Nombre total de pages vues

vendredi 26 avril 2013

26042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


 

LES CONS, CA OSE TOUT. C'EST MEME A CELA QU'ON LES RECONNAIT.
Michel Audiard


"Mur des cons" : Nadine Morano demande la dissolution du syndicat de la magistrature

Par Sebastien Tronche

 
Nadine Morano sur i>Télé. (Capture d'écran)
Nadine Morano sur i>Télé. (Capture d'écran)

Suite à la polémique autour du "mur des cons" du syndicat de la magistrature, la droite avait martelé sa demande de saisine du Conseil supérieur de la magistrature par la garde des Sceaux, Christiane Taubira. Chose faite, jeudi, lors des questions au gouvernement au Sénat.

 Ce vendredi 26 avril, interrogé sur le sujet sur i>Télé, Nadine Morano formule une autre demande. Qui va plus loin que la simple "saisine" du CSM, estimant que la question de la dissolution des syndicats dans la magistrature "se pose" :

 C’est grave. Ce sont des juges, ils sont soi-disant intelligents, ont fait des études supérieures et ils nous jugent.

Ils ont prêté un serment d’indépendance et d’impartialité. Je n’ai pas confiance en eux. […]


En tout les cas, la dissolution de ce syndicat est pour moi indispensable. Je demande la dissolution de ce syndicat.

Une requête qui n’émanait jusqu’ici que du Front national, via son vice-président Louis Aliot.  "Se pose clairement aujourd’hui La question de la dissolution de ce syndicat subversif contraire aux principes démocratiques élémentaires", écrivait-il, le 24 avril, dans un communiqué.






CON ET FIER DE L'ETRE



Minc : « Je m’honore d’être sur le mur des cons »
 








 

3 224 600 chômeurs en patates

Le dessin terminé avec les 3 224 600 patates est visible ici. Il donne le vertige.

 

 

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE

 

Le Conseil de sécurité approuve unanimement l'envoi d'une mission de maintien de la paix au Mali

 
 
 
 
Le Conseil de sécurité des Nations Unies. Photo ONU/JC McIlwaine
       
 
25 avril 2013 – Le Conseil de sécurité a décidé jeudi de créer la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), composée de 12.600 Casques bleus et policiers, chargée à compter du 1er juillet 2013 d'assurer la relève de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), menée par l'Union africaine (UA), pour la sécurité et la stabilisation au Mali « par tous les moyens nécessaires ». « Nous savons que la situation est plutôt volatile », a expliqué le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, aux journalistes devant le Conseil de sécurité, juste après la création de la MINUSMA. « Il ne s'agit pas d'une mission d'imposition de la paix, il ne s'agit pas d'une mission de contre-terrorisme, il s'agit d'une mission de stabilisation ».« L'objectif de la MINUSMA est d'aider l'État malien à retrouver son autorité légitime sur l'ensemble de son territoire pour qu'il puisse assurer la protection de sa population. Il va s'agir de soutenir le processus politique au Mali en coordination étroite avec l'Union africaine et la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)», a affirmé M. Ladsous. Le mandat de la mission comprendra les activités en cours de la MISMA et du Bureau des Nations Unies au Mali (BUNUMA), pour faciliter les contacts entre le gouvernement malien et les groupes d'opposition qui souhaitent participer à l'élaboration d'une solution politique, et préparer les élections présidentielles et législatives en juillet.« La MINUSMA comprendra jusqu'à 11.200 membres du personnel militaire, y compris des bataillons de réserve pouvant être déployés rapidement à l'intérieur du pays selon qu'il conviendra, et 1.440 membres du personnel de police », a affirmé le Conseil de sécurité, en demandant aux États Membres de fournir des contingents et du personnel de police ayant les capacités et l'équipement nécessaires pour aider la MINUSMA à bien fonctionner et à bien s'acquitter de ses responsabilités.La mission commence dès aujourd'hui pour une période initiale de 12 mois, mais les Casques bleus ne seront pas opérationnels avant le 1 juillet, à condition que les principaux combats menés par les forces militaires internationales aux abords immédiats de la zone de responsabilité envisagée pour la MINUSMA ou dans cette zone auront cessé et que la capacité des terroristes de présenter une grave menace pour la population civile et le personnel international dans le voisinage immédiat de la zone d'opérations envisagée pour la MINUSMA ou dans cette zone aura été nettement réduite.Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a expliqué que des rencontres sont prévues dans les jours à venir avec des pays susceptibles de contribuer avec des soldats et des policiers. Il a souligné que certains des contingents militaires de Casques bleus potentiels étaient déjà adéquatement équipés, alors que d'autres ont besoin d'être « mis aux normes des Nations Unies ».« Les droits de l'homme sont un élément central du mandat. Nous allons devoir vérifier que le personnel est suffisamment préparé et nous allons renforcer les formations dans le domaine des droits humains et du droit humanitaire international », a souligné M. Ladsous. « Nous exigeons des membres du personnel impeccables ».Le Conseil de sécurité a autorisé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à prendre les mesures nécessaires pour veiller à la coopération entre missions, notamment entre la MINUSMA, la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), et à faire en sorte que des contingents et des biens soient transférés d'autres missions à la MINUSMA afin d'accroître l'efficacité et de réduire le coût des missions de la région d'Afrique de l'Ouest.Les 15 membres du Conseil ont également prié M. Ban de nommer sans tarder un représentant spécial pour le Mali et chef de mission de la MINUSMA, sous l'autorité générale duquel seront placées, dès la date de sa nomination, la coordination sur le terrain de toutes les activités de l'Organisation et de ses institutions, fonds et programmes au Mali, qui fera usage de ses bons offices et coordonnera l'action de la communauté internationale. Selon le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité a autorisé la MINUSMA à utiliser la force nécessaire « stabiliser la situation dans les principales agglomérations, en particulier dans le nord du pays » et « écarter les menaces et prendre activement des dispositions afin d'empêcher le retour d'éléments armés dans ces zones ».









 

Hollande en Chine : direction Shanghai, la capitale économique


Le chef de l'Etat doit s'y rendre après un déjeuner entre les couples présidentiels chinois et français. Hier, un accord d'intention pour l'achat de 60 Airbus a été signé à Pékin.

François Hollande et Xi Jinping, le 25 avril 2013.
(WITT/SIPA)
François Hollande et Xi Jinping, le 25 avril 2013. (WITT/SIPA)
 


Le président français François Hollande poursuit sa visite en Chine ce vendredi 26 avril, au deuxième jour d'un voyage officiel de 37 heures à Pékin et Shanghai. Reçu avec tous les égards par ses hôtes chinois, le chef de l'Etat a vigoureusement plaidé jeudi pour un "rééquilibrage" des échanges commerciaux mais abordé prudemment la question des droits de l'Homme.
Se disant "impressionné par la renaissance de la Chine" et son développement "considérable" ces 30 dernières années, François Hollande a cependant déploré le "déséquilibre" des échanges commerciaux. Il doit être "corrigé" non par une réduction des exportations ou des investissements mais, au contraire, "en les relevant encore", a-t-il avancé.

Ouverture du marché chinois contre investissements en France

Il "n'est pas acceptable" que les échanges avec la Chine accusent chaque année "26 milliards d'euros de déficit", soit 40% du déficit global du commerce extérieur français, "et ceci depuis plusieurs années", a encore insisté le président français, affirmant avoir "abordé franchement la question" avec son homologue chinois Xi Jinping.
En échange de l'ouverture du marché chinois qu'il réclame, François Hollande a toutefois promis à ses hôtes de lever "tous les obstacles, tous les freins" aux investissements chinois en France, à la condition toutefois qu'ils "contribuent à la création d'emplois et à l'activité".
La lutte contre le chômage est une "cause nationale" qui passe aussi par la Chine, a-t-il assuré alors qu'était publiée en France une statistique alarmante avec 3.224.600 chômeurs enregistrés fin mars, un record absolu.

