Nombre total de pages vues

567,531

samedi 6 avril 2013

06042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 

 

 

 

POLITIQUE

 

Pyongyang met en garde les ambassades étrangères sur son sol

Le Monde.fr avec AFP

La Corée du Nord a installé un deuxième missile de moyenne portée sur sa côte est.
La Corée du Nord a installé un deuxième missile de moyenne portée sur sa côte est. | AP/David Guttenfel

 
La Corée du Nord, qui a installé un deuxième missile de moyenne portée sur sa côte est, alimentant les craintes d'un tir imminent, a averti vendredi soir qu'elle ne pourrait garantir la sécurité des missions diplomatiques à Pyongyang à compter du 10 avril en cas de conflit. D'après un porte-parole russe, les autorités ont suggéré à Moscou d'"envisager" l'évacuation de son ambassade, "compte tenu de l'aggravation de la situation sur la péninsule".
Pyongyang abrite une vingtaine de représentations étrangères et quelques organisations internationales. Les chefs des missions diplomatiques de l'Union européenne présents se réuniront samedi dans la capitale "pour discuter d'une position commune et d'une action commune" concernant leur personnel diplomatique, a fait savoir le ministère des affaires étrangères bulgare.
Les autorités britanniques ont dit avoir été interrogées par les Nord-Coréens sur leur intention de maintenir ou non leur ambassade. Il n'y a cependant "pas de projet immédiat" de l'évacuer, a affirmé Londres. "Nous pensons que les Nord-Coréens ont adopté cette démarche dans le cadre de leur offensive rhétorique selon laquelle les Etats-Unis sont une menace pour eux", a déclaré une porte-parole du ministère des affaires étrangères. Paris, qui "prend la situation au sérieux" et demande "instamment" à Pyongyang "de s'abstenir de toute nouvelle provocation", "n'envisage pas" non plus d'évacuer les quelques Français sur place.
 
BIENTÔT UN TIR DE MISSILE ?
 
A Washington, la Maison Blanche n'exclut pas un éventuel tir de missile nord-coréen. Un haut responsable du gouvernement sud-coréen a en effet "confirmé que la Corée du Nord avait transporté en train, en début de semaine, deux missiles Musudan, de moyenne portée, vers la côte est, et les avait installés sur des véhicules équipés d'un dispositif de tir".
Le Musudan, montré publiquement pour la première fois à l'occasion d'un défilé militaire en octobre 2010, aurait une portée théorique de 3 000 kilomètres, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon. L'engin pourrait toucher des cibles à 4 000 km en cas de charge légère, et donc, en principe, frapper Guam, île du Pacifique située à 3 380 km de la Corée du Nord et où se trouvent 6 000 soldats américains.
 
UN DRONE AMÉRICAIN AU JAPON
 
Furieux du train de sanctions adopté par l'ONU après un nouvel essai nucléaire nord-coréen début février, Pyongyang multiplie les menaces apocalyptiques ces dernières semaines. Des sources militaires citées par l'agence de presse nord-coréenne Yonhap soulignaient jeudi que le Nord pourrait procéder à un tir le 15 avril, date anniversaire de la naissance du fondateur du régime communiste nord-coréen, Kim Il-Sung, mort en 1994.
 
 
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rappelé jeudi que "la menace nucléaire n'(était) pas un jeu" et dit craindre que "toute erreur de jugement dans cette situation puisse provoquer une crise aux conséquences très graves". De son côté, la presse japonaise a indiqué samedi que l'armée américaine était sur le point de déployer un avion espion sans pilote sur une de ses bases au Japon dans le but de renforcer la surveillance de la Corée du Nord. Une exemplaire de drone Global Hawk devrait être stationné sur la base aérienne américaine de Misawa, au nord du Japon. Il s'agirait alors du premier déploiement d'avion de surveillance de ce type dans l'archipel, selon le quotidien de droite Sankei Shimbun, qui cite des sources gouvernementales.
D'autre part, l'accès à Kaesong, devenu un pion stratégique dans la guerre des mots que se livrent Pyongyang et Washington, est resté fermé samedi matin, la Corée du Nord refusant depuis mercredi l'entrée du site aux Sud-Coréens qui s'y rendent quotidiennement pour travailler. Plusieurs camions sud-coréens chargés de ravitailler le site ont été contraints de rebrousser chemin sur injonction nord-coréenne.
 
Regarder nos explications en vidéo  Doit-on prendre la Corée du Nord au sérieux ?


 

 

 

 
 
 
 
 
 
