.
"Avec cet accord, (l'usine de PSA d') Aulnay serait déjà fermée. Les avancées pour les salariés sont reportées à plus tard", a-t-il ajouté, confirmant son intention de porter plainte devant l'Organisation internationale du travail.
"C'est une addition de reculs sans précédent pour le monde ouvrier", pourle président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, François Hollande n'imposera le texte "qu'en violant l'opinion et les corps intermédiaires".
"D'un gouvernement de gauche, on peut tout de même attendre autre chose que ça", disait Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, la semaine dernière devant l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
"Ce serait quand même un comble qu'on soit amené à traduire le gouvernement, l'Etat français, devant des juridictions internationales au motif qu'il adopterait des textes en infraction avec les normes du droit international", ajoutait-il.
Le dirigeant cégétiste, qui avait appelé à voter François Hollande, souligne le paradoxe de devoir, moins d'un an après, "en appeler à la mobilisation parce que les projets du gouvernement sont considérés comme néfastes".
"Cet accord entérine beaucoup de mesures de flexibilité que le patronat demandait depuis longtemps. On pourra licencier beaucoup plus simplement demain", a regretté Jean-Claude Mailly, le dirigeant de FO, sur RMC.
"Avec cet accord, (l'usine de PSA d') Aulnay serait déjà fermée. Les avancées pour les salariés sont reportées à plus tard", a-t-il ajouté, confirmant son intention de porter plainte devant l'Organisation internationale du travail.
JUSTICE ?
Les Témoins de Jéhovah gagnent une nouvelle bataille judiciaire
La décision vient une nouvelle fois affaiblir la lutte contre les dérives sectaires / AFP / Archives, Denis Charlet
INFORMATION RTL de Julien Dumond. Une nouvelle victoire judiciaire pour les Témoins de Jéhovah. Il y a dix jours, le Conseil d'Etat a décidé d'autoriser ce mouvement à accéder aux documents qui les mettent en cause, notamment ceux de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes (Miviludes).Ecouter Julien Dumond | 05/03/2013 - 06h15 Les Témoins de Jéhovah vont désormais pouvoir consulter les dossiers montés contre eux Le mouvement fondé à obtenir certaines données
C'est une nouvelle décision en faveur des Témoins de Jéhovah qui met en lumière les difficultés de la lutte contre les dérives sectaires. Le 22 février dernier, le Conseil d'Etat a annulé un jugement du tribunal administratif de Paris qui refusait aux Témoins l'accès aux documents des pouvoir publics censés les mettre en cause. La plus haute juridiction administrative française dit que le mouvement est fondé à obtenir certaines données, notamment celles de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes.
Contacté par RTL, le président de la Miviludes, Serge Blisko, a confirmé cet arrêt, "source de tracas", précisant que si des documents devaient être fournis aux Témoins de Jéhovah, ce ne sera en aucun cas ceux portant des noms de sources. Beaucoup d'informations remontant à la Miviludes proviennent, en effet, de personnes ayant dans leur entourage quelqu'un sous l'influence d'un mouvement sectaire.
La décision vient en tout cas une nouvelle fois affaiblir la lutte contre les dérives sectaires. Peu après les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme qui a condamné la France à deux reprises. Les Témoins de Jéhovah, ainsi que le Mandarom, ont obtenu respectivement 6 et 3,5 millions d'euros en remboursement d'amendes fiscales indues.
C'est une nouvelle décision en faveur des Témoins de Jéhovah qui met en lumière les difficultés de la lutte contre les dérives sectaires. Le 22 février dernier, le Conseil d'Etat a annulé un jugement du tribunal administratif de Paris qui refusait aux Témoins l'accès aux documents des pouvoir publics censés les mettre en cause. La plus haute juridiction administrative française dit que le mouvement est fondé à obtenir certaines données, notamment celles de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes.
Contacté par RTL, le président de la Miviludes, Serge Blisko, a confirmé cet arrêt, "source de tracas", précisant que si des documents devaient être fournis aux Témoins de Jéhovah, ce ne sera en aucun cas ceux portant des noms de sources. Beaucoup d'informations remontant à la Miviludes proviennent, en effet, de personnes ayant dans leur entourage quelqu'un sous l'influence d'un mouvement sectaire.
La décision vient en tout cas une nouvelle fois affaiblir la lutte contre les dérives sectaires. Peu après les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme qui a condamné la France à deux reprises. Les Témoins de Jéhovah, ainsi que le Mandarom, ont obtenu respectivement 6 et 3,5 millions d'euros en remboursement d'amendes fiscales indues.
Pédophilie : le créateur de l'Ecole en bateau aux assises
Le voilier-école proposait une expérience éducative unique. Aujourd’hui, quatre personnes, dont le patron du projet, Léonid Kameneff, sont jugées pour viols sur des élèves.
Paris, le 15 février. Léonid Kameneff. | (AFP.)
Permettre « l’épanouissement des enfants » par « l’apprentissage de l’autonomie ». Expérience éducative lancée dans le sillage de mai 1968, l’Ecole en bateau a emmené dans ses lointaines croisières quelque 400 jeunes de 1969 à 2002, pour la plupart des garçons âgés de 10 à 14 ans.
Près de vingt ans plus tard, au terme d’une longue bataille judiciaire, Léonid Kameneff, 76 ans, et trois autres anciens compagnons d’aventures, sont jugés à partir de ce matin pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans devant la cour d’assises des mineurs de Paris. Elle devrait se prononcer ce matin sur le caractère public ou non des débats.
Que le huis clos soit levé serait en tout cas le souhait de Franck* et des huit autres parties civiles défendues par Me Eric Morain. « Enfants, ils étaient partis pour accomplir un rêve et ont vécu l’emprise, dit leur avocat. Ils se sont battus pour en briser la gangue. Puis ont lutté avec courage contre l’inertie de la justice. Ils veulent aujourd’hui que leur parole, si longtemps confisquée, soit entendue. »
Léonid Kameneff, lui, continue de défendre sa « belle expérience », rejetant les accusations qui le visent. « La société a énormément changé. Des choses qui paraissent normales à l’époque, éducatives, sont regardées aujourd’hui avec suspicion, comme être nus à bord, plaide-t-il. C’était du naturisme familial, sans connotation sexuelle, la recherche d’une vie tranquille, paisible. »
* Le prénom a été changé
Le Parisien
Deux ONG appellent l'Arabie saoudite à ne pas exécuter sept jeunes gens
AFP
Deux organisations internationales de défense des droits de l'Homme ont appelé les autorités saoudiennes à ne pas exécuter sept jeunes gens condamnés pour des crimes commis lorsqu'ils étaient mineurs, et dont la décapitation est prévue mardi.
Dans deux communiqués, Human Rights Watch et Amnesty International indiquent que les sept jeunes Saoudiens ont été reconnus coupables de vol à main armée, un crime passible de la peine de mort dans le royaume qui applique une stricte interprétation de la loi islamique.
"Les sept jeunes gens avaient entre 16 et 20 ans lorsqu'ils ont été arrêtés en 2006 et accusés d'avoir commis un cambriolage en 2005", a souligné Human Rights Watch dans un communiqué.
Selon l'organisation, il y aurait "de fortes présomptions que leur procès a violé les principes de base d'un jugement équitable".
"Il serait choquant que les autorités saoudiennes mènent ces exécutions", a affirmé Eric Goldstein, directeur adjoint pour le Proche Orient à HRW. "Il est grand temps que les Saoudiens arrêtent d'exécuter des gens ayant commis des crimes en étant mineurs".
Amnesty International a indiqué de son côté que les sept hommes "auraient été torturés pour les forcer à avouer", et que leur procès avait été "inique".
Depuis le début de l'année, 17 personnes ont été exécutées dans le royaume, et en 2012, 76 personnes avaient été décapitées, selon un décompte établi par l'AFP à partir de communiqués du ministère de l'Intérieur.
Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite, qui applique de manière stricte la charia (loi islamique).
"Les sept jeunes gens avaient entre 16 et 20 ans lorsqu'ils ont été arrêtés en 2006 et accusés d'avoir commis un cambriolage en 2005", a souligné Human Rights Watch dans un communiqué.
