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mercredi 3 avril 2013

03042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 
 
 
 

La classe politique en représentation

 

 

INSURRECTION

 

Le GUD appelle à des ratonnades d’homosexuels pendant les Gay Prides

 

EDIT : les visuels du GUD Nancy publiés sur leur page Facebook, dont nous parlons dans cet article semblent avoir mystérieusement disparus. Nous avons conservé une copie PDF de cette page avant la disparition de ces visuels.

Parmi les groupuscules que nous suivons toujours du coin de l’oeil, il y en a un qui est un peu particulier. Particulier car il a été créé par notre ancien ministre de la défense, Gérard Longuet. Il s’agit du GUD, le Groupe Union Défense. A l’heure ou tout le monde reproche à Jérôme Cahuzac, et à juste titre, un blanchiment de fraude fiscale, Reflets s’interroge sur l’héritage d’un homme politique de l’UMP qui a été appelé à un poste éminemment stratégique (la défense nationale) par Nicolas Sarkozy.

Les conneries de Gérard, elles commencent avec Occident au début des années 60, il était alors question d’aller casser du rouge. Gérard Longuet a d’ailleurs à cette époque été condamné pour de grave faits de violence (une victime est restée dans le coma) et surtout, dont les conneries du passé alimentent encore aujourd’hui la bêtise ordinaire et la haine de la différence. En 1968, après la dissolution d’Occident par le Conseil des ministres, Gérard Longuet rejoint alors le GUD, dont il signera la charte ! Un peu plus tard, Gérard Longuet rejoint Ordre Nouveau, une autre bande de joyeux ratonneurs.

Merci Gérard, elle devait être vachement bien ta « charte ». Aujourd’hui un cap est franchi puisque le GUD appelle carrément à la ratonnade des homosexuels lors des Gay Prides en diffusant des appels très explicites que même des abrutis au QI négatif seront aptes à comprendre :

Capture d’écran 2013-04-03 à 11.49.04

Ou encore ceci :

Capture d’écran 2013-04-03 à 11.21.08

Ceci vient de la page Facebook du GUD Nancy :

Capture_d'écran_03_04_13_11_20

Le GUD est aussi particulier car ce groupuscule réputé violent, qui l’affiche clairement, suscite un splendide je m’en foutisme de la part des autorités qui laissent ce vivier de crétins barboter sur Facebook pour répandre ses « idées ».

Alors oui Twitter, les tweets #UnBonJuif toussa, c’est très bien ça fait du buzz quand on est ministre. Mais nous l’avons maintes fois expliqué, le problème n’est pas Twitter, le problème, c’est de donner les moyens à la justice et aux autorités judiciaires de faire appliquer la loi, sur Twitter comme ailleurs : sur Facebook, sur LastFM, sur Haut et Fort, sur Copains d’Avant, ou encore sur Dailymotion qui a toujours été plus prompt à censurer une vidéo de la représentation nationale dans l’hémicycle pour de sombres raisons de violation d’un copyright sponsorisé par de l’argent public, plutôt que de veiller à ce que sa plateforme ne devienne pas une tribune pour connards décérébrés.

Et puisqu’on parle de Dailymotion, voilà ce que ça donne en version homophobe, révisionnisme et appel à la haine :

« La Droite c’est l’honneur, la Droite c’est le devoir, la Droite c’est ne pas être pédé ! » Roger Holeindre, 9 février 2013


IIe Congrès du PDF – Intervention de Roger… by Agence2Presse

  • Le problème c’est aussi qu’un mouvement comme le GUD soit encore en 2013 considéré comme légitime « syndicat étudiant » et que ses satellites provinciaux soient même pour certains constitués en association de loi 1901 comme c’est le cas pour l’association Jeune garde – GUD dont les statuts sont déposés à la préfecture de Perpignan depuis 1985.
  • Le problème, c’est que nous avions encore il y a quelques mois pour ministre de la Défense nationale l’une des figures emblématiques de ce groupuscule extrémiste et que la presse, à de rares exceptions, sur ce sujet là, on l’a quand même vachement moins entendu que pour un hashtag à la con sur Twitter.
  • Le problème c’est qu’un ministère trouve des solutions à de faux problèmes en éludant les vrais problèmes.

 
Comprenons nous bien, nous n’appelons pas à la censure de leur site web ou de leur page Facebook, ceci ne servirait à rien, mais nous nous interrogeons sérieusement sur les suites que la justice donnera pour les hashtags #UnBonJuif sur Twitter que nous ne manquerons pas de mettre en perspective avec ces appels à la ratonnade si toutefois l’autorité judiciaire daigne se manifester.
En attendant, voici pour elle un beau PDF de la page Facebook du GUD Nancy.


POLITIQUE

 
 
 

LES TITRES DE LA PRESSE NATIONALE

 
 
 
PARIS
L'affaire Cahuzac fait la Une de la quasi totalité des quotidiens nationaux mercredi.


 "JE DEMANDE PARDON..."à Monsieur le Président de la République, au premier ministre, à mes anciens collègues du gouvernement, du dommage que je leur ai causé. A mes collègues parlementaires, à mes électeurs, aux Françaises et aux Français, j'exprime mes sincères et plus profonds regrets. Je pense aussi à mes collaborateurs, à mes amis et à ma famille, que j'ai tant déçus", écrit LE FIGARO.


 INDIGNE titre sobrement LIBERATION, rappelant qu'"après des mois de mensonges, Jérôme Cahuzac a avoué hier détenir un compte à l'étranger et a été mis en examen". "De quoi provoquer une crise politique", selon le quotidien de gauche.


 CAHUZAC : LE MENSONGE affirme LES ECHOS qui estime que, "sommé de s'expliquer sur ce qu'il savait réellement, l'exécutif est ébranlé".


 Pour L'HUMANITE, CAHUZAC CHUTE DE SON PARADIS FISCAL, puisqu'il possédait "un compte à l'étranger garni de 600.000 euros dissimulés au fisc".


 AFFAIRE CAHUZAC. LE MENSONGE QUI ECLABOUSSE HOLLANDE indique AUJOURD'HUI EN FRANCE/LE PARISIEN, ajoutant que c'est "un aveu embarrassant pour le président, qui avait promis +une République exemplaire+".


 IL A MENTI  titre 20 MINUTES, tandis que pour METRO il s'agit là d'une "TRAHISON", car le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, s'est estimé +trahi+".


 ALLOCATIONS FAMILIALES : VERS LA FIN DU MODELE FRANCAIS ? s'interroge LE MONDE.


 LA CROIX se penche sur LES RISQUES D'UNE LOI sur la LAÏCITE.


 PLUS QU'UN MATCH ! s'exclame L'EQUIPE dans la mesure où "le Paris-SG garde un espoir de se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions après avoir arraché le match nul hier au Parc des Princes face au FC Barcelone".

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Israël : nouveaux échanges de tirs avec Gaza et la Syrie



Pour la première fois depuis le conflit du mois de novembre, des bombardements ont eu lieu entre Israël et la bande de Gaza. Il n'y a eu aucune victime, assurent les autorités palestiniennes. Dans le même temps, les forces de l'armée israélienne déployées sur le plateau du Golan ont répliqué à un tir de mortier en provenance de Syrie.