Pour Assad, une chute de son régime aurait un "effet domino" dans la région
 
 
Le président syrien Bachar al-Assad, le 3 juillet 2012 à Damas (Sana/AFP/Archives)
DAMAS — Le président syrien Bachar al-Assad, confronté à une rébellion depuis deux ans, a averti qu'une chute de son régime aurait un "effet domino" au Moyen-Orient et déstabiliserait cette région "pendant de longues années", dans une interview à des médias turcs diffusée vendredi.
Il a par ailleurs qualifié le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le gouvernement soutient la rébellion, d'"idiot" et d'"immature".
"Tout le monde sait que s'il y a partition en Syrie, ou si les forces terroristes prennent le contrôle du pays, il y aura contagion directement dans les pays voisins", a-t-il déclaré dans cette interview à la chaîne Ulusal et au journal Aydinlik, diffusée intégralement sur la page Facebook de la présidence syrienne.
"Puis il y aura un effet domino dans des pays peut-être loin du Moyen-Orient, à l'ouest, à l'est, au nord, dans le sud. Cela voudra dire une instabilité pendant de longues années, voire des décennies", a-t-il prévenu.
L'interview a été menée mardi et des extraits ont été diffusés sur plusieurs jours sur la page Facebook de la présidence syrienne.
Dans de premiers extraits, M. Assad a accusé M. Erdogan d'avoir menti au sujet du conflit en Syrie qui a fait, selon l'ONU, plus de 70.000 morts depuis deux ans.
"L'incendie en Syrie va se propager en Turquie, malheureusement (Erdogan) ne voit pas cette réalité-là", a affirmé le président Assad. "Erdogan oeuvre avec Israël pour détruire la Syrie (...), mais l'Etat syrien n'est pas tombé et les Syriens ont résisté".
"Le gouvernement turc contribue de manière directe à tuer le peuple syrien (...) Erdogan essaie de reproduire le passé noir entre les Arabes et les Turcs", a ajouté M. Assad, en référence à l'empire ottoman qui a dominé de vastes régions arabes pendant quatre siècles.
"Nous ne devons pas permettre aux dirigeants idiots et immatures de détruire cette relation" entre Turcs et Arabes, a-t-il dit, toujours à propos de M. Erdogan.
Il a également affirmé que la Ligue arabe "manquait de légitimité", en réaction à la décision de l'organisation panarabe d'accorder le siège de la Syrie à l'opposition.
M. Assad refuse de quitter le pouvoir et assimile les rebelles qui veulent la chute de son régime, à des "terroristes".
Il a lié l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition à la non ingérence de l'étranger. "Il faut que ça soit un dialogue inter-syrien sans ingérence étrangère. C'est la seule ligne rouge. Ce pays appartient à tous les Syriens, ils peuvent discuter de ce qu'ils veulent", a-t-il affirmé.
Le chef de la Coalition d'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, s'était dit prêt fin janvier à entamer des discussions directes avec des représentants du régime avec comme unique objectif le départ de M. Assad. Il a par la suite affirmé que le régime avait fermé la porte à de tels pourparlers en poursuivant ses bombardements à travers la Syrie.
Le président Assad s'en est aussi pris aux Frères musulmans de Syrie, la plus influente composante de l'opposition. "De notre expérience avec eux pendant 30 ans, nous savons qu'il s'agit d'opportunistes qui utilisent la religion pour parvenir à des fins personnelles", a-t-il dit.
Les Frères musulmans avaient mené contre le régime de Hafez al-Assad, père de Bachar, un soulèvement dans les années 1980 qui a été brutalement réprimé, au prix de dizaines de milliers de morts à Hama (centre) en 1982.










 
 
 
Portugal: la Cour constitutionnelle sanctionne l'austérité
 
 
Joaquim Sousa Ribeiro (c), président de la Cour constitutionnelle du Portugal, le 5 avril 2013 à Lisbonne (AFP, Patricia de Melo Moreira)

LISBONNE — Le gouvernement portugais a subi vendredi un sérieux revers de la part de la Cour constitutionnelle qui a rejeté plusieurs mesures du budget de l'Etat pour 2013, élément clé du plan de sauvetage négocié avec les créanciers internationaux du pays.
La Cour constitutionnelle a jugé non conforme à la Loi fondamentale la suppression des 14e mois de salaires versés aux fonctionnaires et aux retraités, ainsi qu'une mesure instaurant un prélèvement sur les allocations chômage et maladie, a annoncé son président Joaquim Sousa Ribeiro dans une déclaration à la presse.
"Ce sont les lois qui doivent se conformer à la Constitution et non pas l'inverse", a-t-il déclaré en précisant que la décision de la Cour concernait l'ensemble de l'année et avait donc une valeur rétroactive.
La Cour constitutionnelle avait été saisie au début de l'année par le président Anibal Cavaco Silva, pourtant du même parti social-démocrate que le Premier ministre Pedro Passos Coelho, et par l'opposition de gauche.
Le verdict rendu par les juges, sans possibilité d'appel, met le gouvernement en difficulté car il complique singulièrement la réalisation de son objectif de ramener le déficit public à 5,5% du PIB à la fin de l'année, les mesures retoquées ayant un impact budgétaire net d'environ 860 millions d'euros, selon les estimations.
Il lui sera vraisemblablement difficile de compenser ce montant sans de nouvelles mesures d'austérité, d'autant plus qu'il s'est d'ores et déjà engagé à réduire les dépenses publiques de manière "permanente" à hauteur de 4 milliards d'euros d'ici 2015.
D'une rigueur sans précédent, le budget 2013, voté l'année dernière par le Parlement, est marqué par une hausse généralisée des impôts qui devait contribuer à 80% à un effort de 5,3 milliards d'euros dans le cadre du programme de rigueur négocié en contrepartie du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros, accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
Crispation politique
Une nouvelle dose d'austérité risque toutefois de renforcer les critiques de l'opposition socialiste qui réclame une renégociation du plan d'aide. Elle risque aussi d'accroître le mécontentement populaire qui a culminé début mars quand des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le Portugal contre la politique dictée par ses bailleurs de fonds.
Après la décision de la Cour constitutionnelle, M. Passos Coelho, selon divers commentateurs, pourrait procéder à un vaste remaniement ministériel. Un Conseil des ministres exceptionnel a d'ailleurs été convoqué pour samedi à 14H30 GMT.
Les décisions de la Cour risquent en outre de brouiller l'image du Portugal auprès des marchés au moment où le gouvernement, après avoir réussi fin janvier sa première émission de dette à moyen terme depuis sa demande d'aide internationale, envisage de réaliser son premier emprunt à 10 ans depuis son sauvetage financier.
Pour le gouvernement, la situation est d'autant plus délicate que les mesures d'austérité, qu'il met en oeuvre sous la tutelle de la "troïka" (UE-FMI-BCE) représentant ses créanciers, ont aggravé la récession tandis que le chômage frappe désormais près de 17% de la population active.
Tenant compte de ces difficultés, la "troïka" a allégé récemment les objectifs du gouvernement lui accordant jusqu'à 2015 pour ramener le déficit au dessous de la limite des 3% du PIB fixé par Bruxelles.
L'attente de la décision de la Cour a considérablement tendu le climat politique. Certains médias ont même avancé un scenario catastrophe selon lequel le Premier ministre pourrait démissionner, entraînant le pays dans des élections législatives anticipées au cas où les décisions de la Cour lui seraient trop défavorables.
La pression sur le gouvernement a été d'autant plus forte qu'il a dû faire face mercredi au Parlement à une motion de censure du Parti socialiste, la principale formation de l'opposition qu'il a néanmoins surmonté grâce à la confortable majorité dont il dispose à l'Assemblée.
M. Passos Coelho a également subi un autre revers avec la démission de son ministre adjoint Miguel Relvas, également en charge des Affaires parlementaires, qui a quitté ses fonctions après des mois de polémique sur l'obtention de son diplôme universitaire. 
 
 
 
Hollande en visite éclair sur ses terres corréziennes en pleine affaire Cahuzac
 
 
François Hollande le 4 avril 2013 à Rabat. A gauche: Laurent Fabius et Valérie Trierweiler (AFP, Bertrand Langlois)

TULLE (Corrèze) — François Hollande se rendra samedi dans son ancien fief électoral de Tulle pour une remise de décorations, courte parenthèse en pleine affaire Cahuzac, a-t-on appris dans l'entourage du président.
En fin de matinée, le chef de l'Etat remettra, comme il s'y était engagé, les insignes de chevalier de la Légion d'honneur ou de l'Ordre national du mérite à huit Corréziens à la préfecture du département où il doit ensuite participer à un déjeuner en compagnie de responsables politiques locaux, a-t-on précisé de même source.
Il s'agira de sa sixième visite en Corrèze depuis son élection en mai. Celle-ci devrait cependant déroger à la tradition. Habituellement, le chef de l'Etat arpente le marché et les rues d'une ville où il compte de nombreuses connaissances personnelles et amicales, se livrant volontiers à des bains de foule.
"Ce sera un week-end de travail et de réflexion qu'il entend passer pour l'essentiel à Paris avec ses collaborateurs , vu le contexte politique", dit-on à l'Elysée.
Des élus locaux avaient initialement suggéré au président de poser la première pierre d'un centre de formation professionnelle à Brive et d'inaugurer une maison de retraite à Ussel. La dernière visite en date de François Hollande en Corrèze remontait au 27 janvier, quand il avait discrètement assisté aux obsèques d'une amie.










Crise poilitique: Mélenchon agite le balai

    
Crise. Tandis que le gouvernement tente de contenir la pression de l'opinion et de l'opposition, Jean-Luc Mélenchon exige « un grand coup de balai » et appelle à « une marche citoyenne ».
 
Jean-Luc Mélenchon a eu des mots extrêmement durs vis-à-vis du pouvoir en place
 
Jean-Luc Mélenchon a eu des mots extrêmement durs vis-à-vis du pouvoir en place
Un remaniement exclu, la faute de Jérôme Cahuzac étant imputée à la « faille » d'un homme, le pouvoir socialiste doit s'efforcer de résister à la terrible onde de choc provoquée par les aveux de Jérôme Cahuzac.
Hier, Jean-Luc Mélenchon a exigé « un grand coup de balai ». Et l'ex-candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle a indiqué qu'il entend célébrer à sa manière le premier anniversaire de l'élection de François Hollande en appelant pour le 5 mai à une « marche citoyenne pour la VIe République ». « On ne peut accepter que le peuple français humilié […] ne s'en mêle pas », a-t-il déclaré sur France Info.
Cette initiative a été immédiatement accueillie favorablement par Pierre Laurent, numéro un du PCF, et partenaire du Parti de gauche au sein du Front de gauche.

« Pas tous pourris »
« Non, ce n'est pas une personne qui a failli, c'est un système qui révèle sa pourriture intrinsèque », a accusé Jean-Luc Mélenchon. « La chaîne du mensonge commence au Parti socialiste et finit au Front national, c'est absolument invraisemblable ! »
L'ancien sénateur PS faisait ainsi référence aux quatre mois de dénégations répétées avant les aveux spectaculaires de M. Cahuzac, sur la détention d'un compte ouvert pour lui dans un premier temps en Suisse par un proche de Marine Le Pen.
Rassurés par les deux têtes de l'exécutif, qui ont écarté jeudi soir tout remaniement à ce stade, les ministres ont tenté de leur côté de faire le dos rond et de ne pas être emportés par la vague Cahuzac.
Admettant que le quinquennat de François Hollande connaissait un « moment extrêmement difficile », le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a tenté de battre en brèche l'idée que « parce que l'un d'entre nous a fauté, on serait tous pourris ».
Pour ce fidèle du chef de l'Etat, il faut désormais, au terme d'une semaine qui a fortement ébranlé l'exécutif, se concentrer sur « la sortie de crise et le redressement de l'appareil productif ».
L'opprobre jeté sur Jérôme Cahuzac ne doit pas rejaillir sur l'ensemble des responsables politiques, a mis en garde Marisol Touraine (Santé). « Il y a eu une faute, une faute absolument considérable » mais « c'est une faute qui lui appartient », a-t-elle dit.
Les développements de l'affaire Cahuzac continuent toutefois d'éclabousser le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, accusé par l'opposition d'avoir tenté de blanchir son ancien collègue.
Le président UMP de la commission des Finances du Sénat, Philippe Marini, se demande en particulier pourquoi les services fiscaux français n'ont pas fait de vérifications du côté de Singapour, et se sont limités à la Suisse et à la seule banque UBS. Il s'interroge aussi sur l'interprétation qui a été faite à Bercy de la réponse de l'administration suisse.

Peut-il revenir à l'Assemblée ?

Le président de l'Assemblée nationale « essaie de convaincre » Jérôme Cahuzac de renoncer à son siège de député.
« J'essaie d'expliquer à M. Cahuzac, compte tenu des propos qui ont été les siens devant la représentation nationale, qu'il vaut mieux qu'il ne redevienne pas député […] Mon travail est un travail de persuasion », indique Claude Bartolone, qui s'est entretenu jeudi par téléphone avec l'ex-ministre du Budget.
Pressé de questions pour savoir si Jérôme Cahuzac lui a formellement dit qu'il veut revenir au Palais Bourbon, le président de l'Assemblée répond : « vous imaginez toutes les idées qui peuvent lui passer par la tête. »
« Il s'accrochera encore »
« Il y a les textes et il y a le contexte », poursuit Claude Bartolone. « Les textes prévoient que si Jérôme Cahuzac ne démissionne pas d'ici le 19 avril (un mois après sa démission du gouvernement, N.D.L.R.), il redevient automatiquement député. C'est la loi, c'est la dernière réforme constitutionnelle ».
« Mais il y a le contexte et j'ai essayé de convaincre M. Cahuzac qu'il ne redevienne pas député. C'est mieux pour lui, c'est mieux pour l'Assemblée nationale », ajoute l'élu de Seine-Saint-Denis.
A la mairie de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), un proche de l'ancien ministre du Budget, pense « qu'il attendra que la justice se prononce avant de prendre sa décision », mais « qu'en attendant il s'accrochera encore à son mandat ».
« Il est assez grand pour savoir ce qu'il a à faire », a de son côté déclaré Jean-Claude Gouget, suppléant de M. Cahuzac.
Matthias Fekl, député du Lot-et-Garonne et également patron du PS dans le département, juge que Jérôme Cahuzac « a commencé à prendre ses responsabilités en avouant, il doit continuer à les prendre en démissionnant de ses mandats publics ».

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Le Medef, EADS, Google, Cahuzac, Airbus : les 10 actus industrielles de la semaine

Par            
Le MEDEF change
© Rodrigo SEPÚLVEDA SCHULZ- Flickr - C.C.

La saga du Medef continue avec l'éviction de Laurence Parisot et l'émergence de nouveaux candidats cette semaine. Sept prétendants sont en lice pour accéder à la présidence de l'organisation patronale. Chez EADS aussi, l'heure est à la révolution... tranquille. Déménagement progressif à Toulouse, promesse de désengagement des groupes industriels actionnaires et réduction du pouvoir des Etats au fur et à mesure. Le conglomérat européen regagne son indépendance en douceur.
La guerre de succession se précise au Medef
Après l’éviction de Laurence Parisot la semaine dernière, la bataille pour la présidence fait rage au Medef. Dans Le Figaro du 4 avril, le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), Patrick Bernasconi, annonce sa candidature. Le 4 avril au soir, c’est Frédéric Saint-Geours, patron de l’UIMM, qui se déclare candidat à son tour. Ils sont donc désormais sept prétendants au titre de président du Medef.

La lente mutation d’EADS
Le 2 avril, EADS entame le déménagement de ses équipes à Toulouse. Le groupe annonce le transfert d’une centaine de postes dans ce qui deviendra, le 1er septembre prochain, le siège opérationnel du leader européen de l’aéronautique, de la défense et du spatial. Le lendemain, on apprend que le nouveau conseil d'administration du consortium, le français Denis Ranque à sa tête, approuve un programme de rachat d'actions pour un montant maximum de 3,75 milliards d'euros sur 18 mois. Dans ce cadre, l’Espagne, actionnaire public avec la France et l’Allemagne, accepte de procéder à une cession de parts pour passer de 5,41 à 4,2 %. Alors que le groupe automobile allemand Daimler, actionnaire à hauteur de 7,5 % d’EADS annonce vouloir vendre ses parts au 2e semestre 2013, le conglomérat français Lagardère confirme la cession de sa participation totale dans le groupe de Tom Enders le 31 juillet prochain au plus tard.

Les Cnil européennes durcissent le ton avec Google
En l'absence de garanties de la part du géant américain Google sur ses nouvelles règles de confidentialité, le G29, le groupement des commissions nationales de l'informatique et des libertés (Cnil) européennes, a décidé le 2 avril d'engager des investigations contraignantes. Au-delà des possibles sanctions financières, c’est son image que le géant californien met en jeu dans cet affrontement.

Airbus affiche deux fois plus de commandes que Boeing au premier trimestre
Avec la commande historique de la compagnie indonésienne Lion Air en mars, Airbus annonce le 4 avril avoir bouclé un premier trimestre record. L’avionneur de Toulouse enregistre un total de 410 commandes fermes au cours des trois premiers mois de l'année. La même journée, Airbus confie avoir élevé sa production de long-courriers A330 de 9,5 à 10 par mois, toutes versions confondues. Dans la foulée, Boeing annonce avoir remporté 209 commandes nettes durant la même période.

L’affaire Cahuzac concerne aussi les patrons
Le 3 avril, le choc retentit dans toute la sphère politique après les aveux de l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac concernant l’existence d’un compte bancaire illégal en Suisse. Un épisode qui devrait pousser les entreprises et ses dirigeants à s'interroger et à suivre de près ce qui se trame dans ce dossier. Un nouveau révélateur de la coupure qui est en train de s'opérer entre l'opinion publique (le peuple et donc les salariés) et leurs élites ?

Petroplus Petit-Couronne : les candidats de la dernière chance
Le 2 avril, le tribunal de commerce de Rouen juge que deux offres sont recevables pour la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) : celle du panaméen NetOil et celle du libyen Murzuk Oil. Les dossiers seront examinés lors d'une prochaine audience qui se tiendra le 16 avril, date à laquelle doit définitivement fermer le site pétrolier, si aucun repreneur n'est désigné.

Les premières pistes du "choc de simplification" administratif
Après les annonces du Président François Hollande lors de son intervention télévisée le 28 mars, le Premier ministre précise les premières pistes proposées par le gouvernement pour mener à bien le "choc de simplification" administratif. Un moratoire sur les nouvelles normes, l'évaluation de politiques publiques et la rationalisation des achats de l'Etat sont au programme.

Un nouveau plan social chez Pilpa
Le 4 avril, la société de production de crèmes glacées Pilpa a présenté un nouveau plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) au comité d’entreprise de l’usine de Carcassonne (Aude). Il prévoit la cessation des activités sur le site ainsi que différentes solutions d’emploi pour les 114 salariés concernés.

La simulation, un savoir-faire français
L'Usine Nouvelle met à l'honneur la "French Simulation". Sur notre site internet, retrouvez ce supplément dans son intégralité, en français et en anglais, ainsi qu’une sélection de vidéos démontrant la puissance des outils de simulation et des entreprises françaises qui en sont à l’origine.

Elodie Vallerey
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SOCIAL

 

Plusieurs centaines d'emplois menacés à la Société générale

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
"Il n'y aura pas de chiffrage avant le dernier trimestre 2013", a déclaré Michel Marchet, représentant de la CGT à la Société générale.
"Il n'y aura pas de chiffrage avant le dernier trimestre 2013", a déclaré Michel Marchet, représentant de la CGT à la Société générale. | Reuters/JOHN SCHULTS

La Société générale envisage de supprimer d'ici à fin 2013 "plusieurs centaines" de postes en France, ont indiqué, vendredi 5 avril, des sources syndicales. La direction de la banque française a rencontré les organisations syndicales le 3 avril pour évoquer différents projets de réorganisation, dont les modalités et le calendrier définitifs ne sont pas encore arrêtés. "Il y aura 600 à 700 suppressions de postes dans les services centraux parisiens", a expliqué l'une des sources.

Selon cette source, la direction de la banque a évoqué "le regroupement de quatre pôles en deux" dans le quartier de la Défense, près de Paris. Selon une autre source syndicale, la direction a effectivement "tracé les grandes lignes de projet" qui n'est toutefois "pas finalisé". Selon cet élu syndical, les discussions commençaient. Le projet de restructuration devrait s'accompagner d'un dispositif de départs volontaires, selon lui.

PRÉMATURÉ SELON LA BANQUE

Une porte-parole de Société générale a indiqué qu'il était "prématuré de communiquer précisément sur les projets de réorganisation à l'étude". "Dans les cas où les réorganisations auraient des conséquences sur l'emploi en France, le groupe s'est engagé à recourir prioritairement à la mobilité interne et aux départs volontaires si nécessaire, en s'appuyant sur les mesures d'aides prévues mais sans départ contraint", a-t-elle ajouté.
La direction a indiqué qu'en février, lors de la présentation de ses résultats annuels, le groupe avait informé qu'"il envisageait des réorganisations, notamment dans ses directions fonctionnelles, en vue de regrouper le pilotage de certains métiers et de simplifier la structure". "Dans les cas où les réorganisations auraient des conséquences sur l'emploi en France, le groupe s'est engagé à recourir prioritairement à la mobilité interne, et aux départs volontaires si nécessaire en s'appuyant sur les mesures d'aides prévues, mais sans départ contraint", a dit la direction.
"Il y a eu une rencontre, la direction a listé un certain nombre de projets mais n'a pas évoqué les conséquences pour l'emploi. On n'en est pas à comptabiliser, il n'y aura pas de chiffrage avant le dernier trimestre 2013", a de son côté déclaré Michel Marchet, représentant de la CGT à la Société générale.

RECENTRAGE DES ACTIVITÉS

La Société générale veut se recentrer autour de ses principaux métiers d'ici à 2015 et poursuivre la réduction de ses coûts après une année 2012 marquée par des cessions d'actifs et des charges exceptionnelles qui ont pesé sur ses résultats.
A l'automne 2011, la Société générale avait annoncé la suppression de 880 postes dans la banque d'investissements. Ce plan est "réalisé et s'est traduit par 691 départs", a précisé un élu syndical. Les salariés de la banque avaient fait grève en janvier pour exprimer leur mécontentement sur la question des salaires, mais aussi manifester leur inquiétude pour l'emploi, redoutant la suppression de postes et la fermeture d'agences.










 

Loi sur l'emploi : les députés votent l'élargissement du rôle consultatif des CE




Une base de données rassemblant les principales informations sur la marche de l'entreprise sera mise en permanence à disposition des représentants du personnel.


Dans l\'hémicycle de l\'Assemblée nationale - AFP
Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale - AFP

L'Assemblée nationale a approuvé vendredi soir un élargissement du rôle consultatif des comités d'entreprise aux «orientations stratégiques de l'entreprise» et à l'utilisation du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE), dans le cadre du projet de loi sur l'emploi.
 
Une base de données, mise régulièrement à jour, et rassemblant les principales informations sur la marche de l'entreprise sera mise en permanence à la disposition des représentants du personnel pour les aider lors de ces consultations, qui interviendront chaque année. L'article permet aussi d'instituer, dans une entreprise, une instance temporaire de coordination des CHSCT (comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) d'établissements lorsqu'un projet leur est commun.
Dans un hémicycle où l'UMP n'était plus représentée que par Gérard Cherpion, le PS, les écologistes et les radicaux de gauche ont voté pour l'article, l'UMP et l'UDI contre, et le Front de gauche s'est abstenu.
Pour le ministre du Travail, Michel Sapin, il s'agit de «faire en sorte qu'il y ait une anticipation dans les entreprises, que les salariés ne soient pas consultés seulement lorsque l'entreprise est au bord du gouffre».

Critiques du Front de gauche

«Ce ne constitue pas un nouveau droit car le CE ne peut prétendre à aucun droit sur les orientations elles mêmes, et que l'employeur n'est en aucun cas tenu de justifier sa décision de ne pas suivre l'avis du CE», a rétorqué Jacqueline Fraysse pour le Front de gauche.
Le Front de gauche a aussi critiqué le délai de quinze jours au bout duquel un Comité d'entreprise doit rendre un certain nombre de ses avis. «Il s'agit de quinze jour minimum», mais cela peut être plus, a répondu le rapporteur du texte, Jean-Marc Germain (PS). Après avoir défendu, sans succès, une série d'amendements de suppression de l'article, puis d'amendements visant à accroître les prérogatives des représentants du personnel, le Front de gauche a finalement renoncé à voter contre l'article, notamment en raison du vote d'un amendement socialiste garantissant le rôle des CHSCT d'établissements.
La consultation du CE sur le CICE permet de mettre «un pied dans la porte» vers un contrôle de l'utilisation par les entreprises de cet argent, s'est félicité Jérôme Guedj, député de l'aile gauche du PS, qui avait regretté l'absence de contrôle lors de l'instauration de ce mécanisme à l'automne.

Un article «complexe», pour l'opposition

L'opposition a critiqué l'article, qui pour Francis Vercamer (UDI) est «complexe» et «pour une large part n'a rien à voir» avec l'accord sur l'emploi conclu en janvier entre le patronat et trois syndicats. Au cours du débat, l'UMP, en particulier par la voix de Jean-Charles Taugourdeau, a mis en cause le fonctionnement d'une partie des comités d'entreprise, dénonçant, en s'appuyant sur des rapports de la Cour des comptes, «une gestion népotique», «des trous énormes» et «parfois des enrichissements personnels» ou «des emplois fictifs».
Les députés ont adopté à l'unanimité un amendement des écologistes incluant «les informations en matière environnementale» dans les éléments inclus dans la base de données.








 
Présidence du Medef: tous les favoris se sont déclarés
 
 
Frédéric Saint-Geours le 5 avril 2013 à Paris (AFP, Eric Piermont)

PARIS — Passée la fièvre provoquée par les tentatives de Laurence Parisot de se maintenir à la tête du Medef, tous les favoris sont désormais en lice dans la course à la présidence de la plus grande organisation patronale de France.
Dernier à être sortir du bois, le patron de la puissante fédération de la métallurgie (UIMM) Frédéric Saint-Geours a exposé vendredi ses intentions devant la presse, après s'être déclaré dans un entretien publié la veille au soir sur le site du quotidien Le Figaro.
Le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) Patrick Bernasconi, un ancien fidèle de Mme Parisot perçu un temps comme son dauphin, venait d'annoncer sa candidature dans le même journal.
Le patron du Groupe des fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz et le fondateur de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux avaient déjà fait acte de candidature respectivement mi-janvier et fin février. Les autres candidats en vue, bien qu'un peu moins connus, sont le patron de PME Thibault Lanxade et l'ex-médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot.
"La France est en danger d'être reléguée en 2e division, en danger de décrochage", a déclaré à la presse M. Saint-Geours. "Le plus inquiétant est que la France a arrêté d'investir", a-t-il lancé.
"Depuis 20 ans la France fait fausse route en privilégiant une politique de la demande et de la dépense publique. Il faut de façon urgente privilégier une politique de l'offre qui favorise le développement de la production de biens et de services et la reprise de l'investissement", a-t-il poursuivi.
Le président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), qui se revendique chef d'entreprise pour avoir dirigé plusieurs activités pendant 27 ans au sein de PSA Peugeot Citroën, a aussi été directeur de cabinet du socialiste Henri Emmanuelli au Budget de 1984 à 1986, au temps, rappelle-t-il, de la "rigueur" et de l'inflation jugulée.
De la même manière il faut "rééquilibrer la politique européenne du tout consommateur", a-t-il estimé.
Election au début de l'été
Tout comme l'avait fait de façon imagée, fin mars, son concurrent Pierre Gattaz au cours d'un débat avec des entrepreneurs. "L'Europe ne doit pas seulement aider la consommation et l'environnement: on est tous consommateurs en Europe, tous verts et tous chômeurs !", avait-il ironisé.
Pour M. Gattaz, "le chômage est le problème numéro un en France" et "l'on risque si on ne fait rien d'arriver à 12%, 13%, 14% avec des banlieues qui vont exploser". Les patrons ont "peur d'embaucher", a-t-il souligné en appelant à "la flexibilité de l'emploi" et en fustigeant les "postures dogmatiques politiques pour dire on va garder telle usine, on va garder les emplois".
M. Bernasconi a lui fait valoir son "engagement fort depuis huit ans" à la tête de la FNTP et "une expérience de négociateur au Medef", qui "croit en un dialogue social renforcé", "pour améliorer la compétitivité". "Mon projet, c'est la défense des entreprises", déclare celui qui a négocié l'accord sur le marché du travail, en souhaitant "améliorer l'image de l'entreprise".
M. Roux de Bézieux a mis en avant la "démarche" d'un "entrepreneur". "J'ai créé et développé à partir de rien deux entreprises de plusieurs centaines de salariés dans les télécoms", plaide-t-il.
Le fondateur du groupe Omea Telecom (Virgin Mobile, Tele2, Breizh Mobile, Casino Mobile) prône "l'initiative privée" et "une société du risque". "Le Medef doit promouvoir une politique de l'offre basée sur l'augmentation de la productivité et sur la compétitivité", dit, lui aussi, ce candidat.
"L'allongement de l'espérance de vie implique d'augmenter la durée d'activité. C'est non négociable!", ajoute cet ex-président de l'Unedic et ancien vice-président du conseil d'administration de Pôle Emploi, appelant à "plus de flexibilité".
"Aujourd'hui, les entreprises sont trop dépendantes de la sphère politique et le Medef est dans une position essentiellement défensive", accuse pour sa part M. Volot, plus discret dans les médias, invitant les entreprises à "passer de la position de demandeur à celle de demandé".
Thibault Lanxade a dit son intention, s'il est élu, de s'attaquer au "millefeuille patronal" et à son "inertie". L'élection aura lieu au début de l'été, le mandat de Mme Parisot s'achevant le 1e juillet. Un dépôt officiel de candidature doit avoir lieu deux mois avant.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SOCIETE


 


Inde : et maintenant, le soutien-gorge électrique anti-viol

 
 
 
Trois ingénieurs indiens ont mis au point un soutien-gorge électrique qui envoie une décharge à l'éventuel assaillant. ( DR )
 
 Une pression de l'agresseur et le procédé se déclenche. Pas moins de 3 800 kV sont envoyés et les «chocs électriques peuvent être émis jusqu'à 82 fois», explique Manisha Mohan, l'un des créateurs de l'objet, à «The Indian Express».

De plus, la lingerie est équipée d'un système de GPS (Global Positioning System) pour localiser la personne et de GSM (Global System for Mobile communications) pour envoyer un SMS à un numéro d'urgence de la police et aux parents de la jeune femme. Il s'agit pour les inventeurs du procédé de donner à la personne de se dépêtrer de situations «délicates» qu'elles peuvent connaître dans les bus ou dans les lieux publics. Le SHE est pour l'instant un prototype que Manisha Mohan et ses deux collègues cherchent à commercialiser.

Le 16 décembre 2012, le viol collectif d'une étudiante indienne avait suscité l'indignation dans le pays et au-delà de ses frontières. Elle était décédée des suites de ses blessures le 28 décembre. Le 16 mars 2013, c'est une touriste suisse qui avait été victime d'un viol.
leparisien.fr
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  

DIVERS

 

Koh-Lanta : Gérald Babin a été victime d'une «défaillance cardiaque»


 

 

Gérald Babin, 25 ans, est décédé lors du tournage de l’émission Koh Lanta, à cause d'une insuffisance cardiaque.
Gérald Babin, 25 ans, est décédé lors du tournage de l’émission Koh Lanta,

 

Gérald Babin souffrait d'une insuffisance cardiaque mais ne faisait pas usage de produits dopants.  Le décès du candidat de Koh-Lanta est imputable à «une défaillance cardiaque sur cardiopathie dilatée», une pathologie du coeur, selon les conclusions d'un pré-rapport d'autopsie rendues publiques vendredi par le parquet de Créteil (Val-de-Marne).

 

 La de cet habitant de Villejuif (Val-de-Marne), qui doit être enterré vendredi en Seine-et-Marne, a été suivie par le suicide lundi du médecin urgentiste du programme, Thierry Costa.

L'enquête préliminaire pour homicide involontaire, ouverte le 27 mars, se poursuit. Les examens médico-légaux n'ont pas conduit à la découverte de traces d'anabolisants ou de «substance médicamenteuse toxique ou stupéfiante» dans le corps du candidat, dont la mort a provoqué un choc et l'annulation de l'émission de télé-réalité de TF1. Ces examens ont seulement relevé la présence de «substances médicamenteuses à concentration thérapeutique», selon la même source.

La piste d'une insuffisance cardiaque congénitale

Tous ces éléments plaident en faveur de cette «défaillance cardiaque sur cardiopathie dilatée», précise le parquet de Créteil, qui a ouvert une l'enquête cinq jours après le décès du candidat au Cambodge. La «cardiopathie dilatée» est une pathologie du coeur où les cavités sont «dilatées», à savoir trop grandes pour que le muscle cardiaque assure pleinement sa fonction de pompe. Cette déformation, d'origine congénitale ou «acquise» (à la suite d'une infection ou de la prise de produit toxique), provoque un risque accru de mort subite.

«Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes dans lesquelles le malaise fatal de monsieur Babin et les conditions de sa prise en charge médicale», indique le parquet. Elles seront complétées par tout élément d'ordre médical concernant l'état de santé du jeune homme décédé à 25 ans et «son aptitude à participer aux épreuves du jeu télévisé», ajoute la même source.

Le parquet rappelle que les premiers témoins des faits ont été auditionnés par les policiers de la Police judiciaire, en charge de l'enquête, qui ont commencé à exploiter les enregistrements vidéo transmis par la société de production, Adventure Line Productions (ALP).
Le problème cardiaque de Gérald Babin était détectable par électrocardiogramme selon un spécialiste

La pathologie du coeur à l'origine du décès du candidat de Koh-Lanta, peut être détectée par un électrocardiogramme, complété par une échographie, affirme le Dr Claire Mounier-Vehier, cardiologue, chef du service de médecine vasculaire et hypertension artérielle au CHRU de Lille et vice-présidente de la Fédération française de cardiologie (FFC). Selon la spécialiste, ce bilan médical peut être «complété par une IRM cardiaque pour confirmer le diagnostic».

Elle ajoute, que ce type de pathologie du coeur (une cardiopathie dilatée) est pour les sportifs une cause d'exclusion d'un club, car le risque de mort subite est augmenté. «En état de base ou avec un effort normal, la personne peut être asymptomatique (à savoir ne rien ressentir d'anormal). Mais si s'ajoute une grosse dose de stress, cela peut faire dérailler une machine» explique la cardiologue. 
La cause précise de cette pathologie n'est pas connue. «La grippe peut donner un cardiopathie dilatée, comme des causes génétiques» ajoute le Dr Mounier-Vehier.


Gérald Babin soumis à des tests avant de participer à l'émission

Avant de participer à l'émission, les candidats sont soumis à un électrocardiogramme, à une prise de sang, et à des tests d'efforts pour les plus de 40 ans. L'avocat de la société de production Adventure Line Productions (ALP), Me Pierre-Olivier Sur le confirme : Gérald Babin, comme les autres participants, a été soumis à un électrocardiogramme, et à une prise de sang. «Il n'avait pas d'anomalie détectable».

L'avocat réfute toute négligence de la part de la société de production de l'émission. La pathologie dont souffrait le candidat «serait détectable dans un cas sur deux. Et normalement on ne fait pas les examens (complémentaires) chez un sujet jeune», poursuit Me Sur. «Tous les médecins que nous avons appelés nous ont dit qu'il s'agissait d'une pathologie quasiment indétectable, parce qu'a priori il faut faire un examen complémentaire, qu'il est extrêmement rare de pratiquer sur des sujets jeunes», précise son collaborateur, Me Mathias Chichportich.

«La production a pris le soin de solliciter un médecin du sport avant de partir. Et sur place un médecin urgentiste» insiste Me Sur. «D'abord on a accusé le médecin sur place qui s'est suicidé. Maintenant on accuse un autre médecin. C'est assez dur à vivre, et c'est assez dramatique, parce qu'il faut toujours trouver un responsable», regrette-t-il.
 
LeParisien.fr










Fukushima : écoulement d'eau contaminée dans le sol




Tepco chiffre à environ 120 tonnes la quantité de liquide contaminée qui aurait fui depuis l'incident de vendredi. Des opérations de transvasement d'eau du réservoir 2, défectueux, vers un autre sont en cours.


Intervention à la centrale de Fukushima - AFP
Intervention à la centrale de Fukushima - AFP

La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a fait état dans la nuit de vendredi à samedi d'un possible écoulement d'eau contaminée dans le sol depuis un réservoir de stockage souterrain. Tepco évalue à 120 tonnes environ la quantité de liquide contaminé qui aurait fui.
 
Des éléments radioactifs ont été décelés dans de l'eau accumulée entre le sol autour de la cuve et la couche externe d'un revêtement imperméable au fond du réservoir, a expliqué un porte-parole de Tepco lors d'une conférence de presse nocturne. La cuve enterrée comprend trois couches censées empêcher l'eau de s'infiltrer dans le sol. Le réservoir (de 60 mètres sur 53 m et d'une profondeur de 6 m) est situé à 800 mètres environ de l'océan et Tepco juge peu probable que l'eau radioactive puisse s'y écouler.
Pour remédier à cette situation, Tepco a commencé samedi matin à transvaser à l'aide de pompes les 13.000 tonnes d'eau du réservoir 2 défectueux vers un autre.

Multiplication des incidents

Les incidents se multiplient ces dernières semaines à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
Vendredi, Tepco avait rapporté une interruption du système de refroidissement de la piscine de désactivation du combustible usé du réacteur 3 , une avarie vraisemblablement provoquée par des travaux pour empêcher une récidive d'une grave panne d'électricité survenue les 18 et 19 mars. Un rat avait alors fait jonction entre deux connecteurs électriques et causé un court circuit dans les distributeurs de courant qui alimentent plusieurs systèmes de refroidissement des piscines de désactivation des assemblages de combustible usé.
Cette semaine, plusieurs autres incidents se sont produits, à cause notamment d'erreurs de manipulation d'équipements, les travailleurs oeuvrant à l'extérieur dans des conditions très difficiles, en combinaisons de protection et masques intégraux.
Beaucoup des moyens techniques provisoires mis en place sur le site pour éviter le pire lors de la phase aiguë de la crise sont en outre encore en service et sont de fait très vulnérables.
La situation de la centrale de Fukushima est considérée comme stabilisée depuis décembre 2011, mais le site reste très fragile, notamment en cas de nouveau séisme et tsunami.


  









MALI. L’otage français Philippe Verdon serait mort de maladie


L'homme de 55 ans n'aurait pas été exécuté par Aqmi mais aurait succombé à cause d'un double ulcère à l'estomac et d'hyperventilation.

Philippe Verdon (à droite) et Serge Lazarevic (à gauche), kidnappés au Nord-Mali en 2011 (AFP PHOTO/ANI/AQMI)
Philippe Verdon (à droite) et Serge Lazarevic (à gauche), kidnappés au Nord-Mali en 2011 (AFP PHOTO/ANI/AQMI)
 

L'otage Philippe Verdon, enlevé au Mali, serait mort à la suite d’une maladie qu’il avait contractée avant son enlèvement : c'est ce que rapporte Jean-Pierre Verdon, son père, qui a rencontré François Hollande à l'Elysée le 5 avril 2013, selon "Le Parisien".
Le président de la République, qui recevait également les familles des autres captifs du Sahel, a reconnu avoir commis une faute de langage. Le 28 mars, il indiquait que "des éléments conduisent à penser" que Philippe Verdon "pourrait être mort".
Un porte-parole d'Aqmi avait déclaré le 19 mars que Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali et qualifié d'"espion", avait été exécuté "le 10 mars en réponse à l'intervention de la France dans le nord du Mali".

Un homme en mauvaise santé

Il semblerait que Philippe Verdon serait décédé pour cause de double ulcère à l’estomac et d’hyperventilation. L'homme de 55 ans n’était pas en bonne santé au moment de sa prise en otage.
Les autorités françaises ont expliqué à Jean-Pierre Verdon qu'on ne pouvait pas formellement annoncer la mort de son fils, car on ne retrouverait sans doute jamais son corps. Pascal Lupart, président du comité de soutien des otages au Mali et ami de Jean-Pierre Verdon raconte que ce dernier "est très abattu, meurtri, et à la fois soulagé que Philippe n’ait pas été exécuté".
                   


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire