HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Israël poursuivra sa politique de colonisation en Cisjordanie
Le Monde.fr avec Reuters
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou continuera à promouvoir les colonies de peuplement juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est "conformément à la politique suivie (...) jusqu'ici", a déclaré dimanche 17 mars le nouveau ministre israélien du logement, Uri Ariel, membre du parti La Maison juive et lui-même colon. Israël "construira en Judée et Samarie plus ou moins comme il l'a fait auparavant. Je ne vois pas de raison de changer cela", a-t-il indiqué, en utilisant le nom biblique des territoires occupés par l'Etat hébreu en 1967.
Il a ajouté qu'Israël prévoyait le gros de ses constructions dans les zones peu peuplées à l'intérieur de ses frontières reconnues, dans le désert du Néguev pour la partie sud et en Galilée pour le nord. Les constructions en Cisjordanie, a-t-il ajouté, ne constituent pas l'essentiel des projets.
Ces propos interviennent deux jours avant l'arrivée en Israël du président américain Barack Obama qui a demandé au gouvernement de cesser les implantations dans les territoires revendiqués par les Palestiniens pour y constituer un Etat.
Les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens sont gelées depuis 2010 en raison de cette politique de colonisation. Environ 500 000 colons juifs sont installés en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Benyamin Nétanyahou a accéléré ses projets d'implantations dans les territoires palestiniens après la reconnaissance implicite d'un Etat palestinien souverain par l'Assemblée générale des Nations unies en novembre.
En décembre et janvier, Israël avait annoncé son intention de construire plus de 11 000 nouveaux logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, soit près du double des 6 800 construits sous le précédent gouvernement Nétanyahou depuis mars 2009, selon les chiffres du mouvement La Paix maintenant.
Le Parlement chypriote se réunit pour examiner le plan de sauvetage européen
Le Parlement chypriote doit se réunir lundi pour entamer le processus de ratification du plan de sauvetage négocié avec l'Union européenne qui a exigé que tous les dépôts bancaires soient taxés, en contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros.
photo : Yiannis Kourtoglou, AFP
Cette réunion parlementaire avait initialement été fixée à dimanche mais a été reportée.
Le président Nicos Anastasiades a estimé dimanche avoir choisi l'option "la moins douloureuse" en acceptant samedi à l'aube ce plan de sauvetage européen.
Il a toutefois espéré que l'Eurogroupe amende ses décisions pour limiter l'impact sur les petits déposants de ce plan visant à sauver le pays de la banqueroute, le premier dans l'Union européenne à mettre largement à contribution l'ensemble des déposants.
Le président conservateur doit réunir son cabinet à 07h30 GMT avant de s'exprimer devant les parlementaires en fin de matinée. Le vote du Parlement doit intervenir vers 14h00 GMT.
Le Parlement est engagé dans une course contre la montre pour valider cet accord avant que les banques ne rouvrent leurs portes en principe mardi matin, lundi étant férié. De nombreux déposants mécontents ont en effet fait état de leur intention de retirer leurs fonds des banques.
Lundi matin, la Bourse de Hong Kong s'affichait en nette baisse, perdant 2% une heure après l'ouverture, alors que la taxe controversée chypriote a ravivé les craintes d'une contagion de la crise à la zone euro.
Les débats au Parlement chypriote risquent d'être houleux, le parti communiste Akel, qui dispose de 19 sièges sur 56 au Parlement, et les socialistes de l'Edek (5 sièges) ayant d'ores et déjà rejeté le plan de sauvetage, également critiqué au sein du Diko (centre-droit, 8 sièges), allié du parti de droite Disy du président.
Chypre avait initialement demandé 17 milliards d'euros. Afin de réduire leur participation à ce prêt, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil.
Ces prélèvements, censés rapporter 5,8 milliards d'euros, seront appliqués à toutes les personnes résidant sur l'île.
Selon M. Anastasiades, les déposants obtiendront des actions dans les banques touchées par la crise en échange des prélèvements. Ceux qui garderont leur dépôt pour plus de deux ans recevront des obligations grâce aux recettes de l'Etat liées à l'extraction attendue de gaz naturel au large des côtes de l'île méditerranéenne, a-t-il précisé.
Dans ses négociations avec l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement a également dû céder sur une autre ligne rouge et accepter la hausse de l'impôt sur les sociétés.
Lundi matin, la Bourse de Hong Kong s'affichait en nette baisse, perdant 2% une heure après l'ouverture, alors que la taxe controversée chypriote a ravivé les craintes d'une contagion de la crise à la zone euro.
L'opposition syrienne s'apprête à choisir un premier ministre
L'opposition syrienne doit se retrouver lundi et mardi dans un hôtel à Istanbul pour choisir un premier ministre qui devra en priorité gérer les territoires du nord et de l'est de la Syrie conquis de haute lutte par les insurgés mais plongés dans le chaos.
Sur la dizaine de candidats déclarés, trois sont favoris : un ancien ministre de l'agriculture de Hafez Al-Assad, un économiste et un cadre supérieur dans les télécoms qui ont vécu longtemps aux Etats-Unis. Mais d'abord, les quelque 70 membres de la Coalition nationale syrienne (CNS), l'organe le plus représentatif de l'opposition, devront se mettre d'accord sur la nécessité de former un gouvernement intérimaire ou de se limiter à mettre sur pied un organe exécutif aux pouvoirs plus limités. A deux reprises les réunions ont été annulées faute d'un consensus sur cette question.
"Je ne suis pas sûr que le premier ministre sera élu lors de cette réunion", a affirmé le porte-parole de la CNS, Walid Al-Bounni. "Des discussions approfondies sont encore nécessaires pour savoir si nous avons besoin d'un gouvernement intérimaire ou d'une instance exécutive capable d'assumer les responsabilités lui permettant d'occuper le siège de la Syrie à la Ligue arabe", a-t-il dit.
Sur les trois noms qui se détachent du lot, deux sont des technocrates ayant passé une grande partie de leur vie aux Etats-Unis : Oussama Al-Kadi, né en 1968 à Alep et qui dirige à Washington le Centre syrien pour les études politiques et stratégiques, et Ghassan Hitto, né en 1963 à Damas, et qui a passé près de vingt-cinq ans aux Etats-Unis, où il a été un cadre dirigeant d'entreprises de haute technologie avant de rejoindre la Turquie et les rangs de la révolution fin 2012.
GOUVERNEMENT INTÉRIMAIRE OU DIALOGUE
Le troisième favori a un parcours différent. Né en 1947 à Idlib, Assaad Moustapha ne parle pas l'anglais comme ses deux concurrents mais peut faire valoir son expérience gouvernementale puisqu'il fut durant neuf ans, jusqu'en 2001, ministre de l'agriculture de feu Hafez Al-Assad puis de son fils Bachar, avant de partir au Koweït.
Les membres de l'opposition déclarent vouloir un bon administrateur ayant des liens anciens avec le soulèvement, mais les pays les plus engagés avec les rebelles, comme l'Arabie saoudite et le Qatar, auront leur mot à dire. Pour Ahmad Ramadan, membre de la coalition, "si on veut un technocrate, alors c'est peut-être Kadi qui gagnera. Si le choix c'est l'expérience alors ce sera Moustapha", commente M. Ramadan. D'autres pensent que le gagnant sera Ghassan Hitto.
La CNS pourrait procéder à un premier vote puis à un second avec les deux candidats arrivés en tête. Certains comme Michel Kilo sont opposés à la mise sur pied d'un gouvernement intérimaire et veulent privilégier un dialogue avec le régime pour aboutir à la constitution d'un gouvernement formé de membres de l'opposition et du régime. Il semble que Washington préfère aussi cette option mais la Ligue arabe et la Turquie appuient un gouvernement intérimaire.
L'armée syrienne bombarde la frontière libanaise pour la première fois
Le Monde.fr avec AFP
L'aviation syrienne a bombardé, lundi 18 mars, pour la première fois, la frontière libanaise, dans l'est du pays, a affirmé une source militaire libanaise. "Des avions syriens ont mené lundi un raid sur la frontière entre le Liban et la Syrie, mais je ne peux pas encore dire s'ils ont frappé le territoire libanais ou seulement le territoire syrien", a affirmé un haut responsable militaire libanais, qui a gardé l'anonymat.
Un gradé des services de sécurité libanais sur le terrain a affirmé que l'aviation syrienne avait tiré quatre missiles contre des positions de la rébellion syrienne à Arsal en territoire libanais près de la frontière, dans l'est du pays.
"IMPACT SUR LA STABILITÉ DU LIBAN"
Arsal est une localité sunnite située sur la frontière avec la Syrie. Les habitants soutiennent la rébellion contre Bachar Al-Assad. Son relief montagneux et désertique est propice au passage des armes et des combattants.
Les membres du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies se sont dits "très inquiets" des "incidents frontaliers répétés" entre la Syrie et le Liban. Dans une rare unité sur ce sujet sensible, les quinze membres du Conseil ont également dit redouter "l'impact de la crise syrienne sur la stabilité du Liban".
Dîner européen à Berlin : Merkel, Hollande et de très grands patrons
François Hollande, Angela Merkel et José Manuel Barroso sont conviés ce lundi soir à un dîner inédit avec le gotha du patronat européen. Un dîner dont l'objectif est de chercher des moyens de relancer la croissance et la compétitivité d'une Europe en crise.
