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jeudi 11 avril 2013

11042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
Quand François Hollande faisait l’acteur dans une parodie de JT
 
 

 

 

POLITIQUE

 

Pyongyang déplace ses missiles pour tromper la surveillance

Le Monde.fr avec AFP
Le Musudan aurait une portée théorique de 3 000 kilomètres, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon.
Le Musudan aurait une portée théorique de 3 000 kilomètres, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon. | AFP/Ed Jones

 

Une ou deux rampes de lancement de missiles de moyenne portée Musudan sont orientées vers le ciel en Corée du Nord, ce qui pourrait indiquer l'imminence d'un tir, signalent jeudi 11 avril des médias japonais citant un responsable du ministère de la défense nippon. Il pourrait toutefois s'agir d'un leurre, ont ajouté ces chaînes de télévision sur la foi de la même source, précisant que ces observations avaient été faites par satellite.

La Corée du Nord a transporté en train, en début de semaine dernière, deux missiles Musudan et les a installés sur des véhicules équipés d'un dispositif de tir, selon Séoul, qui redoute que Pyongyang ne procède à un essai dans les heures ou jours à venir.
La Corée du Nord a déplacé ses missiles à maintes reprises ces derniers jours, dans le dessein de compliquer la tâche des services de renseignement étrangers à l'approche d'un probable tir, indique pour sa part l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. La Corée du Nord cherche à "lasser" les agents américains et sud-coréens chargés de surveiller les rampes, selon un autre source.
Le Musudan aurait une portée théorique de 3 000 kilomètres, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon. L'engin pourrait même toucher des cibles à 4 000 kilomètres en n'emportant qu'une charge légère, et donc théoriquement frapper Guam, île du Pacifique située à 3 380 kilomètres de la Corée du Nord et où se trouvent 6 000 soldats américains.
Le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud restent en alerte face à la menace que représentent, selon eux, les déclarations incendiaires du régime nord-coréen et les actes de défi qu'il a multipliés ces derniers mois à l'adresse de la communauté internationale.
L'éventuel tir de missile pourrait survenir d'ici au 15 avril, jour de naissance du fondateur de la République démocratique populaire de Corée (nom officiel de la Corée du Nord), Kim Il-sung, mort en 1994.
Ce jeudi 11 avril constitue aussi une date-clépuisqu'il s'agit du premier anniversaire de l'investiture de Kim Jung-un, petit-fils de Kim Il-sung, au poste de premier secrétaire du Parti des travailleurs de Corée, le parti unique de la Corée du Nord.
Le 13 avril marquera le premier anniversaire de son accession aux fonctions de premier président de la Commission de défense nationale, le plus haut organe de décision du régime. Le ou les tirs pourraient aussi coïncider avec la visite à Séoul prévue vendredi du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et du secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.









Obama : entre budget et savants calculs

   

Le président américain Barack Obama à la Maison Blanche à Washington le 10 avril 2013.
Le président américain Barack Obama à la Maison Blanche à Washington le 10 avril 2013. (Photo Mandel Ngan. AFP)
                                                         
Le projet du Président se veut un modèle d’équité… qui n’a aucune chance d’être accepté.

Libération
Moins de déficit mais quelques nouveaux investissements, un peu plus d’impôts mais aussi des coupes dans les programmes sociaux : le budget 2014 présenté hier par Barack Obama se veut un modèle d’équité. Il est si parfait… qu’il n’a pratiquement aucune chance de voir le jour.
 
«C’est un compromis raisonnable, mais sans doute mort-né, résume Barry Bosworth, expert budgétaire à la Brookings Institution, un think tank, et ancien collaborateur des administrations Johnson et Carter. Les républicains n’accepteront pas les hausses d’impôts proposées. Ce budget n’a donc guère de chances d’être adopté, mais ce n’est pas un drame. L’issue la plus probable est que le Congrès en sera encore réduit à voter des crédits provisoires, les deux Chambres n’étant pas capables de s’entendre.»



Mixte. Ce budget - largement théorique - proposé hier par Obama prévoit de poursuivre l’effort de réduction du déficit budgétaire américain, mais à son rythme, moins brutal qu’en Europe. Il envisage encore 4,4% de déficit rapporté au PIB en 2014, contre 5,3% attendu cette année, pour redescendre ensuite progressivement à 2,8% en 2016 et 1,7% en 2023.
Pour y parvenir, le Président propose un mixte, sur dix ans, de 1 200 milliards de coupes dans les dépenses et de 600 milliards de rentrées fiscales supplémentaires. Au-delà d’un million de dollars de revenus (765 000 euros), les riches Américains devraient se voir appliquer un taux minimum d’imposition de 30%, plaide Obama. Côté dépenses, il n’oublie pas de faire encore rêver : 250 milliards en infrastructures et la scolarisation dès 4 ans (contre 5 ou 6 ans actuellement), qu’il financerait en relevant les taxes sur le tabac.
Résultat de ces propositions : les Etats-Unis n’auront sans doute pas de budget l’an prochain, comme ces quatre dernières années, les républicains ne voulant toujours pas entendre parler de hausses d’impôts. «Le blocage continue, observe James Savage, professeur à l’Université de Virginie. Mais ce n’est pas trop grave, car il permet de ralentir le rythme de réduction du déficit. Au final, cela donne une politique budgétaire moins brutale qu’en Europe.»
Pour appâter les républicains, Obama a pourtant inclus quelques cruautés sociales que ceux-ci lui réclamaient depuis longtemps : il propose notamment de changer le calcul de l’inflation pour l’indexation des retraites et des tranches d’imposition. Le nouvel indice tiendrait compte du fait que lorsque les prix augmentent, les consommateurs achètent des produits moins chers. Pour les retraités, déjà souvent forcés de continuer à travailler, cela signifierait des coupes de 650 à 1 600 dollars sur des retraites de 15 000 dollars, en moyenne, par an.
Centre. Le principal effet de cette proposition est pour l’instant de faire hurler la gauche et les syndicats : «La pire chose est de prendre l’argent de la poche des seniors, et c’est ce que le Président propose», a résumé Damon Silvers, de la confédération syndicale AFL-CIO. «Obama se positionne en vue des élections de 2014 [lors desquelles il espère encore pouvoir reprendre le contrôle de la Chambre des représentants, ndlr], décrypte Barry Bosworth de la Brookings. Contrairement à ce qu’il a fait pour sa propre réélection, où il avait plutôt cherché à mobiliser sa base, il espère cette fois-ci gagner les élections au centre. Ses propositions budgétaires n’ont guère de chance d’être réalisées mais il pourra au moins dire : j’ai essayé de travailler avec les républicains.»













Cahuzac n'a pas encore décidé ce qu'il ferait de son siège de député

   

L'ancien ministre français du budget Jérôme Cahuzac, le 4 octobre 2012 à Paris.
L'ancien ministre français du budget Jérôme Cahuzac, le 4 octobre 2012 à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
                                                                                                          

Dans un entretien à «La Dépêche du Midi», l'ancien ministre révèle par ailleurs déménager régulièrement «pour fuir la pression».

Libération
L’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac, qui réfléchit encore à son éventuel retour à l'Assemblée nationale, «déménage tous les deux jours pour fuir la pression» depuis ses révélations sur ses comptes en Suisse et à Singapour déclare-t-il dans une interview publiée jeudi dans La Dépêche du Midi.
 
«Je déménage tous les deux jours pour fuir la pression», allant notamment chez des proches de sa famille en Normandie, en Bretagne ou à Gujan-Mestras sur les bords du Bassin d’Arcachon, a-t-il dit par téléphone au journal dans sa première interview depuis ses aveux le 2 avril. Notant qu’il est toujours poursuivi par des photographes, il s’étonne «de la capacité de géolocalisation que certains déploient» pour suivre sa trace.
Interrogé sur son éventuel retour comme député à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, déclare : «C’est trop tôt, je n’ai pas encore pris ma décision». «Je n’imagine rien», a-t-il ajouté concernant son avenir. «Je possède quand même quelques amis fidèles», a-t-il noté.
Jean-Claude Gouget, devenu député du Lot-et-Garonne lors de l’entrée au gouvernement de Jérôme Cahuzac, avait assuré mercredi sur RTL que l’ex-ministre réfléchissait à l’éventualité de revenir à l’Assemblée, et se donnait «quinze jours» pour prendre sa décision. «Lui juge que ce serait bien de revenir», avait poursuivi Gouget. «Il m’a dit "je me laisse quinze jours de réflexion". Ça veut dire qu’on ne le saura qu’au dernier moment. C’est à lui que ça revient, mais je lui ai bien fait entendre que pour moi, je considérais que c’était une erreur.»
Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, un ministre qui quitte le gouvernement - démission ou remaniement - peut retrouver son siège de député au bout d’un mois. Le délai pour Jérôme Cahuzac expire le 19 avril à minuit. Le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, avait expliqué vendredi qu’il essayait de le «convaincre» de renoncer à son siège de député après ses aveux.









