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vendredi 1 mars 2013

01032013 QUOI DE NEUF ?


HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 

 

 

POLITIQUE

 

Coupes budgétaires : ultime réunion à Washington

Le Monde.fr avec AFP

L'échéance du 1er mars pour mettre en œuvre une solution négociée sur le budget américain entre démocrates et républicains n'a pas permis pour l'heure de trouver une solution, ni les uns ni les autres n'ayant jusqu'ici cédé.
Le président américain, Barack Obama, retrouve ainsi vendredi matin les chefs de file du Congrès pour parler budget, le jour même où s'enclenchent des coupes automatiques dans les dépenses, qui risquent de menacer la croissance de la première économie mondiale. Dans cette énième crise née de l'incapacité des deux camps à s'entendre sur un rééquilibrage des comptes publics, il s'agira pour M. Obama d'une première prise de contact directe avec ses adversaires républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants et disposent d'une minorité de blocage au Sénat.
Faute d'accord de fond, les deux parties ont trouvé des solutions temporaires. L'idée, émise à la mi-2012 par la Maison Blanche et entérinée par les républicains, est de mettre en place des coupes automatiques dans les dépenses, censées être suffisamment douloureuses pour les inciter à négocier une solution.
M. Obama accepte le principe de coupes dans les dépenses, mais exige aussi que les plus riches paient davantage d'impôts. Les républicains soulignent avoir déjà consenti à de telles hausses lors d'un précédent marchandage en janvier.

AMPUTATION DES DÉPENSES DE 85 MILLIARDS DE DOLLARS
Concrètement, la rigueur va signifier une amputation des dépenses de l'Etat fédéral de 85 milliards de dollars sur les sept derniers mois de l'année budgétaire, 8 % pour la défense et 5 % pour les autres postes. A la clé : des mises au chômage partiel de fonctionnaires et de dérèglements des services publics.
Ces mesures ne devraient toutefois pas se faire ressentir brutalement pour la plupart des Américains. En revanche, si elles s'installent dans la durée, elles pourraient coûter 0,5 point de pourcentage de croissance au pays et affecter l'économie mondiale, a prévenu le FMI.
Cette crise devrait bientôt s'additionner à une autre, encore plus lourde de menaces : le financement de l'Etat fédéral pour les cinq derniers mois de l'exercice 2013, qui devra faire l'objet d'un vote au Congrès avant le 27 mars, faute de quoi des services publics fermeront purement et simplement.


Le cycle de désendettement des ménages américains entamé fin 2008 semble toucher à sa fin, notamment sous l'effet de la poussée des prêts étudiants, pour lesquels les retards de paiement s'accumulent, a indiqué jeudi la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed).
"Les chiffres fournissent la preuve précoce que les consommateurs pourraient arriver au terme d'un cycle de désendettement de quatre ans" entamé au quatrième trimestre 2008, indique l'annexe new-yorkaise de la banque centrale dans son étude trimestrielle sur l'endettement des Américains. Selon cette étude, l'endettement total des ménages atteignait 11 340 milliards de dollars au 31 décembre, soit 0,3 % de plus que trois mois plus tôt, mais 10,6 % de moins qu'à la fin du troisième trimestre 2008, quand il avait cumulé à 12 680 milliards de dollars. - (avec AFP)











Législative partielle d'Eastleigh : camouflet essuyé par Cameron


Le Monde.fr avec AFP

Les libéraux-démocrates ont conservé jeudi leur siège de député d'Eastleigh, dans le sud de l'Angleterre, infligeant une défaite cinglante au premier ministre David Cameron, dont le Parti conservateur n'est arrivé qu'en troisième position derrière les nationalistes du petit parti UKIP.
Selon le président du bureau de vote, les libéraux-démocrates du candidat Mike Thornton ont obtenu 13 342 voix, soit seulement 1 771 de plus que la représentante de l'UKIP, Diane James, arrivée seconde avec 11 571 voix, la conservatrice Maria Hutchings n'arrivant que 3e avec 10 559 voix. "Cette nuit est une grande nuit pour les libéraux-démocrates sur le plan national. Un signal fort de soutien a été adressé à Nick Clegg", a déclaré M. Thornton.
Cette législative partielle faisait suite à la démission de l'ancien ministre libéral-démocrate Chris Huhne, poursuivi pour entrave à la justice après avoir imputé à sa femme des excès de vitesse qu'il avait commis. Si 14 candidats se sont affrontés dans ce scrutin partiel, elle ne devait être, selon le libéral-démocrate Nick Clegg, qu'une "course à deux chevaux" entre son parti et le Parti conservateur du premier ministre, avec qui il est allié dans la coalition gouvernementale.
"ÉNORME CHOC"
En fait, c'est le parti UKIP, l'outsider nationaliste, anti-immigration et anti-européen, qui, en capitalisant sur le désenchantement des électeurs, a remporté la deuxième place. "Si nous arrivons en troisième position, ce serait une crise", avait jugé jeudi sur la BBC le conservateur David Davis. Signe de l'enjeu du scrutin, David Cameron et Nick Clegg, avaient fait le déplacement à Eastleigh.
Cette victoire devrait donner à Nick Clegg un nouvel élan dont il a grandement besoin. Les libéraux-démocrates font l'ojet d'un scandale de harcèlement sexuel présumé, plusieurs femmes ayant accusé un ancien haut responsable du parti, Chris Rennard, d'avoir agi de façon indécente entre 2003 et 2007. Ces accusations avaient placé dans le collimateur Nick Clegg, soupçonné de ne pas avoir agi à temps.
Mike Thornton a estimé que "l'esprit combatif" du parti avait permis d'assurer la victoire et que le soutien et la visite de Nick Clegg à Eastleigh avaient donné "un formidable élan" à la campagne. 
L'UKIP Diane James a estimé que sa deuxième place constituait "un énorme choc" qui montrait que le parti était devenu une force majeure du monde politique britannique. Quant au chef de l'UKIP Nigel Farage, il a estimé que la focalisation de Cameron sur "les éoliennes et le mariage gay au lieu de s'occuper de la libre entreprise et des affaires, l'avait privé d'une partie de ses soutiens dans les fiefs du parti.










Hugo Chavez "lutte pour sa vie"

Le Monde.fr avec AFP

Le président vénézuélien, Hugo Chavez, hospitalisé à Caracas pour un cancer, continue de "lutter pour sa vie", a déclaré jeudi 28 février le vice-président Nicolas Maduro.
"Notre commandant est malade parce qu'il a consacré toute sa vie à ceux qui n'ont rien", a déclaré M. Maduro. "Savez-vous pourquoi il a négligé sa santé ? Parce qu'il s'est consacré entièrement, corps et âme, oubliant toutes ses obligations envers lui-même, à donner au peuple une patrie, à donner à ceux qui n'en ont pas du travail, une vie, un logement, la santé, de la nourriture, une éducation. C'est la vérité vraie", a déclaré le vice-président, dauphin désigné du président, à la chaîne officielle VTV.
Souffrant d'un cancer, le président Chavez a été opéré quatre fois depuis juin 2011. A partir du10 décembre 2012, il est resté hospitalisé à Cuba pendant plus de deux mois, avant d'annoncer par surprise son retour à Caracas, il y a une dizaine de jours. Il est actuellement soigné dans un hôpital militaire de Caracas. Depuis, son compte Twitter, par lequel il a annoncé son retour, est resté muet et aucune image de lui n'a été diffusée.
Le gouvernement avait relancé la semaine dernière les inquiétudes sur le véritable état de santé du président en faisant pour la première fois état de l'évolution "défavorable" de l'insuffisance respiratoire dont souffre Hugo Chavez, âgé de 58 ans, depuis son opération du 11 décembre. Le gouvernement assure toutefois que M. Chavez est toujours aux commandes et qu'il a communiqué par écrit avec ses collaborateurs depuis son lit d'hôpital.









Le chef d'Aqmi Abou Zeid tué au Mali

A gauche, Abou Zeid. L'image est extraite d'une vidéo diffusée en septembre 2010, deux semaines après la prise d'otages des Français d'Arlit.
A gauche, Abou Zeid. L'image est extraite d'une vidéo diffusée en septembre 2010, deux semaines après la prise d'otages des Français d'Arlit. (AFP)


Cet Algérien devenu l'un des principaux et plus violents émirs de l'organisation terroriste avait fait exécuter le Français Michel Germaneau.

Libération
Abdelhamid Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), est mort avec 40 autres islamistes au Nord du Mali, selon une information de la chaîne privée algérienne Ennahar TV, confirmée au Monde par «une bonne source proche des opérations militaires en cours dans le nord du Mali».
Selon ces informations, Abou Zeid et ses hommes seraient morts dans une offensive aérienne et terrestre menée par les troupes françaises et tchadiennes avec le concours d'auxiliaires locaux. La date exacte de la mort d'Abou Zeid n’est pas encore connue avec exactitude, mais elle remonte aux tous derniers jours, selon le Monde.
Abou Zeid, un Algérien d'une quarantaine d'années dont le vrai nom est Mohamed Ghdiri, était considéré comme l'émir le plus radical, violent et ambitieux d'Aqmi. Il apparaît pour la première fois sur les radars en 2003, comme adjoint d’Abderazak El-Para, principal instigateur de l’enlèvement de trente-deux touristes européens dans le grand Sud algérien. On lui attribue par la suite l'exécution de Michel Germaneau et d'un Britannique, Edwin Dyer, en 2009. Sa katiba (brigade) détient les quatre otages français enlevés dans la zone d’Arlit (Niger), en septembre 2010.
Né dans le sud de l'Algérie, il devient membre du Front islamique du salut puis rejoint les rangs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), l’ex-GIA qui deviendra Aqmi. Il y côtoie Mokhtar Belmokthar, l’homme derrière la sanglante prise d’otage d'In Amenas, le mois dernier en Algérie.
On ne dispose que de très peu d'images de Zeid, si ce n'est quelques captures d'écran, comme celle diffusée par le site mauritanien saharamedias. Elle correspond à la description donnée par l'ex-otage français Pierre Camatte en 2010 dans un témoignage publié par Jeune Afrique : «Petit, rachitique, l’émir à la barbichette doit avoir la cinquantaine.» Pierre Camatte a été interrogé par Abou Zeid à deux reprises.











Mali : combattant d'Aqmi, il rapporte la mort d'Abou Zeid


Abou Zeid <i>(à gauche)</i> est le principal chef d'al-Qaida au Maghreb islamique.
Abou Zeid (à gauche) est le principal chef d'al-Qaida au Maghreb islamique. Crédits photo : HO/AFP

Après le raid français auquel il a survécu dans le massif de Tigharghar, Sedene Ag Hita a cherché la protection du MNLA et aurait témoigné de la mort du chef d'Aqmi.
Combattant dans les rangs d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique), il a survécu au raid français mené dans la zone montagneuse de Tigharghar. C'est lui qui aurait témoigné de la mort d'Abou Zeid et de plus de 43 terroristes (de diverses nationalités) le 23 février. Avant de rejoindre Aqmi, Sedene Ag Hita aurait appartenu à la garde nationale malienne. Après les attaques des forces spéciales françaises appuyées par des troupes tchadiennes, cet homme d'origine touareg se serait retranché dans les environs d'Aguelhol pour tenter d'entrer en contact avec le mouvement touareg du MNLA.
Sedene Ag Hita aurait précisé que les combattants d'Aqmi et Abou Zeid auraient trouvé la mort précisément dans la zone d'Insensa et d'Etagh, devenue le refuge depuis le 20 janvier du gros des troupes de terroristes. Une zone proche de Tabankorte, à quelques dizaines de kilomètres de la ville d'Aguelhok. Si une quarantaine de terroristes ont été tués, d'autres ont été gravement brûlés. Il y aurait sept prisonniers: quatre jeunes combattants originaires de la région, mais aussi un Algérien, un Mauritanien et un homme venu des rangs du Polisario.

. carte des groupes islamistes en afrique de l'ouest













Des islamistes arrêtés à proximité de Gao


Le Monde.fr avec AFP

Des vedettes de l'armée malienne à proximité de Gao. 
Des vedettes de l'armée malienne à proximité de Gao. | REUTERS/JOE PENNEY

Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées sur l'île de Kadji, sur le fleuve Niger. Des islamistes armés s'y étaient réfugiés après l'arrivée des forces françaises et maliennes dans la région. Parmi eux figurent des étrangers, des Togolais et Burkinabés, indique un officier malien.

Jeudi, un officier malien avait annoncé qu'une "opération d'envergure" avait été lancée sur l'île du village de Kadji, situé à moins de dix kilomètres de Gao, la plus grande ville du nord de Mali reprise le 26 janvier.
Gao a été le théâtre de violences, dont des attentats-suicides, commis par des islamistes infiltrés dans la ville. L'officier avait précisé que des forces spéciales maliennes avaient débarqué sur l'île, tandis que des soldats français se trouvaient sur une des rives du Niger qui lui fait face. Les Français ont quitté Kadji vendredi matin tôt, selon un soldat malien.
Environ 6 000 personnes habitent Kadji, village des bords du Niger, dont plusieurs centaines, adeptes d'un mouvement islamiste baptisé "Ansar Sunna" ("Les fidèles de la parole de Dieu") vivent sur une île située en contrebas du village. Des témoins avaient indiqué il y a deux semaines que des membres du groupe islamiste armé Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest s'y étaient réfugiés après l'arrivée des armées française et malienne à Gao. Un élu avait réclamé une intervention des troupes françaises et africaines déployées dans le Nord pour détruire cette "nouvelle base" des djihadistes d'où pouvaient être menées des actions sur Gao et d'autres localités de la région










La Cour des comptes épingle le régime fiscal dérogatoire du diesel


Le Monde.fr avec AFP

L'Organisation mondiale de la santé classe le diesel comme "cancérogène certain". 
L'Organisation mondiale de la santé classe le diesel comme "cancérogène certain". | Reuters/GONZALO FUENTES

La Cour des comptes, dans un rapport dévoilé par Libération vendredi 1er mars, pointe "la perte de recettes fiscales", de près de 7 milliards d'euros en 2011, liée aux exonérations dont bénéficient les véhicules diesel.

Dans un "référé" adressé le 17 décembre 2012 aux ministères de l'économie et de l'écologie, la Cour critique d'une manière générale la politique fiscale française sur l'énergie qui "répond davantage au souci de préserver certains secteurs d'activité qu'à des objectifs environnementaux". Pour les magistrats de la rue Cambon, "les dépenses de l'Etat ne contribuent pas à favoriser la transition énergétique".
SOIXANTE-DIX POUR CENT DES IMMATRICULATIONS
Alors que le principe de la réduction progressive de l'écart de taxation entre l'essence (0,60 centime par litre) et le gazole (0,42 centime par litre) a été entériné en 1999, le différentiel reste supérieur à l'écart moyen communautaire. "La perte de recettes fiscales reste très élevée", estime la Cour des comptes, qui l'évalue à 6,9 milliards d'euros en 2011.
Le parc automobile diesel est passé de 4,8 % en 1980 à 60 % en 2012 et pèse pour 70 % dans les nouvelles immatriculations, mais "l'écart de consommation moyenne s'est réduit entre le diesel (4,8 l/100 km) et l'essence (5,6 l/100 km)", note la Cour alors même que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le diesel comme "cancérogène certain". En juin 2012, le Centre international de recherche contre le cancer, agence spécialisée de l'OMS, a classé les émanations des moteurs diesel dans le groupe 1 des "substances cancérogènes".
"Les voitures diesel sont celles pour lesquelles les recettes couvrent le moins les coûts externes", résume la Cour des comptes. Jeudi, la ministre de l'écologie, Delphine Batho, a jugé "incontournable" l'alignement "progressif" de la fiscalité du diesel sur celle de l'essence, estimant que c'était une question "de santé publique" avant d'être une question fiscale.










ECONOMIE

 

La déflation perdure au Japon

En janvier, les prix ont une nouvelle fois reculé dans l'archipel. A l'inverse, les dépenses des ménages ont connu un rebond en janvier.

Soldes à Tokyo - Reuters
Soldes à Tokyo - Reuters
Le prochain gouverneur de la banque centrale du Japon a pu mesurer vendredi l'ampleur de sa tâche : la déflation a persisté en janvier malgré des signaux encourageants du côté de la consommation, d'après les dernières statistiques officielles.
Les prix au détail au sein de la troisième puissance économique mondiale ont encore reculé de 0,2% en janvier sur un an (hors produits périssables), a annoncé le ministère des Affaires intérieures. Si l'on exclut aussi les tarifs de l'énergie et particulièrement ceux de l'électricité, qui continuent d'augmenter près de deux ans après l'accident nucléaire de Fukushima, les prix à la consommation ont chuté de 0,7%.
Sur fond de compétition acharnée entre fabricants, les tarifs de nombreux produits électroménagers et électroniques grand public ont encore plongé, comme ceux des réfrigérateurs (-23,4% sur un an), des climatiseurs (-30,2%) ou des caméscopes (-46,1%).
Cette dépréciation ruine les perspectives de profits des entreprises, ce qui les dissuade d'investir. Entre octobre et décembre, les firmes nippones ont sabré de 8,7% sur un an leurs dépenses en biens d'équipement, a annoncé séparément le ministère des Finances.

Lutte contre la déflation

Le Japon a subi ce recul général des prix pendant l'essentiel des 15 dernières années. Le nouveau gouvernement de droite de Shinzo Abe, arrivé au pouvoir en décembre, s'est engagé à tout faire pour y mettre un terme.
Sous sa pression, la Banque du Japon (BoJ) a adopté en janvier un objectif d'inflation annuel de 2% que le prochain gouverneur de l'institut, remplaçant l'actuel titulaire Masaaki Shirakawa sur le départ, devra s'efforcer de concrétiser. Jeudi, le gouvernement Abe a présenté au Parlement la candidature de Haruhiko Kuroda, président de la Banque asiatique de développement . Si sa nomination est votée par les deux chambres du Parlement à la mi-mars, comme l'exécutif l'espère, le nouveau gouverneur sera aux manettes dès le 19 mars.
Partisan d'une politique monétaire ultra-accommodante pour relancer la machine, comme Shinzo Abe, Haruhiko Kuroda aura fort à faire pour se montrer à la hauteur des énormes attentes des acteurs des marchés nippons, où les valeurs ont bondi depuis trois mois du fait de spéculations sur les nouvelles incitations que pourrait déployer la BoJ.

Regain de consommation et de confiance des ménages

Il pourrait néanmoins profiter d'un certain rebond de la consommation des ménages entrevu en janvier (+2,4% sur un an). Les familles ont dans l'ensemble meilleur moral depuis le retour de la droite qui a voté un plan de relance massif pour financer notamment des travaux publics .
Croyant aux vertus de ces soutiens pour la croissance et pour l'emploi -600.000 créations de postes espérées par l'exécutif -, les ménages ont davantage ouvert les cordons de leur bourse -s'accordant par exemple davantage d'excursions touristiques. Reste que cette légère embellie ne pourra se confirmer que si les revenus des salariés progressent, aussi les conservateurs au pouvoir misent-ils sur leurs traditionnelles bonnes relations avec le patronat.
«Nous attendons des entreprises qu'elles améliorent la rémunération des salariés d'une façon ou d'une autre», a déclaré vendredi le ministre des Finances, Taro Aso, lors d'une rencontre avec le Keidanren, la principale fédération d'employeurs.

Léger recul du chômage

Au-delà, les autorités prient pour que la légère reprise internationale s'amplifie, de manière à soutenir les commandes pour les puissants secteurs exportateurs de l'automobile, de l'électronique et des machines-outils. «Si la reprise au Japon et à l'étranger et la correction de la cherté du yen se confirment, l'emploi industriel devrait en profiter, ce qui détendrait le marché du travail», a jugé Yoshiro Sato, du Crédit Agricole.
En janvier, le taux de chômage a légèrement diminué à 4,2% contre 4,3% en décembre (donnée révisée). Les employés précaires effectuant très peu d'heures de travail sont toutefois comptés comme des employés dans les statistiques officielles, ce qui réduit l'ampleur du taux de chômage qui évolue à son plus bas niveau depuis plus de trois ans.
SOURCE AFP









Groupon, viande avariée, Petroplus : la revue de presse de l'industrie



Le Parisien 1/03
© Le Parisien

Le PDG de Groupon viré, Flunch victime de viande avariée, les cowboys de Petroplus, Free Mobile... L'Usine Nouvelle a compilé l'essentiel de l'actualité industrielle dans sa revue du presse du vendredi 1er mars.
Groupon se sépare de son cofondateur
"Je plaisante... J'ai été viré!" C'est dans une lettre pleine de dérision que le PDG de Groupon a annoncé la nouvelle. Le spécialiste des achats groupés sur internet, a évincé son directeur général Andrew Mason jeudi, au lendemain de l'annonce de résultats trimestriels décevants qui ont fait plonger son cours de Bourse. L'information fait la une de la grande majorité des journaux anglo-saxons, notamment du Washington Post. Les reportages consacrés à Andrew Mason se sont également multipliés.


Un nouveau scandale de la viande
"Cauchemar dans nos assiettes" titre la Dépêche, ce vendredi 1er mars. Et pour cause, après la fraude à la viande de cheval les affaires se multiplient. La justice enquête sur une affaire de tromperie sur la viande de boeuf après les révélations d'un cadre d'une société spécialisée dans la découpe de viande bovine et installée à Châteaubriant (Loire-Atlantique), révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France.  "Depuis le 12 février, la société Castel Viandes, spécialisée dans la découpe de viande bovine et installée à Châteaubriant (Loire-Atlantique), fait l'objet d'une enquête préliminaire pour +tromperie sur la qualité et falsification de documents+", affirme le quotidien.
"La justice soupçonne ce groupe familial, créé en 1963, de pratiques appelées +remballe+ et d'avoir vendu de la viande avariée à des clients, notamment à des restaurants Flunch. Cette enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de Nîmes", toujours selon le quotidien.


Les cowboys de Petroplus
Le Monde réserve un reportage aux "cowboys de Petroplus", "ces quatre vieux routiers du pétrole qui se démènent pour obtenir la reprise avant la fermeture définitive, le 16 avril".  Michel Billard de la Motte, 66 ans. Nicolas Jéquier, 70 ans. Roger Tamraz, 72 ans. Xavier Houzel, 74 ans travaillent en ce moment sur la reprise de la raffinerie normande de Petroplus Petit-Couronne. Cela suffira-t-il à sauver le site en danger pour lequel les administrateurs judiciaires n'ont jusqu'alors reçu aucune offre de reprise vraiment tangible ?


Mission séduction accomplie pour Free Mobile
Nombreux sont les quotidiens à revenir, ce vendredi 1er mars, sur les performances de Free, à l'instar des Echos. Le quotidien économique rappelle que Free Mobile a attiré 5 millions de clients en un an.

Astrid Gouzik











La Matinale de l'Industrie

GROUPON ANNONCE L'ÉVICTION DE SON DIRECTEUR GÉNÉRAL ANDREW MASON

La viande, le PDG de Groupon, la Zoé, Areva : la Matinale de l'Industrie

Un nouveau scandale pour la filière viande, Groupon se sépare de son PDG, qui a fabriqué la Zoé, Areva veut s'autofinancer en 2013, Thales mise sur les émergents, ANA ne reviendra pas sur ses commandes de Boeing 787... Autant de sujets qui font l'actualité, ce vendredi 1er mars.

Groupon, viande avariée, Petroplus : la revue de presse de l'industrie

Le Parisien 1/03
Le PDG de Groupon viré, Flunch victime de viande avariée, les cowboys de Petroplus, Free Mobile... L'Usine Nouvelle a compilé l'essentiel de l'actualité industrielle [...]

Le PDG de Groupon évincé par son Conseil d'administration

GROUPON ANNONCE L'ÉVICTION DE SON DIRECTEUR GÉNÉRAL ANDREW MASON 
 Groupon, le spécialiste des achats groupés sur internet, a annoncé l'éviction de son directeur général Andrew Mason jeudi, au lendemain de l'annonce de résultats [...]

C’est un ancien cadre du groupe Castel Viandes qui est à l’origine de l’enquête. Elle porte sur une affaire de tromperie sur la viande de bœuf, révèle Le Parisien, [...]

Renault Zoé, une voiture normale

Renault Zoé
 La compacte électrique arrive en concession début mars. Au delà de la rupture technologique, Renault a tout fait pour ne pas bousculer les habitudes de ses [...]

Qui a fabriqué Zoé ?

Renault Zoé
Développée par Renault dans le cadre du programme électrique de l'Alliance Renault-Nissan, la Zoé doit ses principales innovations à des collaborations nouées par le [...]

ANA ne renoncera pas à ses commandes de 787

ANA NE COMPTE PAS REVENIR SUR SES COMMANDES DE 787 DREAMLINER
 All Nippon Airways n'a pas l'intention de revenir sur ses commandes de Boeing 787 Dreamliner, malgré le problème de batterie qui cloue au sol les appareils de ce [...]

Thales vise une nouvelle hausse de sa rentabilité en 2013

THALES SE TOURNE VERS LES PAYS ÉMERGENTS
 Thales a dit, jeudi 28 février, viser une nouvelle hausse de son résultat opérationnel courant en 2013. Il table sur une légère croissance de ses prises de [...]

Areva veut s'autofinancer en 2013

LE FINLANDAIS FENNOVOIMA ARRÊTE UN APPEL D'OFFRES AVEC AREVA
Areva a annoncé, jeudi 28 février, une perte nette au titre de 2012, en raison notamment de nouvelle provisions liées à l'EPR finlandais. Mais le groupe pense [...]














Boeing 787: Japan Airlines supprime 672 vols de fin mars à mai
TOKYO — La compagnie nippone Japan Airlines (JAL) a indiqué vendredi qu'elle renonçait à 672 vols entre le 31 mars et le 31 mai, à cause des répercussions sur ses plans de l'immobilisation des Boeing 787 après de graves incidents.
JAL a dû revoir ses fréquences de liaisons et va employer d'autres appareils pour minimiser les effets de cet imprévu, mais 200 vols internationaux et 472 vols intérieurs initialement envisagés ne pourront être effectués, a expliqué un porte-parole à l'AFP.
Au lieu d'être desservies avec des 787, les liaisons Tokyo-Boston, Tokyo-San Diego, Tokyo-Moscou, Tokyo-Singapour, Tokyo-Pékin et Tokyo-Shanghai le seront, parfois à des fréquences moindres, avec des Boeing 777 ou 767.
JAL va par exemple réduire de 7 par semaine à 4 le nombre de vols de Tokyo-Narita à Boston et de 7 à 3 de Tokyo à San Diego.
Japan Airlines, qui possède 7 Dreamliner, avait déjà annulé une centaine de vols entre le 16 janvier et le 31 mars à cause du 787.
Les suppressions pour la période allant de fin mars à fin mai tiennent compte du fait que le groupe ne recevra pas comme prévu d'ici à fin mars trois 787 Dreamliner supplémentaires qui auraient dû entrer en service par la suite.
Outre le fait que les compagnies n'ont plus le droit de faire voler les 787, Boeing en a suspendu la livraison en attendant de pouvoir garantir la sûreté des batteries et du système électrique de cet avion.
L'immobilisation des 50 Boeing 787 livrés dans le monde est intervenue après deux graves incidents: une batterie d'un exemplaire de JAL a pris feu début janvier après son atterrissage à l'aéroport de Boston. Une semaine plus tard, un autre appareil du même type, exploité par la compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) a dû atterrir en urgence au Japon à la suite d'une surchauffe incontrôlable d'une batterie lithium-ion du même type.
ANA, qui possède 17 Dreamliner, a quant à elle renoncé à 3.601 vols en tout entre le 16 janvier (date du deuxième incident) et le 31 mai.
Pour le moment, les deux compagnies n'ont pas l'intention de changer leur orientation stratégique centrée autour de l'exploitation extensive du 787.
Le patron d'ANA a redit vendredi que le groupe maintenait ses plans d'acquisition de cet appareil qu'elle a commandé à 66 exemplaires. JAL en a pour sa part passé un ordre d'achat de 45 unités (et 20 en option).










Medef  : Laurence Parisot officiellement candidate à un 3e mandat

Laurence Parisot annonce vendredi dans 'Le Monde' sa candidature à un nouveau mandat à la tête de l'organisation patronale. Une décision qui, pour être effective, nécessite une modification des statuts du Medef.

AFP
AFP
Laurence Parisot annonce vendredi dans 'Le Monde' sa candidature à un nouveau mandat à la tête du Medef. Alors que son mandat s'achève fin juin, la présidente de l'organisation patronale depuis 2005, réélue en 2010, justifie dans le quotidien daté du 2 mars son intention d'en modifier les statuts pour se maintenir à son poste.
'Ma motivation est liée à la situation de notre pays, à son avenir, et au rôle potentiellement décisif des entrepreneurs', explique-t-elle. 'Ma démarche n'échappera à aucun moment au suffrage de nos électeurs', elle est 'démocratique et vise même à un approfondissement de notre démocratie interne', assure-t-elle.
'Le tam-tam selon lequel je serais une putschiste, ou classable dans la même catégorie que M. Poutine, procède d'une intention destructrice que je ne peux pas laisser se développer plus longtemps', dit Laurence Parisot. Le comité statutaire du Medef devrait rendre son avis 'dans les deux prochaines semaines'. Quatre autres candidats se sont déjà fait connaître.
Pour aller plus loin...
SOURCE AFP











JUSTICE ?
Un rapport critique les jurés populaires en correctionnelle
PARIS — Deux magistrats ont dressé un bilan très critique de l'expérimentation des jurés populaires en correctionnelle, jugeant que ce dispositif "extrêmement lourd" et "coûteux" n'était "pas adapté" pour rapprocher les citoyens de la justice, dans un rapport remis jeudi soir à Christiane Taubira.
Les deux magistrats de la Cour de cassation, Didier Boccon-Gibod, premier avocat général, et Xavier Salvat, avocat général, avaient été chargés en novembre par la ministre de la Justice d'une mission d'audit de cette expérimentation lancée en janvier 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, dans le ressort des cours d'appel de Dijon et Toulouse.
A son arrivée Place Vendôme en juin, la garde des Sceaux avait gelé l'extension qui était initialement prévue à d'autres juridictions.
Dans un communiqué jeudi soir, la Chancellerie a indiqué que "sur la base de ce rapport, la ministre annoncera dans les tout prochains jours les orientations qu'elle aura retenues concernant le rôle du citoyen dans l'oeuvre de justice (...)".
La réforme a introduit deux "citoyens assesseurs" aux côtés de trois magistrats, en première instance et en appel, pour le jugement de certains délits passibles d'au moins cinq ans de prison.
"Aucun élément ne permet de penser que les décisions rendues sont plus sévères", écrivent les deux magistrats dans leur rapport. Ainsi, l'objectif "plus ou moins avoué d'une aggravation des sanctions pénales a été clairement manqué".
Ils constatent les "très nombreuses difficultés" posées par le système: le "lourd processus de sélection annuelle" des citoyens assesseurs, leur gestion au quotidien, l'augmentation de la durée des audiences auxquelles ils participent (trois affaires dans une audience "citoyenne" contre 12 à 20 dans une audience classique), leur coût (300 euros en moyenne de plus).
Du fait de l'allongement des délais, cette "réforme qui était censée rapprocher les citoyens de la justice en éloigne d'autres, prévenus et victimes, dont les affaires sont retardées", a souligné lors d'un point presse M. Boccon-Gibod.
Les magistrats et fonctionnaires que nous avons rencontrés ont (...) exprimé une réelle lassitude à l'idée de devoir maintenir une aussi lourde organisation pour un résultat qui se résume en définitive à l'amélioration de l'image de la justice auprès des quelques citoyens assesseurs qui découvrent la réalité de l'activité juridictionnelle", écrivent les auteurs du rapport. Ce bénéfice reste "strictement limité au cercle étroit des citoyens assesseurs eux-mêmes".
"Ce dispositif n'est pas adapté pour remplir complètement l'objectif de dialogue démocratique", a conclu M. Salvat.
Autre problème: "on peut très nettement douter que les citoyens assesseurs, appelés à siéger le temps de quelques audiences, complètement dépendants des magistrats professionnels pour la partie technique de la procédure, soient véritablement libres du choix de leurs décisions". Après une formation d'une journée, "ils ne sont pas armés techniquement pour traiter les questions juridiques soumises aux juridictions".
Aux yeux des deux magistrats, l'intérêt de l'expérimentation a été de "montrer que le regard porté sur la justice est profondément changé dans un sens favorable lorsque l'occasion est donnée à une partie de la population d'observer de près son fonctionnement".
Ils y voient "un encouragement à chercher par quels moyens, moins lourds pour les juridictions, pourrait être obtenu un résultat semblable".









Tapie-Adidas : Guéant affirme que c'est Bercy qui a décidé la procédure d'arbitrage

Le Monde.fr avec AFP

Claude Guéant, au siège de l'Union européenne, à Luxembourg, le 26 avril 2012. 
Claude Guéant, au siège de l'Union européenne, à Luxembourg, le 26 avril 2012. | AFP/GEORGES GOBET

L'ancien ministre de l'intérieur Claude Guéant a affirmé, vendredi 1er mars, que le ministère des finances – et non l'Elysée – avait choisi une procédure d'arbitrage au lieu de la voie judiciaire pour trouver un règlement de l'affaire Tapie-Crédit lyonnais-Adidas.

Le responsable UMP, très proche de Nicolas Sarkozy, était interrogé par RTL sur les perquisitions dans ses locaux cette semaine, montrant que les enquêteurs s'intéressent au rôle que l'ancien président aurait pu avoir dans le choix d'un tribunal arbitral.
"L'Elysée était au courant" et "a trouvé que c'était une bonne mesure, mais c'est le ministère des finances qui a décidé de recourir à cette procédure", a déclaré M. Guéant.
Trois juges d'instruction enquêtent sur la décision prise à la fin de 2007 par l'ancienne ministre de l'économie Christine Lagarde de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas. A l'époque, Claude Guéant était secrétaire général de l'Elysée. Il est aujourd'hui avocat au barreau de Paris.











SOCIAL

 

787 : Boeing supprimerait des centaines de postes

Les ouvriers et personnels concernés par les réductions d'effectifs travaillent dans l'usine de North Charleston mais sont employés par des sous-traitants, affirme le Wall Street Journal.

Boeing - DR
Boeing - DR
Le constructeur aéronautique américain Boeing envisage des centaines de suppressions de postes dans son usine de Caroline du Sud où il fabrique son long-courrier 787, interdit de vol dans le monde à cause de problèmes de batteries, affirme jeudi le Wall Street Journal . Le quotidien, qui cite des sources proches du dossier, affirme que les réductions d'effectifs ont déjà débuté et devraient être mises en oeuvre tout au long de 2013 pour atteindre jusqu'à 20% de certaines équipes de l'usine de North Charleston, qui emploie plus de 6.000 personnes.
Les réductions d'effectifs devraient cibler principalement des ouvriers et personnels qui travaillent dans l'usine mais sont employés par des sous-traitants. Le constructeur devrait aussi réduire ses propres effectifs en ne remplaçant pas certains ouvriers qui ont quitté l'entreprise ou ont été promus, ajoute le quotidien.
Une source proche du dossier, sans confirmer le nombre d'employés concernés, a indiqué que «les réductions d'emplois dans l'usine de Caroline du Sud concerneront essentiellement des sous-traitants».
Ces réductions d'effectifs interviendraient à un moment délicat pour le groupe, confronté à la fois à une interdiction de vol des cinquante 787 en circulation dans le monde depuis le 16 janvier , mais a prévu parallèlement de doubler la cadence de la production du long-courrier d'ici à la fin de l'année.
A la suite de l'interdiction de vol, il a suspendu ses livraisons aux clients mais a maintenu sa production, actuellement à cinq 787 par mois et qu'il veut faire monter à 10 par mois d'ici la fin de l'année.

Embauches et réductions d'effectifs

Un porte-parole du groupe interrogé par l'AFP, Marc Birtel, n'a pas fait de commentaires précis sur ces informations mais a affirmé que le groupe prévoit cette année dans l'ensemble de ses activités d'aviation commerciale, de défense et d'aérospatiale, des effectifs globalement stables même si cela incluera «8.000 à 10.000 embauches brutes» et «des réductions ailleurs».
M. Birtel a souligné que «Boeing fait régulièrement appel à des sous-traitants pour soutenir ses propres effectifs dans les périodes de forte activité et pendant le développement de programmes qui nécessite des accélérations de production», comme le 787. «Alors que nous faisant des progrès et améliorons notre productivité (...) en Caroline du Sud, nous prévoyons de continuer à moins compter sur les sous-traitants pour atteindre nos objectifs de production», a-t-il poursuivi.
SOURCE AFP









SFR va fermer 150 boutiques d'ici à 2014

Une boutique SFR à Paris le 19 juillet 2012.
Une boutique SFR à Paris le 19 juillet 2012. (Photo Ana Arevalo. AFP)

Cette décision découle de l'arrivée de l'opérateur low-cost Free il y a un peu plus d'un an.

Libération
L’opérateur SFR, la filiale de téléphonie de Vivendi, s’apprête à fermer 150 boutiques d’ici à fin 2014 sur ses quelque 850 points de vente en France pour faire face à l’arrivée de Free (Iliad), selon les Echos vendredi. Le journal, qui ne précise pas ses sources, affirme que la direction aurait rassemblé les responsables des Espaces SFR et des sociétés de distribution partenaires (SFD et 5 sur 5) lors d’un séminaire à la Martinique, début février, pour leur annoncer ces fermetures.
Les salariés des boutiques, gérées par ces partenaires ou des franchisés, ne figurent pas dans les effectifs du groupe, qui emploie quelque 10 000 personnes. Mais, explique Jean-Luc Martin (CFE-CGC), dans le cas de SFD notamment (premier partenaire avec plus de 300 points de vente), si SFR est «officiellement minoritaire», adossé à des banques, l’opérateur est en réalité aux manettes. Interrogé par l’AFP, SFR s’est refusé à tout commentaire.
Les syndicats, eux ne sont pas surpris par cette annonce qui était, selon eux, dans l’air depuis l’arrivée de Free il y a un peu plus d’un an. Vanessa Jereb (Unsa) indique qu’ils n’ont pas été informés de ce projet, car les boutiques sont des entreprises à part. «Ce n’est pas de l’emploi direct. Ce ne sont pas des salariés SFR.»
«Par contre, en terme d’organisation générale, ça montre effectivement qu’il y a un gros changement. Si on ferme 150 boutiques sur plus de 800 c’est quand même énorme. Ca veut dire qu’on va peut être complètement sur de l’internet, du low-cost», dit-elle.
«Jusqu'à maintenant on avait environ 800 espaces SFR. Ils réduisent la voilure avec le nouveau contexte de l’arrivée de Free», qui vend principalement en ligne, a expliqué à l’AFP Jean-Luc Martin, relevant qu'«il va y avoir certainement des conséquences sociales» dans les boutiques. Sur son site internet, SFR indique s’appuyer sur un réseau de 840 Espaces SFR avec 5 000 vendeurs, soit environ 6 employés en moyenne par boutique.
Vivendi, qui a publié ses résultats 2012 en début de semaine, a rapporté que sa filiale de télécoms avait vu sa rentabilité opérationnelle reculer moins que prévu à 10,6%, et a stabilisé son parc d’abonnés mobiles à 16,5 millions fin 2012. Cette année, SFR prévoit un recul d’environ 12% du résultat opérationnel, contre un repli de 13,2% l’an dernier.
Fin novembre, le groupe avait annoncé son intention de supprimer 856 postes nets (1 123 postes supprimés au total et 267 créés) via des départs volontaires et de la mobilité interne pour «sauvegarder sa compétitivité» dans un marché très concurrentiel.









La proposition de loi sur l'amnistie sociale fait des vagues

Le Monde.fr avec Reuters

Jean-Luc Mélenchon, vendredi 27 septembre à Toulouse, au côté des salariés de Sanofi qui protestent contre un plan social dans leur entreprise. 
Jean-Luc Mélenchon, vendredi 27 septembre à Toulouse, au côté des salariés de Sanofi qui protestent contre un plan social dans leur entreprise. | Reuters/STRINGER/FRANCE

Le projet de loi sur l'amnistie sociale pour les syndicalistes votée mercredi au Sénat. Alors que le patronat et l'opposition y voient "un chèque en blanc à la violence", les socialistes s'efforcent de recadrer le texte. Le Front de gauche, en particulier Jean-Luc Mélenchon, a dû taper sur la table pour faire passer, dans un premiet temps au Sénat, cette proposition de loi, en dépit de l'embarras des socialistes.

Le texte prévoit d'annuler les condamnations pénales et les sanctions disciplinaires pour les atteintes aux biens commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013 et passibles de cinq ans de prison au maximum. Mais les faucheurs anti-OGM ne peuvent pas prétendre en bénéficier et les menaces contre les personnes dépositaires de l'autorité publique en ont été exclues.

UNE LOI "POTABLE" MAIS "À COMPLÉTER"
"Le gouvernement sur ce sujet a toujours dit qu'il fallait respecter un équilibre entre la légalité républicaine – évidemment toutes ces actions doivent s'inscrire dans le respect de la loi –, et en même temps le droit syndical", a expliqué vendredi Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, sur France 2.
Les députés socialistes ont fait savoir pour leur part qu'ils seraient vigilants. "Il y a eu un bon travail des sénateurs socialistes pour rendre le texte 'potable'. Il est possible que nous devions le compléter", a dit Philippe Martin, vice-président du groupe PS, au Figaro.fr.
Le texte devrait venir en discussion à l'Assemblée nationale en mai, dans le cadre de la prochaine niche du groupe communiste et Front de gauche. Mais Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa colère, estimant qu'il a été vidé de son contenu : "Ce que j'ai vu au Sénat m'a consterné. J'ai vu des socialistes et des radicaux – c'est eux les plus épouvantables – à vouloir mégoter, retirer de la loi ceci ou cela", a-t-il dit jeudi sur BFM TV.
UN TEXTE STUPÉFIANT, POUR PARISOT
La présidente du Medef, Laurence Parisot, avait d'emblée dénoncé mercredi la proposition de loi, y voyant "un appel à encourager la destruction et le cassage" et un obstacle au dialogue social. Elle est revenue à la charge vendredi sur Europe 1, jugeant "stupéfiant d'imaginer qu'il puisse y avoir une amnistie pour un petit nombre de personnes qui ont commis des délits, qui ont été constatés par la police". Elle a été suivie par la CGPME, qui dénonce un texte scandaleux et demande que ce projet de loi soit étendu aux dirigeants d'entreprise condamnés pour délit d'entrave.
A l'UMP, l'indignation est également manifeste. "C'est un texte absolument clientéliste, un texte d'injustice et de lutte des classes", a dit Hervé Mariton, député de la Drôme. Valérie Pécresse, députée des Yvelines, a tonné contre le "silence assourdissant et irresponsable" de François Hollande.
Vendredi, l'ancien ministre UMP du budget Eric Woerth a estimé que "le Sénat avait pris une décision ahurissante avec la garde des sceaux", Christiane Taubira. "C'est un chèque en blanc à la violence alors que souffle dans le pays un vent de colère absolument considérable et c'est une gifle au dialogue social", a dit le député de l'Oise sur Europe 1.










SOCIETE
L'administration Obama soutient le mariage homo à la Cour suprême

WASHINGTON — L'administration Obama a officiellement soutenu le mariage homosexuel dans un document déposé jeudi devant la Cour suprême des Etats-Unis qui examinera cette question sensible fin mars.
L'interdiction du mariage gay en Californie "viole l'égalité des droits" garantie par le 14e amendement de la Constitution, déclarent les avocats du ministère de la Justice, dans ce document de soutien de 40 pages, dont l'AFP a obtenu une copie.
La Cour suprême doit se pencher le 26 mars sur un recours contre l'interdiction du mariage entre personnes de même sexe en Californie, et le lendemain sur la constitutionnalité de la loi américaine de défense du mariage.
Un article de la constitution californienne ("Proposition 8"), qui interdit le mariage aux couples de même sexe, "viole l'égalité des droits. Le 14e amendement incarne la définition constitutionnelle idéale que toutes les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière égale", peut-on lire encore dans ce document, déposé à la fin de cette journée date butoir.
Cette prise de position de l'administration pourrait changer la donne dans sept autres Etats, en plus de la Californie, qui accordent les avantages des couples mariés aux couples homosexuels en union libre, tout en leur interdisent paradoxalement le mariage.
Le gouvernement américain avait également formellement demandé, la semaine dernière, à la haute Cour d'abroger un texte de son propre arsenal législatif, qui définit au niveau national le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme.
Le gouvernement est allé encore plus loin jeudi, en intervenant spontanément dans le dossier californien, où il n'est pourtant pas partie prenante. Il a pris fait et cause pour les deux couples d'homosexuels qui ont attaqué devant la justice la "Proposition 8" et avaient eu gain de cause devant une cour d'appel de Californie.
Dans un communiqué distinct, le ministre de la Justice Eric Holder souligne que "les questions devant la Cour suprême dans cette affaire comme dans celle de la loi de défense du mariage, ne sont pas seulement importantes pour des dizaines de milliers d'Américains privés d'un accès égal aux droits et aux avantages prévus par la législation, mais pour notre Nation toute entière".
"Nous avons vu à travers l'histoire les conséquences injustes de décisions et de politiques basées sur la discrimination", a ajouté le ministre.
M. Holder et le président Obama ont "déterminé" que les deux dossiers devant la Cour suprême donnent "la possibilité" de regarder si les lois discriminatoires pour les gays et les lesbiennes "doivent être sujettes à un examen approfondi".
"La proposition 8, en privant les couples de même sexe de leur droit de se marier, leur enlève la dignité, le respect et le statut accordés dans des situations similaires aux couples de même sexe par la loi de l'Etat", ajoute le document du ministère.
The Human Rights Campaign, la plus grande organisation de défense des homosexuels, s'est félicité de la prise de position "historique" de l'administration Obama.
"C'est la première fois que l'administration Obama interroge la constitutionnalité de la loi d'un Etat qui interdit le mariage des couples de même sexe", ajoute un communiqué de l'organisation. "Le président a transformé ses mots inspirés de son discours d'investiture en actions concrètes".










DIVERS

 

Mort de Daniel Darc, l’ancien chanteur de Taxi Girl [Vidéos]



Daniel Darc, l'ancien chanteur de Taxi Girl est mort à l'âge de 53 ans.

Le chanteur Daniel Darc, ancien leader de Taxi Girl, mythique groupe de rock français des années 80, est mort ce jeudi à l’âge de 53 ans, annonce sa maison de disque, confirmant une info du Parisien.fr.
Le chanteur a été retrouvé mort dans un appartement du XIe arrondissement de Paris. Sa maison de disques précise que sa mort serait liée à une absorption d'alcool et de médicaments.
Visage racé, silhouette voûtée et bras entièrement recouverts de tatouages, Daniel Darc a emprunté des chemins tortueux, entre galères et abus de drogue et d'alcool qui ont abîmé sa santé.
Daniel Darc s’est bien sûr fait connaître avec Taxi Girl, groupe de rock de l’after punk, qui avait fait le choix de chanter en français. Son plus grand succès fut son 45 tours, Cherchez le garçon qui s’est vendu à 300 000 exemplaires.


Carrière solo
L’histoire du groupe Taxi Girl est émaillée de drames avec en 1981, la mort par overdose du batteur ou d’histoires liées à la drogue. Très influencé par le mouvement punk, Daniel Darc avait fait du rock un mode de vie. Parfois jusqu'à l'extrême: ainsi en 1979, il n'avait pas hésité pas à se trancher les veines sur scène.
Le groupe avant de se séparer a connu un dernier succès avec Aussi belle qu’une balle, en 1986.


Depuis Daniel Darc menait une carrière solo. Longtemps considéré comme un pestiféré par l'industrie du disque, Daniel Darc avait signé en 2004 un retour foudroyant avec CrèveCoeur, l'un des meilleurs albums de cette année-là (quelque 60000 ventes), ce qui lui avait valu à 45 ans une Victoire de la musique de l'album révélation de l'année.
Son dernier album La taille de mon âme, est sorti en novembre 2011. Un des titres phares de cet album est intitulé J'irai au paradis. Il va y rejoindre son idole de toujours, le chanteur américain Johnny Cash.












Pape. Benoît XVI redevient simple pélerin




Démission. Benoît XVI n’est « plus pape mais pèlerin ».

Benoît XVI a quitté ses fonctions de pape, ce jeudi en fin d’après-midi, après un dernier tweet et une sortie en hélicoptère.
Benoît XVI, premier souverain pontife à abdiquer depuis 700 ans, s’est adressé pour l’ultime fois à la foule, ce jeudi à Castel Gandolfo, près de Rome, annonçant devant des fidèles enthousiastes qu’il ne sera « plus pape mais pèlerin ».
Moins de trois heures avant sa démission, le pape a quitté le Vatican à bord d’un hélicoptère blanc, orné d’un fanion aux couleurs du Saint-Siège, pour la résidence d’été de Castel Gandolfo où il passera les deux prochains mois.
Les cloches de Rome se sont mises à sonner à toute volée au moment où l’hélicoptère décollait au-dessus de la somptueuse basilique Saint-Pierre.
Un dernier tweet
Au même moment, le pape postait son ultime tweet sur son compte @pontifex. « Mettez le Christ au centre de vos vies ». « Merci pour votre amour et pour votre soutien », a-t-il écrit trois heures avant l’entrée en vigueur de sa démission historique.
Dans la cour Saint-Damase et devant une cinquantaine de gardes suisses au garde-à-vous, des cardinaux, prêtres et tous ses collaborateurs proches ont salué Joseph Ratzinger, certains s’agenouillant pour baiser son anneau, et l’ont applaudi.
Frêle et vouté, s’appuyant sur une canne et marchant à pas lents, le pape a esquissé un léger sourire et salué l’assistance de la main.
« Nous sommes tous avec toi »
Moins de vingt minutes plus tard, le pape est arrivé à Castel Gandolfo où il s’est aussitôt rendu au balcon central de la villa, acclamé par des milliers de fidèles enthousiastes qui brandissaient des petits drapeaux. Sur une maison du village, des lettres géantes proclamaient « Merci Benoît, nous sommes tous avec toi ! ».
Pour son ultime apparition en public en tant que pape, Benoît XVI a commis un léger lapsus : « je ne suis plus pape », a-t-il commencé avant de se reprendre : « je ne serai plus pape, mais seulement un pèlerin qui entame l’ultime étape de son pèlerinage sur terre ».
Une cohabitation inédite
Le pape Benoît XVI laisse à son successeur, à qui il a promis « obéissance inconditionnelle », la charge de reprendre en main une Eglise soumise à des défis sans précédent.
Joseph Ratzinger devrait rester environ deux mois à Castel Gandolfo, loin du brouhaha médiatique qui entourera le conclave chargé d’élire son successeur mi-mars. Lorsqu’il rentrera au Vatican fin avril, il s’installera dans un ancien monastère niché en hauteur dans les jardins, où il pourra croiser peut-être son successeur et voisin. Une cohabitation inédite.













Nouvelle tentative pour trouver un directeur à Sciences Po

L'entrée de Sciences Po, à Paris.
L'entrée de Sciences Po, à Paris. (Photo Franck Fife. AFP)


Frédéric Mion et Andrew Wechtel sont en course. A moins que Jean-Michel Blanquer ne revienne officiellement dans le jeu.

Libération
Onze mois après le décès brutal de Richard Descoings, les conseils de Sciences Po sont convoqués vendredi pour tenter de désigner son successeur, au terme d’une deuxième procédure réclamée par le gouvernement, mais critiquée comme la première pour son manque de transparence.
Jeudi, le conseil de direction de l’Institut d'études politiques de Paris (IEP) a auditionné les deux candidats officiellement pré-sélectionnés, Frédéric Mion, major de l’ENA et secrétaire général de Canal+, ainsi que l’américain Andrew Wachtel, président de l’Université américaine d’Asie centrale, mais aussi un candidat recalé puis repêché, Jean-Michel Blanquer, ancien directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education.
Ses membres ont procédé à un vote «indicatif» : Frédéric Mion a recueilli 15 voix, Jean-Michel Blanquer 14 et Andrew Wachtel aucune, a-t-on appris auprès de Thierry Cadart, secrétaire national de la CFDT, membre du conseil, et de l’Unef Sciences Po, qui a plusieurs élus dans cette instance. Vendredi, le Conseil d’administration de la Fédération nationale des sciences politiques (FNSP) doit nommer son administrateur le matin puis le Conseil de direction de l’IEP, le directeur. Traditionnellement, la même personne cumule les deux casquettes.
Le Conseil d’administration de la FNSP débattra d’abord des noms qui seront soumis au vote, a indiqué l'école à l’AFP jeudi soir. Trois scenarios sont possibles, a-t-on précisé : un vote sur le seul nom de Frédéric Mion, arrivé en tête au vote «indicatif» de l’autre conseil. Un vote sur Mion et Wachtel, candidats officiels, ou un vote sur trois noms, incluant Blanquer.
Ces derniers jours, les coups de théâtre se sont succédé : l’un des trois candidats pré-sélectionnés, l’universitaire Louis Vogel, a jeté l'éponge, estimant que la sélection penche vers un candidat qui ne correspond pas aux critères officiels. Sous-entendu, vers Frédéric Mion, bardé de diplômes mais sans expérience de direction d’un établissement d’enseignement supérieur. Comme Richard Descoings, Frédéric Mion est issu d’un grand corps de l’Etat, le Conseil d’Etat, et il a fait partie du cabinet de Jack Lang au ministère de l’Education.
Dénonçant de leur côté une «succession verrouillée», environ 400 étudiants, salariés et enseignants, réunis en assemblée générale, ont réclamé jeudi un débat public entre candidats et la publication de leurs projets pour que les conseils votent en connaissance de cause, selon Nicolas Robin, président de l’Unef Sciences Po. Pour «plus de transparence» plusieurs dizaines d'étudiants ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans le principal amphithéâtre et prévoyaient de recommencer jeudi, selon ce responsable. Jeudi soir, une deuxième AG se déroulait, retransmise sur internet. Un tract appelait les étudiants à se rassembler vendredi rue de l’Université, pour tenter d’empêcher le vote de la FNSP.
Traditionnellement, la transmission du pouvoir à Sciences Po se faisait par cooptation. La mort soudaine de Richard Descoings, début avril 2012 sans dauphin, a libéré les revendications de démocratie. Si les conseils se mettaient d’accord sur un nom, leur choix devrait encore être avalisé par la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso et le président François Hollande.











Sciences Po : Frédéric Mion désigné nouveau directeur

Le Monde.fr

Lors d'un vote indicatif pour élire le directeur de l'école, Frédéric Mion est arrivé en tête jeudi 28 février.  
Lors d'un vote indicatif pour élire le directeur de l'école, Frédéric Mion est arrivé en tête jeudi 28 février. | AFP/FRANCK FIFE

Le conseil d'administration de la Fédération nationale des sciences politiques (FNSP) et le conseil de direction de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP), les deux instances dirigeantes de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po), ont choisi vendredi 1er mars, Frédéric Mion, 43 ans, l'actuel secrétaire général de Canal+, pour succéder à Richard Descoings à la tête de l'établissement.

Jeudi, le conseil de direction de l'IEP l'avait auditionné tout comme l'Américain Andrew Wachtel, président de l'université américaine d'Asie centrale, mais aussi un candidat recalé puis repêché, Jean-Michel Blanquer, ancien directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'éducation.
Vendredi matin, la FNSP a voté à vingt-quatre voix pour Frédéric Mion et une pour Jean-Michel Blanquer. Un peu plus tard, le conseil de direction a donné dix-huit voix pour Frédéric Mion.
Les coups de théâtre se sont succédé ces derniers jours : l'un des trois candidats présélectionnés, l'universitaire Louis Vogel, a jeté l'éponge, estimant que la sélection penchait vers un candidat qui ne correspond pas aux critères officiels.










Les éthylotests restent obligatoires en voiture... mais leur absence ne sera pas sanctionnée



 

Le décret a été publié ce vendredi au Journal officiel : "Tout automobiliste est tenu de posséder un éthylotest à bord de son véhicule. Tout en maintenant cette obligation, le décret supprime la sanction qui devait s'appliquer, à compter du 1er mars 2013, en cas de défaut de possession de l'éthylotest". Fin d'un (très) long feuilleton aux multiples rebondissements.


L'éthylotest en voiture reste obligatoire... mais son absence ne sera pas verbalisée © Maxppp
C'est donc la fin d'une (fausse ?) bonne idée - permettre à chaque conducteur de tester lui-même son taux d'alcoolémie avant de prendre le volant, éviter de perdre des points, ou de causer un accident...
Le précédent gouvernement voulait rendre obligatoire la présence d'un éthylotest dans chaque voiture ; l'actuel gouvernement ne revient pas sur le caractère obligatoire de la chose, mais ne prévoit pas de sanction en cas d'"oubli".
Le décret est paru ce vendredi au Journal officiel. "Tout automobiliste est tenu de posséder un éthylotest à bord de son véhicule. Tout en maintenant cette obligation, le décret supprime la sanction qui devait s'appliquer, à compter du 1er mars 2013, en cas de défaut de possession de l'éthylotest." 
Voilà un enterrement en bonne et due forme, qui clôt le débat. Retour sur une grosse année de valses hésitations.
Sans reprendre l'histoire au déluge - on avait même parlé, un moment, de l'éthylotest anti-démarrage ; trop lourd, semble-t-il, à mettre en place -, tout est donc (re)parti d'une idée du gouvernement, à l'automne 2011 : rendre obligatoire en voiture cet éthylotest, en plus du gilet fluorescent et du triangle de signalisation. Le décret est publié le 1er mars 2012 : il rend l'éthylotest en voiture obligatoire à compter du 1er juillet suivant, sous peine d'amende. A compter du 1er novembre : il faut laisser aux automobilistes le temps de s'équiper, d'autant que les fournisseurs d'éthylotests ont du mal à suivre la cadence... Quand ils ne sont tout simplement pas fiables.
Et puis, pendant l'automne, on s'aperçoit que la pénurie est bel et bien là. Du coup, le gouvernement reporte la verbalisation de quatre mois - pas d'amende, donc, avant mars 2013.
Nouvel épisode, qui donne un coup d'arrêt à toutes les rumeurs : le 24 janvier dernier, Manuel Valls reporte sine die l'obligation de l'éthylotest. Le ministre de l'Intérieur dit vouloir attendre l'avis du Conseil national de la sécurité routière. Celui-ci arrive deux semaines plus tard : le CNSR recommande la détention d'un éthylotest dans chaque véhicule. Finalement, Manuel Valls, le 15 février, tranche : pas d'éthylotest obligatoire, pas de sanction. Finalement, l'éthylotest reste obligatoire, selon le décret. Mais sans sanction...










États-Unis. Un habitant de Floride avalé par un trou géant

 

Un habitant de Floride aurait trouvé la mort après qu’un trou géant se fut soudainement ouvert à l’emplacement de sa chambre à coucher, avalant et engouffrant la victime dans les profondeurs de la terre.
L’incident, peu commun, et commenté par de nombreuses chaînes d’information américaines, s’est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi à Brandon, dans la banlieue de Tampa.
Appelées sur les lieux de l’accident, les autorités ont découvert en entrant dans la maison un trou géant (non visible directement de l’extérieur) et n’ont pas été en mesure de prendre contact avec la victime.
L’homme âgé de 36 ans « serait mort », a indiqué Jessica Damico, une porte-parole des pompiers du comté de Hillsborough, citée par CNN. « Rien n’indique qu’il est en vie ».
La victime a crié et appelé son frère pour qu’il vienne l’aider alors que le trou s’ouvrait sous son lit, mais ce dernier n’est pas arrivé à l’en sortir. Cinq adultes et un enfant de deux ans se trouvaient dans la maison, selon Mme Damico.
La porte-parole a ajouté que cette cavité géante, qui pourrait faire jusqu’à 30 mètres de diamètre et 15 mètres de profondeur mais n’est pas entièrement visible de l’extérieur car recouverte d’une couche de terre, pourrait engouffrer la maison entière.
Les autorités, qui ont précisé que le trou s’est produit naturellement, ont fait évacuer le voisinage.

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