Les droits de l'Homme n'étaient "pas le seul but de ce déplacement"

Très attendu sur la question des droits de l'Homme, le chef de l'Etat français a assuré l'avoir abordée avec ses interlocuteurs chinois mais "de manière franche et respectueuse".
"Ce n'était pas le seul but de ce déplacement", a-t-il fait valoir, "nous voulons parler du partenariat politique, de notre responsabilité à l'échelle du monde, de notre relation bilatérale, de notre présence ici, de la présence de la Chine en Europe, de la croissance".
Interrogé sur le cas particulier du prix Nobel de la paix 2010, Liu Xiaobo, emprisonné depuis 2009 pour "subversion", le président français a simplement évoqué, sans le citer nommément, une liste de dissidents chinois de l'Union européenne (UE) sur laquelle il figure.
François Hollande a "sacrifié les droits de l'Homme au profit des intérêts économiques", a vivement déploré un responsable du comité international de soutien à cet intellectuel.

Première visite d'Etat d'un dirigeant occidental à Pékin

Pékin vante traditionnellement la force de son lien avec Paris -en dépit des aléas de la relation et des crispations autour de cette question des droits de l'homme- depuis que la France du général de Gaulle a pris les devants, reconnaissant la République populaire de Chine dès le 27 janvier 1964.
Perpétuant cette tradition, la nouvelle direction chinoise a réservé à François Hollande la première visite d'Etat d'un dirigeant occidental à Pékin depuis son arrivée aux affaires le mois dernier, une marque d'égards abondamment soulignée de part et d'autre.
Le chef de l'Etat français, qui circulait à bord d'une somptueuse limousine chinoise "Hongqi" (Drapeau rouge), a été accueilli par Xi Jinping sur le parvis du palais du Peuple, face à la place Tiananmen avant que les deux dirigeants, réunis sous un dais de velours rouge, ne passent en revue une garde d'honneur, tandis que retentissaient 21 coups de canon et les hymnes nationaux.
Au second plan, se tenaient les délégations dont la première dame chinoise, la chanteuse populaire Peng Liyuan, qui a rang de général dans l'armée chinoise, et Valérie Trierweiler, compagne du président français.

Accord d'intention pour l'achat de 60 Airbus

"Un proverbe français dit : vieille amitié ne craint pas la rouille", a rappelé Xi Jinping, souhaitant des "relations bilatérales encore plus étroites, plus saines et plus dynamiques."
Toujours au chapitre économique, François Hollande et Xi Jinping ont assisté à la signature d'une série de lettres d'intention portant, dans l'aéronautique, sur l'achat de 60 Airbus par des compagnie chinoises et, dans le nucléaire civil, sur un projet de construction d'un centre de retraitement des déchets nucléaires similaire à celui de La Hague (ouest de la France) et une nouvelle tranche de la centrale chinoise de Taishan (sud).
D'autres accords ou contrats ont concerné des secteurs reflétant l'évolution du mode de vie chinois : le développement urbain durable, l'agroalimentaire, la santé et l'économie numérique.

Nouer un "lien personnel"

Auparavant, François Hollande avait visité une entreprise française, Bernard Controls, qui fabrique à Pékin des équipements destinés à l'industrie nucléaire, pétrolière ou gazière. Cette ETI (entreprise de taille intermédiaire) est l'exemple même des entreprises que la France entend promouvoir sur les marchés extérieurs, à l'image des PME et ETI qui font la force de l'économie allemande.
Après un dîner d'Etat formel jeudi, un déjeuner réunira vendredi les deux couples présidentiels, la touche glamour de ce déplacement. Il s'agit de nouer un "lien personnel" et une "relation de confiance entre eux", explique-t-on de source française.
François Hollande, qui est accompagné de huit ministres, s'envolera ensuite pour Shanghai, la capitale économique de la Chine. Il souhaite, a-t-il dit, que les rencontres franco-chinoises au sommet aient lieu désormais chaque année, alternativement en Chine et en France. L'invitation à Xi Jinping est déjà lancée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La visite de François Hollande vue par la presse chinois   

Dernière journée de la visite d'Etat de François Hollande en Chine. Le président de la République a signé un accord pour l'achat par Pékin de 60 avions Airbus, une commande évaluée à six milliards d'euros. Quand on signe des contrats par devant, on ne peut pas rencontrer le dalaï lama par dernière met en garde le Global Times qui espère des relations sincères.

Mao et le drapeau français à la une du Global Times

Le couple franco-chinois, ce sont deux couples présidentiels posant côte à côte à la une du quotidien  China Daily  et  deux drapeaux à la une du Global Times, le tricolore penché sur le portrait de Mao sous le titre "8 milliards de dollars de commandes pour Airbus". On espère coté chinois des liens sincères car  à l'approche du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques, poursuit le Global Times, c'est toujours le Général de Gaulle que les Chinois ont comme image de la France.
Le monde change, l'Asie monte, la Chine en est le moteur et selon le Global Times on a l'impression qu'en Europe les politiciens ressemblent de plus en plus à des bénis-oui-oui à l'égard de Washington.  Nous espérons que le president Hollande leur montrera le chemin. Relation sincère a la chinoise voulant dire, rappelle ce journal, que quand on signe des contrats par devant on ne peut pas  rencontrer le dalaï lama par derriere. Suite aux assurances données par la délégation Hollande, les touristes chinois auraient tort d'éviter la France et ses vins de Bordeaux . Le message de Hollande "tombez les barrières douanieres, pas de guerre des monnaies, investir en France" est le meilleur moyen de corriger le déficit du commerce exterieur. Aux deux piliers majeurs que sont l'aéronautique et le nucléaire s'ajoutent les offres de PME  dans l'aménagement urbain, le developpement durable et la santé. Tant que ça rapporte des emplois à la France pas d'obstacles retient la presse officielle chinoise .
 
La voiture du président français à Pékin © Radio France Philippe Reltien
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chômage : l'UMP propose de "libérer le travail"



Le parti tenait jeudi sa quatrième convention sur le travail, le jour où la France battait le record du nombre de demandeurs d'emploi sans activité depuis 1997.

Le président de l UMP, Jean-François Copé ouvre la convention du parti sur le travail, à Paris, le 25 avril 2013. Julien Muguet/IP3
Le président de l UMP, Jean-François Copé ouvre la convention du parti sur le travail, à Paris, le 25 avril 2013. Julien Muguet/IP3



Suppression des 35 heures, contrat de travail unique, réforme de l'indemnisation du chômage et création d'une "Agence du travail": l'UMP a présenté jeudi 25 avril ses propositions pour "libérer le travail" et revenir au plein emploi.
Hasard du calendrier, le parti de Jean-François Copé tenait sa quatrième convention programmatique consacré au thème du travail, le jour où la France battait le record du nombre de demandeurs d'emploi sans activité depuis janvier 1997.
Intitulée "travailleuses, travailleurs", référence ironique à la célèbre interpellation de l'ex-patronne de Lutte Ouvrière, Arlette Laguiller, cette convention entend démonter que "l'UMP a des idées pour le travail et ne se résigne pas au pessimisme qui pourrait naître des chiffres dramatiques du chômage", selon le député Hervé Mariton, délégué général chargé du projet de l'UMP.
"Nous refusons la fatalité du chômage et croyons que la France peut revenir au plein emploi", proclame le document de synthèse introduisant la convention en appelant à "libérer le travail".

"Logique d'assouplissement du marché du travail"

"On a besoin pour cela d'une politique économique plus dynamique qui inspire davantage confiance mais aussi de corriger vigoureusement certaines règles du travail qui aujourd'hui, empêchent le développement de l'emploi et aggravent la situation du chômage", a plaidé devant la presse Hervé Mariton en défendant "une logique d'assouplissement du marché du travail"
Mesure symbolique, l'UMP propose de supprimer de la loi la référence à la durée du travail (35 heures) en renvoyant à des négociations branche par branche ou entreprise par entreprise, le seuil de déclenchement des heures supplémentaires.
Le parti propose également de "remplacer les CDD et CDI par un contrat de travail unique à durée déterminée, mais qui pourrait porter sur une mission précise et dont l'achèvement entraînerait la fin du contrat".
Pour les entreprises, l'UMP suggère de supprimer "les effets de seuil" sociaux pour créer de nombreux emplois, par exemple 350.000 dans seule la filière des industries électroniques. "L'augmentation des effectifs d'une entreprise, et donc le franchissement de certains seuils, particulièrement ceux de 10, 20 et 50 salariés , accroît de manière significative le coût social pour l'employeur avec un impact négatifs sur l'emploi", écrit l'UMP.

Créer d'une "Agence pour le travail"

Côté syndicats, le parti estime nécessaire de "réformer en profondeur" leur financement avec un "chèque syndical" d'adhésion pour les salariés et un financement public indexé sur les résultat obtenus aux élections professionnelles.
Concernant le service public de l'emploi, l'UMP propose la création d'une "Agence pour le travail" issue de la fusion de Pôle emploi, des missions locales de Cap emploi et de l'Apec, des services d'orientation et de formation professionnelle.
"Il faut s'occuper du travail pas uniquement quand on est au chômage, cette agence aura pour mission d'accompagner du mieux possible les salariés, quand ils ont un emploi et quand ils n'en ont pas", a expliqué Hervé Mariton en insistant sur la formation.
Enfin, l'UMP propose de renforcer les moyens humains d'intervention et de suivi de cette agence en les finançant par une plus grande dégressivité de l'indemnisation chômage des demandeurs d'emploi.











Londres évoque des «preuves croissantes» que la Syrie utilise des armes chimiques

 


Le Premier ministre britannique David Cameron au  10 Downing Street à Londres, le 10 avril.
Le Premier ministre britannique David Cameron au 10 Downing Street à Londres, le 10 avril. (Photo Andrew Cowie. AFP)
                                                         

Le Premier ministre, David Cameron, rejoint la position américaine selon laquelle le franchissement de cette «ligne rouge» par le régime syrien imposera à la communauté internationale d'en «faire davantage».

Libération
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a fait état vendredi de «preuves croissantes» de l’usage d’armes chimiques par le régime syrien, une escalade «extrêmement grave» de nature à encourager la communauté internationale à «faire davantage».
«Il s’agit de preuves limitées, mais nous avons eu, nous aussi, des preuves croissantes de l’utilisation d’armes chimiques, probablement par le régime [syrien de Bachar al-Assad, ndlr]. C’est extrêmement grave, c’est un crime de guerre et nous devons le prendre très au sérieux», a déclaré sur la BBC David Cameron.
«Je pense que ce que le président [américain Barack] Obama a dit est tout à fait juste, cela doit constituer une ligne rouge qui doit nous inciter à faire davantage» si elle est franchie, a ajouté le chef du gouvernement britannique, qui s’est dit toutefois opposé à l’envoi de troupes sur le terrain. «Je ne le veux pas et je ne pense pas que cela ait des chances de se produire. Mais je pense que nous pouvons augmenter la pression sur le régime, travailler avec nos partenaires, travailler avec l’opposition afin de trouver la bonne solution», a-t-il dit.
«J’ai toujours été désireux d’en faire plus», a-t-il poursuivi. «La question est comment augmenter la pression. Selon moi ce qu’il faut faire, et nous le faisons déjà en partie, c’est former cette opposition, travailler avec ses membres, les entraîner, les conseiller, les aider afin de faire pression sur le régime, pour y mettre un terme», a ajouté David Cameron.
Les Etats-Unis ont reconnu pour la première fois jeudi que le régime syrien avait probablement utilisé des armes chimiques, tout en soulignant que leurs renseignements n’étaient pas suffisants pour avoir la certitude que Damas avait franchi la «ligne rouge» tracée par Washington.
Le ministère britannique des Affaires étrangères avait aussi indiqué avoir «des informations limitées mais convaincantes de plusieurs sources montrant l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, y compris du gaz sarin».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Tokyo autorise le redécollage des Boeing 787

 

La reprise des vols du Dreamliner de Boeing va se faire sous conditions, au Japon comme aux Etats-Unis. Une décision qui va soulager ANA et JAL, les deux compagnies aériennes japonaises.


Les Boeing 787 Dreamliner autorisés à redécoller au Japon - DR
Les Boeing 787 Dreamliner autorisés à redécoller au Japon - DR

 
Il n’aura fallu que quelques heures aux autorités de l’aviation japonaise pour imiter leurs homologues américaines, qui avaient annoncé, hier soir, qu’elles allaient autoriser les Boeing 787 à re-voler . Ce matin, le ministère des Transports nippon a ainsi indiqué qu’il allait mettre fin à l’interdiction de vol de ces appareils, qui étaient cloués au sol depuis la découverte, en janvier dernier, dans plusieurs avions de batteries défaillantes. Comme aux Etats-Unis, cette reprise des opérations du Dreamliner se fera sous certaines conditions . Boeing devra notamment procéder, dans les prochains jours, sur tous ces 787, à l’installation sur les batteries principales et auxiliaires de systèmes d’isolation et de gaines pour éviter la contagion d’un éventuel court-circuit ou d’une éventuelle surchauffe d’une cellule à l’ensemble de la batterie voire à l’avion lui-même.
La décision zélée de Tokyo va soulager les deux grandes compagnies du pays, JAL et ANA, qui opèrent au total 24 Boeing 787 et se retrouvaient, depuis janvier, contraintes de gérer, au quotidien, des annulations de vols ou de coûteux remplacements d’appareils. Elles prévoient de faire re-décoller leurs 787 début juin.










Cette nuit en Asie : Hollande à Shanghai après Pékin



Dans la capitale économique chinoise, le chef de l’Etat visitera les nouveaux locaux de l’institut Pasteur et inaugurera l’école d’ingénieurs Paritech de Shanghai.

François Hollande s’envole pour Shanghai après une escale pékinoise au pas de course


François Hollande et le Premier ministre chinois, Li Keqiang - AFP
François Hollande et le Premier ministre chinois, Li Keqiang - AFP
 

Après une après-midi de jeudi marquée par la visite des locaux industriels d’une PME française, des rencontres avec son homologue chinois Xi Jinping et une cérémonie de signature de contrats , le chef de l’Etat a entamé la journée d’aujourd’hui par une visite privée à la Cité interdite. Une façon pour lui de tenter de faire la démonstration de son intérêt pour la civilisation chinoise, alors qu’il n’a pas échappé aux commentateurs chinois qu’il n’avait jusqu’à présent jamais mis les pieds dans le pays.
Par la suite, il doit s’entretenir avec deux personnalités essentielles du nouveau régime, le Premier ministre Li Keqiang et le président de l’Assemblée nationale populaire Zhang Dejiang. En début d’après-midi, c’est-à-dire en tout début de matinée, heure française, il doit ensuite s’envoler pour Shanghai. Dans la capitale économique chinoise, il visitera les nouveaux locaux de l’institut Pasteur, et inaugurera l’école d’ingénieurs Paritech de Shanghai. Ce soir, au terme d’une rencontre avec la communauté française, il doit repartir pour Paris.

La déflation vient contrecarrer les plans du Premier ministre nippon

Dans la journée, la Banque du Japon (BoJ) devrait dévoiler un rapport dans lequel elle assure qu’elle pourra mettre fin à la déflation et générer, grâce à sa politique monétaire ultra-accommodante, une hausse des prix de 2% à l’horizon 2015. Ce matin, le bureau des statistiques japonais a pourtant révélé que les prix à la consommation, hors produits frais, avaient reculé, sur un an, de 0,5% en mars dernier. Au total, la déflation a même atteint 0,9% sur la période. Et cette baisse des étiquettes devrait se poursuivre pendant plusieurs mois encore, selon les analystes qui notent que les prix avaient été assez élevés lors du printemps 2012 qui sert aujourd’hui de base de comparaison. Les économistes les plus optimistes évoquent une stabilisation au cours de l’été.
Cette valse des étiquettes complique la stratégie de Shinzo Abe, le Premier ministre, qui a basé l’ensemble de son plan de relance de l’économie domestique sur une sortie de la déflation. Il a pour cela pris des risques considérables en lançant, malgré l’endettement colossal du pays, une nouvelle vague de chantiers publics et en appelant la Banque centrale à enclencher un plan d’assouplissement quantitatif qui devrait entraîner un doublement de la masse monétaire dans l’archipel. Pour le moment, les marchés financiers ont soutenu ce projet osé . Ils ont participé à une dépréciation rapide du yen, qui gonfle de manière comptable les revenus des entreprises du pays, et ont orchestré une envolée exceptionnelle du nikkei. Mais la résistance de la déflation pourrait les inciter, au cours des prochains semestres, à mesurer la pertinence de leur optimisme.

Les banques chinoises affichent une santé insolente

Les quatrième et cinquième banques chinoises viennent de publier leurs résultats pour le premier trimestre 2013. Ils sont une fois de plus excellents, malgré le ralentissement de la croissance économique dans le pays. Bank of China a connu une croissance de son résultat net de 8,2%, à 39,8 milliards de yuans (6,5 milliards de dollars), tandis que Bank of Communications voit le sien bondir de 12%, pour s’établir à 17,7 milliards de yuans. Plus étonnant encore, la marge sur les taux d’intérêt est à la hausse. La différence entre taux de dépôts et taux de crédit s’est établie à 2,22 points chez Bank of China, contre 2,11 un an plus tôt.
Ce chiffre défie presque la rationalité économique, puisque les autorités chinoises ont commencé à introduire un début de concurrence entre les banques au niveau des taux de prêts et de dépôts. En toute logique, cette réforme devait pousser les banques à mieux rémunérer l’épargne des ménages, et à proposer des crédits plus attractifs, ce qui aurait dû pénaliser leur rentabilité. A ce stade, rien de tel ne se manifeste. Preuve que les banques sont loin d’avoir perdu leur position de force dans l’économie chinoise. Il reste que l’accélération de l’activité des banques dans une période de tassement de la croissance n’est pas forcément rassurante pour le système financier : cela pourrait traduire une forme d’emballement du crédit, potentiellement incontrôlable.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La Chine assure vouloir acheter français

   
François Hollande et Li Keqiang à Pékin, le 26 avril.
François Hollande et Li Keqiang à Pékin, le 26 avril. (Photo pool Yohsuke Mizuno. Reuters)
                                                                

Le Premier ministre chinois, recevant François Hollande à Pékin, lui a déclaré que son pays ne «recherchait pas l'excédent commercial». Le président français a quant à lui appelé à une plus grande ouverture du marché chinois.

Libération
La Chine est prête à importer davantage de produits français, alors que ses échanges commerciaux avec la France sont considérablement excédentaires, a assuré vendredi le chef du gouvernement chinois, Li Keqiang, recevant François Hollande à Pékin.
«La Chine ne cherche pas l’excédent commercial. Elle veut importer davantage de produits français», a déclaré le Premier ministre chinois, selon des propos rapportés par la délégation française. Au deuxième jour de sa visite en Chine, le président français a effectué une visite privée de la Cité interdite aux côtés de Valérie Trierweiler, sa compagne, et de plusieurs ministres de sa délégation, avant cet entretien avec Li Keqiang.
Le développement rapide de la Chine, loin d’effrayer la France, est «une opportunité considérable» susceptible de «tirer la croissance mondiale» vers le haut, lui a répondu François Hollande, jugeant très positif que la Chine ne recherche pas les excédents commerciaux alors que la France ne recherche pas les déficits. Il a cependant estimé que cela exigeait des «efforts complémentaires» pour que la Chine achète davantage de produits français et ouvre plus largement ses marchés tandis que la France consent un effort de compétitivité.
Reçu avec maints égards par ses hôtes chinois, François Hollande avait vigoureusement plaidé jeudi, au premier jour de sa visite de 37 heures à Pékin et Shanghai, qu’il devait rejoindre dans l’après-midi de vendredi, pour un «rééquilibrage» des échanges commerciaux, tout en abordant prudemment la question des droits de l’Homme. Le déficit commercial de la France à l’égard de la Chine est abyssal. Plombant les résultats du commerce extérieur français, il s’est encore élevé l’an dernier à près de 26 milliards d’euros, soit 40% environ du déficit global.
Hollande et Li ont également évoqué le «dialogue économique et financier de haut niveau» qui réunira à l’avenir le ministre français des Finances et son homologue chinois, précise-t-on de source française. C’est au sein de cette nouvelle instance mise en oeuvre à l’occasion de la visite du président français à Pékin que doit être discutée en particulier l’épineuse question de l’internationalisation et de la parité de la monnaie chinoise, le yuan.
Paris en déplore sa sous-évaluation et François Hollande avait fait de cette question le 13e de ses 60 engagements de campagne, se disant déterminé à lutter pour «un nouvel ordre monétaire international». D’une manière générale, le président français a souhaité que la relation franco-chinoise qui est «bonne» devienne «excellente».










Le chômage, Hollande en Chine, Eurocopter : la revue de presse de l'industrie

Par  
          
Le chômage bat de nouveaux records, François Hollande en visite en Chine, Eurocopter fait voler un hélicoptère sans pilote, Free Mobile signe un accord au Portugal... Retrouvez l'essentiel de l'actualité industrielle de ce vendredi 26 avril, dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
Nouveau record du chômage
La presse est unanime ce vendredi matin. Outre la visite de François Hollande en Chine, c'est bien le nouveau triste record du nombre de chômeurs en France qui truste les unes des journaux. Le nombre de chômeurs a battu son record en mars, à 3 224 600, augmentant pour le 23e mois consécutif, selon les chiffres publiés jeudi 25 avril par le ministère du Travail.
 
"La célèbre prophétie présidentielle d'un inversement de la courbe du chômage comme cadeau de Noël, malgré les certitudes officielles des ministères de l'Economie et du Travail, apparaît, dans un environnement pareil comme un pieux mirage", commente La Nouvelle République du Centre Ouest.  Dans Le Figaro, Gaëtan de Capèle est convaincu qu'"il faudra autre chose que la 'boîte à outils' présidentielle pour combattre le chômage." "Les contrats de génération, les emplois d'avenir? Au même titre que les mesures des précédents gouvernements, des emplâtres sur des jambes de bois", assure Philippe Marcacci dans L'Est républicain.


La visite de François Hollande en Chine
C'est l'autre événement relaté dans les kiosques ce vendredi. En visite en Chine, François Hollande a signe plusieurs accords avec Xi Jinping, notamment concernant l'aéronautique et le nucléaire.
Lors de son discours en clôture d'un forum économique, le président de la République française a également abordé la question du déséquilibre du commerce extérieur.


Eurocopter fait voler un hélicoptère sans pilote
Sur la base d'Istres, Eurocopter a dévoilé, jeudi 25 avril, son programme AFlight. "Ce programme, qui n'en est encore qu'au stade expérimental, vise à démontrer la faisabilité de piloter un hélicoptère durant un vol complet uniquement depuis le sol", détaille Air & Cosmos sur son site internet.


Free Mobile au Portugal
"Free Mobile bientôt opérateur à l'étranger ?" s'interroge La Tribune. L'opérateur vient d'annoncer un ensemble d'offres destinées à séduire la communauté portugaise en France en lui proposant d'utiliser sans surcoût son forfait Free Mobile au Portugal et en lançant un bouquet de chaînes 100% portugaises pour les abonnés à la Freebox.Pourquoi précisément le Portugal ? "Il semble tout simplement que Free ait réussi à négocier un bon accord de "roaming" (d'itinérance) avec un opérateur local (Telecel, TMN, voire Optimus dont Orange est actionnaire), y compris sur la data", détaille le site internet.
Astrid Gouzik







 
 
 

Renault produira la Nissan Micra à Flins dès 2016, objectif 82.000 voitures par an