La situation s'est tendue suite au décès d'un prisonnier palestinien, Maïssara Abou Hamdeïa, dans une prison israélienne, mardi © Reuters - Suhaib Salem
La situation semblait apaisée depuis le conflit du mois de novembre dernier, qui a fait six morts israéliens et 170 Palestiniens. Mais pour la première fois depuis la trêve conclue fin novembre, l'armée israélienne a à nouveau procédé à des bombardements en direction de "deux sites terroristes dans le nord de la bande de Gaza", selon un porte-parole de l'armée.
Le ministère de l'Intérieur du territoire palestinien assure que l'endroit bombardé était dégagé et qu'il "n'y a eu aucun blessé", selon un communiqué. Selon l'armée israélienne, trois roquettes palestiniennes avaient été tirées, plus tôt dans la journée, contre Israël. Deux d'entre elles ont fini leur course dans la bande de Gaza, la troisième a atterri dans un terrain vague du sud d'Israël.
Ces tirs ont été revendiqués par un mouvement salafiste lié al Al-Qaïda, le Magles Choura al Moudjahidine. Ils font suite au décès d'un détenu palestinien dans une prison israélienne.
A Jérusalem, les précisions de Grégory Philipps  

 

 
 
Situation tendue sur le plateau du Golan
Dans le même temps, des chars israéliens ont procédé à des tirs en direction du territoire syrien, en réponse à des tirs de mortiers en provenance de Syrie. "Des tirs ont visé une patrouille des IDF (les forces israéliennes de défense) à la frontière. Ils n'ont provoqué ni blessure ni dégât. En réaction, les IDF ont effectué des tirs de précision en direction de l'origine des tirs et ont signalé avoir touché une cible", selon une porte-parole de l'armée.
Les forces israéliennes ne savent pas, cependant, si les militaires du plateau du Golan étaient directement visés. Elles ne savent pas non plus si les tirs provenaient de soldats du régime de Bachar al-Assad ou de rebelles. Le plateau du Golan, territoire anciennement syrien occupé par Israël depuis la guerre de Six Jours en 1967 puis annexé en 1981, est l'une des zones dans laquelle l'ONU craint un débordement du conflit syrien.
Ce mercredi, le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a averti que le pays répondrait à toutes les attaques contre son territoire "Nous ne permettrons en aucune façon l'installation d'une routine de tirs sporadiques vers nos civils et nos forces", a-t-il déclaré.









Egypte: Washington est "vraiment inquiet" de la situation, déclare Kerry


 
Le président Barack Obama et l'administration américaine ont de "vraies inquiétudes au sujet de la direction prise par l'Egypte", sujette à des violences sporadiques et des arrestations, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat John Kerry en conférence de presse.
(c) Afp
Le président Barack Obama et l'administration américaine ont de "vraies inquiétudes au sujet de la direction prise par l'Egypte", sujette à des violences sporadiques et des arrestations, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat John Kerry en conférence de presse. (c) Afp
WASHINGTON (AFP) - Les Etats-Unis sont "réellement inquiets" de la situation politique, économique et des droits de l'homme en Egypte, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat John Kerry, un mois après une visite au Caire où il avait débloqué une aide de 250 millions de dollars.
"Pour l'Egypte, nous partageons une vraie inquiétude au sein de l'administration Obama quant à la direction que prend apparemment l'Egypte", a déclaré M. Kerry lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue sud-coréen Yun Byung-se.
"Nous espérons qu'il soit encore temps de changer de direction. Mais les dernières arrestations, la violence dans les rues, le fait que l'opposition n'est pas incluse (dans le processus politique), toute cela est une source de préoccupation", a insisté le secrétaire d'Etat.
Son ministère avait dénoncé lundi les restrictions de plus en plus fortes à la liberté d'expression dans ce pays, à la lumière du cas d'un humoriste égyptien poursuivi pour avoir insulté l'islam et le président islamiste Mohamed Morsi.
M. Kerry s'était rendu au Caire le 2 mars: il y avait exhorté M. Morsi et l'opposition à redoubler leurs efforts pour rétablir la stabilité politique et remédier à la profonde crise économique, tout en apportant 250 millions de dollars d'assistance. Il avait également poussé Le Caire à trouver un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) à propos d'un prêt de 4,8 milliards de dollars.
"Nous avons travaillé très, très dur ces dernières semaines pour tenter de rapprocher le gouvernement égyptien de l'opposition, pour sceller un accord avec le FMI, pour parvenir à un règlement qui permette à l'Egypte de commencer à transformer son économie et améliore la vie de ses citoyens", a rappelé M. Kerry.
Allié pendant 30 ans au régime de Hosni Moubarak, Washington marche sur des oeufs avec "la nouvelle Egypte", M. Obama semblant privilégier sa relation avec le président égyptien. Pour les Américains, le dilemme est de soutenir les aspirations démocratiques des Egyptiens sans fâcher l'un de ses principaux alliés régionaux, lié à Israël par un traité de paix.










Corée du Nord: Paris, Pékin et Moscou craignent l'escalade militaire



La Corée du Sud évoque explicitement une option militaire. La Chine appelle au « calme » et à la « retenue », la Russie juge la situation « explosive » et la France souhaite que Pékin intervienne auprès de Pyongyang.


Reuters
Reuters

Les tensions grandissantes entre Séoul et Pyongyang commencent à inquiéter la Chine et la Russie.. Ce mercredi matin, Pékin a ainsi appelé à la « retenue » et « au calme » les deux Corées tandis que de son côté Moscou se disait une nouvelle fois préoccupé par la « situation explosive .» De son côté, Laurent Fabius qui doit se rendre en Chine à la fin de la semaine prochaine a pressé Pékin d'intervenir. « Nous avons demandé une réunion du Conseil de sécurité et nous demandons en particulier aux Chinois qui ont du pouvoir sur la Corée du Nord d'intervenir », a déclaré Laurent Fabius sur BFM-TV/RMC.


Fabius sur la Corée du Nord: "Ce sont des gens... par BFMTV
Il faut dire qu'en quelques heures la tension est montée d'un cran entre les deux Corées après que le régime de Pyongyang ait décidé de suspendre l'accès du parc industriel de Kaesong aux employés sud-coréens . Et en retardant dans le même temps le retour au sud des employés déjà présents sur place.
Si Pyongyang avait dès le 30 mars avertit qu'il pourrait fermer ce parc industriel, symbole d'une coopération économique entre les deux pays, la mise en oeuvre de cette décision a conduit Séoul à hausser le ton. Et à évoquer pour la première fois et de manière explicite une option militaire pour assurer la sécurité de ses ressortissants. Lundi déjà, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, avait haussé le ton en estimant que son pays devrait « opposer une riposte violente et immédiate sans autre considération politique » si le Nord s'aventurait à des provocations contre la population sud-coréenne.

« toutes mes mesures appropriées » envisagées

Mais ce mercredi, lors d'une réunion de la Commission spéciale sur la stratégie de sécurité nationale et sur le nucléaire nord-coréen, le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Kwam-jin a été beaucoup plus direct. Il aurait en effet indiqué que ses services étaient en train d'élaborer « un plan d'action afin d'assurer la sécurité » de la population et qu'en cas de situation grave « toutes les mesures appropriées, y compris l'option militaire, ont été envisagées ».
Et le ministre aurait aussi affirmé, selon un participant, que si la Corée du Nord effectuait une provocation militaire, le Sud pouvait « détruire en cinq jours 70% de leurs forces déployées sur les fronts.»


 








EST CE BIEN COHERENT MONSIEUR JACOB ?
 


 









Jérôme Cahuzac, du déni aux aveux


 

 
 
 
L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, qui a démissionné du gouvernement il y a quinze jours, a été mis en examen mardi par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger le Loire pour blanchiment de fraude fiscale. Le socialiste a finalement avoué qu'il possédait depuis une vingtaine d'années un compte à l'étranger. Sur son blog, Jérôme Cahuzac a expliqué s'être enferré dans une "spirale du mensonge".
 