 

Bartolone «réservé» sur la publication du patrimoine des élus

   

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, le 27 mars 2013 à l'Assemblée nationale.
Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, le 27 mars 2013 à l'Assemblée nationale. (Photo Pierre Andrieu. AFP)
                                                                                                          

Le président de l'Assemblée nationale approuve les mesures annoncées mercredi par François Hollande, mais met en garde contre une «culpabilité collective» des élus après l'affaire Cahuzac.

Libération
Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) approuve l’essentiel des mesures du plan de moralisation de la vie publique présenté par François Hollande mais est «réservé» sur la publication du patrimoine des élus, dans un entretien au Figaro, jeudi.
 
«Le président de la République a annoncé de bonnes mesures, notamment pour lutter contre la fraude fiscale et la délinquance financière. C’était indispensable. Mais je vais être franc, je suis réservé quant à la publication du patrimoine des élus», déclare Bartolone. «La dérive individuelle de M. Cahuzac ne doit pas déboucher sur une culpabilité collective. Je mets en garde contre toute initiative qui viendrait alimenter le populisme. Déclarer, contrôler, sanctionner, c’est de la transparence. Rendre public, c’est du voyeurisme.»
De l'avis du président de l’Assemblée nationale, «l’émotion d’un moment ne doit pas aboutir à ce que les députés soient jetés en pâture. La France compte des milliers d’élus. Des gens modestes, honnêtes, qui travaillent parfois bénévolement, font des sacrifices. Ne leur faisons pas payer la faillite morale d’un homme», conclut Claude Bartolone.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

INSURRECTION

 

Des pages Facebook appellent à châtier des « beurettes »

Par Assma Maad
                             
 

TÉMOIGNAGE. Des groupes racistes piochent des photos sur le web et se déchaînent sur les couples formés par des beurettes et des noirs. Fatima a vu sa nièce traînée dans la boue sans que Facebook n’intervienne.
 Imaginez un jour découvrir la photo de votre neveu, deux ans, un sourire d’ange… Placardé sur une page Facebook et sali par des commentaires racistes. Depuis qu’elle a aperçu le cliché, Fatima en est malade et traque ces pages Facebook racistes…
Les groupes se nomment «beurettes à khel», traduisez «les filles maghrébines à noirs» ou «les beurettes soumises à l’idéologie sioniste du métissage». Le spectacle est abject. Alimentées de photos pêchées au hasard, ces groupes ouvertement racistes insultent systématiquement des jeunes filles d’origine maghrébines posant aux côtés d’hommes de couleur. Les contempteurs les pointent du doigt, livrent leur numéro de téléphone, demandent à ce qu’elles soient châtiées, parfois incitent au viol en publiant des certificats de virginité pêchés au hasard. Une violence sans borne, comme un écho démultiplié d’un racisme que l’on observe parfois entre maghrébins et descendants d’Africains. Sous couvert d’anonymat, ces individus reprochent le «métissage indigne» ou encore l’«intégration à la française de ces pseudos musulmanes».

Un exemple de ces pages racistes. Comptant jusqu’un millier de fans, elle a été supprimée par Facebook.

Ces groupes, Fatima les a découverts lorsque sa nièce de 17 ans a posté une photo aux cotés d’un des membres du groupe de rap, Sexion d’Assaut. «Elle s’est faite traiter des pires noms», se souvient la jeune femme. De nombreux commentaires émanaient de groupes. En cherchant sur Facebook, elle tombe alors sur des dizaines de pages similaires et remarque la photo de ses neveux. «C’était le 4 mars. Je m’en souviens très bien parce que c’est ce qui a déclenché l’accouchement de ma belle-sœur… J’ai vu la photo, j’ai lu les commentaires, j’ai fondu en larmes devant tant d’insultes gratuites», confie-t-elle. «J’ai signalé cela à Facebook en invoquant l’incitation à la haine et la violence explicite. Quelques temps après, on m’a répondu que la photo avait été analysée mais qu’elle n’était pas suspecte. Finalement, elle n’a pas été retirée.», enrage Fatima.
Ces groupes hostiles à certaines communautés ethniques ou religieuses fleurissent sur le réseau social qui peine à réprimer cette haine. «Alors que nous encourageons les débats, qu’ils soient idéologiques ou sur l’actualité, nous ne permettons pas l’attaque d’individus ou de groupes sur la base de leur ethnicité. Nous n’acceptons pas les discours incitant à la haine», rappelle un porte-parole de Facebook France.
Mais dans le cas de Fatima, Facebook l’admet: il y a certainement eu une erreur de jugement: «Dans cette situation, c’est difficile car il faut se saisir du cas par cas pour chaque contenu. Il peut y avoir des erreurs qui conduisent à la suppression d’un contenu alors qu’il n’aurait pas du l’être… C’est un curseur qui est bien souvent difficile à placer.»

En 2012, la Licra a reçu 225 signalements concernant Facebook

Depuis 1972, la loi Pleven a permis d’accroître la lutte contre le racisme. Mais les outils de communication moderne ouvrent de nouveaux terrains d’expression aux extrémistes. Avec la montée en puissance des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, sanctionner les propos racistes est de plus en plus compliqué. Liberté de parole d’un côté, insultes facilitées grâce à l’anonymat ou faux comptes de l’autre… les problématiques sont multiples.
Sur ce point, Facebook est beaucoup plus coopératif que Twitter reconnaît Philippe Schmidt, vice-président de la Licra .En 2012, l’association de lutte contre le racisme a reçu 1 322 signalements de contenus racistes sur Internet, dont 225 concernant uniquement Facebook. La grande majorité avait déjà été supprimée par les modérateurs de après les avertissements des internautes.
«Facebook nous a témoigné à plusieurs reprises de ses bonnes intentions. Le site n’a pas eu l’attitude agressive que d’autres ont pu avoir avec nous», explique Philippe Schmidt. «Lorsque nous leur demandons d’agir, ils nous écoutent. Ils améliorent la réactivité, et la possibilité de signaler les abus de manière plus efficace. Nous sommes là pour les pousser à agir. Après nous avons encore des désaccords, notamment au sujet de pages négationnistes anglo-saxonnes que Facebook ne supprime pas», tempère le vice-président de la Licra.
Au sujet des pages sur les «beurettes» que Fatima a signalées, l’association de lutte contre le racisme reconnaît un contenu illicite «pour le racisme véhiculé puis pour la représentation de mineurs sans autorisation». Depuis, les pages en question ont été supprimées… pour réapparaître finalement quelques jours plus tard… chaque fois plus virulentes.
LIRE AUSSI:
» Google retire des applications racistes
» Antisémitisme: Twitter devant le tribunal









 

 

ECONOMIE


Cette nuit en Asie : la péninsule coréenne en état d'alerte

 



D'après les services de renseignements sud-coréen et japonais, les militaires du régime stalinien auraient déplacé, dans la matinée, plusieurs batteries de missiles dans deux provinces distinctes. Certains experts évoquent même la préparation d'un tir coordonné de plusieurs missiles partant de sites différents.

La péninsule coréenne en état d'alerte


Missiles nord-coréens - AFP
Missiles nord-coréens - AFP

La propagande nord-coréenne était étonnamment silencieuse ce matin. A Séoul et Tokyo, les gouvernements ont pourtant relevé leurs états d'alerte , convaincus de l'imminence d'un tir de missile nord-coréen. D'après les services de renseignements sud-coréen et japonais, les militaires du régime stalinien auraient déplacé, dans la matinée, plusieurs batteries de missiles dans deux provinces distinctes. Certains experts évoquent même la préparation d'un tir coordonné de plusieurs missiles partant de sites différents. Cette manoeuvre pourrait comprendre des Musudan, capables, en théorie, de frapper une cible à plus de 2.500 kilomètres -Pyongyang ne les a toutefois jamais testés -, mais aussi des missiles balistiques de portée plus courte, tels que des Scud ou des Nodong.
 