 
L'usine de Flins du constructeur automobile français Renault va fabriquer la prochaine génération de Nissan Micra à partir de 2016, avec pour objectif de produire 80.000 véhicules en 2017, écrit le journal Le Figaro sur son site internet.
(c) Afp
L'usine de Flins du constructeur automobile français Renault va fabriquer la prochaine génération de Nissan Micra à partir de 2016, avec pour objectif de produire 80.000 véhicules en 2017, écrit le journal Le Figaro sur son site internet. (c) Afp
PARIS (AFP) - Le constructeur automobile français Renault a annoncé vendredi dans un communiqué que son usine de Flins allait fabriquer la prochaine génération de la Nissan Micra à partir de 2016, avec un volume qui devrait atteindre 82.000 véhicules par an.
"Nissan, partenaire de Renault dans l'Alliance, a décidé de produire la prochaine Nissan Micra en Europe dans une usine Renault. Renault a choisi d'affecter la Nissan Micra à l'usine de Flins", a indiqué le groupe dans un communiqué.
La production devrait démarrer en 2016 avec un volume prévisionnel de 82.000 véhicules par an.
Peu avant, le constructeur japonais Nissan avait annoncé qu'il allait faire fabriquer la prochaine génération de ce véhicule compact dans une usine Renault en Europe à partir de 2016, sans préciser la localisation du site.
Le choix de Flins répond à l'un des engagements pris par Renault dans le cadre de l'accord de compétitivité signé le 13 mars avec les syndicats du groupe en France.
En contrepartie des efforts réclamés aux salariés, la firme au losange avait promis d'augmenter les volumes produits dans ses cinq sites français et à produire aussi pour des partenaires à hauteur de 80.000 unités par an.
Renault assemble déjà dans l'Hexagone des véhicules pour Nissan et pour l'allemand Mercedes.
"D'autres opportunités pourraient se présenter (avec des partenaires) que nous ne manquerions pas d'étudier", a précisé un porte-parole du groupe à l'AFP.
Le PDG de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a salué vendredi "une bonne nouvelle pour l'usine de Flins d'abord, mais aussi pour toutes les usines Renault en France".
"Les efforts consentis par les salariés dans le cadre de l'Accord Renault commencent à porter leurs fruits. Renault est bien sur la trajectoire des engagements pris", a-t-il déclaré, cité dans le communiqué du groupe.
L'usine de Flins produit déjà la Clio IV, dont la commercialisation a débuté en octobre 2012, ainsi que la citadine électrique, la Zoé, et des pièces pour d'autres usines de Renault et Nissan. En 2012, l'usine a produit 116.800 voitures dont 115.388 Clio (versions III puis IV) et 443 Zoé.
 

 
 
 
 

 
INSURRECTION
 
 
Japon. Deux condamnés à mort exécutés
 
 
Deux personnes reconnues coupables de meurtre ont été exécutées vendredi par pendaison au Japon, a-t-on annoncé officiellement.
Le ministre de la justice, Sadakazu Tanigaki, a précisé que Katsuji Hamasaki, 64 ans, et Yoshihide Miyagi, 56 ans, deux membres des Yakuzas, le syndicat du crime organisé, avaient été exécutés pour avoir abattu deux membres d’un gang rival à Tokyo en 2005.
Ces exécutions portent à cinq le nombre de personnes mises à mort depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur du Premier ministre Shinzo Abe en décembre dernier.
134 condamnés attendent toujours dans le couloir de la mort au Japon.
Amnesty International Japon a « fermement condamné » ces cinq exécutions.
Le Japon et les Etats-unis sont les seules démocraties industrialisées à appliquer la peine capitale, ce qui leur vaut des protestations de la part de gouvernements européens et d’organisations de défense des droits de l’Homme.
Suite aux exécutions de septembre dernier, l’UE avait demandé aux autorités japonaises « d’envisager sérieusement un moratoire ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Trois hommes expulsés d'Arabie Saoudite, car jugés "trop beaux"


Ils étaient vus comme une "tentation trop grande" pour les femmes à un festival. C’est du moins la version officielle.

L'un des trois hommes expulsés pourrait être Omar Borkan Al Gala, photographe, poète et acteur (DR).
L'un des trois hommes expulsés pourrait être Omar Borkan Al Gala, photographe, poète et acteur (DR).
 
Trois hommes appartenant à la délégation des Emirats arabes uni
s venus assister au salon des traditions culturelles à Riyad, la capitale saoudite, ont été expulsés parce qu’ils étaient "trop beaux", selon "The Telegraph" qui cite le journal "Elaph".
"Un porte-parole du festival a déclaré que les trois hommes ont été sortis car ils étaient trop beaux et que les membres du Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice [la police religieuse en Arabie saoudite], redoutaient que les visiteurs de sexe féminin succombent à leur charme", écrit "Elaph".
L'identité d'un des trois hommes révélée
Mais les organisateurs étaient également nerveux à cause de la présence inattendue d’une femme artiste sur le stand des Emirats arabes unis. On ne sait toutefois pas si l’éviction des trois hommes émiratis est lié à cette femme, mais certains imaginent que ce pourrait être une punition. Après l’incident, l’équipe du festival a rapidement renvoyé les trois hommes à Abu Dhabi. 
Le site "Jezebel" a révélé l’identité de l’un des trois hommes, Omar Borkan Al Gala, photographe, poète et acteur. Il possède une page Facebook "likée" par plus de 93.000 personnes. Il ne confirme pas l’information sur sa page.










 

Russie: condamnation d'une ONG refusant le terme "agent de l'étranger"

 
     
 Andrey Smirnov/AFPL'avocat russe des droits de l'homme Lev Ponomarev (G) assiste à l'audience à Moscou, le 25 avril 2013
 
Une première ONG russe, Golos, a été condamnée jeudi à une amende pour ne pas s'être inscrite au controversé registre des "agents de l'étranger", marquant selon des experts le début d'une campagne visant à "neutraliser" les ONG déplaisant au Kremlin.
L'association Golos a été condamnée par un tribunal de Moscou à verser environ 300.000 roubles (7.500 euros) pour n'avoir pas respecté la nouvelle loi obligeant les ONG bénéficiant d'un financement étranger et ayant "une activité politique" à s'inscrire sur un registre "d'agents de l'étranger".
Ces ONG doivent ensuite se présenter en tant que tels dans toute activité publique.
La directrice de Golos, Lilia Chibanova, a été aussi condamnée à payer 100.000 roubles (2.500 euros) à titre personnel.
Golos, qui avait dénoncé des fraudes massives au profit du parti au pouvoir lors des dernières élections législatives et présidentielle, et Mme Chibanova ont annoncé leur intention de faire appel de cette décision "illégale et infondée".
Le ministère de la Justice a affirmé que Golos, qui s'est vu décerner en octobre 2012 le Prix Andreï Sakharov pour la liberté du Comité Helsinki norvégien, a de fait reçu un financement étranger.
Mais l'ONG a répondu avoir renoncé à ces fonds en raison de l'entrée en vigueur fin 2012 de la loi, des affirmations confirmées au tribunal par un représentant du Comité Helsinki norvégien.

     
 Kirill Kudryavtsev/AFPUn membre de l'ONG Golos dans son bureau à Moscou le 2 décembre 2011
 
Le département d'Etat américain, très critique à l'égard de Moscou sur les droits de l'homme et la société civile, s'est dit "troublé" par la condamnation de Golos et par "d'autres loi récentes imposant des restrictions aux ONG en Russie". Les organisations Human Rights Watch et Amnesty International y ont vu "un signal alarmant pour le futur de la société civile en Russie".
Le terme d'"agent de l'étranger" était appliqué aux opposants réels ou supposés à l'époque stalinienne, qui étaient alors fusillés ou envoyés dans les camps. Il était aussi employé par les autorités soviétiques dans les années 1970 et 1980 pour qualifier les dissidents, accusés d'être à la solde de l'Occident.

