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mardi 16 avril 2013

16042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......





POLITIQUE
 
 
Venezuela: l'opposition met la pression pour un nouveau comptage des bulletins
 
 
CARACAS — L'opposition Vénézuelienne a mis lundi la pression en vue d'obtenir un nouveau comptage après l'élection du successeur d'Hugo Chavez, appelant à manifester contre la proclamation de la victoire de Nicolas Maduro, dont l'équipe a dénoncé une volonté de "putsch" déguisée.
Battu avec une marge de moins de 250.000 voix sur 19 millions d'inscrits, un mois après la mort du charismatique dirigeant socialiste, Henrique Capriles, qui a qualifié de "président illégitime" son adversaire, a réclamé au Conseil national électoral (CNE) de ne pas procéder à un "acte de proclamation", officiellement prévu pour ce lundi.
Dans le cas où le CNE ignorerait sa demande, le gouverneur de l'Etat de Miranda (nord) a appelé à ses partisans à un "concert de casseroles" lundi soir, tout en affirmant "refuser la violence". "Qu'on l'entende dans le monde entier", a-t-il déclaré, au cours d'une conférence de presse.
Exigeant un nouveau comptage "vote par vote", seul moyen selon lui de "régler la crise", M. Capriles entend aussi organiser mardi matin des manifestations devant le bureau de l'autorité électorale à Caracas et "dans tout le pays".
Le pouvoir de son côté a invité les partisans de M. Maduro à se réunir lundi après-midi sur la place Caracas, pour célébrer la proclamation de sa victoire au cours d'une cérémonie au CNE, accusant l'opposition de vouloir faire "un putsch".
"Ce qui se cache derrières les paroles d'aujourd'hui, M. Capriles, c'est une convocation à un putsch contre l'Etat, les institutions, la démocratie de ce pays", a lancé Jorge Rodriguez, le chef de la campagne de M. Maduro dans des déclarations à la télévision officielle VTV
Pour sa part, la Maison Blanche a estimé par la voix de son porte-parole qu'un nouveau comptage serait une étape "importante, prudente et nécessaire". Idem pour José Miguel Insulza, secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), qui s'est prononcé en faveur d'un "dialogue national".
Dans un communiqué, la mission d'observateurs envoyée par l'Union des nations sud-américaines (Unasur) au Venezuela a, quant à elle, demandé que soient "respectés les résultats" émanant du CNE, "unique autorité compétente" en matière électorale.
"Nous voulons un nouveau comptage des suffrages pour aller de l'avant, pour être sûrs que nous avons perdu", a déclaré à l'AFP Oswaldo Gomez, un comptable de 56 ans, à Caracas où le sujet alimentait toutes les conversations dans les rues.
"Le château de cartes va s'écrouler. La vérité va sortir. Ce sera un gouvernement de mensonges. Il (Maduro) n'a pas le leadership de Chavez. Il ne tiendra pas un an", a prédit Maria Rodriguez, un vendeur de journaux de 48 ans.
"C'est une situation très délicate. La marge est tellement étroite dans un pays qui est extrêmement divisé que cela va être difficile à digérer politiquement. Il est clairement divisé en deux", a dit à l'AFP le politologue Ignacio Avalo.
"Je ne crois pas que les résultats seront inversés, le système est inviolable, car il est très bon et fait l'objet de beaucoup de contrôles", a indiqué à l'AFP un membre ayant requis l'anonymat d'un des organismes chargés de superviser le scrutin.
Dans ce contexte, le nouveau président peut aussi redouter la convocation d'un référendum révocatoire dans les trois ans. Il suffit à ses détracteurs de réunir 20% de l'électorat sur une motion défiance pour pouvoir organiser ce vote.
Déconcerté par son score, M. Maduro ne s'est pas opposé à un nouveau comptage des bulletins, tout en affirmant après l'annonce de son élection qu'il avait remporté une "victoire juste, légale et constitutionnelle", devant des partisans déboussolés.
"Beaucoup de personnes ont retourné leur veste, des sales types sans aucune reconnaissance. Ils disent qu'ils sont dans la révolution, mais ce sont des mensonges", pestait lundi Elisabeth Torres, 48 ans, dans le quartier du "23 de enero", un bastion "chaviste".
Pour de nombre de ses partisans, l'élection de M. Maduro est garante du maintien des programmes sociaux financés par la manne pétrolière du Venezuela, détenteur des plus grandes réserves de brut du monde.
Un engagement du pouvoir, qui s'annonce toutefois difficile à tenir dans une économie en crise avec une dette égale à la moitié du PIB et une inflation de plus de 20%, un record en Amérique latine.
Son succès a été salué par les alliés traditionnels du régime tels le président cubain Raul Castro, et ses homologues argentin Cristina Kirchner, équatorien Rafael Correa ou encore bolivien Evo Morales. Autant de pays qui bénéficient de l'aide du Venezuela, le plus souvent via la vente à prix préférentiels de barils de brut.
Le Brésil a également adressé ses félicitations et s'est dit disposé à "continuer de travailler étroitement avec le gouvernement vénézuélien".
Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui annoncé un renforcement de "son partenariat stratégique" avec Caracas, tandis que celui du Belarus Alexandre Loukachenko, un ami personnel de M. Chavez, a invité M. Maduro à lui rendre visite.








Explosions au marathon de Boston: 3 morts, une centaine de blessés

 