Angela Merkel et François Hollande, le couple franco-allemand veut réfléchir à l'avenir de l'Europe © Reuters - Gonzalo Fuentes
Le président de la République française, la chancelière allemande et le présdent de la Commission européenne conviés à un dîner réunissant les principaux grands patrons européens, l'affaire est inédite. De prime abord, on pense à un "dîner du Siècle" européen, ou a un "sous-forum économique de Davos". Pourtant, il s'agit d'un dîner de travail : tous vont plancher sur la compétitivité de l'Europe de demain.
"Une étape dans un cycle de réflexion" sur la relance
A l'initiative de l'influent club ERT (European round table of insustrialists, la table ronde européenne des industriels), présidé par le patron du groupe suédois Ericsson, Leif Johansson, cette rencontre est présentée comme "une étape dans un cycle de réflexion" sur la relance de la croissance en Europe initiée lors du Conseil européen de juin 2012. Et l'ambition est de déboucher sur une feuille de route examinée lors du sommet de juin prochain.
En plus du repas, quatre thèmes sont au menu, à chaque fois présentés par le patron d'une entreprise de dimension mondiale : politique de concurrence, présentée par Jacob Wallenberg, patron d'Investor AB, politique énergétique, introduite par Bruno Lafont, président du groupe français Lafarge, flexibilitité du marché du travail, par Jim Hagemann Snabe, patron de SAP et innovation, par Peter Löscher, de Siemens.
Et pas question pour la France de voir ce dîner se transformer en procès à charge où quinze chefs d'entreprises viendraient appuyer la chancelière allemande pour montrer les défauts du système français. Non, l'idée est d'avoir un échange avec des entreprises qui opèrent dans le monde entier pour comprendre où sont les avantages et les désavantages en Europe et voir comment le couple franco-allemand peut agir.
En plus du repas, quatre thèmes sont au menu, à chaque fois présentés par le patron d'une entreprise de dimension mondiale : politique de concurrence, présentée par Jacob Wallenberg, patron d'Investor AB, politique énergétique, introduite par Bruno Lafont, président du groupe français Lafarge, flexibilitité du marché du travail, par Jim Hagemann Snabe, patron de SAP et innovation, par Peter Löscher, de Siemens.
Redonner une perspective à l'Europe
Dans le même esprit, deux industriels, le Français Jean-Louis Beffa (Saint-Gobain) et l'Allemand Gerhard Cromme (Thyssen-Krupp) préparent pour fin avril un rapport sur la compétitivité sur lequel auront aussi travaillé des représentants du patronat des deux côtés du Rhin. Cette démarche franco-allemande, espère Paris, débouchera sur "des recommandations les plus concrètes possibles" à l'image de celles du rapport de Louis Gallois sur lequel le gouvernement a fondé le Pacte de compétitivité présenté à l'automne dernier.Ce rapport, "c'est un pari qu'on fait de trouver une feuille de route commune et de la proposer de manière commune aux partenaires européens", explique-t-on en France.Car c'est bien de l'avenir de l'Union européenne que souhaitent discuter le club d'entrepreneurs représentant près de sept millions d'emplois en Europe. Et pour la France, cette rencontre d'un genre nouveau (le président Hollande avait déjà reçu l'ERT en janvier, mais seul) a pour objectif de "redonner une perspective à cette Union européenne, à cette zone euro, d'en faire une zone désendettée, compétitive, mais aussi plus homogène, plus convergente".
Et pas question pour la France de voir ce dîner se transformer en procès à charge où quinze chefs d'entreprises viendraient appuyer la chancelière allemande pour montrer les défauts du système français. Non, l'idée est d'avoir un échange avec des entreprises qui opèrent dans le monde entier pour comprendre où sont les avantages et les désavantages en Europe et voir comment le couple franco-allemand peut agir.
ECONOMIE
Commande géante en vue pour Airbus
L'avionneur européen Airbus s'apprête à décrocher une commande géante de plus 200 A320 pour la compagnie aérienne indonésienne à bas coûts Lion Air. (Photo Remy Gabalda. AFP)
Selon «les Echos», la compagnie indonésienne low-cost Lion Air pourrait commander plus de 200 appareils A320, pour un montant qui pourrait atteindre 20 milliards de dollars.
Libération
Airbus pourrait décrocher lundi un des plus gros contrats de son histoire avec, selon le quotidien les Echos, la commande attendue de plus de 200 appareils A320 par la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air, qui doit être officialisée sous les ors de l’Elysée. L’ampleur du succès, pour l’avionneur européen, dépendra de la répartition précise entre commandes fermes et options d’achat.
«La compagnie à bas coûts asiatique pourrait acheter ou, à tout le moins, s’engager à acheter plus de 200 A320, dont un grand nombre de NEO, la future version du monocouloir équipée de moteurs plus écologiques», affirme l’édition de lundi des Echos, sans citer ses sources.
La finalisation d’un tel contrat représenterait l’une des plus grosses commandes jamais enregistrées par Airbus en nombre d’appareils et en valeur, avec un montant susceptible d’avoisiner 20 milliards de dollars sur la base des prix catalogue de l’avionneur. Interrogés par l’AFP dimanche soir, Airbus et la présidence de la République se sont refusés au moindre commentaire.
Plus tôt dans la journée, l’Elysée avait annoncé dans un communiqué que François Hollande recevrait lundi matin le PDG d’Airbus, Fabrice Brégier, «à l’occasion d’un accord industriel majeur, signé dans le cadre du lancement de la Semaine de l’industrie». Selon les Echos, la commande doit être paraphée à l’Elysée par Fabrice Brégier et le patron de Lion Air, Edward Sirait.
La Dépêche du Midi avait déjà rapporté début janvier que Lion Air se préparait à un achat massif de l’ordre de 200 à 220 A320. A l’époque, Edward Sirait avait confirmé à demi-mots en indiquant à l’AFP qu’il ne pouvait pas donner de détails tant que les documents concernant la vente n’étaient pas finalisés.
Le prix catalogue d’un A320 classique est de 91,5 millions de dollars l’unité. Celui de l’A320 NEO dépasse les 100 millions, selon la dernière grille tarifaire d’Airbus datant de janvier 2013.
Le contrat Lion Air apporterait à Airbus un nouveau client. La compagnie s’est jusqu’ici quasi exclusivement équipée auprès du rival américain Boeing, à qui elle a permis d’engranger en 2011 le plus gros contrat civil de son histoire avec une commande de 230 B737 chiffrée par Boeing à 21,7 milliards de dollars.
Lion Air, créée en 1999, s’est déjà hissée au rang de première compagnie privée d’Indonésie. Elle dessert surtout son pays d’origine mais assure aussi des liaisons vers Singapour, la Malaisie, le Vietnam ou encore l’Arabie Saoudite. Et elle compte s’attaquer au géant régional du secteur, AirAsia, sur ses propres terres, en lançant une filiale à bas coûts en Malaisie.
L’accord attendu lundi interviendra trois jours après une autre méga-commande remportée vendredi par Airbus auprès de Turkish Airlines, d’une valeur estimée à 9,3 milliards de dollars pour 82 appareils et qui pourrait grimper à 15,5 milliards avec les options prises sur 35 avions supplémentaires.
Ce dernier contrat est venu confirmer l’excellente santé du constructeur d’avions, porté par des succès commerciaux en série, à l’opposé d’autres secteurs comme l’automobile qui s’enfoncent dans la crise. Avec un carnet de commandes en début d’année qui lui assurait huit années d’activité, Airbus est l’une rares entreprises qui recrutent de manière importante en France en cette période d’envolée du chômage.
En janvier, Fabrice Brégier avait indiqué que le constructeur d’avions allait embaucher au niveau mondial 3 000 personnes en 2013, un peu moins que ces dernières années. Cela devrait représenter une hausse nette des effectifs d’Airbus d’environ 1 800 personnes, en tenant compte des départs en retraite et autres départs naturels.
Compte tenu de la structure internationale d’Airbus, 45% de ses embauches ont traditionnellement lieu en France, et 80% de celles-ci dans la région de Toulouse.
Commande géante de 234 avions Airbus pour 18,4 milliards d'euros
PARIS (AFP)
L'Elysée a confirmé lundi une commande ferme par la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air de 234 appareils de la famille A320 pour un montant de 18,4 milliards d'euros, soit "le plus gros contrat de l'aviation civile d'Airbus en montant".
Un modèle réduit de l'Airbus A320 Neo présenté au salon du Bourget , en 2011
AFP/Archives - Eric Piermont
AFP/Archives - Eric Piermont
L'Elysée a confirmé lundi une commande ferme par la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air de 234 appareils de la famille A320 pour un montant de 18,4 milliards d'euros, soit "le plus gros contrat de l'aviation civile d'Airbus en montant".
AFP/Archives - Eric Piermont
L'Elysée a confirmé lundi une commande par la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air de 234 appareils de la famille A320 pour un montant de 18,4 milliards d'euros, soit "le plus gros contrat de l'aviation civile d'Airbus en montant".
Ce contrat avec la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air est une commande ferme, a précisé l'Elysée.
Au centre d'une rencontre lundi matin à l'Elysée entre François Hollande et le PDG d'Airbus Fabrice Brégier, le contrat "représente 5.000 emplois en France sur 10 ans", selon la présidence de la République.
Le PDG de Lion, Rusdi Kirana, et celui d'Airbus s'apprêtaient à signer le contrat dans la salle des fêtes de l'Elysée.
La commande se décompose en 109 avions A320 Neo, future version plus écologique de l'appareil, 65 avions A321 Neo et 60 avions A320, le modèle actuel, a précisé l'Elysée. Selon la présidence de la République, les avions Neo doivent être livrés à partir de 2016 et les modèles classiques à partir de 2014.
"C'est un contrat exemplaire de la réussite de la filière aéronautique" et "exemplaire de ce que nous voulons faire dans l'ensemble de l'industrie", a commenté l'Elysée.
L'annonce intervient sur fond de sondages en berne pour l'exécutif et alors que les mauvaises nouvelles se sont multipliées sur le front de l'emploi depuis plusieurs mois, avec un chômage qui a dépassé les 10% d'actifs en France métropolitaine.
Ce contrat avec la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air est une commande ferme, a précisé l'Elysée.
Au centre d'une rencontre lundi matin à l'Elysée entre François Hollande et le PDG d'Airbus Fabrice Brégier, le contrat "représente 5.000 emplois en France sur 10 ans", selon la présidence de la République.
Le PDG de Lion, Rusdi Kirana, et celui d'Airbus s'apprêtaient à signer le contrat dans la salle des fêtes de l'Elysée.
La commande se décompose en 109 avions A320 Neo, future version plus écologique de l'appareil, 65 avions A321 Neo et 60 avions A320, le modèle actuel, a précisé l'Elysée. Selon la présidence de la République, les avions Neo doivent être livrés à partir de 2016 et les modèles classiques à partir de 2014.
"C'est un contrat exemplaire de la réussite de la filière aéronautique" et "exemplaire de ce que nous voulons faire dans l'ensemble de l'industrie", a commenté l'Elysée.
L'annonce intervient sur fond de sondages en berne pour l'exécutif et alors que les mauvaises nouvelles se sont multipliées sur le front de l'emploi depuis plusieurs mois, avec un chômage qui a dépassé les 10% d'actifs en France métropolitaine.
Cette nuit en Asie : la Chine, nouveau mastodonte de l'armement
La chine est devenue le cinquième exportateur mondial de matériels militaires. Entre 2008 et 2012, ses ventes d'armements ont augmenté de 162%.
Reuters
La Chine, nouveau grand du commerce des armes
Il y a un nouveau dans le club des cinq pays qui exportent le plus d'armement au monde : la Chine. D'après le rapport très respecté du Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), la première puissance asiatique a détrôné le Royaume-Uni au cours de la période allant de 2008 à 2012, pour devenir le cinquième exportateur mondial de matériels militaires. Au cours de ces cinq années, ses ventes d'armements ont augmenté de 162% par rapport aux cinq années précédentes, quand les ventes mondiales ne croissaient « que » de 17%. Elle représente désormais 5% de ce commerce dans le monde, contre 2% auparavant. Son principal client est, de loin, le Pakistan, qui absorbe 55% de ses ventes, et lui a notamment acheté ses avions de combat JF-17. Musclant sa propre production, la Chine est donc devenue le deuxième importateur d'armements, et non plus le premier, détrônée par l'Inde, qui est le premier client de la Russie. Le numéro un des ventes d'armes reste les Etats-Unis, avec 30% des parts de marché mondiales, devant la Russie, à 26%. L'Allemagne est troisième et la France quatrième, mais les deux pays européens voient leur position s'éroder. C'est la première fois depuis 1950 que le Royaume-Uni ne figure pas dans la liste des cinq plus grands exportateurs d'armements. En tant que consommateur, l'Europe a d'ailleurs subi les contrecoups de la crise financière qu'elle traverse, avec des importations d'armements en baisse de 20%.
Faute de nucléaire, le Japon redécouvre le charbon
Les titres des industriels japonais spécialisés dans la production de centrales thermiques au charbon ou dans le commerce de la houille s'envolaient ce matin sur la place de Tokyo, dopés par les articles de presse annonçant un nouveau soutien du gouvernement nippon à cette technologie. Plusieurs ministres devraient se retrouver demain pour officiellement formuler leur soutien à la construction de nouvelles centrales "propres" fonctionnant au charbon. Depuis deux ans et la catastrophe de Fukushima Daiichi, le Japon peine à compenser l'arrêt de la quasi-totalité de ses 50 réacteurs nucléaires, qui fournissaient avant l'accident près de 30% du courant du pays. Ses électriciens ont déjà poussé considérablement le prix de l'électricité pour financer notamment l'importation de quantités croissantes de gaz naturel, qui sert à alimenter leurs grandes centrales conventionnelles, mais ils pressent Tokyo de formuler une politique énergétique plus soutenable à long terme. Meilleur marché et disponible dans de nombreux pays, le charbon est souvent présenté comme une alternative énergétique "intéressante" par les électriciens de l'archipel, qui reconnaissent toutefois que l'impact environnemental de cette technologie est plus élevé. A capacité égale, les rejets de CO2 de ces structures seraient ainsi deux fois supérieurs à ceux mesurés dans les centrales thermiques au LNG. Pour encourager les groupes à construire des centrales au charbon de dernière génération, Tokyo pourrait, selon le Nikkei, revoir dans les prochains mois certains de ses standards environnementaux.
Les prix immobiliers s'emballent à nouveau en Chine
A peine installé au poste de Premier ministre chinois, Li Keqiang a déjà un sérieux casse-tête à résoudre : l'inflation immobilière repart très nettement. Ce matin, les autorités ont annoncé que sur les 70 villes dont elles suivent l'évolution des prix, 62 avaient connu une hausse du mètre carré sur un an au cours du mois de février. Une situation qui rappelle la fin 2011, période de hausse qui avait poussé Pékin à employer les grands moyens pour calmer la spéculation immobilière. Les autorités chinoises, qui savent à quel point cette envolée des prix de la pierre démoralise les classes moyennes, ont annoncé le 1er mars dernier toute une série de mesures visant à empêcher la spéculation, obligeant les ménages à un apport plus substantiel pour l'achat d'un deuxième appartement, rehaussant les taux d'intérêts sur les prêts servant à acquérir ces biens, mettant en place une taxe sur les plus-values immobilières, et sommant les villes les plus concernées par ce phénomène de prendre des mesures ciblées pour l'enrayer. Mais Pékin ne doit pas aller trop loin, car le secteur immobilier reste l'un des moteurs de la croissance chinoise. Les investisseurs pourraient mal réagir si la tendance s'inversait.
Panasonic pourrait abandonner les télés plasma
Cherchant à réduire ses pertes sur le segment des téléviseurs, Panasonic envisagerait d'arrêter rapidement la production de télés à écrans plasma qui ne connaissent pas l'engouement que les producteurs japonais avait anticipé. Selon le Nikkei, le géant nippon de l'électronique pourrait graduellement réduire la fabrication de ces appareils dans son usine d'Amagasaki au cours de la prochaine année fiscale avant de totalement stopper la production. Le groupe, qui avait lancé les ventes de modèles plasma en 1997, a déjà stoppé le développement de nouveaux écrans plats utilisant cette technologie. Dans le cadre de son effort de restructuration, Panasonic devrait aussi réduire sa production de dalles pour les téléviseurs LCD et s'appuiera de plus en plus sur des fournisseurs étrangers, tels que le sud-coréen LG, pour équiper les téléviseurs de sa marque. Son usine d'Himeji se concentrera dans le même temps sur la production de petites dalles pour les tablettes, qui connaissent une forte croissance. Refusant d'abandonner totalement le marché des téléviseurs, Panasonic mise désormais sur une percée des écrans plats utilisant des dalles couvertes de matériaux organiques électroluminescents. Cette génération d'écrans OLED ou OEL présente un excellent contraste et une très bonne résolution tout en consommant moins d'électricité que des modèles à plasma ou LCD. Sur ce marché du futur, qui pourrait décoller en 2014, Panasonic travaille en collaboration avec Sony, qui perd lui aussi énormément d'argent sur le segment des écrans plats. En associant leurs forces, les deux anciennes gloires nippones veulent accélérer leurs travaux et fabriquer plus rapidement en série des modèles susceptibles de concurrencer ceux que les compétiteurs de Corée du Sud, Samsung Electronics et LG Electronics, s'apprêtent à lancer.
Alors, une semaine, c’est quand même mieux qu’une seule journée pour la femme ou pour le cancer, fut elle mondiale. A-t-on besoin de tout ce temps pour la rendre plus belle ou plus séduisante ? Pour qu’elle ait un minimum d’attractivité et qu’elle touche le plus grand nombre, elle doit d’abord avoir une bonne image en France comme à l’étranger et faire (re)connaître simplement ses qualités et sa vitalité. Et là, ce n’est pas gagné. Il y a peu on la vouait aux gémonies, alors que 94% des Français estimaient, selon un sondage Ifop pour L’Usine Nouvelle, que la réindustrialisation était une priorité.
Le printemps ramène à la raison. Les Français commencent à comprendre que des gisements d’emplois sont cachés dans ce secteur. Le gouvernement s’y met aussi. Le président de la République ouvre le bal en recevant ce lundi le PDG d'Airbus « à l'occasion d'un accord industriel majeur dans le cadre du lancement de la Semaine de l’industrie» . Mercredi ce sera au tour du plan stratégique pour la recherche de venir sur la table. Une semaine c’est bien, mais comme la femme, comme le cancer, c’est tous les jours qu’il faudrait en parler. Et rendre hommage à ceux qui se battent pour continuer à produire et à phosphorer en France. Car les combats ne se gagnent pas en une semaine, encore moins en un jour.
Le quotidien Les Echos révèle ce lundi 18 mars qu'Airbus s'apprêterait à décrocher un contrat record auprès de la compagnie indonésienne Lion Air. "La compagnie à bas coûts asiatique pourrait acheter ou, à tout le moins, s'engager à acheter plus de 200 A320, dont un grand nombre de NEO, la future version du monocouloir équipée de moteurs plus écologiques", écrit le journal. La commande devrait être officialisée par François Hollande à l'occasion du lancement de la Semaine de l'industrie.
Arnaud Montebourg fait un premier bilan de son action
"Depuis mon arrivée, nous avons sauvé 59 961 emplois sur 70 909 postes menacés", a déclaré Arnaud Montebourg dans une interview accordée au JDD, dressant ainsi un bilan d'étape de son action depuis son arrivée à Bercy.
"Nous rebâtissons, comme à l'époque des grands plans pompidoliens. On renforce tous nos points forts et on unifie les forces par filières autour de projets d'avenir", résume M. Montebourg, en qualifiant sa politique de "colbertisme participatif". Il rappelle que le gouvernement a mobilisé "20 milliards d'euros en faveur des entreprises pour qu'elles investissent et recrutent". "Il ne faudrait pas que la hausse de l'euro efface tout cela. Sinon, nous aurons fait cet effort pour rien", prévient-il.
Ouverture du congrès de la CGT à Toulouse
Congrès du "changement" à la CGT pour La Dépêche du Midi, alors que le syndicat se réunit à partir ce lundi à Toulouse. A l'occasion de ce 50e congrès, Bernard Thibault doit notamment passer le flambeau à son successeur Thierry Lepaon.
"La CGT que nous voulons", titre de son côté l'Humanité de ce lundi 18 mars.
De son côté, France Info est allé à la rencontre de militants CGT à Moulins dans l'Allier. "Nous avons entendu le ministre du Redressement productif nous annoncer une loi sur les sites rentables. Aujourd'hui nous n'avons toujours rien, nous sommes très déçus", indique un délégué syndical.
Et aussi...
D'après le Journal du Dimanche, EDF et le gouvernement "s'interrogent" sur l'opportunité d'ouvrir le capital de RTE, sa filiale autonome qui gère le réseau national de lignes à haute tension, afin d'aider l'électricien français à réduire sa dette.
Selon le quotidien japonais Asahi, Honda prévoit de revenir en Formule 1 dès 2015 pour fournir des moteurs à l'écurie britannique McLaren et relancer un ancien tandem couvert de gloire.
Toujours au Japon, le géant de l'électronique japonais Panasonic envisagerait de cesser sa production d'écrans de TV plasma vers 2014 et de céder sa division Santé.
Julien Bonnet
Les agresseurs l'ont forcé à arrêter sa voiture et l'ont poussé dans un autre véhicule à Noida, une ville périphérique de la capitale fédérale indienne, puis ont roulé jusqu'à Meerut, une ville du nord de l'Inde, a indiqué un commissaire de police dimanche soir.
"Nous avons déployé 70 policiers pour quadriller la zone de Noida à Meerut et après un échange de tirs avec les kidnappeurs, nous avons finalement retrouvé M. Basu vers 4h samedi matin", a-t-il précisé. Rathin Basu, la soixantaine, a été retrouvé menotté dans une petite pièce sommaire.
La famille du dirigeant n'avait pas encore reçu de demande de rançon lors de l'incident, a ajouté le commissaire de police. Trois des cinq hommes soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement ont finalement été arrêtés pour enlèvement et tentative de meurtre.
Selon The Times of India publié lundi, qui cite une source policière, "le groupe n'avait pas une cible spécifique en tête et avait projeté de s'en prendre à un homme riche avec une voiture de prix et travaillant pour une grosse entreprise". Après avoir repéré leur cible deux jours plus tôt et étudié tous les mouvements de M. Basu, ils avaient l'intention de demander une rançon de cinq millions de roupies (environ 71.500 euros) à sa famille, affirme le quotidien.
Julien
PARIS — Les Bourses européennes chutaient lors des premiers échanges lundi, plombées par un regain d'inquiétudes en zone euro après l'annonce d'une taxe sur les dépôts bancaires à Chypre en échange d'un plan de sauvetage international visant à éviter à l'île une cessation de paiement.
Vers 09H15 (08H15 GMT), Madrid affichait la plus forte baisse à -2,45%, suivie par Milan (-2,15%), Paris (-2,01%), Francfort (1,58%) et Londres (1,37%).
Cette décision radicale et inédite va mettre les banques de l'ensemble de la zone sous pression. "Les valeurs bancaires vont être au centre des préoccupations des investisseurs et des fortes baisses sont attendues à l'ouverture", souligne le courtier IGMarket.
Si, a priori, les banques allemandes et françaises devraient être moins touchées que celles de l'Espagne ou de l'Italie, les analystes s'inquiètent d'un risque de contagion.
Economiste chez Natixis, Philippe Waechter s'interroge sur l'éventualité d'"une défiance des résidents vis-à-vis des dépôts bancaires" dans les autres pays de la zone euro.
"On a le sentiment que la crise de la zone euro pourrait réapparaître et qu'on pourrait avoir un effet de contagion, d'où la réaction du marché ce matin", a commenté Shane Oliver, chef économiste chez AMP Capital à Sydney.
Les Bourses asiatiques ont déjà donné le ton un peu plus tôt, Tokyo finissant sur une forte baisse de 2,71% et Hon Kong perdant 2%.
La zone euro et le FMI ont trouvé samedi un accord sur un plan de sauvetage d'un maximum de 10 milliards d'euros pour Chypre en échange d'un prélèvement exceptionnel sur les dépôts bancaires qui rapportera près de 6 milliards.
Chypre est ainsi le cinquième pays de la zone euro à bénéficier d'un programme d'aide internationale.
Le montant de l'aide est très inférieur aux centaines de milliards déboursés pour la Grèce et aux dizaines de milliards versés au Portugal, à l'Irlande et pour renflouer le secteur bancaire espagnol.
Mais, chose nouvelle, pour réduire leur participation, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts.
A ces taxes s'ajoutent des privatisations et une hausse de l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%.
Le président chypriote Nicos Anastasiades a estimé dimanche avoir choisi l'option "la moins douloureuse", tout en espérant que l'Eurogroupe amende ses décisions pour limiter l'impact sur les petits déposants.
Le Parlement doit se réunir lundi pour entamer le processus de ratification du plan de sauvetage. Le vote est prévu vers 14H00 GMT.
Affecté lui aussi, l'euro s'affichait lundi matin vers 09H15, à 1,2935 dollar contre 1,3075 dollar vendredi soir.
Sur le marché obligataire, les taux à long terme de l'Espagne et de l'Italie se tendaient mais de manière limitée, Madrid voyant toutefois ses taux d'emprunt repasser au-dessus de 5% contre 4,996% vendredi.
Le marché pétrolier se repliait lui aussi nettement lundi matin, à Singapour. Le baril de "light sweet crude" (WTI) perdait 1,18 dollar à 92,27 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 1,34 dollar à 108,48 USD.
Alors que se profile la fin de la trêve hivernale, repoussée de deux semaines jusqu’au 31 mars, la Fédération nationale des associations d’accueil et de réadaptation sociale (Fnars) publie dans La Croix les résultats de son 4e baromètre hivernal 2012-2013, réalisé sur 37 départements. Cette étude met en lumière le manque de places d’hébergement face à l’explosion des demandes.
Entre février 2012 et février 2013, le nombre d’appels au 115 pour une demande d’hébergement a augmenté de 28 %. Une hausse inédite. Cette explosion a commencé en novembre 2012 avec l’arrivée de l’hiver. « À chaque baisse des températures, les demandes étaient de plus en plus nombreuses, alors que les capacités d’accueil avaient atteint leur maximum », indique Florent Guéguen, directeur général de la Fnars.
Cette crise de l’hébergement d’urgence n’a rien de surprenant d’après la Fnars. Au déficit chronique du nombre de places s’ajoute l’intensification de la crise économique. Une personne sur deux reçoit une réponse négative à sa demande d’hébergement.
L’Hérault, la Marne, la Mayenne, les Yvelines et la Sarthe sont les plus touchés et connaissent des hausses du nombre de demandes allant de 30 à 70 %. Un phénomène qui s’accompagne d’un prolongement du temps d’accueil. Anne-Sophie Ledoaré, membre du service intégré d’accueil et d’orientation de la Marne, remarque que le temps semble loin où l’on observait « une fluidité dans les placements d’urgence » et où « les gens restaient quelques jours, au pire deux ou trois semaines, avant de repartir vers des structures d’accueil particulières ».
