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vendredi 5 avril 2013

05042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE.....

 
 

Jeux de guerre

Le facétieux Kim Jong Un, flippant dictateur nord-coréen, menace de frappes nucléaires ses voisins.
 

 

 
 

POLITIQUE

 

Augier : «Hollande n'a rien à voir avec mes activités»       

                                        

Le trésorier de la campagne du Président est au cœur d'une polémique pour des investissements offshore, dont Hollande dit également n'avoir rien su.

Libération
Jean-Jacques Augier, trésorier de la campagne de François Hollande en 2012, a assuré jeudi dans un entretien à l’AFP que le chef de l’Etat n’avait «rien à voir, ni de près, ni de loin» avec ses investissements dans des sociétés aux îles Caïmans, dont il n’a eu «en aucun cas» connaissance.
 
De Rabat où il était en déplacement, le président de la République a affirmé en fin de journée ne «rien» connaître des «activités privées» de celui qui fut son trésorier de campagne. «Si elles ne sont pas conformes à la loi fiscale, je demande que l’administration» s’en empare et qu’elle fasse «les rectifications si nécessaire», a ajouté François Hollande lors d’une conférence de presse. Sur ces «activités privées», «c’est à l’administration fiscale de faire son travail», a-t-il insisté.
«Personne ne pouvait savoir» que Jean-Jacques Augier avait un compte dans un paradis fiscal alors qu’il gérait les comptes de campagne de François Hollande, a dit sur Canal+ le ministre Stéphane Le Foll, un proche de Hollande.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui était directeur de la communication de la campagne de François Hollande, a dit également sur France 2, qu’il n’était «évidemment» pas au courant. «S’il le faut, l’administration fiscale aura à enquêter», a-t-il dit, avant d’ajouter: «Je ne supporte pas cette place de l’argent dans notre société et notamment ces paradis fiscaux.»
La diffusion jeudi par plusieurs journaux de noms de personnalités ayant participé à des investissements offshore, dont Jean-Jacques Augier, a nourri la polémique après le choc des aveux de l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac sur l’existence d’un compte non déclaré à l’étranger. Même si être actionnaire d’une société offshore n’est pas en soi une infraction. Toute la journée, Jean-Jacques Augier a plaidé la légalité de ses activités et l’ignorance de celles-ci par le chef de l’Etat.
François Hollande «n’a rien à voir, ni de près, ni de loin avec mes activités. Il n’en a eu connaissance en aucun cas», a-t-il dit à l’AFP, avant de s’insurger contre «l’utilisation que l’on essaye de faire de (s)a personne pour atteindre le chef de l’Etat». Il s’est dit «prêt à ouvrir (ses) comptes, personnels et privés à toute autorité publique qui le demanderait».
Augier a affirmé, en outre, n’avoir tiré «aucun avantage fiscal particulier ni en France, ni ailleurs» de ses participations effectuées via sa société Eurane dans des firmes enregistrées aux îles Caïman. Il a expliqué «avoir effectué deux investissements en Chine», dans une chaîne de librairies (Xishu) et une prise de participations très minoritaire (2,5% actuellement) dans une société développant une agence de voyage en ligne (Xanadu).
Ces deux investissements «ont été effectués à travers une prise de participation capitalistique dans deux sociétés holdings enregistrées aux îles Caïmans aux côtés d’autres actionnaires», a informé sa société Eurane, en précisant qu’il s’agissait des sociétés IBL (International Bookstore Limited) en 2005 et Xanadu en 2008.
«Ces deux participations sont intégrées en toute transparence, conformément à la législation fiscale, et ce depuis l’origine, dans les comptes de la société d’investissement Eurane en France et dans ceux de la société Capital Concord Development à Hong Kong», a précisé Eurane dans son communiqué.
Eurane «détient à ce jour directement et par la société holding Capital Concord Development (filiale à 100% d’Eurane) environ 70% de la société IBL et environ 2,5% de la société Xanadu», a-t-elle détaillé.









 

Copé, une bien bonne

Copé Jean-François Copé a raison de s'indigner du comportement de Jérôme Cahuzac. Comme l'ensemble du monde politique et comme les français. Mais le Président de l'UMP sait-il que dans tous les pays, démocratiques, du monde, la chasse aux fraudeurs est une règle et elle porte ses fruits. Sauf en France, où Copé a voulu limiter les sanctions. Explications:
Aux Etats-Unis un élu du peuple encourt jusqu'à 60 ans de prison, s'il est pris la main dans le sac. En Allemagne le gouvernement peut acheter des listes de fraudeurs, en Espagne où la fraude pratiquée par les politiques a été un sport national, les fraudeurs peuvent se voir confisquer leurs biens personnels etc. En France, Hélas, l'on est loin du compte. Pourtant, en 2010, un texte de loi projetait d'aller plus loin dans les sanctions, notamment en ce qui concerne les fausses déclarations de patrimoine. Une partie de l'UMP était prête à voter le texte, et qui l'a stoppée nette? Jean-François Copé, alors président du groupe parlementaire.
Hervé Gattegno, dans le point.fr explique cette séquence politique, dont voici l'extrait:

Jean-François Copé exige un changement de gouvernement pour mettre fin à ce qu'il appelle une "crise politique". Est-ce qu'il n'a pas raison ?
Là, nous sommes dans le mensonge politicien par excellence. Jean-François Copé ne croit pas une seconde à la crise qu'il dénonce. Il veut contribuer à affaiblir le gouvernement - c'est de bonne guerre. Mais il n'est pas le mieux placé pour requérir la vertu. Fin 2010, à l'Assemblée, il s'est opposé en personne - contre une partie de l'UMP - à l'aggravation des sanctions contre les élus qui mentent dans leur déclaration de patrimoine. Copé appelle au sursaut, mais à l'époque, ça n'avait pas fait sursauter. Pas assez.













Cahuzac : les Français mitigés sur la gestion de l'affaire

53% des Français sont mécontents de la manière dont l'affaire Cahuzac est géré par l'exécutif. Une proportion relativement faible au regard de l'ampleur du scandale.

57% des Français estiment que les aveux de l'ancien ministre du Budget sur la détention d'un compte bancaire à l'étranger dégradent l'image qu'ils ont du gouvernement. (WITT/SIPA)
57% des Français estiment que les aveux de l'ancien ministre du Budget sur la détention d'un compte bancaire à l'étranger dégradent l'image qu'ils ont du gouvernement. (WITT/SIPA)
 
53% des Français sont mécontents de la manière dont François Hollande et le gouvernement gèrent l'affaire Cahuzac, selon un sondage BVA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France et i>TELE publié vendredi 5 avril.
Ils sont par ailleurs 57% à estimer que les aveux de l'ancien ministre du Budget sur la détention d'un compte bancaire à l'étranger dégradent l'image qu'ils ont du gouvernement.
"C'est une majorité, certes, mais c'est finalement assez peu au regard des commentaires apocalyptiques que l'on a entendus depuis 48 heures", souligne Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA.
Les "mécontents" et les "déçus" se comptent essentiellement parmi les sympathisants de droite (79%) alors que les trois quarts des sympathisants de gauche (77%) se déclarent "satisfaits" de la manière dont l'exécutif a géré cette affaire et 73% affirment qu'elle ne change rien à leur image du gouvernement.