Au moins trois personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston.
voir le zoom : Un blessé chargé dans une ambulance après des explosions à Boston, le 15 avril 2013
Un blessé chargé dans une ambulance après des explosions à Boston, le 15 avril 2013
AFP/Getty Images - Jim Rogash
Au moins trois personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston.
AFP/Getty Images - Jim Rogash
voir le zoom : Des compétiteurs du marathon de Boston après deux explosions qui ont fait au moins deux morts le 15 avril 2013.
Des compétiteurs du marathon de Boston après deux explosions qui ont fait au moins deux morts le 15 avril 2013.
AFP/Getty Images - Alex Trautwig
Au moins trois personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston.
AFP/Getty Images - Alex Trautwig
voir le zoom : Barack Obama au téléphone avec le directeur du FBi le 15 avril 2013 peu après les explosions du marathon de Boston
Barack Obama au téléphone avec le directeur du FBi le 15 avril 2013 peu après les explosions du marathon de Boston
AFP - Pete Souza
Au moins trois personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston.
AFP - Pete Souza
voir le zoom : Tracé du Marathon de Boston et carte de localisation de deux explosions survenues près de la ligne d'arrivée
Tracé du Marathon de Boston et carte de localisation de deux explosions survenues près de la ligne d'arrivée
AFP -
Au moins trois personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston.
AFP -
voir le zoom : Un policier participe aux opérations d'évacuations après des explosions, le 15 avril 2013 à Boston
Un policier participe aux opérations d'évacuations après des explosions, le 15 avril 2013 à Boston
AFP - John Mottern
Au moins trois personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston.
AFP - John Mottern
voir le zoom : Des pompiers sur le site des explosions, le 15 avril 2013 2013 à Boston
Des pompiers sur le site des explosions, le 15 avril 2013 2013 à Boston
AFP/Getty Images - Darren Mccollester
Au moins deux personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées dans deux violentes explosions survenues lundi après-midi près de la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston
AFP/Getty Images - Darren Mccollester
LE POINT A 01H27 GMT - Au moins 3 personnes ont été tuées et plus d'une centaine d'autres blessées dans deux violentes explosions survenues à Boston à quelques mètres de la ligne d'arrivée du 117e marathon.
- Le président américain Barack Obama s'est gardé de qualifier les événements d'attentats mais il a promis que les auteurs du carnage devraient "rendre des comptes". Un haut responsable à la Maison Blanche, parlant sous couvert d'anonymat, a lui évoqué un "acte terroriste". Les Etats-Unis étaient sous le choc, près de 12 ans après les attentats du 11 Septembre. FIN DE NOTRE DIRECT
00H52 GMT - AU MOINS TROIS MORTS DANS LES EXPLOSIONS DE BOSTON. Les autorités faisaient état jusqu'ici de 2 morts, dont un enfant de 8 ans, et plus d'une centaine de blessés.
00H49 GMT- "Eventuelles implications terroristes" - "Il s'agit d'une enquête criminelle avec d'éventuelles implications terroristes", annonce Richard DesLauriers, un responsable du FBI.
00H45 GMT - FBI - Le FBI chargé de l'enquête, selon le gouverneur Deval Patrick lors d'une conférence de presse. "La ville de Boston restera ouverte demain mais les affaires ne marcheront pas comme d'habitude".
"Triste jour"
00H20 GMT - Un triste jour - "Aujourd'hui est un triste jour pour la ville de Boston, tous les coureurs et tous ceux qui étaient là pour profiter du 117e marathon", indique l'organisation du marathon sur Facebook.
23H50 GMT - Solidarité - Les habitants de Boston offrent l'hospitalité aux coureurs et aux spectateurs du marathon dans l'incapacité de rentrer chez eux. La solidarité s'organise autour du hashtag #Bostonhelp.
23H40 GMT - "La vie est fragile" - Le cardinal Timothy Dolan, président de la conférence des évêques américains, affirme dans un communiqué que les événements de Boston "nous rappellent que le mal existe et que la vie est fragile".
23H33 GMT - En berne - Les drapeaux du Capitole à Washington sont mis en berne.
23H27 GMT - Accolades et pleurs - "Bruit et confusion partout. Personne n'a l'air de savoir quoi faire. Beaucoup d'accolades et de pleurs", tweete un journaliste du Boston Globe.
23H20 GMT - Enfant - Le quotidien local Boston Globe fait état d'une centaine de blessés. De son côté, NBC News affirme qu'un enfant de 8 ans est l'une des personnes tuées. 23H10 GMT - AU MOINS 100 BLESSES, selon un nouveau décompte des autorités.
22H53 GMT - 12 secondes d'écart - Une deuxième vidéo, mise en ligne sur le site du Boston Globe, montre la scène des explosions: les personnes présentes crient dans une épais nuage de fumée, et, 12 secondes après la première explosion, une seconde déflagration se fait entendre, un bloc plus loin.
Annulations
22H50 GMT - 04H09 - Très exactement 4 heures, 9 minutes et 44 secondes après son départ, le marathon de Boston a basculé dans l'horreur, selon un décompte précis obtenu grâce à une vidéo. Les images de la première explosion permettent de distinguer qu'elle a eu lieu seulement quelques mètres avant la ligne d'arrivée, sur un trottoir de Boylston Street, en plein coeur de la ville, derrière les barrières contenant le public à l'écart des coureurs. Son souffle projette à terre l'un d'eux et son vacarme pousse les bénévoles à se couvrir les oreilles.
22H43 GMT - Annulations - L'orchestre de Boston annule un concert prévu lundi soir et la ligue nationale de hockey une rencontre. Le marathon de Londres sera en revanche maintenu dimanche, mais avec une sécurité accrue.
22H40 GMT - Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, fait part de sa solidarité assurant que ses pensées "vont à toutes les personnes à Boston".
22H38 GMT - La France solidaire - "Le président exprime sa très vive émotion après les explosions qui viennent de frapper la ville de Boston", annonce l'Elysée sur son compte Twitter.
22H36 GMT - Aucun suspect - "Nous n'avons personne en garde à vue à ce stade", affirme le chef de la police de Boston, précisant n'avoir eu au préalablement "aucun renseignement spécifique", sur un risque d'attentat.
22H35 GMT - Appel à témoins - Le gouverneur du Massachusetts (Etat de Boston), appelle les témoins à se manifester.
22H30 GMT - Hasard? La 117e édition du marathon bostonien était en mémoire des 26 victimes de la fusillade de Newtown, en décembre dernier. 26 minutes de silence avaient été observées avant le lancement de la course. Des internautes s'emballent sur Twitter sur la théorie du complot.
22H26 GMT - "Jour terrible" - Le chef de l'opposition de la Chambre des représentants, John Boehner, estime qu'il s'agit d'un "jour terrible pour tous les Américains. Nous continuons à perpétrer l'esprit américain et nous avançons tous ensemble avec grâce et force".
22H25 GMT - Assez de sang - La Croix Rouge américaine remercie les personnes qui ont donné leur sang. Suffisamment de sang a été recueilli pour satisfaire la demande.
22H23 GMT - Yémen - L'ambassadeur du Yémen à Washington condamne les "attentats" et "ce crime haineux".
22H20 GMT - Aéroport - Les aéroports de Los Angeles relèvent leur niveau de sécurité et déploient des brigades canines.
22H18 GMT - Terrorisme? Un haut responsable à la Maison Blanche, parlant sous couvert d'anonymat évoque un "acte terroriste. "N'importe quel événement avec plusieurs engins explosifs - comme il semble que ce soit le cas - est clairement un acte terroriste", a-t-il déclaré. "Mais nous ne savons pas qui l'a commis, et une enquête exhaustive devra déterminer si cela a été préparé et commis par un groupe terroriste, étranger ou domestique".
22H16 GMT - Attentats? - La sénatrice démocrate Dianne Feinstein pense qu'il s'agit "d'un attentat". Nous ne savons pas si c'est l'oeuvre d'un Américain ou d'un étranger", ajoute-t-elle.
22H13 GMT - Sécurité nationale - Barack Obama, mis au courant par le directeur du FBI, Robert Mueller et la ministre de la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, renforce la sécurité dans tout le pays "autant que nécessaire".
22H12 GMT - Prudence - "Nous n'avons pas encore toutes les réponses", le président Obama n'évoque pas explicitement la piste terroriste. "Nous irons jusqu'au bout. Nous allons découvrir qui a fait ça. Nous allons découvrir pourquoi ils ont fait ça. Tous les individus ou les groupes responsables devront rendre des comptes devant la justice", ajoute le président.
"Horrible"'
22H10 GMT - Mystère - "Nous ne savons pas qui a fait cela ni pourquoi mais nous trouverons qui a fait cela et nous trouverons pourquoi ", annonce Obama lors de sa très brève allocution télévisée.
22H06 GMT - Témoin - Un témoin qui travaillait au 7e étage d'un immeuble à un pâté de maison des explosions raconte: "J'ai entendu comme un accident de voiture, je me suis rapproché de la fenêtre pour voir ce qui se passait et j'ai entendu une seconde explosion. J'ai immédiatement vu des gens et des volontaires courir loin de la ligne d'arrivée puis j'ai vu de nombreux brancards qu'on sortait des ambulances".
22H05 GMT - A Paris - Le ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, demande de "renforcer sans délais la présence des patrouilles", à la suite des explosions de Boston.
21H58 GMT - Attentats - CNN prend la décision éditoriale de parler "d'attentats terroristes".
21H53 - Horrible - Le sénateur Mo Cowan du Massachusetts évoque un "événement triste et horrible".
21H45 GMT - Adresse - Barack Obama va s'adresser aux Américains à 22H10 GMT . 21H40 GMT - Silence - Au Sénat américain, les élus ont observé une minute de silence en l’honneur des victimes. 21H37 GMT - Sécurité accrue - La sécurité renforcée autour de la Maison Blanche.
21H36 GMT - Spéculation - "La police enquête; tout lien avec (les incidents) du Marathon de Boston reste pure spéculation", indique la Bibliothèque JFK de Boston sur son compte Twitter. Selon l'établissement, un feu "semble être parti de la salle des machines" du bâtiment" et "tout le personnel et les visiteurs sont sains et saufs".
21H34 GMT - Jambes soufflées - Le Boston Medical Center, l'hôpital central de Boston ,annonce avoir reçu 20 blessés dont deux enfants. "La plupart sont blessés aux jambes" . "Nous avons vu des gens dont les jambes ont été soufflées", raconte Mark Hagopian, propriétaire de l'hôtel Mark, situé près de la ligne d'arrivée du marathon. "L'un d'eux n'avait plus de jambes en dessous du genou, mais il était vivant", ajoute-t-il.
21H33 GMT - "Enorme" - Mark Hagopian, propriétaire de l'hôtel Mark, situé près de la ligne d'arrivée du marathon raconte avoir entendu 2 explosions. L'une d'elles était "énorme. On en a senti le souffle sur notre figure".
21H30 GMT - "Guerre" - Un témoin qui se trouve au 35e étage d'un immeuble parle de "scène de guerre". Des dizaines de secouristes s'activent, les ambulances transportent les blessés dans les hôpitaux environnants. Présence très importante de policiers et de l'armée.
21H27 GMT - Images - Le quotidien Boston Globe parle de plus d'une centaine de blessés. Des images très crues des victimes circulent sur la toile. Sur certaines, on voit des membres ensanglantés à même le trottoir. CNN parle de 49 blessés.
21H23 GMT - Avion - les vols au-dessus de Boston sont temporairement restreints, annonce l'administration fédérale de l'aviation.
21H14 GMT - Précaution - La police de Boston enjoint les habitants de ne pas se regrouper et de rester chez eux.
Mobilisation nationale
21H10 GMT - Mesures - Le président Barack Obama a ordonné que toutes les "mesures nécessaires" soient prises pour enquêter et faire face aux conséquences
21H07 GMT - Mobilisation nationale - A New York, Los Angeles et San Francisco la sécurité a été renforcée. Le maire de New York demande à la police de renforcer sa surveillance dans le "métro, les bâtiments importants et lieux stratégiques". A Los Angeles, des chiens renifleurs et des policiers de l'anti-terrorisme ont été déployés devant le stade Dodgers où doit se tenir une rencontre lundi soir de baseball.
21H05 GMT - Lignes coupées - les téléphones mobiles ont été coupés à Boston pour empêcher d'éventuelles détonations à distance
21H02 GMT - Sang - Sur les trottoirs, des débris et du sang. 26.000 personnes participaient à la course qui a été suspendue dès la première explosion survenue à 18H50 GMT
21H58 GMT - Lien hypothétique - "Nous ne sommes pas sûrs que ces incidents soient liés mais nous faisons comme s'ils l'étaient", ajoute la police de Boston.
20H56 GMT - 3e explosion - Une troisième "explosion" a eu lieu à la bibliothèque John F. Kennedy de Boston, annonce la police de Boston lors d'une conférence de presse. Il n'y a pas de blessés.
Au moins trois personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lundi dans deux explosions presque simultanées survenues près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston (nord-est des Etats-Unis), qui présentent tous les signes d'attentats.
Plus de 26.000 personnes participaient à la course et les télévisions ont montré des images de panique, du sang sur les trottoirs de rues jonchées de débris, des véhicules de secours et des brancards. Plusieurs villes, dont New York et Washington, ont renforcé leurs mesures de sécurité. EN DIRECT
© 2013 AFP









Explosions de Boston: Paris renforce les patrouilles, appelle à la vigilance
 
 
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le 12 avril 2013 à Sevran près de Paris (AFP, Fred Dufour)

PARIS — La France, exposée à la menace terroriste en particulier depuis le début de son intervention au Mali, a immédiatement réagi lundi aux explosions de Boston, en renforçant les patrouilles de sécurité et en appelant la vigilance.
"A la suite des explosions survenues ce jour à Boston, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a demandé aux préfets et aux forces de sécurité intérieure de renforcer sans délai la présence des patrouilles dans le cadre du plan Vigipirate, en vigueur au stade +rouge renforcé+", a indiqué dans la soirée le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
"Il demande aux forces de l'ordre de continuer à faire de la sécurisation préventive des lieux et des abords des établissements publics une priorité", ajoute le texte.
Le stade "rouge renforcé" du plan Vigipirate était déjà en vigueur depuis le début de l'intervention militaire lancée par la France au Mali en janvier pour stopper une avancée des islamistes armés vers le sud.
Le stade ultime est le plan "écarlate", qui n'est donc pas déclenché, a-t-on souligné au ministère, rappelant que le plan Vigipirate était "rouge" depuis 2005.
Il n'existait pas de menace aiguë ou spécifique visant la France lundi, a-t-on précisé à l'Intérieur, estimant qu'il ne fallait céder ni à la "panique" ni à la "dramatisation". Néanmoins, a-t-on souligné, "la menace terroriste est élevée en France depuis plusieurs années et singulièrement depuis plusieurs mois", du fait de l'intervention au Mali.
Des menaces sont régulièrement proférées contre la France par des groupes jihadistes, a-t-on rappelé.
La France a par ailleurs marqué le mois dernier le premier anniversaire des assassinats commis à Montauban et Toulouse par Mohamed Merah, qui avait tué au nom du jihad trois parachutistes, trois enfants et un enseignant juifs.
Dans son communiqué, le ministère de l'Intérieur a également appelé "l'ensemble des citoyens à faire preuve de vigilance quant à la présence éventuelle de colis suspects ou de bagages abandonnés, sans céder à l'esprit de panique".
"En cas d'incident ou d'alerte, le ministère souligne l'importance de respecter strictement les consignes émises par les services de sécurité et de faire preuve de patience et de civisme", conclut le texte.
Au moins deux personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lundi dans deux explosions presque simultanées survenues près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston (nord-est des Etats-Unis), qui portent tous les signes d'attentats. Plus de 26.000 personnes participaient à la course et les télévisions ont montré des images de panique, du sang sur les trottoirs de rues jonchées de débris...
Le président américain Barack Obama, sans évoquer explicitement la piste terroriste, a déclaré peu après que ses services ne savaient pas encore "qui avait commis ces actes et pourquoi". Il a ajouté que la sécurité serait renforcée autant que "nécessaire" dans le pays.
Par le biais de son ministère des Affaires étrangères, la France a par ailleurs assuré lundi soir les Etats-Unis de son "soutien" et de sa "solidarité".
"Notre consulat général à Boston, notre ambassade à Washington ainsi que l'ensemble de nos postes aux Etats-Unis sont pleinement mobilisés et à la disposition de nos compatriotes", a également indiqué un porte-parole du Quai d'Orsay.










La Corée du Nord lance un ultimatum à Séoul après des manifestations hostiles au régime

Le Monde.fr avec AFP

Célébration de l'anniversaire de la naissance de Kim Il-sung à Pyongyang, le 15 avril.
Célébration de l'anniversaire de la naissance de Kim Il-sung à Pyongyang, le 15 avril. | Reuters/KCNA

Pyongyang a lancé mardi 16 avril un ultimatum à Séoul, menaçant de l'attaquer à moins que la Corée du Sud s'excuse des manifestations hostiles à son régime. Un avertissement qui intervient au lendemain du départ du secrétaire d'Etat américain John Kerry d'Asie du nord-est, où il a effectué une tournée de quatre jours pour apporter son soutien à ses alliés sud-coréens et japonais, et incité la Chine à calmer son voisin nord-coréen.

Le porte-parole du ministère de la défense a réagi en estimant "regrettable que le Nord s'irrite d'informations parues dans la presse" et s'en serve pour "lancer des menaces à notre encontre". "Nous répondrons par des représailles sévères et résolues en cas de provocations orchestrées quelles qu'en soient les raisons", a ajouté Kim Min-Seok.
DES ACTES DE "MONSTRUEUX" ET "TROIS FOIS MAUDITS"
Lundi, date du 101e anniversaire de la naissance du fondateur de la Corée du Nord et grand-père du dirigeant actuel, une quarantaines de manifestants ont brûlé à Séoul des portraits des dirigeants nord-coréens : le fondateur Kim Il-Sung, le fils Kim Jong-Il – tous deux décédés – et le petit-fils Kim Jong-Un.
Qualifiant ces actes de "monstrueux" et "trois fois maudits", le commandement suprême de l'armée nord-coréenne a averti mardi que "(son) action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront".
La communauté internationale craignait depuis plusieurs semaines que le Nord marque l'anniversaire du 15 avril en procédant à un tir de missile. Mais l'armée s'est contentée de cet ultimatum, ajoutant que si la Corée du Sud voulait vraiment le dialogue et les négociations, "elle devrait s'excuser pour toutes les actions hostiles à la Corée du Nord".
Manifestations hostiles au régime de Pyongyang à Séoul, le 15 avril.
Manifestations hostiles au régime de Pyongyang à Séoul, le 15 avril. | AFP/KIM JAE-HWAN

Lundi, depuis Tokyo, John Kerry, a souligné que "les Etats-Unis rest(ai)ent ouverts à des négociations honnêtes et crédibles sur la dénucléarisation", mais que "la balle (était) dans le camp de Pyongyang."
LÉGER INFLÉCHISSEMENT DANS LES PROPOS
"L'accent est à présent placé sur les conditions de reprise du dialogue et ça vaut la peine d'être noté", observe Kim Yong-Hyun, expert de la Corée du Nord à la Dongguk University de Séoul, notant un léger infléchissement dans les propos de Pyongyang. Jusqu'à présent, le Nord avait rejeté les ouvertures au dialogue et qualifié par exemple de "sournoises" l'appel de Séoul à une négociation à propos du site industriel intercoréen de Kaesong, quasiment fermé.
A Washington, la Maison Blanche a précisé lundi que les conditions de reprise de dialogue avec Pyongyang restaient inchangées. "Cela a toujours été notre position (...). La Corée du Nord doit s'engager à respecter les obligations internationales comme cela a été convenu", a rappelé le porte-parole Jay Carney. Washington a par ailleurs invité la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye le 7 mai.
La péninsule coréenne connaît un très vif regain de tensions depuis qu'un nouveau train de sanctions a été adopté à l'ONU contre la Corée du Nord suite à son troisième essai nucléaire le 12 février. Irrité aussi par des manœuvres militaires américano-sud-coréennes, le régime de Pyongyang a menacé de "guerre thermonucléaire" les Etats-Unis et la Corée du Sud, et du "feu nucléaire" le Japon, qui a déployé des moyens pour détruire tout missile nord-coréen qui menacerait son territoire.
Selon les services de renseignements sud-coréens, le Nord a récemment déployé sur sa côte orientale deux missiles Musudan, d'une portée théorique de 3 000 à 4 000 kilomètres, capables d'atteindre la Corée du Sud, le Japon et l'île américaine de Guam. Le ministère de la défense sud-coréen a prévenu lundi que les mesures de protection ne seraient pas levées même si la Corée du Nord ne tirait pas le 15 avril. "Cette situation, a-t-il assuré, pourrait durer un moment".











ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : un nouvel iPhone serait en préparation en Chine



Selon le «Wall Street Journal», Foxconn, qui assemble en Chine les produits Apple, recruterait 10.000 personnes par semaine depuis début mars dans son usine de Zhengzhou.

Un nouvel iPhone en préparation en Chine ?


iPhone 5 d\'Apple - DR
iPhone 5 d'Apple - DR

D'après Bloomberg, Apple s'apprêterait à travailler au lancement d'un nouvel iPhone. C'est en tout cas ce qu'une source anonyme a expliqué à l'agence de presse : d'après cette dernière, le groupe taïwanais Foxconn, qui assemble en Chine toutes sortes de gadgets électroniques, et en particulier des produits Apple, aurait recommencé à embaucher à grande échelle dans cette perspective. L'usine de Zhengzhou, dans l'est de la Chine, avait gelé les embauches depuis le mois de janvier, mais aurait mis un terme à cette politique en mars. Le «Wall Street Journal» croit savoir , de son côté, que Foxconn aurait recruté 10.000 personnes par semaine depuis le début du mois.
L'hypothèse d'un nouvel iPhone semble cohérente avec la situation sur le marché des smartphones : la marque à la pomme, autrefois numéro un mondial, a été détrônée par Samsung l'année dernière, et voit sa part de marché s'éroder , alors que le groupe sud-coréen, de même que HTC, s'apprêtent à sortir de nouveaux modèles ce trimestre. Les analystes s'attendent à ce que le groupe californien affiche, pour le premier trimestre 2013, la plus faible croissance de son chiffre d'affaires depuis 2009.

Les Bourses d'Asie continuent de broyer du noir

La morosité d'hier semblait partie pour se prolonger, aujourd'hui, sur les marchés financiers, à en juger par les places asiatiques, qui ont entamé la journée dans le rouge. Shanghai, Tokyo , mais aussi Hong Kong ou encore Melbourne voyaient leurs indices décrocher. Le MSCI Asia Pacific, qui résume ces tendances, était donc en baisse de près de 1% en milieu de journée, après avoir déjà décroché hier.
Deux facteurs pèsent sur le moral des investisseurs. Le principal est la croissance chinoise, qui s'est établie à 7,7% au premier trimestre contre 7,9% attendus par les analystes . Ce chiffre, publié hier, a révélé la fragilité de la reprise en cours dans la deuxième économie mondiale, et les contradictions sur lesquelles elle repose, et a précipité les cours mondiaux des matières premières à la baisse. Par ricochet, les Bourses s'inquiètent aujourd'hui de l'ampleur du ralentissement mondial en cours, alors que plusieurs pays s'orientent vers des mesures de soutien à la croissance, notamment en Corée du Sud et en Russie. Par ailleurs, les deux bombes qui ont explosé, hier à Boston , accentuent les inquiétudes et semblent diminuer la propension au risque.

Séoul dévoile un plan de relance de 5.300 milliards de wons

Le gouvernement sud-coréen a validé, ce matin, un plan de relance de 5.300 milliards de wons (4,7 milliards de dollars) qui fait suite à l'annonce, il y a quelques jours, d'une augmentation des investissements dans les entreprises publiques. Les nouveaux fonds doivent permettre de financer des initiatives en faveur des PME et de soutenir le marché de l'immobilier. «L'économie du pays est une période de basse croissance, moins d'un point de pourcentage par rapport aux deux années passées, et cela met donc notre peuple en difficulté pour mener une vie quotidienne normale et cela heurte la vitalité de l'économie dans sa globalité», a justifié le ministre des Finances, Hyun Oh-seok. Le gouvernement espère que ce plan permettra de faire passer, en 2013, la hausse du PIB de 2,3% à 2,6%. Il parie sur la création de 40.000 emplois supplémentaires.
Très dépendante de ses exportations, la Corée du Sud assure qu'elle souffre du recul spectaculaire du yen qui aurait renforcé la compétitivité, à l'étranger, de ses concurrents japonais. Par ailleurs, le pays craint que la crise nord-coréenne ne pèse aussi sur les volumes des flux d'investissements étrangers entrant dans le pays. Dans la matinée, le gouvernement sud-coréen a également validé une rallonge budgétaire de 12.000 milliards de wons qui doit permettre de compenser les faibles rentrées fiscales. Le Parlement devrait examiner dès jeudi ces dépenses supplémentaires, d'un montant total de 17.300 milliards de wons.










La patrimoine des ministres, Arianespace, la Défense, la rémunération des patrons : la revue de presse de l'industrie

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Le grand déballage des patrimoines des ministres fait la une de l'actualité économique ce 16 avril. Parmi les autres titres, on retrouve la nomination probable mais déjà controversée du directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg à la tête d'Arianespace, les PDG des industriels français de la défense rassurés par leur rencontre avec François Hollande, la question de la rémunération des patrons ou encore l'OPA d'envergure qui se prépare dans le secteur des télécoms américains.
Patrimoines des ministres : le grand déballage
Une grande majorité de la presse nationale et régionale consacre sa une à la révélation des patrimoines des 38 ministres du gouvernement Ayrault le 15 avril au soir. Le Figaro parle du "strip-tease de la République", quand Les Echos préfèrent s'attarder sur "les ministres qui sortent du lot", et Libération d'évoquer "la fin d'un tabou".


Des ministres plus cigales que fourmis par Europe1fr
 
Un proche de Montebourg pour diriger Arianespace ?
Libération avait déjà évoqué cette information il y a quelques semaines. Le quotidien revient le 16 avril sur la très probable nomination de Stéphane Israël - "sauf surprise" -, directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg au ministère du Redressement productif, à la tête d'Arianespace le 18 avril. Selon Libé, "cette nomination fait grincer des dents dans le petit monde du spatial, où certains dénoncent une 'nomination politique' (...) et mettent en doute la légitimité d’Israël". "Ça bruisse de partout dans le milieu", croit savoir le journal. Le conseil d'administration d’Arianespace se réunit jeudi pour nommer un remplaçant à Jean-Yves Le Gall, parti diriger le CNES, l’agence spatiale française.
 
 
Hollande apaise sans les rassurer les géants de la Défense
Les Echos du jour reviennent sur la rencontre entre le président de la République et les PDG des groupes d'armement français (EADS, Dassault, Safran, Nexter, DCNS, MBDA et Thales) le 15 avril. Selon le quotidien, "François Hollande a quelque peu apaisé la crainte des intéressés de voir l'industrie de la défense trop malmenée par la prochaine loi de programmation militaire" "Nous étions venus pour exposer nos problèmes d'industriels. Le président nous a encouragés à poursuivre dans notre voie, qui passe par la croissance, l'emploi, les PME ou encore l'exportation", a raconté un industriel aux Echos.
 
La rémunération des patrons bientôt votée en assemblées générales ?
Le Monde du 16 avril revient sur une proposition de loi prévue pour cet été qui permettrait aux actionnaires des groupes de voter sur les émoluments des chefs d'entreprise. "En vigueur dans 17 pays (dont l'Allemagne et les Etats-Unis), le plus souvent de façon consultative, cette possibilité de voter sur le salaire des patrons n'existe pas dans l'Hexagone", rappelle le journal du soir.
 
 
Séisme en vue dans les télécoms américains
"OPA à 25 milliards de dollars dans les télécoms", préviennent Les Echos. Le quotidien revient sur l'opération qu'est en train de mener le bouquet satellite Dish pour racheter l'opérateur mobile Sprint aux Etats-Unis. Une "offensive confirme l'incroyable dynamisme du marché des télécoms" outre-Atlantique, assure le titre. Et d'expliquer : "Le rapprochement de Sprint et de Dish aurait toutefois un sérieux avantage pour les autorités américaines : celui d'être 100 % national. Depuis plusieurs mois, celles-ci craignent que la prise de contrôle de SoftBank facilite l'entrée sur le marché américain de fournisseurs chinois, notamment Huawei".
 
Elodie Vallerey
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La Matinale de l'industrie

Le MEDEF change
© Rodrigo SEPÚLVEDA SCHULZ- Flickr - C.C.

Le Medef selon Gattaz, Petroplus Petit-Couronne, l'A380, Montebourg et les salaires allemands : la Matinale de l'industrie

La déclaration d'intention de Pierre Gattaz pour la présidence du Medef, jour J pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) avec la décision du tribunal de commerce de Rouen d'une reprise ou non du site, la certification en bonne voie des ailes modifiée de l'Airbus A380, le nouvel appel du ministre du Redressement productif pour une hausse générale des salaires en Allemagne en vue d'un ajustement avec la France... Autant de sujets qui font l'actualité de l'industrie en ce mardi 16 avril 2013.









 

SOCIAL

 

Retraites : les pistes sur la table, les mesures écartées

Par Vincent Collen



Pour réduire le déficit d'ici à 2020, l'exécutif ne pourra agir que sur quelques leviers.
Il devrait limiter la hausse des pensions et augmenter les prélèvements.


Retraites : les pistes sur la table, les mesures écartées

Parmi les réformes que le gouvernement va mettre en avant dans son programme de réduction du déficit, demain, figurent les retraites. Il s'agit d'équilibrer les régimes à l'horizon 2020. Si le programme de stabilité ne va pas trancher entre les pistes (la réforme sera arrêtée à l'automne), « Les Echos » présentent l'état d'avancée des réflexions.

Relever l'âge légal : c'est exclu

1 Jean-Marc Ayrault l'a confirmé le mois dernier : l'âge légal de la retraite ne sera pas relevé. En 2010, Nicolas Sarkozy a décidé de le porter progressivement de 60 à 62 ans. La gauche refuse de poursuivre dans cette voie, pour deux raisons. La première est idéologique. Lorsqu'il était dans l'opposition, le PS a vigoureusement combattu la fin de la retraite à 60 ans. La seconde est plus pragmatique. La réforme Sarkozy prévoit déjà un relèvement de l'âge légal d'ici à 2017 : cinq mois de plus par génération. Aller plus vite serait difficile - le rythme est déjà rapide par rapport aux réformes menées à l'étranger. Et cela ne permettrait pas d'engranger beaucoup plus d'économies. Cela n'empêche pas certains de défendre cette option : Xavier Bertrand, à droite, ou Jean-Marie Le Guen, à gauche, demandent un passage à 62 ans dès 2015.

Augmenter la durée de cotisation : oui, mais pas tout de suite

2 Pour repousser l'âge auquel les assurés prennent effectivement leur retraite, l'autre solution est d'augmenter la durée de cotisation nécessaire pour toucher une pension sans décote. C'est ce que prévoit déjà la loi Fillon de 2003 : la durée augmente régulièrement, au rythme des gains d'espérance de vie. François Hollande l'a martelé fin mars : elle continuera à progresser. Mais, à court terme, le gouvernement ne peut pas faire grand-chose. La loi Fillon a déjà fixé le principe d'un relèvement jusqu'en 2020. On pourrait, bien sûr, accélérer la cadence. Mais rien ne pourrait être fait avant 2018. Pour les générations nées en 1954, 1955 et 1956, le nombre de trimestres a été déterminé par décret. Il faudrait annuler ces textes, ce qui bousculerait les perspectives de millions de seniors. Cette option est à ce stade exclue. Le relèvement de la durée de cotisation évoquée par François Hollande ne pourra donc pas intervenir avant la fin de la décennie.

Raboter les pensions : très probable

3 A court terme, la seule façon de contenir les dépenses consiste donc à raboter les pensions des retraités. A ce stade, il n'est pas question de les réduire, mais de limiter leur progression. La règle, inscrite dans la loi, est de revaloriser les pensions de tous les retraités (privé, fonction publique, régimes spéciaux) au même rythme que l'inflation, afin de maintenir leur pouvoir d'achat. Le gouvernement s'oriente vers une progression inférieure à l'inflation lors de la prochaine revalorisation, le 1 er avril 2014. Les partenaires sociaux, qui gèrent les régimes de retraite complémentaire, ont déjà pris cette décision pour l'Agirc-Arrco. Si le principe de la désindexation est probable, des arbitrages cruciaux restent en suspens. Quelle sera l'ampleur du rabot ? Un point de moins que l'inflation, comme à l'Agirc-Arrco ? La durée ? Une seule année, deux de suite, trois ? Toutes les pensions seront-elles concernées ? François Hollande a promis d'épargner les « petites retraites ». Le gouvernement travaille sur la désindexation des pensions les plus élevées, celles sur lesquelles pèse un taux de CSG de 6,6 % (la moitié d'entre elles environ).

Augmenter les ressources : inévitable, selon l'exécutif

4 L'autre levier dont dispose l'exécutif, c'est d'augmenter les ressources. Autrement dit les cotisations (employeurs, salariés). Pour plusieurs conseillers, cette hausse sera inévitable. Reste à en déterminer l'ampleur. Les cotisations retraite sont déjà très élevées : la France consacre 13 % de son PIB au financement des retraites, taux record parmi les grands pays riches, après l'Italie. Et la gauche a déjà relevé - modestement - les cotisations en 2012 pour financer le départ anticipé des assurés qui ont commencé à travailler avant 20 ans. Le gouvernement examine l'idée d'une cotisation déplafonnée, qui mettrait plus à contribution les hauts salaires. Autre piste, la hausse du taux de CSG appliqué aux retraités imposables : de 6,6 % aujourd'hui, il est inférieur au taux de 7,5 % qui pèse sur les salaires. L'alignement, qui rapporterait plus de 1 milliard d'euros, serait une solution. Mais il serait a priori incompatible avec le coup de rabot sur les pensions, car il constituerait une « double peine » pour les retraités. Enfin, plusieurs niches fiscales sont dans le viseur, telle la défiscalisation des bonifications de pension des familles nombreuses.
Vincent Collen









 
Petroplus: les syndicats mobilisés pour l'examen des offres de reprise
 
 
Jean-Luc Broutet, le représentant de l'intersyndicale, le 2 avril 2013 la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (AFP/Archives, Charly Triballeau)

ROUEN — Les syndicats ont appelé à une mobilisation "exceptionnelle" mardi pour défendre la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) devant le tribunal de commerce de Rouen qui doit examiner les offres de reprise du site alors que l'autorisation de poursuite de l'activité expire le jour-même.
"Les 470 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne comptent sur une mobilisation exceptionnelle", a déclaré Nicolas Vincent, porte parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC à quelques heures de l'audience. Cet appel a été relayé par l'Union départementale CGT de la Seine-Maritime qui a prévu un rassemblement autour d'un barbecue mardi matin devant le tribunal de commerce qui devrait se donner quelques jours de réflexion avant de rendre sa décision.
L'UD-CGT a dénoncé les "majors pétroliers" qui veulent "raffiner dans des pays leur permettant de s'affranchir des règles sociales, environnementales et de sécurité" et demande à l'Etat de prendre ses "responsabilités" pour préserver cette industrie.
De son côté, l'intersyndicale a appelé tous les acteurs du dossier à "vérifier la qualité des offres et d'indiquer au tribunal en vérité si une offre est crédible et financée". Elle assure que les salariés resteront "unis" et continueront "le combat", quelle que soit l'issue.
Le tribunal examinera les deux offres transmises par les administrateurs judiciaires le 2 avril, celle du Panaméen NetOil, en lice depuis juillet 2012 et celle du Libyen Murzuq Oil, apparu ces dernières semaines.
Mais l'intersyndicale n'est pas d'accord avec ce choix et demande que les juges consulaires prennent en considération également deux autres dossiers écartés par les administrateurs et présentées respectivement par le Luxembourgeois GTSA et le Hongkongais Oceanmed Seasky System Limited.
Au total, plusieurs dizaines de candidats se sont manifestés pour reprendre la raffinerie depuis son dépôt de bilan en janvier 2012 mais jusqu'à présent aucun n'a été en mesure de déposer un dossier complet. Le tribunal a pourtant repoussé à huit reprises la date limite de dépôt de leurs offres.
Les juges consulaires attendent des candidats qu'ils apportent des garanties sur leur capacité à approvisionner le site en pétrole brut mais aussi à le moderniser. La raffinerie a besoin pour fonctionner de 15 millions d'euros de pétrole brut par jour. Sa remise à niveau est estimée entre 400 et 500 millions d'euros.
Aucun des majors du secteur tels ExxonMobil, Total, BP ou Shell ne s'est intéressé à cette raffinerie ancienne et de taille moyenne avec sa capacité de distillation de 150.000 barils par jour. Ils estiment qu'investir dans l'achat d'une raffinerie en Europe n'a guère de sens tant les marges sont faibles et la concurrence des produits importés forte.
La recherche d'un repreneur s'effectue alors que des négociations sont engagées entre direction et syndicats pour élaborer un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Le comité d'entreprise sera prochainement sollicité pour donner son avis sur son contenu.
En cas de fermeture, une centaine de salariés de Petroplus pourraient être reclassés dans l'industrie pétrolière, principalement dans la vallée de la Seine où fonctionnent deux autres raffineries, l'une exploitée par Total et l'autre par ExxonMobil.
Ouverte en 1929, la raffinerie avait déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Sa liquidation avait été prononcée en octobre par le tribunal de commerce de Rouen qui avait toutefois autorisé la poursuite de l'activité jusqu'au 16 avril et la recherche d'un repreneur.










Petroplus : le repreneur libyen quitte Rouen "décu"

 
Petroplus: 200 personnes rassemblées devant le tribunal de commerce de Rouen_1
Manifestation de salariés de la raffinerie Petroplus à Rouen le 5 mars 2013
ROUEN (Seine-Maritime) - Le président de Murzuk Oil, repreneur potentiel libyen de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), a quitté ce mardi 16 avril, "déçu",  le tribunal de commerce de Rouen qui examinait les offres de reprise de l'usine, alors que l'autorisation de poursuite de l'activité expire le jour-même, a constaté l'AFP.

"Je rentre chez moi en Libye, je suis déçu", a affirmé à la presse Mabrouck Jomode Elie Getty à l'issue de son audition. Le tribunal examinait les deux offres de reprise transmises par les administrateurs judiciaires le 2 avril, celle du Panaméen NetOil, en lice depuis juillet 2012, et celle du Libyen Murzuq Oil, apparu ces dernières semaines.

"On a respecté les choses de A à Z, on nous demandait d'avoir de l'argent, du pétrole et l'avenir pour les salariés, je ne peux pas faire plus", a affirmé M. Getty, qui a quitté le tribunal 90 minutes environ après le début de l'audience. Celle ci se poursuivait en fin de matinée, peu après 11H30.

"En Libye, on a du pétrole brut, on voulait se développer dans le raffinage on a besoin de savoir-faire. C'est pour ça qu'on a choisi la France, si la France ne veut pas, je choisis l'Allemagne", a-t-il ajouté.  "Je vais aller en Suisse ou en Suède là où il y a des raffineries", a-t-il également dit.

L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie, qui emploie 470 personnes, demandait pour sa part que les juges consulaires prennent en considération également deux autres dossiers écartés par les administrateurs et présentés respectivement par le Luxembourgeois GTSA et le Hongkongais Oceanmed Seasky System Limited.

Ouverte en 1929, la raffinerie avait déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. La liquidation avait été prononcée en octobre par le tribunal de commerce de Rouen qui avait toutefois autorisé la poursuite de l'activité jusqu'au 16 avril et la recherche d'un repreneur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SOCIETE

 

Examen de conscience chez les anti-mariage pour tous ?

        

Les opposants au mariage pour tous ne désarment pas. Malgré la garde à vue de 67 manifestants, malgré les propos de Frigide Barjot, ils se disent prêts à multiplier les opérations sauvages jusqu'au vote solennel de la loi. Pourtant, certains semblent s'être ravisés, comme le maire du Chesnay, ancien divers droite. Prise de conscience. Changement de regard. De là à accepter le mariage homosexuel ? Pas tout à fait.

A gauche, Philippe Brillault, en première ligne, lors de la manifestation contre le mariage pour tous du 15 février dernier © Maxppp

"On est à un tournant, clamait Philippe Brillault, le 27 mars dernier. Si demain soir, le président n'annonce pas des choses fortes, il va se passer quelque chose avant l'été", prévenait-il dans une conférence de presse. Le ton était encore menaçant. Le verbe vindicatif. Le maire du Chesnay alors, ne ratait aucune manifestation contre le mariage pour tous, l'écharpe tricolore en vue, en tête de cortège. Résolument hostile au mariage gay. 
"J'ai fait un travail personnel grâce à tout ce débat"
Pourtant, au fil des semaines, au gré des débats, cet édile de 62 ans, marié, père de quatre enfants, a changé son regard sur les couples homosexuels : "Il y a un certain degré de souffrance de la part d'adultes. L'union civile est un engagement légal, humain, qui peut-être corrige un certain nombre d'inégalités ressenties, explique-t-il. Et oui, j'ai fait un travail personnel grâce à tout ce débat".
 


Philippe Brillault n'est pas pour autant devenu partisan du mariage. Une union civile, d'accord, du moment qu'on ne l'appelle pars mariage. Cet ancien divers-droite, aujourd'hui membre du Conseil national des indépendants et paysans, regrette surtout que Nicolas Sarkozy, lui-même, n'ait pas réglé cette question du mariage homosexuel pendant son mandat : "Oui, je crois qu'on est passé à côté de quelque chose !", dit-il.









Les opposants dépassés à Notre-Dame-des-Landes

   

Un gendarme passe devant une bicoque en feu sur le site de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, le 15 avril.
Un gendarme passe devant une bicoque en feu sur le site de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, le 15 avril. (Photo Frank Perry. AFP)
                                                         

Récit Des heurts ont eu lieu hier sur le site du futur aéroport. Les militants de la première heure déplorent l’action de radicaux éloignés de leur cause.

Libération
Dans la voix de Julien Durand, 66 ans, producteur laitier à la retraite et opposant de toujours au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la colère le dispute à l’amertume. «C’est de la provocation ! Une petite équipe de manipulateurs tente de faire dégénérer le mouvement d’opposition !» s’insurge-t-il. Des affrontements se sont à nouveau produits, hier, sur le site du futur aéroport de Nantes, après plusieurs mois de trêve hivernale et alors qu’une journée de remise en culture des terres s’était déroulée samedi sous forme de manifestation joyeuse et pacifique pour fêter le printemps. Trois gendarmes ont été légèrement blessés ; et il y aurait trois blessés parmi les manifestants, selon ces derniers.
«Discrètes». Les heurts ont éclaté très tôt hier, non loin du carrefour dit de Fosses-noires. Un lieu jugé stratégique dans la zone d’aménagement différé (la ZAD), que les forces de l’ordre occupaient depuis fin novembre, mais qu’elles avaient quitté vendredi, à la veille de la manifestation. «Les forces de l’ordre s’étaient faites discrètes samedi pour l’opération baptisée "Sème ta ZAD", confirme Julien Durand, également porte-parole de l’Association des citoyens opposés à l’aéroport (Acipa). Et tout s’est bien passé, dans la bonne humeur. Mais dimanche matin, lorsque nous sommes retournés sur place pour pique-niquer et tenir l’assemblée générale des comités de soutien, nous avons constaté qu’une petite équipe de radicaux avait commencé à percer la route et à édifier des chicanes.» Les opposants historiques ont alors tenté d’expliquer que cette route, la seule restant en circulation libre dans la ZAD, est indispensable au travail des riverains et des paysans. «Manipulés par quelques agitateurs irresponsables, ils n’ont rien voulu entendre», déplore le porte-parole.
Pour expliquer les heurts d’hier, les manifestants affirment que les gendarmes ont voulu reprendre leur position au carrefour. De leur côté, la préfecture et les forces de l’ordre avancent que leurs hommes ont été pris à partie et ont riposté. Effectuant plusieurs charges précédées de sommations, puis de tirs nourris de grenades lacrymogènes, les gendarmes ont essuyé des tirs de cailloux et de cocktails Molotov, selon des journalistes de l’AFP. Hier après-midi, ils contrôlaient de nouveau le carrefour de Fosses-noires. «Les forces de police ont été l’objet de provocations et puis cela a dégénéré», tranche Julien Durand. «Ils étaient là pour agresser des gendarmes, assurait aussi, hier, le colonel Frédéric Boudier, commandant du groupement de Loire-Atlantique. Un gendarme mobile a été bousculé par un groupe dans un fossé, il a fait l’objet d’un jet à tir tendu et à bout portant d’un cocktail Molotov alors qu’il se trouvait à terre.»

«Dialogue». Julien Durand - qui mène la fronde depuis 1973 - veut faire le lien entre les opposants historiques et les squatteurs arrivés il y a quelques années sur le site. Selon lui, le groupe d’extrémistes à l’origine des affrontements n’a rien à voir avec les opposants de la première heure. L’Acipa condamne ces «comportements violents et inutiles qui vont entraver l’amorce de dialogue qui se dessinait avec les pouvoirs publics». Dans un communiqué, le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a lui aussi regretté ces incidents qui interviennent alors qu’il engage des discussions «avec les différentes catégories d’opposants au projet, pour évoquer les modalités de mise en œuvre des préconisations des différentes commissions qui ont rendu leurs conclusions la semaine dernière».
Les opposants avaient d’autant plus retrouvé espoir que les rapports commandés à trois commissions par le gouvernement, remis mardi dernier, s’étaient révélés plutôt de bon augure pour leur combat. La commission de dialogue, celle scientifique sur la compensation des zones humides et la commission agriculture demandaient en effet chacune des aménagements substantiels au projet de plateforme aéroportuaire qui doit remplacer l’actuel aéroport Nantes-Atlantique.
Selon Julien Durand, ces instances ont validé «nombre des arguments développés par les opposants depuis le débat public en 2003», notamment sur les infractions potentielles au droit environnemental et sur les chiffrages des terres agricoles amenées à disparaître. «Nous avions réussi à retrouver une vie plus calme à Notre-Dame-des-Landes et nous allions aborder plus sereinement l’avenir. Maintenant, on repart de zéro à cause d’une poignée d’activistes irresponsables !» regrette-t-il.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Opérations de police dans les milieux islamistes belges

Le Monde.fr
Par
 
Bruxelles, correspondant. Des unités spéciales de la police fédérale belge ont mené, au petit matin du mardi 16 avril, des opérations dans les milieux islamistes radicaux dans diverses villes belges, dont Bruxelles, Anvers et Vilvorde. Ces perquisitions visaient d'éventuelles filières d'acheminement de combattants vers la Syrie. Un jeune homme, hospitalisé à Bruxelles après avoir été blessé en Syrie, a été arrêté, selon la chaîne de télévision VTM. Des responsables d'un groupe extrémiste, Sharia4Belgium, ont également été emmenés.
Cette opération policière aurait, selon des sources officielles, été préparée de longue date. Elle survient toutefois alors que les révélations se multiplient au sujet du départ de jeunes vers les zones de combat. Deux élèves d'un lycée de Bruxelles, âgés de 16 ans, auraient ainsi quitté le pays au cours des derniers jours. Selon le gouvernement, de 60 à 80 jeunes au total auraient rejoint les rangs de la rébellion, via la Turquie pour la plupart d'entre eux. Un universitaire flamand évoque "plusieurs centaines" de départs. L'opinion s'émeut notamment du sort de deux jeunes convertis, disparus depuis plusieurs semaines.
APPROCHE ESSENTIELLEMENT PRÉVENTIVE
La ministre de l'intérieur, Joëlle Milquet, une centriste francophone, a annoncé il y a quelques jours la mise en place d'une "Task force Syrie", réunissant diverses autorités policières et administratives. Elle prône une approche essentiellement préventive qui divise la coalition fédérale, au sein de laquelle les libéraux réclament aussi des mesures répressives contre ceux qui organisent le recrutement, ainsi que contre les jeunes qui rentreraient de Syrie.
Bart De Wever, leader de l'opposition indépendantiste flamande et bourgmestre (maire) d'Anvers, a, de son côté, réuni récemment certains de ses collègues de grandes villes. Il prône un vaste plan d'action contre le radicalisme impliquant notamment les écoles.
Le gouvernement fédéral doit examiner cette semaine des textes afin notamment de tenter d'empêcher les départs de jeunes vers la Syrie, de renforcer les contrôles aux frontières et d'améliorer les mesures de détection sur la Toile.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une avancée décisive dans l’affaire du petit Grégory

Dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver l’enfant, découvert mort dans la Vologne (Vosges). Reste à les identifier…vingt-neuf ans après les faits.

ÉLISABETH FLEURY

 
 

Les profils ADN isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps de Grégory vont notamment être comparés aux 300 prélèvements effectués durant l’enquête.
Les profils ADN isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps de Grégory vont notamment être comparés aux 300 prélèvements effectués durant l’enquête. | (LP/Emmaneul Pagnoud.)
 

C’est peut-être la fin d’une énigme qui dure depuis vingt-neuf ans. Selon nos informations, dix profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps du petit Grégory Villemin, ce garçonnet de 4 ans retrouvé dans la Vologne (Vosges), le 16 octobre 1984. Une avancée qui pourrait s’avérer décisive, dans une affaire qui fourmille d’expertises génétiques aux résultats décevants : l’assassin de Grégory n’a jamais été identifié.                                        

 

Ordonnée par la chambre de l’instruction de Dijon en septembre, à la demande des parents de la victime, cette nouvelle analyse a été réalisée au sein du laboratoire bordelais du professeur Christian Doutremepuich. L’expert en ADN a eu recours aux techniques les plus récentes : extractions chimiques d’ADN et microdissection au laser. Anorak, pantalon, bonnet, chaussettes, chaussures… tous les scellés du dossier judiciaire ont été repassés au crible. Les cordelettes sont considérées comme les éléments les plus sensibles. Elles ont, elles aussi, été examinées. Comme l’espéraient les époux Villemin, de nouveaux profils ADN auraient été mis au jour.

Resterait à présent à les identifier, en les comparant aux quelque 300 prélèvements génétiques de « proches et moins proches » du petit Grégory, réalisés au de l’enquête, ainsi qu’au fichier national d’automatiser des empreintes génétiques (FNAEG), mis en place en 1998. « Il faut rester prudent, indique une source judiciaire. Durant toutes ces années, ces scellés ont été souvent manipulés. Les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur… »

des époux Villemin, Me Thierry Moser veut y croire. « Nous attendons les résultats avec impatience et espoir », indique-t-il. Et de se faire plus précis : « Si on retrouve l’ADN de Bernard Laroche (NDLR : le cousin de Jean-Marie Villemin, un temps soupçonné du crime, a été abattu par le père du petit Grégory) ou de Muriel Bolle (la belle-sœur de Bernard Laroche, avant de se rétracter, avait accusé ce dernier du crime), ce serait formidable.
Le Parisien

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