           
Jérôme Cahuzac, lors de sa démission le 20 mars dernier © Maxppp

Si ce mensonge est devenu un scandale d'État, c'est aussi à cause de l'attitude de déni de Jérôme Cahuzac. Le 4 décembre dernier, le site d'information Mediapart révèle que le ministre a détenu jusqu'en 2010 un compte caché à l'Union des banques suisses (UBS). Mediapart s'appuie, entre autres, sur un enregistrement téléphonique. La riposte de Jérôme Cahuzac est immédiate : il ne se contente pas de nier, il dépose plainte pour diffamation. Lorsqu'il est sommé de s'expliquer à l'Assemblée, devant la représentation nationale, il ne vacille pas, faisant preuve d'assurance et d'aplomb.
Le ministre du Budget fait aussi le tour des studios radios, des plateaux télé,et à chaque fois il répond de manière un peu plus affirmative encore. À voir un ministre à ce point droit dans ses bottes, dans certaines rédactions, on en venait à se demander si Mediapart ne s'était pas acharné par erreur ou ne s'était pas fait manipuler par quelques sources malveillantes.

Changement de cap, et d'avocat

En privé aussi, Jérôme Cahuzac est parvenu à tromper son monde. Quelques jours avant que le ministre démissionne, l'un de ses intimes racontait à France Info à quel point le socialiste était ébranlé par ces allégations, qu'il avait été jusqu'à s'effondrer en pleurs dans ses bras. Autre exemple, celui de Me Gilles August. L'avocat de Jérôme Cahuzac se disait persuadé par l'innoncence de son client, jusqu'à mardi dernier où l'ancien ministre lui a avoué qu'il était bien détenteur d'un compte à l'étranger. Ecoeuré selon son entourage, Gilles August aurait alors demandé à l'ancien ministre de se trouver un nouvel avocat.
Jérôme Cahuzac est aussi parvenu à berner sa famille politique. Après les toutes premières révélations de Mediapart, le ministre s'est entretenu avec François Hollande et il lui a juré, les yeux dans les yeux, qu'il disait la vérité. Dans un communiqué rédigé mardi, il a demandé pardon à ses anciens collègues du gouvernement, au chef de l'État et au Premier ministre.

Le temps de la justice

Jérôme Cahuzac a décidé de livrer la vérité aux juges après quatre mois de dénégations car la vérité commençait a se faire jour, grâce aux investigations de la division nationale des investigations financieres et fiscales (DNIFF). Les policiers ont demandé le concours de la justice suisse et ils auraient retrouvé la trace de deux comptes ouverts en Suisse puis d'un compte encore ouvert à Singapour. Un compte sur lequel se trouverait toujours 600.000 euros selon les révélations du Canard enchaîné paru ce mercredi.
Pendant des mois Jérôme Cahuzac a-t-il cru que le montage financier complexe imaginé par ses conseillers fiscaux ne serait jamais mis au jour ? A-t-il cru que le secret bancaire en Suisse ne pourrait être trahi ? S'est-il enferré dans des dénégations auxquelles il aurait fini par croire ?  

Les faits sont-ils prescrits?

L'ancien ministre sera prochainement réentendu, plus longuement, par les deux juges d'instruction. Sur le plan pénal, il pourrait être condamné, un jour, pour blanchiment de fraude fiscale (si les faits ne sont pas prescrits, car, en la matière, le délai de prescription est de dix ans). Mais sur le plan moral et politique, les conséquences sont déjà considérables. L'histoire retiendra qu'un journal étiqueté à gauche est parvenu à faire tomber le ministre socialiste en charge de l'évasion fiscale...









Aveux de Cahuzac : François Hollande informé par le blog du ministre du Budget


L'Élysée l'assure, Jérôme Cahuzac a menti à tout le monde, y compris à François Hollande.

Au début de l'affaire, François Hollande avait été informé par téléphone... © Reuters - Stephane Mahe

Interrogé par Mediapart le 4 décembre au tout début de l'affaire,  Jérôme Cahuzac, avait décroché son téléphone pour informer François Hollande des accusations à venir. Le président interroge son ministre : c'est vrai ou c'est faux? C'est faux, répond vigoureusement Jérôme Cahuzac. Il nie formellement, comme il le fera avec constance auprès de tous, pendant des mois, y compris droit dans les yeux du chef de l'Etat dans son bureau, à l'Élysée...

La colère froide du président

Ce mardi, n'ayant plus de contacts avec son ancien ministre démissionnée, c'est par le blog de Jérôme Cahuzac que François Hollande a été informé, d'où une colère froide, paraît-il, au premier étage de l'élysée.
Jusque là, François Hollande n'avait aucune raison de ne pas croire ses dénégations. Médiapart savait donc ce que le président de la République ignorait, s'étonne aujourd'hui l'UMP.

La justice enquête temporise l'Elysée

Tout le monde sait souvent beaucoup de chose, comme dans l'affaire Baudis, rétorque l'Élysée, et au final, il n'y a rien. D'ailleurs, précise ce conseiller, aujourd'hui, seuls les aveux de Jérôme Cahuzac sont formels, la justice enquête encore, temporise l'Élysée. Non pour remettre en cause ses aveux, mais pour relativiser la certitude du tout le monde savait de l'opposition.
La défense de l'Élysée se veut transparente, pour démentir une autre rumeur : il n'y a pas d'officine cachée qui en saurait plus que la justice. L'affaire est désormais entre ses mains, indépendantes, souligne François Hollande.
 
 
 
 
 
 
 
 
La vidéo de la déclaration de François Hollande sur l'affaire Cahuzac
 
http://www.youtube.com/watch?v=5XV9dsUlr54
 
François Hollande, mis en cause par la droite sur ce qu'il aurait pu savoir du compte bancaire de Jérôme Cahuzac avant même les aveux de l'ex-ministre du Budget, a assuré mercredi que ce dernier n'avait bénéficié d'"aucune protection".
F
rançois Hollande, mis en cause par la droite sur ce qu'il aurait pu savoir du compte bancaire de Jérôme Cahuzac avant même les aveux de l'ex-ministre du Budget, a assuré mercredi que ce dernier n'avait bénéficié d'"aucune protection".
François Hollande, mis en cause par la droite sur ce qu'il aurait pu savoir du compte bancaire de Jérôme Cahuzac avant même les aveux de l'ex-ministre du Budget, a assuré mercredi que ce dernier n'avait bénéficié d'"aucune protection"
"J'affirme ici que Jerôme Cahuzac n'a bénéficié d'aucune protection autre que celle de la présomption d'innocence et il a quitté le gouvernement à ma demande dès l'ouverture d'une information judiciaire", a déclaré le président de la République, regrettant "une faute impardonnable (...) un outrage fait à la République".
Les élus condamnés pour fraude fiscale ou corruption seront "interdits de tout mandat public", a aussi dit M. Hollande.









Projet de loi de décentralisation : le gouvernement revoit sa copie



Le texte présenté en conseil des ministres mercredi sera scindé en trois projets de loi, avec priorité aux métropoles.
Jean-Pierre Bel, président du Sénat, a l'intention de profiter de ce nouveau délai pour faire réécrire certaines parties.

Création de métropoles et de conférences territoriales ; plans locaux d\'urbanismes confiés aux intercommunalités : un comité de pilotage pourrait rééxaminer - et réécrire - les projets de loi.
Création de métropoles et de conférences territoriales ; plans locaux d'urbanismes confiés aux intercommunalités : un comité de pilotage pourrait rééxaminer - et réécrire - les projets de loi.
Le projet de loi de décentralisation était réputé touffu et complexe ; sa gestion politique vire au casse-tête pour le gouvernement Ayrault. Après plusieurs mois de concertations déjà ponctuées de quelques reports, le Premier ministre a finalement annoncé hier qu'il revoyait sa copie et sa stratégie sur ce texte, qui focalise l'ire des élus locaux de tous les bords.
 
Formellement, le texte, qui crée une décentralisation « à la carte », sera toujours présenté en Conseil des ministres le 10 avril. Mais il sera scindé en trois projets de loi qui seront débattus à des échéances diverses d'ici à un an, ce qui laisse le jeu très ouvert.
« C'est un texte d'ensemble qui sera présenté le 10 avril au Conseil des ministres, et nous commencerons par, en quelque sorte, un premier étage, qui est celui des grandes métropoles, un deuxième texte en octobre sur les régions et, ensuite, viendront les solidarités territoriales », a précisé Jean-Marc Ayrault hier.
Dans les rangs du gouvernement, on se refuse à parler d'un nouveau « report » mû par des considérations politiques et on met surtout en avant un calendrier parlementaire « chargé ». « Il y avait un embouteillage législatif et il ne restait que quinze jours. Or c'est un texte difficile car il focalise des intérêts contradictoires et intervient dans un contexte de rigueur budgétaire », reconnaît le député PS Olivier Dussopt, qui devrait être le rapporteur du texte à l'Assemblée.

Faire passer la pilule

En fait, le gouvernement n'aurait pas eu de majorité au Sénat sur ce texte. Il était de notoriété publique que, en dépit de très longues concertations, les puissants lobbys des associations d'élus ne désarmaient pas et qu'une troisième manche allait se jouer à la Haute Assemblée, où de nombreux élus, droite et gauche confondues, s'apprêtaient à mener une bataille d'amendements.
« Les sénateurs sont à cran sur la question des collectivités, analyse un parlementaire. Ils ont déjà voté contre le scrutin départemental de Manuel Valls et se souviennent que, en 2011, Nicolas Sarkozy a perdu le Sénat sur la réforme territoriale. Ils n'ont pas envie que cela se reproduise en 2014. »
En étalant le débat, le gouvernement espère faire passer la pilule. D'autant qu'il commence par le volet réputé le plus consensuel, celui créant des métropoles dans les grandes villes. Cela suffira-t-il à amadouer les élus, avec lesquels les relations se sont tendues ces derniers mois, notamment après l'annonce de la baisse de leurs dotations financières ?
« Je ne sais pas si c'est symboliquement une bonne chose de commencer par parler des villes alors que les sénateurs se sont surtout fait l'écho des angoisses du monde rural », avance un élu.
« Attention à la découpe ! Le risque c'est de présenter trois textes sans cohérence, surtout en l'absence de loi cadre », prévient la sénatrice UDI du Loir-et-Cher, Jacqueline Gourault.
D'autres font le pari que, in fine, les deux parties les plus contestées du texte seront réécrites. A commencer par le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, qui après avoir annoncé lui-même le report, hier, s'en est félicité. « C'est un geste fort, c'est le Sénat de gauche qui se fait entendre », a-t-il confié, souhaitant la création d'un comité de pilotage rassemblent gouvernement, sénateurs et associations d'élus pour rééxaminer - et réécrire - les projets de loi.
Laurence Albert et E. F., Les Echos


Les points clefs du texte
Des métropoles sont créées à Lyon, Paris , Marseille et dans plusieurs grandes villes françaises. Objectif : faciliter la gouvernance et leur confier de nouvelles missions.
Les régions deviennent « chefs de file » en matière économique, avec notamment la gestion de l'apprentissage, des aides européennes et des aides aux entreprises. Elles élaborent un schéma non prescriptif.
Une conférence territoriale est créée, qui réunit les acteurs locaux sur les grandes sujets et répartit les compétences entre eux.
Les plans locaux d'urbanismes sont confiés aux intercommunalités.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

La SNCF place ses pions dans la grande vitesse russe

 
TGV
© Luca Xavier Bozzo - Flickr - C.C.

Le transporteur français veut approfondir la coopération avec son homologue russe RZD dans la recherche et l’enseignement autour de la grande vitesse. En ligne de mire, le TGV Moscou-Saint-Petersbourg, pourtant reporté.
La SNCF ne se décourage pas et voit à long terme. Le transporteur et les chemins de fer russes RZD ont annoncé ce mardi 2 avril avoir signé un accord d’intention pour créer un centrefranco-russe de recherche et d’enseignement de la grande vitesse ferroviaire. L’Université ferroviaire de Moscou, le Conservatoire national des arts et métiers et l’Ecole nationale des ponts et chaussées y participeront aux côtés des deux transporteurs.
Selon le président de la SNCF, Guillaume Pepy, cité dans un communiqué, "ce futur centre franco-russe doit permettre de définir une grande vitesse européenne s’étendant de l’Atlantique au Pacifique". Déjà, en novembre 2012, les mêmes protagonistes avaient lancé un master en infrastructure et exploitation grande vitesse ferroviaire en Russie et Ukraine. Ce cursus devrait, selon la SNCF, former des cadres à ce domaine de pointe à Moscou et Saint-Pétersbourg à partir de septembre 2014.
Ces deux villes bornent la probable future première ligne TGV de Russie, estimée à plusieurs milliards d’euros. Dans cette optique, la SNCF a tout intérêt à renforcer ainsi ses liens avec la toute puissante RZD. Reste que cette ligne, initialement prévue pour la Coupe du monde de football de 2018, a été reportée sine die par les autorités russes.
Manuel Moragues










Cette nuit en Asie : Pyongyang s'en prend à un parc industriel très symbolique



Le régime de kim jong un s'en est pris à la dernière manifestation symbolique d'une coopération possible entre les deux Corées.


Cette nuit en Asie : Pyongyang s\'en prend à un parc industriel très symbolique

Malgré la multiplication des discours contre les "marionnettes du sud" obéissant à "l'ennemi américain", le régime de Pyongyang n'avait pas osé toucher ces dernières semaines au fonctionnement du parc industriel de Kaesong, présenté depuis des années comme la dernière manifestation symbolique d'une coopération possible entre les deux Corées. Mais ce matin, les gardes frontières nord-coréens ont interdit aux employés et aux camions sud coréens de passer la frontière pour aller travailler dans les quelques usines du site situé à une dizaine de kilomètres à l'intérieur du territoire ermite. Aucun des 484 sud-coréens faisant le trajet chaque jour n'a ainsi été autorisé à passer. Pour les experts, cette décision confirme le durcissement du régime stalinien, qui avait annoncé, hier, qu'il allait relancer ses activités nucléaires et notamment une production de plutonium destiné à la fabrication d'armes nucléaires .
 
Inaugurée en 2004, la zone industrielle de Kaesong n'avait été, jusqu'ici, que peu impactée par la montée des tensions entre les deux pays et Pyonyang n'y a bloqué les échanges qu'à de très rares reprises. Un blocus similaire à celui de ce matin avait été enclenché en 2009 pendant quelques jours. La dictature hésiterait à saborder la structure qui représente une source de revenus et de devises importantes pour son gouvernement. Actuellement, 123 entreprises sud-coréennes y emploient 53.000 nord-coréens, payés en moyenne 128 dollars par mois -la somme exacte qui leur reste après le prélèvement par les autorités communistes serait toutefois bien inférieure-. Travaillant sur des technologies sud-coréennes et sous un management essentiellement sud-coréen, ces travailleurs ont produit l'an dernier pour environ 470 millions de dollars de marchandises.

L'Asie s'inquiète du retour de la grippe aviaire

Les nations voisines de la Chine commencent à s'inquiéter de la récente multiplication des cas de grippe aviaire constatée dans le pays. Hier soir, les autorités chinoises ont fait état de quatre nouveaux cas de contamination humaine dus à la souche H7N9, qui a fait déja deux morts dans le pays et qui n'avait jamais été contractée auparavant par des humains. Les quatre malades, qui sont dans un état critique, habitent tous la province du Jiangsu, sur la cote est. Deux Shanghaïens sont morts au mois de mars de la souche H7N9 et une femme de la province d'Anhui, qui a contracté la maladie début mars, se trouve elle aussi dans un état critique. Les organisations internationales refusent pour l'instant d'épidémie et les scientifiques évoquent plutôt une inhabituelle série de cas isolés. Plusieurs gouvernements de la région mettent toutefois en place des mesures de sécurité pour éviter toute contamination de leur population. Ce matin, c'est le Vietnam qui a ainsi interdit le commerce transfrontalier de volailles venant de Chine. Des dizaines de poulets entrés ces derniers jours dans le pays ont égalements été tués et détruits. Très touché par les précédentes épidémies de grippe aviaire, le Vietnam a recensé au moins 50 décès depuis 2003.

Pertes record pour le géant indonésien du charbon

Le groupe indonésien Bumi Resources, le plus grand exportateur de charbon thermique d'Asie, vient d'annoncer qu'il avait enregistré l'an dernier une perte nette de 666 millions de dollars, bien supérieure à ce qu'avaient envisagé les analystes et très loin de sa perfomance de 2011. Il avait alors généré un profit net de 216 millions de dollars. Pour justifier ce très mauvais résultat, le groupe a pointé une baisse de ses revenus, liée au recul du prix du charbon sur les marchés mondiaux, et a également reconnu qu'il avait du intégrer à ses comptes de considérables pertes latentes sur des produits dérivés. L'envolée des pertes va peser sur les projets de remboursement des importantes dettes du groupe et compliquer encore la bagarre de gouvernance que se livrent les actionnaires à la tête de Bumi Plc, une société associée au groupe minier et cotée à Londres.









L'argent de Cahuzac, Petroplus, les CNIL attaquent Google, Sky Aircraft : la revue de presse de l'industrie

Par            
Les aveux de l'ex ministre du Budget Jérôme Cahuzac sont à la une de la plupart des journaux ce mercredi 3 avril. A l'origine des fonds déposés sur un compte à l'étranger, les commissions des laboratoires pharmaceutiques. Sur France Info, le patron du groupe libyen candidat à la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne se dit prêt à maintenir et même à créer des emplois. Retour également sur l'offensive des CNIL européennes pour défendre la vie privée face à Google, le livre blanc de la défense inquiète le Berry et la fin programmée du lorrain Sky Aircraft.
Jérôme Cahuzac reconnaît avoir détenu un compte à l'étranger
Mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac a reconnu mardi avoir possédé un compte à l'étranger, deux semaines après la démission de son poste de ministre du Budget.
"Je demande pardon...", titre Le Figaro, qui publie à sa une un extrait du message publié la veille par Jérôme Cahuzac sur son blog.
"Indigne", titre de son côté Libération, plus sévère. Pour le journal, tous les ingrédients sont réunis pour déclencher une "crise politique".


L'argent des laboratoires ?
Depuis les premières révélations de Mediapart, la question de la provenance de l'argent déposé par l'ex chirurgien plastique revient avec insistance.
Sur son site internet, Europe 1 revient sur les éléments qui sont reprochés à Jérôme Cahuzac. "Les enquêteurs se penchent sur les avantages qu'aurait perçus Jérôme Cahuzac de la part de laboratoires pharmaceutiques", rappelle la station qui poursuit en reprenant notamment les informations du Canard Enchaîné : "Après avoir quitté ses fonctions de conseiller au ministère de Claude Evin en 1993, il a en effet ouvert une société de conseil de laboratoires pharmaceutiques. Pendant près de 10 ans, sa société nommée Cahuzac Conseil a engendré plusieurs millions d'euros, dont une partie aurait été reversée sur des comptes occultes".
Petroplus : Murzuq Oil prêt à créer des emplois à Petit-Couronne
Soulagement mardi pour les salariés de la raffinnerie Petroplus de Petit-Couronne. Les dossiers du panaméen NetOil et du libyen Murzuk Oil seront examinés par le tribunal de commerce de Rouen (Seine-Maritime) avant le 16 avril, date de la fermeture définitive de la raffinerie.
Ce matin et en exclusivité pour France Info, le patron de Murzuq Oil, Mabrouk Getty, s'exprime sur le dossier et explique son intérêt pour la raffinerie de Petit-Couronne.


Google : les Cnil contre-attaquent
Les Echos reviennent ce matin sur la décison du groupement des commissions nationales de l'informatique et des libertés (Cnil) européennes d'engager des investigations contraignantes à l'encontre de Google.
Pour le quotidien économique, "six autorités, dont la CNIL française, sont passés de la parole aux actes". Après de nombreux avertissements lancés au géant de l'internet, les autorités de protection de la vie privée passent en effet à la répression.


Les craintes de réduction du budget de la défense
"La défense redoute un nouveau livre blanc", titre ce matin Le Berry Républicain qui s'inquiète des conséquences pour l'industrie locale des mesures qui seront annoncées par les gouvernement à la fin du mois d'avril.


Fin de partie programmée pour Sky Aircraft
Audience décisive pour l'avenir de Sky Aircraft ce 3 avril au tribunal de commerce de Briey (Meurthe-et-Moselle), alors que les fonds promis par le groupe chinois Hong Kong Aero Technology Group Corporation, seul repreneur déclaré de l'entreprise, ne sont pas arrivés.
"La fin annoncée de Sky Aircraft", écrit le Républicain Lorrain pour qui "à moins d’un coup de théâtre le tribunal de commerce de Briey devrait prononcer, cet après-midi, la liquidation judiciaire de la société Sky Aircraft qui emploie encore 140 salariés sur le programme d’avion Skylander à Chambley".
Julien Bonnet










JUSTICE ?

 

Jean-Noël Guérini dans la boîte des pandores  


Récit Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône a été placé hier en garde à vue dans une affaire de marchés publics.

Libération
Socialist senator and head of the Bouches-du-Rhone general council Jean-Noël Guerini arrives in a car at the investigation unit of Marseille's gendarmerie, on April 2, 2013, prior to his hearing as part of an inquiry into a public contracts fraud. AFP PHOTO / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
 
Jean­-Noël Guérini, hier, en arrivant à la gendarmerie. (Photo AFP)
 
Après une journée de garde à vue, Jean-Noël Guérini a fini, hier, au service de cardiologie de l’hôpital de la Timone à Marseille, où il a été conduit à la suite d’un malaise au cours de son audition par les gendarmes.
Hier matin, lorsque la voiture sombre du conseil général des Bouches-du-Rhône s’est présentée devant la gendarmerie, Jean-Noël Guérini avait le visage fermé, sur le siège passager. La barrière était relevée, la voiture s’est engouffrée. Direction la section de recherche, il connaît très bien le chemin. Cette fois, le sénateur avait rendez-vous pour une garde à vue. Le juge Charles Duchaine a obtenu en décembre la mainlevée partielle de son immunité parlementaire, et les enquêteurs souhaitaient l’entendre sur des marchés publics et des autorisations accordés par son conseil général.
Alexandre Guérini, le petit frère, a été également placé en garde à vue, ce qui facilitera une confrontation, sans doute aujourd’hui. La plupart des questions devraient tourner autour de projets de maisons de retraite. Quatre dossiers, à La Ciotat et dans les environs d’Aix-en-Provence, résument les pratiques en cours et les questions en suspens.
«Peur». A La Ciotat pour commencer, deux projets ont été menés successivement, sur le site des anciens chantiers navals. A chaque fois, des amis d’Alexandre Guérini, «membres influents» du milieu marseillais selon le juge, pilotaient les affaires. Ils ont imposé à une société d’économie mixte dépendant du conseil général de récupérer les terrains, puis ont choisi les opérateurs privés. Un premier promoteur a racheté un terrain, mais il devait, en échange d’un prix d’ami de la collectivité, assurer le terrassement et la dépollution. Il a demandé un devis à une société spécialisée, avant qu’on lui fasse comprendre qu’il était beaucoup plus raisonnable pour lui de passer par MGC, entreprise appartenant aux frères Campanella - visiblement plus doués dans la surfacturation que dans les travaux publics. Amis d’enfance de Bernard Barresi, l’un des cerveaux de l’affaire avec Patrick Boudemaghe - deux excellents professionnels du blanchiment -, ils ont été imposés au promoteur, ont ensuite sous-traité les travaux à l’entreprise qui avait rédigé le devis initial. Se sont contentés de prendre une petite marge au passage : 900 000 euros sans effort. De son côté, le promoteur s’est retrouvé avec son terrain sur les bras, l’Etat refusant le projet, faute de financements publics. Cela n’a pas empêché les mêmes hommes de monter une opération similaire, sur un terrain voisin.
Cette fois, c’est Gilbert Ducros, patron du groupe Fauchon, qui a dû passer à la caisse. Il possède à La Ciotat une société d’entretien de yachts, activité qu’il diversifie avec un peu de promotion immobilière. Ils sont venus le chercher, via la mairie de La Ciotat, pour construire des logements et une maison de retraite, comme dans le premier projet. Cela n’a pas plus abouti, mais Ducros a dû verser au passage 500 000 euros en liquide à Boudemaghe, apporteur de (mauvaise) affaire. Les enquêteurs ont mis du temps à lui faire avouer la corruption. Il a expliqué pourquoi au juge, le 6 décembre : «J’avais peur. Peur de l’ambiance du dossier.»
Péritonite. Vers Aix, un autre entrepreneur a versé 400 000 euros pour obtenir du conseil général l’autorisation d’ouvrir un établissement d’hébergement pour personnes âgées (Ehpad), à Vauvenargues. Son dossier était prêt assez tôt, les services du département l’avaient validé, mais ensuite cela a traîné, et il s’est retrouvé curieusement en concurrence avec un autre projet, poussé par le conseil général, à 7 kilomètres de là. Il a alors effectué deux versements à Boudemaghe, au Luxembourg, 100 000 et 300 000 euros, et l’autorisation a été signée.
Jean-Noël Guérini est-il responsable de cela ? Ou son frère a-t-il monnayé, via ses amis, des autorisations qui auraient été accordées ? Le juge soupçonne le patron du département d’avoir fait traîner les dossiers, pendant que commissions et sous-traitance se négociaient. Le 19 janvier 2012, une lettre anonyme lui est parvenue. Elle indiquait un bureau du conseil général où les gendarmes pourraient trouver «beaucoup de documents cachés […] sur leurs magouilles». Le courrier précisait : «Faites vite, parce qu’ils vont vite faire le ménage.» Cinq jours après, les pandores tombaient sur des documents montrant le «grand intérêt» de Jean-Noël Guérini pour les maisons de retraite. Pour Vauvenargues par exemple, le dossier, prêt des mois avant le versement de commissions, avait été retiré «à la demande du président».
Déjà mis en examen à deux reprises, Jean-Noël Guérini disait ces derniers jours ne pas craindre le nouveau rendez-vous, reporté après une péritonite. Vendredi, il était en grande forme. C’était le vote (sans problème) de son budget. Et d’une petite délibération glissée au milieu, faire prendre en charge par le conseil général les frais de justice du président dans un dossier de détournement de fonds publics (le licenciement, indu selon le juge, d’un collaborateur de cabinet devenu député). La droite a voté contre. Trois socialistes se sont abstenus (dont Michel Pezet et la ministre Marie-Arlette Carlotti). Le reste de la gauche a voté sans moufter la prise en charge par le contribuable de la défense de Jean-Noël Guérini.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Juan Carlos: son héritage et sa fille mis en cause          

    
Par

Juan Carlos et sa fille, l'infante Cristina.
Juan Carlos et sa fille, l'infante Cristina. Crédits photo : JOSEP LAGO/AFP

Des révélations sur la fortune reçue en héritage par le roi d'Espagne et déposée sur des comptes en Suisse bousculent la légende entretenue par le monarque. La convocation de sa fille cadette par la justice est un autre coup dur.
 
Madrid
C'est l'un des ciments symboliques de la monarchie qui vacille. Le mythe du roi pauvre ne serait qu'une légende. Les Espagnols connaissent tous le b. a.-ba de la biographie officielle de leur souverain Juan Carlos et de son père, Juan de Borbón, le comte de Barcelone, celui qui, piégé entre la République et le franquisme, ne parvint jamais à régner.
Selon ce récit populaire, le comte de Barcelone et sa famille, exilés à l'étranger à partir de la proclamation de la IIème République, en 1931, vécurent modestement. Ils recevaient même de bon gré les témoignages de solidarité des aristocrates et des monarchistes. Après le franquisme, lors du retour de la démocratie et de la monarchie, en 1978, c'est un Juan Carlos sans fortune qui obtint la couronne d'Espagne, en vertu de la Constitution approuvée lors d'un référendum par 88% des Espagnols.
Las, les révélations du journal El Mundomenacent de faire s'écrouler une partie de cette belle histoire. «Don Juan est mort riche», titre, lapidaire, le quotidien qui a mis la main sur le testament de Juan de Borbón. Selon ces documents, le père de Juan Carlos aurait laissé une petite fortune à sa mort en 1993: 729 millions de pesetas (soit, compte tenu de l'inflation, quelque 7,85 millions d'euros actuels), déposés sur trois comptes en Suisse, ainsi qu'un patrimoine immobilier estimé à 350 millions de pesetas.

375 millions de pesetas sur des comptes en Suisse

De cet héritage, Juan Carlos se serait taillé la part du lion: 375 millions de pesetas, près de la moitié des comptes en Suisse. Ses deux sœurs, les infantes Margarita et Pilar, auraient reçu le reste. Dans le document découvert par El Mundo figure une recommandation des exécuteurs testamentaires: ne pas rapatrier l'argent en Espagne. «L'image et le prestige de Son Altesse Royale le Comte de Barcelone pourraient être touchés, car l'absence d'une fortune ou de ressources importantes est connue de tous».
Reste à savoir ce que sont devenus ces millions et ces comptes en Suisse. Alors que le gouvernement espagnol dit lutter par tous les moyens contre la fraude fiscale pour tenter d'arracher quelques dixièmes de points au déficit public, l'information est explosive.
Au Parlement, le Parti socialiste (PSOE) a déposé une question qu'il posera lors de la séance des questions au gouvernement. «Quelle information peut fournir le gouvernement au sujet du patrimoine qu'aurait laissé en héritage le Comte de Barcelone?».
Dans son livre Don Juan, naúfrago de su destino, Jose García Abad avait commencé à déconstruire le mythe de la pauvreté du père de Juan Carlos. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés au patrimoine et aux affaires du roi, il considère que «le fait que le principal parti de l'opposition, et pas seulement les petits partis, participe à cette demande, est un changement important».
Le roi refuse de rendre public son patrimoine
Le Parti populaire (PP, droite), la formation au pouvoir en Espagne, a jugé «extravagante» cette question qui concerne des faits vieux de 20 ans. La Maison d'Espagne, toutefois, a fait savoir qu'elle «rassemblait l'information et la publiera lorsqu'elle sera disponible».
Malgré l'annonce d'une plus grande transparence, le roi refuse de rendre public son patrimoine. «Théoriquement, il est soumis aux mêmes règles fiscales qui s'imposent à tous les Espagnols, rappelle García Abad. Mais, selon la Constitution, sa responsabilité ne peut être mise en cause».
Il correspond donc au bon plaisir de Juan Carlos de répondre ou non aux interrogations que suscitent ces révélations. Mais après l'épisode de son safari au Botswana, la mise en avant de son «amie intime», les ennuis judiciaires de son gendre qui atteignent sa fille cadette, convoquée le 27 avril devant un juge, la pression se resserre un peu plus sur le roi.

L'infante Cristina interrogée sur un «délit de trafic d'influence»

L'infante Cristina, âgée de 47 ans, n'avait jusqu'à ce jour jamais été mise en cause dans l'enquête pour corruption ouverte à la fin 2011 par le juge José Castro du tribunal de Palma de Majorque, aux Baléares, dans laquelle est poursuivi Iñaki Urdangarin, son époux, un ancien champion de handball de 45 ans reconverti dans les affaires. Mais son nom est apparu récemment dans des courriers transmis au juge et à la presse par l'ex-associé d'Iñaki Urdangarin, Diego Torres. L'infante sera interrogée sur «un délit de trafic d'influence». Le quotidien El Mundo affirme que la défense de Diego Torres a remis au tribunal de Palma de Majorque un paquet de 30 courriers dont certains détailleraient «comment le duc expliquait à son épouse les détails du fonctionnement et les affaires de l'Institut Noos puisqu'elle faisait partie de son comité de direction». Iñaki Urdangarin est soupçonné d'avoir détourné plusieurs millions d'euros d'argent public via l'institut, une société de mécénat qu'il a présidée entre 2004 et 2006.











SOCIAL

Petroplus : "Je tiens à garder tous les emplois, et en créer d'autres" (Mabrouk Getty, patron de Murzuk Oil)
        

Mardi, le tribunal de commerce de commerce a jugé que deux des offres de reprises de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne étaient recevables. Parmi elles, celle de l'entreprise libyenne Murzuk Oil. Pour la première fois, en exclusivité pour France Info, le patron de cette firme, Mabrouk Getty, s'exprime sur le dossier. Il explique son intérêt pour la raffinerie de Petit-Couronne.


 
 
 
 
 
 
 
 
 
SOCIETE

 

URUGUAY Le Sénat approuve le mariage homosexuel

 

Après les députés, les sénateurs ont eux aussi voté en faveur du mariage entre personnes de même sexe, le 2 avril. "Le texte a été approuvé par une large majorité des sénateurs, qui ont débattu pendant sept heures avant le vote", rapporte le journal de Montevideo. "Les termes de 'mari' et 'femme' ont été retirés du Code civil au profit du terme 'conjoint'". Le texte a été légèrement amendé et devra donc repasser devant la Chambre des députés. En Amérique latine, seuls l'Argentine et deux Etats du Mexique reconnaissent le mariage homosexuel.









DIVERS

 

«Koh-Lanta», lourd tribut

   

                                                                                                          

Télé . Après le décès d’un candidat et le suicide du médecin de l’émission, la production a remis hier à la justice les rushs qui devraient enfin éclaircir ce qui s’est passé sur place.

Libération
Koh Rong. Une île de 78 kilomètres carrés au large des côtes cambodgiennes. Un millier d’habitants à tout casser. Des plages de sable blanc à perte de vue et une jungle hostile où sommeille l’esprit des redoutables guerriers khmers, aurait pu dire Denis Brogniart dans le générique de Koh-Lanta, 16e du nom. Sauf qu’il n’y aura pas de Koh-Lanta 16e du nom. Il n’y aura peut-être plus de Koh-Lanta du tout, d’ailleurs. Car ce Koh-Lanta-là a déjà connu deux morts et c’est déjà deux de trop pour TF1. Le premier, Gérald Babin, candidat de 25 ans, est décédé le 22 mars lors de la première journée de tournage de l’émission. Le second, Thierry Costa, 38 ans, médecin de Koh-Lanta, s’est suicidé lundi.
Crampes aux bras. De mémoire de Koh-Lanta, il n’y a pas eu d’accident grave sur le tournage de cette émission depuis sa création, en 2001. Des coups de chaud, des déshydratations, mais de mort, jamais, contrairement à ce qui s’est passé dans deux déclinaisons du concept Survivor, l’une bulgare, l’autre pakistanaise. Au total, Survivor aura été adapté près de 150 fois de par le monde.
En 2001, TF1 avait d’abord lancé son Koh-Lanta début août, en pleine période creuse. Dès la saison suivante, le passage à 20 h 50, le vendredi, fait s’envoler l’Audimat. La dernière saison, toujours conçue par Adventure Line Productions (ALP), qui produit aussi Fort Boyard, etc., a scotché 7 millions de personnes. Un succès devenu rare pour TF1 laminée par la TNT, et des revenus publicitaires énormes : 50 millions d’euros. Une rente. Une rente sur laquelle Nonce Paolini, PDG de TF1, a tiré un trait sitôt annoncée la mort de Gérald Babin.
Ce 22 mars, c’est le tout premier jour du tournage et c’est la première épreuve, du tir à la corde. «A 13 h 01», indique à Libération Franck Firmin-Guion, patron d’ALP, Gérald Babin, sportif accompli, est pris de crampes aux bras. «A 13 h 05 : fin du jeu, poursuit-il, le médecin intervient tout de suite et diagnostique un coup de chaud et une déshydratation.» Une heure et demie plus tard, le candidat est évacué par bateau en direction de l’infirmerie. Après un malaise de Gérald Babin, le bateau, explique Firmin-Guion, est dérouté vers une plage où un hélicoptère pourra se poser. Premier arrêt cardiaque à 15 h 59. Le cœur repart. L’hélico emmène le candidat à l’hôpital de Sihanoukville, où son décès sera prononcé à 17 h 05 après un second arrêt cardiaque.
C’est du moins la version de la production. Car, quatre jours après l’annonce du décès, un témoignage anonyme émanant d’un membre de la production est adressé à plusieurs médias. Le site Arrêt sur images, le premier, publie une enquête qui tente de croiser les propos : «Mort à Koh-Lanta : un témoignage accuse la production et le médecin.» Selon l’article, les candidats auraient attendu quatre heures en plein soleil le début de l’épreuve, et la production aurait tardé à intervenir après le malaise de Gérald Babin. Contrairement à ce que laisse entendre le titre de l’article, le médecin n’est pas particulièrement mis en cause. Mais la production si, qui, dans un premier temps, aurait refusé qu’il intervienne puis lui aurait demandé de rejouer son entrée… Le site avance la durée de dix minutes avant que le médecin prenne en charge le candidat.
Une version démentie en bloc par ALP auprès de Libération. Mais deux autres témoignages apparaissent, sur RMC et dans Closer, déroulant la même version accusant la production. Le 28 mars, ALP annonce sa décision de porter plainte pour diffamation, évoquant «une accusation anonyme, mensongère et odieuse, relayée par différents médias ». Suite au suicide de Thierry Costa, plusieurs autres témoignages, dans le Parisien ou sur RTL, viennent appuyer la version d’ALP : ils émanent de candidats qui ont assisté à la scène. Le médecin a fait «tout ce qu’il fallait pour sauver Gérald», estime l’un d’eux.
Lettre. Car lundi, un autre drame s’ajoute au premier : le suicide du médecin de l’émission. Thierry Costa, qui officiait pour Média Médic, société spécialisée dans «l’événement sécurisé», s’est donné la mort dans sa chambre d’hôtel au Cambodge. Il laisse une lettre, à l’écriture malhabile, où il estime que son nom a été «sali dans les médias», se dit «certain d’avoir traité Gérald de manière respectable, comme un patient, et non comme un candidat». Il explique ainsi son suicide : «Devoir reconstruire cette réputation détruite me serait insupportable.» Aussitôt, Nonce Paolini, le patron de TF1, fustige les médias qui ont «colporté» des «propos anonymes». De son côté, Me Jérémie Assous, l’avocat qui a fait requalifier en contrats de travail des centaines de participations de candidats de télé-réalité, et qui représente ici la famille de Gérald Babin, s’interroge : «Le médecin avait-il les moyens de le sauver ? Il est seul, assisté d’une infirmière et d’un médecin local sur un tournage qui dure vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept : s’il y a trois crises cardiaques en même temps, que fait-il ? Il est évident qu’il y a une carence du côté du personnel médical.»
Parallèlement, une enquête préliminaire pour «homicide involontaire» est ouverte. Le parquet de Paris s’est dessaisi au profit de celui de Créteil, Gérald Babin résidant dans le Val-de-Marne, et l’enquête a été confiée à la police judiciaire. Rapatrié en France, le corps du candidat a fait, jeudi, l’objet d’une autopsie qui n’aurait révélé aucune anomalie cardiaque ou vasculaire.
Prochaine étape, qui devrait mettre tout le monde d’accord : la totalité des rushs de l’émission ont été remis hier aux policiers chargés de l’enquête, «l’ensemble de la captation» jusqu’au départ en bateau, précise Firmin-Guion. Toute la scène a été filmée. Mais Jérémie Assous a déjà son idée : «Soit les rushs confirment la véracité des témoignages qui mettent en cause la production et c’est très grave, soit ils les infirment, et la production aurait dû donner les rushs plus vite : ça aurait pu éviter le drame du médecin.»









MANAGEMENT

 

Les 34 questions les plus courantes en entretien d’embauche



Par Elodie Buzaud
« Parlez-moi de vous », « pourquoi devrions-nous vous embaucher ? »… L’éditeur  de questionnaires Sample questionnaire a réalisé une infographie des 34 questions auxquelles presque aucun candidat n’échappe en entretien d’embauche. Nous en avons sélectionné 10 et vous proposons nos conseils pour y répondre.

1- Parlez-moi de vous

Contentez-vous de parler de vous sur le plan professionnel. Évitez les détails personnels et soyez bref.
Notre conseil pour vous présenter en « une minute trente chrono »

2- Quels sont vos points forts ?

Préparez bien tous vos points forts et surtout, trouvez des arguments, des exemples pour les illustrer. N’hésitez pas à mettre en avant les qualités pour lesquelles vos collègues vous apprécient, sans trop en faire.
Notre conseil sur les points forts appréciés en entretien d’embauche.

3- Quelle est votre pire faiblesse ?

Ne partez pas dans tous les sens. Concentrez-vous sur vos défauts professionnels.
Notre conseil pour connaître les bons défauts en entretien d’embauche.

4- Que savez-vous sur notre activité ?

Si vous avez bien préparé votre entretien d’embauche et vous êtes renseigné sur l’entreprise, cette question ne devrait pas vous poser de problème. Bien sûr, restez succinct et surtout, gardez en tête que vous en savez toujours beaucoup moins que la personne en face de vous.
Notre conseil pour pitcher le recruteur.

5- Pourquoi devrions-nous vous embaucher ?

Vous devez faire comprendre au recruteur que vous avez autant besoin de lui que lui de vous. Et ne vous comparez jamais aux autres candidats.
Notre conseil pour connaître le top 5 des critères des recruteurs en temps de crise, et faire de vous le candidat idéal.

6- Comment expliquez-vous votre longue période sans emploi ?

Sachez combler ce temps sans emploi avec n’importe quelle activité : vous avez suivi une formation, avez profité de votre temps libre pour travailler votre anglais…
Notre conseil pour justifier une période d’inactivité.

7- Qu’est-ce qui vous motive pour ce poste ?

Bien entendu, pas question de répondre de but en blanc : « le salaire ». Cela amoindrirait fortement vos chances de décrocher le poste… Parlez plutôt des projets, de l’environnement de travail…
Notre test pour savoir si vous savez montrer votre motivation en entretien et notre conseil pour utiliser le bon champ lexical pour exprimer votre motivation.

8- Qu’attendez-vous de ce poste ?

Répondez comme si vous étiez déjà embauché par l’entreprise, pour donner l’impression au recruteur que vous pouvez incarner le rôle.
Notre quiz pour savoir si vous avez les bonnes réponses aux questions pièges.

9- Avez-vous des questions ?

Préparez une liste des questions auxquelles vous souhaitez obtenir une réponse. Vous apparaîtrez ainsi comme un candidat décidé, clair dans ses pensées et ses attentes. Et ne l’oubliez pas, l’entretien est à double sens.
Notre conseil pour poser une dernière question pertinente.

10- Que pensez-vous de la dernière entreprise pour laquelle vous avez travaillé ?

Détaillez tout ce que cette entreprise a eu de positif pour vous. Évitez les points négatifs.
Notre conseil pour parler de votre ancien employeur.

Source : bitrebels.com
Elodie Buzaud © Cadremploi.fr
1-Parlez-moi de vous
 
Contentez-vous de parler de vous sur le plan professionnel. Évitez les détails personnels et soyez bref.

Notre conseil pour vous présenter en « une minute trente chrono »

2-Quels sont vos points forts ?
 
Préparez bien tous vos points forts et surtout, trouvez des arguments, des exemples pour les illustrer. N’hésitez pas à mettre en avant les qualités pour lesquelles vos collègues vous apprécient, sans trop en faire.
 
 
3-Quelle est votre pire faiblesse ?
 
Ne partez pas dans tous les sens. Concentrez-vous sur vos défauts professionnels.
 
Notre conseil pour connaître les bons défauts en entretien d’embauche.
 
4-Que savez-vous sur notre activité ?
 
Si vous avez bien préparé votre entretien d’embauche et vous êtes renseigné sur l’entreprise, cette question ne devrait pas vous poser de problème. Bien sûr, restez succinct et surtout, gardez en tête que vous en savez toujours beaucoup moins que la personne en face de vous.
 
Notre conseil pour pitcher le recruteur.
 
5-Pourquoi devrions-nous vous embaucher ?
 
Vous devez faire comprendre au recruteur que vous avez autant besoin de lui que lui de vous. Et ne vous comparez jamais aux autres candidats.
 
Notre conseil pour connaître le top 5 des critères des recruteurs en temps de crise, et faire de vous le candidat idéal.
 
6-Comment expliquez-vous votre longue période sans emploi ?
 
Sachez combler ce temps sans emploi avec n’importe quelle activité : vous avez suivi une formation, avez profité de votre temps libre pour travailler votre anglais…
 
 
7-Qu’est-ce qui vous motive pour ce poste ?
 
Bien entendu, pas question de répondre de but en blanc : « le salaire ». Cela amoindrirait fortement vos chances de décrocher le poste… Parlez plutôt des projets, de l’environnement de travail…
 
 
8-Qu’attendez-vous de ce poste ?
 
Répondez comme si vous étiez déjà embauché par l’entreprise, pour donner l’impression au recruteur que vous pouvez incarner le rôle.
 
 
9-Avez-vous des questions ?
 
Préparez une liste des questions auxquelles vous souhaitez obtenir une réponse. Vous apparaîtrez ainsi comme un candidat décidé, clair dans ses pensées et ses attentes. Et ne l’oubliez pas, l’entretien est à double sens.
 
Notre conseil pour poser une dernière question pertinente.
 
10-Que pensez-vous de la dernière entreprise pour laquelle vous avez travaillé ?
 
Détaillez tout ce que cette entreprise a eu de positif pour vous. Évitez les points négatifs.
 
Notre conseil pour parler de votre ancien employeur.


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