Cynisme

"Le principal facteur d'explication à cette apparente (et relative) mansuétude des Français réside dans le cynisme de nos concitoyens", relève Gaël Sliman. "Convaincus que la corruption de la classe politique est 'généralisée', les Français ne font pas de l'honnêteté d'un homme politique une vertu cardinale. Cette qualité est à leurs yeux deux fois moins importante que la compétence."
Les Français sont en effet 46% à estimer que la compétence est la qualité la plus importante chez une personnalité politique, devant l'honnêteté (23%), la capacité à décider (16%)et le courage (7%).
Ce sondage a été réalisé par internet les 3 et 4 avril auprès d'un échantillon de 986 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
(avec Reuters)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mariage gay : Taubira défend son projet de loi au Sénat


Christiane Taubira lors de l'ouverture des débats sur le mariage pour tous au Sénat, jeudi.Christiane Taubira lors de l'ouverture des débats sur le mariage pour tous au Sénat, jeudi. Crédits photo : FRANCOIS BOUCHON

L'UMP dénonce un texte «hypocrite» qui risque de rendre plus difficile l'adoption d'enfants nés à l'étranger.
De Hegel à Verlaine, en passant par Aimé Césaire, Christiane Taubira a convoqué nombre de grands auteurs, jeudi après-midi, dans l'hémicycle du Sénat. L'hôte de la Place Vendôme a défendu le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, que la Haute Assemblée va examiner pendant sept à neuf jours. La garde des Sceaux a qualifié son texte d'«acte d'égalité des droits». «Le mariage est pris comme un acte de liberté, liberté de se choisir, de vivre ensemble, de divorcer, de ne pas se marier», a-t-elle plaidé. Le projet de loi répond aussi à un souci de protection des personnes intéressées, a argumenté Taubira. La ministre de la Justice a vu dans sa réforme un moyen de combattre un «regard social parfois lourdement désapprobateur sur les enfants de ces familles, qui insinue l'anormalité, la marge, la bizarrerie», voire «des mots, des actes, des agressions» aux «effets dévastateurs».
La garde des Sceaux s'est adressée aux sénateurs d'outre-mer, très partagés, y compris à gauche. «Je veux saluer leur courage, car je sais qu'ils choisissent leurs convictions, leurs consciences, leurs valeurs, leur a-t-elle lancé. Dans ce contexte difficile, ils choisissent ce qui est juste.» Enfin, Taubira s'est efforcée de séduire les sénateurs indécis par des mots aimables envers la Haute Assemblée «dont la culture pousse davantage vers le fond et le droit que les joutes et les polémiques».

Hémicyle bien rempli

La discussion générale ne faisait que commencer, jeudi en fin d'après-midi, devant un hémicycle bien rempli. Président du groupe des sénateurs centristes et indépendants, François Zocchetto a considéré que la protection médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA) seront inévitablement légalisées après l'entrée en vigueur de la loi. Patrice Gélard (UMP) a jugé le texte «hypocrite». Selon lui, il serait spécieux de prétendre, par ce texte, favoriser l'adoption d'enfants nés à l'étranger, car ces adoptions, déjà peu nombreuses, ne manqueraient pas de devenir encore plus difficiles. «L'Afrique du Sud a déjà annoncé qu'elle refuserait de laisser adopter des enfants en France si ce projet de loi est adopté», a affirmé Gélard.
Il est probable que le Sénat donnera son feu vert au texte au terme des débats. Les différents groupes de gauche disposent en effet de six sièges de majorité à la Haute Assemblée. Une surprise, pour peu probable qu'elle paraisse, n'est toutefois pas à exclure. Quelques sénateurs d'outre-mer apparentés PS ou PC semblent persister dans leur volonté de s'abstenir, voire de voter contre, comme ce fut le cas de quatre de leurs collègues députés. En outre, le projet de loi ne fait pas l'unanimité chez les sénateurs divers gauche. Jean-Pierre Chevènement envisage de ne pas prendre part au vote ou de s'abstenir. À droite, on redoute l'hypothèse d'un vote très serré où la gauche sénatoriale n'approuverait le texte que grâce au concours de quelques sénateurs UMP. Plusieurs sénateurs de droite devraient voter pour, comme Fabienne Keller, Alain Milon et Christian Cointat. Christophe-André Frassa avait voté le texte en commission, mais il pourrait réviser sa position lors du vote en séance plénière. Roger Karoutchi envisage de s'abstenir. Chez les centristes et indépendants, Chantal Jouanno votera pour.











Référendum alsacien : oui ou non à une "super-région" ?
 
 
 
L'Alsace se prépare à un référendum dimanche prochain. Les électeurs devront répondre à une question : "oui" ou "non" à une fusion du conseil régional et des conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Une seule entité administrative pour une "super-région". Un vote très symbolique alors que l'organisation actuelle est de plus en plus critiquée.
 
          
Le réferendum alsacien dépasse les clivages politiques de la région © Maxppp

Une couche de moins dans ce que l'on appelle le mille-feuilles administratif, une spécialité bien française qui fait que, de la tête de l'État jusqu'au maire de village il y a d'innombrables strates, et qu'aucun électeur ne sait vraiment qui fait quoi.
Le camp du "oui" s'oppose au camp du "non", comme dans tout référendum. Mais ce qui sépare les deux camps ne relève pas du simple clivage politique.
Initialement, ce projet est porté en grande partie par l'UMP et Philippe Richert, l'actuel président de la région Alsace.

Les familles politiques divisées

Mais il y a aussi des élus socialistes qui voteront "oui" dimanche, et des socialistes qui choisissent de ne pas choisir, comme le maire de Strasbourg Roland Ries. Il y a aussi les écologistes qui militent pour des régions puissantes, partout en France.
L'une des idées défendues, c'est de rendre l'enseignement de la langue  alsacienne obligatoire pour que l'Alsace rattrape sa compétitivité perdue face à son grand voisin, l'Allemagne, et c'est exactement ce qui a fait hurler Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche.
Le Front national appelle aussi à voter "non", mais pour d'autres raisons : la France avant tout.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Portugal : un ministre clef démissionné pour fraude…académique

Sous une pression politique intense, le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho a dû se résigner au départ de son bras droit et ami intime Miguel Relvas, accusé depuis un an d'avoir obtenu une licence de sciences politiques dans des conditions abracadabrantesques.











La Corée du Nord aurait déployé un deuxième missile à moyenne portée 



Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, un deuxième missile de type Musudan aurait été mis en place sur sa côte orientale. La Corée du Sud a de son côté déployé deux navires équipés pour la détection de missiles.


Deux missiles Musudan auraient été transportés par voie ferroviaire en début de semaine - DR
Deux missiles Musudan auraient été transportés par voie ferroviaire en début de semaine - DR

La situation s'est encore tendue d'un cran ce vendredi entre les deux Corées. Selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui cite des sources militaires anonymes, Pyongyang aurait en effet mis en place une deuxième batterie de missiles de moyenne portée de type Musudan sur sa cote orientale. « En début de semaine le Nord a déplacé deux missiles Musudan par voie ferroviaire et les a installés sur des rampes de lancement mobiles » a expliqué cette source à l'agence de presse sud-coréenne.
 

Un tir possible le 15 avril

Si dans la journée de jeudi le ministère de la Défense sud-coréen avait confirmé la première installation , pour l'heure il ne fait aucun commentaires sur cette nouvelle information. Si celle-ci se confirme cependant, il s'agirait là d'une nouvelle démonstration de force et provocation du régime de Pyongyang. Reste à savoir désormais si le Nord passera à l'acte dans les jours ou semaines qui viennent.
Il y a quelques jours l'agence Yonhap avançait que le Nord pourrait tirer un missile le 15 avril, date-anniversaire de la naissance du fondateur du régime communiste nord-coréen, Kim Il-Sung, mort en 1994. En tout état de cause, jusqu'à cette date, Pyongyang risque de multiplier les gestes de provocation.
Le missile Musudan a été dévoilé pour la première fois en octobre 2012 à l'occasion d'un défilé militaire mais Pyongyang n'aurait pas encore réalisé de test de tir. Il aurait selon les experts, une portée théorique de 3.000 kilomètres ce qui lui permettrait d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon. Sa portée pourrait même atteindre 4.000 km en cas de charge légère. Ce qui lui permettrait alors en théorie de frapper l'île de Guam dans le Pacifique où l'armée américaine possède plusieurs bases importantes.
Le Pentagone y a d'ailleurs annoncé le 3 avril le déploiement « dans les prochaines semaines » d'une batterie de missiles destinée à compléter la protection de ce territoire américain contre une éventuelle frappe nord-coréenne.

Plus de 600 sud-coréens toujours à Kaesong

Pour l'heure, face aux initiatives du Nord, la Corée du Sud semble vouloir montrer qu'elle continue de gérer la situation avec un certain calme. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir décidé, toujours selon l'agence Yonhap, de déployer deux destroyers Aegis équipés de systèmes radar capables d'identifier un projectile sur un rayon de 1000 kilomètres . «Si le Nord envoi un missile, nous tracerons sa trajectoire» explique un officiel de la marine qui tient à garder l'anonymat. Séoul a également activé son radar de défense anti-missile sous-terrain de type « Green Pine »
Mais par ailleurs, alors que 603 sud-coréens sont toujours présents dans la zone industrielle de Kaesong qui fait l'objet d'un blocus depuis maintenant plus de 48 heures, le ministère de sud-coréen de l'Unification a affirmé ce vendredi matin qu'il n'envisageait pas pour le moment de procéder à un retrait des employés qui sont encore sur place.
« Lorsque la situation l'exigera, le retrait sera envisagé mais pour l'instant le climat sur place ne pas suffisamment sérieux pour l'envisager » a explique le ministre Ryoo Kihl-jae à l'occasion d'une réunion organisée avec des journalistes de la presse étrangère.

 
 
 
 
 
 
 
 

 

ECONOMIE



Cette nuit en Asie : Samsung solide en début d'année


Le géant de l'électronique chiffre à 6 milliards d'euros son bénéfice d'exploitation au premier trimestre 2013. Soit un bond de plus de moitié sur un an.

Samsung maintient des profits solides au premier trimestre


Samsung - AFP
Samsung - AFP

Pour le moment, Samsung semble immunisé contre le ralentissement de la hausse du marché des smartphones pointé par de plus en plus d'analystes. Ce matin, le géant de l'électronique sud-coréen a indiqué qu'il estimait, selon ses premières projections, avoir généré au cours du premier trimestre de 2012 un bénéfice d'exploitation de 8.700 milliards de wons, soit 6 milliards d'euros. Ce montant représente, en glissement annuel, une envolée de 52,9%.
 
Dans une période réputée peu dynamique sur ce segment, il parvient presque à égaliser sa performance du dernier trimestre de 2012, habituellement très favorable aux ventes d'électronique grand public. Il avait alors dégagé un bénéfice d'exploitation record de 8.800 milliards de wons (6,3 milliards d'euros). Les analystes estiment que les performances de la société devraient encore progresser au cours de la période allant d'avril à juin, lorsque les ventes de son Galaxy S4 prendront de l'ampleur. Près de 22 millions d'exemplaires du S4 pourraient être vendus sur le second trimestre, estime Seo Won-Seok de Korea Investment & Securities. Le succès de ce smartphone est clé pour Samsung car il dope sa profitabilité, qui reste tirée par le bas par les produits meilleurs marchés de sa gamme.

Starbucks va chercher sa croissance en Asie du Sud Est

De retour d'une tournée en Asie du Sud-Est, Howard Schultz, le PDG de Starbucks, vient d'annoncer que son groupe allait ouvrir 100 nouvelles boutiques d'ici à trois ans en Indonésie et 100 autres magasins sur les quatre prochaines années aux Philippines. «Jamais nos perspectives n'ont été si fortes dans cette région du monde», a expliqué le dirigeant. Implanté depuis 1996 dans la zone, Starbucks opère actuellement 700 cafés dans les six grands pays de la région, soit l'Indonésie, la Thailande, la Malaisie, les Philippines, Singapour et le Vietnam.
Inquiètes de la stagnation des marchés occidentaux et du ralentissement de la croissance en Chine, plusieurs grandes chaînes internationales de restauration organisent depuis le début des années 2010 une expansion en Asie du Sud-Est, qui s'impose, pour nombre d'industries, comme le marché le plus dynamique de la planète. Cette semaine, la chaîne texane de restaurants Wingstop, très implantée aux Etats-Unis et au Mexique, a, elle aussi, annoncé qu'elle allait miser sur la région en ouvrant une vingtaine de restaurants à Singapour dans les prochains mois.

Vodafone joue la carte chinoise pour prendre pied en Birmanie

L'opérateur de téléphonie britannique a annoncé qu'il allait proposer une offre conjointe avec le groupe China Mobile pour construire et opérer une partie du réseau de téléphonie mobile birman. Un mariage de raison : les sociétés chinoises disposent d'un réseau d'affaires assez dense dans le pays qui peut s'avérer déterminant pour remporter un marché. Cet appel d'offres, dont le résultat sera connu le 27 juin, suscite l'intérêt de nombreux investisseurs internationaux, alléchés par la dynamique d'ouverture enclenchée par le régime birman, et par le potentiel de son marché de la téléphonie.
Aujourd'hui, moins de 10% de la population birmane dispose d'un téléphone mobile. Le gouvernement a annoncé qu'il souhaitait porter la couverture mobile à 80% d'ici 2016. Le milliardaire George Soros a lui-même annoncé participer à cet appel d'offres, aux côtés de deux autres sociétés.

La ville chinoise de Shenzhen se pose en pionnière du marché carbone

Shenzhen, la ville qui symbolise la renaissance de la Chine ces trente dernières années, a l'intention d'être la première à créer un marché des émissions de dioxyde de carbone. C'est son maire, Qin Xu, qui l'annonce dans une interview au journal local «Shenzhen Daily». Si d'autres villes, comme Pékin et Shanghai, n'ont pas caché leur intention de mettre en place un marché des droits à polluer, Shenzhen est la première agglomération à prendre date : la plate-forme d'échanges sera ouverte le 17 juin prochain. Elle concernera, au départ, 635 entreprises qui représentent collectivement un peu plus d'un tiers des émissions de gaz carbonique de la ville, selon Qin Xu.
Tout en se montrant particulièrement rétive à l'idée de se soumettre à une contrainte extérieure, la Chine fait preuve de volontarisme sur ce sujet, et s'est notamment fixé pour objectif de réduire de 45% les émissions par unité de PIB d'ici la fin de la décennie. Des programmes pilotes doivent être lancés cette année dans les villes de Tianjin (près de Pékin), de Chongqing (dans le centre-ouest), et dans les provinces du Hubei et du Guangdong.









 

L'innovation, Areva, le Medef, Facebook, Texas Instruments, PIP... la revue de presse de l'industrie

Par                   
Retour dans Les Echos sur les 19 mesures du rapport Beylat-Tambourin pour encourager l'innovation, sur le contrat turque d'Areva et la course à la présidence au Medef. A lire également, la présentation de l'interface "Home" de Facebook dans le Figaro. Nice Matin évoque de son côté la mobilisation de jeudi des salariés Texas Instruments de Villeneuve-Loubet et Var-Matin revient sur l'affaire des implants mammaires frauduleux PIP.
Coup de pouce à l'innovation
Alors que l'Inpi a dévoilé ce vendredi 5 avril son classement 2012 des déposants de brevets en France, le gouvernement veut encourager l'innovation.
Les Echos reviennent ce matin sur les 19 mesures préconisées dans le rapport Beylat-Tambourin. Dans une interview accordée au quotidien, la ministre déléguée au numérique Fleur Pellerin fait le constat d'un déficit d'innovation en France et présente ses idées pour relancer la recherche "made in France".
Areva en Turquie
Autre titre développé dans Les Echos, le contrat géant d'Areva en Turquie. "Le ministre turc de l'Energie a confirmé hier que son gouvernement allait prochainement attribuer le contrat de construction de 4 réacteurs nucléaires sur la mer Noire", écrit le quotidien qui souligne que le réacteur Atmea, développe avec le japonais Mitsubishi, part favori.
Geoffroy Roux de Bézieux veut un "Medef pragmatique"
"Un Medef pragmatique mais pas de combat". C'est ce que souhaite le Président d'Omea Telecom (Virgin Mobile) et candidat à la présidence de l'organisation patronale. Avec la candidature de Frédéric Saint-Geours la veille, la campagne pour la succession de Laurence Parisot est bel et bien lancée.
Facebook vend son interface "Home" pour Android
Retour ce matin sur la présentation de la nouvelle interface pour smartphones Android de Facebook, baptisée "Home".
Plutôt que de sortir son propre téléphone, une manière pour le réseau social de "transformer n'importe quel smartphone en Facebook phone", souligne Le Figaro.


Mobilisation des Texas Instruments
Nice-Matin évoque la mobilisation jeudi de 220 salariés Texas Instruments de Villeneuve-Loubet. Le site des Alpes Maritimes doit fermer et 541 personnes sont concernés par le plan de licenciements annoncé en décembre dernier.


Le procès PIP
"Procès PIP : la peur du fiasco judiciaire", titre Var-Matin alors que les dossiers de cinq femmes et d'un ex-salarié de PIP étaient débattus la veille devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix en Provence. Selon le quotidien, "des victmes pointent des failles et des inquiétudes".
"La cour d'appel rendra sa décision le 11 avril, soit moins d'une semaine avant le début du premier procès pénal PIP devant le tribunal correctionnel de Marseille", rappelle Var-Matin.

Julien Bonnet










Assurance-vie : ce qui risque de changer l'année prochaine




Le rapport remis mardi dernier au Premier ministre sur l'épargne financière des ménages propose de réviser une fois encore la fiscalité de l'assurance-vie.


Assurance-vie : ce qui risque de changer l\'année prochaine

Le rapport Berger-Lefebvre remis mardi dernier au Premier ministre contient de nombreuses propositions qui redessinent le paysage de l'épargne et en particulier de l'assurance-vie. Les ministres de l'Economie et du Budget «  partagent ces orientations  ». Dans un communiqué commun, ils affirment qu'elles «  alimenteront la réflexion du gouvernement dans le cadre des prochains textes législatifs, en particulier du projet de loi de Finances pour 2014 ». Dès lors, plusieurs dispositions présentées dans ce rapport pourraient se concrétiser rapidement. Revue de détail de ce qui nous attend probablement.
 

Le régime fiscal de l'assurance-vie sera-t-il totalement revu ?

Les auteurs du rapport estiment qu'il «  doit être conforté, mais doit inciter à des placements plus longs davantage orientés vers le risque ».

Quel est le dispositif proposé pour orienter l'épargne vers le risque ?

Il est prévu de créer de nouveaux contrats « euro-croissance » qui ne bénéficieraient d'une garantie du capital qu'au terme.
Aujourd'hui, les contrats en euros garantissent le capital tout au long de la vie du contrat. Le fait de ne proposer une garantie qu'à une échéance lointaine permettra aux assureurs une allocation plus dynamique de leurs actifs.

Qu'est-ce que le nouveau contrat euro-croissance ?

Il s'agit en fait d'une nouvelle dénomination pour des contrats qui existent déjà mais qui sont connus sous le nom d'« euro-diversifiés ». La nouveauté consisterait à autoriser des arbitrages de contrats en euros vers ces contrats euro-croissance tout en conservant leur antériorité fiscale. Ce n'est aujourd'hui pas possible avec un contrat euro-diversifié. En outre, des compartiments euro-croissance pourraient être proposés comme des unités de compte au sein de contrats multisupports.

Le prélèvement forfaitaire va-t-il subsister ?

Le rapport préconise d'en conserver le principe mais avec plusieurs modifications. Cette option serait réservée aux contrats en euros en deçà de 500.000 euros d'encours par ménage. Au-delà, ne pourraient en bénéficier que les contrats en unités de compte ou les contrats euro-croissance et à des durées «  plus longues » (sans précision sur celle-ci) de placement effectif. En outre, pour les contrats dont les encours seraient supérieurs à 500.000 euros, le prélèvement libératoire serait subordonné au placement d'une partie des fonds dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI), les PME, l'investissement à impact social et le cas échéant l'investissement immobilier intermédiaire collectif.
Par ailleurs, l'option pour le prélèvement libératoire serait supprimé pour les produits des versements de moins de quatre ans. Enfin, il serait question de « p rendre en compte la maturité effective des sommes épargnées ». En clair, de considérer pour l'application du régime fiscal non plus seulement la date de souscription du contrat, comme c'est le cas actuellement (voir tableau ci-dessus), mais aussi celle du versement des primes.

Ces mesures seraient-elles rétroactives ?

Le document conseille « une modification pour les nouveaux contrats des durées actuellement exigées pour bénéficier de l'avantage fiscal [avec] un allongement de la durée de placement effective et de la maturité effective des sommes épargnées ». Cette formulation peut laisser penser que seuls les nouveaux contrats seraient concernés.
Toutefois, le rapport stipule : « e n prévoyant le cas échéant des dispositions transitoires pour les contrats existants », ce qui laisse penser que le stock de contrats serait affecté par la réforme. D'ailleurs, les auteurs précisent que la mesure consistant à prendre en compte la maturité effective des sommes épargnées pour l'application du régime fiscal devrait être appliquée «  non seulement aux flux à venir mais aussi au stock de contrats existant ».

Les avantages fiscaux consentis en matière de succession seront-ils préservés ?

Rien n'est moins sûr. Le rapport estime «  logique  » que «  la taxation des sommes transmises aux bénéficiaires des contrats d'assurance-vie après décès de leur titulaire soit réexaminée […] pour renforcer l'équité de l'imposition des successions  ».
Si ces dispositions sont reprises par un projet de loi, elles seront encore discutées au Parlement. La partie n'est pas terminée.
Marie-Christine Sonkin










Les brevets, la complémentaire santé pour tous, EADS, Facebook "Home", Airbus, Fukushima : la Matinale de l'Industrie









Le Printemps aux mains des Qataris


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La chaine de magasins printemps rachetée par le Qatar. Flickr

Le Qatar rachète les grands magasins Printemps pour plus d’un milliard d’euros… 
Rachat du PSG, acquisition de palaces renommés, prise de participation dans de grandes entreprises françaises, le Qatar fait beaucoup parler de lui en France depuis un an. Le dernier rebondissement en date remonte à la fin 2011, avec l’annonce de la création d’un fonds d’investissements de 50 millions d’euros pour financer des projets économiques dans les banlieues françaises.
Le Qatar s’est déjà offert plusieurs hôtels de luxe parisiens comme le Royal Monceau (17e), l’Hôtel du Louvre (1er) ou encore le Concorde Lafayette (9e) et encore plus récemment comme nous vous l’avions annoncé, le Martinez à Cannes… Les fonds souverains de l’Etat du Qatar ont également permis de racheter le building gigantesque du Virgin sur l’avenue des Champs-Elysées (8e). Sans oublier également l’ambassade du Qatar, situé tout en haut des Champs Elysées, en face de l’Arc de Triomphe. Sans contexte l’un des hôtels particuliers les plus chers de Paris.
Mais cela n’est qu’un début : en effet, des investisseurs qataris vont devenir les uniques propriétaires du Printemps, après avoir racheté les participations non seulement de la Deutsche Bank mais aussi du groupe italien Borletti, selon des documents dont l’AFP a pris connaissance jeudi.
Le marché devrait être conclu d’ici à l’été. Ce vendredi matin, un comité central d’entreprise du Printemps extraordinaire est organisé rue de Provence à Paris. Les syndicats espèrent y obtenir des informations sur le projet de rachat.
Le document que s’est procuré l’AFP montre que le Qatar voulait au départ racheter 70% des parts de Borletti Group mais les investisseurs qataris «ont manifesté leur intérêt pour le rachat de cette participation tout en souhaitant également acquérir l’intégralité du capital de Borletti Group. C’est dans ce cadre que les actionnaires de Borletti Group ont également choisi de céder la totalité de leur participation dans Borletti Group à Disa», fonds d’investissement luxembourgeois regroupant ces investisseurs.
En devenant propriétaire de Borletti Group, Disa posséderait ainsi 100% de PHL (Printemps Holding Luxembourg, qui détient l’intégralité du Printemps).
Le document précise que Disa «poursuivrait les nombreux projets de rénovation et d’ouvertures de magasins qui sont en cours», comme «la rénovation complète de Strasbourg et Toulon, l’ouverture de Printemps au Carrousel du Louvre».

Acheté 1,6 milliards d’euros?
Le Printemps, qui compte près de 3.400 salariés et 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral Printemps-Haussmann à Paris, avait été cédé en octobre 2006 par PPR sur la base d’un prix des actifs de 1,075 milliard d’euros.
Depuis, le chiffre d’affaires du groupe a bondi de 30% pour atteindre 1,45 milliard d’euros en 2011, et le résultat opérationnel a été doublé.
Les Galeries Lafayette, qui avaient elles aussi pris contact avec les Qataris pour mettre la main sur le Printemps -qu’elles convoitaient déjà en 2006- avaient fait une offre de 1,8 milliard à la fin 2012, qui avait été rejetée.
Mediapart indiquait mercredi que le montant de la cession du Printemps aux Qataris serait d’1,6 milliard d’euros.
Comme quoi, ce n’est pas par amour du PSG que les qataris ont investi en France.












INSURRECTION


Le document de la BNP expliquant comment créer une société offshore en toute discrétion


        
Le HuffPost  |  Par Grégory Raymond                   
PARADIS FISCAUX - L'évasion fiscale est décidément sous les feux de la rampe en ce début de printemps, avec les aveux de l'affaire Cahuzac et l'opération "Offshore leaks" qui a révélé l'existence de 120.000 comptes offshore.
Vendredi 5 avril, Le Monde a annoncé qu'il fera de nouvelles révélations, concernant les banques françaises cette fois, qui semblent loin d'être exemplaires en la matière.
Le HuffPost s'est penché sur le cas de la BNP Paribas et a déniché un document utilisé en interne chez BNP Paribas Wealth Management (gestion de fortune) en Suisse et à destination des conseillers clientèle. Ce fascicule de présentation d'une cinquantaine de pages, datant de 2009, constitue une sorte de guide de la création de la société offshore à partir des filiales suisses.
  • Un montage pour faire disparaître le nom du détenteur du compte
Sur l'une des slides de la présentation, la banque prend comme par hasard l'exemple d'un investisseur "d'origine ukrainienne" qui voudrait détenir une société dans son pays, sans toutefois que son nom n'apparaisse officiellement. Tiens, tiens...
Il lui est conseillé (voir diagramme ci-dessous) , accrochez-vous, de créer une société offshore dans les Îles Vierges britanniques (BVI), qui investirait ensuite dans une compagnie maltaise, elle-même à la tête de 30% d'un holding de droit néerlandais, qui investirait à son tour dans un autre holding chypriote.
Au terme de ce montage financier? Le holding enregistré à Chypre détiendrait 100% de la société de M. X, qui est "d'origine ukrainienne", selon le document. Rien d'illégal bien sûr. Rappelons que détenir un compte, où qu'il soit n'a rien de répréhensible du moment qu'il est déclaré. Mais autant de manoeuvres pour mettre en place l'anonymat peuvent légitimement faire douter de la bonne foi du contribuable en question.
  • Un Ukrainien, un hasard?
La nationalité n'a sans doute pas été choisie par hasard: les pays de l'Est affectionnent tout particulièrement la petite île. Et pas que pour ses plages. L'agence Moody's estime à 19 milliards de dollars les seuls avoirs des sociétés russes, auxquels s'y ajouteraient 12 milliards de dollars d'avoirs de banques russes dans des établissements chypriotes. Au total, près de 22% du système bancaire de Chypre serait de nationalité russe, selon le cabinet de gestion d'actifs Alfa Capital.
La banque promet que l'intéressé percevra les revenus de sa société sous forme de dividendes ou de plus-values à Malte, où l'imposition est nulle.
bnp évasion fiscale
(Source : BNP Paribas Wealth Management)

  • BNP vante son "expérience terrain unique" aux Îles Caïman

La position de BNP Paribas au sujet des Îles Caïman est également pour le moins équivoque. Cette autre île sous le feu des projecteurs ne fait pas payer d'impôt sur les sociétés, pratique l'opacité des fonds entreposés et constitue le cinquième centre financier de la planète, après New York, Londres, Tokyo et Hong Kong. La plupart des entreprises du CAC 40 y ont d'ailleurs des filiales (ou dans une île équivalente).
BNP Paribas y a conservé 22 structures sur place, malgré son engagement à quitter les paradis fiscaux. Certes, selon la définition du terme "paradis fiscal" par la France et l'OCDE, les Îles Caïman n'en font pas partie. Il n'empêche, ce caillou de 260 km2 n'en reste pas moins un centre "offshore", à la réglementation très souple, pour ne pas dire "peu regardante". En effet, les sociétés écran permettent de cacher le nom de propriétaire. Et sans nom, pas de renseignements.
Sur le site internet de la banque, BNP Paribas vante d'ailleurs son "expérience terrain unique" aux Îles Caïman, en proposant ses services "à un grand nombre de sociétés de placement collectif et d'investissements alternatifs sous l'égide (…) de gestionnaire de fonds spécialisés". Parmi le savoir-faire de la banque, des services de "trustee".

offshore leaks bnp
(Capture du site BNP)

De quoi s'agit-il? Des structures opaques, le plus souvent implantées dans des paradis fiscaux, et qui permettent de dissimuler des propriétés et des biens en rendant invisible le nom du véritable propriétaire. Les trusts "n'ont aucun intérêt pour les Français fiscalement... sauf à ce qu'ils fassent de l'évasion fiscale". Et ce n'est pas n'importe qui qui le dit: c'est Baudouin Prot, président de BNP Paribas en avril 2012 devant la commission d'enquête du Sénat.

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JUSTICE ?

 

Trois djihadistes français présumés expulsés du Pakistan


Soupçonnés d'être passés par des camps d'entraînement d'Al-Qaïda, deux d'entre eux ont été placés en garde à vue à leur arrivée en France.

Image d'illustration. (B.K. Bangash/AP/SIPA)
Image d'illustration. (B.K. Bangash/AP/SIPA)
 

Le Pakistan a expulsé cette semaine vers la France trois apprentis djihadistes français présumés qu'il détenait depuis dix mois dans le plus grand secret, a-t-on appris jeudi 4 avril de sources concordantes.
Deux des djihadistes présumés ont été placés en garde à vue et le troisième devait l'être jeudi après-midi, a-t-on appris de source judiciaire.
Une information judiciaire avait été ouverte pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en février 2013, a précisé cette source. Un premier djihadiste présumé a été expulsé mardi, le deuxième mercredi et le troisième jeudi, a-t-il été précisé.
Cette annonce intervient un peu plus d'un an après le séisme provoqué en France par l'affaire Mohamed Merah, ce jeune djihadiste français qui se réclamait d'Al-Qaïda et qui a tué sept personnes, dont des enfants juifs et des militaires, quelques mois après être passé au Pakistan.

Détenus depuis dix mois

"Agés d'une trentaine d'années et originaires de la région d'Orléans [à une centaine de kilomètres au sud de Paris], ces trois hommes avaient été arrêtés par la police pakistanaise le 28 mai 2012 dans le sud-ouest du Pakistan en compagnie d'un autre Français, Naamen Meziche", a déclaré une source proche du dossier.
Naamen Meziche, environ 42 ans, est, quant à lui, toujours détenu au Pakistan et en attente d'être expulsé. Il est considéré par les services secrets occidentaux et pakistanais comme un important cadre d'Al-Qaïda potentiellement dangereux pour l'Occident. Son arrestation avait été annoncée en juin par les autorités pakistanaises, et confirmée par les services français.
Mais ni Islamabad ni Paris n'avaient jugé bon à l'époque de préciser que trois autres Français, dont Naamen Meziche pourrait avoir été le recruteur, avaient été arrêtés avec lui. Les informations recueillies auprès de sources pakistanaises et occidentales le confirment aujourd'hui.
"Les quatre Français arrêtés l'an dernier, dont Naamen Meziche, sont détenus depuis plusieurs mois à Islamabad", indiquait récemment une source sécuritaire pakistanaise.

Entrés au Pakistan via l'Iran

Selon des sources proches de l'enquête, les trois plus jeunes sont tous issus de familles d'origine maghrébine aux revenus modestes, pour certains en couple et pères de jeunes enfants.
"Ils avaient quitté la France en janvier 2012. Certains avaient alors dit à leurs familles vouloir se rendre à la Mecque", la ville sainte la plus sacrée de l'islam, explique la source proche du dossier.
Mais quatre mois plus tard, c'est au Pakistan qu'ils sont arrêtés par la police locale pendant qu'ils circulent avec Naamen Meziche dans le sud-ouest de ce pays, région frontalière de l'Iran et de l'Afghanistan et voisine des zones tribales, principal bastion d'Al-Qaïda et de ses alliés talibans dans cette partie du monde, et où Mohamed Merah était brièvement passé quelques mois avant de commettre ses meurtres.
Leur parcours de quatre mois entre la France et leur arrestation reste encore très flou.
Ils ont été arrêtés juste après leur arrivée au Pakistan via l'Iran, où ils étaient entrés légalement à partir de la Turquie", note un des enquêteurs.
Ces derniers soupçonnent Naamen Meziche d'être venu les chercher dans cette région à partir des zones tribales pakistanaises avec l'intention de les y ramener.

Une information judiciaire

Naamen Meziche devrait en principe lui aussi être libéré et expulsé vers la France, mais "le calendrier et les modalités de cette libération ne sont pas encore définis", note la source diplomatique française.
La France a adopté le 13 décembre dernier une nouvelle loi permettant de poursuivre des Français commettant des actes de terrorisme à l'étranger ou partant s'y entraîner au djihad. Mais elle ne pourra s'appliquer aux trois expulsés car ces derniers ont été arrêtés avant son vote.
En dépit de la minceur du dossier, n'ayant a priori rien d'autre à leur reprocher que la fréquentation de réseaux djihadistes présumés, la justice française a toutefois ouvert une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Roms : "Si vous recommencez à mettre des femmes et des enfants à la rue..." (le Mrap après la condamnation du préfet du Rhône)

            
Le tribunal administratif de Lyon a donné ce jeudi quatre jours au préfet du Rhône pour héberger en urgence dix familles de Roms expulsées en mars. Au delà, il devra payer une astreinte de 75 euros par jour et par famille. Jugement rendu en présence de monseigneur Barbarin. En attendant, les 50 Roms concernés ont dormi cette nuit dans une salle paroissiale de Villeurbanne. Le reportage de Christophe Vincent.

 









 

Un non-lieu ?

 
 
Selon le Parisien, le parquet de Bordeaux envisage de requérir un non-lieu concernant l'ancien Président, mis en examen pour "abus de faiblesse" dans un des volets de l'affaire Bettencourt.
 
le parquet envisagerait un non-lieu pour nicolas sarkozy © reuters - 2013
 
Cette position figure dans un rapport remis jeudi matin à la Direction des affaires criminelles et des grâces (DAGC) du ministère de la Justice.
Le parquet doit désormais faire savoir dans les trois mois quelle est sa position concernant les poursuites, soit en faveur d'un renvoi devant le tribunal, soit pour un non-lieu. Son avis n'a pas à être suivi par les magistrats instructeurs, qui peuvent passer outre, auquel cas le parquet pourrait encore faire appel de leur décision devant la Cour d'appel, qui trancherait alors en dernier ressort.
 
Les explications de Laëtitia Heuveline
 


Pour l'avocat et blogueur Maître Eolas, cet avis du parquet peut tout faire basculer



Nicolas Sarkozy a été entendu pendant près de neuf heures le 21 mars par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil qui cherchait à déterminer le nombre de visites effectuées par l'ancien chef de l'Etat au domicile des Bettencourt en 2007.
Nicolas Sarkozy, qui a été confronté à cette occasion à quatre témoins dont l'ancien majordome de la milliardaire Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, assure ne s'y être rendu qu'une seule fois, pendant sa campagne présidentielle 2007, pour y rencontrer André Bettencourt.
La mise en examen de Nicolas Sarkozy a donné lieu à de violentes critiques émises à l'égard de la justice et des magistrats par certains proches de l'ex-président et ténors de l'UMP, qui ont notamment dénoncé "un acharnement judiciaire".

"Le débat judiciaire continue, mais à la fin l'enquête montrera l'onnocence de Nicolas Sarkozy" selon Bruno Beschizza, secrétaire national de l'UMP, interrogé par Laëtitia Heuveline

L'ancien chef de l'Etat a suspendu tout recours contre sa mise en examen dans l'attente d'un avis du Conseil supérieur de la magistrature, saisi par la ministre de la Justice Christiane Taubira concernant les conséquences sur le "bon fonctionnement de l'institution judiciaire" des propos tenus sur l'instruction menée par le juge Gentil.









Sarkozy mis en examen: le parquet de Bordeaux dément la demande de non-lieu

Le Parisien avance ce vendredi que le parquet de Bordeaux va requérir un non-lieu à l'égard de Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l'affaire Bettencourt. Le procureur dément. Que peuvent changer ses réquisitions?  

Nicolas Sarkozy, à sa sortie du palais de justice de Bordeaux, le 21 mars 2013, jour de sa mise en examen dans l'affaire Bettencourt.
afp.com/Patrick Bernard

La mise en examen de Nicolas Sarkozy fait planer sur les épaules de l'ancien chef de l'Etat la menace d'un renvoi en correctionnelle. Selon Le Parisien, le parquet de Bordeaux devrait requérir un non-lieu à l'égard de l'ex-président.
 
Dans un communiqué, le procureur de Bordeaux, Claude Laplaud, dément formellement: "Contrairement à une information rendue publique dans la soirée du jeudi 4 avril 2013, le parquet de Bordeaux n'a pris aucune décision quant à l'orientation des réquisitions." Le réquisitoire définitif est attendu dans trois mois, temps nécessaire à l'examen détaillé de la procédure, "comportant plusieurs milliers de pièces", précise encore le procureur.

Si un non-lieu était requis dans trois mois, pourrait-il changer la donne?

Le 21 mars dernier, les juges d'instruction ont estimé qu'il existait des "indices graves ou concordants" contre l'ex-président laissant entendre qu'il avait effectué, courant février 2007, plus d'une visite au domicile de Liliane Bettencourt à Neuilly en vue de se faire remettre des enveloppes d'argent liquide destinées à financer sa campagne électorale.
Si le procureur requiert un non-lieu à l'égard de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, les juges d'instruction, à qui revient le dernier mot, pourront toujours passer outre ses réquisitions. Et renvoyer l'ancien chef de l'Etat devant un tribunal.

Quels recours possibles?

Face à un magistrat déterminé dans une affaire relevant de la correctionnelle, la seule voie de recours possible pour se soustraire à la menace d'un procès est la requête en annulation de la mise en examen. Au sortir du palais de Justice, le 21 mars, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a déclaré: "Je saisirai (...) la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux pour former un recours et demander la nullité, notamment de ce chef de mise en examen".
Les commentaires entourant cette mise en examen, virulents à l'égard du juge Gentil taxé d'"impartialité" ont ralenti cette procédure, désormais suspendu à l'avis du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). L'instance suprême de la magistrature a été saisie par la garde des Sceaux Christiane Taubira sur "les conséquences pour le bon fonctionnement de la justice" de toute cette affaire. "Monsieur Nicolas Sarkozy, respectueux des institutions de la République, m'a demandé de suspendre tout recours, en l'attente de l'avis du Conseil supérieur de la magistrature", a réagi Me Herzog.
C'est la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux qui tranchera sur les suites à donner à ce recours. En cas de rejet de la requête en nullité, l'ancien chef de l'Etat aura encore la possibilité de se pourvoir en cassation, comme l'a récemment fait Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Carlton de Lille. Toujours est-il que Nicolas Sarkozy n'aura pas la possibilité de faire appel de son éventuel renvoi en procès.









Les assassins présumés de l’avocat Antoine Sollacaro sous les verrous

 


Des enquêteurs au travail le 16 octobre 2012 dans la station service d'Ajaccio où l'avocat Antoine Sollacaro a été assassiné
Des enquêteurs au travail le 16 octobre 2012 dans la station service d'Ajaccio où l'avocat Antoine Sollacaro a été assassiné (Photo Pascal Pochard Casabianca. AFP)
                                                         
Libération
Deux hommes ont été écroués jeudi pour assassinat dans l’enquête sur la mort en 2012 du célèbre avocat corse Antoine Sollacaro, un troisième suspect étant incarcéré, a annoncé le parquet.
 
Âgés d’une quarantaine d’années et déjà condamnés dans des affaires de banditisme, ils avaient été interpellés samedi au terme d’un coup de filet ayant conduit à l’arrestation de 11 personnes au total depuis le 27 mars en Corse et sur le continent.
Le 16 octobre, Antoine Sollacaro, qui a défendu notamment Yvan Colonna - condamné pour l’assassinat du préfet Erignac - avait été tué par balles au volant de sa Porsche décapotable par un commando de deux hommes à moto, à son arrivée dans une station-service proche du centre d’Ajaccio où il s’arrêtait chaque matin acheter le journal.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est félicité d’un «succès significatif» et de la mise «hors d’état de nuire» d’un «noyau de criminels ajacciens particulièrement dangereux», «piliers de la trop célèbre bande du Petit Bar».
André Bacchiolelli et Mickaël Ettori ont été mis en examen pour assassinat en bande organisée, association de malfaiteurs et recel de vol aggravé en bande organisée, a précisé le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest, dans un communiqué. Pascal Porri a été mis en examen des mêmes chefs, exception faite de l’assassinat qui ne lui est pas directement reproché.
Après 96 heures de garde à vue, les trois hommes ont été présentés aux juges de la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille qui instruisent le dossier et «ont fait le choix de s’exprimer ultérieurement», a indiqué le procureur, ajoutant qu’ils ont été écroués dans des établissements pénitentiaires distincts.
La bande dite du Petit Bar, du nom d’un débit de boissons d’Ajaccio, réunit des proches de l’ancien parrain présumé du sud de l’île, Jean-Jé Colonna, mort dans un accident de voiture en 2006, et de son «héritier», Ange-Marie Michelosi, assassiné en 2008.
Bracelet
Pascal Porri et Mickaël Ettori ont été interpellés à Paris. André Bacchiolelli a été arrêté dans un luxueux hôtel de Porticcio, station balnéaire de la rive sud du golfe d’Ajaccio, jetant alors un pistolet automatique 9 mm à la mer, récupéré et examiné par la police.
Pascal Porri avait été condamné en 2011 à six ans de prison pour une tentative d’assassinat déjouée en 2008 contre l’ancien dirigeant nationaliste corse Alain Orsoni, aujourd’hui président du club de football AC Ajaccio (L1) et qui était proche de Me Sollacaro. Pour la justice, la volonté de tuer Orsoni répondait à la mort d’Ange-Marie Michelosi. Libéré à l’été 2012, Porri portait un bracelet électronique au moment de l’assassinat de l’avocat, selon son défenseur, Me Pascal Garbarini.
André Bacchiolelli et Mickaël Ettori avaient été condamnés en 2010 à Marseille dans une affaire de trafic de drogue par hélicoptère. Ettori était en liberté conditionnelle depuis octobre dernier.
Début février à Ajaccio, il avait été condamné, sans mandat de dépôt à la barre, dans une affaire d’extorsion impliquant aussi Pascal Porri, relaxé, et Jacques Santoni, souvent présenté comme le «cerveau» du Petit Bar.
Parmi les autres interpellés, un CRS arrêté près de Marseille a été relâché sans charge et trois hommes ont été placés sous le statut de témoin assisté dimanche, dont un concessionnaire et un garagiste d’Ajaccio.
Les enquêteurs ont en effet travaillé sur une moto découverte abandonnée en décembre près d’Ajaccio - c’est l’objet du recel reproché aux suspects - qui aurait pu être utilisée par les tueurs de Me Sollacaro. Un engin identique, une BMW 1200 GS, avait été filmé par les caméras de surveillance de la station-service où l’avocat avait été tué.
L’un des assassins présumés aurait contribué à trafiquer cette moto constituée de pièces provenant de différents engins volés, selon une source proche du dossier.
L’assassinat de Me Sollacaro, suivi un mois plus tard de celui du président de la CCI de Corse-du-Sud, Jacques Nacer, un autre proche d’Alain Orsoni, ont fortement ébranlé l’île et conduit le gouvernement à renforcer la lutte contre la criminalité insulaire, qui a fait 19 morts en 2012, plusieurs dizaines depuis 2008, et déjà six depuis le début de l’année.










SOCIAL

 

 

L’Assemblée a voté la complémentaire santé pour tous les salariés

Par   
Assemblée nationale     

Enfin ! Après trois jours de débat, l’Aassemblée nationale a fini par venir à bout de l’article 1 de la loi de sécurisation de l’emploi. Issu de l’accord national du 11 janvier,  cet article, votée  en première lecture le 4 avril  vise à accorder à  l’ensemble des salariés une complémentaire santé. Le détail de la loi et des amendements.
Signe de l’effort des  entreprises face à des salariés qui acceptent de s’adapter au contexte économique, la couverture santé pour tous était une avancée largement médiatisée par  les signataires de l’accord et le gouvernement. Mais si elle a suscité tant de débat c’est qu’au-delà du symbole, elle recèle un impact financier très important. D’abord pour les entreprises  qui prendront en charge désormais au moins 50 % de la complémentaire santé de leurs salariés. 400 000 d’entre eux ne sont en effet couvert par aucune complémentaire et 3,2 millions le sont à titre individuel. Cette généralisation des contrats collectifs devraient coûter aux entreprises entre  1,5 à 2,7 milliards par an. C’est aussi un énorme marché qui s’ouvre pour les prestataires :  institutions de prévoyance, mutuelle et assureurs ont bataillé ferme pour s’assurer d’avoir une part de gâteau. Comme cette mesure doit renforcer l’égalité de traitement entre salariés des grande entreprises (déjà couvert)  et salariés des PME, TPE, (qui le sont moins)  priorité a été donnée à des accords de branche pour organiser la couverture. Il s’agissait ensuite de savoir si la branche pouvait imposer ou pas un organisme, sachant que les institutions de prévoyance (organismes paritaires) sont les partenaires favoris des branches.
Au final, les entreprises disposeront de trois options en fonction de la décision de leur branche. Soit elles auront une liberté totale du prestataire de complémentaires  (mais devront se conformer au contenu et niveaux de garanties négociés dans la branche), soit elles se verront imposer un prestataire, soit elles pourront choisir au sein de plusieurs prestataires sélectionnés par leur branche. Les amendements votés à l’Assemblée sont intervenus pour assurer la plus  grande transparence sur les appels d’offres menées (publicité préalable, règles de conflit d’intérêt,etc…).  Les députés ont également fait évoluer  le texte pour que  les garanties des entreprises ayant déjà des complémentaires santés ne soient pas "globalement" plus favorable mais qu’elle le soit dans chacune des catégories (optique, consultation, soin dentaires) par rapport à la couverture minimale prévue. Enfin comme un certain nombre de salariés sont déjà couvert par une complémentaire santé par leur conjoint, il est prévu des dispenses d’adhésions en cas de double couverture.
Les branches doivent entamer leur négociation au 1er juin 2013 et la couverture de tous les salariés doit être effective au 1er janvier 2016.
Anne-Sophie Bellaiche









DIVERS

 

Gérard Depardieu jugé pour conduite en état d’ivresse

 


Gérard Depardieu le 4 janvier 2013 à Paris
Gérard Depardieu le 4 janvier 2013 à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
                                                           

Libération
L’acteur Gérard Depardieu doit être jugé ce vendredi matin par le tribunal correctionnel de Paris pour conduite en état d’ivresse après sa chute de scooter dans le XVIIe arrondissement de la capitale en novembre dernier.
Selon RTL, qui cite son avocat, Me Eric de Caumont, Depardieu ne sera pas présent à l’audience car il se trouve à New York pour tourner un film sur Dominique Strauss-Kahn.
L’avocat n’a pu être joint par l’AFP.
L’acteur devait initialement comparaître dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), une procédure simplifiée, dite de «plaider coupable», mais il ne s’était pas présenté à sa convocation le 8 janvier dernier.
Il sera donc jugé lors d’une audience correctionnelle classique.
Depuis le Monténégro où il se trouvait pour discuter de son prochain film, il avait alors assuré qu’il se présenterait devant la justice.
«Je n’ai pas fui le tribunal, ni la justice. Le voyage au Monténégro était prévu. J’ai averti le tribunal», avait déclaré l’acteur. «Moi (...) je suis prêt à les voir quand ils veulent à condition que je sois là et que je me défende».
Le 29 novembre à Paris, victime d’un accident de scooter sans gravité, il avait été contrôlé et présentait une alcoolémie d’1,8 g par litre de sang, alors que le taux autorisé en France est limité à 0,5 g.
La star du cinéma français encourt 4.500 euros d’amende et une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison, en plus d’un retrait de 6 points du permis de conduire.
Gérard Depardieu, 64 ans, s’était vu offrir en janvier la nationalité russe par Vladimir Poutine en personne, après une polémique avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait qualifié de «minable» la décision de l’acteur de rechercher un exil fiscal en Belgique.
En février, le comédien a annoncé vouloir tourner un film sur la Tchétchénie, après avoir festoyé avec son «ami» Ramzan Kadyrov, président décrié de cette république instable du Caucase russe, provoquant l’indignation des défenseurs des droits de l’homme.











Nouvelle avarie à la centrale de Fukushima

Afp
   

Le système de refroidissement du combustible nucléaire usé stocké dans la piscine du réacteur numéro 3 de la centrale ravagée de Fukushima s’est brutalement arrêté pour une raison inconnue, a indiqué la compagnie exploitante, Tepco.

 

Une alarme a retenti à 14H27 (05H27 GMT) et les techniciens ont constaté que le dispositif était stoppé. Ils tentent actuellement de comprendre la cause de cet incident, a précisé un porte-parole du groupe.









L’ingénieux système des escrocs à la carte bancaire


Trois fraudeurs ont été écroués après avoir détourné de l’argent à l’insu des commerçants chez qui ils avaient installé des terminaux trafiqués. De grandes enseignes comme C&A et Quick ont été piégées.

STÉPHANE SELLAMI AVEC CAROLE STERLÉ

 
 


Une nouvelle technique pour détourner les coordonnées confidentielles des cartes bancaires de particuliers vient d’être mise au jour. Pour la première fois en , des escrocs ont trouvé le moyen de pirater, à l’insu des commerçants, les terminaux électroniques de paiement (TPE), ces boîtiers dans lesquels sont insérées les cartes bancaires afin de régler un achat.                                        


Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X
Les malfrats y incorporent un petit dispositif comprenant une carte électronique et destiné à transmettre les données confidentielles des cartes des clients avec un système de transmission sans fil Bluetooth.

Des centaines de victimes

Après réception de ces coordonnées sur un simple téléphone portable ou un ordinateur, les aigrefins les enregistrent sur des cartes vierges, puis multiplient les retraits dans des pays où la sécurité de la carte à puce n’est pas requise.

« Les retraits effectués avec des cartes dupliquées ont été opérés aux Etats-Unis, indique un proche de l’affaire. Nous avons déjà recensé plusieurs centaines de victimes. »

Le premier signalement remonte au mois de juillet 2012 à Champfleury (Marne). Plusieurs inconnus parviennent à détourner l’attention d’une vendeuse d’une parfumerie d’un centre . Les caméras de vidéosurveillance des lieux filment alors un homme en train de s’emparer d’un TPE situé à proximité de la caisse avant de lui substituer un modèle identique et trafiqué qu’il porte sur lui. Les inconnus quittent ensuite les lieux. Quelques jours plus tard, le terminal de paiement cesse de fonctionner. L’examen de l’appareil permet de découvrir les éléments électroniques qui y ont été ajoutés.

« Un signalement de ce mode opératoire a été diffusé sur l’ensemble du territoire et des rapprochements ont pu être effectués avec plusieurs autres affaires en province, notamment à Marseille et à Bordeaux, et en région parisienne, poursuit la même source. Les investigations menées laissent apparaître plusieurs niveaux de responsabilité dans cette structure. Il y a ceux qui piratent les TPE, ceux qui les posent dans les boutiques et récupèrent les données confidentielles et ceux qui dupliquent les cartes puis effectuent les retraits d’argent à l’étranger. »

Le 25 mars, l’enquête accélère. Deux suspects sont interpellés dans les allées du centre commercial Rosny 2 à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Les deux inconnus, âgés de 16 et 20 ans, avaient été repérés quelques jours plus tôt en train d’échanger un TPE dans le magasin C&A. Au de la perquisition de leur domicile par les enquêteurs de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP), quatre terminaux, dont un piraté, ainsi que 4 000 € en espèces ont été saisis. Un troisième complice de 22 ans a également été arrêté. Après vérifications, outre le magasin C&A, l’enseigne de restauration Quick ainsi que le complexe de cinémas de Rosny 2 ont été victimes des mêmes personnes. Mis en examen, les trois escrocs présumés ont été écroués.

Le Parisien








 

Nouveau virus de la grippe : les autorités sanitaires mondiales en « alerte rouge »



Alors qu'une nouvelle victime est recensée en Chine, les autorités sanitaires américaines commencent à travailler en urgence sur le développement d'un vaccin contre le virus H7N9.


Des chercheurs chinois travaillant sur un kit de détection du nouveau virus de la grippe aviaire. - AFP
Des chercheurs chinois travaillant sur un kit de détection du nouveau virus de la grippe aviaire. - AFP

 
Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un sixième mort en Chine, dans l'est du pays où les autorités poursuivaient vendredi des abattages localisés de volailles, a rapporté l'agence Chine nouvelle. Shanghai a par ailleurs annoncé la fermeture de ses marchés aux volailles.
 
Cette personne décédée était un agriculteur de 64 ans de la province du Zhejiang, a précisé l'agence de presse officielle. La souche H7N9 de la grippe aviaire, qui ne s'était jusque-là pas transmise à l'homme, a récemment infecté au moins 14 personnes dans l'est de la Chine, faisant six morts au total. Les autorités de Shanghai ont commencé à procéder à l'abattage de volailles après l'annonce jeudi de la mort causée par le virus H7N9 de deux nouvelles personnes.
De leur côté, les autorités sanitaires américaines ont indiqué suivre de près la situation sur les cas de grippe aviaire provoqué par le nouveau virus A(H7N9). Elles ont aussi dit commencer à travailler sur le développement d'un vaccin, un processus qui prendra plusieurs mois.

Séquençage génétique du virus

« Les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) suivent de près la situation et se coordonnent au niveau national et avec leurs partenaires internationaux dans de nombreux domaines dont la collecte d'un plus grand nombre d'informations pour bien évaluer le risque sanitaire et développer un vaccin candidat contre ce virus », indiquent-ils sur leur site internet.
Les CDC expliquent aussi examiner le séquençage génétique du virus H7N9 et évaluer les conséquences possibles quant à sa capacité de se transmettre et la sévérité de l'infection qu'il provoque. Les Centres vont également déterminer si les tests existants pour diagnostiquer cette grippe aviaire doivent être modifiés ou si de nouveaux doivent être mis au point.
Ils relèvent également que « la situation évolue et qu'il y a encore beaucoup à apprendre » sur ce nouveau pathogène qui provoque une infection pulmonaire sévère. Mais, ajoutent les CDC, « toutes ces préparations sont des mesures de routine prises chaque fois qu'un nouveau virus de la grippe est détecté chez des humains ».

Mobilisation à Tokyo et Hong Kong

Toutes les ressources disponibles vont être mises à contribution en Chine pour lutter contre la nouvelle souche du virus de la grippe aviaire, promet le ministère chinois de la Santé. La souche en question baptisée H7N9 ne semble pas transmissible entre humains mais les autorités sanitaires de Hong Kong ont été placées en état d'alerte et des mesures de précaution sont mises en oeuvre à l'aéroport. Dans les aéroports japonais, des affiches invitent par ailleurs les voyageurs en provenance de Chine à se signaler s'ils pensent être porteurs de la maladie.
Les autorités de Shanghai ont également découvert le virus sur un échantillon de pigeon prélevé sur un marché de gros traditionnel, rapporte l'agence Chine nouvelle. C'est la première fois que le virus aurait été détecté sur un animal depuis l'apparition de la nouvelle souche.
Dans un communiqué diffusé sur son site internet, le ministère chinois de la Santé annonce un renforcement « de la direction chargée de la lutte contre le virus (...) ainsi que de la coordination et du déploiement du système sanitaire national dans son ensemble ». Il promet en outre « d'entretenir des canaux de communication et d'information avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi qu'avec les pays et les régions concernées, et de renforcer les mesures de surveillance et de prévention ».
En 2003, Pékin a été accusé d'avoir cherché à dissimuler l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui a coûté la vie à 10% environ des 8.000 malades recensés à travers le monde.







 
Jean-Paul Belmondo en dix répliques cultes
PARIS, 05 avr 2013 (AFP) - 05/04/2013 09h02 - Voici quelques-unes des répliques cultes de Jean-Paul Belmondo parmi ses quelque 75 films:
- "A bout de souffle", de Jean-Luc Godard (1960): "Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... allez vous faire foutre !"
- "Un singe en hiver", d'Henri Verneuil (1962): "Une paella sans coquillages, c'est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette: quelque chose qui déplaît à Dieu !"
- "L'Homme de Rio", de Philippe de Broca (1964): "Quitter son pays, sa famille, son armée, ses copains, franchir les océans pour voir une donzelle s'agiter dans un bruit de casseroles, ça vous paraît normal ?"
- "Cent mille dollars au soleil", d'Henri Verneuil (1964): "Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent".
- "La sirène du Mississipi", de François Truffaut (1969): - Jean-Paul Belmondo: "Quand je te regarde, c'est une souffrance" - Catherine Deneuve: "Pourtant hier, tu disais que c'était une joie" - Jean-Paul Belmondo: "C'est une joie et une souffrance".
- "Borsalino", de Jacques Deray (1970): - Alain Delon: "François, pourquoi tu t'en vas ?" - Jean-Paul Belmondo: "Parce qu'on est deux".
- "Docteur Popaul", de Claude Chabrol (1972): "J'en ai assez d'être aimé pour moi-même, j'aimerais être aimé pour mon argent".
- "Flic ou voyou", de Georges Lautner (1979): "Je sais bien que t'as pas buté l'autre imbécile ! Mais t'en as fait flinguer d'autres ! Si on rajoute à ça le racket, la drogue, les putes, ça fait une jolie carrière quand même ! Les vingt ans que tu vas prendre, c'est un peu la médaille du travail qu'on va te remettre."
- "Le guignolo", de Georges Lautner (1980): "Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose".
- "Itinéraire d'un enfant gâté", de Claude Lelouch (1988): "Le meilleur moyen de faire croire que tu connais tout, c'est de ne jamais avoir l'air étonné. Parce que toi, tu as souvent l'air étonné, c'est un défaut (...) C'est étonnant mais ça doit pas t'étonner".

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