HUMOUR......ENCORE QUE......
La semaine du 1er au 6 avril en dessins
On ira tous au paradis, fiscal ou pas.
Lundi 1er avril
En attendant l'esprit saint, par Casoli
Mardi 2 avril
Deux sortes de clubs, par Pakman
Le PSG affronte le FC Barcelone en quart de finale de la Ligue des Champions. Un monde les sépare encore.
Mercredi 3 avril
Le Ayrault de la réforme, par Casoli
Le gouvernement a annoncé vouloir alléger les processus administratifs pour relancer l'économie…
Jeudi 4 avril
Cahuzac: parole d'expert, par Pakman
Anciens et actuels ténors de l'UMP ont des conseils pour l'ex ministre socialiste du Budget, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
Vendredi 5 avril
Jeux de guerre, par Casoli
Le facétieux Kim Jong Un, flippant dictateur nord-coréen, menace de frappes nucléaires ses voisins.
Le Bonus, Cahuzac a trouvé l'arc-en-ciel
On ira tous au paradis, fiscal ou pas.
Lundi 1er avril
En attendant l'esprit saint, par Casoli
Mardi 2 avril
Deux sortes de clubs, par Pakman
Le PSG affronte le FC Barcelone en quart de finale de la Ligue des Champions. Un monde les sépare encore.
Mercredi 3 avril
Le Ayrault de la réforme, par Casoli
Le gouvernement a annoncé vouloir alléger les processus administratifs pour relancer l'économie…
Jeudi 4 avril
Cahuzac: parole d'expert, par Pakman
Anciens et actuels ténors de l'UMP ont des conseils pour l'ex ministre socialiste du Budget, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
Vendredi 5 avril
Jeux de guerre, par Casoli
Le facétieux Kim Jong Un, flippant dictateur nord-coréen, menace de frappes nucléaires ses voisins.
Le Bonus, Cahuzac a trouvé l'arc-en-ciel
POLITIQUE
L'OTAN essuie des pertes en Afghanistan
Le Monde.fr avec AFPLa journée de samedi a été la journée la plus meurtrière pour la coalition internationale en près de huit mois en Afghanistan. Six membres de l'OTAN ont été tués lors de deux attaques perpétrées dans le sud et l'est de l'Afghanistan. Des pertes qui coïncident avec l'arrivée du général Martin Dempsey, le chef d'état-major interarmées américain, pour une visite surprise.
Cinq des six victimes, trois soldats et deux civils, sont américaines, a indiqué une source sécuritaire à Washington. Un Afghan travaillant pour l'OTAN a également perdu la vie, d'après un communiqué du département d'Etat américain.L'attaque la plus grave, samedi, est survenue dans la province de Zaboul, une région instable du sud de l'Afghanistan. "Trois membres de l'ISAF et deux civils appartenant à la coalition sont morts dans une attaque à la bombe artisanale" avec une voiture piégée, a indiqué dans un communiqué la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) de l'OTAN. Une seconde attaque des insurgés, cette fois-ci dans l'est du pays, a causé la mort d'un civil américain, a indiqué l'armée américaine, sans plus de précisions.
REVENDICATION DES TALIBANS
Peu après, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déploré la perte d'une diplomate américaine, soulignant qu'il l'avait rencontrée la semaine passée à Kaboul et la décrivant comme "intelligente, compétente, avide de servir et profondément engagée pour notre pays". Le secrétaire d'Etat a expliqué que les Américains et leurs collègues afghans étaient en route vers une école pour offrir des livres à des étudiants à Qalat, la capitale de la province de Zaboul, au sud du pays, quand ils ont été tués par cette "attaque ignoble". John Kerry a précisé que quatre autres employés du département d'Etat avaient été blessés, dont un très grièvement.
L'attentat dans la région de Zaboul, où sont stationnés des soldats roumains et américains, a été revendiqué par les talibans sur leur site Internet Voice of Jihad (la Voix du djihad). Il a également fait des victimes civiles afghanes, a indiqué l'ISAF, qui pour sa part n'a pas précisé la nationalité des soldats tués. Selon les talibans, qui ont coutume d'exagérer les pertes infligées à l'ennemi, 11 "envahisseurs" ont été tués et 9 blessés, alors qu'un garde du gouverneur a été tué et deux blessés.
"SAISON DES COMBATS"
Malgré onze années de présence de la coalition de l'OTAN, qui les a chassés du pouvoir, les talibans n'ont toujours pas été mis hors de combat. Ils poursuivent leur guérilla contre les forces internationales et contre les forces gouvernementales afghanes, principalement dans le sud et l'est du pays. Avril marque traditionnellement le début de la "saison des combats" en Afghanistan, après un hiver rigoureux généralement plus calme.
Jeudi, les talibans ont livré leur attaque la plus violente en seize mois dans la ville de Farah (ouest), proche de la frontière iranienne. Un commando de rebelles qui cherchait à libérer des camarades jugés dans le tribunal de la ville a tué méthodiquement toutes les personnes présentes, faisant 46 morts.
2013 est une année charnière pour l'Afghanistan. L'ISAF, qui a eu plus de 130 000 hommes sur le terrain et en compte encore 100 000, aux deux tiers américains, poursuit son retrait du pays, qui sera achevé à la fin 2014. La sécurité de l'Afghanistan est progressivement transférée aux forces locales, dont la formation et l'équipement, notamment aérien, sont notoirement insuffisants.
Malgré leur nombre – plus de 330 000 policiers et soldats – celles-ci ne semblent pas être en mesure de venir à bout des talibans, qui déciment leurs troupes régulièrement. Entre mars 2012 et mars 2013, près de 3 000 membres des forces afghanes ont péri, soit un chiffre quasiment équivalent aux pertes subies par la coalition en 11 ans.
Crise en Corée : l'avertissement de Pékin
Le Monde.fr avec AFP et ReutersDans un contexte de vives tensions dans la péninsule coréenne, le président chinois Xi Jinping estime qu'il faut éviter de précipiter l'Asie dans le chaos. "Personne ne devrait être autorisé à précipiter dans le chaos une région, et à plus forte raison le monde entier, par égoïsme", a déclaré Xi sans désigner ni la Corée du Nord, ni les Etats-Unis ou même faire mention des contentieux maritimes de Pékin avec le Japon et d'autres pays de la région.
"Nous devons agir de façon concertée pour résoudre de grandes difficultés afin d'assurer la stabilité en Asie", laquelle "fait face à de nouveaux défis tant que surgissent des questions sensibles et qu'existent des menaces sécuritaires traditionnelles et non traditionnelles", a-t-il dit.S'exprimant en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement au Forum économique annuel de Boao, dans l'île méridionale de Hainan, M. Xi a appelé la communauté internationale à défendre "une vision pour une sécurité globale, commune et coopérative". Assistaient notamment au forum le président birman Thein Sein, le Premier ministre australien Julia Gillard et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde.
FONCTIONNEMENT NORMAL DE L'AMBASSADE CHINOISE À PYONGYANG
La Chine a annoncé dimanche que son ambassade en Corée du Nord fonctionnait normalement et a demandé au régime communiste nord-coréen de garantir la sécurité de ses diplomates, de ses ressortissants et de ses investissements dans ce pays. "Pour le moment, les tensions sur la péninsule coréenne ne cessent de s'amplifier et la Chine exprime sa vive préoccupation à ce sujet", écrit le ministère des affaires étrangères chinois dans un communiqué. La Corée du Nord a informé les missions diplomatiques qu'elle ne pourrait plus assurer leur sécurité à partir de mercredi après avoir jugé un conflit inévitable en raison des actuelles manoeuvres militaires conjointes entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.
REPORT DE LA RÉUNION DES CHEF D'ÉTAT-MAJOR INTERARMÉES
La Corée du Sud et les Etats-Unis jouent l'apaisement en reportant une importante réunion militaire qui devait se tenir mi-avril à Washington. Le général Martin Dempsey, chef de l'état-major interarmées américain, et son homologue sud-coréen, le général Jung Seung-Jo, devaient débattre de leur politique conjointe face à la Corée du Nord et d'autres sujets lors de leurs entretiens annuels le 16 avril.
La Corée du Sud s'inquiétait d'une possible provocation nord-coréenne en l'absence sur le territoire sud-coréen du chef de ses armées, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Corée du Nord : les Etats-Unis choisissent l'apaisement
Face à la forte montée des tensions avec la Corée du Nord, les Etats-Unis reportent l'essai d'un missile balistique intercontinental à ogives nucléaires, prévu pour la semaine prochaine. Ainsi qu'une réunion militaire avec la Corée du Sud, programmée pour mi-avril.
Missiles Musudan, lors d'un défilé militaire à Pyongyang - DR
Les Etats-Unis ont joué l'apaisement face à la Corée du Nord avant une semaine à haut risque sur la péninsule coréenne où Pyongyang a déployé deux missiles susceptibles d'atteindre le Japon et le territoire américain dans le Pacifique . Washington a annoncé avoir reporté un essai de Minuteman 3, missile balistique intercontinental à ogives nucléaires, qui devait être tiré la semaine prochaine depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie.
Selon un responsable américain de la Défense, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a décidé ce report afin d'éviter que l'essai «puisse être considéré comme exacerbant la crise en cours avec la Corée du Nord».
«Nous voulons éviter une mauvaise perception ou une manipulation», a ajouté ce responsable, précisant toutefois que les Etats-Unis restaient «engagés à tester (leurs) missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) pour garantir un arsenal sûr, fiable et efficace».
La Corée du Nord, qui a installé un second missile de moyenne portée sur sa côte est et menace d'effectuer des frappes, y compris nucléaires, sur des objectifs américains, a pour sa part averti vendredi qu'il ne pouvait plus garantir la sécurité des missions diplomatiques dans la capitale Pyongyang à compter du 10 avril.
Réunion lundi des ambassadeurs des 27
La plupart des gouvernements étrangers concernés ont laissé entendre qu'ils n'avaient pas l'intention de retirer leur personnel dans l'immédiat, y compris les sept pays de l'Union européenne présents en Corée du Nord (Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Pologne, Roumanie, République tchèque, Bulgarie). Londres a résumé le sentiment général en estimant que ces avertissements tenaient davantage à la «rhétorique» nord-coréenne qu'à une menace réelle, selon une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères.
Une réunion sur la Corée du Nord des ambassadeurs des 27 pays de l'UE doit se tenir lundi à Bruxelles, selon une source européenne.
Les Nations-unies n'envisagent pas non plus d'évacuation. Les personnels de l'ONU en Corée du Nord «restent engagés dans leur travail humanitaire et de développement dans tout le pays», a déclaré Martin Nesirky, porte-parole de l'ONU à New York.
Eviter la surenchère
Le Musudan aurait une portée de 3.000 kilomètres, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon. Avec une charge légère, il pourrait toucher des cibles à 4.000 kilomètres, et donc, en théorie, frapper Guam, île du Pacifique située à 3.380 km de la Corée du Nord et où sont stationnés 6.000 soldats américains.
Pour Yang Moo-Jin, un universitaire sud-coréen spécialiste de la Corée du Nord, Washington a renoncé à son tir de missile ICBM pour éviter la surenchère. «Si le Nord lance des missiles de moyenne portée comme tout le monde le craint, les Etats-Unis auraient pu être tenus en partie responsables», estime-t-il.
Au cours d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wan Yi, a souligné la nécessité que la crise soit résolue par le dialogue. M. Ban s'est déclaré «confiant que la direction chinoise fera de son mieux pour contribuer à calmer la situation et pour aider Pyongyang à modifier son attitude», a indiqué l'ONU dans un communiqué.
L'accès au complexe industriel inter-coréen de Kaesong, devenu un pion dans la guerre des nerfs en cours, restait fermé dimanche.
Report d'une réunion de défense américano-sud-coréenne
Par ailleurs, à la demande de Séoul, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont reporté une importante réunion militaire qui devait se tenir mi-avril à Washington, à la demande de Séoul. Le général Martin Dempsey, chef de l'état-major interarmées américain, et son homologue sud-coréen, le général Jung Seung-Jo, devaient débattre de leur politique conjointe face à la Corée du Nord et d'autres sujets lors de leurs entretiens annuels le 16 avril.
«La décision de reporter la réunion a été prise (...) à cause de la situation particulière actuelle de notre défense nationale , a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen.
La Corée du Sud s'inquiétait d'une possible provocation nord-coréenne en l'absence sur le territoire sud-coréen du chef de ses armées, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
SOURCE AFP
Rachida Dati doit déposer mardi sa candidature pour la primaire à Paris
Le Monde.fr avec AFPRachida Dati, maire UMP du VIIe arrondissement de Paris, a fait savoir au Journal du dimanche qu'elle déposerait mardi 9 avril sa candidature pour la primaire UMP en vue des élections municipales dans la capitale.
"Avec Nathalie (Kosciusko-Morizet), nous avons toujours été proches, nous ne sommes pas rivales (...) elle est assez intelligente pour savoir que nous n'avons aucun intérêt à des attaques frontales", affirme l'ancienne ministre de la justice, qui se dit également prête à travailler avec la favorite de cette compétition interne à l'UMPPour Rachida Dati, "cela ne doit pas être une primaire d'élimination ou d'humiliation. Car la vraie bataille, c'est celle de la reconquête de Paris, et donc après la primaire, il faut être unis". La maire du VIIe ajoute qu'Anne Hidalgo, la candidate PS pour Paris, et elle-même, débattront à Sciences-Po le 17 avril.
Oui ou non à une collectivité territoriale unique ? Les Alsaciens appelés aux urnes
Les Alsaciens sont appelés à voter ce dimanche, pour se prononcer par référendum sur la création d'une collectivité territoriale unique. Si le "oui" devait l'emporter, et les sondages le donnent largement favori, ce serait une première en France. Malgré tout, l'issue du scrutin, qui a transcendé pendant la campagne les lignes politiques, reste assez incertaine.
Les Alsaciens, habitant la plus petite région française, sont appelés à voter dimanche © Maxppp
Le conseil régional et les conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin réunis en une seule et même entité ? C'est une hypothèse qui pourrait bien devenir réalité dimanche soir. Au terme du référendum organisé en Alsace, la région pourrait devenir la première collectivité territoriale unique en France. Et, du même coup, donner de nouvelles idées à d'autres territoires métropolitains.
Jusqu'à très récemment, le "oui" était donné largement favori, mais la loi sur la décentralisation du 16 décembre 2010, qui permet justement la fusion de ces collectivités, donne aussi un certain suspense à l'issue du vote : le projet devra pour être approuvé réunir au moins 25 % des inscrits dans chacun des deux départements.
Une campagne tendue
Pas d'opposition franche entre droite et gauche pendant la campagne. C'est beaucoup plus compliqué que cela. Ainsi, le président du conseil régional Philippe Richert est favorable au projet, soutenu par l'UMP au niveau national, tout comme les écologistes. Au sein du Parti socialiste, on est pour... et contre. La fédération PS du Bas-Rhin est montée au créneau, dénonçant la création d'un nouveau "mille-feuille administratif", ainsi que le sort réservé à la ville de Strasbourg, qui accueillerait la nouvelle entité, mais pas son exécutif qui s'installerait à Colmar dans le Haut-Rhin. Du coup, le maire socialiste de Strasbourg devrait s'abstenir.
De leur côté, extrême-droite et extrême-gauche se rejoignent, pour une fois, dans la crainte d'un coup porté à la nation française.
Quelle forme pour la future entité ?
La fusion des trois collectivités locales n'entraînerait pas, a priori, de redécoupage de circonscriptions au niveau départemental. L'assemblée délibérante siègerait à Strasbourg, et l'exécutif à Colmar. Son budget réunirait ceux des trois collectivités, soit environ 2,7 milliards d'euros. Le nombre d'élus, 122 si l'on ajoute les trois entités, serait en revanche diminué de 10 à 20 %.
Les compétences de la future collectivité unique seraient ceux des trois anciennes entités, mais pourrait emporter de nouvelles compétences accordées par l'État et, pourquoi pas, négocier des accords internationaux avec les pays voisins, Allemagne en tête.
JUSTICE ?
Jérôme Cahuzac a menti à la banque suisse Julius Baer
Le Monde.fr avec AFPJérome Cahuzac, a menti. Pas seulement aux députés français, mais aussi à une banque suisse, la banque Julius Baer, en fournissant un "certificat fiscal falsifié", écrivait, samedi, le quotidien zurichois Tages Anzeiger, citant ses propres sources. L'ancien ministre du budget a présenté à la banque suisse "un certificat fiscal falsifié", écrit le journal.
En 1992, Philippe Péninque, un ami de longue date de Jérôme Cahuzac a ouvert pour lui, sous son nom, ce compte à l'UBS Genève. Quelques mois plus tard, Jérôme Cahuzac s'est rendu lui-même à Genève et le compte a été transféré à son nom.En l'an 2000, la petite société financière Reyl & Co, établie à Genève, est entrée en piste. A l'époque elle n'avait pas de licence bancaire, mais travaillait comme une société de bourse. A ce titre, elle relevait de la surveillance de la FINMA, l'autorité suisse de surveillance des marchés financiers.
En tant qu'intermédiaire financier, Reyl & Co n'était pas soumise aux mêmes règles que les banques et ne devait pas fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes. Reyl & Cie a ouvert auprès de l'UBS un compte "omnibus", soit un compte comprenant les fonds de plusieurs clients, seulement connus par la banque, et parmi lesquels figurait Jérôme Cahuzac, dont l'argent est resté de facto à l'UBS.
En 2009, après que la Suisse s'est déclarée prête à accorder l'aide judiciaire en cas d'évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a estimé que la situation devenait trop dangereuse à Genève et a demandé à Reyl & Co de transférer les fonds sur un compte ommnibus à Singapour, auprès de la filiale de la banque Julius Baer .
La banque Julius Baer a réagi avec prudence, écrit le journal. Elle a réclamé à Reyl & Co, bien que rien ne l'y obligeait, une formulaire appelé "formulaire A", qui fait apparaître le nom du détenteur des fonds. Lorsque les banquiers de Julius Baer ont vu qu'il s'agissait d'un homme politique, ils ont demandé un document certifiant que les fonds avaient bien été déclarés au fisc compétent.
Selon des recherches effectuées par le Tages Anzeiger, Jérôme Cahuzac "a présenté un certificat fiscal falsifié". Il a également assuré que ces 600 000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique, ajoute le journal. En conséquence, Julius Baer a autorisé l'opération de transfert de fonds.
LES MONTANTS PLACÉS EN QUESTION
Selon plusieurs journalistes –, Antoine Peillon de La Croix et Darius Rochebin, un journaliste de la TSR – ce n'est pas 600 000 euros mais de 10 à 15 millions d'euros qui auraient été placés en Suisse.
DIVERS
Participation record pour le 37e marathon de Paris
Plus de 50.000 coureurs, anonymes ou professionnels, participent ce dimanche au marathon de Paris. Une 37e édition d'ores et déjà record. Loin derrière les favoris éthiopiens et kenyans, des milliers d'anonymes vont tenter de dépasser leurs limites, dans un froid qui s'annonce glacial.
La 37e édition du marathon de Paris accueillera le nombre record de 50.000 participants © Reuters - Jacky Naegelen
Environ 0°C sur la ligne de départ. Guère plus à l'arrivée, Porte Dauphine. Cette 37e édition du marathon de Paris promet des températures bien peu agréables pour les coureurs. Mais l'essentiel n'est pas là.
Car pour les organisateurs, le succès est déjà acquis ; 50.000 personnes se sont inscrites cette année, preuve du regain d'intérêt que suscite une discipline, le marathon, ô combien éprouvante et qui demande des mois de préparation. 50.000, au moins, c'est bien plus que le chiffre enregistré l'année dernière, où 43.000 coureurs avaient participé.
Près de 140 pays représentés
Mis à part les Français bien sûr, ou encore les grandissimes favoris éthiopiens et kenyans, le marathon de Paris accueille encore une fois des sportifs venus des quatre coins de la planète. 140 pays précisément seront représentés, dont les États-Unis, la Belgique, l'Australie, le Royaume-Uni.Le parcours, lui, est toujours aussi magique : départ à 8h30 du haut de l'avenue des Champs-Élysées, puis passage pendant 42,195 kilomètres devant les plus populaires monuments parisiens; Tour Eiffel en tête. Les meilleurs devraient mettre un peu plus de 2h05 pour accomplir l'effort. Les "moins bons" plus de 5 heures. Mais, pour le marathon de Paris plus que jamais, et au risque du cliché, l'important ici n'est pas de gagner.
Course cycliste de Paris-Roubaix : et cela fait 111 ans que ça dure...
C'est "l'Enfer du Nord", expression un peu galvaudée depuis le temps, mais qui sied encore à cette fameuse course cycliste de Paris-Roubaix, dont on dispute ce dimanche la 111e édition. Le départ doit être donné à 10h20 depuis Compiègne.
Les coureurs vont devoir emprunter la redoutable portion pavée de la Tranchée d'Arenberg © Maxppp
Ils seront 198 coureurs, portant les couleurs de 25 équipes, lors du départ réel donné dimanche matin à 10h20 de Compiègne, dans l'Oise. Après, ce sont 254 kilomètres de souffrance au programme de la reine des classiques, dont 52,6 kilomètres de pavés, qui font la renommée de la course.
Le grand favori a pour nom Fabian Cancellara, le Suisse qui a déjà dévoré ses poursuivants dimanche dernier lors du Tour des Flandres. "Spartacus" aura pour principaux adversaires les coureurs affamés de l'équipe Sky, Omega Pharma même privée de son leader et quadruple lauréat de Paris-Roubaix Tom Boonen, ou encore les équipes françaises de la FDJ ou Europcar. Mais, comme chaque année, la météo peut très bien elle aussi bousculer les certitudes. Rendez-vous aux alentours de 17 heures au vélodrome de Roubaix pour les premiers.
Sondage. Pour 96% des Français, les footballeurs sont trop payés
Les footballeurs trop payés, les ouvriers pas assez selon un sondage pour M6
Reuters
Les Français jugent à 96% que les footballeurs professionnels de la Ligue 1 sont «trop payés» et 88% d'entre eux le pensent aussi pour les dirigeants du CAC 40, selon un sondage CSA pour M6-Capital, diffusé dimanche.
Au total 85% des Français déclarent «ressentir de la colère» quand ils entendent parler des écarts de salaires. Cette proportion monte à 90% dans les catégories populaires, à 93% chez les personnes sans diplôme et chez les sympathisants de gauche.
Les footballeurs de la Ligue 1 sont «trop payés» pour 96% des personnes interrogées, «normalement payés» pour 3% d'entre elles (1% sans opinion). Même sentiment pour les dirigeants du CAC 40, «trop payés» pour 88% des Français (9% «normalement payés», 3% sans opinion).
«On gagne bien sa vie à partir de 2 683€»
En revanche, les ouvriers sont considérés comme «mal payés» par 85% des Français. 1% juge qu'ils sont «trop payés», 12% qu'ils «normalement payés» (2% sans opinion).
Une majorité des personnes interrogées estiment «normalement payés» les médecins généralistes (62%), les dirigeants des PME (62%), les enseignants (57%).
Invités à dire à partir de quel niveau de salaire une personne gagne bien sa vie, les Français répondent en moyenne 2.683 euros. L'institut note que les réponses, dont il a fait une moyenne, varient beaucoup en fonction du revenu et de la profession.
Sondage réalisé par internet du 26 au 28 mars, auprès d'un échantillon de 1.012 personnes majeures (méthode des quotas).
La Nasa prévoit de capturer un petit astéroïde d'ici 2020
Au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral, en Floride, en avril 2011 (AFP/Archives, Stan Honda)
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WASHINGTON — La Nasa, l'agence spatiale américaine, envisage une mission robotique pour capturer un petit astéroïde avant de le remorquer pour le mettre sur orbite de la Lune, a indiqué un sénateur américain membre clé de la sous-commission de l'espace du Sénat.
Le président Barack Obama proposera pour ce nouveau projet une enveloppe de cent millions de dollars dans son budget 2014 qu'il doit soumettre au Congrès mercredi.
"Ceci fait partie de ce qui deviendra un programme beaucoup plus étendu", a indiqué vendredi soir sur son site internet le sénateur Bill Nelson, un démocrate de Floride.
"Ce programme combine à la fois la recherche nécessaire pour exploiter les ressources des astéroïdes et les moyens de dévier leur trajectoire en cas de menace pour la Terre ainsi que le développement de technologies permettant de faciliter une future mission (habitée) vers Mars", précise l'élu.
Le sénateur explique que l'idée d'un tel projet avait été initialement avancé en 2012 par l'institut de Technologie de Californie à Pasadena et retenue par la Nasa et le bureau de la science et de la technologie de la Maison Blanche qui ont ensuite invité d'autres centres de recherche et universités à s'y joindre.
L'objectif du président Obama d'envoyer des astronautes sur un astéroïde proche de la Terre d'ici 2025 ne peut pas être atteint avec le budget actuellement projeté pour les années à venir.
Mais en remorquant robotiquement un astéroïde de 500 tonnes dans la proximité de la Terre, comme autour de la Lune, on donnerait aux astronautes une destination vers un tel objet "à un coût acceptable", indique le sénateur Nelson citant l'étude réalisée par ces scientifiques à laquelle il a eu accès.
Ainsi l'objectif de la visite d'un astéroïde par des astronautes américains serait avancé de quatre ans, dit-il.
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