Selon l'organisation, il y aurait "de fortes présomptions que leur procès a violé les principes de base d'un jugement équitable".
"Il serait choquant que les autorités saoudiennes mènent ces exécutions", a affirmé Eric Goldstein, directeur adjoint pour le Proche Orient à HRW. "Il est grand temps que les Saoudiens arrêtent d'exécuter des gens ayant commis des crimes en étant mineurs".
Amnesty International a indiqué de son côté que les sept hommes "auraient été torturés pour les forcer à avouer", et que leur procès avait été "inique".
Depuis le début de l'année, 17 personnes ont été exécutées dans le royaume, et en 2012, 76 personnes avaient été décapitées, selon un décompte établi par l'AFP à partir de communiqués du ministère de l'Intérieur.
Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite, qui applique de manière stricte la charia (loi islamique).
PAPETERIE
Le bois illégal interdit dans l'Union européenne
Le règlement européen visant à bannir du marché communautaire le bois et les produits dérivés récoltés illégalement est entré en vigueur dimanche 3 mars 2013. Le régime des sanctions à l'encontre des contrevenants n'est toutefois pas défini.
Adopté le 20 octobre 2010, le nouveau règlement sur le bois de l'Union européenne (RBUE) en vigueur le 3 mars, constitue le second volet du plan d'action européen FLEGT (Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux) de 2003, et interdit toute commercialisation illégale de bois et de ses produits dérivés qu'ils soient importés ou produits au sein de l'UE. Il vise à améliorer la gouvernance des forêts dans les pays exportateurs. Les Etats-Unis et l'Australie ont déjà adopté des textes législatifs similaires.
Ce règlement oblige les importateurs à mettre en place des systèmes de surveillance pour éviter l'entrée de ces produits illicites sur le marché européen. Les commerçants qui achètent ou vendent du bois déjà sur le marché doivent quant à eux identifier leurs fournisseurs et leurs clients dans un registre - à l'exclusion des particuliers - afin d'assurer la traçabilité des produits.
Du papier au bois de construction et de chauffage
Au moins 20% du bois et des produits forestiers qui pénètrent dans l'UE seraient illicites. Le texte vise "un grand éventail de produits, du papier à la pulpe de bois jusqu'au bois de construction et de revêtement de sol", rappelle la Commission européenne. Sont concernés : les produits en bois massif ou en contreplaqué comme les meubles, le bois de chauffage (rondins, bûches, ramilles, fagots), les caissettes, les cadres en bois (tableaux, photographies, miroirs) ou autres bois stratifiés et panneaux de menuiserie ou charpenterie.
Les produits recyclés, ceux à base de rotin et de bambou, les matériaux d'emballage et les produits d'édition (livres, magazines, journaux) restent quant à eux exclus de la réglementation. Le bois vendu ou acheté par les particuliers pour leur usage personnel n'est également pas concerné. La Commission européenne devrait toutefois étendre la liste des bois à partir de 2015 et pourrait y inclure les produits imprimés.
Traçabilité du bois via le système de diligence raisonnée
Les opérateurs (importateurs et exploitants forestiers européens), premiers metteurs sur le marché du bois et des produits, ont désormais l'obligation de s'assurer et de justifier l'origine licite de leurs approvisionnements via un système de diligence raisonnée (SDR).
Ce dispositif doit permettre d'assurer la traçabilité et les origines du produit, grâce au recueil d'informations (concession et pays d'origine du bois, quantité récoltée, essence, coordonnées du fournisseur et respect de la législation nationale). Le SDR prévoit également une analyse des risques d'introduction de tels bois illicites dans la chaîne d'approvisionnement et vise l'atténuation de ces risques si des doutes subsistent sur la légalité. Lorsque le niveau de corruption du pays est élevé, le risque de s'approvisionner en bois illégal est alors déclaré non négligeable. Dans ce dernier cas, des garanties et vérifications complémentaires de légalité peuvent être demandées au fournisseur.
Ainsi, les produits dérivés du bois issus de pays exportateurs qui ont conclu avec l'UE des accords de partenariat volontaires (APV) dans le cadre du plan d'action FLEGT sont considérés comme ''conformes au règlement'', a souligné la Commission. Six pays grands producteurs de bois - le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Ghana, le Liberia et l'Indonésie - ont déjà signé un APV avec l'UE. Le bois et les produits licenciés FLEGT issus de ces pays signataires mais aussi les essences protégées importées classées CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) répondent aux exigences du règlement, a confirmé Bruxelles.
Le bois illégal représenterait 20% à 50% de l'exploitation mondiale totale Selon un rapport du Programme des nations unies pour l'environnement et Interpol publié fin septembre 2012, l'exploitation illégale de bois représenterait 20 % à 50 % de l'exploitation mondiale totale lorsque l'on inclut le blanchiment de bois illégaux. Soit un marché évalué entre 30 et 100 milliards de dollars par an tirés par les organisations criminelles.
Ce commerce se produit essentiellement au niveau des trois grands bassins forestiers (Amazonien, Guinéo-Congolais et du Bornéo-Mékong), mais également au niveau de la Russie, et certains pays de l'Europe de l'Est.
La Chine, le Japon, l'UE et les États-Unis sont les plus gros importateurs de bois et produits dérivés d'origine illégale.
Ce commerce se produit essentiellement au niveau des trois grands bassins forestiers (Amazonien, Guinéo-Congolais et du Bornéo-Mékong), mais également au niveau de la Russie, et certains pays de l'Europe de l'Est.
La Chine, le Japon, l'UE et les États-Unis sont les plus gros importateurs de bois et produits dérivés d'origine illégale.
La licence FLEGT et le permis CITES garantissent l'origine légale du bois car ils sont contrôlés au niveau intergouvernemental et sont donc automatiquement considérés comme compatibles avec le RBUE. Les opérateurs n'auront pas à mettre en place de système de diligence raisonnée (SDR) pour ces produits licenciés.
Les certifications privées en cours de mise en conformité
En revanche, les produits couverts par des certificats privés de légalité du bois (OLB délivré par Bureau Veritas ou TLTV par SGS) et de gestion durable forestière (FSC -Forest Stewardship Council, PEFC- Program for endorsement of forest certification schemes, SFI -Sustainable Forestry Initiative …) ne sont pas reconnus comme une garantie de légalité et comme alternatives au SDR. Ces certifications privées peuvent toutefois "être prises en considération dans les procédures d'évaluation et d'atténuation du risque" du système à condition que des critères soient respectés comme mettre en place des contrôles appropriés au plus tard tous les douze mois par une tierce partie et assurer la traçabilité tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Pour s'aligner sur les exigences du règlement européen mais aussi des lois américaines et australiennes, les labels FSC et PEFC ont révisé leurs normes et déclarent les finaliser. Entre décembre 2012 et février 2013, un groupe de travail multipartite de PEFC International a ainsi révisé ses règles de la chaîne de contrôle pour les adapter au RBUE. Cette révision a également fait l'objet d'une consultation publique, a indiqué le label. La norme définitive entrerait en application mi-mars 2013.
De son côté, le label FSC a révisé depuis mi-2012 ses standards de chaîne de contrôle de la traçabilité et publié le 28 février 2013 trois notes de recommandations visant à "encadrer les devoirs de collecte et de transmission des informations des importateurs et assurer la mise en conformité avec les lois douanières", à l'entrée en vigueur du texte. FSC a également révisé son programme de vérification des risques de récolte illégale. Le certificateur entend finaliser les deux standards pour mi-2013.
Les opérateurs peuvent mettre en place le système de diligence raisonnée de façon individuelle ou via des organisations de contrôle reconnues par la Commission européenne, et auxquelles se sont portées candidates FSC et PEFC.
Pas de régime de sanctions défini par les pays
Il revient aux Etats membres d'exercer un contrôle approprié des opérateurs européens assorti de sanctions dissuasives à l'égard des contrevenants. Le règlement n'introduit pas de nouveaux contrôles douaniers aux frontières. Les sanctions prévues peuvent inclure des amendes proportionnelles à l'ampleur des dommages environnementaux et des pertes fiscales, la saisie du bois et des produits dérivés concernés ou la suspension immédiate de l'autorisation d'exercer une activité commerciale. Toutefois, la modulation du montant des amendes n'est pas précisée et n'a pas encore été votée par les pays membres. Or, "il est urgent d'harmoniser ces amendes à l'échelle européenne", a indiqué Eglantine Goux-Cottin, chargée de mission forêt internationale chez France Nature Environnement (FNE).
En France, le ministère de l'Agriculture et de la forêt est l'autorité compétente en charge de la mise en œuvre de la réglementation. Mais selon l'ONG Greenpeace, la France comme la plupart des pays membres ne serait toujours pas prête à appliquer le texte : "L'administration responsable des contrôles (des importateurs, ndlr) n'a pas été désignée, le régime des sanctions n'a pas été voté par le parlement. Bref, par manque de moyens et sans doute de volontés, les autorités françaises n'ont rien fait pour l'instant pour tenter de stopper l'importation de bois illégal en France", a dénoncé Frédéric Amiel, chargé de campagne Forêts pour Greenpeace France en appelant le ministre de l'Agriculture à "détailler son plan d'action" pour l'application du texte. "Le code pénal prévoit des sanctions pour la vente de faux" tandis que la direction de la répression des fraudes (DGCCRF) "devrait jouer un rôle", selon Eglantine Goux-Cottin.
Du bois illégal débarqué sur les ports français
De leur côté, les entreprises pourraient également être dépassées alors que les modalités d'application du système de diligence raisonnée n'ont été précisées qu'en juillet dernier par la Commission européenne. Un an avant son entrée en vigueur, l'ONG WWF avait publié en mars 2012 une évaluation de la situation de 35 entreprises vendant des produits en bois vis-à-vis du règlement et beaucoup d'entre elles étaient en position de contrevenants potentiels. Sur les 2.700 produits enquêtés dans les magasins et hors produits certifiés, la part de produits sur lesquels l'origine était notifiée n'était que de 39%,"un chiffre encore largement insuffisant, ne permettant pas de savoir si le bois provient de zones à risque de déforestation, ou des zones sous sanctions des Nations-Unies voire même des zones en conflit", avait pointé l'association. Pourtant, ces éléments sont des données que chaque enseigne doit désormais être en capacité de posséder.
A l'instar du WWF, les ONG Rainforest Alliance et NepCon avaient lancé en février 2012 une enquête similaire à destination des industries européennes. Toutefois, NepCon "n'a pas reçu le nombre suffisant de réponses à cette enquête en France pour pouvoir faire l'analyse", a déploré Leticia Calvo Vialettes coordinatrice certification chez NepCon.
La plupart des importateurs ''ne sont pas prêts à appliquer la diligence raisonnée, et rien n'est prêt pour les contrôler et rendre effective la réglementation. Pendant ce temps, du bois à la provenance douteuse s'entasse dans les ports français", dénonce Greenpeace dans un rapport publié ce lundi 4 mars. Des investigations menées par l'association et l'ONG Global Witness ont montré que du bois illégal en provenance de République Démocratique du Congo "a été débarqué récemment sur les ports de Caen, Nantes et La Rochelle. Une partie de ce bois provient de concessions qui ont dépassé de 40% les volumes de coupes autorisées sur leurs concessions. Si les critères de la réglementation devaient s'appliquer, les importateurs seraient incapables de démontrer s'il est d'origine légale ou non et il ne devrait donc pas être importé", pointe Frédéric Amiel de Greenpeace.
Article publié le 04 mars 2013
DIVERS
Attaque informatique contre le site participatif Les Observateurs
Le site internet Les Observateurs, site de journalisme participatif de la chaîne France 24, a été victime lundi soir d'une attaque informatique, ainsi que son compte Twitter, a indiqué Julien Pain, responsable éditorial du site.
AFP - Le site internet Les Observateurs, site de journalisme participatif de la chaîne France 24, a été victime lundi soir d'une attaque informatique, ainsi que son compte Twitter, a indiqué Julien Pain, responsable éditorial du site.
"Nous avons été attaqués par une entité appelée +Syrian electronic army+ qui a pris le contrôle de notre compte Twitter, puis de notre site", a expliqué le responsable à l'AFP.
"Nous avons bloqué le site internet et nous allons faire de même avec le compte Twitter", a-t-il ajouté.
Les Observateurs est un site de journalisme participatif, alimenté par des photos, vidéos et témoignages d'internautes dans le monde entier qui sont ensuite édités par l'équipe éditoriale.
"C'est la première attaque de ce type depuis l'ouverture du site en 2007", a indiqué Julien Pain.
Une attaque similaire a visé il y a quelques jours le compte Twitter photo de l'Agence France Presse et, au début du mois de février, les comptes Twitter et Facebook de la chaîne Sky News Arabia basée à Abou Dhabi.
"Nous avons été attaqués par une entité appelée +Syrian electronic army+ qui a pris le contrôle de notre compte Twitter, puis de notre site", a expliqué le responsable à l'AFP.
"Nous avons bloqué le site internet et nous allons faire de même avec le compte Twitter", a-t-il ajouté.
Les Observateurs est un site de journalisme participatif, alimenté par des photos, vidéos et témoignages d'internautes dans le monde entier qui sont ensuite édités par l'équipe éditoriale.
"C'est la première attaque de ce type depuis l'ouverture du site en 2007", a indiqué Julien Pain.
Une attaque similaire a visé il y a quelques jours le compte Twitter photo de l'Agence France Presse et, au début du mois de février, les comptes Twitter et Facebook de la chaîne Sky News Arabia basée à Abou Dhabi.
Classement 2013 des milliardaires par Forbes
Il n’y a jamais eu autant de milliardaires! Le magazine Forbes a dévoilé son classement annuel des plus riches au monde. Le mexicain Carlos Slim ouvre à nouveau la marche.
Tout le monde ne connaît pas la crise, à en croire le célèbre classement des milliardaires établi chaque année par le magazine américain Forbes. L’édition 2013, qui vient d’être publiée, compte 210 nouvelles personnes, portant le nombre total de milliardaires dans le monde à 1.426. Du jamais-vu.
Déjà, en 2012, plus de 200 personnes s’étaient ajoutées à la liste. Cette année, la richesse globale des milliardaires de la planète monte à 5.400 milliards de dollars (4.144 milliards d’euros), soit 800 milliards de dollars de plus qu’en 2012 (614 milliards d’euros). Les Etats-Unis restent les plus représentés du classement, suivis de l’Asie-Pacifique et de l’Europe. Un magazine chinois affirmait pourtant récemment qu’il y avait plus les milliardaires en Chine qu’aux Etats-Unis. Les femmes, elles, sont plus nombreuses : 138, contre 104 l’année dernière.
Qui ouvre la marche ?Le mexicain Carlos Slim reste la personne la plus riche du monde. Cet homme discret, à la tête d’un empire des télécommunications au Mexique, possède une fortune estimée à 73 milliards de dollars (56 milliards d’euros), soit 4 milliards de dollars (un peu plus de 3 milliards d’euros) de plus qu’en 2012. Pas de changement non plus à la deuxième place du classement qui est occupée par l’américain Bill Gates. En revanche, l’espagnol Amancio Ortega, créateur de la marque de vêtements Zara, grimpe en troisième position. Il détrône ainsi le célèbre investisseur américain Warren Buffet qui a pourtant ajouté 9,5 milliards de dollars à sa fortune l’année dernière. C’est d’ailleurs la première fois depuis treize ans que Warren Buffet ne figure pas dans le trio de tête.
Et les Français ? Liliane Bettencourt est à la fois la femme la riche du monde et la première représentante de l’Hexagone du classement. Sa fortune a grimpé de 6 milliards de dollars pour atteindre 30 milliards, la plaçant en neuvième position. C’est la première fois que l’héritière de l’empire L’Oréal fait partie du top 10 depuis 1999, souligne Forbes. Bernard Arnault lui emboîte le pas, en dixième position. C’est néanmoins une nette chute pour le patron de LVMH, auparavant classé quatrième du classement. Principale raison : Forbes a obtenu de nouvelles informations sur sa participation dans LVMH et a ainsi révisé son estimation de la fortune du Français.
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