"Neutraliser les organisations qui ne plaisent pas"
Pour l'instant, aucune ONG ne s'est inscrite au nouveau registre, qui concerne aussi bien des organisations de défense des droits de l'homme que des groupes écologiques, des communautés religieuses, ou même des associations d'aide aux malades.
Mercredi, les autorités russes ont ainsi exigé d'une ONG venant en aide aux personnes atteintes de la mucoviscidose qu'elle s'inscrive sur ce registre pour avoir reçu une subvention d'une ONG étrangère. Une responsable de cette association a affirmé à l'AFP qu'elle refusait de se plier à cette injonction.
Des observateurs craignent que si les ONG continuent de résister, cela ne permette aux autorités de lancer des poursuites non plus administratives mais criminelles. Les sanctions prévues vont alors jusqu'à deux ans de camp.
Nombre d'associations pourraient aussi être contraintes de fermer.
"Nous pensons que cela va empirer", a déploré Arseni Roguinski, responsable de l'ONG Memorial, visée par la loi, estimant que cette législation allait être "utilisée contre des dizaines d'autres organisations".
"C'est une volonté évidente de neutraliser les organisations qui ne plaisent pas au pouvoir", selon l'analyste Dmitri Orechkine.
Depuis le retour au Kremlin du président Vladimir Poutine pour un troisième mandat, les groupes de défense des droits de l'homme n'ont cessé de dénoncer une répression accrue visant la société civile.
Human Rights Watch a même affirmé que la Russie de M. Poutine avait fait subir en 2012 à la société civile les pires répressions depuis la chute de l'URSS en 1991.
Jeudi, le rapporteur spécial de l'ONU sur l'indépendance de la justice, Gabriela Knaul, s'est dite inquiète.
Le président Poutine a de son côté nié vouloir museler les ONG. "Qu'elles disent d'où vient leur argent! (...) En quoi cela est-il mal? Aux Etats-Unis, une telle loi existe depuis 1938", a-t-il dit lors d'une séance de questions-réponses avec la population, où il s'est également défendu de toute pratique rappelant l'époque stalinienne.
AFP











JUSTICE ?

Mariage homosexuel: prison avec sursis pour un manifestant coupable de violences


Un homme de 26 ans reconnu coupable de violences sur des fonctionnaires de police en marge de la manifestation parisienne de mardi contre le mariage homosexuel a été condamné dans la nuit de jeudi à vendredi en correctionnelle à quatre mois de prison avec sursis.
Un homme de 26 ans reconnu coupable de violences sur des fonctionnaires de police en marge de la manifestation parisienne de mardi contre le mariage homosexuel a été condamné dans la nuit de jeudi à vendredi en correctionnelle à quatre mois de prison avec sursis.
     
AFP - Un homme de 26 ans reconnu coupable de violences sur des fonctionnaires de police en marge de la manifestation parisienne de mardi contre le mariage homosexuel a été condamné dans la nuit de jeudi à vendredi en correctionnelle à quatre mois de prison avec sursis.
Cette peine est assortie d'une obligation d'effectuer 70 heures de travaux d'intérêt général (tig).
Le jeune homme a également été condamné pour "non dispersion après sommation" à l'occasion du premier procès à Paris des incidents qui ont émaillé les manifestations contre cette réforme, qui a définitivement été adoptée mardi par le Parlement.
Alors que l'ordre de dispersion avait été donné aux milliers d'opposants à ce texte rassemblés aux Invalides, plusieurs centaines de personnes sont restées sur place, déversant "une pluie de projectiles" sur les CRS protégeant la rue de l'Université menant à l'Assemblée nationale, selon un de ces policiers venus témoigner à l'audience.
Un commissaire de police a été blessé à la tête par un pavé.
"Le groupuscule dont faisait partie le prévenu a chargé notre barrage anti-émeute à plusieurs reprises", a affirmé un CRS à l'audience. "J'étais en première ligne et je suis formel: je l'ai vu jeter un projectile". "Il était de ceux qui haranguait les autres en chantant des chants de l'ultra-droite", a ajouté son collègue à l'audience.
Présenté en comparution immédiate à l'issue de sa garde à vue, le prévenu, cheveux ras, fines lunettes et tout de noir vêtu, a reconnu avoir jeté une cannette de bière vide en direction des policiers. Selon lui, elle n'a touché personne, mais un des CRS affirme qu'elle a rebondi sur son casque. Une vidéo et des photos ont établi qu'il était en première ligne.
"Je tiens à m'excuser, franchement, auprès de ces deux messieurs. Je regrette", a dit le jeune homme originaire de l'Essonne, titulaire d'un BEP de comptabilité et employé comme préparateur de commandes. Son intention en allant à la manifestation était "pacifique", affirme-t-il. "L'idée était de faire passer mes idées. Mais la violence n'apporte rien."
Son avocate, Me Anne Bauthéac, a exhorté le tribunal à éviter les "amalgames" en ne faisant pas de son procès celui de tous les débordements. Rappelant que le casier de son client était vierge, elle a jugé disproportionnés les trois mois de prison (dont un avec sursis) requis par le parquet. Le jeune homme devra verser 400 euros à chacun des deux CRS, en réparation du préjudice moral.
"On est là pour assurer la sécurité des personnes et des biens, pas pour servir d'exutoire à certaines personnes", a pesté un des CRS.
Ironie de l'histoire, le jeune homme a été arrêté mercredi à 01H30 du matin, après la fin des incidents, par ces deux mêmes CRS à qui il demandait son chemin, près de l'Assemblée. Huit autres personnes interpellées en marge de cette manifestation ont été déférées jeudi soir au parquet de Paris.










SOCIAL

 

La France compte 3,224 millions de chômeurs, un record


Une agence de Pôle emploi à Dijon - Jeff Pachoud - AFP
Une agence de Pôle emploi à Dijon Jeff Pachoud
           
La France n'a jamais compté autant de demandeurs d'emploi sans activité en métropole: ils étaient 3,224 millions fin mars, plus que le record de 1997 (3,195 millions), et François Hollande a appelé depuis Pékin les Français à "se rassembler sur cette seule cause nationale: la lutte contre le chômage".
La promesse de François Hollande d'inverser la courbe du chômage dès la fin de cette année est désormais "un pieux mirage", estime la presse vendredi.
Pour le 23ème mois consécutif, le nombre des inscrits en catégorie A (sans activité) a augmenté (+36.900 en mars), pour atteindre un record absolu. Sur un an, la hausse est de 11,5%.
En incluant les demandeurs d'emploi ayant eu une activité réduite, le nombre d'inscrits à Pôle emploi en métropole est de 4,74 millions (+34.400 en mars), un autre sommet. Si on comprend l'Outre-mer, et si on considère ceux ayant une activité réduite, le seuil des 5 millions de demandeurs d'emploi a été franchi fin mars, du jamais vu.
Depuis Pékin, François Hollande a affirmé jeudi que son déplacement en Chine servait aussi la bataille pour l'emploi en France. "Ce que je veux c'est que les Français puissent se rassembler sur cette seule cause nationale: la lutte contre le chômage. C'est le seul rassemblement qui convienne", a-t-il souligné.
Dans un communiqué, le ministère du Travail a de son côté déclaré que "c'est cette tendance, lourde, que notre pays doit renverser". Il souligne également que "le taux de chômage (10,2% de la population active fin 2012), en augmentation, reste inférieur au record de 1997 (10,8%) (...), la population active du pays ayant augmenté de 3 millions de personnes entre ces deux dates".
Les régions Franche-Comté et Champagne-Ardenne sont les plus frappées (+15,7% et +15,3% sur un an en catégorie A). Les plus épargnées sont les départements d'Outre-mer et, dans l'Hexagone, l'Aquitaine et PACA (+9,3% et +9,8%).
Face à cet afflux, un nouveau renfort de 2.000 CDI à Pôle emploi d'ici à septembre a été décidé par le gouvernement, comme en 2012.
"Désastre"
Face à ces chiffres records, le président de l'UMP Jean-François Copé a appelé François Hollande à "rompre totalement avec sa politique économique suicidaire pour le pays". Son parti a justement présenté jeudi ses propositions pour "libérer le travail" et revenir au plein emploi, prônant la suppression des 35H, le contrat de travail unique ou encore une réforme de l'indemnisation du chômage.
Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a de son côté réclamé la convocation du Parlement en Congrès pour "relancer économiquement le pays".
Pour Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, l'exécutif est "incapable de faire baisser le chômage", avec des mesures qualifiées de "bricolage désastreux".
Côté syndical, la CGT a évoqué un "désastre", critiquant "les timides mesures" qui "ne démontrent pas leur efficacité". FO a quant à elle appelé à "un changement de politique macroéconomique autour de la relance de la consommation et de l'investissement".
Pour autant, le chef de l'Etat maintient son "objectif" d'inverser "à la fin d'année" la courbe du chômage.
Dans son "programme de stabilité", présenté le 17 avril, le gouvernement prévoit - malgré une estimation de croissance quasi-nulle de 0,1% en 2013 - un recul du taux de chômage au dernier trimestre 2013. Les économistes estiment que, pour renverser la courbe, une croissance d'au moins 1,5% est nécessaire.
Pour le ministère du Travail, "tous les leviers de la politique de l'emploi (...) sont désormais opérationnels : emplois d'avenir, contrat de génération, sécurisation de l'emploi (qui doit être adoptée le 14 mai ndlr). Leur montée en puissance au cours des prochains mois est désormais l'enjeu majeur pour tous les acteurs de terrain".
Les emplois d'avenir, premier outil opérationnel, peinent à décoller: fin avril, près de 6 mois après le coup d'envoi, 20.000 environ devraient avoir été signés sur un objectif de 100.000 fin 2013. Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) devrait quant à lui permettre de sauver 15.000 emplois au premier semestre 2013, selon l'Insee.
La journée de jeudi a aussi été marquée par un sinistre record en Espagne, où le chômage a atteint un nouveau seuil historique de 27,16% - à égalité avec la Grèce- , avec plus de six millions de sans-emploi.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Spanghero: réunion sur le sort de l’entreprise entre direction et salariés