Les départements les plus ruraux ont vu leurs appels au 115 doubler, voire tripler durant cet hiver. La Loire, la Charente ou encore la Haute-Savoie sont actuellement en situation d’urgence, faute de lieux d’hébergement disponibles. Dans le même temps, d’autres, habituellement sous tension, comme le Rhône ou l’Aisne, enregistrent une baisse de la demande (respectivement de 4 % et 29 %).
Le statut des demandeurs évolue lui aussi. Alors que les hébergements prévus par l’État sont adaptés aux personnes isolées, les familles sont de plus en plus nombreuses à appeler le 115 (+ 72 %). Les départements sont contraints de trouver des chambres d’hôtel pouvant accueillir plusieurs personnes. « Longtemps les Hautes-Pyrénées ont consacré un budget élevé à l’hébergement en hôtel, ce qui a peut-être créé un appel d’air. Mais cela coûte cher et les budgets ne sont pas illimités », s’inquiète Carine Louge.
Face à ce phénomène, il est question d’ouvrir des hébergements d’urgence de demandeurs d’asile (Huda) ou des centres d’accueil de demandeurs d’asile (Cada). Pour Carine Louge, « ces structures permettront de proposer des solutions mieux adaptées à ce public ».
Le baromètre de la Fnars indique que la majorité des familles nécessitant un logement sont originaires d’un pays n’appartenant pas à l’Union européenne.
Ils ont aussi volé des effets personnels. La victime, âgée de 39 ans, a indiqué à la police avoir été violée par quatre hommes tandis que deux autres étaient présents.
«Nous avons arrêté les six personnes et elles seront présentées à un magistrat cet après-midi (lundi). Nous allons demander à ce qu'elles soient placées en détention préventive pour cinq jours», a déclaré un responsable local de la police, M.L. Dhody.
Dimanche soir, la police indienne a exposé à la télévision cinq jeunes paysans, âgés de 20 à 25 ans, arrêtés pour ce viol collectif. Ils sont apparus alignés dans une pièce d'un commissariat du district de Datia, dans l'Etat du Madhya Pradesh, la tête couverte d'un linge noir, vêtus de jeans et de tee-shirts. «Selon la première déposition de la femme, quatre personnes l'ont violée. Les quatre accusés ont avoué l'avoir violée», a déclaré Dilip Arya, l'inspecteur général adjoint de la police locale. Le sixième suspect, 19 ans, a été arrêté dimanche dans l'Etat voisin de l'Uttar Pradesh. Il devait être reconduit dans le Madhya Pradesh.
Après avoir été examinée dans un hôpital local, la touriste suisse et son mari, âgé de 30 ans, ont quitté la région pour New Delhi. Les deux Suisses se rendaient au célèbre mausolée du Taj Mahal, à Agra, dans le nord, l'un des principaux monuments touristiques de l'Inde.
Cette nouvelle affaire intervient trois mois après le viol collectif d'une jeune étudiante indienne à New Delhi, qui avait suscité un vaste mouvement de protestations dans le pays. De nombreuses habitantes accusent les autorités - justice et police - de négliger les violences infligées aux femmes.
RYAD — Une pétition portant trois mille signatures demandant d'autoriser les Saoudiennes à conduire a été déposée auprès du Conseil consultatif saoudien, indique lundi le quotidien Arab News.
Le quotidien, citant l'un des signataires de la pétition, Abdallah al-Alami, a indiqué que la requête avait été examinée par la Commission des droits de l'Homme du conseil qui a recommandé de débattre de cette question.
Mais un membre du conseil a indiqué au journal, sous le couvert de l'anonymat, que la question n'avait pas été inscrite à l'ordre du jour de cette assemblée désignée par le roi Abdallah qui y a intégré cette année trente femmes et qui n'a qu'un pouvoir consultatif.
L'Arabie saoudite, royaume conservateur qui applique une version rigoriste de l'islam, est le seul pays du monde à interdire les femmes au volant.
En 2001, une pétition de 3.500 signatures avait été adressée au roi pour lever l'interdiction sur la conduite des femmes et plusieurs Saoudiennes ont bravé cet interdit, se faisant arrêter par la police, avant d'être libérées.
Une première campagne pour obtenir le droit de conduire avait été lancée par des Saoudiennes en 1990 mais n'avait pas abouti à une levée de cet interdit.
2760, l'odyssée de l'industrie ?
Par Anne Debray
La semaine de l'Industrie se tient dès aujourd'hui, partout en France. 7 jours pour redorer le blason d'un secteur de poids pour l'économie.
2760. Ce n’est pas de la science fiction, c’est, à la date du 16 mars, le nombre d’événements qui célébreront l’industrie pendant une semaine, à partir du 18 mars. Sur le site du ministère du Redressement productif, un compteur met à jour le nombre de manifestations censées rapprocher les Français des industriels pendant cette semaine. Et les chiffres clés clignotent : 3,5 millions de personnes travaillent dans l’industrie qui réalise 930 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 225 milliards de valeur ajoutée et 81% de nos exportations… Ce n’est pas rien.Alors, une semaine, c’est quand même mieux qu’une seule journée pour la femme ou pour le cancer, fut elle mondiale. A-t-on besoin de tout ce temps pour la rendre plus belle ou plus séduisante ? Pour qu’elle ait un minimum d’attractivité et qu’elle touche le plus grand nombre, elle doit d’abord avoir une bonne image en France comme à l’étranger et faire (re)connaître simplement ses qualités et sa vitalité. Et là, ce n’est pas gagné. Il y a peu on la vouait aux gémonies, alors que 94% des Français estimaient, selon un sondage Ifop pour L’Usine Nouvelle, que la réindustrialisation était une priorité.
Le printemps ramène à la raison. Les Français commencent à comprendre que des gisements d’emplois sont cachés dans ce secteur. Le gouvernement s’y met aussi. Le président de la République ouvre le bal en recevant ce lundi le PDG d'Airbus « à l'occasion d'un accord industriel majeur dans le cadre du lancement de la Semaine de l’industrie» . Mercredi ce sera au tour du plan stratégique pour la recherche de venir sur la table. Une semaine c’est bien, mais comme la femme, comme le cancer, c’est tous les jours qu’il faudrait en parler. Et rendre hommage à ceux qui se battent pour continuer à produire et à phosphorer en France. Car les combats ne se gagnent pas en une semaine, encore moins en un jour.
Méga-commande pour Airbus, Montebourg et les 60 000 emplois sauvés, la CGT en congrès : la revue de presse de l'industrie
Par Julien Bonnet
Une commande record de 200 A320 pour Airbus dans Les Echos. Arnaud Montebourg annonce dans une interview au JDD que le ministère du Redressement productif a contribué a sauvé près de 60 000 emplois sur plus de 70 000 menacés. L'Humanité et La Dépêche du Midi reviennent eux sur l'ouverture du congrès de la CGT ce lundi à Toulouse.
Commande record pour AirbusLe quotidien Les Echos révèle ce lundi 18 mars qu'Airbus s'apprêterait à décrocher un contrat record auprès de la compagnie indonésienne Lion Air. "La compagnie à bas coûts asiatique pourrait acheter ou, à tout le moins, s'engager à acheter plus de 200 A320, dont un grand nombre de NEO, la future version du monocouloir équipée de moteurs plus écologiques", écrit le journal. La commande devrait être officialisée par François Hollande à l'occasion du lancement de la Semaine de l'industrie.
Arnaud Montebourg fait un premier bilan de son action
"Depuis mon arrivée, nous avons sauvé 59 961 emplois sur 70 909 postes menacés", a déclaré Arnaud Montebourg dans une interview accordée au JDD, dressant ainsi un bilan d'étape de son action depuis son arrivée à Bercy.
"Nous rebâtissons, comme à l'époque des grands plans pompidoliens. On renforce tous nos points forts et on unifie les forces par filières autour de projets d'avenir", résume M. Montebourg, en qualifiant sa politique de "colbertisme participatif". Il rappelle que le gouvernement a mobilisé "20 milliards d'euros en faveur des entreprises pour qu'elles investissent et recrutent". "Il ne faudrait pas que la hausse de l'euro efface tout cela. Sinon, nous aurons fait cet effort pour rien", prévient-il.
Ouverture du congrès de la CGT à Toulouse
Congrès du "changement" à la CGT pour La Dépêche du Midi, alors que le syndicat se réunit à partir ce lundi à Toulouse. A l'occasion de ce 50e congrès, Bernard Thibault doit notamment passer le flambeau à son successeur Thierry Lepaon.
Et aussi...
D'après le Journal du Dimanche, EDF et le gouvernement "s'interrogent" sur l'opportunité d'ouvrir le capital de RTE, sa filiale autonome qui gère le réseau national de lignes à haute tension, afin d'aider l'électricien français à réduire sa dette.
Selon le quotidien japonais Asahi, Honda prévoit de revenir en Formule 1 dès 2015 pour fournir des moteurs à l'écurie britannique McLaren et relancer un ancien tandem couvert de gloire.
Toujours au Japon, le géant de l'électronique japonais Panasonic envisagerait de cesser sa production d'écrans de TV plasma vers 2014 et de céder sa division Santé.
Julien Bonnet
Le patron d'Alstom Inde victime d'un enlèvement
Par Julien Bonnet
Rathin Basu, directeur général en Inde du groupe industriel français Alstom, a été enlevé brièvement par des malfaiteurs près de New Delhi avant d'être libéré quelques heures plus tard au cours du week-end, a annoncé la police.
Scénario digne d'un film en Inde. Le directeur général local du groupe industriel français Alstom, Rathin Basu, a été enlevé brièvement par des malfaiteurs près de New Delhi avant d'être libéré quelques heures plus tard au cours du week-end, a annoncé la police. Rathin Basu aurait été enlevé vendredi soir par un groupe de cinq hommes, dont au moins l'un était armé.Les agresseurs l'ont forcé à arrêter sa voiture et l'ont poussé dans un autre véhicule à Noida, une ville périphérique de la capitale fédérale indienne, puis ont roulé jusqu'à Meerut, une ville du nord de l'Inde, a indiqué un commissaire de police dimanche soir.
"Nous avons déployé 70 policiers pour quadriller la zone de Noida à Meerut et après un échange de tirs avec les kidnappeurs, nous avons finalement retrouvé M. Basu vers 4h samedi matin", a-t-il précisé. Rathin Basu, la soixantaine, a été retrouvé menotté dans une petite pièce sommaire.
La famille du dirigeant n'avait pas encore reçu de demande de rançon lors de l'incident, a ajouté le commissaire de police. Trois des cinq hommes soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement ont finalement été arrêtés pour enlèvement et tentative de meurtre.
Selon The Times of India publié lundi, qui cite une source policière, "le groupe n'avait pas une cible spécifique en tête et avait projeté de s'en prendre à un homme riche avec une voiture de prix et travaillant pour une grosse entreprise". Après avoir repéré leur cible deux jours plus tôt et étudié tous les mouvements de M. Basu, ils avaient l'intention de demander une rançon de cinq millions de roupies (environ 71.500 euros) à sa famille, affirme le quotidien.
Julien
Les Bourses européennes chutent, regain d'inquiétudes à cause de Chypre
Un trader au téléphone à la Bourse de Francfort, le 14 mars 2013 (DPA/AFP/Archives, Arne Dedert)
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PARIS — Les Bourses européennes chutaient lors des premiers échanges lundi, plombées par un regain d'inquiétudes en zone euro après l'annonce d'une taxe sur les dépôts bancaires à Chypre en échange d'un plan de sauvetage international visant à éviter à l'île une cessation de paiement.
Vers 09H15 (08H15 GMT), Madrid affichait la plus forte baisse à -2,45%, suivie par Milan (-2,15%), Paris (-2,01%), Francfort (1,58%) et Londres (1,37%).
Cette décision radicale et inédite va mettre les banques de l'ensemble de la zone sous pression. "Les valeurs bancaires vont être au centre des préoccupations des investisseurs et des fortes baisses sont attendues à l'ouverture", souligne le courtier IGMarket.
Si, a priori, les banques allemandes et françaises devraient être moins touchées que celles de l'Espagne ou de l'Italie, les analystes s'inquiètent d'un risque de contagion.
Economiste chez Natixis, Philippe Waechter s'interroge sur l'éventualité d'"une défiance des résidents vis-à-vis des dépôts bancaires" dans les autres pays de la zone euro.
"On a le sentiment que la crise de la zone euro pourrait réapparaître et qu'on pourrait avoir un effet de contagion, d'où la réaction du marché ce matin", a commenté Shane Oliver, chef économiste chez AMP Capital à Sydney.
Les Bourses asiatiques ont déjà donné le ton un peu plus tôt, Tokyo finissant sur une forte baisse de 2,71% et Hon Kong perdant 2%.
La zone euro et le FMI ont trouvé samedi un accord sur un plan de sauvetage d'un maximum de 10 milliards d'euros pour Chypre en échange d'un prélèvement exceptionnel sur les dépôts bancaires qui rapportera près de 6 milliards.
Chypre est ainsi le cinquième pays de la zone euro à bénéficier d'un programme d'aide internationale.
Le montant de l'aide est très inférieur aux centaines de milliards déboursés pour la Grèce et aux dizaines de milliards versés au Portugal, à l'Irlande et pour renflouer le secteur bancaire espagnol.
Mais, chose nouvelle, pour réduire leur participation, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts.
A ces taxes s'ajoutent des privatisations et une hausse de l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%.
Le président chypriote Nicos Anastasiades a estimé dimanche avoir choisi l'option "la moins douloureuse", tout en espérant que l'Eurogroupe amende ses décisions pour limiter l'impact sur les petits déposants.
Le Parlement doit se réunir lundi pour entamer le processus de ratification du plan de sauvetage. Le vote est prévu vers 14H00 GMT.
Affecté lui aussi, l'euro s'affichait lundi matin vers 09H15, à 1,2935 dollar contre 1,3075 dollar vendredi soir.
Sur le marché obligataire, les taux à long terme de l'Espagne et de l'Italie se tendaient mais de manière limitée, Madrid voyant toutefois ses taux d'emprunt repasser au-dessus de 5% contre 4,996% vendredi.
Le marché pétrolier se repliait lui aussi nettement lundi matin, à Singapour. Le baril de "light sweet crude" (WTI) perdait 1,18 dollar à 92,27 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 1,34 dollar à 108,48 USD.
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Medef : premier round pour Laurence Parisot
La présidente du Medef, Laurence Parisot, à Strasbourg le 7 mars. (Photo Frederick Florin. AFP)
Patrons . Le comité des sages s’exprime aujourd’hui sur une réforme permettant un troisième mandat.
Libération
Première étape décisive pour Laurence Parisot dans sa course à un controversé troisième mandat. Le comité des sages, saisi mi-janvier, doit rendre aujourd’hui son verdict devant le comité exécutif sur la réforme des statuts du Medef, indispensable à une nouvelle candidature de la patronne des patrons.
En poste jusqu’en juillet, l’ancienne dirigeante de l’Ifop, 54 ans, dont huit à la tête du Medef, se bat déjà contre quatre prétendants. Sa bataille contre les statuts actuels, qu’elle qualifie de «démocratique», ajoute à la difficulté. Car, même à supposer que les conclusions du comité statutaire soient favorables au chamboulement des règles internes, il faudra encore à Parisot l’aval du comité exécutif, dont le vote formel doit se tenir d’ici à début avril. Or l’affaire se présente plutôt mal. Elle pourrait ainsi se retrouver sortie de la compétition, faute d’une majorité acquise à sa cause, d’après le comptage des pour et des contre réalisé par l’AFP.
Selon cette enquête, le conseil exécutif de l’organisation patronale n’est pas uni derrière Parisot, loin s’en faut. Parmi les 31 membres (sur un effectif de 45) interrogés par l’agence de presse, 14 se disent, sous le sceau de l’anonymat, clairement hostiles aux nouveaux statuts, et cinq seulement soutiennent sa démarche, alors qu’une douzaine s’avouent indécis.
Parmi les rares partisans déclarés de la réforme, certains sont connus, comme le chef de file de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, et celui de la Fédération Syntec (sociétés d’ingénierie et de services informatiques), Jean-Luc Placet. Ou encore les présidents des Medef Picardie et Pays de la Loire, Jean-Jacques Blangy et Bruno Lucas. «Cela ne me dérange pas qu’elle soit candidate, même si ça ne signifie pas que je voterai pour elle», a expliqué le premier. Autre soutien de poids, l’ex-banquier Michel Pébereau, l’un de ses parrains.
Reste qu’en privé, plusieurs anciens alliés ne décolèrent pas : «Je veux bien qu’on change les statuts pour l’avenir, mais hors de question que ça s’applique à elle», a glissé l’un d’eux. Ses opposants ne sont pas non plus des poids légers, notamment Frédéric Saint-Geours, patron de la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Après l’étape du comité exécutif, à supposer qu’elle soit gagnée, restera encore à franchir le vote de l’assemblée générale du Medef.
La CGT s’apprête à tourner la page Thibault
Bernard Thibault (d) et Thierry Lepaon en conférence de presse le 7 novembre 2012 à Montreuil (Photo Patrick Kovarik. AFP)
Libération
La CGT, dont le 50e congrès s’ouvre lundi après-midi à Toulouse, s’apprête à tourner la page Bernard Thibault et à confier les rênes du premier syndicat français à Thierry Lepaon, sur fond de crise sociale profonde et de relations tendues avec le gouvernement de gauche et la CFDT.
Un millier de délégués, représentant 692.000 adhérents revendiqués, sont réunis jusqu’à vendredi au Parc des expositions de Toulouse pour définir la stratégie de la confédération pour les trois années à venir.
Après 14 ans de leadership, Bernard Thibault, qui a réformé la CGT et l’a débarrassée de l’emprise du PCF, passera vendredi le témoin à Thierry Lepaon, 53 ans, ex-salarié de Moulinex.
Le choix du nouveau secrétaire général s’est fait dans la douleur: Bernard Thibault avait vu sa candidate récusée par le «parlement» de la centrale (fédérations et unions départementales). Après plusieurs mois de crise, M. Lepaon a été adoubé en novembre et sera confirmé à Toulouse.
Pour son baptême du feu, le nouveau numéro un de la CGT va devoir fixer sa ligne face au pouvoir socialiste, alors que la confédération a appelé à voter pour François Hollande. «On va fermement combattre une rigueur suicidaire et l’accord destructeur sur l’emploi», a-t-il déjà prévenu.
Pour autant, la nouvelle direction n’entend pas engager un bras de fer avec le gouvernement Ayrault auquel M. Lepaon reconnaît des «mesures positives» comme le contrat de génération.
«Je ne veux pas d’un syndicat qui se contente de dire non», a récemment affirmé Thierry Lepaon. Mais, il a donné le ton : «la CGT ne signe que les bons accords». De fait, l’accord emploi, l’accord de compétitivité chez Renault, le compromis sur les retraites complémentaires n’en font pas partie.
Du coup, même si M. Lepaon plaide pour «un syndicalisme rassemblé», la tension est réelle avec la CFDT, plus accommodante à l’égard du gouvernement. La confédération dirigée par Laurent Berger, qui n’ira pas à Toulouse, a signé, elle, l’accord sur l’emploi.
La future réforme des retraites, pour laquelle François Hollande a annoncé des «choix courageux», pourrait être un prochain front pour la CGT.
Partageant les combats de la CGT, la gauche de la gauche se déplace à Toulouse. Marie-George Buffet (PCF) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) doivent assister à l’ouverture du congrès, le numéro un du PCF Pierre Laurent est attendu mardi.
Dans les zones rurales, le 115 ne parvient plus à répondre à la demande
Dévoilé en exclusivité par La Croix, le baromètre hivernal de la Fnars révèle une explosion sans précédent des demandes de logement d’urgence au 115.
Centre d’hébergement. Cet hiver, les départements les plus ruraux ont vu leurs appels au 115 doubler voire tripler.
Les départements ruraux manquent de structures d’accueil pour répondre favorablement à toutes les demandes.
Voir aussi
Entre février 2012 et février 2013, le nombre d’appels au 115 pour une demande d’hébergement a augmenté de 28 %. Une hausse inédite. Cette explosion a commencé en novembre 2012 avec l’arrivée de l’hiver. « À chaque baisse des températures, les demandes étaient de plus en plus nombreuses, alors que les capacités d’accueil avaient atteint leur maximum », indique Florent Guéguen, directeur général de la Fnars.
Cette crise de l’hébergement d’urgence n’a rien de surprenant d’après la Fnars. Au déficit chronique du nombre de places s’ajoute l’intensification de la crise économique. Une personne sur deux reçoit une réponse négative à sa demande d’hébergement.
« Les demandeurs de logements se déplacent »
Le déficit de places en Île-de-France et dans les principales métropoles semble se reporter, de plus en plus, sur les zones rurales. « Il y a traditionnellement des territoires saturés, mais la nouveauté, c’est que certains demandeurs d’hébergement se déplacent vers de nouveaux départements qui ne sont pas préparés à tant de sollicitations », explique Florent Guéguen.L’Hérault, la Marne, la Mayenne, les Yvelines et la Sarthe sont les plus touchés et connaissent des hausses du nombre de demandes allant de 30 à 70 %. Un phénomène qui s’accompagne d’un prolongement du temps d’accueil. Anne-Sophie Ledoaré, membre du service intégré d’accueil et d’orientation de la Marne, remarque que le temps semble loin où l’on observait « une fluidité dans les placements d’urgence » et où « les gens restaient quelques jours, au pire deux ou trois semaines, avant de repartir vers des structures d’accueil particulières ».
Les départements les plus ruraux ont vu leurs appels au 115 doubler, voire tripler durant cet hiver. La Loire, la Charente ou encore la Haute-Savoie sont actuellement en situation d’urgence, faute de lieux d’hébergement disponibles. Dans le même temps, d’autres, habituellement sous tension, comme le Rhône ou l’Aisne, enregistrent une baisse de la demande (respectivement de 4 % et 29 %).
de plus en plus de familles appellent le 115
Jean-Louis Reynal, directeur de l’Association de soutien de la Dordogne (ADS), constate que, dans son département, les demandes ont augmenté de 44 % et que la moitié des appels sont restés sans réponse. Les Hautes-Pyrénées ont également pris de plein fouet l’augmentation des demandes d’hébergement. « Nous sommes passés de 36 % de réponses négatives à 51 % en 2012 », déplore Carine Louge, l’une des responsables du service d’aide et d’orientation des Hautes-Pyrénées.Le statut des demandeurs évolue lui aussi. Alors que les hébergements prévus par l’État sont adaptés aux personnes isolées, les familles sont de plus en plus nombreuses à appeler le 115 (+ 72 %). Les départements sont contraints de trouver des chambres d’hôtel pouvant accueillir plusieurs personnes. « Longtemps les Hautes-Pyrénées ont consacré un budget élevé à l’hébergement en hôtel, ce qui a peut-être créé un appel d’air. Mais cela coûte cher et les budgets ne sont pas illimités », s’inquiète Carine Louge.
Face à ce phénomène, il est question d’ouvrir des hébergements d’urgence de demandeurs d’asile (Huda) ou des centres d’accueil de demandeurs d’asile (Cada). Pour Carine Louge, « ces structures permettront de proposer des solutions mieux adaptées à ce public ».
Le baromètre de la Fnars indique que la majorité des familles nécessitant un logement sont originaires d’un pays n’appartenant pas à l’Union européenne.
LESLIE BOURRELIER
SOCIETE
Viol d'une Suissesse en Inde : six suspects présentés à la justice
Datia (Inde), dimanche soir. Dilip Arya, inspecteur général adjoint de la police locale (au premier plan), présente cinq des six hommes suspectés dans l'affaire de viol collectif d'une touriste suisse. ( AFP )
Ce sont finalement six hommes qui seront présentés à la justice indienne à la suite du viol d'une touriste suisse, vendredi soir, dans le centre du pays. La touriste suisse et son mari, qui circulaient à vélo à travers l'Inde, étaient en train de monter leur tente dans une zone boisée reculée quand plusieurs hommes les ont attaqués, attaché l'homme et violé sa femme en sa présence.
«Nous avons arrêté les six personnes et elles seront présentées à un magistrat cet après-midi (lundi). Nous allons demander à ce qu'elles soient placées en détention préventive pour cinq jours», a déclaré un responsable local de la police, M.L. Dhody.
Dimanche soir, la police indienne a exposé à la télévision cinq jeunes paysans, âgés de 20 à 25 ans, arrêtés pour ce viol collectif. Ils sont apparus alignés dans une pièce d'un commissariat du district de Datia, dans l'Etat du Madhya Pradesh, la tête couverte d'un linge noir, vêtus de jeans et de tee-shirts. «Selon la première déposition de la femme, quatre personnes l'ont violée. Les quatre accusés ont avoué l'avoir violée», a déclaré Dilip Arya, l'inspecteur général adjoint de la police locale. Le sixième suspect, 19 ans, a été arrêté dimanche dans l'Etat voisin de l'Uttar Pradesh. Il devait être reconduit dans le Madhya Pradesh.
Après avoir été examinée dans un hôpital local, la touriste suisse et son mari, âgé de 30 ans, ont quitté la région pour New Delhi. Les deux Suisses se rendaient au célèbre mausolée du Taj Mahal, à Agra, dans le nord, l'un des principaux monuments touristiques de l'Inde.
Cette nouvelle affaire intervient trois mois après le viol collectif d'une jeune étudiante indienne à New Delhi, qui avait suscité un vaste mouvement de protestations dans le pays. De nombreuses habitantes accusent les autorités - justice et police - de négliger les violences infligées aux femmes.
Arabie: requête pour autoriser les Saoudiennes à conduire
Une femme saoudienne s'installant côté passager dans une voiture à Ryad, en juin 2011 (AFP/Archives, Fayez Nureldine)
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RYAD — Une pétition portant trois mille signatures demandant d'autoriser les Saoudiennes à conduire a été déposée auprès du Conseil consultatif saoudien, indique lundi le quotidien Arab News.
Le quotidien, citant l'un des signataires de la pétition, Abdallah al-Alami, a indiqué que la requête avait été examinée par la Commission des droits de l'Homme du conseil qui a recommandé de débattre de cette question.
Mais un membre du conseil a indiqué au journal, sous le couvert de l'anonymat, que la question n'avait pas été inscrite à l'ordre du jour de cette assemblée désignée par le roi Abdallah qui y a intégré cette année trente femmes et qui n'a qu'un pouvoir consultatif.
L'Arabie saoudite, royaume conservateur qui applique une version rigoriste de l'islam, est le seul pays du monde à interdire les femmes au volant.
En 2001, une pétition de 3.500 signatures avait été adressée au roi pour lever l'interdiction sur la conduite des femmes et plusieurs Saoudiennes ont bravé cet interdit, se faisant arrêter par la police, avant d'être libérées.
Une première campagne pour obtenir le droit de conduire avait été lancée par des Saoudiennes en 1990 mais n'avait pas abouti à une levée de cet interdit.
JUSTICE ?
Fin des jurys populaires dans les procès en correctionnelle
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a annoncé la fin de cette expérimentation lancée durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Libération
La garde des Sceaux, Christiane Taubira, a mis un terme lundi à l’expérimentation des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels, mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy, a annoncé la Chancellerie dans un communiqué.
«En dépit de certains aspects positifs, la réforme des citoyens-assesseurs a augmenté le coût de la justice et allongé les délais d’audiencement sans que l’image de celle-ci ne s’en trouve améliorée», explique le ministère au terme d’une évaluation de l’expérimentation de la mesure dans les régions de Toulouse et Dijon.
«En dépit de certains aspects positifs, la réforme des citoyens-assesseurs a augmenté le coût de la justice et allongé les délais d’audiencement sans que l’image de celle-ci ne s’en trouve améliorée», explique le ministère au terme d’une évaluation de l’expérimentation de la mesure dans les régions de Toulouse et Dijon.
DIVERS
Qui veut boire de l’eau martienne ?
Selon les analyses effectués sur le sol de Mars par le robot mobile Curiosity de la NASA, la planète rouge a autrefois présenté des conditions propices à la vie microbienne (eau liquide, température plus clémente qu'aujourd'hui, principaux éléments et minéraux nécessaires à la chimie du vivant). Il est bien difficile d'avoir manqué l'information au cours de la semaine écoulée tant les médias se sont fait l'écho de la nouvelle. Il faut dire que la NASA avait préparé un plan de communication impeccable – ou implacable –, comme elle seule sait les concocter. Dès le 7 mars, les journalistes scientifiques de la Terre entière avaient reçu un courrier électronique les prévenant qu'une conférence de presse sur les derniers résultats de Curiosity se tiendrait cinq jours après au quartier général de la NASA à Washington. Mes collègues et moi-même étions invités à poser des questions par téléphone aux principaux responsables scientifiques de la mission réunis pour l'occasion. Bref, nous pouvions supposer qu'il y aurait du "lourd".
Si les non-initiés jugent de l'importance d'une information à la couverture internationale qu'elle suscite – et faute de fumée blanche ce jour-là place Saint-Pierre –, les téléspectateurs et les internautes ont dû se dire que, décidément, la science martienne avait fait un grand pas ce 12 mars. Sauf que... Sauf que si l'on s'intéresse au fond de cette conférence de presse, on n'a en réalité rien appris que l'on n'ait déjà su. Depuis des années, les planétologues ont déterminé que des conditions "propices à l'apparition de la vie" ont autrefois régné sur Mars. J'ai effectué une remontée temporelle dans les archives en ligne du Monde et la chronique scientifique est régulièrement émaillée de ces sujets. Ainsi, dans un point de vue publié le 15 novembre 2012, la chercheuse française Jessica Flahaut rappelait que "depuis la découverte par l'instrument Omega (à bord de la sonde Mars Express), dès 2004, de minéraux hydratés au sein de dépôts d'origine sédimentaire, c'est-à-dire façonnés par l'eau, on suppose que Mars a pu connaître des conditions favorables au développement de la vie".
Au fil des ans et des missions, et le compte-rendu que j'en fais ici n'est pas exhaustif, tous ceux qui ont eu soif d'eau martienne comme condition sine qua non à une éventuelle présence de vie sur la planète rouge ont été servis. En août 2008, grâce à l'atterrisseur Phoenix, on analysait "pour la première fois" de l'eau en provenance de Mars. Sans doute pour s'apercevoir qu'elle était composée d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène... Trois ans auparavant, en 2005, on apprenait, par l'entremise de la sonde européenne Mars Express, que l'on avait "pour la première fois", détecté de la glace d'eau dans les profondeurs de la planète. En mars 2004, le rover américain Opportunity confirme que de l'eau a bien coulé sur Mars avant de s'en aller explorer "le rivage d'une mer disparue". Plus tôt encore dans l'histoire de l'exploration spatiale, en 1997, le robot américain Sojourner se promenait dans le lit d'une ancienne rivière : pour les chercheurs, l'aspect du paysage suggérait le passage de "flots torrentiels".
Que d'eau ! Que d'eau ! pourrait-on dire en paraphrasant feu le président Mac Mahon. J'ai moi-même apporté ma pierre à l'édifice en révélant en 2001 qu'une météorite en provenance de Mars contenait des minéraux hydratés. Les archives en ligne du Monde ne remontent pas plus loin que 1987 mais il est probable qu'en 1976, grâce aux sondes américaines Viking, des chercheurs avaient déjà lancé un Eurêka !, car l'analyse des données et des images impliquait un passé humide de la planète rouge.
Cela fait donc des années, voire des décennies, que les chercheurs se disent que Mars a jadis présenté les conditions d'"un environnement habitable", pour reprendre les termes employés lors de la conférence de presse du 12 mars dernier. Rien de plus normal à ce que, travaillant dans le lit d'une ancienne rivière, Curiosity ait découvert, dans la roche sédimentaire qu'il a analysée, "du soufre, de l'azote, de l'hydrogène, de l'oxygène, du phosphore et du carbone - certains des ingrédients chimiques clés pour la vie". Pour le coup, on pourrait ironiser en disant que c'est le contraire qui eût été une véritable information...
Rien de bien nouveau sous le ciel martien, donc. On est par conséquent en droit de se poser deux questions : primo, pourquoi la NASA sort les tambours et les trompettes et, secundo, pourquoi les médias reprennent en chœur une non-information. Sur le fond, la réponse est un peu la même : rien ne vaut le rapprochement des mots "vie" et "Mars" (et ce même si on n'a toujours pas trouvé la moindre trace de vie martienne...) pour faire parler de soi, vendre des journaux, cliquer sur un article. Comme je l'ai écrit dans un article de 2010, pour la NASA, il faut "montrer que les chercheurs sont aussi des trouveurs, que les budgets alloués ne l'ont pas été en pure perte et qu'il faut renouveler les crédits pour obtenir de nouveaux résultats, de préférence encore plus spectaculaires..." Rappelons que le projet Curiosity a coûté 2,5 milliards de dollars et que la NASA risque de laisser des plumes dans le bras de fer budgétaire qui oppose Barack Obama aux Républicains : un article du site "International Business Times" évoque le risque d'une coupe de 900 millions de dollars dans son budget. Dans ces conditions financières tendues, il est utile de faire parler de soi de manière spectaculaire en ranimant le rêve d'une possible vie martienne, passée ou présente.
Reste à savoir pourquoi les médias tombent dans le panneau de ce qui n'est qu'une grossière opération de communication. Cela s'explique d'une part par le manque de repères et de mémoire scientifiques de nombreuses rédactions qui se contentent de recopier les dépêches. On trouve également une envie émerveillée de traiter ce sujet fascinant. Mais il faut aussi évoquer la tentation de ce que certains Anglo-Saxons appellent un "me-too article", ce papier que l'on publie non pas parce qu'on le juge utile ou pertinent mais uniquement parce que les autres en ont publié un aussi et qu'il faut, surtout sur Internet, ne négliger aucune source d'audience. Pour ma part, j'ai un peu soupé de l'eau martienne. Plutôt qu'on me répète que Mars a été habitable, j'aimerais qu'on y cherche des habitants, passés ou présents. J'attends donc avec impatience le départ de la mission européano-russe ExoMars qui, en 2018, fera se poser un autre robot sur la planète rouge. Sa mission, forer le sol jusqu'à 2 mètres de profondeur pour y détecter d'éventuelles traces de vie.
Pierre Barthélémy
Le disque de Phaistos, une énigme irrésolue
Le disque de Phaïstos est une véritable
énigme: découvert en Crète en 1908, des dizaines de chercheurs se sont
creusés la cervelle pour tenter d’en percer les mystères.
Ce petit disque en argile d’une quinzaine de centimètres de
diamètre est recouvert de 241 signes disposés en spirale (dont
seulement 45 différents). Tous ces signes ont été obtenus à l’aide de poinçons,
ce qui laisse supposer qu’il a été reproduit en plusieurs exemplaires. Pourtant,
aucune autre trace de cette écriture n’a jamais été
retrouvée…
Les
chercheurs pensent que cet objet a été confectionné vers la moitié du deuxième
millénaire avant Jésus-Christ, époque à laquelle la civilisation
minoenne peuplait l’île de Crète et le Sud de la Grèce. Pourtant, aucun
des symboles présents sur le disque ne rappelle les icônes traditionnellement
utilisés par cette civilisation, comme le taureau (qu’on se rappelle du
Minotaure!). Peut-être est-ce un objet acheté par des navigateurs minoens
auprès d’une civilisation dont on ignore encore tout, puis ramené jusqu’à la
ville de Phaistos? L’énigme reste entière…
Recto et verso du disque de Phaistos
Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que ce disque avait
une grande valeur symbolique: pourquoi, sinon, aurait-on pris
la peine de confectionner des poinçons et de cuire la galette d’argile pour
mieux la préserver?
Malheureusement, les spécialistes ont fait le tour de la
question et sont arrivés à une impasse. Les investigations
autour du disque de Phaïstos ont été abandonnées. Seule la découverte
d’autres exemplaires de cette mystérieuse écriture ou de
nouveaux indices amenant à comprendre les us et coutumes de la civilisation qui
l’a confectionné permettront, un jour, d’en comprendre le sens.
En
attendant, ceux parmi vous qui veulent se plonger au cœur du mystère peuvent se
rendre sur ce site : Le disque de
Phaïstos, l’un des plus complets que j’ai trouvé sur le sujet.
Bonnes recherches!
Entrée du palais de Phaistos, en Crète, où a été découvert
le fameux disque
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