Les analystes semblent toutefois toujours exclure un tir en direction du territoire d'un pays voisin. Si Pyongyang veut certainement compléter sa séquence belliqueuse, pour flatter son opinion et contraindre Washinton, Pékin et Séoul à reprendre des négociations, le clan de Kim Jong-un ne veut pas risquer un affrontement direct avec les pays de la région qui sont dotés d'une puissance de feu très supérieure à celle de son armée. Tout incident militaire grave entraînerait de lourdes représailles et la chute inéluctable du régime.

Un accord de pêche nippo-taiwanais ulcère Pékin

Le gouvernement chinois a très mal réagi, hier, à la signature par le Japon et Taiwan d'un accord de pêche portant sur une zone maritime située dans les environs d'îles inhabitées de mer de Chine orientale qui sont au coeur de tensions, depuis des mois, entre Pékin et Tokyo. «Nous sommes extrêmement préoccupés», a lâché le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, avant d'appeler Tokyo à «tenir ses engagements sur la question de Taiwan».
Le Japon n'a officiellement de relations diplomatiques qu'avec la Chine populaire et le pays a accepté de reconnaître Taiwan comme faisant partie de la Chine. Il a toutefois développé d'étroites relations économiques et culturelles avec Taipeh. Et désormais, Tokyo va autoriser les bateaux de pêche taïwanais à venir travailler, sous certaines conditions, dans la zone économique exclusive japonaise définie autour des îles Senkaku, qui sont administrées par le Japon mais sont revendiquées par la Chine et Taiwan.
La négociation de cet accord avait été enclenchée dès la fin des années 1990 mais avait été interrompue à plusieurs reprises, tant les échanges entre Taipeh et Tokyo étaient houleux. Ils ont été relancés en décembre dernier, avec l'aval de Washington, par le nouveau Premier ministre conservateur, Shinzo Abe, qui cherche à empêcher Pékin de constituer un front uni avec Taiwan dans la gestion du différend territorial.

En Chine, la grippe aviaire fait plonger les ventes de KFC

Depuis le début de la semaine, les distributeurs chinois et les producteurs de volailles se plaignaient de la chute brutale de leurs ventes de poulets dans le pays, où la multiplication des cas de grippe aviaire inquiète les consommateurs. Aujourd'hui, c'est Yum Brands, l'opérateur des restaurants KFC, qui confirme ce phénomène. Dans ses 4.260 fast-foods spécialisés dans les burgers et les nuggets au poulet, les ventes ont plongé, en glissement mensuel, de 16% en mars dernier. Dans ses enseignes Pizza Hut du pays, les ventes ont dans le même temps progressé de 4%.
Les investisseurs, qui s'attendent à un recul plus rapide encore des ventes chinoises en avril, avec la multiplication des reportages évoquant le décès des victimes du virus H7N9 -déjà neuf personnes sont mortes -, ont commencé à vendre le titre de la chaîne de restaurants sur la place de New Yok. Hier, l'action du groupe Yum Brands, qui avait réalisé l'an dernier plus de 42% de ses profits opérationnels en Chine, a perdu 3,5%.
Cette nouvelle inquiétude des consommateurs chinois intervient à un moment critique pour la marque américaine, qui tentait déjà de reconstruire son image après la récente diffusion à la télévision chinoise d'un reportage montrant que le groupe se fournissait en volailles auprès d'éleveurs utilisant des doses anormales d'antibiotiques. Pour redresser ses résultats dans le pays, le groupe a multiplié les campagnes marketing et baissé le prix de certains de ses produits.









AXA cède pour 1 milliard d'actifs aux Etats-Unis




Protective Life Insurance acquiert le portefeuille de Mony Life Insurance, une entreprise que l'assureur français avait achetée en 2004. Le réseau de distribution reste la propriété d'AXA.


AXA - Reuters
AXA - Reuters

AXA va céder le portefeuille d'une filiale d'assurance-vie aux Etats-Unis, Mony Life Insurance, à Protective Life Insurance pour 1,06 milliard de dollars (0,82 milliard d'euros). Compte tenu de l'accord signé avec ce groupe américain, la vente doit être réalisée à la date du 1er octobre, indique le groupe français dans un communiqué publié aux Etats-Unis.
 
Mony Life Insurance est une filiale du groupe Mony qu'AXA avait acquise en 2004 pour 1,5 milliard de dollars. Le réseau de distribution de Mony reste propriété d'AXA et n'est pas concerné par cette transaction, qui sera réglée en numéraire, précise le communiqué.
Selon le texte, la vente doit permettre à AXA de disposer de fonds pour son développement aux Etats-Unis et procède de la stratégie du groupe consistant à vendre des portefeuilles «fermés» (c'est-à-dire dont la croissance a été délibérément interrompue) pour permettre «des investissements supplémentaires dans des segments de marché ou des activités à forte croissance».










Obama propose un impôt de 30 % sur les millionnaires



Augmentation de 6 % des dépenses l'an prochain.
Le déficit budgétaire serait ramené à 4,4 % du PIB.


UN NOUVEAU BUDGET
UN NOUVEAU BUDGET

Aux Etats-Unis, le budget présenté par le chef de l'Etat a rarement vocation à être adopté. Il lui permet d'exposer ses vues et de répliquer aux propositions des républicains, défendues voilà quelques semaines par Paul Ryan. Présenté avec deux mois de retard sur le calendrier prévu - une nouvelle preuve des dysfonctionnements budgétaires à Washington - le projet de loi de Finances présenté hier matin par Barack Obama ne devrait pas déroger à la tradition.
 
Les républicains ont accueilli ses propositions avec le même mépris que les précédentes et n'ont ouvert aucune perspective de compromis pour les prochaines semaines. « Il semble que la Maison-Blanche ait remis au micro-onde le budget de l'année dernière », a lancé le leader républicain du Sénat Mitch McConnell.
Les priorités de Barack Obama restent effectivement les mêmes : malgré une dette qui approche les 17.000 milliards de dollars, il défend un niveau de dépenses suffisamment élevé pour soutenir les créations d'emplois et la croissance. Les crédits s'établiraient ainsi à 3.800 milliards de dollars l'an prochain, en hausse de 6 % par rapport à cette année, avec un accent tout particulier sur les infrastructures (lire ci-dessous), la recherche (énergies propres, médecine, etc.) et l'éducation. « Notre économie est vouée au progrès, à condition que Washington ne lui fasse pas barrage », a-t-il défendu hier. Le déficit se réduirait, par conséquent, plus lentement que ne le souhaiterait le camp adverse. Il serait ramené de 5,5 % à 4,4 % du PIB d'ici à l'automne 2014.
Malgré ces constantes, le projet présenté hier prouve que les marqueurs du camp démocrate évoluent. Pour la première fois depuis cinq ans, le président intègre à son budget des mesures permettant de freiner l'explosion des dépenses de santé et de retraite - via un calcul moins favorable de l'inflation. Il en espère 400 milliards d'économies sur dix ans. Ce n'est pas assez aux yeux des républicains, mais déjà beaucoup trop pour les syndicats et l'aile gauche du camp démocrate. « Je fais des choix difficiles, impopulaires dans mon propre camp, car il ne peut y avoir de vache sacrée dans aucun parti », a-t-il défendu hier. Pour la première fois aussi, le budget ne cible pas les ménages gagnant plus de 250.000 dollars par an. L'accent est mis sur le très haut de l'échelle, à savoir les millionnaires - ceux-là même que les républicains avaient proposé de taxer fin décembre. Ceux-ci devraient reverser 30 % au moins de leurs revenus au fisc, une fois déduites les donations aux oeuvres caritatives. L'administration Obama attend de cette mesure une moisson de 53 milliards de dollars sur dix ans. Les niches fiscales seraient aussi fortement rognées, à hauteur de 500 milliards sur dix ans : les avantages qu'elles procurent ne pourraient plus dépasser 28 % des revenus.
Lucie Robequain
Bureau de New York












La compétitivité, Florange, PSA Rennes, le tacle de Ryanair, Alibaba : la revue de presse de l'industrie

                    
La fragilité des entreprises françaises selon Bruxelles, la mort des hauts-fourneaux de Florange entérinée aujourd'hui, chômage partiel chez PSA à Rennes, le patron de Ryanair s'en prend à Air France et aux aéroports français, les clés du succès d'Alibaba... Les grands titres de l'actualité industrielle de ce jeudi 11 avril sont réunis dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
La fragilité des entrepreprises hexagonales pointée du doigt
Bruxelles, dans un rapport rendu public le mercredi 10 avril, souligne la fragilité financière des entreprises françaises. Le quotidien Les Echos en fait sa une, ce 11 avril : "Compétitivité : Bruxelles pointe les failles françaises". "Face à une concurrence internationale croissante, les industriels ont été incapables de faire passer dans leur prix de vente, la hausse de leurs coûts de production", écrit le journal économique.

 
La mort des hauts-fournaux de Florange entérinée ce 11 avril
Après un an et demi de lutte pour garder maintenir les hauts-fourneaux de Florange en vie, leur mort définitive devrait être actée ce jeudi 11 avril 2013 lors d'un  Comité Central d'Entreprise (CCE) à Paris, rappelle France 3 Lorraine. Des "métallos désabusés", écrit France Info, après plusieurs mois de rebondissements et divers promesses.
PSA Rennes à l'arrêt pour un mois
Entendu sur France Inter, les salariés de l'usine PSA de Rennes seront au chômage partiel du 17 avril au 13 mai. "Pendant cette période, aucune automobile ne sortira des chaînes de montage. En cause : les ventes d'automobiles, toujours au ralenti", indique nos confrères.
La gestion "communiste" des aéroports français, selon Ryanair
Capital rapporte, sur son site internet, les propos du patron de Ryanair, Michael O'Leary. A l'occasion d'un déplacement à Strasbourg, il s'est moqué mercredi de la création par Air France d'une filiale à bas coûts et a critiqué le mode de gestion "communiste" des aéroports français.
La formule magique d'Alibaba
Alors que le fondateur charismatique d'Alibaba s'apprête à passer la main, Les Echos reviennent sur les clés du succès de la star chinoise du e-commerce. "Plutôt que de copier des sociétés américaines,il a développé un modèle économique bien à lui, privilégiant la place de marché quand beaucoup devenaient de véritables supermarchés avec leurs propres entrepôts. Il a aussi très vite identifié les spécificités du marché chinois", explique notamment le quotidien économique.
 
Astrid Gouzik











JUSTICE ?

 

Propos sur le juge Gentil : l'USM porte plainte contre Henri Guaino

        
Après la plainte déposée par le juge Gentil contre Henri Guaino, c'est au tour de l'Union syndicale des magistrats de passer à l'attaque contre l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. Le député UMP avait notamment dit que la décision de mettre en examen Nicolas Sarkozy "salissait la France".   
      
L'USM dépose plainte contre Henri Guaino pour "outrage à magistrat" pour ses propos contre le juge Gentil © Reuters - Charles Platiau

"Nous portons plainte pour outrage à magistrat et discrédit jeté sur une décision de justice", a annoncé jeudi l'Union syndicale des magistrats. C'est la seconde plainte déposée contre Henri Guaino après les propos de l'ancien conseiller spécial sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy décidée par le juge Gentil : 
"Je conteste la façon dont il (le juge) fait son travail, je la trouve indigne. Je le dis. Je trouve qu'il a déshonoré un homme, il a déshonoré les institutions et il a aussi déshonoré la Justice" (Henri Guaino sur Europe 1)
Liberté d'expression, comme l'explique le député UMP ? Ce n'est pas l'avis du syndicat majoritaire chez les magistrats. Dans un communiqué, l'USM estime que "s'il est généralement admis que les critiques et commentaires des décisions de justice sont possibles, leurs excès sont quant à eux condamnables".
En l'occurrence, l'outrage à magistrat est passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende et le discrédit jeté sur une décision de justice de 6 mois de prison et 7.500 euros d'amende.












SOCIAL


Un mois d'arrêt pour l'usine PSA de Rennes

Presque tous les salariés (5000 environ sur 5600) de l'usine du constructeur automobile à La Janais seront en chômage partiel du 17 avril au 13 mai. Pendant cette période, aucune automobile ne sortira des chaînes de montage. En cause : les ventes d'automobiles, toujours au ralenti. Cette période non travaillée s'ajoute au chômage partiel "par rotation". Certains salariés ne travaillent qu'une semaine sur deux, à cause des sureffectifs dans l'entreprise, une organisation mise en place en attendant le plan social et ses 1400 suppressions de postes prévues à la Janais. Conséquence : à PSA Rennes certaines personnes pourraient se retrouver sans activité pendant près de cinq semaines d'affilée.








 

PSA propose 3 750 reclassements à Aulnay et 1 700 postes à Rennes

Par   
Contrôle aspect ferrage 3008
© PSA

Le groupe a signé ce mercredi 10 avril un partenariat avec l'AFPA pour former 300 personnes d'Aulnay pour le compte de la RATP, de la SNCF et d'Aéroports de Paris (ADP).
PSA Peugeot Citroën avance dans le reclassement des salariés d'Aulnay et de Rennes. Denis Martin, le directeur industriel du groupe, a récapitulé lors d'une conférence de presse, ce mercredi 10 avril, le nombre des postes proposés aux salariés des deux sites.
A Rennes, le groupe, qui supprime quelque 1450 postes, devrait proposer 1700 solutions d'emplois selon la répartition suivante :
- 400 reclassements en mobilité interne à PSA (Vélizy, Sochaux, Poissy ou Trémery)
- 250 mesures de maintient dans l'emploi des seniors
- 600 postes seront proposés par le cabinet de reclassement Sodie
- 50 personnes bénéficieront de mesures de transition professionnelle
- 400 emplois seront proposés en externe dans le cadre de la réindustrialisation du site de Rennes.
A Aulnay, 3750 postes seront proposés aux 2 500 salariés en CDI, selon la répartition suivante :
- 1650 postes en reclassement interne (dont 1350 à Poissy et 300 sur les autres sites)
- 800 postes en CDI seront proposés à l'extérieur du groupe par le cabinet Sodie
- 800 CDI seront proposés dans le cadre de la réindustrialisation du site (notamment les postes d'ID Logistics)
- 200 emplois sont concernés par des mesures de maintient de l'emploi des seniors
Le groupe a par ailleurs signé hier un partenariat avec l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) visant à organiser la transition professionnelle de quelques 300 salariés d'Aulnay vers trois grandes entreprises qui embaucheront 100 personnes chacune en 2013 et 2014 : la RATP qui recrute des conducteurs de bus, la SNCF qui veut renforcer ses effectifs dans la maintenance sur ses centres de Paris Nord et Paris Est et dans l'entretien des caténaires, et ADP (Aéroport de Paris) et la filière aéroportuaire aussi de Charles de Gaulle, qui recherche des maintenanciers. Un centre de formation a été créé par l'Afpa sur le site d'Aulnay, qui pourrait être pérenne, a indiqué l'association.
Retard comblé d'ici à juillet à Aulnay
"Concernant le blocage d'Aulnay, le mouvement de grève a compté jusqu'à 340 personnes au plus fort de la grève, et aujourd'hui, environ 150 personnes bloquent la production, a expliqué Denis Martin. Il y a toujours des exactions et des voies de fait. Nous sommes passés de deux à une équipe et nous avons effectué des mobilités temporaires". Une partie de la production de C3 a été reportée vers le site de Poissy qui accueille une équipe de nuit. "Nous aurons rattrapé le décalage en juillet", assure le directeur industriel. En interne, on avance le chiffre de 14 000 C3 non produites depuis le début de la grève. Il ne sort aujourd'hui que 50 à 100 exemplaires de la C3 des chaînes de montage d'Aulnay chaque jour.
Patrick Déniel







 
 
 
ArcelorMittal: les hauts fourneaux de Florange sur le point d'être fermés
 
 
Des syndicalistes FO d'ArcelorMittal de Florange, le 4 avril 2013 devant le siège de leur entreprise (AFP/Archives, Jean-Christophe Verhaegen)

PARIS — La mort des hauts fourneaux de Florange doit être entérinée jeudi à l'occasion d'un Comité central d'entreprise (CCE) d'ArcelorMittal dont le projet industriel devrait être mis en oeuvre à partir de lundi après l'accord passé fin novembre entre le numéro un mondial de l'acier et le gouvernement.
Ce CCE au cours duquel les élus donneront leur avis, à titre consultatif, sur le projet industriel et commercial d'ArcelorMittal, sera suivi dans la foulée d'un comité central à Florange (Moselle) vendredi. Cette procédure doit donner le feu vert à l'arrêt définitif des hauts fourneaux, en veille depuis octobre 2011. A partir de lundi, le dernier dispositif de chauffe devrait être arrêté et les hauts fourneaux "mis sous cocon" pour une durée de six ans.
"Si on arrête cette chauffe, on débranche la machine, les hauts fourneaux sont morts", selon le secrétaire général de la CGT à Florange, Lionel Burriello. "La mise sous cocon, c'est un no man's land qui ne permettra pas le redémarrage de l'outil", affirme l'élu CGT.
L'accord conclu fin novembre entre le gouvernement et le numéro un mondial de l'acier confirmait la fermeture des hauts fourneaux et prévoyait un investissement de 180 millions d'euros en cinq ans à Florange, dont 53 millions d'investissements stratégiques.
"On donnera un avis contre le projet industriel et commercial en s'appuyant sur le rapport d'expert", affirme Jean-Marc Vecrin, élu CFDT. Car, ajoute-t-il, "avec l'arrêt de la filière liquide, on se coupe sciemment de capacités de production".
Un rapport d'expertise du cabinet d'expert Secafi, conforté par de précédents rapports critiques face à la fermeture des hauts fourneaux, juge que l'arrêt de la filière liquide à Florange "va aboutir à un déficit de capacité du groupe". En réponse, la direction d'ArcelorMittal a assuré que ses capacités de production en Europe étaient "suffisantes pour répondre à la demande d'acier à moyen terme" et que le groupe reste "engagé à assurer un avenir durable à ses activités en Europe".
La question de la compétitivité de la filière packaging qui concerne Florange et Basse-Indre (Loire-Atlantique) doit aussi être évoquée jeudi par le CCE alors que "le rapport prouve l'incohérence industrielle totale de ce projet", selon Lionel Burriello. Il "prévoit beaucoup de logistique en plus. C'est le gros bât qui blesse", estime Jean-Marc Vecrin.
Mais les études concernant ce projet complexe ne sont pas terminées, indique Xavier Le Coq, élu CFE-CGC, et sa mise en oeuvre n'interviendra pas avant fin 2013. "On est dans une phase d'essais préalables avant de basculer à 100% dans le projet tel qu'il a été imaginé".
La mise en oeuvre du projet industriel et commercial va permettre de passer à la négociation d'un accord d'accompagnement social pour les 629 emplois concernés par la suppression de la filière liquide.








 

Heuliez placé en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois

        

Le tribunal de commerce de Niort a accepté un sursis pour l'équipementier automobile, en lice pour gagner un important contrat avec Volkswagen. 300 emplois sont en jeu.

Heuliez est placé en redressement judiciaire © Maxppp

Six mois pour souffler. Et tenter de remporter un marché qui compte. Le tribunal de commerce de Niort a placé Heuliez en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois.
Le tribunal n'a pas fait de difficultés pour suivre la demande du ministère public, qui relayait les demandes de l'ensemble de l'entreprise (direction, syndicats), qui avait déposé le bilan en début de semaine.
Devant le tribunal, BGI (Baelen Gaillard Industrie, propriétaire depuis 2010) n'avait pas évoqué le moindre repreneur potentiel.
Mais l'entreprise compte beaucoup sur une piste de relance de l'activité : la fourniture de pièces détachées pour Volkswagen. Le contrat pourrait rapporter, selon les syndicats, 20 à 30 millions de chiffre d'affaires par an. Pour 3.000 à 6.000 références de pièces détachées.








SOCIETE

 

Le Louvre de nouveau ouvert après une grève

   

Le musée du Louvre fermé, le 10 avril 2013 à Paris.
Le musée du Louvre fermé, le 10 avril 2013 à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
                                                                                                          

Le musée avait fermé ses portes mercredi, ses employés voulant dénoncer le climat de plus en plus hostile auquel il sont confrontés en raison de la recrudescence de pickpockets.

Libération
Le plus grand musée du monde, le Louvre, va rouvrir jeudi après un mouvement de grève de ses employés fatigués des pickpockets de plus en plus nombreux qui dévalisent les touristes, un phénomène en expansion qui sape un peu plus l’image touristique de Paris.
 
Le célèbre musée rouvrira ses portes jeudi, les syndicats estimant avoir obtenu de la direction l’engagement de prendre des mesures contre les agressions dues aux pickpockets, a-t-on appris de source syndicale. La présence policière doit notamment être renforcée. Le dernier mouvement de grève au Louvre remontait à décembre 2009 et avait duré plusieurs jours.
Monika Kreuzig, professeure de français autrichienne en visite mercredi dans la capitale avec ses élèves, s’est dite «très déçue». Elle a expliqué à l’AFP avoir fait la queue «plus d’une heure en vain» devant la Pyramide d’entrée du musée et devoir malheureusement repartir dans deux jours. Selon la direction, qui a déposé plainte auprès du Parquet de Paris en décembre 2012 et demandé des renforts policiers pour juguler le problème grandissant des pickpockets, «200 agents ont exercé leur droit de retrait mercredi».
L’arrêt de travail d’à peine une journée des agents faisait suite à un «ras-le-bol». Alors qu’ils surveillent les œuvres d’art et le public, ils «sont de plus en plus victimes d’agressions, crachats, menaces, coups et insultes de la part de voleurs en bandes, souvent mineurs, qui volent les visiteurs et que rien n’arrête», dénoncent les syndicats. La direction a précisé avoir fait état dans sa plainte de «150 plaintes de particuliers».

«Mineurs d’Europe de l’est»

«Il y a toujours eu des pickpockets au Louvre et dans les endroits touristiques du centre de Paris mais depuis un an et demi, ils sont de plus en plus violents, en bandes et leur mode opératoire est rodé. Rien ne les arrête», souligne Sophie Aguirre, agent de surveillance dans l’espace muséographique et syndicaliste. Un de ses collègues a évoqué le cas d’une «salle évacuée d’urgence un dimanche, suite à l’irruption d’un couple de pickpockets revenus sur les lieux la semaine d’après».
Ces voleurs, ont témoigné plusieurs agents, sont souvent des mineurs d’Europe de l’Est qui entrent gratuitement dans le musée «à 20 ou 30» et parfois des adultes, qui bien qu’arrêtés par la police, recommencent à sévir quelques jours plus tard. La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a promis de contacter son homologue de l’Intérieur, Manuel Valls, «afin de mettre en place un dispositif de sécurité adapté à cette situation inacceptable et des moyens policiers supplémentaires à l’extérieur du musée».
La direction du musée a indiqué à l’AFP avoir décidé de mesures d’interdiction temporaire d’entrée pour les pickpockets déjà identifiés. La police se dit consciente du problème et a relevé une recrudescence du phénomène depuis début mars. Dès mercredi, une opération a été menée, conduisant à onze interpellations. «Ce type d’opération va s’intensifier», prévient-on à la police, en insistant également sur le travail d’enquête mené pour tenter de démanteler les réseaux.
Le Louvre accueille dix millions de visiteurs par an. Un millier d’agents y travaillent et 470 en moyenne sont présents quotidiennement, selon la direction.
Cette situation est un nouveau coup dur pour l’image de la capitale, après les agressions répétées de touristes chinois qui ont fait réagir Pékin et conduit la ministre du tourisme Sylvia Pinel à se saisir du dossier en urgence.
Le 20 mars, un groupe de 23 Chinois fraîchement débarqués à Roissy s’était notamment fait détrousser devant un restaurant au Bourget, au nord de Paris. Leur accompagnateur avait été frappé et s’était fait voler un sac qui contenait les passeports des voyageurs et une grosse somme d’argent en liquide.









L'Uruguay autorise le mariage homosexuel

Le Monde.fr avec AP et Reuters
L'Uruguay est le 12e pays à adopter une loi autorisant le mariage pour tous.
L'Uruguay est le 12e pays à adopter une loi autorisant le mariage pour tous. | AP/Matilde Campodonico


Le Parlement uruguayen a approuvé mercredi 10 avril une loi autorisant le mariage homosexuel. Il devient le deuxième pays à majorité catholique d'Amérique latine à se prononcer en faveur de l'union de personnes de même sexe.

Par 71 voix sur les 92 membres de la chambre basse, les députés ont approuvé le texte qui avait été voté à une large majorité par le Sénat la semaine passée. Le président José Mujica devrait promulguer le texte.
L'Uruguay est le 12e pays à adopter une loi autorisant le mariage pour tous, le deuxième d'Amérique du Sud après l'Argentine et le troisième sur le continent américain, avec le Canada.
Le mariage homosexuel est autorisé à Mexico ainsi que dans certaines régions du Brésil.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
États-Unis : vers un meilleur contrôles des armes à feu - ou pas
 
 
Depuis la fusillade à Newton, le débat sur le contrôle des armes à feu fait rage aux Etats-Unis. Un domaine dans lequel chaque Etat américain a sa propre législation.
 
Un "supermarché" des armes à feu, dans le Missouri, aux Etats-Unis - Marcin Wichari/FlickR/CC
Un "supermarché" des armes à feu, dans le Missouri, aux Etats-Unis - Marcin Wichari/FlickR/CC
Le massacre de l'école de Newtown (Connecticut) qui a fait 26 victimes - dont 20 enfants - le 14 décembre dernier, a été un électrochoc pour les Etats-Unis. Avec un résultat désarmant : alors que certains Etats cherchent à durcir la législation sur les armes pour éviter de nouvelles tueries, d'autres l'assouplissent, au nom de l'autodéfense et de la sécurité. Et certains, comme l'Utah ou le Mississippi, font un pas dans les deux directions...

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Une manifestation à Paris contre le "déferlement homophobe"

Le Monde.fr
Manifestation à Paris contre l'homophobie, mercredi 10 avril.
Manifestation à Paris contre l'homophobie, mercredi 10 avril. | AFP/KENZO TRIBOUILLARD

 

Une place de l'Hôtel-de-Ville couverte de parapluies de toutes les couleurs. Mercredi 10 avril au soir, à l'initiative d'Act-up Paris et du collectif Oui oui oui, un rassemblement contre l'homophobie et pour l'égalité des droits s'est organisé pour dénoncer la recrudescence de la haine et des actes à caractère violent à l'encontre des homosexuels.

"Cela fait plusieurs mois que l'on vit dans un climat d'homophobie exacerbée, explique Laure, coresponsable de la commission prévention et égalité des droits à Act-up Paris. Avec le projet de loi sur le mariage pour tous, on déplore une accumulation de faits homophobes." La militante frappe vigoureusement sur le manche de son drapeau noir et rose en énumérant les derniers événements déclencheurs du rassemblement de l'Hôtel de ville.
Il y a d'abord eu la dégradation de l'espace des Blancs-Manteaux, dans le 4e arrondissement de Paris, par une poignée de manifestants se réclamant du Printemps français. L'espace accueillait le week-end dernier le "Printemps des assoces LGBT", regroupement d'associations gays et lesbiennes. Pendant la nuit, une vingtaine de militants ont recouvert d'affiches la façade et la porte vitrée.
Quelques heures plus tard, on apprenait un nouvel événement, d'une plus grande ampleur. Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 avril, Wilfried de Bruijn, un Hollandais de 38 ans, était victime d'une violente agression, alors qu'il se trouvait près de la station de métro Ourcq, à Paris (19e arrondissement), avec son compagnon. Résultat : sept fractures au visage, des morceaux d'os dans le crâne, une dent de devant manquante et des points de suture aux lèvres. Wilfried se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Attaqué par trois ou quatre personnes qui lui sont "tombées dessus après avoir remarqué : 'Tiens, voilà des homos'", avait-il déclaré au Monde.fr dimanche dernier. Après une nuit passée aux urgences, Wilfried de Bruijn s'est rendu au commissariat afin de porter plainte pour "agression volontaire en réunion avec caractère homophobe".
Wilfried de Bruijn, agressé dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 avril dans le 19e arrondissement de Paris.
Wilfried de Bruijn, agressé dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 avril dans le 19e arrondissement de Paris. | Reuters/CHARLES PLATIAU

L'ATTAQUE DE TROP
Cette agression a suffi à faire sortir les associations, les élus et le simple citoyen de leur réserve. Les drapeaux d'Act-up, du collectif Oui oui oui, de SOS homophobie et des dizaines de pancartes faites maison avec des messages tels "Je ne suis pas homophobe MAIS... les pédés, c'est pas normal", flottaient dans les airs. Parmi eux, les étendards politiques (NPA) et syndicaux (CGT).
"C'est terrible que ce soit suite à une agression que nous soyons tous là, raconte Caroline, une militante du NPA venue avec ses amies de fac. En même temps, c'est une bonne chose pour la remobilisation. On a eu tendance à se relâcher depuis que la loi a été votée à l'Assemblée." Serrés les uns avec les autres comme pour faire front face à une agression, ils sont nombreux à investir plus des trois quarts de la place de l'Hôtel-de-Ville. Scandant "Homo, hétéro, égalité des droits", ou encore "On veut pas se faire taper dans la rue", les participants de tous âges sont remontés.
Manifestation contre l'homophobie devant l'Hôtel de ville de Paris, mercredi 10 avril.
Manifestation contre l'homophobie devant l'Hôtel de ville de Paris, mercredi 10 avril. | AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Parmi la foule, des figures se sont faites applaudir. Anne Hidalgo, l'adjointe (PS) au maire de Paris, a fait une apparition. Mais c'est Esther Benbassa (EELV) qui, avec sa veste jaune fluo et sa cocarde tricolore, a suscité le plus d'enthousiasme sur son passage. "Continuez Madame !", entendait-on lorsque la chef de file des écologistes au Sénat sur le mariage pour tous saluait les manifestants. "On continue le combat, explique Mme Benbassa. Aujourd'hui, j'ai réussi à réintroduire la notion de 'parent social' dans les discussions, demain nous irons plus loin", se réjouit-elle. Attendue de pied ferme, Frigide Barjot – qui avait annoncé sa venue au rassemblement sur Twitter – ne s'est pas présentée. "Tant mieux !", s'exclame une militante. "On ne peut pas être contre le mariage gay et prétendre qu'on n'est pas homophobe."
L'HOMOPHOBIE A DÉSORMAIS UN VISAGE
C'est aussi ce que pense le collectif Oui oui oui. Protestation, inquiétude, horreur, sont les trois mots qui remontent le plus du groupe agglutiné près de la rampe d'accès du bâtiment officiel. "Plus on recule devant l'homophobie, moins le mariage passera, moins la procréation médicalement assistée passera, souligne Elisabeth, membre du collectif. Il faut une opinion tranchée de nos élus. L'agression de ce week-end est très grave, on ne peut plus laisser faire. Le mariage pour tous ne peut pas être l'excuse du déferlement violent homophobe de ces dernières semaines", ponctue-t-elle.
Manifestation contre l'homophobie, mercredi 10 avril à Paris.
Manifestation contre l'homophobie, mercredi 10 avril à Paris. | AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Une violence qui a désormais un visage, puisque Wilfried de Bruijn a décidé de poster sur Facebook un portrait de lui, le visage tuméfié par les coups. Le cliché n'a pas tardé à tourner sur les réseaux sociaux. Les réactions des particuliers, des associations et des personnalités publiques ont été vives. "Ce climat d'intolérance doit cesser, la haine de l'autre, la violence n'ont pas de place dans la démocratie", a déclaré Manuel Valls, ministre de l'intérieur, devant l'Assemblée mardi. De son côté, Bertrand Delanoë a déploré "le contexte d'homophobie latente qui s'exprime (...) en marge des débats sur le mariage pour tous", à la suite de l'agression du couple gay à Paris.
Depuis le début des discussions sur le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, les associations dénoncent une libération de la parole homophobe et une recrudescence d'actes violents visant les homosexuels. Ce mercredi, elles étaient rassemblées pour le signifier de manière unanime.

Marine Le Pen, le porc de l'angoisse















Marine Le Pen dénonce "la course à qui sera le plus pauvre"


VIDEO. La leader frontiste en vient à remettre en cause la compétence de ceux qui n'ont rien.

Marine Le Pen a ironisé jeudi 11 avril sur la déclaration de patrimoine faite publiquement par différents politiques ces derniers jours, comme François Fillon au 20h de France 2. "Je vois ce que ça vient de donner, c'est la course à qui sera le plus pauvre, comme si c'était un gage de moralité que d'arriver comme l'ancien Premier ministre en disant 'Moi je n'ai rien'"
La présidente du Front national a remis en cause leur compétence. "S'ils n'arrivent pas après les carrières qu'ils ont fait, avec les indemnités versées, à se constituer un patrimoine, c'est qu'a priori ils sont assez mauvais pour diriger leur propre vie et donc peut-être pour diriger la France."




Marine Le Pen : "C'est la course à qui sera le... by rtl-fr

















DIVERS
 
Le marasme des ventes de PC s'accentue au premier trimestre
 
 
Une personne sur un PC (AFP/Archives, Lionel Bonaventure)

NEW YORK — Les ventes mondiales de PC se sont littéralement effondrées au premier trimestre, selon de premières estimations publiées mercredi qui confirment le marasme de ce marché cannibalisé par les engins mobiles comme les tablettes.
Le cabinet de recherche IDC chiffre le nombre de PC écoulés à 76,3 millions d'unités, soit un plongeon de 13,9% sur un an, du jamais vu depuis près de 20 ans et la publication des premières données trimestrielles d'IDC en 1994.
A peine moins pessimiste, un autre cabinet, Gartner, évalue le recul à 11,2% avec 79,2 millions d'unités vendues. D'après lui, c'est la première fois depuis le deuxième trimestre 2009 que les ventes sont inférieures à 80 millions.
"Bien que la réduction des ventes ne soit pas une surprise, l'ampleur de la contraction est à la fois surprenante et inquiétante", a commenté David Daoud, un analyste d'IDC.
C'est le quatrième trimestre consécutif de recul des ventes, mais à titre de comparaison, pour les trois derniers mois de 2012, IDC et Gartner avaient estimé la baisse à seulement 6,4% et 4,9% respectivement.
Le marché du PC est confronté à l'âpre concurrence des nouveaux appareils mobiles permettant d'accéder à internet: les smartphones et les tablettes, en plein boom, "continuent de détourner les dépenses des consommateurs", souligne IDC.
Le cabinet souligne aussi le peu de succès jusqu'ici des efforts des fabricants de PC pour renouveler leur gamme. On a vu apparaître des PC avec de nouvelles fonctions tactiles s'inspirant des mobiles, des appareils hybrides entre ordinateur et tablette ou très fins (ultrabooks), mais leur prix reste souvent trop élevé.
Quant à Windows 8, la dernière version du logiciel d'exploitation de Microsoft qui reste une référence dans le secteur des PC, il n'a pas été à la hauteur des espoirs des fabricants qui comptaient sur lui pour relancer le marché.
IDC évoque "un accueil faible" pour Windows 8, et un autre de ses analystes, Bob O'Donnell, prévient que "Microsoft va devoir prendre des décisions très dures s'il veut aider à revigorer le marché des PC".
IDC comme Gartner relèvent en outre le facteur aggravant représenté par les restructurations en cours chez les deux poids lourds américain du secteur, Hewlett Packard (HP) et Dell.
Le premier, en difficultés depuis trois ans, a annoncé un plan de 29.000 suppressions d'emplois l'an dernier, mais "cette restructuration interne affecte les ventes", selon Gartner.
Le second a annoncé en février son intention de quitter la Bourse en se faisant racheter par son patron-fondateur Michael Dell et un fonds d'investissement, mais ce plan est contesté par plusieurs de ses actionnaires. "Les discussions sur Dell (...) ont eu des conséquences sur les ventes, les concurrents s'attaquant énergiquement à la position de Dell sur le marché professionnel", note Gartner dans son communiqué.
Au final, HP confirme sa première place mondiale au premier trimestre, mais de peu: IDC et Gartner chiffrent tous deux la chute de ses ventes à près de 24% et un peu moins de 12 millions d'unités, avec une part de marché estimée à respectivement 15,7% et 14,8%, contre 15,3% et 14,7% pour le chinois Lenovo.
Pour Dell, numéro trois mondial, les cabinets évaluent la baisse des ventes à respectivement 10,9% et 11,2% (autour de 9 millions d'unités).
La chute des ventes est aussi rude pour le numéro 4 mondial Acer (-31,3% selon IDC, -29,3% selon Gartner).
Lenovo est finalement le seul à limiter la casse, avec des ventes qui stagnent à 11,7 millions d'unités. Et le groupe chinois a estimé mercredi avoir "encore plein de marge pour prendre des parts sur ce marché".








Opéré à la place d'un autre en Isère. On cherche celui qui n'a pas été soigné

Le patient d'un centre hospitalier de Vienne a été opéré en urgence à la place d'un autre qui avait été renvoyé chez lui par erreur et qu'on n'a pas encore réussi à identifier.
 
opéré par erreur © Fotolia/Alex Tihonov - 2013
L’homme de 70 ans, a subi la pose d’une endoprothèse, un tube pour éviter la dilatation de l’artère.
L'erreur sur les identités, survenue "malgré de nombreuses procédures de contrôle" selon l'hôpital, remonte au 27 novembre 2012 mais elle n'a été portée à la connaissance de l'hôpital que le 4 avril.
C'est lors d'une visite de contrôle chez un radiologue d'un autre établissement que l'homme opéré par erreur a été informé du problème. "Il a accepté nos explications, et ne court aucun risque du fait de l'intervention qui a été pratiquée", a commenté Gérard Servais, le directeur du centre hospitalier Lucien-Hussel.
Le centre hospitalier n'a pas encore réussi à identifier le patient qui aurait dû être opéré en urgence et qui en avait donc besoin, lui. D'après ses radios, il s'agissait d'un homme de plus de 50 ans.
145 personnes correspondant à ce profil et présentes dans l'établissement le 27 novembre 2012 ont été convoquées à une visite immédiate, la pathologie décelée requérant un caractère d'urgence.
Une enquête administrative est en cours à l'hôpital pour déceler une éventuelle défaillance humaine.










Margaret Thatcher : "l'adieu à 10 millions de livres" qui fait hurler la presse

Le Monde.fr 
Les titres de la presse britannique le 9 avril, au lendemain de la mort de la "Dame de fer".
Les titres de la presse britannique le 9 avril, au lendemain de la mort de la "Dame de fer". | AP/Lefteris Pitarakis

Même morte, Margaret Thatcher provoque encore le débat. Fidèle à sa réputation directive, la Dame de fer n'avait pourtant pas manqué de donner toutes les consignes relatives à son enterrement pour éviter tout atermoiement, refusant des funérailles nationales. "Elle ne souhaitait surtout pas être à la charge de l'Etat, car elle jugeait cela inapproprié", a expliqué le porte-parole et ami de l'ancienne première ministre, Lord Bell. "Le pire était l'éventualité d'une parade aérienne, car elle estimait que c'était un gâchis d'argent", a-t-il expliqué, avant d'ironiser "on en attendait pas moins d'elle". Mais les funérailles de Margaret Thatcher, qui se tiendront mercredi 17 avril, ne seront pas aussi humble que ce qu'avait requis l'ancienne locatrice du 10 Downing street.

La presse britannique a dévoilé tous les détails de la cérémonie, baptisée "Operation True Blue", en hommage au bleu, couleur des tories et du conservatisme si cher à l'ancienne première ministre. Si ces funérailles ne seront pas nationales conformément à la demande de la famille, l'hommage exceptionnel rendu à Margaret Thatcher impliquera pourtant bien les services de l'Etat, pour un montant évalué entre 9 et 12 millions d'euros par la presse. Une estimation qualifiée de "pure spéculation" par le gouvernement conservateur. A titre de comparaison, explique The Guardian dans son enquête consacrée au sujet, les funérailles de Lady Diana avaient coûté 9 millions d'euros, contre 9,5 millions pour la reine mère et 3,2 millions pour Winston Churchill.
4 000 EUROS PAR DÉPUTÉ
C'est principalement pour la sécurisation de l'évènement que devront cotiser les contribuables britanniques. Plus de 700 militaires et des centaines de policiers seront détachés pour encadrer le cortège funéraire, qui cheminera de Westminster à la cathédrale Saint-Paul. C'est que de nombreuses personnalités de premier plan assisteront à la cérémonie, parmi lesquels la reine Elizabeth en personne. Mais en amont des funérailles, Scotland Yard a également mobilisé de nombreux policiers pour surveiller de près les réseaux sociaux et la messagerie Blackberry. A l'été 2011, ce canal de diffusion avait été très utilisé par les émeutiers pour s'organiser contre la police. Les milieux nationalistes irlandais sont particulièrement surveillés.
Mais une somme conséquente a également été engagée par l'Etat pour rendre un hommage à la Dame de fer au Parlement. Les 650 élus ont en effet dû abréger leur vacances pour participer à une cérémonie à la mémoire de celle qui prononça tant de discours dans ce bâtiment. Un hommage qui aura tout de même coûté 4 000 euros par député pour le retour à Londres, soit le prix d'un ticket dans le légendaire Orient-Express entre Venise et Londres, s'est amusé à calculer le Huffington Post.
"PRIVATISER SON ENTERREMENT"
Devant l'importance de ces coûts pour l'Etat, la polémique n'a pas tardé à naître. Le réalisateur britannique Ken Loach, dont la caméra a capté comme personne les souffrances de la classe modeste britannique, a été le premier à sonner la charge. Il faudrait "privatiser son enterrement, faire un appel d'offres et opter pour le moins cher: c'est ce qu'elle aurait voulu", a-t-il ironisé. Une pétition de soutien à cette idée a rapidement récolté quelques 30 000 signatures sur Internet.
Dans la presse, le quotidien de centre gauche The Daily Mirror a consacré sa une à "l'adieu à dix millions de livres". Qualifiées de "farce royale", les funérailles de Margaret Thatcher, "du style reine-mère", "ont été décidées sans consultation publique par les élites politiques". "Nous pensons que la cérémonie aurait pu être un peu plus modeste - n'aurait-on franchement pas pu se passer des canons et du cortège - pour reconnaitre que Margaret Thatcher n'a jamais fait l'unanimité dans la société britannique", conclut le journal.
La une du Daily Mirror, mercredi 10 avril.
La une du Daily Mirror, mercredi 10 avril. | Daily Mirror

"UN MAUVAIS CALCUL"
Dans une tribune au Daily Mirror, le journaliste Kevin MacGuire s'emporte contre "le pantomime à deux millions de livres qui s'est tenu au Parlement." "L'austérité est imposée à tout le monde, sauf à une première ministre récemment décédée", ironise-t-il, avant de conclure que "l'opération True blue est un mauvais calcul, et un manque de lucidité par rapport à l'opinion publique".
"Ces funérailles sont nationales sans qu'on ose le dire", renchérit Politics. Dans une longue analyse, le site explique comment cette cérémonie exceptionnelle participe de l'atmosphère générale qui tend à faire de Margaret Thatcher "une sainte, dont on devrait suivre l'exemple", qui ressemble de plus en plus "à un culte de personnalité." Les dessinateurs du Guardian n'ont pour leur part pas manqué de caricaturer le débat, en ironisant : "la Grande-Bretagne peur se le permettre".
Dans son éditorial, The Independent cherche pour sa part les aspects positifs de ces funérailles. "A un moment où les gens se désintéressent de plus en plus de la politique, ce n'est pas forcément un mal qu'un politicien, même mort, provoque des passions si élémentaires", note le journal.  Devant la polémique, le gouvernement britannique a en tous cas promis de publier toutes les factures de ces funérailles.
 
CONTEXTE :
Le texte contre le mariage gay du grand rabbin de France serait en partie un plagiat
 
Reuters/CHARLES PLATIAU
Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui a reconnu s'être rendu coupable d'un plagiat dans son livre Quarante méditations juives (Stock, 2011) – et n'est par ailleurs pas agrégé de philosophie, contrairement à ce dont il se prévaut dans sa biographie –, se serait rendu coupable d'un autre plagiat, affirme L'Express, citant les travaux de l'universitaire spécialiste du plagiat Jean-Noël Darde.
En décembre, le pape Benoît XVI avait salué et longuement cité son texte argumentant son opposition au "mariage pour tous" et à la théorie du genre, publié le 18 octobre sous le titre "Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l'on oublie souvent de dire". "Cette citation par le pape était l'un des grands titres de gloire de Gilles Bernheim. Un événement salué par la communauté juive et la presse dans le monde entier", souligne L'Express.
Las, le grand rabbin se serait, là aussi, livré à un "emprunt", affirme L'Express. Il se serait largement inspiré d'un livre publié en mars 2012 par Joseph-Marie Verlinde, L'Idéologie du gender. Identité reçue ou choisie ? (Editions Le Livre ouvert). 
 
 
 

Fragilisé par ses mensonges, le Grand rabbin de France annonce sa "mise en congé"

        
 

Gilles Bernheim a pris cette décision au cours d'un conseil exceptionnel ce jeudi du Consistoire central israélite. Le Grand rabbin de France avait reconnu avoir plagié plusieurs auteurs et menti sur l'obtention d'un diplôme d'agrégation de philosophie à la Sorbonne.

Gilles Bernheim, le Grand rabbin de France © Reuters - Benoît Tessier

Cette démission, Gilles Bernheim l'avait refusé jusqu'à présent en expliquant que ce serait un "acte d'orgueil" alors que disait-il "je dois
aujourd'hui agir dans la plus grande humilité".
Mais sa position était devenue intenable. D'abord au tout début de ce mois d'avril, il avait dû reconnaître plusieurs plagiats. Il avait expliqué qu'il avait confié une partie de la rédaction de ses "Quarante méditations juives", à un "étudiant" qui l'a "trompé".
Puis d'autres plagiats étaient apparus comme dans son essai contre le mariage pour tous, intitulé "Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption: ce que l'on oublie souvent de dire".
Puis il avait dû reconnaître qu'il n'était pas agrégé de philosophie comme  il l'avait prétendu jusque là.

Le Consistoire central israélite avait donc décidé de se réunir ce jeudi en  conseil exceptionnel sur le Grand rabbin de France.











La Nasa va tenter de capturer un astéroïde   


A l'horizon 2021, des astronautes pourraient se rendre sur un astéroïde, qui aurait préalablement été dévié de sa trajectoire pour être mis en orbite autour de la Lune. Cette mission devrait permettre d'appréhender la maîtrise des astéroïdes susceptibles d'entrer en collision avec la Terre, mais aussi de développer les moyens d'exploration pour une éventuelle mission habitée vers la planète Mars.

Le robot lancé dans l'espace emprisonnera un astéroïde de moins de 10 mètres de long © NASA - Advanced Concepts Laboratory

Il ne s'agit pas d'un nouveau scénario de film ou de livre de science-fiction, l'idée vient de Barack Obama lui-même. Le président des Etats-Unis a demandé à la Nasa d'identifier un petit astéroïde qui pourrait devenir un tremplin pour une mission vers Mars. L'objet spatial, qui doit mesurer entre sept et dix mètres de long et peser quelque 500 tonnes, serait remorqué vers la Terre, puis placé sur une orbite stable autour de la Lune. Nom de la mission : Asteroid Initiative.
Une simulation 3D modélisée par la Nasa permet de comprendre comment l'agence spatiale entend mener à bien le projet : un premier vaisseau, robotisé, approchera un astéroïde et déploiera à proximité un immense tunnel. Celui-ci viendra se refermer sur l'astéroïde pour le piéger, à la manière d'un sac en plastique. Le robot pourra alors se déplacer vers l'orbite lunaire. C'est là qu'une seconde navette, une capsule Orion, habitée cette fois-ci, viendra se coller à la première pour permettre à des astronautes d'analyser l'astéroïde. Le tout à l'horizon 2021.
 



Vers une mission sur Mars ?

Objectif premier de la mission : développer des techniques pour exploiter et détourner les astéroïdes. Depuis l'explosion d'un petit astéroïde au-dessus de la Russie, le 15 février dernier, l'intérêt des agences spatiales pour les astéroïdes susceptibles de toucher la Terre s'est accru. Il faut "développer la technologie qui permettra d'empêcher un astéroïde ou d'autres types de corps d'entrer en collision avec la Terre", explique Charles Bolden, administrateur de la Nasa.
Mais au-delà encore, ce dispositif pourrait servir de tremplin pour une mission vers Mars. "Cette mission nous permet de développer nos moyens d'explorer plus loin que jamais, vers un astéroïde et vers Mars, vers des milieux dont l'humanité a rêvé mais qu'elle n'a jamais eu l'espoir d'atteindre un jour", ajoute l'administrateur. Ainsi, le développement de la fusée et de la capsule Orion devrait permettre d'atteindre les astéroïdes mais aussi la planète Mars. Parmi les objectifs de la mission, présentés par le sénateur démocrate de Floride Bill Nelson, "la fourniture d'un lieu pour développer les possibilités d'aller sur Mars".
Le coût total de la mission n'est pour l'heure pas encore connu. Mais pour le seul budget 2014, une enveloppe de 105 millions de dollars devrait être allouée au démarrage de cette nouvelle mission, sur les 17,7 milliards de dollars que représente le budget total de la NASA.

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