   
L'entrée de l'usine Spanghero le 10 février 2013
L'entrée de l'usine Spanghero le 10 février 2013 (Photo Remy Gabalda. AFP)
                                                         
Libération
Une réunion entre la direction et les représentants des salariés de la société Spanghero se tiendra ce vendredi à 11H00 à Castelnaudary, dans l’Aude, pour discuter des difficultés actuelles de l’entreprise, menacée d’être emportée par le scandale de la viande de cheval, a-t-on appris de sources syndicales jeudi.
Cette réunion sera suivie d’une conférence de presse d’une partie des 240 salariés qui entendent alerter l’opinion publique sur leur situation et accroître la pression sur l’actuel propriétaire, la coopérative basque Lur Berri, dans la perspective d’un plan social désormais sur toutes les lèvres, a-t-on appris de même sources.
«Nous sommes convoqués à 11H00. C’est une première réunion informelle pour discuter des critères prioritaires - l’ancienneté, les compétences - qui seront retenus pour les employés qui restent en poste», a annoncé à l’AFP Jean Aparicio, délégué FO chez Spanghero.
De son côté, Claude Hill, représentant CFDT a confirmé la tenue de cette réunion, à laquelle il a été lui aussi convoqué par la direction.
Mercredi, le PDG de Spanghero, Barthélémy Aguerre avait indiqué à l’AFP que seuls 80 des 240 salariés avaient actuellement du travail, en raison d’une diminution drastique des commandes depuis le début en février du scandale de la viande de cheval.
Lundi, trois jours après l’annonce de la liquidation judiciaire et de la mise en vente de l’entreprise, le gouvernement s’était engagé à se battre aux côtés de ses 240 salariés.
Mais la société Spanghero est aux abois depuis qu’elle a été désignée, à la mi-février, comme un acteur primordial du scandale européen de la viande de cheval.
Spanghero est surtout spécialisée dans la transformation de viande et la fabrication de plats préparés. C’est pourtant dans le cadre de son activité mineure de négoce de viande qu’elle est accusée d’avoir sciemment revendu du cheval à la place de boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grandes marques ou de grands distributeurs.
L’entreprise a toujours protesté de sa bonne foi et dit avoir été victime des intermédiaires de la filière.
Déchue de ses agréments pendant quatre jours en février, elle espérait remonter la pente après en avoir récupéré la plupart. Mais les efforts pour faire revenir ses clients ont été torpillés le 19 mars par une nouvelle révélation: au cours des inspections menées en février, on avait aussi découvert chez Spanghero 57 tonnes de viande de mouton britannique prohibée.
Les clients de Spanghero se sont détournés de ce fournisseur. L’usine tourne au ralenti et perdrait 200.000 euros par semaine.











Goodyear rejette le projet de Scop pour l’usine d’Amiens-Nord



La CGT, syndicat majoritaire à l’usine d’Amiens-Nord, avait proposé la création d’ une société coopérative et participative pour reprendre l’usine. La direction du fabricant de pneus refuse.

La direction de Goodyear a dit non au projet de Scop d ela CGT pour l’usine d’Amiens -Nord - Reuters
La direction de Goodyear a dit non au projet de Scop d ela CGT pour l’usine d’Amiens -Nord - Reuters
 
C’est « non »  ! La direction de Goodyear a estimé vendredi que le projet de Scop (société coopérative et participative) de la CGT, destiné à maintenir la production de pneus agricoles de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord (1.175 salariés), menacée de fermeture, n’était pas viable. « Ce projet de Scop n’est pas une solution de reprise viable des activités agricoles de Goodyear dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique », écrit le fabricant de pneumatiques dans une lettre adressée aux salariés dont l’AFP a obtenu copie.
La direction motive son rejet en expliquant que, contrairement à ce qui figure dans sa lettre d’intention du 19 mars, où elle « parlait d’une reprise de l’ensemble des activités agricoles de la zone, le projet (de la CGT Goodyear Amiens-Nord, Ndlr) se limite en réalité à la seule activité de production de pneumatiques agricoles de l’usine » et de plus, qu’ « aucune garantie d’emploi n’est par ailleurs offerte ».
« On est extrêmement surpris parce qu’on a remis le projet de Scop à la direction il y a à peine deux jours, le 23 avril, et déjà ils répondent négativement », a réagi le représentant Mickaël Wamen, le représentant de la CGT, ultra majoritaire à Amiens-Nord. «  Goodyear n’a vraiment pas pris très au sérieux notre projet » qui est, selon lui « quasiment le même, à quelques éléments près » que celui du groupe américain Titan International.

Le même projet que Titan

En février, la CGT avait en effet annoncé par la voix de Me Fiodor Rilov son avocat, son intention de créer une Scop pour reprendre l’usine en lieu et place de Titan . Ce dernier avait dû renoncer après que son projet de reprise partielle du site - la seul activité pneus agricoles en l’occurrence - ait été refusé le 13 février. L’avocat avait estimé que le projet de Scop ne souffrait « pas de contestation possible ». A une condition toutefois, que la direction de Goodyear accepte de donner à la future société coopérative « la marque, (...) tout ce qu’il était prêt à livrer gratuitement a Titan ». Un projet qui, selon ses promoteurs aurait permis de sauver 800 emplois.
Triste épilogue pour les salariés picards Mais le rapport rendu en mars par Secafi, le cabinet d’expertise désigné par le comité central d’entreprise (CCE), avait laissé peu d’espoir , y compris pour une usine recentrée sur la seule activité de pneus agricoles. Les experts avaient chiffrée la fermeture du site à 162,1 millions d’euros.
Enclenchée il y a cinq ans, la restructuration d’Amiens-Nord a été un long duel entre la direction et la CGT (80 % des voix). Confrontée à des difficultés de restructuration et aux blocages syndicaux de la CGT, la direction avait annoncé sa fermeture au début de l’année.
LES ECHOS










DIVERS

 

Russie : 38 morts dans l'incendie d'un hôpital psychiatrique

   
 
Un incendie s'est déclaré vendredi dans un hôpital psychiatrique dans la région de Moscou, faisant 38 morts selon un bilan préliminaire.
Un incendie s'est déclaré vendredi dans un hôpital psychiatrique dans la région de Moscou, faisant 38 morts selon un bilan préliminaire. | Capture d'écran google map
                                                                       
Un s'est déclaré vendredi dans un hôpital psychiatrique dans la région de Moscou, faisant 38 morts selon un bilan préliminaire, a indiqué le porte-parole du ministère russe de la cité par l'agence Ria Novosti. «Selon des informations préliminaires, 38 personnes sont mortes, dont deux employés médicaux», a déclaré Oleg Salagaï.                                        

 

L'incendie, qui s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi, s'est rapidement propagé à tout le bâtiment de cet hôpital situé à Ramenski, une localité de la périphérie de Moscou.

Selon un communiqué du ministère des Situations d'urgence, 41 personnes se trouvaient dans le bâtiment lors de l'incendie, dont 38 patients et trois employés de l'hôpital. «Douze corps ont été retrouvés,» a indiqué le ministère.

Les fenêtres du bâtiment étaient équipées de grilles
Selon une source médicale citée par l'agence Interfax, les patients étaient sous l'effet de puissants sédatifs, ce qui les aurait empêchés de réagir. Une autre source au sein des forces de sécurité citée par Ria Novosti a souligné que toutes les fenêtres du bâtiment étaient équipées de grilles, empêchant de s'enfuir par cette voie pour échapper aux flammes.

Une pour «violation des normes de sécurité incendie» a été ouverte, a indiqué le Comité d'enquête dans un communiqué. Il a précisé examiner toutes les hypothèses concernant les causes de l'incendie, dont un mauvais état du circuit électrique du bâtiment ou un incendie volontaire.

Une journée de deuil a été décrétée pour samedi dans la région de Moscou, selon le service de presse du gouverneur Andreï Vorobiev, cité par Interfax.                            
                                                 
LeParisien.fr













Bangladesh: 272 morts et 45 rescapés supplémentaires extraits des décombres








Les secours ont extrait vendredi 45 rescapés des décombres d'un immeuble de huit étages qui s'est effondré mercredi près de la capitale du Bangladesh, Dacca, tuant 272 personnes, selon le dernier bilan officiel.


Les secours ont extrait vendredi 45 rescapés des décombres d'un immeuble de huit étages qui s'est effondré mercredi près de la capitale du Bangladesh, Dacca, tuant 272 personnes, selon le dernier bilan officiel.
Le bâtiment s'est effondré comme un château de cartes peu après l'embauche à Savar, à la périphérie de Dacca. Il s'agit du pire accident dans l'histoire industrielle de ce pays défavorisé qui a fait du secteur textile le pivot de son économie.
"Nous avons secouru 45 personnes aujourd'hui, dont 41 ont été trouvées au même endroit, vivantes" dans les gravats du quatrième étage de l'édifice, a annoncé à l'AFP le responsable national des pompiers, Ahmed Ali.
"Nous avons localisé entre 20 et 25 personnes supplémentaires dans un autre endroit mais il est très difficile de les atteindre. Ils sont toujours en vie", a-t-il ajouté.
Un officier supérieur de police a indiqué de son côté que le bilan provisoire était encore monté et s'établissait désormais à 272 morts, dont une forte proportion de femmes. Le précédent bilan faisait état de 250 victimes.
La catastrophe a relancé la polémique sur la sécurité dans l'industrie textile fournissant des marques occidentales. L'immeuble abritait cinq ateliers de confection notamment liés à la marque espagnole Mango et au britannique Primark.
Des ouvriers du textile travaillant au sein du bâtiment s'étaient publiquement inquiétés la veille de fissures mais leurs responsables ont ignoré les mises en garde, leur enjoignant d'embaucher normalement le jour suivant.
Des dizaines de milliers d'ouvriers ont débrayé jeudi en signe de solidarité, provoquant la fermeture de centaines d'usines, tandis que les drapeaux étaient en berne pour une journée de deuil national.












Nouvelles suspicions chez Castel Viandes



   


L'usine Castel Viandes à Châteaubriant le 1er mars.


L'usine Castel Viandes à Châteaubriant le 1er mars. (Photo Frank Perry. AFP)

                                                       

La société spécialisée dans la découpe de viande est soupçonnée d'avoir fourni de la viande souillée à Flunch et McDonald's. De son côté, Castel Viandes se défend de toute falsification sur la qualité de sa viande.

Libération
Après Flunch, McDonald’s: la société Castel Viandes, qui fait depuis mi-février l’object d’une enquête pour «escroquerie et tromperie», récuse tout manquement et prépare une plainte contre Le Parisien, à l’origine de plusieurs révélations dans ce dossier.
Un ex-cadre licencié en 2008 accuse le groupe d’avoir à cette époque vendu de la viande avariée à des clients, notamment aux restaurants Flunch. Le parquet a ouvert mi-février une enquête préliminaire à la suite de ces éléments, visant la société spécialisée dans la découpe de viande bovine basée à Châteaubriant en Loire-Atlantique.
Le Parisien, qui avait révélé l’affaire Flunch en mars, affirme dans son édition de jeudi que la chaîne de fast-food McDonald’s a «elle aussi été trompée» lors de livraisons pendant le mois d’août 2008 à McKey, sa centrale d’achat.
McDonald’s a assuré que ses auto-contrôles en 2008 n’avaient révélé aucune anomalie. «D’après les premières informations dont nous disposons, McKey n’a détecté aucune anomalie» dans les lots reçus en août 2008 et contrôlés à leur arrivée, a affirmé le groupe dans un communiqué.
Dans ce contexte, Castel Viandes a indiqué qu'«une plainte en diffamation contre le Parisien [était] en cours de rédaction par son conseil, Me Benoît Chabert», dans un communiqué. «La société Castel Viandes n’a jamais trompé un seul de ses clients», se s’est elle défendu jeudi. Par précaution, les deux enseignes ont suspendu leurs approvisionnements dès l’ouverture d’une enquête.
«Toute livraison a été suspendue dès le 1er mars», après la révélation de l’affaire Flunch, a affirmé jeudi une porte-parole de McDonald’s. «Concernant d’éventuelles informations supplémentaires, notre fournisseur McKey appelle bien évidemment les parties prenantes au dossier à bien vouloir les communiquer», a indiqué le restaurateur, rappelant qu’en règle générale, «l’ensemble des lots de steaks hachés font l’objet de contrôles microbiologiques libératoires et systématiques réalisés par des laboratoires accrédités et indépendants de nos fournisseurs».
Seules les productions ainsi testées et «conformes sont autorisées à être livrées en restaurants McDonald’s», a insisté la société.











Sarkozy a offert pour plus de 41.000 dollars de cadeaux à Obama
 
 
Le président américain Barack Obama, Carla Bruni-Sarkozy et Nicolas Sarkozy à Deauville le 26 mai 2011 (AFP/Archives, Jewel Samad)
WASHINGTON — L'ancien président français Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy ont offert à Barack Obama et sa famille pour plus de 41.000 dollars (31.500 euros) de cadeaux en 2011, dont un sac de golf à 7.750 dollars, selon une liste diffusée jeudi par l'administration américaine.
Selon cette liste élaborée par le bureau du protocole dépendant du département d'Etat, les Sarkozy ont offert à M. Obama le 10 janvier 2011 ce "grand sac d'accessoires de golf Hermès, en cuir noir, avec un cadenas et des clés".
Cette liste de 231 pages, qui détaille tous les cadeaux reçus en 2011 par des employés fédéraux américains de la part de responsables ou d'entités étrangères, comporte de nombreux autres présents de l'ancien dirigeant français à son homologue, en particulier de la maroquinerie de luxe.
A noter aussi, toujours offert par les Sarkozy, un assortiment de stylos, de vin et de vêtements, ainsi que d'une "statue de Bucéphale", le cheval d'Alexandre le Grand, le tout étant évalué à 15.803,62 dollars.
Mme Bruni-Sarkozy avait quant à elle offert à l'épouse de M. Obama, Michelle, des lampes en cristal Baccarat, estimées à 5.500 dollars, tandis que la "première famille" avait reçu des vêtements et des produits cosmétiques, respectivement pour 360,85 et 401 dollars.
Au total, les cadeaux offerts par les Sarkozy aux Obama en 2011 représentent une valeur de 41.675,71 dollars, soit 32.050,80 euros au cours actuel, selon un décompte de l'AFP effectué à partir de la liste du département d'Etat.
Parmi les autres cadeaux offerts à M. Obama par ses homologues figure une "statue d'Abraham Lincoln" de plus de 1,20 mètre de haut, offerte par l'ancien président chinois Hu Jintao et évaluée à 9.800 dollars par le protocole américain, tandis que le Russe Dmitri Medvedev avait été plus modeste, offrant à M. Obama une "miniature du Kremlin" en émail dans un assortiment estimé à 1.050 dollars.
Tous les employés de l'Etat fédéral américain doivent déclarer les cadeaux d'origine étrangère. Les cadeaux destinés au président et à sa famille sont versés aux archives nationales et peuvent être à terme exposés dans leur bibliothèque présidentielle.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire